Ancien international de basket, Ndongo Ndiaye, présente le profil idéal pour le poste de conseiller en sport qu’il occupe aux côtés du président de la République. Dans cet entretien, il revient sur les contreperformances de certaines disciplines en compétitions internationales, avant de déplorer les «participations honorables». Ndongo Ndiaye s’est aussi exprimé sur la préparation des Lions au Mondial de basket et sur les chances des hommes de Cheikh Sarr en Espagne.
Les Lions du basket, qui préparent le Mondial espagnol, ont connu quelques difficultés liées au paiement des assurances et autre réservation d’hôtel pour le stage de Malaga. Finalement, les choses sont rentrées dans l’ordre. Comment avez-vous analysé ces impairs ?
Il faut d’abord saluer les efforts des uns et des autres. Pendant une bonne période, il y avait quand même un certain désordre. Ce qui nous a obligés à nous remuer les méninges pour arriver à ce résultat. Aujourd’hui, l’ordre est rétabli. L’Equipe nationale est dans des conditions optimales pour continuer sa préparation et avoir une bonne participation à la Coupe du monde.
Ce qui est important c’est que ce qui devait être fait, l’a été. Autant le ministère des Sports, la présidence de la République, le Cnbs, tout le monde a fait le maximum pour que la situation se décante. Maintenant, il faut savoir que c’est une solution à la hâte et qu’il est temps de trouver la bonne formule pour que des situations de ce genre ne se reproduisent plus.
Justement, comment faire pour ne pas rencontrer ces mêmes problèmes ?
C’est un problème récurrent. On ne doit plus accepter qu’une Equipe nationale, en préparation pour une compétition, subisse des situations de ce genre et soit contrainte d’observer une grève parce qu’il y a un problème d’assurance, de billets d’avion... Ce n’est pas normal. Surtout que le programme est connu depuis longtemps, les dates sont connues.
Il faut sonner la rupture dans la manière de gérer des situations de ce genre. Maintenant, comment ? Je dois dire qu’il ne s’agit pas d’un problème d’argent, contrairement à ce que les gens avancent à chaque fois. Le problème d’argent est là, il a toujours été là et il sera là demain. Du coup, il faudra trouver un budget additionnel ou on diminue simplement nos besoins. Et je crois que la seconde hypothèse est la bonne. Il faut désormais songer à un arbitrage budgétaire. Aujourd’hui, c’est une constante : l’Etat du Sénégal est dans l’impossibilité de gérer 50 fédérations.
Et il faut que les gens le comprennent une bonne fois pour toutes. Il faut choisir certaines disciplines qui ont des chances de médailles et qu’on leur donne les moyens suffisants avec des objectifs clairs pour asseoir leur poli- tique. Pour le reste, on les accompagne avec des programmes bien définis. L’objectif assigné à notre Haute compétition, c’est de gagner. Ce n’est plus normal de se contenter de participations honorables. On ne doit plus donner l’argent du contribuable pour aller faire du tourisme sportif.
A défaut, on va donner juste le strict minimum à tout le monde et au finish, personne n’est content parce que ce n’est pas suffisant. Et après, on accuse l’Etat, le ministère, la Présidence... Voilà le vrai problème.
Est-ce que l’Etat ne devrait pas songer à augmenter le budget du ministère des Sports. Surtout que c’était une promesse du Président Macky Sall?
Le budget sera augmenté. Il continue d’ailleurs d’être augmenté. Le Président avait promis qu’on allait atteindre 1% du budget national, on est sur la bonne voie. Mais, on ne peut pas financer toutes les fédérations. Nous sommes un pays en voie de développement. Et il faut dire le sport, ce n’est pas seulement la haute compétition. On n’investit plus dans la petite catégorie, le recrutement, l’encadrement. C’est un rôle que doivent jouer autant les fédérations, le ministère des Sports, mais également les collectivités locales.
Il y a des acteurs qui sont inactifs. Ce sont les collectivités locales, le secteur privé, le bénévolat qui doivent accompagner le sport de base. Aujourd’hui, on doit construire à la base notre sport. On doit être en mesure d’avoir une idée sur le potentiel dont on dispose dans chaque catégorie, de 12 à 16 ans par exemple et être en mesure de les suivre pendant de longues années.
A partir de là, on pourra espérer gagner une médaille olympique dans dix ans ou construire une équipe de football ou de basket d’avenir. Le potentiel est là. Malheureusement, c’est un potentiel inexploité. On doit se remettre au travail et avoir le courage d’adopter un changement.
Parmi les solutions, on a beaucoup parlé d’un fonds de financement du sport, mais toujours rien de concret...
C’est une vision du chef de l’Etat. La création d’un fonds ou encore d’une fondation, voilà des choses qu’il faut mettre en place dans l’urgence. Il est impératif de trouver des moyens additionnels. Maintenant, pour une participation du secteur privé, il faut qu’il y trouve son compte. Il faudra songer à réformer les textes de financement.
Mais la rupture s’impose. Il y a du travail à faire et il est temps de parler au monde sportif pour qu’en- semble les gens se disent la vérité. Au cas contraire, on ne pourra pré- tendre à de meilleurs résultats par rapport aux autres. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. C’est la stricte réalité.
Il y a quand même certaines fédérations qui ont déjà entamé la rupture en finançant elles-mêmes certaines compétitions internationales surtout au niveau de la petite catégorie. Malheureusement, les problèmes demeurent toujours...
C’est une bonne chose. Il faut oser le dire. Certaines fédérations ont fait un travail remarquable en ce sens. C’est le cas de la Fédération de football qui a fait des pas de géant. Maintenant, une fédération doit tendre vers l’autonomie.
Les grandes fédérations internationales sont autonomes. Il faut qu’on parvienne à cela. Cela aux fédérations permettra d’être indépendantes et d’asseoir une politique sportive réelle. Aujourd’hui, les hommes politiques imposent leur rythme parce que c’est eux qui financent. Et comme on dit, qui paie commande.
Revenons au basket. En tant qu’ancien basketteur, comment voyez-vous les chances du Sénégal au Mondial ?
L’objectif, me dit-on, est au moins de gagner un match. Ce qui serait une grande première. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que le basket africain n’a pas encore le niveau mondial. Il faut oser le dire. J’espère que je n’aurai pas raison cette année. Donc on ne peut avoir trop d’ambitions pour ce Mondial. L’ambition principale est de gagner un match, mais surtout de donner à cette équipe, un vécu pour préparer les joutes à venir comme la Coupe d’Afrique des nations.
L’objectif de cette équipe, c’est d’être champion- ne d’Afrique. Donc il ne faut surtout pas aller en Espagne avec trop d’ambitions. C’est ce qui nous arrive souvent, et à la fin, il y a trop de déception, l’équipe se disloque, l’entraîneur est viré et on recommence à zéro. J’ai connu cela quatre à cinq fois avec la sélection. Il ne faut pas tomber dans cette erreur.
Après le basket, ce sera au tour du football avec les éliminatoires de la Can 2015 en septembre. Pour ne pas connaître les mêmes problèmes de logistique, la Fédération sollicite un vol spécial pour les Lions. Est-ce que la Présidence est déjà saisie à ce sujet ?
Nous sommes informés de la situation, mais pas encore de façon officielle. Ce rôle revient au ministère des Sports. Maintenant, s’il y a un besoin et que nous sommes informés officiellement, la Présidence va intervenir.
Que ce soit l’avion présidentiel ou affréter un vol spécial, ou encore donner des moyens additionnels, nous sommes là ! L’équipe sera mise dans les meilleures conditions pour jouer à domicile contre l’Egypte et ensuite lors du déplacement au Botswana.
Comment appréciez-vous la nomination d’un nouveau ministre des Sports, en la personne de Matar Bâ ?
Je crois que c’est quelqu’un qui connaît suffisamment le milieu. Il a côtoyé le sport et il bénéficie de la confiance du chef de l’Etat. Il est rompu à la tâche. On est obligé de collaborer. Ce qu’il convient de faire, c’est de travailler pour le sport. Ce qu’il nous faut, c’est oser rompre avec ce qui se faisait avant. Il faut beaucoup de courage pour changer les choses.
Doit-on supprimer le ministère des Sports comme le soutiennent certains membres du milieu sportif ?
En tous les cas, la structure ministère des Sports ne me gêne pas. Elle est conforme à notre nomenclature gouvernementale. Cependant, on ne peut pas toujours nous focaliser et nous concentrer uniquement sur la haute compétition. Si on prend l’exemple de l’Allemagne, voilà un pays qui a pris le temps de construire son football, le Jamaïque de même dans le domaine de l’athlétisme, les Etats-Unis avec le basket.
En Afrique, on a l’exemple du Kenya en athlétisme également, de l’Angola en basket... On doit prendre le temps de construire notre sport. C’est le travail de tout le monde. Il faut tendre vers une nation sportive. Si nous arrivons à gagner une coupe d’Afrique, ce sera juste quelque chose de spontané.
On parle souvent de moyens, mais un projet bien ficelé trouve facilement les moyens. Malheureusement, on met souvent en avant le problème de moyens en occultant le projet. L’argent, c’est le dernier maillon de la chaîne. Il nous faut imposer une rupture sportive. Elle s’impose. J’aurais pu devenir l’un des meilleurs basketteurs sénégalais, si je n’étais pas né à Sadio, dans le département de Mbacké, qui n’a pas un seul terrain de basket.
C’est après le Bac que j’ai appris le basket à Dakar. Ce n’est pas normal qu’après tant d’années, qu’il n’y ait aucune politique orientée vers l’intérieur du pays à la recherche de talents rares. On doit être en mesure de pratiquer le sport dans les villages du pays. Et pour cela, les collectivités locales ont également leur rôle à jouer.
Yékini Jr se remet de sa maladie…
C’est comme qui dirait que c’est en ces périodes de fin de saison que les lutteurs ressentent le plus le poids des nombreux efforts fournis et tombent malades. L’on nous apprend que le leader de l’écurie Door Dooraat était souffrant, mais qu’il commence à bien se remettre. Bonne guérison champion !
…Malick Niang un peu souffrant
Pendant que son ami recouvre peu à peu la santé, le Boxeur Malick Nian g est un peu souffrant ces temps-ci. Depuis presque un mois, il est cloué au lit. Même si la maladie ne l’a pas empêché de jeûner, il a rechuté juste après la fête de l’Aïd El Fitr. Prompt rétablissement Malick !
Mandione et les saisons blanches
Jusqu’ici, Baye Mandione est l’un des rares lutteurs de l’arène à n’avoir pas fait de saison blanche. La défunte saison, par exemple, le «Fou» a réussi à avoir un combat contrairement à plusieurs athlètes qui sont restés sans nouer leur nguimb. Bravo champion !
Gaston persiste et signe
Le promoteur Gaston Mbengue ne badine point avec les nouveaux cachets qu’il compte proposer aux lutteurs la saison 2014-2015. Pour le Don King de l’arène, c’est 10 millions FCFA ou rien. «Je maintiens qu’aucun lutteur ne vaut 10 millions FCFA», a-t-il laissé entendre dans le dernier entretien qu’il nous a accordé. Les VIP sont prévenus.
Bombardier, roi de la scène médiatique
Il n’est pas uniquement le Roi des arènes. Bombardier de Mbour est également le monarque de la scène médiatique. Depuis plus d’une semaine, le B52 de Mbour occupe une place de choix dans les colonnes des journaux de la place. Stratégie pour augmenter sa popularité ou furie des médias ?
Palla Diop, vrai ami de Mansour Diop
Palla Diop est un jeune frère de l'ancien lutteur Mansour Diop. Sunu Lamb avait pris rendez-vous avec cet autre ancien lutteur de la famille de Pape Diop Boston, samedi dernier, à Diamagueune (banlieue de Dakar). Mais sur place, on a trouvé le manager Palla Diop aux côtés de son grandfrère. Leurs proches nous ont confié, en effet, qu'ils sont deux frères très complices. En tout cas, ça en a tout l'air.
Narou Ghetto s’active
Pour le gala de lutte simple qu’il compte organiser les 9 et 10 août prochain à la Place Teen Bi près du poste de police de Guinaw Rails, le lutteur Narou Ghetto de Xam Sa Cossan s’active. Lundi dernier, il a procédé à la présentation des lutteurs engagés dans le tournoi qui risque de battre tous les records d’affluence.
Ziza entre Habib Ndiaye et Boy Niang
Après une défaite devant Pape Mbaye 2 de l’école de lutte Mor Fadam (27 janvier 2013), Ziza est parvenu à se ressaisir. Il a effectué trois sorties pour deux victoires et une défaite. Victorieux de Djadji Or, il rate sa sortie suivante devant Doumboul. Toutefois, il arrive à relever la tête en prenant le dessus sur Diekh Diam. Mais, il faut relever qu’il a effectué deux combats sous les couleurs de Habib Ndiaye et un avec l’école de lutte Boy Niang
Les lutteurs en opération maintenance
Depuis la fermeture de la saison, les athlètes de l’arène ont tendance à miser sur la musculation et les ateliers de maintien. Un petit tour dans quelques salles de musculation de la place nous a permis de faire ce constat. Ils attende nt l a reprise des entraînements dans les écuries pour reprendre les contacts.
Dans la composition du 12 majeur pour la Coupe du monde de basket masculin prévue du 30 août au 14 septembre 2014 en Espagne, Pape Sadiaw Diatta pourrait être une des grandes surprises de Cheikh Sarr. Un sélectionneur émerveillé par la progression du joueur.
«Pape Sadiaw Diatta a joué une Coupe du monde U19. Son agressivité fait de lui un des meilleurs prospects. C’est un jeune que j’ai suivi toute la saison. C’est un phénomène. Ce sont des genres de joueurs qui peuvent changer le cours d’un match», indique Cheikh Sarr.
Recalé de justesse pour le Mvp de l’Afrobasket-U18 2012, pour avoir rejoint le groupe un peu tard, l’arrière-meneur s’est rattrapé un an plus tard au Mondial-U19 en étant le meilleur «Lionceaux» au Mondial avec 36 rebonds et 86 points à son actif.
A vingt-cinq jours du démarrage du Mondial de basket, le sélectionneur national Cheikh Sarr a trouvé son noyau dur. Une ossature composée de Malèye Ndoye, Mouhamed Faye, Mouhamed Diop, Mamadou Ndoye, El Hadj Malick Ndiaye, auxquels s’ajoutent Alces Badji, Ibrahima Thomas, Hamady Ndiaye et Xan d’Almeida «qui méritent d’être là», a estimé le technicien lundi, juste avant d’embarquer pour le camp d’entrainement de Malaga.
Pour les trois places qui resteraient à prendre pour sept candidats, outre celle de Gorgui Sy Dieng qui ne fait aucun doute, Pape Diatta est un candidat sérieux pour l’un des tickets restants. Et la méforme du pivot Saër Sène qui revient d’une longue blessure pourrait plaider en sa faveur.
Papis Demba Coly revient en Europe. Après un passage raté de six mois au Litex Lovech de Bulgarie, le désormais ancien capitaine du Duc repart en Suède où il a signé à Oskarshamns Aik, en 1re division, un contrat d’une année.
Waa Sports : Comment avez-vous atterri en Oskarshamns Aik, en 1re division suédoise ?
Papis Dembo Coly : C’est Samsedine Diatta, le directeur sportif du club, qui s’occupait de toutes mes affaires. C’est lui qui a été à l’origine de tout. C’est qui m’a fait venir au Duc pour me relancer, alors que j’avais d’autres contacts au niveau local.
Votre première impression après votre premier match en Coupe de Suède ?
C’était un plaisir de jouer cette rencontre et de marquer. Ce n’était pas une surprise pour les dirigeants qui avaient déjà des échos sur moi avant mon arrivée.
Comment jugez-vous le football suédois, après un premier contact ?
Il y a une grande différence avec le Sénégal. Là, il y a assez d’infrastructures et les équipes travaillent dur aussi.
Et sur le plan de l’intégration ?
Ce n’est pas difficile de s’intégrer. Dans ce pays, les gens parlent anglais, après leur langue maternelle. Donc ce n’était pas un problème pour moi, car je m’exprime bien dans cette langue. En plus, j’ai trouvé Pape Alioune Diouf (qui évolue à Kalmar). Il a été mon capitaine d’équipe au Duc en 2010. Certes, on n’est pas dans la même ville, mais on est presque tout le temps ensemble (Ils étaient ensemble lors de l’interview).
Comment voyez-vous votre avenir dans ce club où vous avez signé seulement pour un an ?
C’est un challenge pour moi (de rester plus longtemps). Il faut que je travaille dur, essayer de relever le défi afin de pouvoir progresser.
Justement, votre championnat n’est pas bien médiatisé. N’est-ce pas un handicap ?
C’est vrai que c’est un championnat un peu isolé, mais il faut préciser qu’il y a le professionnalisme ici (en Suède). Donc il faut que les gens gardent un œil sur nous qui évoluons dans ce championnat. On a choisi le foot comme métier, donc il faut avoir la conviction de relever les défis.
En vue de la Coupe du monde, Cheikh Sarr a indiqué hier qu’aucune place n’est garantie d’avance pour les 16 présélectionnés. «Personne n’a encore assuré sa place, il faut me croire. Je suis des projets. On a appelé les joueurs. Ce projet, il faut le comprendre et c’est en fonction des adversaires. Il y a des équipes qui courent, des équipes qui sont tactiques. Nous voulons des joueurs qui ont toutes ces capacités. Celui qui ne correspond pas à ce que l’on cherche, on va le libérer. Il y a une très grande concurrence à tous les postes».
Toutefois, le technicien a levé un coin du voile sur son noyau dur constitué de «Malèye Ndoye, Mohamed Faye, Vieux Ndoye, Mohamed Diop et El Hadj Malick Ndiaye. Ils ont participé à toutes les joutes. Maintenant, il y a ceux qui ont rejoint le groupe et ont prouvé qu’ils méritent d’être là. C’est Hamady Ndiaye, Ibrahima Thomas et Xane».
La sélection nationale masculine de basket est attendue, en principe, à Malaga ce mardi pour la seconde étape des préparatifs de la Coupe du monde qui se disputera à partir du 10 août 2014, trois matches amicaux, a annoncé le sélectionneur national Cheikh Sarr.
En plus de l’Espagne calé pour le 17 août, les «Lions» affronteront la Lettonie, l’Egypte, le Mexique et le Koweït.
Revenant sur les autres rencontres (Slovénie, République dominicaine) déjà annoncées par le manager général Boniface Ndong, Cheikh Sarr soutient que ces dernières attendent que le Sénégal soit sur place pour étudier la formule à adopter. «En général, ces équipes attendent que tout le monde soit sur place pour choisir les adversaires dans une formule de tournoi. Maintenant, on verra ce qu’on pourra faire sur place».
Portée à la tête de la Zone 2 de la Fiba-Afrique, Aya Pouye souhaite que le Sénégal retrouve sa place de leader. Aussi milite-t-elle pour les retrouvailles au sein de la famille de la balle orange sénégalaise.
Objectif
«Mon principal objectif, au niveau national, reste la réunification de la famille du basket sénégalais. Et là j’interpelle mon frère Serigne Mboup, le président du Comité de normalisation, car rien peut se réaliser dans la division.
«Au niveau zonal, il faut faire en sorte que le basket se joue partout. La Zone 2 compte huit équipes, mais il n’y a que quatre équipes fonctionnelles, mais on peut y inclure la Gambie qui est en train de revenir par le canal du basket scolaire. Les autres s’essaient aux petites catégories.»
Sénégal et Fiba-Afrique
«Je reviens de Madagascar qui abrite l’Afrobasket-U18 masculin auquel notre pays est absent. Ce n’est pas normal. Il est temps d’organiser des compétitions régulières pour les jeunes. Le Sénégal a toujours été un leader en Afrique. La Fiba-Afrique prépare une mission dans les jours à venir, rien que pour vérifier la stabilité de notre discipline.»
Fraude sur l’âge
«Depuis que l’histoire de la fraude a éclaté, je n’en ai jamais parlé, parce que je me suis dit que la vérité finira par triompher. Partout, on a parlé de moi, mais je maintiens ma position. Avec mon statut d’ancienne championne d’Afrique, je ne salirai jamais mon pays. Au contraire, je le défends. Cela dit, je viens du Congrès de la Fiba-Afrique où le Sénégal est mal vu. En temps que Sénégalaise, ça me fait mal. Heureusement qu’on est en train de normaliser pour que le basket sénégalais retrouve son rang.»
SÉNÉGALAIS ET TCHADIENS OPPOSÉS POUR LA FINALE DU CHAMPIONNAT DE L'UCAD, DIMANCHE
Dakar, 5 août (APS) - L'équipe sénégalaise sera opposée à celle du Tchad, dimanche à Dakar, pour la finale de la 37e édition du championnat de football des étudiants africains au Sénégal, indique le bureau des sports de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) dans un communiqué.
Cette rencontre se tiendra à partir de 15h30 au stade du COUD, situé au sein du campus social de l'UCAD, en présence du professeur Boubacar Diop dit Buuba, médiateur de l'université publique dakaroise, précise le communiqué.
Les organisateurs comptent à cette occasion rendre hommage à l’étudiant Saër Boye, récemment décédé suite à une altercation avec un autre étudiant au sein du campus. Il faisait partie de l'équipe du Sénégal, signale la même source
Le bracelet en tissu de couleur verte-jaune- rouge bien en évidence sur son poignet droit, l’ancienne Première Dame Viviane Wade a franchi hier la porte de la salle d’audience à 09 h 36, la main levée vers le plafond, en signe de victoire. Sanglée dans une tunique beige, une
écharpe multicolore autour du cou, elle a fait le déplacement jusqu’au palais de justice. Comme d’habitude, elle était entourée des responsables de l’ancien régime. L’accueillant avec des applaudissements, les militants du Pds criaient : «fara wade ndiak, ndara wade ndiak».
KARIM CHARCUTÉ DE SON PUBLIC
Pour son second jour de procès, le fils de l’ancien chef d’Etat s’est présenté à 09 h 55 dans le box des accusés, vêtu d’un ensemble «Obasanjo» bleu-gris, de courtes manches, bonnet noir sur la tête, écharpe blanche autour du cou, entouré d’une douzaine d’éléments polyvalents d’intervention (Epi) de l’Administration pénitentiaire. A ses souteneurs qui lançaient «Karim ! Karim !», il a répondu par des signes de victoire et avec un large sourire. Mais il faut signaler qu’il y avait moins de tintamarre que le premier jour parce que la moitié de la salle était vide, les forces de l’ordre ayant strictement interdit l’accès à l’étage au public qui est resté parqué dans le hall ou aux alentours du tribunal. Ses conseils se sont approchés du box pour lui murmurer des propos à l’oreille.
OUMAR SARR : «NE RÉPONDONS PAS A LA PROVOCATION»
Hier, les forces de l’ordre étaient plus strictes sur le règlement que le premier jour. Après qu’un partisan du détenu le plus populaire de Rebeuss s’est fait expulser de la salle pour avoir crié : «Karim Président !» et que des militants de l’Apr et du Pds ont failli subir le même sort pour s’être crêpé les chignons pour des places, un chef des hommes en bleu s’est approché et a mis les points sur les « i» : «Ici, ce n’est pas un meeting politique.
Agissez en responsables si vous ne voulez pas qu’on passe à une vitesse supérieure». Oumar Sarr intervient à son tour pour dire : «Nous demandons à nos amis de se calmer et de ne pas répondre à la provocation».
ME GUÉDEL NDIAYE VICTIME D’UN AVC DIMANCHE
Stress du procès ou simple coïncidence ? En tout cas, le Président Henri Grégoire Diop a fait savoir hier à l’assistance pour compatir à l’état de santé du plaideur, que l’un des avocats de Bibo Bourgi, Me Guédel Ndiaye a été victime d’un accident vasculaire cérébral (Avc). « L’As » lui souhaite un prompt rétablissement.
BIBO A ATTRAPÉ UNE BACTÉRIE INCURABLE AU SÉNÉGAL
Mes Papa Leyti Ndiaye, Corine Dreyfus Schumidt et Baboucar Cissé n’ont pas raté les conseils de l’Etat qui ont soutenu lors de leur conférence de presse que la maladie de Bibo Bourgi est imaginaire. Lisant le bulletin d’hospitalisation, le Président Henri Grégoire Diop n’a pas voulu aller plus loin et a parlé «d’infection urinaire», justifiant «une prolongation du séjour pour traitement en cours». Dans leurs interventions, les trois conseils de Bibo cités ci-dessus ont estimé que dire que la maladie de leur client est imaginaire c’est indécent. Bibo, révèlent-ils, souffre d’une maladie cardiovasculaire extrêmement grave. Le premier jour de sa garde-à-vue, il a pissé du sang à la gendarmerie de Colobane et c’est sur ces entrefaites qu’une expertise a été faite, puis une contre-expertise qui est allée dans le sens du premier diagnostic. L’état de santé d’Ibrahim Aboukhalil ne s’étant pas amélioré, il a obtenu une liberté provisoire et a été mis sous contrôle judiciaire, puis s’est fait opérer à l’hôpital Général de Grand Yoff (Hoggy) avant d’être hospitalisé à la clinique du Cap. Mais, fustigent les avocats, alors que les frais d’hospitalisation et d’intervention étaient payés, on est intervenu au haut sommet de l’Etat pour qu’on renonce à l’intervention. Au cours de l’intervention qui s’est finalement faite, Bibo a attrapé une bactérie qu’aucun médecin ne peut soigner au Sénégal, a soutenu Me Baboucar Cissé.
HENRI GRÉGOIRE DIOP RAPPELLE AUX AVOCATS FRANÇAIS QU’ON N’EST PLUS A L’ÉPOQUE DE LA COLONISATION
Statuant sur le cas du principal complice présumé de Karim Wade, la Cour a décidé de ne pas obliger Bibo Bourgi à comparaître les lundi et mardi, d’autant que sa présence n’est pas obligatoire. La Cour a toutefois rejeté la demande de comparution du médecin de Bibo, faite par les avocats de l’Etat. Cependant, le président a précisé que dans le dossier aucune pièce ne prouve que Bibo a été opéré à Hoggy. Déplorant les incidents survenus entre avocats, il s’est adressé aux avocats français pour leur dire qu’on n’est plus à l’époque de la colonisation. Depuis 50 ans, le Sénégal est un pays indépendant. Par contre, il salue le comportement des plaideurs africains qui n’ont jusqu’ici pas débordé dans leurs propos. Prenant la défense de ses confrères, Me Alioune Badara Cissé a estimé qu’il est gênant de rappeler aux avocats français qu’on n’est plus dans une colonie. Le Président n’a pas voulu laisser les autres conseils prendre la parole, pour ne pas polémiquer. Mais Me El hadji Diouf a pu placer quelques mots pour lancer des flèches à Me Olivier Sur, un des conseils de Karim Wade auprès de qui il n’est manifestement pas en odeur de sainteté...
LA REQUETE D’EL HADJI DIOUF REJETÉE
La demande formulée par Me El hadji Diouf de sortir du dossier Mes Alioune Badara Cissé, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye et El hadji Amadou Sall, parce que cela ne fait pas trois ans qu’ils ont enlevé leur costume de ministre, a été rejetée par la Cour. Celle-ci a estimé qu’elle ne peut pas faire état de quoi que ce soit qui n’est pas dans le dossier. Aucun décret ne leur a été versé pour dire que de telle à telle période, il a été mis fin aux fonctions des avocats concernés. Une façon de ne pas de se mêler de la cuisine interne des avocats…
En vue de la Coupe du monde, Cheikh Sarr a indiqué hier qu’aucune place n’est garantie d’avance pour les 16 présélectionnés. «Personne n’a encore assuré sa place, il faut me croire. Je suis des projets. On a appelé les joueurs. Ce projet, il faut le comprendre et c’est en fonction des adversaires. Il y a des équipes qui courent, des équipes qui sont tactiques. Nous voulons des joueurs qui ont toutes ces capacités. Celui qui ne correspond pas à ce que l’on cherche, on va le libérer. Il y a une très grande concurrence à tous les postes».
Toutefois, le technicien a levé un coin du voile sur son noyau dur constitué de «Malèye Ndoye, Mohamed Faye, Vieux Ndoye, Mohamed Diop et El Hadj Malick Ndiaye. Ils ont participé à toutes les joutes. Maintenant, il y a ceux qui ont rejoint le groupe et ont prouvé qu’ils méritent d’être là. C’est Hamady Ndiaye, Ibrahima Thomas et Xane».
La sélection nationale masculine de basket est attendue, en principe, à Malaga ce mardi pour la seconde étape des préparatifs de la Coupe du monde qui se disputera à partir du 10 août 2014, trois matches amicaux, a annoncé le sélectionneur national Cheikh Sarr.
En plus de l’Espagne calé pour le 17 août, les «Lions» affronteront la Lettonie, l’Egypte, le Mexique et le Koweït.
Revenant sur les autres rencontres (Slovénie, République dominicaine) déjà annoncées par le manager général Boniface Ndong, Cheikh Sarr soutient que ces dernières attendent que le Sénégal soit sur place pour étudier la formule à adopter. «En général, ces équipes attendent que tout le monde soit sur place pour choisir les adversaires dans une formule de tournoi. Maintenant, on verra ce qu’on pourra faire sur place».
Serigne Modou Niang à 5 longueurs
Au début de la saison 2013/2014, le promoteur Serigne Modou Niang avait dit son ambition d’organiser trente journées. À l’arrivée, le promoteur de l’alternance en a plutôt organisé 25, soit cinq de moins. Mais ce n’est quand même pas rien.
Niang non violence à Africa 7
Niang Non-violence prend du galon. Il nous a informés, hier par téléphone, qu’il anime une émission sur la paix et la non-violence à Africa 7. Cette émission passe tous les samedis à partir de 12h00. L’ambassadeur de la non-violence prouve ainsi qu’il ne se limite pas qu’à la sensibilisation des acteurs de l’arène.
Qui pour sauver Gambien ?
Les choses se passent mal pour Gambien. Le Scorpion de l’écurie Boul Faalé est resté des saisons sans nouer son nguimb. Baye Peulh de Rock Énergie est son dernier bourreau. Gambien est attendu par son monde pour se rectifier de c e cuisant revers ; à condition cependant que les promoteurs lui en donnent l’opportunité. Qui pour sauver alors le poulain de Tyson ?
Les lutteurs en format ion le 11 août
En partenariat avec le Groupe Icône, l’Association des lutteurs en activité a bénéficié de bourses de formation pour une durée de 45 jours. Il est à rappeler que deux lieux sont ciblés pour cette formation. En effet, les lutteurs qui habitent la banlieue peuvent se rendre au centre de Icône Guédiawaye. Ceux de Dakar seront servis par les formateurs de l’Université de Dakar.
Paul Maurice se cherche encore
Pensionnaire de l’école de lutte Manga 2, Paul Maurice n’arrive pas à forcer le respect. L’enfant de Bicol ne parvient plus à aligner deux victoires successives. Après une longue série de défaites, il réussit à prendre le dessus sur Narou Sogas le 25 décembre 2012. Une victoire qu’il ne confirme pas devant Malal Ndiaye le 17 novembre 2013. Toutefois, il arrive à triompher de Diockel le 30 mars 2014. Un parcours en dents de scie indigne de ses qualités.
Le faux pas de Modou Awa Tine
Après une belle saison 2012-2013 marquée par deux victoires sur Eumeu Jr de Tay Shinger (2 décembre 2013) et Jaguar (9 février 2013), Modou Awa Tine a fait un faux pas lors de la saison écoulée. Face à Khadim Sarr, le chef de file de l’écurie HLM a été stoppé net. Alors, il doit se reprendre pour tenter de revenir dans la course.
La belle maison de Gris au centre des débats
Le présentateur vedette de l’émission de lutte Bantamba, Bécaye Mbaye, a récemment rendu visite à Gris Bordeaux à son domicile à Mbao. Le cameraman a fait un arrêt sur images de la belle maison du 3ème Tigre de Fass. Et depuis, les commentaires vont bon train. Elle est au centre des débats dans toutes les Grand-Places.
Le mutisme de Tyson
Mike comme le surnomment ses proches est resté bloqué par son combat contre Gris Bordeaux de Fass. Depuis la blessure de son adversaire et le report définitif du combat à la saison prochaine, le patron de Boul Faalé a avalé sa langue. Probablement, un de ces quatre, il va rompre le silence.
La razzia de Bécaye Mbaye
L’animateur de l’émission Bantamba est en train de devancer ses concurrents. Bécaye Mbaye a pratiquement mis le grappin sur la quasi-totalité des ténors de l’arène. Après Balla Gaye 2, i l s’est entretenu avec Gris Bordeaux. Ce mardi, ce sera au tour d e Bombardier de s’exprimer devant le micro de la 2stv. Bravo Bécaye !