Cette fois, c’est dans les fondements existentiels du sport que les défaillances portent à l’inquiétude. Car le sportif, c’est d’abord l’athlète, le porteur d’effort individuel. La perspective de voir l’athlétisme sénégalais risquer de revenir des championnats d’Afrique de Marrakech sans aucun titre au palmarès, prouve que la ligne de fond est crevée.
Cela n’a dû arriver qu’en 1979 (à Dakar !) et en 1993 (à Durban). Ce qui se dessine n’est pas une mort subite, un infarctus qui abat en pleine ligne droite. En fait, l’encéphalogramme de l’athlétisme sénégalais a commencé à s’aplatir depuis une bonne décennie, même si quelques brusques poussées d’adrénaline ont pu créer, ici ou là, un emballement cardiaque.
Les déçus et les déchus de Marrakech pourraient rentrer incognito. Il n’y a sans doute pas de quoi déclencher un tsunami, pour une discipline confinée dans les marges de la ferveur populaire et passionnelle. Dans la banalité des échecs sportifs qui tendent vers une seconde nature sous les latitudes, voire les platitudes sénégalaises, un ou deux débats télévisés serviront de baume. Le reste se règlera entre quatre murs.
Dommage. Car l’athlétisme est une sorte de référentiel de base dans le sport. Une sorte d’Adn qui fonde l’identité et dit parfois d’un peuple ce qu’il est. C’est ce qui fait le plus gonfler les poitrines au nombre de médailles qui tombent sur le cœur. Qu’on se rappelle (et cela dure encore) : aux temps de la guerre froide, les puissances soviétiques et américaines ne se mesuraient pas uniquement en nombre d’ogives nucléaires. Elles se pesaient au nombre de médailles olympiques. Qu’on se souvienne : l’ex-République démocratique allemande n’était qu’une ombre satellitaire russe, mais chaque olympiade en faisait la troisième puissance mondiale.
Citius, Altius Fortius, clame la devise olympique. Le Sénégal y ajoute «nulus». A ne pas surtout chercher dans le dictionnaire… La référence est dans le livre des valeurs perdues.
Il y a juste un quart de siècle, le Sénégal était sorti de la coloniale premier en beaucoup de choses. L’athlétisme était alors, dans le domaine du sport, l’une des plus belles affirmations identitaires de la jeune nation naissante. En France, on baissait la tête devant les Abdou Sèye, médaillé d’or aux Jo de 1960, Papa Gallo Thiam, Lamine Diack, Habib Thiam, Malick Mbaye ou Pierre William, etc.
Derrière eux, la flamme olympique a continué à brûler. Quand Gakou ratait d’un souffle une médaille de bronze au 400 m aux mythiques Jo de Mexico-68, (4e avec 45’01 qui demeure toujours le record national) d’autres pépites brillaient encore sur les pistes cendrées de Demba Diop et d’Iba Mar. L’élite de la piste ne se résumait pas, comme aujourd’hui, à une ou deux têtes. Mansour Dia planait sur le triple saut africain, en voyant grandir sous son ombre les Moussa Fall (hauteur), Mamadou Diallo «Rasta» (triple saut), Doudou Ndiaye (longueur), Dia Bâ (400 m haies), Boubacar Diallo (200 m). C’est la génération des années 1980, sublimée par l’argent de Dia Bâ aux Jo de Séoul.
Il n’y a pas d’excuses pour ne pas citer les dames. Dans l’effet d’entraînement, avaient émergé les Amy Mbacké Thiam, championne du monde du 400m en 2001, Kène Ndoye, etc., héritières d’Awa Dioum, première Sénégalaise championne d’Afrique (triple saut) en 1982 et autres Mariane Mendoza (Longueur) ou Constance Senghor (hauteur).
Dans ce pays, ne défile pas la grâce des marathoniens et autres fondeurs des hauts plateaux éthiopiens ou kenyans. Encore moins l’explosivité des Ghanéens et Nigérians qui balayent les 100 et 200 m comme pour échapper à une meute de chiens. Mais le type sahélien qui caractérise le Sénégalais, longiligne et aérien, recèle un trésor qu’on n’a pas su fructifier.
Sur les sautoirs, à la verticale comme à l’horizontale, les champions sus cités montrent combien ce sillon était fertile.
La détresse, dira-t-on, est dans la précarité et les pauvres moyens. Il est vrai que l’athlétisme reste une des disciplines où la performance n’est pas seulement dans le talent, mais dans la science qui façonne des sortes de «bionic men» et dans la technologie qui transforme le matériel au rythme des trouvailles scientifiques les plus pointues.
Mais avant d’arriver à cet athlète en 3D, la détresse est à rechercher dans l’environnement qui n’offre plus les espaces de détection qui alimentaient la masse. Les petits lièvres, on les découvrait dans la cour de l’école pendant les jeux de récréation. Aujourd’hui, ces cours tendent à devenir de petits carrés. Les jeux qui se pratiquaient n’avaient pas, non plus, uniquement une dimension socioculturelle. Dans le lambi golo, le gar tombé ou le xala ma ndiir baajo, il y avait une forme de maturation biologique du corps de l’enfant, la recherche de la performance et la psychologie de l’effort.
On ne sort pas de l’environnement socioculturel de l’homme quand on cherche le meilleur en lui. L’athlète ne se crée pas, il se façonne à partir de ce qu’il est. Si les Jamaïcains ont la foudre dans les jambes, ils l’avaient déjà dans leur tête et dans leur être. Peut-être qu’on ne cherche donc pas l’athlète sénégalais là où ses gènes le portent naturellement à l’excellence.
Jusqu’à un certain niveau d’âge, le défi est moins dans les finances que de la création d’un environnement adapté, avec des techniques d’initiation, d’animation et d’encadrement qui poussent à faire sortir l’énergie explosive qui dort en tout enfant. Avant de taper dans le ballon, il court déjà, le gamin. Son premier bonheur n’est sans doute pas de réussir le «flip flap» de Ronaldo, mais d’arriver à la boutique du coin avant son père ou de battre son copain dans la course autour du pâté de maisons.
Un pays n’a pas besoin de vingt-deux champions d’élite pour s’inscrire au panthéon mondial. Une dizaine suffit. Voire beaucoup moins. En une année, cela ne pèse pas autant que la préparation d’un match de l’équipe nationale, chiffrée à 160 millions de francs environ.
Il y a vingt ans, les «Lions» rentraient de Durban sans titre africain. Retour à la case départ.
(MARRAKECH, Maroc) – Ndiss Kaba Badji croit encore à ses capacités de décrocher une médaille de champion du monde ou olympique. Deux seuls titres qui manquent à son palmarès. Pour réaliser ce rêve, l’athlète sénégalais de 30 ans, ne lésine pas sur les moyens. Il se bat contre les blessures répétitives, le manque de considération de l’Etat et admet même avoir sacrifié sa famille pour atteindre cet objectif. Le courage et la détermination en bandoulière, la quadruple champion d’Afrique vise Pékin (2015) et Rio (2016) pour finir sa carrière en apothéose.
Titre perdu
«C’est une grande déception que j’éprouve après la perte de mon titre de champion d’Afrique à Marrakech. C’était l’objectif de ma saison. Mais, quand vous regardez les vainqueurs, ça me parait logique, parce que les deux premiers (les sud-africains Zarck Visser et Khotso Mokoena, Ndlr) ont réalisé les meilleures performances de la saison. Je n’étais donc pas le grand favori cette année. Je voulais juste me battre pour conserver mon titre. En plus, pendant deux ans, j’ai eu de grosses blessures qui ne m’ont pas encore lâché. Ce n’est qu’au mois de mai que j’ai commencé à sauter. Mai–Août, c’est vraiment très peu pour retrouver la forme. J’étais quand même bien lors des qualifications. Mais, le jour de la finale (lundi, Ndlr), j’ai manqué de jus et de technique».
Les contreperformances
«Depuis 2012, je n’ai pas fait une grosse performance. En 2013, j’ai fait une contusion osseuse qui m’a presque écartée des sautoirs. En 2014, j’ai encore eu une talonnette qui ne m’a pas permis de faire beaucoup de sauts. J’ai recommencé à sauter au mois d’avril. J’ai enchainé les compétitions. Mais physiquement, je n’étais pas prêt. Avec mon coach, on s’était convenu d’abord qu’il fallait continuer à sauter afin de retrouver les sensations l’année prochaine.
En 2012, je n’ai pas fait beaucoup de compétitions. Ça explique les carences techniques que j’ai eues lors de la finale. Mais, c’est de bonne augure en perspective des championnats du monde 2015 et des Jeux Olympiques de Rio 2016».
Objectifs à Pékin et à Rio
«Si vous regardez ma carrière, j’ai presque tout gagné en Afrique. J’ai été quatre fois champion d’Afrique. J’ai eu une médaille d’or aux Jeux de la Francophonie. J’ai eu une médaille d’argent aux championnats du monde universitaires. Il ne me manque que deux médailles dans ma carrière. Celles de champion du monde et de JO. Ce sont les deux grandes compétitions qui me font vraiment rêver. Pour couronner le tout et terminer en beauté, j’aurais aimé gagner une médaille aux championnats du monde et une aux JO. Ça me ferait un bon palmarès.
Je pense que c’est dans mes cordes. J’y crois. Les sensations sont revenues. J’espère juste ne pas avoir de pépins physiques qui vont m’éloigner des pistes».
La reconversion
«Quand je quittais le Sénégal où il n’y a pas de plan carrière, ni rien, je me suis dit comme tout le monde qu’il faut aller chercher quelque chose.
En France, je fais un petit boulot à côté. Ce n’est plus comme au CIAD où je ne me focalise que sur l’entraînement. Si on avait une bonne politique sportive qui nous permettait de nous concentrer uniquement que sur notre sport, on serait capable de faire du haut niveau. Malheureusement, nous sommes obligés de sortir. Ce qui fait qu’il y a une vie d’homme à côté où il faut penser à ton épouse, tes enfants, ta famille etc.
Ce sont les contraintes de la vie qui nous poussent à travailler pour vivre. D’un autre côté, on s’entraine. Ce n’est pas évident. Je me suis encore donné deux années pour réaliser mon rêve : obtenir une médaille aux championnats du monde ou aux JO.
Présentement, je passe mes diplômes pour être un éducateur sportif. En même temps, je passe un autre diplôme pour être un préparateur physique général. Ça se passe bien. Même si j’ai du mal à revenir à mon meilleur niveau sportif.
J’essaie de m’organiser. Je pars au boulot le matin. Pour les études, ce n’est pas tous les jours. Et tous les soirs, je m’entraîne. J’ai un bon planning. C’est difficile, mais c’est la vie qui est ainsi faite».
Mon futur
«C’est triste d’arriver à un stade où je n’ai pas eu le suivi que j’aurais dû avoir dans ma carrière. Là, je suis obligé de me prendre en charge. Quand, on se blesse pendant deux ans, sans que tu ne puisses recourir nulle part, tu utilises ton propre argent pour te soigner. Tu investis beaucoup d’argent pour revenir au meilleur niveau. Tu mets toutes tes épargnes pour pouvoir remporter une médaille pour toi certes, mais aussi pour ton propre pays. Je dois avouer que j’ai sacrifié ma famille pour l’athlétisme. Je suis souvent obligé d’expliquer à ma famille pourquoi j’investis mes biens pour revenir au top.
C’est un virus. J’ai toujours un rêve, cette envie de remporter une deuxième médaille olympique pour mon pays. Je crois à mes capacités. Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous endurons, d’être seul et de vouloir tout gérer en même temps. Si, je n’étais seul, il n’y aurait pas de problème. Mais, j’ai une épouse et une fille. Sans compter d’autres proches et des parents. C’est pourquoi, je suis obligé de travailler à côté pour arrondir les fins de mois. J’essaie juste de garder l’espoir. Mais, honnêtement, c’est très difficile».
Gaston s’engage à payer
Invité sur le plateau de Malick Thiandoum dans l’émission Grand Combat de lundi dernier, le promoteur Gaston Mbengue a encore reconnu devoir de l’argent aux lutteurs comme Ama et Malick Niang. Don King s’est cependant e ngagé à paye r même si les sponsors ne le règlaient pas.
Eumeu démarché pour un combat
La défunte saison, Gaston avait donné une avance sur cachet à Eumeu Sène pour un combat avec Yékini. Et le promoteur du peuple a révélé, toujours dans l’émission de Malick Thiandoum, qu’Eumeu l’a joint par téléphone pour lui annoncer qu’il est démarché pour un combat et qu’il ne sait pas quoi faire, sachant qu’il a toujours l’acompte du promoteur en poche.
Gris 2 et les excuses à Auguste
Gris 2 a été suspendu pour un an par le CNG pour avoir agressé son adversaire Auguste lors de leur combat du 18 mai 2014. Mais, jugeant la sentence trop lourde, le staff de l’écurie Fass avait introduit une lettre de grâce. Sur ce, on lui demande d’abord de présenter des excuses au champion d’Afrique avant que la lettre ne soit étudiée.
Santang Gningue oublié par le CNG ?
Battu dans l’enceinte par Gora Sock le 27 juin dernier, Santang Gningue avait introduit un recours au CNG pour contester le verdict des arbitres. Mais, lors de la dernière réunion de l’instance dirigeante de la lutte, la requête du Yoffois n’a pas été évoquée. Il devra alors prendre son mal en patience.
Les étudiants de l’INSEPS dans l’arène
Le chargé de la communication du CNG, dans son compte rendu de la dernière réunion, a informé qu’ils ont reçu une invitation des étudiants de l’INSEPS qui organisent un panel sur la lutte. Comme quoi, la lutte intéresse de plus en plus le milieu estudiantin
Pape Ndoye / Sokh sur toutes les lèvres
S’il y a une affiche que les amateurs souhaitent voir se concrétiser dès la saison prochaine, c’est bien celle mettant aux prises Pape Ndoye de Fass et Sokh de Xam Sa Cossan. Ce combat est sur toutes les lèvres, et les deux adversaires ne devraient pas cracher sur une confrontation qui s’annonce déjà épique entre deux lutteurs de la même génération.
Quel avenir po ur Pape Mor L ô ?
Restant sur une série de défaites, Pape Mor Lô est en train de compromettre son avenir dans la lutte. Le pensionnaire de l’école de lutte Sakku Xam Xam n’arrive plus à s’imposer devant ses adversaires. Pis, il aligne des contreperformances indignes du Génie, comme l’a surnommé Sunu Lamb. L’on ne juge pas trop vite les mauvais résultats d'un lutteur dont on attendait mieux, mais seul un sursaut d’orgueil de sa part pourra y mettre un terme. Au risque d’être laissé à quai.
Tonnerre encense son ami Prince
C'est dans les moments difficiles qu'on reconnaît ses vrais amis. Ainsi, Tonnerre, qui traverse une situation critique depuis quelques saisons, a pu compter sur le soutien de Prince. «Voilà un vrai ami, un pote qui ne m’a pas abandonné pendant toute cette dure situation. Je ne cesserai jamais de le remercier. C’est un ami qui est sans façon», a-t-il dit de son ami Prince
Baye Mandiaye absent cette saison
Sévèrement corrigé avant d’être terrassé par Khadim Ngom le 1er avril 2013, Baye Mandiaye (Balla Gaye) n’a pas effectué de sortie cette saison. L’ami de Balla Gaye 2 n’a même pas émis le souhait de disputer un combat pour tenter de sauver la face. Il a bien joué son rôle d’accompagnateur du Roi déchu. Cependant, il peut toujours revenir. Il lui suffit juste d’une bonne préparation.
Les résultats des tests au grade d’arbitre continental et de coach continental Niveau 1 qui précèdent les compétitions des 15es championnats d’Afrique seniors de karaté. Le Sénégal a présenté respectivement six et cinq candidats.
Sur les quinze Sénégalais prétendants au grade d’arbitre continental, seuls six subissent la session ouverte, lundi, en marge des 15es championnats d’Afrique seniors de karaté. Faute de moyens financiers conséquents, la Fédération nationale de karaté (Fskda) n’a engagé sur sa liste officielle, que deux candidats. Il s’agit du Lougatois Ibrahima Konaté et la Diourbelloise Aïcha Tall. Ndoumbé Fall et Mamadou Lamine Guéye doivent leur inscription de par leur statut d’arbitres continentaux confirmés ayant reçu l’invitation de l’Ufak (instance continentale). Alors que Mathieu Ndigue Faye (trésorier fédéral), Coumba Diouf ont dû payer de leurs poches pour avoir accès à cette formation. Ce qui fait donc un total de six arbitres sénégalais présents à ce stage destiné aux référés continentaux.
Ce qui amène Mamadou Lamine Cissé a émettre des regrets. Surtout si l’on sait le bon niveau de l’arbitrage sénégalais à l’échelle continentale. «C’est dommage de ne pas engager le maximum de nos compatriotes. Car là, c’était une belle opportunité à domicile en engageant le maximum donc. Ce qui est sûr, les candidats sénégalais vont passer en majorité puis qu’étant bien outillés et bénéficiant d’un bon encadrement en interne».
Pour le grade de coach continental Niveau 1, dont les résultats sont attendus ce mercredi à 18h au même titre que ceux de l’arbitrage, les coaches des équipes nationales font légion. Mes Mamour Ngom, Dame Ndao, Madiaw Gaye, Cheikh Diagne et Ibrahima Dieng sont les cinq postulants.
A noter qu’à ce jour, 17 nations sur les 29 attendus au banquet de Dakar sont déjà présents. Et le ballet d’atterrissage devrait se poursuivre avant jusqu’à ce mercredi soir.
Championnat d’Afrique
Programme
Mercredi 3 août
De 9h à 12h: examen pratique en kata (arbitre)
De 9h à 10h: réunion comité exécutif
De 10h à 12h: séminaire femme et sport
De 9h à 11h: pesée et enregistrement
De 11h30 à 13h30: tirage au sort avec briefing des coaches
15h à 17h: congrès
17h30 à 18h: proclamation des résultats
18h30 à 20h: briefing des arbitres et coaches
Jeudi 4 août
De 9h à 12h: éliminatoires et repêchage individuel en kata (hommes et dames)
De 12h à 14h: pause déjeuner
De 14h à 16h: cérémonie d’ouverture
De 16 à 18h: finales kata individuel (hommes et dames)
Suivi de la remise des médailles
Vendredi 15 août
De 9h à 12h: éliminatoires et repêchage individuel kumité (hommes et dames)
De 12h à 14h: pause déjeuner
De 14h à 20h: finales et remise des médailles
Samedi 16 août
De 9h à 12h: éliminatoires et repêchage kumité et kata par équipes (hommes et dames)
De 12h à 14h: pause déjeuner
De 14h à 20h: finale et remise des médailles et puis cérémonie de clôture
Derniers réglages de BG2 pour la Caravane de la paix
Les préparatifs de la Caravane de la paix de Balla Gaye 2 en Casamance vont bon train. Les organisateurs sont très actifs sur cette 5ème édition. Selon le chargé de la communication, Moustapha Goudiaby, une conférence de presse est en vue. Elle sera animée par le fils de Double Less pour, notamment, évoquer tous les détails liés à l’organisation.
Ouza Sow va-t-il revenir ?
Cela fait plus de deux ans qu’Ouza Sow de l’écurie Fass est en France. Et depuis tout ce temps, ses supporters ne l’ont pas vu en nguimb. Certains ne sont même pas sûrs s’il va revenir continuer la lutte au Sénégal. At- il rangé son nguimb pour de bon ? C’est la question qui taraude les es prits. Peut-être pou rra-t-il y répondre da ns un avenir proche
Ndef Leng veut sur voler la saison prochaine
Comme beaucoup de lutteurs, Ndef Leng de l’écurie Mbour Montagne a passé une saison blanche 2013/2014. Mais, pour la prochaine saison, ce coéquipier de Pakala espère renouer avec l’arène et veut se donner les moyens de ses ambitions pour réussir l’incroyable. Ses potentiels adversaires sont avertis.
Youssou Ndour de Ndakaru invisible
Depuis que son combat contre Tonnerre a avorté, le lutteur Youssou Ndour se fait vraiment désirer. Le protégé du coach Katy Diop a décidément du mal à digérer l’échec de ce duel qu’il avait trop bien préparé. Entre Palmarin et Dakar, le champion d’Afrique et du Sénégal est simplement invisible.
Van Damme très sollicité
Le lieutenant de Modou Lô est très convoité par les promoteurs et autres lutteurs. En effet, depuis la fermeture de la saison, ce lutteur ne cesse de recevoir des propositions de combat. Pape Abdou Fall l’a contacté pour croiser Doumboul. Wouly 2 indique aussi qu’un promoteur l’a contacté pour affronter le pensionnaire de Rock Énergie.
Palla Diop en compagnie de Serigne Mor Ndiaye
Hier dans la matinée à Pikine, le manager Palla Diop de l’écurie Pikine Mbollo et le promoteur Serigne Mor Ndiaye discutaient tranquillement dans un coin avant d’être surpris par votre serviteur. Peut-être qu’ils sont en train de peaufiner des combats pour la saison 2014-2015. À suivre…
Yékini Jr endeuillé
Yékini Jr de l’écurie Door Waar est en deuil. Le récent tombeur de Modou Anta de Thiès a perdu un de ses amis aux USA du nom de Maodo Kane, tué par balle il y a quelques jours. Le défunt a été inhumé hier au cimetière musulman de Cambérène. En cette douloureuse circonstance, toute la rédaction de Sunu Lamb présente ses sincères condoléances à Yékini Jr ainsi qu’à la famille de feu Maodo Kane.
Libidor s’est ressaisi
Sociétaire de l’écurie Ngoundiane, Libidor a réussi à relever la tête. Battu par Boy Nar 2 de Gouye Mouride l e 16 février 2013, il a rectifié le tir lors de la saison écoulée. Mis aux prises avec Onde le fou le 7 décembre 2013, il a pris le dessus sur le pensionnaire de Xam Sa Cossan. Et Libidor a confirmé cette victoire face à Laye Bèye de Bosco Sow le 13 juin 2014. Deux belles performances qui relancent ainsi sa carrière
Feugueleu attendu pour se rectifier
B attu par Bruc e Le e de Fass l ors d e son dernier combat, Feugueleu a con céd é une défaite au mauvais moment puisqu’il espérait tant gagner pour confirmer sa victoire s ur Salou m Salou m et mieux se positionner. La saison prochaine, le pensionnaire de l’écurie Lansar est fortement attendu pour se rectifier
ELIMINE AUX 400M HAIES, AMADOU NDIAYE N'A PAS VU VENIR JOHANNES MARITZ
Marrakech, 11 août (APS) - L'athlète sénégalais Amadou Ndiaye a expliqué ce lundi son élimination aux 400m haies, par le fait qu'il n'avait pas prêté attention au Namibien Johannes Maritz (50s 95) qui lui a soufflé la 2-ème place qualificative pour la finale prévue ce mardi à Marrakech, où se déroulent les championnats d'Afrique.
‘’Je pensais que j’étais qualifié parce que j’étais 2-ème jusque dans les derniers 10 mètres, je ne l’ai pas vu venir’’, a regretté le pensionnaire du CIAD (Centre international d’athlétisme de Dakar).
Après la dernière haie, le pensionnaire du CIAD avait sa qualification dans la poche, mais elle lui a été chipée dans le dernier mètre, par le Namibien qui a mis sa tête pour lui ravir la 2-ème place.
Relevant avoir souffert du vent qui soufflait de face, surtout dans la première ligne droite, Amadou Ndiaye sur qui reposait les espoirs du Sénégal après le forfait de Mamadou Kassé Hanne sur le 400m haies, n’a pas réussi à renouveler sa performance de l’année sur la distance.
Si le Mozambicain Kurt Couto a confirmé sa place en prenant la première place de la série et en se qualifiant directement, le hurdler sénégalais, qui avait le 2-ème meilleur temps des engagés de son groupe, n’a pas réussi à atteindre son objectif pour cette compétition.
A la fin des championnats du Sénégal à Mbour, il avait déclaré à l’APS qu’il visait la finale et une place sur le podium.
MARRAKECH : LUNDI NOIR POUR LES ATHLÈTES SÉNÉGALAISES
Marrakech, 11 août (APS) - La deuxième journée des compétitions des 19-èmes championnats d’Afrique d’athlétisme, qui s'est déroulée ce lundi, n’a pas souri aux athlètes sénégalais qui ont perdu deux titres continentaux remportés lors des 18-èmes championnats en 2012.
Gnima Faye engagée aux 100m haies, est passé à côté de sa finale, qu'elle a terminée à la 6-ème place d’une course remportée par la Sud-Africaine Rikenette Steenkamp, avec un temps de 13s 26.
Cette dernière est suivie par l’Ivoirienne Rosvitha Okou Bodjiho qui a réussi le même temps 13s 26.
Dans son élément dimanche lors des demi-finales, la championne d’Afrique du 100m haies de 2012, n’a pas existé dans la finale.
Et Adja Arête Ndiaye, qui cherchait une médaille pour sa 3-ème participation aux championnats d’Afrique d’athlétisme, n’a pu que constater les dégâts. Résultat : la médaille ne sera pas encore pour cette édition.
Autre champion en titre sénégalais, même désillusion avec Ndiss Kaba Badji qui a terminé à la 8-ème place de la finale du saut en longueur, avec un bond mesuré à 7m 61.
Les Sud-Africains, avec Zarck Visser (8m 08), Khotso Mokoena (8m 02) et Rushwai Samaai (7m 84), ont domestiqué le podium du saut en longueur.
Dimanche déjà, Amy Sène qui était double championne d’Afrique du lancer du marteau en 2010 et en 2012, avait échoué à conserver son titre.
En attendant la finale du 4X100m dames, le Sénégal reste bloqué à une médaille d’argent (lancer du marteau).
Retraite internationale et hommage en Allemagne pour Klose
Miroslav Klose, meilleur buteur de son équipe nationale (71) et recordman des buts en Coupe du monde (16), a annoncé sa retraite internationale lundi, à 36 ans, recevant l'hommage unanime de l'Allemagne.
Le joueur de la Lazio Rome explique avoir "réalisé un rêve d'enfant avec le titre au Brésil" et se réjouit d'avoir pu vivre des "moments inoubliables avec l'équipe nationale", dans un communiqué de la Fédération allemande de football (DFB).
"Danke Miro!" (Merci Miro!), lit-on sur le site internet de la DFB qui a annoncé la nouvelle.
"J'ai utilisé ces dernières semaines pour (...) savourer encore une fois ces moments et, pour moi, il ne peut pas y avoir de meilleur moment pour clore le chapitre de l'équipe nationale", ajoute l'attaquant.
L'âge du joueur, conjugué à la victoire au Mondial, avait rendu quasi-certaine l'hypothèse d'une proche retraite.
Klose est le deuxième joueur de la Mannschaft à annoncer sa retraite internationale depuis la Coupe du monde victorieuse. Le capitaine Philipp Lahm, 30 ans, avait annoncé la sienne, à la surprise générale, cinq jours après la finale face à l'Argentine (1-0 a.p.) le 13 juillet.
Le buteur allemand a marqué à deux reprises pendant la Coupe du monde brésilienne, égalant (face au Ghana, le 21 juin) puis dépassant (le 8 juillet, face au Brésil) le record de buts dans cette compétition, jusqu'alors détenu par le Brésilien Ronaldo (15 buts).
"Pour Miro, c'était toujours un honneur d'être appelé en équipe nationale. Il a tout donné pour l'Allemagne", a souligné le sélectionneur national Joachim Löw, ajoutant avoir "le plus grand respect pour sa décision et pour son incroyable carrière en équipe nationale, qui sera difficilement dépassable".
- 'Dans les livres d'histoire' -
Sportivement et "humainement, Miro va nous manquer", conclut Löw, cité sur le site de la DFB.
Le président de la fédération, Wolfgang Niersbach, a estimé que Klose était "non seulement un joueur exceptionnel mais également un homme absolument exemplaire".
"Avec ses 71 buts en équipe nationale et ses 16 réalisations en Coupe du monde, il a établi deux records phénoménaux qui lui assurent une place d'honneur dans les livres d'histoire", a-t-il souligné.
Ses anciens partenaires en équipe nationale ont également salué sa carrière. "Merci pour tous tes buts, Miro, tu es déjà une légende", a publié sur son compte Twitter le milieu de terrain d'Arsenal, Mezut Özil, tandis que son coéquipier sous le maillot londonien, Lukas Podolski, écrivait: "Respect Miro et merci pour ces super années, devant toi on ne peut que tirer son chapeau".
La carrière internationale de Klose avait débuté le 24 mars 2001, face à l'Albanie. En 13 ans, il a joué 137 matches sous le maillot de l'Allemagne. Seul Lothar Matthäus a fait mieux (150).
Au Brésil, c'était son quatrième Mondial.
Il avait inscrit cinq buts, tous de la tête, en 2002 en Corée du Sud et au Japon, où l'Allemagne avait atteint la finale face au Brésil. En 2006, il avait récidivé avec cinq buts, terminant meilleur buteur de la Coupe du monde en Allemagne, où la Mannschaft avait pris la troisième place. Quatre ans plus tard en Afrique du Sud, il avait ajouté quatre nouveaux buts, égalant son compatriote Gerd Müller avec un total de 14. L'Allemagne avait également terminé troisième.
An 2000 attend toujours un adversaire
An 2000 de JAP a été sans conteste le grand absent de la saison 2013-2014. Ce n’est point de sa faute puisque les adversaires le fuyaient comme la peste. Pour la saison 2014-2015, le Tigre de JAP doit impérativement nouer son nguimb pour confirmer sa belle victoire sur Bébé Saloum. Il attend un adversaire de taille afin de lui montrer de quel bois il se chauffe
Pas de repos pour Br uce Lee
Vainqueur de son dernier combat au stade Demba Diop face à Feugueleu, Bruce Lee ne veut pas prendre des vacances. Il poursuit ses entraînements malgré la fermeture de la sais on de lutte. Le Karatéka de Fass reste plus que jamais d’attaqu e pour confirmer cette victo ire afi n de rattraper le temps perdu.
Ness ne fait plus rêver
Il y a quelques années, Ness était le lutteur le plus réclamé de la place. Tout le monde voulait accrocher la Baleine de Lansar à son tableau de chasse. Maintenant, ce n’est plus le cas. Il ne fait plus rêver, et même les promoteurs semblent vouloir l’enterrer. Peutêtre que sa défaite concédée contre Gouye Gui y est pour quelque chose.
Mélakh rate sa sortie cette saison
Coopté par Gaston Productions pour un duel contre Mobil 2, Mélakh (Pape Diouf) est passé à côté. Il a été battu à plate couture par le poulain de Zarco, en dépit des nombreuses promesses qu’il avait faites avant la confrontation. Ainsi, le fils de Mohamed Ali a raté son baptême du feu.
Tonnerre et les champions sérères
Dans l’entretien qu’il a accordé à Sunu Lamb samedi dernier, Tonnerre affirmait qu’ « aucun champion sérère ne (l’) a jamais battu ». Mais, en joignant la rédaction centrale hier dans l’après-midi, Cheikh Talibouya Mané a répondu au Dragon rouge de Pikine que Garga Mbossé, qui l’a déjà battu, est bel et bien un champion sérère. N’est-ce pas Tonnerre ?
Gris Bordeaux fuit-il la presse écrite ?
Le patron de l’écurie Fass a-t-il un problème avec la presse écrite ? Depuis sa blessure en prélude à son combat contre Tyson, Gris Bordeaux ne s’est pas adressé à la presse écrite. Sa seule intervention médiatique cette année, c’est sur la 2stv dans l’émission Bantamba. Bien des ténors ont été propulsés par la presse écrite avant même l’avènement des télévisions
Ndiaga Diop is back
Il a un vécu dans l'arène pour avoir, comme son père Pape Diop, représenté le Sénégal aux compétitions internationales et gagné des médailles. Lui, c'est Ndiaga Diop, le grand champion qui a vu grandir d'autres champions de Pikine tels que Tyson, Eumeu Sène, Feu Tyson Jr, etc. Cela fait des années qu’il s’est basé en Italie où il entraîne en boxe mais il est à Dakar depuis la Korité.
Eumeu Jr en frappe la saison prochaine
Eumeu Jr est un jeune champion de l'écurie Tay Shinger de Pikine où il côtoie son mentor, Eumeu Sène, qui participe à son apprenti ssa ge. Pour lui, il a déjà renforc é ses bagages techniques et compte réciter les leçons la saison prochaine dans la lutte avec frappe. Les prochains adversaires du coéquipier de Jordan sont donc avertis.
Papa Sow aux entraînements
Son combat contre Lac de Guiers 2 renvoyé à la saison prochaine, Papa Sow est forcé de continuer ses entraînements pour maintenir sa forme. Le Puma de Fass a été aperçu à la plage BCEAO s’adonnant à une course longue distance. Le Fassois travaille sûrement l’endurance.
Marrakech, 10 sept (APS) - La spécialiste sénégalaise du lancer du marteau, Amy Sène, a fait part de son dépit, suite à la perte de son titre continental, dimanche à Marrakech (Maroc), au premier jour des championnats d'Afrique d'athlétisme.
"C'est très difficile, je suis dépitée", a déclaré l'athlète sénégalaise, affirmant être incapable d'expliquer sa contre-performance, laquelle peut selon elle s'expliquer par "des problèmes personnels".
Amy Sène qui a bien débuté sa saison en améliorant en mars dernier son record personnel, va tenter de terminer la saison en beauté avec la coupe du monde d'athlétisme.
"Vivement la coupe du monde et que la saison se termine", a lancé, les dents serrées, la Sénégalaise double championne d'Afrique, battue par Laetitia Bambara du Burkina Faso.