Il a crié sur tous les toits qu’il n’était pas «mort» sportivement et qu’il avait sa place en Ligue 1 française. Mais, en s’engageant avec le Gazélec d’Ajaccio en août dernier, on ne s’imaginait pas que l’histoire avec le club corse allait tourner court. Si les médias occidentaux ont évoqué le problème de rythme que l’ancien Nancéen n’a pu supporter, le sociétaire d’Al Khritiyat (Qatar) parle plutôt d’un choix personnel. Issiar revient sur son parcours de footballeur, sur sa vie d’homme, sans oublier la Tanière qu’il n’est plus sûr de retrouver à nouveau.
Issiar, racontez-nous votre parcours de footballeur.
Comme tous les enfants de la banlieue parisienne, c’est dans la rue que j’ai commencé à jouer au football. Après, je me suis engagé dans les petits clubs de mon quartier dans la commune de Sèvres. Petit à petit, les gens m’ont repéré jusqu’à mon intégration à Clairefontaine. C’est là où je me suis vraiment forgé. Après, la suite vous la connaissez. J’ai intégré les équipes de jeunes de France jusqu’en Espoirs avant de m’engager définitivement avec le Sénégal.
Vos parents vous ont-ils laissé jouer au football dès le bas âge ?
ils m’ont demandé de privilégier les études. mais quand ils ont compris que j’avais les capacités d’aller plus loin en football, ils sont revenus sur leur décision. ils ont respecté mon choix, ils m’ont accompagné.
Vous vous êtes très tôt retrouvé, paraît-il, dans la peau d’un responsable suite au décès de votre papa…
Bien sûr. Après le décès de mon papa, je devais prendre toute ma famille en charge. Ça fait partie de la vie. Heureusement, Dieu m’a soutenu pour mener à bien cette responsabilité. Nous sommes des musulmans, nous avons surmonté quelques difficultés. C’est comme ça. Je n’ai plus de mots pour parler de cet aspect-là, mais sachez que je remercie le Tout Puissant.
Êtes-vous fréquent dans votre quartier de naissance, à Sèvres ?
J’ai bien gardé le contact avec mes amis d’enfance. C’est important pour moi et primordial pour ma famille. Ça fait partie de ma façon de vivre, il n’y a aucun souci à se faire.
Vous avez très tôt abandonné les études ?
À Clairefontaine, on alliait sport et études. Ce qui fait que je partais à l’école, même si je n’ai pas un niveau d’instruction élevé. mais en un moment, j’ai fait mon choix, c’est-à-dire arrêter les études pour poursuivre ma carrière de footballeur.
Comment se passait la formation à Clairefontaine ?
En réalité, c’est très compliqué de rester là-bas. Étant jeune, on est loin de ses parents. Et vous ne faites pas tout le temps ce que vous avez envie de faire. De l’extérieur, les gens ne voient pas cela. ils ne voient que les footballeurs. Or, il y a une autre éducation. On vous prépare pour devenir de vrais hommes dans la vie. On est passé par des étapes. Le matin, on va à l’école, on termine à 15h00 avant que le bus ne vienne nous récupérer pour nous amener au centre de formation. À partir de 16h30, c’est le début des entraînements.
Quels sont les joueurs que vous avez côtoyés dans ce centre de formation ?
il y a eu pas mal de joueurs. J’étais de la même promotion que Blaise matuidi, Hatem Ben Arfa, Ben Artia, Jimmy Briand, il y avait aussi Ricardo Faty et momo Diamé. À cette époque, j’étais plus proche de Ben Arfa parce qu’on était dans la même classe. J’étais vachement proche de lui, et on l’est toujours aujourd’hui. On se voit tout le temps quand je viens à Paris. Ce sont tous des amis de très longue date. On s’est connu avant de devenir des footballeurs professionnels.
Comment vous êtes-vous retrouvé à Nancy ?
C’est à Amiens que j’ai commencé ma carrière. Par la suite, mon agent m’a conseillé d’aller à Nancy pour avoir du temps de jeu. Et là-bas, j’ai découvert autre chose. J’ai connu toutes les sensations de la Ligue 1, jusqu’au moment où j’ai migré vers la Turquie.
Et c’est ce qui vous amène à profiter de la belle vie turque à fenerbahçe ?
Franchement, en Turquie, j’ai connu des moments extraordinaires. Que ce soit dans la vie de tous les jours ou sur les pelouses, j’ai vécu de bons moments. Je ne pensais qu’au football, mais la population, pour ne pas dire les supporters de Fenerbahçe, m’ont bien accueilli et m’ont aimé. Ce qui m’a le plus forgé dans ma carrière. Ce club me manque beaucoup.
Le qatar semble être votre destination privilégiée…
J’ai une bonne image au Qatar. Je suis quelqu’un de très franc qui donne tout et qui dit ce qu’il pense. Contrairement à ce que pensent les gens, le Qatar a un très bon championnat, qui me plaît beaucoup ; d’où mon épanouissement ici.
Qu’est-ce qui explique la rupture de votre contrat avec le Gazélec d’ajaccio ?
J’étais dans une équipe un peu compliquée. mais en réalité, il y avait des dirigeants qui ont un bon état d’esprit. Et quand j’ai reçu la proposition de revenir au Qatar, je n’ai pas hésité un instant. Contrairement à ce que les gens disent, ça n’a jamais été un problème de rythme ou de niveau. il faut arrêter de rigoler.
Reconnaissez-vous n’avoir pu réussir à vous imposer à ajaccio ?
J’étais stoppé par pas mal de blessures. Je savais que le coach comptait beaucoup sur moi. Par la suite, il n’y a rien eu d’anormal. maintenant, les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent, mais ma version est la bonne.
Avec tout ce qui s’est passé, n’avez-vous pas mis fin à votre rêve de revenir à nouveau en Europe ?
Je ne sais pas. Comme je le dis souvent, j’irai là où le football m’amènera. Aujourd’hui je suis au Qatar, demain je peux me retrouver ailleurs. J’ai toujours les aptitudes pour jouer encore longtemps.
Certains disent qu’en allant au qatar, vous avez privilégié l’aspect religieux ?
Non. Ce n’est pas une question de religion. Je suis là pour jouer au football. maintenant, la religion fait partie de nous. ici, on la pratique de la meilleure façon. Je suis content de me retrouver ici, de faire mes activités comme il se doit.
Comment avez-vous vécu votre passage de l’équipe Espoirs de la france à la tanière des lions ?
Ah oui ! il y a bien longtemps. C’était en 2008. J’étais en regroupement avec les Espoirs de l’équipe de France. Je n’ai pas envie de reparler de ça aujourd’hui parce que ça date. C’est un vieil épisode qui date de 8 ans.
Et si c’était à refaire ?
Sans hésiter, si c’était à refaire pendant dix fois, je le referais. Je n’ai jamais regretté mes choix. Je n’ai pas choisi le Sénégal par défaut. Franchement, c’est un choix du coeur. Sur le plan sportif, je n’ai rien à regretter en venant défendre les couleurs du Sénégal. Dans ma carrière de footballeur, je ne regrette aucun choix.
Votre absence de l’équipe nationale est-elle un gâchis ?
un gâchis ? Je ne saurais le dire. Aujourd’hui, il y a de jeunes joueurs dans la Tanière. Ils sont de vrais compatriotes au même titre que nous. moi, j’aime bien l’équipe du Sénégal qui restera à jamais dans mon coeur. Le public sénégalais m’a bien adopté et m’a aimé. Mais c’est ça la vie. il y a des hauts et des bas.
Rester au qatar ne vous éloigne-t-il pas de la tanière ? Ou bien vous avez tourné la page ?
Je ne sais pas si la page est tournée. Je ne vais pas mourir quand on ne m’appelle pas. L’essentiel est que je sois à fond derrière l’équipe. Je la supporte. Et de mon côté, je vais continuer mon travail sans problème. Je sais que je m’éloigne de l’équipe nationale, mais cela ne m’empêche pas de travailler convenablement comme je l’ai toujours fait jusqu’ici.
Pensez-vous que le Sénégal est sur la bonne voie pour assurer sa qualification aux prochaines joutes ?
En tout cas, ils ont tout mon soutien. Je ne sais pas s’ils se qualifieront pour la CAN-2017 et le mondial 2018, mais je serai derrière l’équipe durant tout son parcours. Comme je l’ai dit, nous avons de bons joueurs, maintenant on verra ce que ça donnera.
Vous avez dit qu’à votre retour en Europe, vous vouliez montrer que vous n’étiez pas mort sportivement. Mais vous n’avez pas relevé le défi…
Non pas du tout. J’avais toujours clamé mon envie de revenir en Europe et principalement en France. Sur le terrain, les gens ont vu que je n’étais pas mort. mais comme je le dis, il y a des choses de la vie qu’on ne comprend pas. il y a les aléas de la vie qu’on ne comprend pas. mais il faut faire avec.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé à ajaccio?
il ne s’est rien passé. il ne s’est rien passé d’anormal. il n’y a pas eu d’embrouille. Franchement, j’avais juste envie de revenir au Qatar. Comme je l’ai déjà dit, ce qui a été dit par vous, les journalistes, n’a rien à voir avec ce qui s’est passé. Les dirigeants savent très bien que j’ai le niveau. J’avais juste pris la décision de partir.
Le salaire n’est-il pas à l’origine du problème ?
Non, loin de là. Ce n’est pas une question d’argent. ils avaient des structures. C’est vrai que ce n’était pas le top, mais comme je le dis à chaque fois, Ajaccio est un club qui m’a bien marqué. ils ont un super directeur sportif qui tient bien le club. On a bien collaboré jusqu’à la fin.
Que comptez-vous faire après votre carrière ?
Je ne sais pas du tout. Pour l’instant, je n’y réfléchis pas. il me reste encore beaucoup de temps. ma carrière n’est pas encore finie. mais petit à petit, j’y penserai. Je pense que je resterai dans le domaine du football parce que c’est ce métier-là que j’ai choisi pour toute ma vie. Donc, je n’ai aucune raison d’en sortir. J’ai connu des moments extraordinaires dans ce métier, et je me vois mal le quitter.
Reug Reug gagne le drapeau Mme Marième Faye Sall…
Le dimanche 29 février à Fatick, Pape Dia organisait le drapeau «Servir le Sénégal», une structure dont Mme la Première dame est la présidente. A l’occasion, le pensionnaire de Thiaroye-sur-mer, qui avait battu Mamadou Pouye en finale, avait gagné 10 boeufs et 40.000 FCFA.
…Le drapeau Macky Sall…
Juste une semaine après ce sacre à Fatick, le meilleur lutteur de la lutte simple de la défunte saison avait remis ça au stade Demba Diop où il avait raflé le drapeau Macky Sall organisé par Alpha Samb qui misait 5 millions. Comme quoi, Reug Reug a remporté le drapeau du couple présidentiel. Va-t-il être reçu au palais pour cette prouesse ?
…Et est plébiscité contre Sokh
Après sa victoire sur Ablaye Ndiaye, le 28 février dernier, Gris 2 était fortement plébiscité pour affronter Reug Reug. Mais le camp de Fass n’étant visiblement pas prêt à croiser le protégé de Laity Sène, son combat contre Sokh (Xam Sa Cossan) est demandé par bien des amateurs. Quel promoteur pour se lancer ?
Siteu / Sa Thiès le 10 avril ?
Ficelé par Luc Nicolaï depuis le 29 août 2015, le combat qui doit opposer Siteu (Lansar) à Sa Thiès (Double Less) n’a toujours pas de date. Mais des rumeurs persistantes rapportent qu’il pourrait avoir lieu le dimanche 10 avril 2016. Ça va peut-être bouger dans les prochains jours ou semaines. N’est-ce pas Charles ?
9ème sacre africain pour Isabelle
Récemmen t à Alexandrie, en égypte, Isabelle Sambo u a encore é té championne d’Afrique de lutte olympique dans sa catégorie. C’est la neuvième fois que la fille de Mlomp est sur le toit de l’Afrique. Une véritable pe rformance qui mérite reconnaissance. Bravo Isabelle !
Coly Faye 2 veut Mbaye Diouf…
Le récent tombeur de Youssou Ndour de l’école Balla Gaye a le vent en poupe. En effet, Coly Faye 2 de l’écurie Thiaroye-surmer souhaite décrocher un autre combat avant la fin de la saison et n’a pas manqué de défier Mbaye Diouf : «Je le veux. C’est mon grand dans l’arène et je désire l’affronter », a indiqué Coly Faye 2 dimanche dernier au stadium Iba Mar Diop.
…Qui se dit prêt
Mbaye Diouf qui était présent sur les lieux n’a pas manqué de répondre au défi du jeune et fougueux Coly Faye 2. «Je suis là pour tous les lutteurs. Je pense que tous les jeunes espoirs souhai tent m’affronter. Je leur ouvre grandement mes portes. Po ur Coly Faye 2, je suis prêt s’il y a un promoteur qui est intéressé», répond Mbaye Diouf.
Jules Baldé menacé par Malick Ngom
Lors du combat entre Jules Baldé Jr et Flikis, le coach de Falaye Baldé avait vu un dangereux talisman sur l’adversaire de son poulain. Peutêtre par crainte, Jules Baldé s’est levé pour le signaler à l’arbitre Malick Ngom. Puisque ce dernier avait déjà donné le coup d’envoi, il n’a pas hésité à menacer le frère d’Ama Baldé. Mais sa demande a été prise en charge.
Thiatou Baol entre deux adversaires
Thiatou Baol est pressé de nouer son nguimb. Il s’en est ouvert à son manager, Abdou Lahad Ndiaye. Ce dernier lui a promis un combat, rapporte-t-il. Le pensionnaire de Door Dooraat estime qu’il pourrait affronter Agogo.
Pelé va vendre aux enchères une partie de sa collection personnelle
La légende brésilienne du football Pelé va mettre en vente aux enchères à Londres en juin prochain plus de 2000 objets, trophées et souvenirs amassés durant sa glorieuse carrière, a annoncé jeudi la société de ventes aux enchères américaine Julien's Auctions.
Les recettes de la vente, présentée comme sans précédent, pourraient dépasser le million de dollars.
Elle aura lieu du 7 au 9 juin à Londres et couvre "toutes les étapes de sa carrière", de son premier contrat avec Santos en 1956 à son engagement caritatif.
Selon Julien's Auctions, la pièce de choix de cette collection est une réplique de la Coupe Jules Rimet reçue par Pelé pour le titre de champion du monde 1958 qui pourrait se négocier jusqu'à 600.000 dollars.
Parmi les objets en vente, le ballon avec lequel Pelé a marqué en 1969 le 1000e but de sa carrière dont l'estimation basse est de 40.000 dollars, ses médailles pour les titres mondiaux 1958, 1962 et 1970 (100.000 dollars chacune), des maillots, shorts et chaussures portés lorsqu'il était joueur de Santos, de l'équipe du Brésil ou encore du New York Cosmos.
"Après avoir donné une partie significative de ma collection à la ville de Santos, j'ai décidé de permettre aux supporteurs et collectionneurs d'accéder aussi à une pièce d'histoire", a indiqué celui qui est présenté comme le meilleur joueur de l'histoire.
"Je donnerais une partie de la recette de cette vente à Pequeno Principe, l'un des plus importants hôpital pour les enfants du Brésil", a-t-il ajouté.
Pelé a marqué 1.281 buts en 1.363 matches au cours d'une carrière qui s'est étendue des années 1950 aux années 1970.
Né le 23 octobre 1940 dans un foyer modeste de la ville de Tres Coraçoes, dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est du Brésil), Edson Arantes do Nascimento a gagné trois titres mondiaux avec la sélection brésilienne en 1958 (alors qu'il n'avait que 17 ans), 1962 et 1970.
Ligue 1: le Gazélec Ajaccio condamne les insultes contre Benjamin Mendy
Le Gazélec Ajaccio a "fermement condamné" jeudi les insultes adressées par certains de ses supporters la veille contre la mère du joueur de Marseille Benjamin Mendy, récemment décédée, des "propos honteux", selon le club.
Ces "invectives sont fermement condamnées par l'unanimité des dirigeants, des éducateurs, des joueurs et de l'ensemble des salariés du club", est-il écrit dans un communiqué signé du président de club, Olivier Miniconi, et celui de l'association, François Tagliaglioli.
"Ces propos outranciers dépassent toutes les limites de l'acceptable", a ajouté le GFCO.
"La direction du club se réserve le droit de procéder à des interdictions de stade concernant les fauteurs de trouble dès la prochaine rencontre à domicile", est-il précisé.
Le président Miniconi a "laissé un message d'excuse sur le portable de Benjamin Mendy", a-t-il dit à l'AFP. "J'ai également appelé le président Labrune (de l'OM, NDLR) pour m'excuser au nom du club, mais c'est surtout à ceux qui ont insulté la mémoire des défunts de s'excuser", a ajouté le dirigeant.
Ajaccio et Marseille (1-1) s'affrontaient mercredi en match décalé de la 28e journée de Ligue 1.
Coca-Cola se prépare pour l'Euro 2016, enjeu de vente majeur
La marque américaine de soda Coca-Cola, un des sponsors de l'Euro 2016, va déployer un effort marketing conséquent avant et pendant la compétition, qui est un enjeu majeur pour la marque car les ventes de boissons sans alcool s'envolent lors de ce type d'évènement sportif.
Selon le cabinet Nielsen, les ventes de boissons sans alcool ont décollé en France de 16% pendant la Coupe du monde de football au Brésil en 2014, et de 24% pendant la Coupe du monde de 1998 qui se déroulait dans l'Hexagone.
L'entreprise ne souhaite pas communiquer sur ses objectifs de vente pour l'Euro 2016, mais espère tout de même "s'inscrire dans cette tendance", a souligné le directeur marketing de Coca-Cola Entreprise, Olivier Dexemple, lors d'une conférence de presse.
Le groupe va donc être omniprésent dans tous ses réseaux de vente: cafés, grandes surfaces, vente à emporter ainsi que dans les stades et les "fan zones", ces lieux où se rassembleront des supporters pour suivre les matchs devant des écrans géants.
Dans les cafés, le groupe prévoit de distribuer 50 millions de bouteilles en verre avec une étiquette spéciale Euro 2016 et va contribuer à équiper en wifi les 500 principaux cafés français où seront retransmis des matchs. Coca-Cola sera également très présent sur les réseaux sociaux.
Dans les grandes et moyennes surfaces, Coca-Cola compte "créer l'événement en rayon", selon M. Dexemple, en poussant les consommateurs, qui restent en moyenne 43 secondes dans les linéaires des boissons sans alcools, à y passer 2 minutes grâce à des décorations et des animations.
Par exemple, la marque de soda a un partenariat avec les albums de vignette Panini et des photomatons permettront aux supporters de se prendre en photo pour créer leur propre vignette autocollante.
Fifa: anniversaire au goût amer pour Blatter qui fête ses 80 ans
Ancien président de la Fifa, Joseph Blatter fête jeudi ses 80 ans, deux jours après une perquisition à la Fédération française de football qui a remis l'accent sur un paiement suspect adressé à Michel Platini et alimenté le feuilleton judiciaire de la Fifa.
Malgré cette perquisition liée au paiement de 1,8 million d'euros en 2011 qui a valu à Blatter et Platini leur suspension de six ans, "tout se passe bien" et "Sepp Blatter est très occupé à préparer la fête", a indiqué son porte-parole à l'AFP.
"Je ne vois pas comment cela peut gâcher cette belle journée", a confirmé M. Blatter à l'AFP. "On fêtera en famille ces 80 bougies", a-t-il insisté.
La "famille", c'est en fait une centaine d'invités attendus jeudi soir à l'hôtel Savoy Baur en Ville de Zurich. Parmi ceux-ci, des amis historiques, comme Jean-Paul Brigger, ancien international suisse et collaborateur durant de nombreuses années de Blatter à la Fifa, mais aussi l'ex-sélectionneur suisse Köbi Kuhn ou encore le Suisse René Fasel, président de la Fédération internationale de hockey sur glace et membre du CIO.
Sepp Blatter, né le 10 mars 1936 à Viège, a également invité sa famille de sang, dont ses frères Peter et Marco, sa fille Corinne et son cousin Philippe.
"De la Fifa, il n'y a pas plus de cinq invités avec épouse ou époux", nous a confié un de ses proches, qui lui réserve "une surprise". Parmi eux: le secrétaire général par intérim de la Fifa, l'Allemand Markus Kattner, ainsi que Walter Gagg, ancien joueur suisse et successeur de Blatter à la direction du développement de la Fifa.
Les invités sont attendus dès 19h00 et le mot d'accueil devrait être prononcé par Linda Gabrielian, la compagne de M. Blatter.
Un gâteau d'anniversaire est prévu, mais sans bougies. "On voulait me faire un gâteau et je devais souffler les bougies", a encore confié M. Blatter à l'AFP. "Mais j'ai dit: +la vie c'est la lumière et ce n'est pas à 80 ans que je vais éteindre la lumière sur un gâteau, je ne souffle pas ma vie+", a-t-il ajouté.
Réélu le 29 mai en mai pour un 5e mandat à la tête du football mondial, Blatter, entré en 1975 à la Fifa et président depuis 1998, avait finalement démissionné quatre jours plus tard, le 2 juin.
Secouée par un vaste scandale de corruption, la Fifa s'est dotée le 26 février d'un nouveau président, Gianni Infantino, né comme Blatter dans la région suisse du Valais.
Joseph Blatter fait quant à lui l'objet d'une mise en examen en Suisse depuis le 24 septembre pour "soupçon de gestion déloyale" et "abus de confiance".
Une charge qui repose sur deux motifs: ce paiement controversé de 1,8 M EUR sans contrat écrit à Michel Platini, et l'octroi, dans des conditions bien inférieures au prix du marché, d'un contrat de droits de télévision.
IL SERA LE TROISIEME LUTTEUR DE PIKINE QUE JE VAIS BATTRE
A trois jours de son combat, Garga Mbossé a déroulé hier son Open press après celui tenu la veille par son adversaire de dimanche prochain, Boy Niang 2. A en croire le lutteur des Parcelles Assainies, son adversaire sera le 3e lutteur de Pikine qu’il va accrocher à son tableau de chasse.
Le lutteur de l’écurie Door Dorate, Garga Mbossé, promet que Boy Niang 2 sera le 3e lutteur de Pikine qu’il va accrocher à son tableau de chasse. «Il n’y a jamais eu deux sans trois. Je viendrai pour gagner. Boy Niang 2 sera le 3e lutteur de Pikine qui va mordre la poussière face à moi», a-t-il confié hier lors de son Open press tenu à l’école Z des Parcelles Assainies.
Le combat, organisé par le promoteur Pape Abdou Fall, est prévu ce dimanche au stade Demba Diop. Sur le combat spectacle auquel l’invite son adversaire, Garga Mbossé parle de diversion. «C’est quelqu’un qui a l’habitude de négocier ses combats. Il lutte à l’ancienne. Qu’il sache que ce n’est pas avec les bla-bla que l’on remporte un combat.»
Confiance
Affichant une certaine confiance, le jeune frère du lutteur Zoss ne doute pas de sa victoire dimanche prochain, estimant détenir «les clefs pour venir à bout de Boy Niang 2» qui a perdu face à son grand frère. A l’en croire, ce combat reste l’un des plus importants de sa carrière. Sachant qu’une victoire lui ouvrirait les portes de la cour des grands, à l’image de son grand frère qui a eu la chance de se frotter à des ténors comme Tapha Tine de l’écurie Mbollo. «Je veux rejoindre la cour des grands», a-t-il fait savoir.
Révélant avoir acheté 1 000 billets pour les offrir à ses supporters afin de gagner le pari de la mobilisation, le lutteur des Parcelles Assainies souhaite que le combat se déroule dans les meilleures conditions. Surtout que son adversaire est l’ambassadeur pour la non-violence, à qui il demande de donner le bon exemple, en se montrant fairplay. «Qui me connaît sait que je fais partie des lutteurs les plus disciplinés de l’arène», note-t-il.
Présence de Moussa Dioum à l’Open press
Si Eumeu Sène et Ama Baldé se sont affichés du côté de Boy Niang 2 lors de son Open press, Moussa Dioum, Cartouche, Laye Pythagore de Rock Energie en ont fait autant hier avec Garga Mbossé.
La présence des autres lutteurs à ses côtés, souligne-t-il, «symbolise l’unité des athlètes habitant les Parcelles Assainies. Je me réjouis de cette unité. Il faut savoir aussi que mes coéquipiers comme Garga 2 aiment plus que moi ce combat».
BOUKARY DRAMÉ, DÉFENSEUR DES LIONS : «Ce que j’ai dit à Diao baldé Keita»
Il a souvent été appelé pour suppléer un joueur blessé. Mais pour la double confrontation entre le Sénégal et le Niger, Aliou Cissé a fait de Boukary un potentiel candidat au poste de titulaire sur le couloir gauche des Lions. Aussi, le sociétaire de l’Atalanta Bergame veut-il débarquer dans la Tanière avec sérénité pour affronter le Mena. L’ancien Parisien n’a pas manqué d’évoquer le rôle qu’il a joué auprès de Diao Baldé Keita, qui a pris la décision de porter les couleurs du Sénégal
Boukary, il paraît que vous vous êtes blessé et que vous avez passé une irM ?
Non, il n’y a rien de grave. J’étais juste touché à la cuisse aux entraînements. mais ça va super bien. Il y a plus de peur que de mal. Tout est rentré dans l’ordre, Dieu merci.
Comment appréhendez-vous votre retour dans la tanière pour la double confrontation contre le Niger ?
Comme d’habitude, je suis content et je viendrai donner tout ce que j’ai dans les trippes. nous savons tous l’importance de l’équipe nationale. Et si on fait appel à nous, nous serons là de façon naturelle.
Vous revenez dans une équipe où la concurrence est rude dans tous les compartiments…
La concurrence fait partie de notre métier. Si on ne la veut pas, autant ne pas faire ce métier. maintenant, si on vous fait confiance pour démarrer le match, il faudra se donner à fond. C’est comme ça.
Depuis 2005, vous côtoyez l’équipe nationale du Sénégal. qu’est-ce qui a changé entre-temps ?
Écoutez, depuis le début, tous les joueurs qui passent en sélection essaient de donner le meilleur d’eux-mêmes pour aider l’équipe à progresser. On crée des affinités. Sinon, chaque génération a son temps. Il n’y a pas forcément une gestion particulière. C’est vrai qu’on a du mal à arriver à un niveau, mais sinon tout se passe super bien et tout le monde est content de se retrouver.
En tant qu’ancien de la tanière, avez-vous un rôle particulier à jouer auprès des plus jeunes ?
quand je peux, je donne quelques conseils sans problème. mais n’oubliez pas que nous sommes tous des professionnels. Tout le monde est habitué à une vie de groupe. Chacun sait ce qu’il a à faire et le coach est là pour tracer la voie à tout le monde. Ce n’est pas si compliqué que ça.
Avez-vous une idée de votre prochain adversaire, le Niger ?
Franchement non. Personnellement, je ne connais pas le niger. mais, on sait que jouer en Afrique est toujours très difficile. Les équipes se surpassent quand elles font face au Sénégal. À nous de nous préparer et de nous attendre à un match très difficile. maintenant, il n’y a plus de petite équipe. Chacun joue sa carte à fond.
Le Sénégal tient-il la corde pour la qualification ?
Bien sûr. nous avons une bonne équipe. mais, il ne faut pas déconner à sous-estimer cette équipe du Sénégal. Tout le monde sait que nous avons des hommes valeureux sur toutes les lignes. On est bien positionné au classement et il n’y a aucune raison de baisser les bras.
Qu’avez-vous dit au sélectionneur, aliou Cissé, avant de revenir chez les Lions ?
On ne s’est rien dit du tout. Le coach m’a juste convoqué. On ne s’est pas parlé et cela ne me dérange pas non plus. Je suis motivé à défendre les couleurs du Sénégal.
Depuis 2006 vous êtes en équipe nationale, mais vous avez du mal à vous imposer. quel est le problème ?
Ça, je ne sais pas. Je ne saurai vous dire le problème. moi, à chaque fois que je viens en sélection, je donne le maximum de moi-même aux entraînements. Et je donne aussi ce qui semble être le mieux pour l’équipe nationale. Vous savez le football, c’est comme dans la vie de tous les jours. Vous faites ça, mais vous pouvez vous retrouver avec autre chose. En football aussi, ce qui doit arriver arrive sans problème. Dès fois, tu te dis que tu mérites ça mais ce n’est toujours ce que tu récoltes. moi, je ne me prends pas la tête. Je donne le maximum pour être tranquille, mais le reste appartient au coach. C’est lui qui fait ses choix.
Quel bilan à mi-parcours tirez-vous de votre saison avec l’atalanta bergame ?
Depuis le début de l’année 2016, on n’a gagné aucun match en championnat. On ne fait que des matchs nuls et des défaites. Au niveau des résultats, ça ne marche pas. Là, on est toujours en course pour le maintien. Il va falloir gagner plus vite pour revenir dans la course et jouer le milieu de tableau.
Qu’est-ce qui explique ces contreperformances de votre club ?
On a du mal à marquer. Et en football, vous n’êtes pas sans savoir que si vous faites preuve d’inefficacité offensive, l’adversaire lui, quand il a l’occasion, marquera des buts. On a enchaîné beaucoup de matchs nuls depuis le début de l’année, mais on travaille pour rectifier le tir.
Personnellement, êtes-vous content de votre parcours ?
Bien sûr que je suis content de ma saison. En championnat, on m’a toujours fait jouer et j’espère que ça continuera comme ça. Là, je suis super motivé et je veux toujours donner plus pour mériter la confiance de mon coach.
15ème du Calcio, ne craignez-vous pas une descente en Serie b italienne ?
Non pas du tout. Pour moi, c’est juste un passage à vide que nous traversons. On va se relever. On a une belle équipe quand-même. On a réussi la première partie du championnat. Là, on a quelques soucis, mais je pense qu’on parviendra à redresser la barre.
Avant de prendre la décision de jouer pour le Sénégal, Diao baldé Keita vous a-t-il consulté ?
Oui, lui c’est comme un frère. J’ai bien discuté avec Diao Baldé Keita. Je lui ai parlé. Je lui ai donné mon avis sur le Sénégal. Je lui ai prodigué beaucoup de conseils. mais le dernier mot lui revient. Heureusement qu’il a pris la décision de jouer pour le Sénégal. C’est une bonne nouvelle.
C’est lui qui a demandé votre avis ou pas ?
Je le connais depuis longtemps. Vous savez, certaines discussions viennent toutes seules. quand on a abordé le sujet, il m’a écouté avec beaucoup d’attention. Je sais que c’est un garçon intelligent.
Pensez-vous qu’il a pris la bonne décision au bon moment ?
Ça c’est quand il sera à l’intérieur qu’il le saura. S’il est appelé en ce moment, je pense qu’il a bien réfléchi. Je lui souhaite le meilleur ; qu’il fasse une très bonne carrière internationale avec les Lions parce que c’est un garçon talentueux.
Avant son arrivée à Genoa, issa Cissokho vous a-til demandé votre avis sur le championnat italien ?
Il m’a effectivement appelé et je lui ai donné mon avis. Aujourd’hui, il a quitté Genoa pour Bari, ce qui veut dire que ce n’est pas fini pour lui. C’est vrai qu’au Sénégal on ne suit pas trop une équipe comme Bari, mais là Issa est régulier. Il est bien dans sa peau.
L’ONG Ndef Leng en piste le 2 avril
Le stadium Iba Mar Diop de Dakar va abriter un grand gala de lutte simple le samedi 2 avril, organisé par l’ONG Ndef Leng et doté de la 3ème édition du drapeau Aimé Sène, directeur général de Hertz. Les organisateurs mettent sur la table une somme conséquente de 3 millions FCFA. À l’animation, ce sera Babou Ngom et Mahé Ndeb pour chauffer le public.
3 boeufs et 120.000 à Mbafaye Niawoul
Le GIE Mbokatoor de Mbafaye Niawoul organise un tournoi de lutte sans frappe du 7 au 9 avril 2016. La mise sera de trois boeufs et 150.000 FCFA. Les poids lourds vont se partager 2 bœufs et 15.000 FCFA, les moyens 1 boeuf et 30.000 FCFA, les légers 50.000 FCFA et les poussins 25.000 FCFA. L’animation sera assurée par le batteur Djiby Sène et la cantatrice Mbayang Loum. L’entrée unique est fixée à 1000 FCFA.
Bantamba à l’heure du 8 mars
La journée du 8 mars a été célébrée avant-hier par la 2STV. Et pour joindre l’utile à l’agréable, le présentateur de Bantamba a décidé d’apporter une touche féminine à cette émission. Ainsi, le choix de Bécaye Mbaye s’est porté sur Ndèye Coumba Fall, journaliste reporter des quotidiens Stades et Sunu Lamb. Novice dans le milieu audiovisuel, la jeune dame a néanmoins assuré Bantamba version féminine
Gris 2 ne veut pas être le leader de Fass
Au lendemain de sa victoire sur Ablaye Ndiaye, le 28 février dernier au stade Demba Diop, certains spécialistes avaient désigné Gris 2 comme futur leader de l’écurie Fass. Sauf que le petit frère de Gris Bordeaux ne souhaite pas avoir cette distinction : «Je ne veux pas être le futur leader de l’écurie Fass, mais plutôt le champion de l’arène», a-t-il déclaré.
Adji Diop verse dans le social
La promotrice Adji Diop a couvert de cadeaux a beaucoup de bébé de la place. Pour la journée du 8 mars 2016 coïncidant avec la journée mondiale de la femme, elle n’a pas croisé les bras. Adji Diop a fait le tour de certains hôpitaux de la place pour offrir des cadeaux aux bébés. Un geste que les parents ont beaucoup salué et magnifié. Et c’est la troisième année consécutive que la promotrice Adji Diop vient au secours des bébés en leur couvrant de cadeaux. A chaque 8 mars, elle tient à donner de la joie aux mômes. Bonne continuation Adji Diop.
Mansour Diop de Zik FM apporte des précisions
Suite à l’article paru dans la livraison de Sunu Lamb du mardi 8 mars intitulé La RVD et Bougane sur Papa Sow / Ama Baldé, le journaliste Mansour Diop de la Zik FM a apporté des précisions dans son édition wolof du mercredi 9 mars de 8h. «Je tiens à préciser, au nom de la direction, que Bougane n’est pas sur l’affiche Papa Sow / Ama Baldé. C’est une précision pour mes confrères de Sunu Lamb», lance-t-il à l’antenne. On tient à préciser à Mansour Diop que l’information publiée a été donnée par le lutteur Ama Baldé himself.
Diak’s à Joal, ce dimanche
Diak’s Productions va tenir à Joal, le 13 mars prochain, la deuxième édition du drapeau Mohamed Ndiaye alias Robert Diouf. Ce tournoi était programmé à l’arène Adrien Senghor. Mais vu l’indisponibilité de ce site dimanche prochain, le promoteur a jugé utile de délocaliser cet évènement dans la ville natale du feu Président-poète, Léopold Sédar Senghor. En guise de récompense, les organisateurs annoncent trente tonnes de ciment.
Pape Diop Boston et ses trois champions
Pape Diop Boston était à l’open-press de Boy Niang 2, mardi dernier, à la place publique de la Croix Rouge au quartier Icotaf de Pikine. Mais l’ancienne gloire était avec ses trois fils champions : Ndiaga Diop, Tidiane Diop et Ndiaga Thiam.
Alioune Guèye : «Je suis sidéré par le CNG»
Alioune Guèye, manager d’Alioune Sèye Jr, se dit «sidéré par le CNG». Il indique que son poulain a été sanctionné financièrement de la somme de 150.000 FCFA pour seulement deux avertissements. «On a sanctionné mon poulain pour refus d’obtempérer. C’est un terme qui appartient à la justice. Et puis, un arbitre ne doit pas dire à un lutteur de casser son oeuf avant le coup de sifflet (…).»
Dakar, 9 mars (APS) – Aliou Cissé, le sélectionneur national, qui a appelé Lamine Sané, en souffrance à Bordeaux (élite française), pour la double confrontation (26 et 29 mars) avec le Niger, ne l’a certainement pas fait en raison de la forme du moment.
En difficulté sur le terrain, le premier capitaine de Cissé, après sa prise de fonctions, est pris en grippe par les supporters depuis sa décision d’aller voir ailleurs, à l’ouverture du marché hivernal des transferts.
Sur le plan de la performance, il n’y a pas photo entre le défenseur central de Bordeaux et Bayal Sall, qui multiplie les sorties de très haut niveau avec Saint-Etienne (élite française), où il a d’ailleurs récupéré le brassard avec l’absence de Loïc Perrin.
En réalité, en le faisant venir en sélection, Aliou Cissé veut faire certainement d’une pierre deux coups : remettre le soldat Sané dans le bain surtout, avec la chaleur de l’accueil à Dakar, en plus d’avoir à portée de main un footballeur très apprécié de la sélection nationale.
La voix de Lamine Sané porte, en raison de l’expérience du joueur (28 ans), qui a pris part à un quart de finale de Ligue des champions, avec Bordeaux, et de sa longévité en équipe nationale.
Sa sélection est d’autant plus importante que la sélection nationale est en quête d’un leader. Et la volonté du sélectionneur de lui tendre la main ne peut tomber dans l’oreille d’un sourd.
Au moment où il est pris en grippe par les supporters de son équipe, le fait de voir Cissé compter avec lui sera très bien apprécié par Lamine Sané, qui a touché le fond, ces dernières semaines, sur le terrain et en dehors.
Comme en témoigne cette bagarre avec un coéquipier, dans les vestiaires, au soir d’une humiliante élimination en Coupe de France, et tout récemment sa conduite automobile sans le permis de conduire.
En lui tendant la main, le sélectionneur national tente certainement de faire comprendre à Lamine Sané qu’il compte toujours sur lui, croit à ses qualités et à son retour rapide au premier plan.
En faisant confiance à Sané, à un moment où il est lâché par une bonne partie de ses supporters, Aliou Cissé lui ouvre un terrain où il peut s’exprimer sans subir les quolibets.
D’ailleurs, dans des entretiens récents avec des médias français, le défenseur sénégalais n’a pas manqué d’étaler sa souffrance : "J’ai souffert d’entendre dire que je ne voulais pas jouer, que je n’étais pas disponible pour l’équipe."
Si les bonnes performances ne sont pas encore de retour, malgré cette mise au point devant les médias et les relations difficiles avec une partie des supporters, Lamine Sané reste un footballeur de devoir, qui a toujours répondu présent chaque fois que les Lions ont besoin de lui.
En sélection nationale, même s’il a pris du retard par rapport au duo Kara Mbodj-Kalidou Koulibaly, on ne l’a pas entendu ruer dans les brancards quand il a été obligé de démarrer les deux matchs contre Madagascar sur le banc des remplaçants.
A Bordeaux, même quand il était borduré par Willy Sagnol, celui qui lui a donné le brassard de capitaine, il est resté sur le banc des remplaçants et a essayé de faire son métier de la manière la plus professionnelle possible.
En le faisant revenir dans des circonstances pareilles, Aliou Cissé aura à portée de main un footballeur en difficulté, qui voudrait tout faire pour rebondir, sans l’idée de remettre en question ses choix.
L’axe central de Cissé par exemple a tenu la route lors des dernières échéances. Et Sané peut souffrir la concurrence si on prend en compte le nombre de défenseurs centraux sénégalais évoluant au haut niveau actuellement.
Avec la multiplication des échéances (les éliminatoires de la CAN 2017 et du Mondial 2018), Aliou Cissé se ménage une porte de secours avec Lamine Sané, en cas d’indisponibilité, de méforme ou toute autre contrariété de la paire de défenseurs centraux.