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3 mai 2025
Société
PRÈS DE 18.000 DEMANDEURS ENRÔLÉS, EN MOINS DE TROIS SEMAINES
Près de 18.000 demandeurs ont été enrôlés sur l’ensemble du territoire national, moins de trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, a indiqué, jeudi à Mbour, le ministre, des Transports Yankhoba Diémé.
Près de 18.000 demandeurs ont été enrôlés sur l’ensemble du territoire national, moins de trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, a indiqué, jeudi à Mbour, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé.
« Les chiffres sont très appréciables. A date, en moins de trois semaines d’enrôlement, nous sommes à près de 18.000 demandeurs qui se sont présentés dans les services des mines », a renseigné Yankhoba Diémé, lors d’un atelier d’élaboration de la lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) de son département.
Ce nombre enregistré en moins de trois semaines, sur tout le territoire national, correspond « de façon arithmétique, au total des cartes grises émises en 2024 », a-t-il signalé.
Selon M. Diémé, « les régions de Ziguinchor et Kaolack ont enregistré le plus d’enrôlement, mis à part Dakar qui est hors classement ».
« J’ai été heureux de voir que les régions de Ziguinchor et Kaolack, où il y a eu [des] manifestations [contre la mesure], sont les deux régions qui viennent en tête pour tous critères confondus », s’est félicité le ministre.
« Ziguinchor est à 2% du taux de rejet. Cela veut presque dire que 1 00 % de ceux qui se présentent font l’objet d’immatriculation », a-t-il commenté.
Yankhoba Diémé note, toutefois, « un faible taux de retrait des cartes grises ». « Sur les 18.000 de demandeurs, environ, qui se sont présentés, il faut noter un taux faible de retrait […] sur les 11.000 cartes grises émises », a déploré le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Il a par ailleurs annoncé que son département envisage d’installer 17 services des mines sur tout le territoire national.
PLUS DE 123 MILLIONS FCFA POUR RECONSTRUIRE LA MOSQUÉE OMARIENNE
La communauté sénégalaise résidant aux États-Unis a répondu massivement à l’appel lancé par le khalife général de la famille Omarienne pour la reconstruction de la mosquée de cette confrérie musulmane située à Dakar
La communauté sénégalaise résidant aux États-Unis a répondu massivement à l’appel lancé par le khalife général de la famille Omarienne pour la reconstruction de la mosquée de cette confrérie musulmane située à Dakar. Une enveloppe de 123,4 millions de francs CFA a été remise au guide religieux, témoignant d’un élan de solidarité exceptionnel.
Lors de la cérémonie de remise des fonds, Thierno Macky Tall, membre de la commission technique de la délégation donatrice, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement des Sénégalais de la diaspora : « L’appel du khalife pour la reconstruction de la mosquée omarienne a été bien accueilli aux États-Unis. En un mois, nous avons collecté 123,4 millions de francs CFA grâce à la mobilisation de tous les foyers religieux. »
Il a ajouté que la collecte se poursuit activement à travers les États-Unis, où disciples et donateurs continuent de contribuer à cet ambitieux projet.
Le khalife général de la famille omarienne, Thierno Madani Mountaga Tall, a exprimé sa profonde gratitude envers les membres de la diaspora sénégalaise pour leur geste de générosité : « Cet acte de bienfaisance démontre que, où qu’ils se trouvent dans le monde, les Sénégalais gardent les bonnes valeurs et pratiques de leur pays d’origine. »
Il a également loué la compétition positive entre les donateurs : « Nous sommes témoins d’une bonne concurrence, une concurrence qui pousse les individus à rivaliser dans ce qui est bénéfique et dans ce qui leur apporte du bien. » Dans son allocution, le khalife a lancé un appel à l’ensemble des fidèles musulmans du Sénégal et d’ailleurs pour soutenir cet effort de reconstruction : « La mosquée est la maison de Dieu. Quiconque œuvre pour la cause de Dieu le fait pour lui-même et sera récompensé. J’invite tous les fidèles à participer à cet effort. »
Ce projet de reconstruction de la mosquée omarienne, symbole fort de la spiritualité et de l’héritage religieux du Sénégal, illustre une fois de plus la capacité des Sénégalais à s’unir autour d’une cause noble.
La mobilisation de la diaspora sénégalaise aux États-Unis témoigne de l’attachement des Sénégalais expatriés à leurs valeurs religieuses et culturelles. Ce soutien financier massif reflète leur volonté d’apporter leur pierre à l’édifice, malgré l’éloignement géographique.
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LA SURPOPULATION CARCERALE, UNE EQUATION ENCORE NON RESOLUE
Le Garde des Sceaux reconnaît ainsi que la surpopulation carcérale est un problème récurrent dans le pays. «Cette population croît de façon inquiétante », a-til dit.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est prononcé hier sur la surpopulation carcérale. Selon lui, cette problématique est devenue un défi structurel et humain à cause des lenteurs et des goulots d’étranglement dans le traitement des dossiers. A l’occasion de la conférence des chefs de parquet, il promet de mettre en place un système pénal capable de garantir la maîtrise de la population carcérale.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Ousmane Diagne a souligné hier que la problématique de la surpopulation carcérale est devenue un défi structurel et humain, en raison de la survivance d’un certain nombre de lenteurs et de goulots d’étranglement dans le traitement des dossiers. Il intervenait à la conférence des chefs de parquet sous le thème : «redynamisation des bureaux d’exécution des peines et réponses à la problématique de la surpopulation carcérale».
Le Garde des Sceaux reconnaît ainsi que la surpopulation carcérale est un problème récurrent dans le pays. «Cette population croît de façon inquiétante », a-til dit. Mais pour le ministre de la Justice, «il est tout à fait normal ou impératif même de devoir y apporter les réponses appropriées». Et c’est dans ce sens que la conférence des chefs de parquets a été organisée en privilégiant cette année le principe de la redynamisation des services d’exécution dans le fonctionnement des parquets. Car, de l’avis du Garde des Sceaux «c’est le bon fonctionnement de ce service qui permet effectivement aux décisions de justice d’être exécutées et évidemment de permettre à l’administration de la justice ou service public de la justice de contribuer de façon substantielle à générer des ressources nécessaires au bon fonctionnement de tous les services».
Pour répondre aux aspirations du chef de l’Etat qui veut une justice indépendante, Ousmane Diagne promet ainsi de «mettre en place un système pénal capable de garantir la maîtrise de la population carcérale en vue de l’amélioration substantielle des conditions de détention et de renforcer la contribution de la justice à la couverture des charges publiques .
C’est le lieu pour lui «de féliciter tous les procureurs de la République qui, au quotidien, abattent un travail extrêmement important dans le cadre de la préservation de l’ordre public et dans le cadre du bon fonctionnement du service public du ministre de la justice qui est essentiel pour le développement économique et social». A l’en croire, le renforcement de l’implication de la justice dans la sauvegarde des ressources publiques et sa contribution active dans l’économie nationale impliquent «une redynamisation du processus de recouvrement des amendes, confiscations et autres frais de procédure dont le produit devrait constituer une source importante de recettes pour le budget de l’Etat».
YAKHAM LEYE : «LES PLACEMENTS SOUS SURVEILLANCE ELECTRONIQUE SONT PASSES DE 278 A 562 ENTRE OCTOBRE 2023 ET JANVIER 2025»
Lui emboîtant le pas, le Directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), Yakham Lèye, soutient qu’une stratégie de sensibilisation sur l’aménagement des peines a été mise en place. «A travers l’intensification du recours aux mécanismes d’aménagement des peines, des formations ciblées à l’endroit des magistrats du parquet comme du siège à Ziguinchor et Kolda où on note un faible recours aux mesures d’aménagement des peines, ont été organisées afin de sensibiliser davantage les acteurs sur l’impérieuse nécessité de prendre en charge le droit des personnes condamnées afin de bénéficier des mesures d’aménagement des peines et de participer au désengorgement des établissements pénitentiaires », renseigne-t-il
Ces initiatives, poursuit-il, ont permis d’enregistrer une augmentation significative des placements sous surveillance électronique qui sont passés de 278 à 562 entre octobre 2023 et janvier 2025 et un recours aux travaux au bénéfice de la société, témoignant de leur engagement à privilégier des solutions humanistes et efficaces. «A chaque fois que l’occasion s’est aussi présentée, la DACG a visité les établissements pénitentiaires, notamment les Maisons d’arrêt et de Correction de Sébikotane, de Kolda et Saint-Louis pour s’enquérir de visu des conditions de détention et des préoccupations de détenus», informe Yakham Lèye.
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FARBA NGOM PERD SON IMMUNITÉ
Malgré le retrait spectaculaire des députés de l'APR et de Takku Wallu, le vote pour la levée de l'immunité parlementaire du député s'est tenu. Le résultat est sans appel : 130 voix pour, contre seulement 3 oppositions et 3 abstentions
Ce vendredi 24 janvier 2024, l'Assemblée nationale a procédé à la levée de l'immunité parlementaire du député Mouhamadou dit Farba Ngom, lors d'une séance marquée par des tensions et des départs.
La session a été particulièrement mouvementée avec le retrait des députés de l'Alliance pour la République (APR), qui ont quitté l'assemblée sur instruction de leur collègue Abdou Mbow. Ce dernier a qualifié l'initiative d'« escroquerie politique » visant à écarter Farba Ngom. De même, les députés de Takku Wallu ont également choisi de ne pas participer aux délibérations en quittant l'hémicycle.
Malgré ces absences notables, le vote s'est tenu avec 136 participants, dont 10 par délégation. Les résultats sont sans appel : 130 pour la levée de l'immunité, 3 voix contre et 3 abstentions.
Cette décision intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. La séance s'est conclue avec le renvoi à la Conférence des présidents pour la fixation du calendrier des prochains travaux parlementaires.
La levée de l'immunité parlementaire de Farba Ngom ouvre désormais la voie à d'éventuelles poursuites judiciaires contre le député dans le cadre d'une affaire portant sur une somme de 125 milliards de FCFA.
Par Serigne Saliou DIAGNE
LETTRE À HAMIDOU ANNE, CE CAPITAINE COURAGE
Quand tout le monde hurlait avec les hyènes pour refuser de voir les vérités en face, Hamidou Anne aura su se dresser par ses idées et aller en rupture de ban pour donner résonance à la parole vraie et surtout à la parole contraire
«Quand tu aimes, il faut partir», «Traverses» prend ici donc fin. Je m’engage désormais en politique pour poursuivre ma réflexion, en y adjoignant désormais l’action du terrain, au service des valeurs qui fondent ma vie : la République, la liberté, la démocratie et la laïcité.» Ces derniers mots de Hamidou Anne, lus ce début de semaine, dans les colonnes du Quotidien ont soulevé en moi beaucoup de tristesse, mais également beaucoup de fierté. Hamidou Anne est cet intellectuel sénégalais d’un courage des dieux qui, face à l’adversité et aux critiques, n’a jamais battu en retraite. Pour la République, pour la justice, pour le bien de son Peuple, il a toujours trempé sa plume afin d’exorciser nos maux, de professer une lucidité et une retenue, d’appeler au dialogue avec l’autre. Dans une ère où les insultes, menaces et quolibets ont pris le dessus sur les idées et arguments sensés dans le débat public, il a su se dresser en chantre de la parole libre et en adversaire de toutes les entreprises de terrorisme intellectuel qui pullulent partout, mais avec une voracité terrible dans notre pays.
«Vos insultes sont nos médailles», ce fort mot de Hamidou Anne, beaucoup de gens pouvant émettre des avis dans l’espace public ont pu se l’approprier pour en faire un bouclier, voire une carapace contre toutes les attaques barbares et en-dessous de la ceinture qu’on a vu émerger dans notre pays depuis la séquence folle de mars 2021. Quand tout le monde hurlait avec les hyènes pour refuser de voir les vérités en face, Hamidou Anne aura su se dresser par ses idées et aller en rupture de ban pour donner résonance à la parole vraie et surtout à la parole contraire. C’est dans cette belle terre de démocratie, dans ce pays qui aura à travers des décennies, exploré le modèle d’un Etat républicain dans ses plus beaux atours et étant au service de tous, qu’une horde de fascistes imposera une dictature des idées et une censure des questions. Cela, jusqu’à ce qu’ils soient rares les intellectuels qui osent se mettre au travers de cette roue ou pourraient avoir le courage de la briser. Avec l’absence totale de nombreux de nos intellectuels du débat public, malgré toutes les manœuvres attentatoires aux libertés publiques et à la démocratie que le nouveau régime mène sans relâche, on peut dire que le temps aura donné raison à Hamidou Anne pour avoir interpellé toutes les impostures qui ne cessaient ces dernières années de pilonner les tenants précédents de notre Etat à coups de tribunes conjointes, pamphlets et pétitions. Aujourd’hui, leur silence enseigne bien que la partisannerie aveugle, en rentrant à l’université, dans nos administrations et dans le monde des médias, finira par causer la perte de ce pays.
De Hamidou Anne, il faudra également retenir que ces chroniques auront toujours été un voyage intime où il aura donné à tous, une part de lui avec une sincérité déconcertante. Je l’ai souvent lu en me disant qu’il est trop transparent, sincère et vrai pour un public souvent assez tortueux et prêt à donner à nos écrits, l’interprétation qui sied le mieux à ses émotions et affiliations du moment. Dans la chronique «Traverses», Hamidou aura parlé pour les petites gens, pour le Sénégalais lambda et toute personne dotée d’une compassion humaniste sur le sort de nos peuples, sur l’organisation de notre vivre-ensemble et sur la confrontation de nos pouvoirs publics à leurs responsabilités dans la noble mission de servir. Il aura su ériger des ponts et passerelles, contribuant à une consolidation du modèle laïc sénégalais en ne manquant pas de le comparer aux errements d’ailleurs.
C’est un enfant de Pikine, fier fils des Chemins de fer sénégalais, qui nous aura fait voyager pendant quatre années dans ces colonnes. Il nous aura montré l’étendue des possibles pour tout citoyen du monde. Il aura plaidé pour les femmes, pour les opprimés, il aura défendu la veuve et l’orphelin. Il aura mis en garde contre la tentation diabolique du populisme, il aura critiqué les excès de tous nos Léviathans modernes présidant à nos destinées communes. Il aura rappelé aux serviteurs de nos administrations et aux gens de nos métiers des armes, l’obligation de retenue et l’impératif de faire passer les intérêts du Sénégal au-dessus de tout. Sa voix aura également résonné à l’international pour donner une certaine idée du Sénégal, tant dans les idées, l’élégance discursive et la rigueur intellectuelle qui, au train actuel des choses, finiront par se perdre. A Hamidou Anne, mes sincères encouragements et remerciements pour avoir aidé à hisser si haut le débat d’idées dans ces colonnes, en toute liberté et indépendance. Face à l’immensité de la faille et de l’effondrement de toute une Nation comme il le dit si bien, il est bien que des hommes forts et courageux s’engagent. La survie de la République, la préservation des libertés et le plaidoyer perpétuel pour un humanisme franc et sincère valent tous les sacrifices. Bon vent cher Hamidou, que tu restes le timonier exemplaire dans tes nouvelles initiatives, afin de mener ta barque à bon port. L’intérêt général, tu le connais, nul besoin de te dire que ta barque sera nôtre et celle de bien de gens nourris des mêmes valeurs.
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LA FACTURE CACHÉE D'AIR SÉNÉGAL
Les dettes atteindraient 500 milliards de francs CFA, soit cinq fois plus que le montant officiel. Une gouvernance défaillante et des choix stratégiques contestables ont poussé la compagnie nationale dans l'abîme
Invité à l'émission Soir d'Info de la TFM ce jeudi 23 janvier 2025, le Commandant Malick Tall, ancien pilote d'Air Afrique et ex-directeur des opérations d'Air Sénégal International, a dressé un tableau alarmant de la situation financière d'Air Sénégal.
Selon cet expert qui cumule plus de 20.000 heures de vol, la dette réelle de la compagnie nationale avoisinerait les 500 milliards de francs CFA, soit cinq fois plus que les 100 milliards officiellement déclarés. Cette situation critique trouve ses racines dans des décisions stratégiques contestables prises depuis 2018, notamment l'abandon d'un business plan initial qui avait été validé dès par la RAME.
Le Commandant Tall pointe particulièrement du doigt le contrat avec la société américaine Carline, dont les avions âgés de 20 à 25 ans grèvent lourdement le budget de la compagnie en frais de maintenance et de carburant. Il préconise leur retrait immédiat de la flotte.
Malgré ce constat sévère, l'ancien directeur des opérations insiste sur la nécessité de maintenir une compagnie aérienne nationale, élément crucial pour le développement du tourisme et de la logistique au Sénégal. Il propose une série de mesures d'urgence : audit des anciennes directions, établissement de comptes d'exploitation certifiés, et recrutement de professionnels compétents aux postes clés.
Ces révélations interviennent alors que le gouvernement sénégalais a annoncé lors du dernier Conseil des ministres, une restructuration globale de la compagnie, avec deux réunions interministérielles prévues en février.
SIX PRÉSUMÉS MALFAITEURS ARRÊTÉS DANS LE CADRE DU CAMBRIOLAGE À L’HOTEL RIU BAOBAB
Pas moins de six présumés malfaiteurs ont été arrêtés suite au cambriolage de l’hôtel Riu Baobab, situé à la Pointe de Sarène, le week-end dernier. Ils avaient emporté plus de 12 millions de francs CFA et des objets de valeur.
Pas moins de six présumés malfaiteurs ont été arrêtés suite au cambriolage de l’hôtel Riu Baobab, situé à la Pointe de Sarène, le week-end dernier. Ils avaient emporté plus de 12 millions de francs CFA et des objets de valeur. Le cerveau du groupe, ancien indicateur de la gendarmerie de Popenguine, devenu malfaiteur, a été neutralisé.
Grâce à une collaboration efficace entre la Section de recherches de Thiès, la brigade de gendarmerie de Nianing et la brigade de recherches de Saly Portudal, l’enquête a abouti. L’exploitation des caméras de surveillance a permis aux forces de l’ordre de donner l’assaut dans la matinée du jeudi, vers 5h. Surpris en plein sommeil, les malfaiteurs, principalement des repris de justice, se sont rendus sans résistance.
Bien que certains membres du groupe aient tenté de se cacher à Mbour, leur arrestation a été rapide. Un sixième malfaiteur a été capturé lors d’une descente à la plage de Ngazobil.
Selon L’Observateur, l’homme a exprimé sa surprise face à l’efficacité de l’opération. Cette arrestation spectaculaire a attiré l’attention des habitants de la Petite Côte, qui se sont massivement rassemblés pour assister à l’événement.
LE SENEGAL ET L’ITALIE LANCENT DE NOUVEAUX PROJETS DE COOPERATION
Le ministre sénégalais de la Formation Professionnelle et Technique, Monsieur Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a rencontré l’Ambassadrice d’Italie au Sénégal, Madame Caterina BERTOLINI, ce jeudi 23 janvier 2025 à Diamniadio.
Le ministre sénégalais de la Formation Professionnelle et Technique, Monsieur Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a rencontré l’Ambassadrice d’Italie au Sénégal, Madame Caterina BERTOLINI, ce jeudi 23 janvier 2025 à Diamniadio. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des initiatives conjointes visant à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes au Sénégal.
Les deux parties ont évoqué plusieurs projets en cours, notamment le Projet d’Appui à l’Insertion des Jeunes et des Femmes (PAIJEF), qui a permis l’intégration de 462 jeunes dans 345 entreprises à travers le pays. Ce programme a mis en lumière les efforts entrepris pour favoriser l’accès à l’emploi, avec une attention particulière aux jeunes, aux femmes et aux personnes en situation de handicap.
Un autre projet clé discuté lors de la réunion est le Projet d’Appui à la Territorialisation des Politiques d’Insertion Professionnelle des Jeunes et Femmes (PATIP-JF), qui vise à accompagner 2224 jeunes diplômés, dont 50% de femmes et 140 personnes en situation de handicap. Ce projet met en exergue l’importance de l’adaptation des politiques d’insertion aux réalités locales.
Dans le cadre de cette coopération renforcée, un programme d’insertion sera également formulé avec le soutien de la coopération italienne, afin d’optimiser les stratégies d’accompagnement des jeunes et des femmes vers l’autonomie professionnelle.
Afin de rendre compte des progrès réalisés et des résultats obtenus, une campagne de communication conjointe sera lancée dans les prochains mois. Cette initiative vise à partager les succès de la collaboration et à promouvoir les bonnes pratiques adoptées dans le cadre de ces projets de formation et d’insertion.
Ce partenariat entre le Sénégal et l’Italie marque une étape significative dans la lutte contre le chômage des jeunes et l’inégalité des genres, en offrant des opportunités concrètes d’insertion professionnelle et de développement personnel.
par Samuel Sene
QUELLE RUPTURE DANS LA JUSTICE ?
Pourquoi cette pratique classique de toujours voir le gouvernement en place se servir du parquet pour se faire justice et non pour une justice équitable ?
Les réformes présumées de la Justice, n’annoncent-elles pas une nouvelle inversion dans le processus de judiciarisation, une inversion où les juges-vedettes d’hier risquent de devenir ou de redevenir les juges-réprouvés d’aujourd’hui face aux politiques et à l’opinion publique mis en évidence par la VAR ? Peut-on dire que la rupture en matière de justice est pour maintenant tant que le pouvoir utilise l’appareil judiciaire soit pour renforcer et conforter des partisans soit pour écarter, marginaliser, affaiblir et anéantir des adversaires politiques ? Peut-on, pour de nouveaux dirigeants, parler de rupture, tant que la parole d’honneur est discréditée et désacralisée par des revirements et des reniements ? Pourquoi le politicien sénégalais est-il si inconstant et si versatile ? Pourquoi est-il si peu attaché à la probité, à la droiture et à l’exemplarité tant prônées ? Pourra-t-on engager des ruptures tant qu’il y aura continuité ou aggravation du clientélisme, du népotisme, du parti avant la patrie ? Les ruptures vertueuses ne sont-elles pas ajournées à plus tard ? L’application des conclusions des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) n’est-elle pas toujours attendue ? Ne faudrait-il pas réformer de manière systémique la gouvernance politique, institutionnelle, économique, sociale et environnementale ?
Peut-on sereinement engager en profondeur des telles ruptures lorsqu’on est constamment rattrapé, contredit et confondu par ses propres déclarations ? Le vent annonciateur d’un Sénégal nouveau, juste et prospère soufflera-t-il tant que le système si bruyamment décrié du bout des lèvres se perpétuera en se renforçant si inéquitablement ?
Ne parlait-on pas au départ de fonctionnaire ou de soldat d’une nation et non d’une région ? Pourquoi s’entêter dans la politisation de l’administration, des syndicats et de l’armée ? La sphère politique et la sphère judiciaire ne seraient-elles pas devenues des sœurs siamoises où la complexité juridique se manifeste plus par une rhétorique de la judiciarisation ? En effet, la majorité parlementaire est devenue ou redevenue non seulement une arme de destruction massive, mais une arme privilégiée dans le combat politique pour briser, casser et anéantir les adversaires. N’est-ce pas d’ailleurs ce que rejetaient les actuels tenants du pouvoir et opposants d’hier ? Ne conviendrait-il pas de constater, de noter et de clamer haut et fort, qu’avec tous les différents régimes sénégalais issus des trois alternances, il y a toujours eu beaucoup de difficultés dans la politique de réforme de la justice ? Combien de révisions constitutionnelles le Sénégal a-t-il déjà connues ? Ne devons-nous pas convenir qu’il y a une pente glissante sur laquelle le pouvoir juridictionnel est dangereusement engagé ? Pourquoi cette pratique classique de toujours voir le gouvernement en place se servir du parquet pour se faire justice et non pour une justice équitable ?
Le Sénégal est-il vraiment attaché aux principes ? Pourquoi autant d’alliances contre nature des politiciens ? Pourquoi les interprétations des versatiles politiciens doivent-elles primer sur la généralité et l’impersonnalité de la loi ? L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et des citoyens ne dispose-t-il pas que « la loi doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ? Le droit est-il véritablement considéré comme un instrument de régulation ? La décision de justice n’a-t-elle pas pour fonction de trouver la solution aux conflits d’intérêts qui surgissent dans la société ? Le justicier rend-il toujours des décisions conformes à la loi par respect au justiciable ? Pourquoi le récurrent débat sur juridictionnalisation/judiciarisation ou juridicisation du pouvoir politique par ricochet sur l’action politique et sur la vie publique ? Est-il normal que le pouvoir politique puisse tant soit peu intervenir par l’intermédiaire du parquet dans le traitement de dossiers à caractère judiciaire ? Le ministère de la justice, un ministère public et donc du peuple doit-il faire des injonctions dans les dossiers judiciaires ? Le gouvernement doit-il donner des instructions/ordres aux parquets ? Ne faudrait-il pas désormais procéder à une collégialité de l’instruction ? La loi n’est-elle pas obscure ? Les juges mais surtout les politiques ne s’accrochent-ils pas à l’obscurité-absurdité de la loi à travers une interprétation tendancieuse à leur profit ?
Y aura-t-il véritablement rupture en matière de justice tant que le pouvoir utilisera l’appareil judiciaire pour écarter et affaiblir des adversaires politiques ? Les acteurs de la justice sont-ils suffisamment respectueux de leurs devoirs pour rendre des décisions de justice de qualité et d’équité ? Leurs responsabilités déontologiques et disciplinaires doivent-elles faiblir, s’affaiblir et faillir face aux incursions et ingérences du pouvoir politique ? Pourquoi constate-t-on un glissement de plus en plus fréquent et gênant de l’arène politique vers l’arène judiciaire quand il s’agit de traiter des problèmes-chefs de la société ? Les magistrats et les avocats ne sont-ils pas quotidiennement confrontés à l’aléa judiciaire ? Le justiciable est-il assuré de l’impartialité totale des juges ? N’y a-t-il pas une politisation de la justice, et donc du pouvoir judiciaire, et une judiciarisation du pouvoir politique ? Cette union incestueuse entre la justice politisée et le pouvoir judiciarisé n’affaiblit-elle pas considérablement les institutions (pouvoir exécutif, pouvoir législatif, pouvoir judiciaire ? Ces institutions déjà fortement handicapées par les agissements et agitations de ceux qui les incarnent, ne se ridiculisent-elles pas à force de faire soit naitre/renaitre ou à faire soit disparaitre aux aléas de leurs humeurs d’autres institutions comme le conseil économique, social et environnemental et le haut conseil des collectivités territoriales ? Les libertés en droits et devoirs ne sont-elles pas arbitrairement censurées, confisquées, bornées et inféodées au hasard des intérêts de l’exécutif du moment ? L’amertume d’une décision de justice ne résulte-t-elle pas toujours d’un sentiment de justice mal rendue ? Une justice mal rendue n’est-elle pas la conséquence d’une instrumentalisation-politisation de l’appareil judiciaire ? N’y a-t-il pas une ingérence illégale et illégitime de l’Etat dans l’intimité du juge-instructeur ou du juge-plaideur ? Les vainqueurs ou actuels tenants du pouvoir doivent-ils s’inscrire dans une posture de justiciers ? N’y aurait-il pas déjà une justice des vainqueurs et une justice des vaincus ? Quelles-en seraient les dangers et les conséquences sur l’état de droit ? Quel que soit le régime en place, le Sénégal n’a-t-il pas la même famille judiciaire ? Alors pourquoi tant de frictions et de contradictions ? Cela n’affaiblit-il pas la justice ?
Le Général Jean-Baptiste Tine qui avait semble-t-il refusé de réprimer les manifestations en 2021 ne s’est-il pas discrédité à travers sa protection tendancieuse des personnes et des biens des proches du pouvoir ? Pourquoi les services de la police peinent-ils encore à démasquer les auteurs du saccage du siège de Sam sa kaddu ? De plus, la police avait-elle besoin de défoncer les portes de la mairie de Dakar pour neutraliser Barthélémy Dia? Quand est-ce que le Sénégal réussira-t-il à concilier pouvoir déconcentré et pouvoir décentralisé pour un fonctionnement holistique de ses institutions ?
Le droit, à défaut de triompher, de rayonner et de régner par sa splendeur et par sa beauté finit, hélas, par s'éclipser dans sa laideur la plus hideuse et la plus ignoble. Puissent donc les juges et juristes, toujours lire et dire le droit, pour qu'à chaque fois, la beauté et la splendeur de la vérité l’emporte sur la répugnance du mensonge ! Puisse le Seigneur Dieu, lui le Juge par excellence, ordonner qu’en tout lieu et en tout temps, le charme de la lumière libératrice dissipe l'horreur des ténèbres de l’enfermement et du naufrage collectif !
NOTE OUVERTE SUR LES PÊCHES ET LES MIGRATIONS
La mer comme horizon politique du Sénégal : tel est le fil conducteur du nouvel essai d'Abdoul Aziz Diop. S'inspirant de Machiavel, l'auteur livre une analyse novatrice des enjeux de pêche et de migration qui attendent Bassirou Diomaye Faye
Vingt-deux ans après son recueil "Nous avons choisi la République...", Abdoul Aziz Diop revient avec un essai politique ambitieux. Mêlant philosophie machiavélienne et enjeux contemporains, il propose une lecture nouvelle des défis maritimes du Sénégal. Son livre « Migrer comme le poisson… » (L’Harmattan Sénégal, janvier 2025), adressé au président Faye, dessine les contours d'un patriotisme ancré dans la mer. Une réflexion profonde sur l'avenir d'un pays dont le destin est intimement lié à ses espaces maritimes. Ci-après la préface :
Ce livre - au lieu d’une longue lettre ouverte - est une note ouverte bénévole adressée d’abord au président du Sénégal élu le 24 mars 2024 dès le premier tour de scrutin avec 54,28 % des suffrages valablement exprimés. Notre conviction est que le sens de notre démarche sera mieux compris à la suite du rappel de quelques préceptes clés tirés du Le Prince de Nicolas Machiavel (1469-1527). Avec lesdits préceptes doit commencer tout dialogue à distance ou en tête-à-tête avec, en tout temps et en tout lieu, le héros universel du philosophe italien. Bref, les lectrices et les lecteurs comprendront enfin pourquoi conseiller Diomaye sans qu’il l’ait demandé - c’est le cas dans cette note - sur les pêches et les migrations avec lesquelles elles peuvent être positivement corrélées.
Né en 1469 à Florence (Italie), Machiavel rédige, à partir de 1513, Le Prince, qui assure au nom du philosophe sa célébrité universelle. « Le livre, [qui ne fut imprimé qu’en 1532, cinq ans après la mort de Nicolas Machiavel], a été admiré par Napoléon, Lénine, de Gaulle, mais aussi Mussolini. » Le romancier et essayiste Jean Anglade - agrégé d’italien -, soutient que « le scandale a été que ce petit livre ait osé étudier, étaler au grand jour, noir sur blanc, une façon d’être toujours soigneusement enveloppée jusque-là de voiles hypocrites ».
Oscar Morgenstern, cité par Raymond Aron dans une préface au Prince, « déplore que les spécialistes modernes de la science politique n’aient pas soumis les préceptes de Machiavel à une analyse rigoureuse afin de dégager ceux qui, [aujourd’hui encore], gardent (...) une valeur opérationnelle ».
Le trait commun aux princes « machiavéliques » est plutôt le manque de vertu machiavélienne. Celle-ci recouvre « les divers talents physiques et spirituels, que la nature peut donner à un homme ». Elle « correspond alternativement ou tout ensemble à l’intelligence, l’habileté, l’énergie, l’héroïsme ». C’est sans doute cette vertu-là qui détermine, plus que toute autre chose, la manière dont un prince « doit se comporter pour acquérir de l’estime ». Premièrement, un prince vertueux doit « accomplir de grandes entreprises et donner de soi des exemples rares et mémorables ». Deuxièmement, il doit « donner d’insignes exemples de savoir-faire dans les problèmes intérieurs ». Troisièmement, le prince vertueux doit avoir « soin (...) de préserver la majesté de son rang, qui en aucune occasion ne doit être ternie ». Quatrièmement, enfin, il « doit (...) montrer qu’il apprécie les divers talents accordant travail et honneurs à ceux qui s’illustrent le plus en tel ou tel art ».
« (…) On peut juger de la cervelle d’un seigneur rien qu’à voir les gens dont il s’entoure », écrit Nicolas Machiavel. « Quand [les ministres du prince], écrit-il, sont compétents et fidèles, on peut croire à sa sagesse (...) mais s’ils sont le contraire, on peut douter de ce qu’il vaut lui-même (...) » D’aucuns disent qu’un président en exercice est moins fidèle en amitié que l’opposant qu’il fut. C’est que « (...) celui qui cause l’ascension d’un autre se ruine lui-même ; il a pu pour ce faire employer l’habileté ou la force ; mais l’un et l’autre seront ensuite insupportables à celui qui a gagné en puissance ». « Si les hommes qui paraissaient suspects au début du règne d’un prince ont besoin pour se maintenir de l’appui du prince, il pourra très facilement les gagner à sa cause. Ils le serviront alors avec d’autant plus de zèle qu’ils se sentiront plus en devoir d’effacer la mauvaise opinion qu’il avait d’eux en son début. » Ce dernier précepte explique peut-être mieux la façon dont on s’accommode de la transhumance - recrutement d’anciens adversaires -, pour massifier un parti. Mais les transhumants - les nouvelles recrues - se garderaient d’entretenir le président d’autre chose que du pays si ce dernier savait « fuir les flatteurs » qu’ils sont tous devenus. Machiavel exhorte le « prince avisé [à choisir] dans le pays un certain nombre d’hommes sages à qui (...) il permettra de s’exprimer librement, (...) sur les matières de son choix ». « Le prince qui agit autrement est perdu par les flatteurs, on change souvent d’avis, selon le dernier qui a parlé, ce qui ne peut guère lui valoir d’estime. » « Un prince qui manque de sagesse ne sera jamais sagement conseillé », soutient Machiavel. « Les bons conseils, d’où qu’ils viennent, procèdent toujours de la sagesse du prince, et non la sagesse du prince de ces bons conseils », écrit l’auteur de l’« opuscule sur les gouvernements », titre originel du Prince. « Un prince, écrit Machiavel, doit (...) se soucier peu qu’on le traite de ladre, pour n’être point porté à piller ses sujets, pour pouvoir se défendre, pour éviter la pauvreté et le mépris, pour n’être point réduit aux stratagèmes. »
« Une République défendue par ses propres citoyens tombe plus difficilement sous la tyrannie d’un des siens (...) » Pour ne l’avoir pas compris, l’aile radicale du Sopi - changement en ouolof -, déliquescent aurait fait entrer des mercenaires dans le pays sous l’ancien président Abdoulaye Wade. Mais, « les mercenaires, avertit Machiavel, (...) sont inutiles et dangereux, car si [le prince] fonde [son] État sur l’appui de troupes mercenaires, [son] trône restera toujours branlant ». Hier comme aujourd’hui, les mercenaires « acceptent d’appartenir au prince tant que dure la paix, mais sitôt que vient la guerre, ils ne songent qu’à jouer des jambes ».
« Le nombre des "machiavéliques" qui n’ont pas lu un traître mot de Nicolas Machiavel dépasse assurément (...) celui des "marxistes" qui n’ont point lu Karl Marx », commente Jean Anglade. Pour avoir lu Machiavel, l’essayiste camerounais Blaise Alfred Ngando publie l’ouvrage Le Prince Mandela : Essai d’introduction politique à la Renaissance africaine (Maisonneuve & Larose, 2005) « Pour Ngando, le "Prince Mandela" et le "Prince" de Machiavel seraient mus par la même "valeur essentielle" : le patriotisme. » Mais pas n’importe quel patriotisme ! Celui de Ngando ne se résume pas en un « projet » que l’on dit « systémique », « holistique » ou que sais-je encore. Le patriotisme dont il est question ici trouve dans nos 198 000 km² d’espaces maritimes, la continuité territoriale des 196 720 km² sur lesquels sont tracées les voies, encore insuffisantes, voire même insignifiantes, de notre plein épanouissement collectif, le seul susceptible de nous affranchir définitivement de notre déshumanisante dépendance de l’autre à la fois si lointain et si méprisant. Le patriotisme dont il est enfin question ici trouve dans l’incoercible appel de la mer nos raisons objectives de nous accommoder de la belligérance de l’autre dans le débat gagnable du monde avec l’irrépressible opinion - la nôtre -, constitutive de notre double identité sénégalaise et africaine.
Comme le montre son sous-titre, cet opuscule est la note perpétuelle destinée au président en exercice de tous les Sénégalais. Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye est le premier à l’avoir entre les mains pour en tirer le parti que l’auteur bénévole est en droit d’en attendre. Perpétuelle est la note dès lors que la mer s’invitera jusqu’à la fin des temps dans le débat sénégalo-sénégalais, nécessitant du coup les mises à jour irrévocables à chaque alternance démocratique.