LISTE DES «LIONS» CONTRE LE NIGER : Cissé accroit sa mainmise
- Je ne suis pas là pour que les joueurs soient mes amis
- Djilobodji et Dame Ndoye savent ce qu’ils doivent faire
Pour la première fois, Aliou Cissé a fait face hier à la presse pour présenter une liste de convoqués. Ils seront donc vingt-six joueurs pour faire face au Niger. Morceaux choisis d’un point de presse.
QUE DEVIENT-IL ? - Par Souleymane SECK : Président Moussa Yoro Camara !
Comme joueur de football, la carrière de Moussa Yoro Camara n’est guère fameuse, se limitant aux matches interscolaires. Mais comme dirigeant, il a eu à présider les destinées de la section de football de la Jeanne d’Arc et du Cnp de tennis de table. Des niveaux où il a laissé des traces
ALIOU CISSE, SELECTIONNEUR NATIONAL : «Prêt à mourir pour mes joueurs»
Enfin. Aliou Cissé a fait face à la presse, hier vendredi, à l’occasion de la publication de sa liste de joueurs pour la double confrontation avec le Niger, les 26 et 29 mars prochain. Un moment choisi par le sélectionneur pour justifier ses choix, mais aussi revenir sur les accrochages qu’il aurait eus avec certains cadres de la Tanière. Sans détour
Réconciliation avec Souaré
Pour moi, Pape ndiaye souaré fait partie des meilleurs latéraux de ce pays. J’ai toujours dit qu’un garçon qui est venu me montrer qu’il est blessé, je ne peux que constater. Contre madagascar, Pape est venu à Paris, et on a
constaté ensemble sa blessure. dès lors qu’il m’a dit qu’il ne se sentait pas prêt à se déplacer pour aller jouer ce match, je ne pouvais pas le forcer à venir. Parce que dans cette équipe nationale, j’ai besoin de garçons qui sont à 100%. au match retour, il a voulu revenir mais on n’était pas dans cette dynamique-là. mais comme je vous le dis, c’est un garçon qui fait partie de mes plans, qui fait partie de l’équipe, il a prouvé qu’il avait le niveau pour jouer dans cette équipe nationale. Je ne suis pas là non plus pour me passer des bons joueurs. maintenant, il sait qu’il va retrouver de la concurrence dans cette équipe du sénégal. rien ne lui sera donné. Je pense que cela est important. Par rapport à la saison qu’il est en train de faire, je pense que c’est intéressant qu’il soit avec nous.
Deux sélectionnés locaux
Pape seydou ndiaye et Chérif salif sané sont des garçons que je connais depuis que j’étais en charge de l’équipe olympique. Peut-être que beaucoup ne le savent pas, mais Chérif est un garçon qui a des histoires par rapport aux sélections de jeunes. il a eu quelques problèmes ces dernières années parce que, à mon avis, il n’a pas eu de bonnes préparations. mais personnellement, je connais ses qualités parce que j’ai eu à l’entraîner plusieurs fois avec l’équipe des olympiques. Pour moi, tout ce qu’il fait depuis le début de saison est intéressant. et comme on est à la recherche de joueurs capables d’éliminer, de se projeter sur les côtés et d’y apporter la percussion, il est le bienvenu. il fait partie de cette race de joueurs dont le football sénégalais a besoin. Ce qui me réconforte un peu plus sur le choix de Chérif salif sané, c’est que, quand on est parti à miami, j’ai vu qu’il était capable de jouer contre des joueurs confirmés, beaucoup plus âgés que lui. idem pour Pape seydou ndiaye que je connais très bien. on a eu à décrocher une médaille de bronze à nice, en 2013 lors des Jeux de la Francophonie. il a continué sa progression avec serigne saliou dia en étant aussi médaillé d’or des derniers Jeux africains. l’année dernière, il faisait partie des meilleurs gardiens de ce pays. tony sylva, qui est très attentif à ce qui se passe ici, a fait de bons témoignages sur le gardien. À miami face au mexique, il a confirmé tout le bien que l’on pense de lui. il mérite d’être avec les lions.
Un an sans la presse
Je n’ai jamais été figé sur ma position concernant le point de presse. si vous m’avez bien suivi, j’ai dit que le moment n’était pas opportun. aujourd’hui, le moment étant propice, on est là en train d’échanger avec vous. il
faut comprendre aussi que j’ai des soucis de protection de mon groupe. Ce sont ces raisons-là qui ont fait que je n’ai pas émis le souhait d’organiser un point de presse, mais il n’a jamais été question pour moi de l’enlever totalement. aujourd’hui, je l’ai senti, je l’ai fait. Ça prouve que ça peut se reproduire comme ça peut ne pas se reproduire. Ce que je peux vous dire, c’est qu’aujourd’hui, on a besoin de vous et on est venu vers vous. Comme je le dis, nous sommes des partenaires, mais le partenariat ne veut pas dire qu’on va être tout le temps d’accord. On peut être partenaire et ne pas être toujours d’accord. Je peux comprendre que vous ayez vos positions, votre façon de voir les choses, mais acceptez aussi que par rapport à mes sensations et à ce que je vis, il y ait des choses que vous ne connaissez pas. même si parfois il y a quelques fuites, vous ne connaissez pas l’intérieur de la tanière. Par rapport à certaines sensations, je ne peux pas tout dire. J’ai entendu des gens dire qu’il veut enlever le point de presse. J’ai juste dit que pour le moment, je ne suis pas prêt à le faire.
Choix de Diao baldé Keita
Concernant diao Baldé Keita, pour moi, le talent, où qu’il puisse être, nous devons aller le chercher. J’entends les gens dire que l’équipe est instable, il faut garder le noyau mais on ne peut pas avoir des garçons comme diao Baldé, Koulibaly, Cheikh ndoye qui fait partie des meilleurs joueurs actuellement au milieu de terrain et que l’on me demande de fermer le groupe et de ne pas aller chercher ces jeunes-là. Je pense que cette équipe
nationale doit s’ouvrir aux talents où qu’ils puissent être. mon job c’est d’aller les chercher. C’est un vrai travail qui a été fait pour arriver à la venue de diao Baldé. Ce travail a été mené par le président augustin senghor et le président abdoulaye sow sans oublier les contacts qu’on a à l’extérieur. le fait qu’il vienne nous rejoindre est bénéfique pour lui et pour le groupe aussi. n’oubliez pas que c’est un jeune joueur aussi. il n’a que 20 ans, il a une marge de progression. il ne faut pas attendre de lui qu’il règle tous les problèmes de l’équipe nationale parce qu’il y a des joueurs qui sont là, qui ont un peu plus de bol que lui. nous allons l’accueillir, nous sommes heureux de le recevoir dans le groupe mais aussi dans ce pays.
Issa Sarr «le touriste»
Concernant issa sarr, il y a combien de sélectionneurs qui appellent des joueurs sans les utiliser ? on peut appeler des joueurs sans les utiliser. Ça, c’est le choix de l’entraîneur par rapport à ce qu’on est en train de faire, par rapport au choix tactique et à la physionomie du match. moi, si je convoque des joueurs, c’est parce que je leur fais confiance, parce qu’ils m’ont montré des choses aux entraînements. maintenant, si je ne l’utilise
pas pour l’instant cela ne veut pas dire que je n’ai pas besoin d’issa sarr. dans une sélection, tout le monde ne va pas jouer forcément. tout le monde doit être prêt parce qu’il y a de la place pour tout le monde. si tout le monde pense qu’il doit jouer, il n’y aura personne sur le banc de touche parce que personne ne veut y être. issa est important pour moi. si je l’appelle, c’est parce que je compte sur lui. il y a d’autres garçons que j’appelle, mais ils ne jouent pas. Je peux donner l’exemple de Cheikh ndoye. Beaucoup d’observateurs pensent qu’il a sa place en équipe nationale, mais pour l’instant il n’est pas titulaire indiscutable. il se contente des bouts de match. Et je sais que le jour où j’aurai besoin de lui, il répondra présent. C’est aussi ça une sélection.
Dame Ndoye et Djilobodji
dame ndoye et Papy djilobodji, je n’ai pas trop envie de parler de leur cas. J’ai beaucoup de respect pour eux ; donc ils savent ce qu’ils doivent faire. moi, je n’ai jamais eu de problème avec un joueur, contrairement à ce que les gens écrivent dans la presse. s’il y a un problème, peut-être que ce sont les joueurs qui ont des problèmes avec le sélectionneur, mais moi je n’ai aucun problème. Quand on me taxe d’être rigoureux sur le management, je dis que moi j’ai envie de gagner. Je suis là pour gagner et je suis toujours sous pression. si vous voulez que je vous dise la vérité, je ne veux pas que demain augustin senghor me vire sans que je n’aie gagné quelque chose. et cette pression-là, je ne veux pas que vous me la mettiez ; je me la mets assez parce que j’ai envie de gagner quelque chose avec cette équipe nationale du sénégal. les joueurs et leur entraîneur sont sur un pied d’égalité. nous voulons tous gagner, donc nous sommes sous pression. Quand les choses ne marchent pas, quand l’attitude n’est pas bonne, quand l’engagement n’y est pas, nous devons aussi le dire.
Relations avec les joueurs
avec mes joueur, je ne cherche pas de l’amitié, ni qu’ils m’aiment. Je ne suis pas non plus leur ennemi. Je suis là pour eux et ils savent que je suis prêt à mourir pour eux. mais, je ne cherche pas forcément leur amitié. on est là pour faire un travail. et on ne s’amuse pas avec l’équipe nationale qui reste le baromètre d’un pays. au sénégal, les gens vivent pour l’équipe nationale. l’état fait ce qu’il faut pour aider les fédéraux qui se donnent corps et âme pour la réussite de l’équipe nationale en faisant avancer les choses. les joueurs doivent aussi suivre tous ces exemples-là. l’équipe nationale n’est pas un endroit où on vient pour être free comme je l’entends sur quelques sorties de joueurs. Ce qui veut dire qu’ils ne comprennent pas ce que veut dire l’équipe nationale. ici, on n’a pas le temps d’être free. ici, on est sous tension, on évolue sur pression parce qu’on veut gagner. C’est ça la réalité. Ces garçons-là savent ce qu’ils doivent faire. maintenant pour les discussions que j’ai eues avec eux, je garde ça pour moi. Je n’ai pas besoin de le dire ici.
Tyson disparait totalement…
Depuis sa défaite devant Gris Bordeaux, le 3 mai dernier, Mohamed Nd ao dit Tyson a complètement disparu de la circulation et de nos radars. Même le combat de son poulain Gambien, face à Bébé Saloum, n’a pu le sortir de sa réserve. Que peut bien mijoter Mbeurou Askan Wi ?
…Eumeu Sène dans la discrétion
Depuis un moment, il se dit avec insistance que son combat contre Bombardier pourrait être scellé par un promoteur gambien, si ce n’est par Aziz Ndiaye. C’est certainement la raison pour laquelle, par stratégie, Eumeu Sène fait le mort et ne sort plus.
Almamy attend un adversaire
Comme beaucoup de ses pairs lutteurs, Almamy peine à trouver un combat cette saison. Pensionnair e de l’écurie Keur Massar Mbollo, ce jeune ne demande qu’à être coopté par un promoteur pour faire étalage de son immense talent, encore une fois.
3 combats à Pout ce samedi
Ce samedi 5 mars, le promoteur Ousmane Diop migre à Pout où il organise un gala de lutte avec frappe avec trois combats au programme : Balla Gaye Jr (Lansar) / Diarra 2 (Raam Daan), Cheikh Niang (Mbour) / Turbo (Tivaouane) et Cheikh Ndoye (Thiaroye-surmer) / Youssou Ndour (Lébougui). Du beau spectacle en perspective.
Ibrahima Sarr au Congrès UWWA en Égypte
En prélude aux championnats d’Afrique ouverts hier vendredi en é gypte, auxquels l’équipe nationale de lutte va prendre part, s’est tenu le Congrès jeudi 3 mars de United World Wrestling Africa. L’un des conseillers du président Alioune Sarr, Ibrahima Sarr, a assisté au Congrès.
Soubatel va-t-elle nouer son «nguimb» cette saison ?
Pour son entrée en matière, la nouvelle structure Soubatel avait vu grand la défunte saison. En effet, la bande à Matar avait organisé le choc Modou Lô / B52, le 25 juillet 2015. Une affiche qui avait fait couler beaucoup d’encre. Espérons que cette saison Soubatel va remettre ça, au grand bonheur des amateurs de lutte.
Batista / Soundiata, le 18 mars à Bargny
Le promoteur Seri gne Modou Niang offre aux amateurs de la banlieue un sulfureux duel le 18 mars prochain à Bargny. à l’affi che, Batista de l’école de lutte Habib Ndiaye fera face à Soundiata de l’école de lutte Bosco Sow. Une belle affiche en perspective qui promet des étincelles.
15 boeufs à Passi
Ndiomdy Productions compte organiser le 5 mai 2016 un tournoi de lutte sans frappe. Selon un des coachs de l’équipe de Fatick, l’organisateur va mettre en jeu 15 boeufs. C’est un autre rendez-vous qui va attirer beaucoup de lutteurs.
Mbagnick Ndiaye à Demba Diop
On se demandait où était Mbagnick Ndiaye, l’autre fils de Robert Ndiaye et pensionnaire de l’école de lutte Ndakaru. Il était au stade Demba Diop, dimanche dernier, pour soutenir son frère Ablaye Ndiaye. Le champion semble avoir dénoué définitivement son nguimb.
Gianni Infantino voyage sur easyJet, se prononce pour des tests de vidéo et se rend samedi sans cravate à un match: le nouveau président de la Fifa a fait étalage d'un nouveau style vendredi lors d'une rencontre avec la presse.
Une semaine pile après son élection à la tête d'une institution à l'image plus qu'écornée, l'Italo-Suisse de 45 ans donnait sa première conférence de presse, à Cardiff, à la veille d'une réunion du Board (organe gardien des lois du jeu).
Et il y est venu par un vol à bas coût, parce que c'était "la meilleure option". Ce qui tranche forcément avec le train de vie réputé fastueux de son prédécesseur Sepp Blatter.
- 'Optimiser les coûts' -
"Il y aura certainement des fois où je devrai prendre des voyages privés, si je dois aller dans trois pays le même jour par exemple, je ne vais pas toujours voyager sur easyJet, a-t-il relativisé. Tout le monde à la Fifa doit travailler à optimiser les coûts, c'était mon travail à l'UEFA. Ce ne sera plus mon travail, ce sera celui du secrétaire général, mais je lui donnerai ma philosophie. Ce n'est pas notre argent, c'est l'argent du foot, et je suis très sérieux avec ça."
Simplicité encore dans le code vestimentaire: "Il y a des occasions où il faut porter la cravate et ressembler à un président, c'est aussi une institution et il faut la protéger, mais si je vais voir un match, j'y vais sans cravate. Demain (samedi) je vais voir Swansea-Norwich et je n'aurai pas de cravate".
Va-t-il reprendre l'appartement de Blatter alloué par la Fifa? "Pas pour le moment, a-t-il répondu. Je vais rester dans le petit appartement près de la Fifa et nous verrons".
A-t-il discuté avec son prédécesseur ? "Vous voulez parler de M. Hayatou?", a enchaîné Infantino en parlant du président intérimaire pendant la suspension de Blatter, déclenchant un grand rire dans la petite salle.
Revenant sur Blatter: "J'ai brièvement parlé avec lui, pour recevoir ses félicitations, et c'est tout, a dit le nouveau président. Nous aurons certainement l'occasion de nous croiser. Je suis élu et je suis responsable devant les fédérations qui m'ont élu".
- 'L'esprit ouvert' -
"Gianni", comme l'appellent les journalistes, s'est aussi attaché à dégager des symboles pour ses premiers pas de président. Sa venue au Board? "Ce n'était pas prévu, mais c'est une coïncidence agréable de parler foot pour mon premier voyage hors de Suisse en tant que président. Le Board, c'est l'histoire, la légende du foot".
Et le principal sujet abordé samedi sera l'extension du recours à la vidéo. "Il est toujours important de protéger la tradition, le foot est resté celui qu'on connaît car des gens sages l'ont protégé, a dit Infantino. Mais nous ne pouvons pas fermer les yeux au progrès. Voyons, testons. Peut-être qu'il faudra encore quelques années pour avoir la bonne solution".
"Par rapport aux autres sports, le foot a sa fluidité, il faut voir comment la technologie impacte cette fluidité, a-t-il précisé. Mais je n'ai peur de rien. Il ne faut pas avoir peur, nous devons reconnaître que nous sommes en 2016, il faut être ouvert, j'y vais avec un esprit très ouvert".
Symbolique encore, mais très personnelle, son arrivée à Bristol où son avion l'a déposé avant qu'il ne rallie Cardiff en voiture: le don du sang qu'il a reçu bébé lui a "sauvé la vie quand j'avais cinq jours, grâce à deux donneurs, un de Bristol et un de Belgrade".
Incarner le leadership tout en ayant "l'esprit ouvert", expression martelée, cela se retrouve dans sa proposition d'étendre la Coupe du monde à 40 équipes. "C'était dans ma profession de foi, j'y crois, mais je ne suis pas un dictateur, a-t-il avancé. Si on me dit que ce n'est pas le bon chemin, ce sera dur pour moi mais ce sera comme ça. Mais quand j'ai quelque chose en tête, je suis assez convaincant. Ce sera une discussion que j'aurai avec beaucoup de monde et avec l'esprit ouvert".
QUATRE NOUVEAUX JOUEURS CONVOQUÉS PAR ALIOU CISSÉ
Liste de 26 joueurs pour la double confrontation avec le Niger, les 26 & 29 mars
Dakar, 4 mars (APS) – Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, a rendu public, vendredi, à Dakar, une liste de 26 joueurs retenus pour la double confrontation avec le Niger, les 26 et 29 mars.
La liste des Lions sélectionnés comprend :
Les gardiens de but :Abdoulaye Diallo, Khadim Ndiaye & Pape Seydou Ndiaye (Niary Tally)
Les défenseurs : Lamine Gassama, Zarko Touré, Lamine Sané, Kara Mbodji, Kalidou Koulibaly, Pape Ndiaye Souaré & Boukhary Dramé
Les milieux de terrain : Issa Sarr, Idrissa Gana Guèye, Cheikhou Kouyaté, Cheikh Ndoye, Younouss Sankharé, Sadio Mané & Chérif Salif Sané (Casa Sports)
Les attaquants : Amara Baby, Diao Baldé Keïta, Mouhamed Diamé, Henry Saivet, Pape Alioune Ndiaye, Baye Oumar Niasse, Moussa Konaté, Mame Birame Diouf & Famara Diédhiou.
Quatre nouveaux visages figurent parmi les 26 joueurs appelés par Aliou Cissé : deux viennent du championnat national, le gardien de but de Niary Tally, Seydou Ndiaye et le milieu de terrain du Casa Sports, Chérif Salif Sané.
Les deux autres évoluent en Europe. Il s’agit du meilleur buteur de la Ligue 2 française, Famara Diédhiou, de Clairmontnet Diao Baldé Kéïta de la Lazio Roma.
Mondiaux 2018-2022: "beaucoup de spéculations mais pas un seul fait" déclare Infantino
L'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar a suscité "beaucoup de spéculations" mais "pas un seul fait" n'a pour l'heure surgi, a déclaré le président de la Fifa Gianni Infantino vendredi à Cardiff.
"Je ne faisais pas partie du processus à l'époque, a dit l'Italo-Suisse en conférence de presse. Mais maintenant, je suis le président de la Fifa. Je suis quelqu'un de pragmatique. Nous devons organiser deux Coupes du monde, l'une dans deux ans, l'autre dans six ans, après des décisions prises il y a six ans. Depuis, il y a eu beaucoup de spéculations, beaucoup d'allégations, mais pas un seul fait, en six ans".
"Je ne veux participer à aucune spéculation, a-t-il ajouté. Je veux travailler et aider la Russie et le Qatar à organiser les meilleures Coupes du monde de l'histoire".
L'attribution de ces deux Mondiaux fin 2010 a été ternie par les soupçons de corruption. Une enquête interne, menée par l'ex-procureur américain Michael Garcia, a été menée. La chambre de jugement de la commission d'éthique y a noté des comportements suspects mais pas de nature à remettre en cause l'attribution des deux tournois. Michael Garcia avait claqué la porte en estimant que la lecture de son rapport, publié en partie seulement, avait été partielle et partiale.
Concernant l'appel d'offres pour le Mondial-2026, suspendu sine die en juin dernier en pleine tourmente à la Fifa, Infantino a dit: "Nous devons nous assurer de faire tout ce que nous pouvons, non seulement pour éviter que des choses étranges se produisent autour de l'appel d'offres, mais aussi pour empêcher la perception que des choses étranges pourraient se produire".
"Une garantie absolue, c'est certainement l'engagement que je veux prendre, parce que je pense que la crédibilité de la Fifa est aussi en jeu, et nous devons être carrés sur 2026".
Infantino donnait sa première conférence de presse une semaine pile après son élection. Il participe samedi à la réunion du Board (organe gardien des lois du jeu) à Cardiff, qui devrait notamment autoriser des expérimentations sur un recours étendu à la vidéo.
Fifa: avec la vidéo, révolution en vue dans le football
Les prémices d'une révolution? Le Board, organe gardien des lois du jeu, devrait autoriser samedi à Cardiff l'extension du recours à la vidéo lors de tests grandeur nature.
Le football est peut-être à l'aube d'un changement majeur depuis la création du Board en 1886 et l'instauration de règles quasiment immuables. Un consensus semble enfin s'être dégagé pour dépoussiérer la discipline et surtout venir en aide aux arbitres, dans la lignée de l'extension de la "technologie sur la ligne de but" (GLT) à toutes les grandes compétitions internationales.
Hasard du calendrier? L'UEFA a décidé vendredi la mise en place de la "GLT" pour les finales 2016 de la Ligue des champions et de l'Europa League juste avant son introduction à l'Euro (10 juin-10 juillet) et à toute la C1 à partir de la saison prochaine. La Fifa a déjà adopté cette technologie depuis 2012 et l'a notamment utilisée avec succès lors du Mondial-2014 au Brésil.
C'est dans ce contexte de plus en plus favorable à la technologie que se réunit le Board, avec le soutien explicite du nouveau président de la Fifa, Gianni Infantino, élu il y a tout juste une semaine.
- Déjà des candidats -
"Nous devons nous pencher sur ce dossier et faire des tests en conditions réelles pour voir dans quelles circonstances la vidéo peut être utilisée", a expliqué le patron de la Fédération internationale sur fifa.com. "C'est en effet important, voire essentiel, de voir l'impact que cela a sur le déroulement d'un match".
"Une des particularités du football est sa fluidité, il ne s'arrête pas, à l'inverse de nombreux autres sports où l'on a le temps de regarder des vidéos", a-t-il ajouté. "Si cette fluidité est assurée, alors nous devrons voir comment la technologie peut nous aider. Quoi qu'il en soit, des tests sérieux devront être effectués le plus tôt possible".
L'ex-secrétaire général de l'UEFA se démarque ainsi de son ancien patron, Michel Platini, qui voue la vidéo aux gémonies, tout en lui empruntant l'un de ses principaux arguments, le souci de la "fluidité".
La prise de position d'Infantino n'est pas négligeable, car le Board, de son vrai nom International Football Association Board (Ifab), est constitué pour moitié de représentants de la Fifa - et l'autre moitié, des quatre fédérations du Royaume-Uni (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord). Une majorité des trois quarts est nécessaires pour voter toute réforme.
La dernière réunion de travail du Board début janvier avait "fortement recommandé de valider les expérimentations qui seront proposées" à l'AG de samedi. Cela faisait suite à plus d'un an d'études, menées par deux groupes de travail composés d'anciens joueurs et d'arbitres depuis novembre 2014, et alors que la précédente AG annuelle avait demandé la poursuite des études.
Dans ce processus, la Fédération néerlandaise (KNVB) a la première lancé les débats en présentant des essais sans connexion (l'assesseur vidéo n'entrant pas en contact avec l'arbitre central) afin de voir comment les ralentis pouvaient être utilisés par le corps arbitral en moins de vingt secondes.
Plusieurs fédérations et ligues ont fait acte de candidature pour les tests avant même qu'ils ne soient autorisés.
"Même si son utilisation serait d'abord circonscrite par le Board à quelques situations, comme les penalties ou les cartons rouges, ce serait une avancée décisive. Le début d'une révolution", s'était félicité en janvier le président de la Ligue française (LFP), Frédéric Thiriez, qui plaidait en faveur de la vidéo dès 2005.
La Confédération brésilienne (CBF), le Championnat nord-américain (MLS) et la Fédération italienne (FIGC) sont également candidats.
La réunion de samedi pourrait déboucher sur d'autres petites révolutions. Le Board va se pencher sur la triple peine (penalty, exclusion, suspension), la possibilité d'un quatrième remplacement possible en cas de prolongation, l'idée de "prison" (expulsion temporaire) et un remodelage des lois du jeu afin d'en avoir un format "plus clair et plus concis (de moitié)" selon la Fifa.
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Leicester City gagne du terrain parmi les fans thaïlandais de foot
Passé des tréfonds de la Premier League au sommet du classement du Championnat anglais, Leicester City a désormais des admirateurs loin de ses terres, y compris en Thaïlande, pays du propriétaire du club des Midlands.
Leaders du championnat le plus regardé au monde, les Foxes sont en effet la propriété du milliardaire Vichai Srivaddhanaprabha, qui a bâti son empire grâce à des magasins de duty free.
Le récent succès de Leicester est l'une des plus grosses surprises de l'histoire moderne du football anglais. Il y a sept ans, le club évoluait en troisième division, et nombre de ses joueurs vedettes végétaient il y a encore peu dans des divisions inférieures ou dans des équipes peu connues.
Cette success-story commence à faire vibrer les supporteurs de foot qui se comptent par milliers en Thaïlande. Et si les maillots les plus vendus restent ceux de Manchester United et de Liverpool, les Foxes commencent à tirer leur épingle du jeu.
"Cette année, les gens pensent qu'ils vont remporter le titre, donc ils ont les yeux tournés vers eux. Nous avons vendu tous leurs maillots. On nous en demande mais nous n'en avons plus", explique le directeur de l'un des plus grands magasins d'équipement de foot de Bangkok.
- Un propriétaire très discret -
Mais il faudra encore un peu de temps avant que les noms des joueurs de l'équipe soient réellement connus au Pays du sourire.
Sur les terrains de foot de la capitale, bondés en soirée quand la température descend enfin, et dans les centaines de bars qui retransmettent les matchs de Premier League, le bleu de Leicester est encore rarement visible.
Entre deux tirs, Kittideht Jirawattanakan confie avoir suivi l'ascension des Foxes, mais "je ne connais pas vraiment les joueurs", avoue-t-il. "Je sais que l'équipe appartient à des Thaïlandais. Ils jouent avec beaucoup de passion et ils sont en ce moment en pleine ascension".
Si le club est encore peu connu, c'est notamment parce que Vichai Srivaddhanaprabha, très discret, n'a pas fait beaucoup de publicité autour de son équipe dans son pays d'origine. Tout l'inverse de la stratégie adoptée par d'autres milliardaires thaïlandais dans son cas, qui ont mis en place de vraies campagnes de relations publiques pour promouvoir l'image de leurs clubs.
De nombreux Thaïlandais, qui aiment regarder le foot mais aussi parier sur les matches, restent également fidèles à leur premier club de coeur.
- Une image brouillée -
Le rachat de Leicester par Vichai Srivaddhanaprabha date de 2010, deux ans après la revente de Manchester City par l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, aujourd'hui en exil.
Après quelques faux départs, le club a rejoint les sommets de la Premier League, suscitant soudain l'intérêt des Thaïlandais.
"L'équipe a de plus en plus de fans grâce à ses performances et ses succès", estime Bigjah Satit Krikul, le plus célèbre commentateur de foot du pays. "Ce sera un exploit s'ils gagnent le championnat, alors qu'ils n'étaient qu'une équipe moyenne la saison dernière".
En parallèle de cette ascension anglaise, Vichai Srivaddhanaprabha est en train de devenir un élément important du milieu du football en Thaïlande, après l'élection de l'un de ses amis à la tête de la Fédération. Son club est également pressenti pour sponsoriser la création d'un centre de formation national.
Un sacre en Premier League serait l'étincelle qui permettrait à Leicester de réellement emporter l'adhésion d'un grand nombre de fans. Reste qu'à l'avenir, les Foxes devront faire attention à leur image, car la dernière tournée du club dans le pays, au printemps 2015, n'avait pas laissé un souvenir très flatteur.
Après ce séjour, le club avait dû licencier trois de ses joueurs qui avaient tourné une "sex-tape" avec plusieurs Thaïlandaises, sur laquelle on les voyait proférer des insultes racistes envers les Thaïlandais.
Mondial-2006: un achat de voix par l'Allemagne ne peut être exclu
Aucune preuve d'un achat de votes par l'Allemagne pour organiser le Mondial-2006 n'a été trouvée mais un tel mécanisme de corruption ne peut être exclu, a estimé vendredi le cabinet d'avocats Freshfields dans un rapport mandaté par la Fédération allemande de football.
"Nous n'avons pas trouvé de preuve d'achat de votes mais nous ne pouvons l'exclure", a indiqué lors de la présentation de son rapport à Francfort ce cabinet engagé pour enquêter sur un versement opaque de 6,7 millions d'euros.
Ligue des champions: la technologie sur la ligne de but mise en place dès la finale 2016
La technologie sur la ligne de but sera utilisée dès les finales de la Ligue des champions 2016 et de l'Europa League 2016, a annoncé vendredi l'UEFA à l'issue de son Comité exécutif.
Cette technologie, qui permet de déterminer si le ballon a bien franchi la ligne de but, est adoptée depuis 2012 par la Fifa et a notamment été utilisée lors du Mondial-2014 au Brésil. Fin janvier, l'UEFA avait annoncé sa mise en place pour l'Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet) et en Ligue des champions à partir de la saison prochaine.