Dakar, 20 août (APS) - L’AS Pikine et l’Olympique de Ngor, les deux futurs représentants sénégalais en Coupes d’Afrique espèrent que les autorités installeront une nouvelle pelouse dans leur stade avant leur aventure africaine en février prochain.
Interrogé par la presse après la finale de la coupe du Sénégal, Modou Fall, le président de l’AS Pikine a invité les autorités locales et nationales à réhabiliter le stade Alassane Djigo qui n’offre plus de garanties pour les footballeurs.
En plus de la pelouse impropre à une bonne pratique du football, le jeune président a appelé à la construction d’une nouvelle tribune qui permettra au club de la banlieue d’offrir une infrastructure pouvant accueillir ses nombreux supporters.
‘’L’unique tribune a une capacité très réduite et à chaque match à domicile, nous sommes obligés de refuser du monde’’, a-t-il expliqué.
A l’Olympique de Ngor, le président Rémi Juteau rappelle la promesse de la mairie de Dakar qui a programmé l’engazonnement de plusieurs stades des communes d’arrondissement.
Le stade de Ngor dont l’aire de jeu est en latérite fait partie de ces stades devant recevoir du gazon synthétique, rappelle le président du club de Ngor.
Et il est urgent de mettre en place ce gazon synthétique avant le mois de février prochain, dates des matchs de Coupes d’Afrique en clubs.
L’AS Pikine sera le représentant sénégalaise en Ligue des champions tandis que Ngor sera en coupe de la CAF
ALAIN GIRESSE PUBLIERA LA LISTE DES SÉLECTIONNÉS, MARDI
Dakar, 20 août (APS) - La liste des 23 sélectionnés pour les matchs Sénégal-Egypte et Sénégal-Botswana comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2015 sera publiée, mardi 26 août, a annoncé, à l’APS, le sélectionneur national, Alain Giresse.
‘’Ce sera le mardi à 10h au Good Rade’’, a indiqué le sélectionneur national dans un entretien téléphonique.
Le sélectionneur national avait promis récemment la publication d’une seule liste pour les deux matchs éliminatoires qui se joueront respectivement les 5 et 10 septembre.
La même formule a été utilisée pour les deux matchs amicaux contre le Burkina Faso (1-1) et le Kosovo (3-1) en mai dernier.
En attendant la publication de cette liste des 23, Alain Giresse effectue ‘’tous les jours’’ une descente au stade Léopold Sédar Senghor pour voir l’état d’avancement des travaux.
‘’J’y vais tous les jours pour voir comment ça se passe’’, a dit le sélectionneur national
Après des incertitudes, les autorités ont obtenu des entrepreneurs la livraison du stade à temps pour la tenue du match Sénégal-Egypte du vendredi 5 septembre prochain.
Suspendu en octobre 2012 pour un an par la Confédération africaine de football (CAF) à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre contre la Côte d’Ivoire comptant pour les éliminatoires de la CAN 2013, le stade Léopold Sédar Senghor tardait à ouvrir ses portes.
LA LIGUE DE DAKAR ORGANISE SA 4ème JOURNÉE, DIMANCHE
Dakar, 20 août (APS) - La Ligue de natation et de sauvetage de Dakar organise sa 4ème journée de compétition en piscine, dimanche à partir de 10 heures, à la Piscine olympique, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Toutes les catégories prendront part à la compétition, précise le même source.
LA PROMOTION DE LAMINE SANÉ EST UN ''SIGNE POSITIF'', SELON GIRESSE
Dakar, 20 août (APS) - La promotion de Lamine Sané, capitaine des Girondins de Bordeaux (ligue 1 française), est un signe positif pour le défenseur et les Lions du Sénégal, a laissé entendre Alain Giresse, le sélectionneur national dans un entretien avec l’APS.
‘’C’est très bénéfique pour le joueur et l’équipe nationale devrait tirer profit de cette responsabilisation d’un élément’’, a expliqué le technicien français.
Ancien capitaine de Bordeaux pendant sa carrière de joueur, Giresse a indiqué que cette promotion est un signe positif dans la carrière du footballeur qui depuis les éliminatoires de la CAN 2012 fait partie du groupe de performance des Lions.
Tout changement positif est bien à prendre aussi bien celui d’un joueur qui devient capitaine de son équipe, que d’un autre qui change de club et devient titulaire, a t-il relevé.
Giresse a cité le cas de Demba Ba passé de Chelsea (Angleterre) à Besiktas (Turquie).
‘’Ce sont des signaux positifs parce que quand les joueurs sont bien dans leurs clubs, ça rejaillit fatalement en sélection’’, a indiqué le technicien français qui va publier la liste des 23 sélectionnés pour les deux matchs contre l’Égypte et le Botswana, le mardi 26 août prochain.
Le Sénégal jouera le 5 septembre contre l’Égypte au stade Léopold Sédar Senghor avant d’aller rencontrer le Botswana, le 10 septembre à Gaborone pour la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2015
LANCÉE FRANCHE !
ROKHAYA POUYE ''AYA'', DIRIGEANTE DE L’ASCC BOPP, PRÉSIDENTE DE LA ZONE 2 DE BASKET
Aya Pouye, 56 ans, ancienne gloire du basket féminin sénégalais, est une nouvelle race de dirigeante qui incarne un leadership féminin révolutionnaire.
Mâle dominant
Ses shoots sous la raquette du basket sénégalais sont de ceux qui font toujours mouche. Un subtil mélange de punch, de verve, d’engagement. Question d’introspection et de timing. Il y a chez elle une remise en question des idées reçues. Aya retrace les sentiers battus. Avec elle on perd a priori toute trace d’un féminisme plaintif et soumis, moutonnant et aphone.
La figure de proue de l’Ascc Bopp veut refaire le match du dispatching des rôles. «Ce n’est pas le genre de dame qui va mettre en avant son statut de femme pour avoir des égards», commente un admirateur.
A la loupe, Aya se sent plus proche de la gent masculine. Elle dézone et, en envahisseur, empiète sans crier gare sur le terrain des hommes. «J’ai opté pour une carrière de dirigeante, je dois être à la hauteur. Ce n’est pas évident d’être une dame parmi ces concurrents hommes. Mais j’ai con- fiance en mes capacités», analyse –t- elle froidement.
Elle remonte le terrain, véloce et engagée, prête à dribbler. Les dures lois du terrain l’éprouvent aussitôt. Elle tente d’en assimiler rapidement les leçons et de contourner les écueils. «C’est très difficile. Au Sénégal tout repose sur le dirigeant, les dépenses comme les mauvais résultats. Les succès eux sont pour les autres», relève-t-elle avec philosophie.
«Je deviens plus forte devant l’adversité»
Une méchante rumeur voudrait qu’elle soit la dénonciatrice de la fraude sur l’âge des sélections U18 du bas- ket lors de l’Afrobasket à Dakar et Madagascar. Aya tombe de haut, indignée : «Il y a des limites à ne jamais dépasser. Les gens racontent souvent des choses inexactes. Les Sénégalais sont prompts dans ça. On a essayé de me faire souffrir, mais ceux-là ne me connaissent pas. Je deviens plus forte devant l’adversité et dans la douleur. Je crois en ce que je fais.» Puis, psychologie à l’ancienne et résurgence d’une pulsion va-t en guerre et bravache : «J’assume toujours ce que je fais. Pour rien au monde je ne ferais de vilaines choses.» C’est dit.
Aya Pouye est un spécimen de sportif en voie de disparition. Elle s’est goinfrée du culte des couleurs nationales, et a entretenu le sens du patriotisme. Un admirateur de la joueuse qu’elle fut, le fantasme aussi vigoureux qu’il y a trente ans confesse avec un sourire gourmand : «C’était de la vraie sueur qui mouillait son dossard. Il fallait la voir remonter le terrain, épier la lueur dans son regard pour s’en convaincre. Qu’est-ce qu’elle nous a valu des satisfactions !»
La Lionne des Lionnes
Aujourd’hui son nom flirte avec cette génération de basketteuses talentueuses qui a mis à ses pieds tout le Sénégal et toute l’Afrique. Le mythique dossard 8 de l’Equipe nationale, surnommée la Lionne des Lionnes par des thuriféraires surexcités fonce vers l’excellence.
«Il n’a jamais été question pour moi de perdre un match. J’ai même coaché les filles de l’équipe sénior de Bopp. Mais vu mon tempérament, je me suis dit que cela ne pouvais pas continuer. Je risquais d’avoir une crise cardiaque. J’ai arrêté parce que je ne peux pas comprendre que les enfants jouent sans engagement», fait-elle, un brin taquine.
L’ancienne pensionnaire du lycée Kennedy et du collège Saint Michel, titulaire du Bts en management et leadership ainsi que d’un Master 2 en droit du sport en collaboration avec l’Université Sorbonne, se donne les moyens de ses ambitions.
Soupe au lait ?
Aya émarge dans le registre des militants de ces amitiés à l’ancienne : fidèles et solides, vaccinées contre l’usure du temps et les coups bas. Pourtant les choses n’ont pas été aussi simples pour elle. «J’ai subi tellement de coups bas, de personnes chez qui je l’attendais le moins. Des amis, des collaborateurs.»
Finalement la sédimentation de ces expériences, dépose au tout au fond les pierres précieuses. L’autre jumelle trottine joyeusement à ses côtés. «C’est extraordinaire, commente-t-elle presque émue, qu’il pleuve ou qu’il vente, Larry Ndao Guèye est toujours là. Elle est une confidente et associée», confie-t-elle presque avec des trémolos.
Le cercle fermé des amis accueille encore Mohamed Ciss «le conseiller», vante Mame Maty Mbengue et adoube Coumba Dickel Diawara. Celle-ci, amie de la première heure et ancienne équipière, se souvient : «Elle n’a jamais voulu qu’on touche à un seul de nos cheveux. Un jour, à Marseille, elle s’est vaillamment interposée devant un vigile qui m’interdisait d’entrer dans un centre commercial sans raison.»
Larry Guèye ancienne basketteuse et capitaine du Jaraaf, vice-présidente du Comité des supporters du Jaraaf et alter ego de Aya : «Elle tient à l’amitié même si elle n’a pas beaucoup d’amis.» Franche et entière, la crique la surprend : «Elle a un sacré caractère. Pour une dame, ça ne passe pas toujours.»
Sur les terrains, elle a souvent gourmandé ses coéquipières, objectant devant une passe mal faite, un marquage un chouia trop laxiste. Larry admet : «C’est vrai qu’elle a un caractère d’homme. Elle parle peu et agit beaucoup.»
L’ex-aboyeuse de l’Equipe nationale est comme ça : un caractère trempé, des convictions solides qui laissent peu de place aux concessions. La preuve ? Son combat sans rémission contre Baba Tandian, ancien boss du basket sénégalais.
Son sentiment sur ça : «Lui, c’est un accident de l’histoire. C’est le basket qui nous a unis, après ça, on ne se fréquente pas. Je n’ai pas d’atomes crochus avec lui. Ce n’est pas mon ami.» Larry Guèye sa jumelle : «Il faut la fréquenter, l’approcher, pour savoir qu’elle a un cœur d’or. Il lui arrive d’agir brutalement avant de le regretter aussitôt.»
«Ce n’est pas sa nature profonde. Beaucoup de personnes l’ont déçue», explique Coumba Dickel. Aya confie à demi-mots : «Des fréquentations, des gens avec qui j’ai cheminé... J’aurais jamais pensé qu’ils me feraient ça.»
Pourtant ces crocs-en-jambes n’ont jamais étalé sa carrière. De la même façon qu’elle contournait l’adversité sur un terrain, elle remonte inlassablement la pente, volonté intacte. Elle se met en phase avec son nouveau sacerdoce de dirigeante après cinquante ans de sa vie passés avec le basket. «Le basket, c’est mon équilibre. Bopp m’a tout donné. A moi de rendre la monnaie de la pièce.»
Surprise devant son magasin à Bopp, elle déborde d’énergie. Avant de poser, elle revérifie avec son pote Larry l’arrangement de sa tenue traditionnelle mauve à lisérés dorés, ajuste son foulard de tête. Un sourire plein d’entrain creuse de petites fossettes sur son visage. Des kilos sont venus enrober sa silhouette naguère cintrée de basketteuse. Elle n’en conserve pas moins ce pas alerte.
A Bopp, la jeune fille issue d’une fra- trie de 10 frères et sœurs est obligée de se forger une personnalité spéciale pour exister dans tout ce beau monde. D’entre eux, Aya est la plus volontaire, entreprenante à souhait avec de l’audace à revendre. Le portail de la maison avait-il besoin d’une main hardie pour la pousser et dégager la voie vers le terrain de jeu ?
Les injonctions menaçantes de maman étaient-elles hérissées de coups de badine ? Aya les contournait allégrement, l’humeur joyeuse, l’envie joueuse, les tresses au vent.
«On avait une éducation très sévère. A chaque fois que nos parents sortaient, j’étais la seule à dire à mes frères et sœurs de sortir. Comment un enfant peut-il habiter à quelques pas du centre de Bopp, un terrain de jeu, on lui interdit de traverser le terrain pour y aller ? Chaque fois qu’ils allaient au travail, nous venions au terrain de basket», confie-t-elle malicieusement.
La demeure des Pouye à Bopp avait cette particularité : ambiance constante. Pour plusieurs mioches, les Pouye (un papa agrégé en orthopédie- chirurgie-traumatologie et une maman sage-femme) avaient l’étoffe de ceux qui sortaient du lot, à l’abri des contingences.
«J’ai l’habitude de dire que je suis bien née», parade -t- elle fièrement, avant de se faire plus humble : «Pourtant, je n’ai rien eu facilement. Papa pouvait tout nous donner, la cerise sur le gâteau, mais il se refusait de le faire. Il disait qu’il nous fallait apprendre à nous débrouiller dans la vie. Il n’est jamais intervenu pour nous trouver du boulot.»
Les parents avaient beau broder sur l’utilité des études, Aya n’en était pas moins persuadée que cela pouvait aller de paire avec le basket. Le terrain déroulait ses tentations, ses balles orange bondissantes.
«Il n’y avait qu’un pas à franchir pour y aller», se souvient encore la dirigeante de Bopp. Elle le franchit allègrement du haut de ses six ans. «Je faisais un peu de pâtisserie, je ramassais des balles avant d’intégrer le mini-basket.» La conditionnalité était : rester performant dans les études.
Maître de l’Afrique
Pourtant il s’en est fallu de peu pour que sa carrière prenne une autre tournure. Aya aurait pu, par un caprice du destin, envoyer du rêve sur un terrain de foot, le couvrir d’arabesques, soumettre les amateurs avec des dribles et des buts d’anthologie. «J’étais davantage douée en foot qu’en basket. D’ailleurs, on m’appelait Pelé. Pour avoir des adversaires, je mettais du riz dans les sébiles des enfants talibés et je jouais contre eux. J’étais fluette, mais j’aimais m’entraîner. Seulement le basket a pris le pas sur le foot.»
L’ancienne pensionnaire du mini- basket, pétrie dans le moule de Bonaventure Carvalho, son ancien coach en Equipe nationale, décroche son premier contrat pro en 76 alors que les Lionnes jouaient un match contre une équipe américaine.
Elle raconte : «Sans me vanter, j’ai bluffé les Américaines. Elles n’arrivaient pas à croire que je sois formée au Sénégal.» L’ado était d’une technicité épurée. «Un don», soufflent les connaisseurs.
Pour hausser son niveau, elle se coltine aux garçons. «J’en ai souvent payé le prix, nez cassé, bras cassé, les blessures ne m’ont pas épargnée, mais c’était pour repousser mes limites. Et avec les filles c’était carrément un jeu d’enfant, je bousculais tout sur mon passage», crâne -t- elle.
Aya est la joueuse habituée aux coups d’éclat. Un jour de Tabaski, l’équipe de Bopp, sans coach, remonte un gap de 21 points concédé à la manche-aller contre le Jaraaf qu’elle bat avec 24 points d’écart.
Après 1979, elle franchit un palier et intègre le Nice Université Club qu’elle extirpe des profondeurs de la division d’honneur pour le hisser vers les lumières de la Première division. Elle y restera six ans. Insouciante, elle ne vit que pour sa passion. «Je gagnais plus que les hommes. Quand d’autres présidents de club me voulaient, je demandais à être alignée sur le maximum. Je connaissais ma valeur.»
«Je n’ai jamais perdu en Afrique avec l’Equipe nationale»
Sur le toit de l’Afrique, le nom de «Pouyé» (déformation européenne et africaine de son nom de famille) était la hantise des équipes adverses. Celle, qui ne se rappelle même plus le nombre de ses sélections, peut bomber le torse : «Je n’ai jamais perdu en Afrique avec l’Equipe nationale.» Elle rafle cinq championnats d’Afrique d’affilée, ayant seulement raté la campagne de 83 en Angola, opère une vraie razzia dans les joutes de la Zone 2. Aya compte également trois participations aux jeux africains ainsi qu’un championnat du monde à Bogota en Colombie.
La joueuse s’est sublimée en tant qu’arrière, pivot, sur le côté gauche, le côté droit. Elle détaille sa palette : «J’étais polyvalente. Je ne faisais jamais d’arrêt simultané. Je m’arrête net sur les deux pieds, personne ne peut me contrôler. Et par des feintes, je redémarre. Il faut de l’intelligence pour faire le basket.»
Repue de titres et de distinctions, Aya troque sa tenue de basketteuse avec ses atours de femme d’intérieur qui va aux petits soins d’un mari porté vers le foot et de deux enfants engagés dans des études en génie civil.
«Je suis une maman poule et en même temps je suis une femme sénégalaise et je m’occupe bien de mon mari. Il y a certaines choses qu’on n’apprend pas.» Le temps de repasser en boucle les beaux gestes du sport, les dunks de Jordan, elle sirote sa tasse de thé et pense sereinement qu’elle a bien engagé sa reconversion, si problématique pour les anciens internationaux : «Je suis agent de la Lonase avec 25 ans de carrière, je rends grâce à Dieu. J’ai le goût du travail dans le sang et je m’investis avec Larry.» Un shoot à trois points.
Le tournoi pour la montée en National 1 de basket 2014-2015 aura finalement lieu à Dakar. Probablement vers la fin du mois d’août. Il était décidé, dans la feuille de route du Comité national de normalisation de basket (Cnbs) que le tournoi pour la montée 2014 allait se dérouler hors de la capitale nationale. Sauf que les régions qui se sont manifestées pour l’organisation du tournoi ne sont pas dans les dispositions.
«La région de Diourbel qui s’est manifestée, manque d’infrastructures pouvant accueillir une vingtaine de délégations, tandis que Ziguinchor est recalée parce qu’il pleut beaucoup en ce moment dans cette partie du pays. C’est pour cela que le tournoi va finalement se tenir a Dakar», soutient Ibrahima Ndiaye, le secrétaire permanent du Cnbs.
Ces propos d’Ibrahima Ndiaye libèrent quelque peu les équipes en lice, qui étaient dans l’expectative depuis plusieurs mois. D’ailleurs, certaines ligues régionales, comme celles de Sédhiou et de Kaolack, ne manquent pas de s’interroger sur cette situation préjudiciable pour leurs représentants. «Cela fait plus de deux mois qu’on a terminé nos compétitions régionales. Les équipes qui doivent représenter Sédhiou sont connues depuis longtemps, mais le problème est qu’on n’est pas en mesure de vous dire la date de démarrage du tournoi de montée en National 1. Cela nous porte préjudice, car regrouper les jeunes et les faire s’entraîner chaque jour nécessite une assise financière qu’on n’a pas», fustige un responsable Sédhiouas au bout du fil.
Le Comité national de normalisation soutient avoir conscience des incidences que pourrait entrainer ce retard et assure que le tournoi «pourra même se dérouler avant la fin de ce mois», indique le secrétaire permanent Ibrahima Ndiaye. «La ligue de Sédhiou et les autres ligues, comme celle de Kaolack, cherchent à connaître la date du démarrage. Nous n’attendons que le président du Cnbs Serigne Mboup, actuellement hors du pays, pour organiser une rencontre dans ce sens», ajoute-t-il.
STAGE YOUNG COACH
Le Sénégal à l’honneur
Notre pays abrite à partir d’aujourd’hui le stage des jeunes entraineurs de basket, sur instruction de la Fiba-Afrique. Cette session, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre prochain, verra la participation de plus de 35 jeunes entraineurs sénégalais et de la sous-région.
A signaler que le stage Young Coach se fera en deux phases. La première, programmée à Saint-Louis, se tiendra du 20 au 27 août. La seconde, prévue à Dakar, se tiendra du 29 au 6 septembre.
Les inscriptions pour le stage de Dakar se poursuivront jusqu’au 25 août à 13 h.
C’est un fait assez rare pour être souligné. En effet, Sangoné Sarr a écrit une belle page avec Pikine, auteur du doublé championnat-coupe du Sénégal. Premier buteur (7e mn) de la saison 2013-2014 contre Diambars (1-0, 1re journée), le 14 décembre 2013, il reste également le dernier buteur de cet exercice. C’était contre Ngor, dimanche 17 août 2014, en finale (victoire 2-1) de la finale de la Coupe du Sénégal. Il a inscrit la banderille libératrice à la 101e mn.
Comme un signe du destin, il note : «C’est ce jour-là que j’ai senti que je pouvais faire de belles choses cette saison. Depuis lors, j’avais gagné en confiance. A chaque fois que je suis devant les buts, je n’hésite pas à tenter ma chance. C’est de là qu’est venue mon efficacité et mon réalisme», note Sangoné Sarr.
Pour le but victorieux de la finale contre les Ngorois, il souligne : «Je m’attendais à marquer ce but. Il fallait démontrer encore mon talent de buteur dans ce match. C’est pourquoi je considère cette réalisation comme étant la plus importante. Car au moment de marquer, l’attente était trop forte chez nos supporteurs, parce qu’on était à égalité (1-1) avec Ngor. Il fallait les libérer de l’angoisse», sourit le milieu offensif qui est également crédité du dernier but de l’As Pikine en championnat. C’était contre la Suneor (2-0, 26e journée).
Sangoné a ainsi marqué le premier et le dernier but de la Ligue 1 Orange et le dernier but de la saison 2013-2014. «Tous mes buts relèvent de l’application des exercices longtemps répétés à l’entraînement».
Le bonheur, c’est comme une boisson gazeuse. Les bulles qui remontent à la surface pour exploser ne changent rien au fond de la bouteille. Au moment où Pikine est inondée d’une joie pétillante qui n’est que l’écume des choses, on pense aux profondeurs qui cachent l’essentiel. A ces vérités qui finissent par ramener aux réalités. Vérités souvent amères, lie d’un calice dont l’aigreur tient le football sénégalais à la gorge depuis des générations.
La saison prochaine, l’As Pikine sera en Ligue africaine des champions et on redoute ce qui est arrivé tant et tant de fois, alors que l’histoire aurait pu se conter autrement. Elle y va avec une légitimité jamais portée par un club sénégalais allant dans cette compétition. Car la dernière fois qu’une équipe avait réalisé le doublé, la Ligue des champions n’existait pas. En 1997, on allait en Coupe d’Afrique des clubs champions et c’est l’As Douanes qui s’était armée d’un doublé pour s’y rendre. Cela tient presque de la Préhistoire, mais rien n’a vraiment changé dans l’évolution de l’«homo footballiscus senegalensis».
A l’époque, le footballeur sénégalais était un amateur marron. Aujourd’hui, il est un professionnel marron dans des clubs gris. Des couleurs trop fades pour briller en Afrique. Aussi, les lueurs qui illuminent Pikine ne doivent pas faire prendre des vessies pour des lanternes. L’élixir avec lequel on célèbre le succès actuel pourrait devenir le poison qui a tant tué dans le football sénégalais.
Bien sûr, quand on atteint le sommet de la montagne, tous les horizons deviennent visibles. Mais on sait ce qu’il en est de cette ligne imaginaire qui se pose en trompe l’œil. On sait aussi que le paysage n’est pas le même depuis la pointe du Kilimandjaro que du toit du plateau de Diass.
Le club du président Mamadou Fall peut s’envisager un bel avenir, mais il faut savoir le construire sur du fiable et non du faisable. Sortie de la Ligue 2 il y a cinq ans, auteur d’un doublé aujourd’hui, la formation pikinoise a suivi le raccourci qui masque les faiblesses connues ailleurs. Mieux lui en vaut de moduler ses forces en direction de l’Afrique (en espérant toujours miser peu pour ramener gros) pour concentrer ses efforts sur les paramètres d’une réelle émergence.
Les processus de construction de club fort, à travers des étapes de progression maîtrisées depuis la base, prennent une dizaine d’années. On peut aussi emprunter des raccourcis en se payant des «variétés améliorées» sur le marché. Des joueurs à maturité avancée, ayant une productivité élevée et un cycle rapide de production. Mais on sera toujours tributaire de la loi de l’offre et de la demande. Toujours à courir derrière des «variétés» à haut rendement, dont les coûts sur le marché sont difficilement maîtrisables.
Le modèle de développement que semble choisir Pikine relève de la fatale fuite en avant. L’objectif de se renforcer pour tenter le coup de poker africain revient à jouer à la roulette russe. Ça passe ou on s’explose le cerveau. A part la Ja du début des années 2000, tous les clubs sénégalais ont laissé leur matière grise et leur boîte crânienne sur la table de jeu des compétitions africaines.
L’évidence est claire, mais personne ne s’y soumet. La base économique du club sénégalais ne permet pas encore de construire en se basant sur la logique du portefeuille. Le Psg l’a fait en France, mais l’argent du Qatar coule à flot sur Seine. Ici, on compte sur une main les clubs qui disposent d’un véritable capital. Et encore… La plupart du temps, toute la richesse qu’on possède se limite à des joueurs qu’on peut vendre. Et ce n’est pas avec cela qu’on va réveiller un banquier.
Un titre, une coupe… et quoi demain ? Rien que des ambitions, aucune possession.
Portée par le vent de son triomphe, Pikine peut chercher à sortir de ce cercle fermé des errements toujours recommencés. Elle peut tendre vers une orbite qui ne ramène pas sur les sentiers battus. L’urgence n’est pas «demain l’Afrique», mais «le temps de l’avenir». La participation à la prochaine Ligue des champions ne devrait pas être une finalité, mais une opportunité. Car, avec cette équipe, les atouts sont énormes pour construire dans la durée.
Ce que Niary Tally fut il y a trois ans, à la dimension d’un quartier, l’As Pikine l’est à la mesure d’une agglomération. Le stade Alassane Djigo ne lui appartient pas, mais il n’est pas loin de porter son identité. C’est un «bien» dont la mise en valeur peut renforcer sa stratégie commerciale. On peut regretter qu’il tourne autour de 10 000 places pour une «ville» qui taquine le million d’habitants. Mais c’est déjà une garantie de recettes et une opportunité de merchandising pour une équipe dont les supporteurs collent aux couleurs.
A y travailler, l’As Pikine peut se développer non pas avec des recherches de fonds, mais sur des stratégies d’appels de fonds. Le tissu urbain qui lui sert de base affective constitue un énorme fond de commerce. Il lui faut savoir le valoriser et attirer les vendeurs d’image.
L’As Pikine peut éviter les impasses où se perdent les illusions. Jusqu’à présent, ce sont les résultats sportifs qui déterminent les ambitions au Sénégal. On ne construit pas pour les attendre. C’est quand ils se présentent qu’on cherche à se forger un destin. Or il n’y a rien de plus aléatoire.
Dans la nouvelle logique du foot, c’est la puissance économique qui détermine la puissance sportive. Sans capacité à mettre en place un projet de développement qui peut durer indépendamment des résultats court-termistes, on ne fera que bâtir des châteaux de sable. Et à Pikine, la mer n’est pas loin.
Hôtel Dior défie Modou Awa Tine
Après sa belle victoire sur Boy Sèye 2 de Pikine Mbollo, Hôtel Dior veut en découdre avec Modou Awa Tine, le leader de l’écurie HLM. Ce dernier a été battu par Khadim Sarr de l’écurie Falaye Baldé. Un bon combat en perspective.
Santang Gningue perd doublement
Après avoir déposé un recours pour contester sa défaite devant Gora Sock, Santang Gningue a doublement perdu. En effet, en plus d’être débouté par la commission règlement et discipline du CNG, il a été entendu pour des propos malveillants sur les arbitres.
Alioune Sar r, Abdou Badji et Ibrahima Sarr au Mondial
En prélude aux championnats du monde de lutte olympique qui vont se tenir à Ouzbékistan, la délégation sénégalaise est partie depuis hier. Font partie de la délégation : le président Alioune Sarr, le directeur technique Abdou Badji et l’administrateur du centre FILA de Thiès, Ibrahima Sarr. Dr Alioune Sarr devra participer au congrès de la FILA.
Aziz Ndiaye dans le foot
Le promoteur Aziz Ndiaye a été aperçu au stade Demba Diop lors d’un match de Navétane de la Zone 4B. Il était en compagnie de son collaborateur Élimane Lam. Les deux hommes ont été invités par les organisateurs à une remise de dons d’équipements à certaines équipes de ladite Zone. Le promoteur, qui a décidé de se retirer de l’arène après le combat Gris Bordeaux / Tyson, a-t-il déjà trouvé un autre point de chute ?
Yékini en Espagne
Le chef de file de l’école de lutte Ndakaru n’a pas encore trouvé un adversaire, mais cela n’empêche pas à Yékini de vaquer à ses occupations. En effet, le lutteur se rendra en Espagne cette semaine pour une affaire personnelle, nous dit-on.
Khadim Ndiaye 1 trouvera- t-il un adversaire ?
Après une défaite devant Ablaye Ndiaye, l’on se demande qui sera le prochain adversaire de Khadim Ndiaye. Le Boucher de Thiaroye n’arrive plus à s’imposer face à la nouvelle génération. Malgré ses revers, il estime avoir encore sa place dans l’arène. Reste à savoir qui parmi les jeunes lutteurs acceptera de se mesurer à lui.
La saison miti gé e d e Ta pha Leer
Tapha Leer avait bien démarr é la saison écoulée. Face à Cartouche de Fékké Ma Ci Boolé (28 février 2014), il décroche une victoire et rassure son public. Mais, il a eu du mal à confirmer face à Mame Balla 2. Le 21 juin 2014, en effet, le poulain de Tapha Tine se fait battre à plate couture par le sociétaire de Pap e D iop Bosto n. Un re vers qui casse ainsi sa bonne dynamique.
Konia démarché par un promoteur
Après sa brillante victoire sur Ouza Sow 2 de Fass, Konia est fortement démarché par un promoteur d e la plac e. Ce dernier, qui ne veut point divulguer son nom, est en train de trouver un adversaire au pensionnaire de l’école de lutte Habib Ndiaye, en vue de la saison prochaine. Affaire à suivre.
Qui est ce promoteur qui démarche Eumeu Sène ?
Dans notre livraison de lundi dernier, Eumeu Sène, au cours de l’entretien qu’il a accordé à Sunu Lamb, a laissé entendre qu’il est démarché par un promoteur de la place. Qui est donc ce mécène dont le Fou de Tay Shinger refuse de donner le nom ? Sachant qu’Aziz Ndiaye est sur le point de ranger son nguimb et que Gaston Mbengue ne cesse de marteler qu’aucun lutteur ne vaut 10 millions FCFA ; on est alors impatient de savoir qui courtise Eumeu Sène et contre quel adversaire.
Le tournoi pour la montée en National 1 de basket 2014-2015 aura finalement lieu à Dakar. Probablement vers la fin du mois d’août. Il était décidé, dans la feuille de route du Comité national de normalisation de basket (Cnbs) que le tournoi pour la montée 2014 allait se dérouler hors de la capitale nationale. Sauf que les régions qui se sont manifestées pour l’organisation du tournoi ne sont pas dans les dispositions.
«La région de Diourbel qui s’est manifestée, manque d’infrastructures pouvant accueillir une vingtaine de délégations, tandis que Ziguinchor est recalée parce qu’il pleut beaucoup en ce moment dans cette partie du pays. C’est pour cela que le tournoi va finalement se tenir a Dakar», soutient Ibrahima Ndiaye, le secrétaire permanent du Cnbs.
Ces propos d’Ibrahima Ndiaye libèrent quelque peu les équipes en lice, qui étaient dans l’expectative depuis plusieurs mois. D’ailleurs, certaines ligues régionales, comme celles de Sédhiou et de Kaolack, ne manquent pas de s’interroger sur cette situation préjudiciable pour leurs représentants. «Cela fait plus de deux mois qu’on a terminé nos compétitions régionales. Les équipes qui doivent représenter Sédhiou sont connues depuis longtemps, mais le problème est qu’on n’est pas en mesure de vous dire la date de démarrage du tournoi de montée en National 1. Cela nous porte préjudice, car regrouper les jeunes et les faire s’entraîner chaque jour nécessite une assise financière qu’on n’a pas», fustige un responsable Sédhiouas au bout du fil.
Le Comité national de normalisation soutient avoir conscience des incidences que pourrait entrainer ce retard et assure que le tournoi «pourra même se dérouler avant la fin de ce mois», indique le secrétaire permanent Ibrahima Ndiaye. «La ligue de Sédhiou et les autres ligues, comme celle de Kaolack, cherchent à connaître la date du démarrage. Nous n’attendons que le président du Cnbs Serigne Mboup, actuellement hors du pays, pour organiser une rencontre dans ce sens», ajoute-t-il.
STAGE YOUNG COACH - Le Sénégal à l’honneur
Notre pays abrite à partir d’aujourd’hui le stage des jeunes entraineurs de basket, sur instruction de la Fiba-Afrique. Cette session, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre prochain, verra la participation de plus de 35 jeunes entraineurs sénégalais et de la sous-région.
A signaler que le stage Young Coach se fera en deux phases. La première, programmée à Saint-Louis, se tiendra du 20 au 27 août. La seconde, prévue à Dakar, se tiendra du 29 au 6 septembre.
Les inscriptions pour le stage de Dakar se poursuivront jusqu’au 25 août à 13 h.