Dakar, 22 nov (APS) - Un acteur de la pêche artisanale a listé les écueils pour le développement de ce secteur considéré pourtant comme un lever stratégique.
Matar Thiam a relevé la rareté de la ressource, un non respect des lois et règlements, une insuffisance de capacité organisationnelle, entre autres manquements.
Il intervenait, samedi, à Dakar, en tant que représentant du secteur de la pêche artisanale, à la célébration de la Journée mondiale de la Pêche, sous l’égide du ministère de tutelle.
Cette édition avait pour thème : ’’La co gestion des pêches au Sénégal : une approche de bonne gouvernance pour la promotion d’une pêche durable’’.
’’Les conséquences qui en découlent, sont désastreuses, déplorables, selon lui, car les comités de pêche artisanale qui s’appauvrissent, sont une réalité’’.
Les conflits entre les différentes catégories professionnelles de la pêche compromettent aussi la paix sociale, a t-il dit.
A cela s’ajoutent une insuffisance de moyens du système de contrôle et de surveillance des pêches au Sénégal et le respect des lois et règlements.
Matar Thiam a salué la volonté de l’Etat ’’de mettre en œuvre des politiques d’aménagements, pour une pêche durable’’.
Il a également soulevé le problème des femmes transformatrices, qui ’’sont victimes d’une concurrence déloyale, causée par une arrivée massive de ressortissants des pays de la sous région (...)’’.
M. Thiam a également évoqué l’installation d’entreprises étrangères exportatrices de produits halieutiques, sur les sites de transformation.
Autant de facteurs qui, selon lui, ’’fragilisent le travail de ces femmes’’.
Parmi les contraintes, il a cité l’accès à la ressource halieutique, une insuffisance d’aménagements de sites de transformations artisanaux, l’accès au crédit, les moyens de transport adéquats.
Les pêcheurs ont également fustigé les accords de pêche, estimant qu’ils ne favorsient pas ’’un développement durable’’ du secteur.
Dakar, 22 nov (APS) - Le ministre de la Pêche et l’Economie maritime, Oumar Gueye, a décliné une série de mesures en faveur d’une pêche durable.
’’19 complexes frigorifiques seront construits sur toute l’étendue du territoire en 2016 pour un montant de 10 milliards de CFA’’, a annoncé M. Guèye, samedi lors de la célébration de la journée mondiale de la Pêche.
L’évènement était axé sur le thème : ’’Lo gestion des pêches au Sénégal : une approche de bonne gouvernance pour la promotion d’une pêche durable’’.
Cette thématique est en parfaite adéquation avec les orientation du secteur, a relevé le ministre, estimant qu’il est fondamental de ’’changer de paradigme pour une meilleure gestion de la ressource en vue d’en assurer la durabilité au bénéfice des générations futures’’.
’’Le Sénégal, pour inverser les tendances encore lourdes de sons système de gestion des pêcheries, a opté pour la mise en œuvre d’une co gestion des pêcheries avec l’implication des communautés de base et des acteurs étatiques’’ a expliqué le ministre.
Il s’agit, selon lui, d’instituer des territoires de pêche exclusifs à des communautés locales de pêcheurs, une démarche qui renvoie à la gestion territorialisée des pêches, fondée sur la concession progressive des droits d’accès.
Dans l’optique de moderniser les infrastructures notamment en faveur de la pêche artisanale, il a évoqué la construction de quais de débarquement modernes, l’aménagement d’aires de traitement et de trnaformation des produits de la pêche, la réalisation de complexes frigorifiques.
La constitution d’un stock de 20 000 mille gilets et la réduction du prix unitaire de cession à 2500 francs CFA, contribuera à relever le défi de l’accessibilité et renforcer la sécurité en mer des pêcheurs artisans, selon Oumar Guèye.
En matière de réalisations, il est prévu le renouvellement du parc des camions frigorifiques dont 95%, ne répondent plus aux normes, a déploré le ministre de la Pêche.
Ces chantiers de modernisation s’accompagnent de la mise en œuvre d’activités de formation pour un changement qualitatif des mentalités des acteurs en faveur de la préservation de la ressource.
Dakar, 22 nov (APS) – Le chef de l’Etat a quitté Dakar dimanche matin à destination de Bamako (Mali) pour présenter ses condoléances après l’attaque terroriste contre l’hôtel Radisson Blu, a appris l’APS de bonne source.
Au moins 21 personnes ont été tuées dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako où près de 140 clients et 30 employés ont été pris en otage, vendredi, par des individus armés.
Assane Sall, un cadre sénégalais travaillant pour la société pétrolière Vivo Energy, a été tué dans cette attaque.
Dés vendredi, Macky Sall a exprimé dans une lettre au président malien, Ibrahima Boubacar Keita, sa ‘’compassion’’ et sa ‘’solidarité’’.
"Le Sénégal condamne fermement cet acte barbare qui dévoile, une fois de plus, la face abjecte de la nébuleuse terroriste", a écrit Macky Sall qui a également ’’le courage des forces de sécurité et de défense maliennes".
Le président de la République regagne Dakar ce soir.
Dakar, 22 Nov (APS) – Le président Macky Sall a quitté Dakar dimanche en fin de matinée pour Bamako où il va présenter ses condoléances à son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita, à la suite de la prise d’otages à l’hôtel Radisson dans la capitale malienne, une opération qui s’est soldée par la mort d’une vingtaine de clients du réceptif.
Le chef de l’Etat, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), est à la tête d’une délégation comprenant le ministre des Forces armées, Augustin Tine, le ministre conseiller, Amath Dansokho, et l’ambassadeur et conseiller diplomatique, Demba Bâ.
Vendredi soir, le président Macky Sall avait adressé à son homologue malien une lettre dans laquelle il lui présentait ses condoléances, condamnant au passage la prise d’otages qu’il a qualifiée de ‘’face abjecte de la nébuleuse terroriste’’.
Le drame du Radisson a débuté vendredi matin quand des éléments armés venus à bord d’une voiture munie d’une plaque diplomatique sont parvenus jusqu’à l’entrée de l’hôtel où ils ont abattu à coups de feu deux vigiles avant de s’engouffrer dans le réceptif pour procéder à la prise des otages.
Au début de l’opération il y avait 170 personnes dont 140 clients et les forces de l’ordre maliennes, appuyées par des militaires français et de la Minusma sont parvenues à en libérer 130. L’ assaut a ensuite été donné pour libérer enfin le Radisson dont le siège a duré prés de 9h d’horloge.
Assane Sall, un cadre sénégalais travaillant pour la société pétrolière Vivo Energy, a été tué dans cette attaque.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA DE SENEPLUS
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MULTIPLE PHOTOS
LE SÉNÉGAL N'EST PAS A L'ABRI...
VIDÉO SENEPLUS – Entretien avec Pierre Lapaque, représentant de l’ONUDC en Afrique de l’Ouest et du Centre
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA |
Publication 22/11/2015
(SenePlus.Com, Dakar) - Récemment le Liban, la France, le Mali, le Nigeria…, après les Etats-Unis, l’Espagne, l’Angleterre… Aucun pays n’est à l’abri d’actes terroristes. "La question c’est 'quand ?' et non 'si…'", avertit Pierre Lapaque, le représentant de l’Office des Nations-Unies contre la drogue le crime et la prévention du terrorisme (ONUDC).
Dans cet entretien avec SenePlus, Lapaque analyse le phénomène, ses manifestations et ses moyens d’action. Pour lui, le terrorisme c’est de la "criminalité à part entière" comme le blanchiment d’argent, le trafic de drogue, etc. Et que pour le combattre, les États doivent, notamment, développer la coopération dans le domaine du renseignement. Puisque, souligne-t-il, aucun pays ne peut, seul, venir à bout du fléau.
Vidéo à suivre.
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LA VOIX DES PATRONNES
VIDÉO SENEPLUS – Entretien avec Nicole Gackou, présidente des femmes chefs d’entreprise du Sénégal
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA |
Publication 22/11/2015
(SenePlus.Com, Dakar) – Près de 600 femmes, dont la plus jeune est âgée de 24 ans, sont membres de l’Union des femmes chefs d’entreprise du Sénégal (UCS). Elles sont à la tête d’entreprises qu’elles ont mises au monde de leurs propres mains. Elles évoluent dans divers domaines, mais la plupart s’activent dans les services.
Dans cet entretien avec SenePlus, leur présidente, Nicole Gackou, évoque les conditions de la création de l’UCS et les objectifs visés. Elles listent également leurs contraintes et les apports espérés, notamment des pouvoirs publics, pour l’essor des entreprises dirigées par des femmes.
Membre de l’Union des forces centristes du Sénégal d’Abdoulaye Baldé, Nicole Gackou a profité de cet entretien pour donner son point de vue «personnel» sur le projet de retrouvailles de la famille libérale et sur les chances de succès de son leader à la prochaine présidentielle.
SAISIE DE MÉDICAMENTS PÉRIMÉS ET CONTREFAITS À TOUBA
Touba, 21 nov (APS) – Le service départemental du commerce de Mbacké, en collaboration avec la gendarmerie, a saisi des médicaments périmés et contrefaits lors d’une vaste opération de contrôle à Touba, à quelques jours du grand Magal, a appris l’APS.
’’Nous avons eu à saisir 331 boites de médicaments périmés et plus de 1000 boites de médicaments contrefaits’’ a dit à la presse, M.Bocar Diouf, chef de service départemental du commerce à Mbacké.
Lors de cette vaste opération de contrôle, le service du commerce s’est intéressé au secteur de la boulangerie où une trentaine de boulangeries ne se conforment pas au poids réglementé.
’’La plupart des boulangers vendent leur pain avec des formats inférieurs à 190 g’’, a dit M. Diouf, ajoutant que ses éléments ont retiré du circuit de distribution des produits alimentaires périmés.
Une quantité importante de bonbonnes de gaz a été également saisie, selon le chef de service départemental du commerce à Mbacké. évoquant un non respect des prix.
Les unités de production d’eau ont été contrôlées et un certain nombre d’opérateurs du secteur ont été convoqués et verbalisés, a t-il indiqué.
PLUS DE 10.000 ÉLÈVES AMÉLIORENT LEURS PERFORMANCES
Tambacounda, 21 nov (APS) - Les cours de rattrapage organisés au mois de septembre dans six régions du pays, ont permis à plus de 10.000 élèves en difficulté sur les quelque 12.000 enrôlés, d’améliorer leurs performances en lecture et en mathématiques, soit un taux de transition global de 84%, indique le rapport bilan général, présenté lors d’un atelier de capitalisation de cette expérience.
’’Sur un effectif total enrôlé de 12.147 élèves, c’est au moins 10.322 élèves qui ont été capacités pour passer en classe supérieure, échappant ainsi au redoublement ou, au pire des cas, au décrochage’’, a expliqué Moussa Faye, inspecteur de l’éducation, membre de l’équipe technique de la direction de l’enseignement élémentaire (DEE) ayant rédigé le rapport de bilan général des cours de rattrapage.
’’Pour l’ensemble du dispositif, 84% des élèves qui ont suivi le traitement ont migré d’un échelon à un autre’’, a-t-il ajouté.
Initiés par le ministère de l’Education nationale, les cours de rattrapage 2015 ont été organisés dans les 20 inspections de l’éducation et de la formation (IEF) des académies de Kédougou, Kolda, Matam, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor.
Financé par l’UNICEF à hauteur de 93 millions de francs CFA, ce programme vise à ’’palier au déficit du quantum horaire’’, mais aussi à ’’récupérer’’ des élèves des classes de CI, CP et du CE1, qui ont eu des difficultés pour atteindre les seuils de maîtrise en lecture et en mathématiques, pendant l’année scolaire, avait indiqué la directrice de l’enseignement élémentaire, Khady Diop lors d’une rencontre préparatoire.
Au moins une vingtaine d’inspecteurs de l’éducation ont démarré ce samedi et ce pour trois jours, au conseil départemental de Tambacounda, un atelier d’évaluation de cette session de rattrapage, présidée par la directrice de l’enseignement élémentaire.
Le taux de transition global pour les élèves de CI, CP et CE1 concernés part l’expérience, est de 84%. En lecture, la compilation des moyennes pour chaque cours, donne au CI, 77 %, au CP 89,7 % et au CE1 85,5 %.
Le taux de transition en maths est légèrement supérieur ; il est à 84,98%. Il est constitué également de la compilation des moyennes pour chaque cours. Au CI, il est de 82,26 %, 89,8 % au CP et 82,9 % au CE1.
’’En définitive, a résumé M. Faye, en lecture comme en mathématique, les résultats enregistrés traduisent l’efficacité et l’efficience systémiques du dispositif implanté et couronnent le travail extrêmement important réalisé par l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus des cours de rattrapage, en un délai assez court’’.
Il a ajouté qu’ ‘’un encadrement spécifique devra cependant être apporté à la partie de la cible que le traitement n’a pas permis de se rattraper’’.
Initialement prévu pour 13.950 élèves en difficulté dans les régions cibles, les cours de rattrapage ont concerné à l’arrivée, 12.147 élèves. Soit un taux d’enrôlement de 87%. Concernant le quantum horaire fixé, il a été atteint à 92,17%, ont indiqué les organisateurs.
L’inspecteur du préscolaire Abdallah Sow, co-présentateur du rapport, a noté que ’’les cours de rattrapage sont bien appréciés par les communautés et les acteurs impliqués dans le processus et leurs effets sur les élèves en difficulté sont très positifs’’.
Toutefois, quelques obstacles ont été évoqués. Il s’agit du retard dans la mise à disposition des rémunérations, même si celles-ci ont été jugées ‘’satisfaisantes’’, comparées à la durée des cours. La somme allouée à la mobilisation sociale a quant à lui, été jugée ‘’insuffisante’’.
Les acteurs du dispositif ont aussi estimé que les planifications ont été ‘’assez ambitieuses’’, au vu du temps imparti pour le déroulement des cours de rattrapage, à savoir 21 jours. Il a été en outre, signalé l’ ‘’insuffisance du quantum horaire’’, ainsi que l’absentéisme des élèves, lié notamment à la saison des pluies et aux maladies hivernales, a relevé Abdallah Sow.
Les recommandations ont porté, outre sur la pérennisation des cours de rattrapage, sur l’allongement du temps de formation pour l’adapter aux contenus, ainsi que l’augmentation des ressources financières et leur mise à disposition à temps opportun, a relevé Aguibou Bâ, inspecteur de l’éducation et de la formation de Diamniadio, et membre de l’équipe technique ayant produit le rapport.
Il a aussi été recommandé, entre autres, de revoir à la hausse le budget affecté à la sensibilisation des communautés, qui doit être poursuivie pendant le déroulement des cours. Les collectivités locales devront également être sensibilisées pour appuyer cette activité.
Dakar, 21 nov(APS) - Le Secrétaire général du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) a préconisé samedi une approche multilatérale basée sur un système d’échanges d’informations et de coordination des actions entre les pays du Nord et ceux du Sud pour lutter contre le terrorisme.
Face au terrorisme qui est devenu ’’une menace globale qu’aucun Etat ne peut vaincre seul’’, Ousmane Tanor Dieng a exhorté les pays à ’’une mutualisation des moyens de lutte à l’échelle de tous les Etats’’.
’’Tous les Etats étant vulnérable au terrorisme, la menace doit être traitée collectivement à travers une stratégie globale et une approche multilatérale multilatérale basée sur un système d’échanges d’informations et de coordination des actions entre les pays du Nord et ceux du Sud’’, a dit Ousmane Tanor Dieng.
Il prononçait le cours inaugural de l’université d’été du PS axé sur le thème central : ’’Le Parti socialiste face aux défis économiques, politiques et sociaux au Sénégal et en Afrique’’.
Abordant la question de l’émigration, le secrétaire général du PS, a estimé qu’elle ’’fait partie intégrante de la mondialisation’’.
Pour M. Dieng, il importe d’accepter comme donnée l’émigration et d’en ’’assurer une gestion plus ordonnée et plus humaine en vue de la transformer en opportunité et en potentiel économique aussi bien pour les pays de destination que pour les pays d’origine des migrants’’.
Au sujet de la prochaine COP 21 prévue, à Paris, Ousmane Tanor Dieng invite l’Afrique à ’’s’assurer que tout accord sur le climat mondial prendra en compte les besoins du continent’’, notamment le financement des stratégies d’adaptation
Dakar, 21 nov (APS) - Le Secrétaire général du parti socialiste (PS, mouvance présidentielle), Oumane Tanor Dieng, a estimé, samedi, que le contexte national et international exigent de relever le défi de la gouvernance en vue de répondre aux attentes des populations.
’’Parmi les défis à relever, il y a bien celui de la gouvernance. La première de nos tâches en tant que socialistes, c’est de faire partager l’idée que pour relever ce défi, il faut s’adosser sur un nouveau cadre institutionnel porté par de nouveaux instruments qui doivent marquer une véritable rupture’’, a déclaré M. Dieng devant de nombreux militants.
Il prononçait la leçon inaugurale de la 17e édition de l’université d’été du PS (21 au 22 novembre) axée sur le thème central : ’’Le Parti socialiste face aux défis économiques, politiques et sociaux au Sénégal et en Afrique’’.
’’Cette rupture que nous tirons de nos expériences passées est un défi de gouvernance, celui de la capacité de notre pays à se doter d’institutions légitimes et crédibles pour assurer l’ancrage irréversible de notre pays dans la République’’, a-t-il poursuivi.
De l’avis du secrétaire général du PS, il s’agit de se doter de ’’règles et de modes de gouvernance acceptés, partagés et respectés par tous les acteurs de la vie nationale’’.
’’Il s’agit là d’un enjeu considérable du prochain référendum sur les réformes institutionnelles, référendum qui permettra à notre pays de se doter d’une Constitution qui, à défaut d’être intemporelle, va asseoir les bases d’un consensus durable sur nos institutions’’, a expliqué Ousmane Tanor Dieng.
’’En droite ligne de ces réformes institutionnelles, a ajouté le Secrétaire général du PS, il nous faut faire plus d’efforts dans la lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques et pour la promotion de la bonne gouvernance’’.
M. Dieng a invité les Socialistes à ’’engager une réflexion sur (le) système politique qui, à bien des égards semble s’être essoufflé’’.
Cette réflexion concerne aussi bien les partis politiques dont le nombre a atteint plus de 250 formations reconnues, le mode de scrutin, le financement des partis et les campagnes électorales, a dit le SG du PS qui plaide ’’l’approfondissement de la démocratie et la moralisation de la vie publique’’.
Par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng a salué l’action du gouvernement de Macky Sall avec des ’’réalisations tangibles et des perspectives prometteuses’’.
L’université d’été du PS qui marque la rentrée politique de cette formation se poursuit jusqu’à dimanche avec trois ateliers thématiques portant sur les questions politiques, économiques et sociales.