Dans la spirale de l’échec, l’enfermement est le pire des pièges. Au fur et à mesure que s’accumulent les éliminations des petites catégories du football sénégalais, les limites ne s’expriment pas uniquement dans la méthode.
Elles se manifestent dans les discours. Un laïus qui, d’ailleurs, de plus en plus, n’explique plus. Il justifie. On fait les mêmes constats d’échec, on sort les mêmes mots pour les valider et on enchaine sur les mêmes pirouettes pour faire comprendre que la vie continue. Sauf qu’il n’y avait pas de vie.
Les U17 n’iront pas au Niger pour la Can-2015 et les raisons avancées ne sortent pas des sentiers battus. Comme un disque rayé, on ressort le déficit de moyens comme facteur de mauvaise préparation. Certes.
Ensuite, on se donne bonne contenance en évoquant des gosses qui n’ont pas démérité. On ne peut dire moins. On s’accroche enfin à la bouée de survie en se disant qu’on tient une bonne équipe qui, demain, pourra donner des satisfactions. Sauf qu’il n’y a pas de lendemain.
L’échec n’est pas une fatalité. C’est sur le chemin des ambitions et de la quête du meilleur qu’il vous tend parfois son piège fatal. Dans le meilleur des cas, on en tire des leçons et on cherche à faire reculer cette frontière vous a signifié vos limites.
Le pire, quand on perd, est de continuer à se perdre. A s’enfermer dans le même périmètre de l’impossible ou de l’incompétence. A cultiver cette sorte d’entrain à cumuler les désillusions. A créer un état d’esprit qui vous enferme dans la logique des glorieux perdants, ceux-là qui pensent qu’ils peuvent, mais n’ont pas pu, qui rêvent de mieux alors que leurs capacités ont tout simplement été épuisées.
On peut échouer, échouer encore. C’est le propre de ceux qui se forcent à avancer. Sauf qu’à la longue le constat de carence s’impose.
Qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas la connaissance des paramètres de succès qui fonde le résultat. C’est par la maitrise des facteurs de réussite qu’on donne à un projet une dynamique féconde. Et l’idée de responsabilité rejoint, chez l’impétrant, l’exigence de réunir ces facteurs pour s’engager dans le processus créatif qui mène au succès.
On peut ne pas être responsable d’une situation donnée, quand les «moyens ne suivent pas». Mais à continuer de gérer les conditions de médiocrité on devient comptable de la déchéance qui s’installe. Quand l’échec ne génère des conditions de progrès et qu’on se complait dans les sentiers battus, on devient un élément du problème et non plus le déclencheur de solution.
Là où l’Etat est responsable de la précarisation et parfois de la clochardisation des équipes nationales, l’environnement sportif est coupable d’avaliser les piètres représentations que le force à assumer en portant le discours de la défaite comme un collier de condamné qu’on se passe d’un sélectionneur à un autre.
Il faut sortir le foot de ce sens giratoire de l’échec qui, à force de faire tourner en rond, crée un petit monde où le bonnet d’âne passe d’une tête à l’autre. Il faut que soient posés des défis autres que ceux de l’impossible. Sinon on installe un effet pernicieux.
Car on est arrivé à un point où l’échec n’est plus un traumatisme, mais une donnée existentielle. Ni honte ni sentiment de culpabilité, tout juste une logique. Quand on essuie des plâtres, c’est pour attendre la prochaine couche.
Ce qui est dangereux pour les techniciens sénégalais, à se laisser enfermer dans cette spirale de l’infertilité, c’est d’en arriver à perdre toute capacité à penser dans le sens du nouveau. Englué dans la boue de la débrouille, prisonnier du colmatage, enfermé dans un cadre qui configure la préhistoire de la performance, il est à craindre que leur savoir, qui devrait tendre vers la recherche du post-modernisme, ou au moins accompagner le mouvement qui se crée, ne serve à gérer le non-sens et l’irrationnel. A s’atrophier.
On a mille raisons d’échouer dans ce pays. Tous secteurs confondus. Un peu partout, l’excellence se cherche dans la facilité, le succès est dans la triche et l’intelligence embarrasse. On s’enfonce dans un néant en pensant que le verbe suffit comme bouée pour rester sur les flots de l’illusion.
Quand on échoue, on trouve facile de s’accrocher à l’argument «pas de chance». Sauf que la chance, au contraire du hasard, on la provoque. La chance accompagne le talent et récompense le mérite qui découle du travail bien fait. Les mauvais résultats qu’accumule le sport sénégalais ne tiennent pas d’un manque de chance. C’est surtout le hasard qui, souvent, ne veut pas qu’on gagne.
Echouer, s’enliser, ne même plus avoir un socle valable sur lequel prendre appui pour rebondir… c’est comme quand on tombe dans du sable mouvant : plus on s’agite, plus on s’enfonce. Ce monstre qui aspire le foot, c’est l’Etat qui le crée, mais les administratifs et les techniciens le font vivre. Si les premiers ont la fuite en avant facile, aux autres d’avoir le courage des ruptures.
Mais peut-être que le dictionnaire de l’échec n’a pas encore été épuisé.
Dakar abrite du 22 au 28 septembre prochain le Championnat d'Afrique de Natation, avec 3 volets, à savoir le Championnat Sénior, Masters (vétérans) et Open Water (Dak-Go). Au total, 250 participants sont attendus à Dakar, pour plus de 20 pays, pendant 10 jours.
Initialement prévue en Algérie, l’édition 2014 du Championnat d’Afrique de Natation est attendue à Dakar du 22 au 28 septembre prochain.
Selon Makha Racine Sy, Président du Comité d’Organisation dudit championnat (Cocan) «le Sénégal a été pris de cours parce que la compétition devait être à l’origine organisée par l’Algérie». Suite à un changement de Président de la fédération algérienne, la Confédération Africaine de natation s’est retournée vers le Sénégal, a-t-il laissé entendre. Pour autant, a-t-il indiqué, l’objectif de la Cocan est de faire au moins aussi bien qu’en 2006, dernière année de l’organisation du Sénégal de cet événement.
Pour cette édition 2014, la capitale sénégalaise n’attend pas moins de 250 participants, avec 150 sportifs et 80 officiels, selon les organisateurs. Mieux, plus de 20 pays africains vont participer à ce championnat, selon les assurances des membres du Cocan. Il est prévu 3 volets, notamment les championnats Séniors, et l’Open Water, qui est la traversée Dakar-Gorée. La particularité de cette édition 2014, selon Makha Racine Sy, est le volet Master, pour les vétérans de plus de 35 ans, et qui nagent régulièrement, qui y est incorporé pour la première fois.
Par ailleurs, le président dudit comité a indiqué, qu’avec le concours de la mairie de Dakar, la Piscine Olympique est presque prête pour accueillir la compétition. «On peut accueillir la compétition à l’état, mais l’idéal c’est de mettre la dernière touche pour qu’elle soit au top au niveau mondial», selon lui.
A l’en croire, même si la piscine est aux normes internationales, elle ne dispose pas d’un chronométrage électronique de top niveau. Toutefois, il a indiqué que les dispositions sont entrain d’être prises pour disposer de cette technologie. Dans la même dynamique, il a indiqué que l’objectif que s’est assigné le Cocan est de créer le «buzz» autour de la natation. Une manière, selon lui, d’inspirer les jeunes et d’en faire de futurs champions, et aussi pour confirmer le leadership du Sénégal au niveau de la Zone 2.
ORGANISATION DES CHAMPIONNATS D'AFRIQUE DE NATATION - UN BUDGET ESTIME A 150 MILLIONS DE FCFA
Dans le cadre des préparatifs du Championnat d’Afrique de Natation, prévu du 22 au 28 septembre 2014, le Secrétaire Général du ministère des Sports, Ibrahima Diouck, a procédé hier, jeudi 7 août à l’installation du Comité d’organisation de ces joutes (Cocan). Le tout nouveau Directeur dudit comité, Makha Racine Sy, a estimé le budget d’organisation à 150 millions Fcfa, non sans indiquer que l’Etat du Sénégal a donné 15 millions Fcfa, le reste à trouver dans un partenariat Public-Privé.
Le Secrétaire Général du ministère des Sports, Ibrahima Diouck, a procédé hier, jeudi 7 août, à l’installation officielle du Comité d’Organisation des Championnats d’Afrique de Natation (Cocan). En marge de l’installation du Cocan, Makha Racine Sy, porté à la tête dudit comité, a décliné ses objectifs, notamment de développer et de massifier à long terme la natation. Selon lui, le but visé est de faire en sorte que «les futurs enveloppes octroyées à la fédération de natation soit plus importantes».
En effet, l’enveloppe dégagée par l’Etat du Sénégal, pour venir en aide au Cocan, est estimé à 15 millions de Fcfa, sur les 150 millions de Fcfa du budget prévisionnel, a-t-il fait savoir. Pour autant, et devant la faiblesse des ressources allouées au sport en général, Makha Racine Sy a indiqué qu’il va mettre à profit son carnet d’adresse en tant que Président de la Chambre de Commerce Américaine pour un partenariat Public-Privé. Une manière, selon lui, «de drainer beaucoup de ressources externes de manière à permettre le succès de cette manifestation». Toutefois, il a précisé qu’une partie du budget sera couverte par les fédérations qui vont prendre en charge leur hébergement. Cependant, le Cocan, selon lui, a la lourde tâche de couvrir les dépenses techniques en termes d’équipement, d’héberger des Officiels de la Confédération africaine de Natation (Cana), tout comme pour le transport des athlètes et toute l’animation autour de cet événement.
Par ailleurs, Ibrahima Diouck est revenu sur la faiblesse du budget alloué aux hautes compétitions, non sans indiquer que l’Etat compte appuyer le Cocan pour leur permettre de relever les défis de l’organisation. Par conséquent, et dans le cadre de la gestion de l’ensemble des disciplines sportives, le Secrétaire général a informé de la signature en 2015 d’une convention d’objectif avec l’ensemble des fédérations. «Ces conventions d’objectifs doivent nous permettre d’avoir des objectifs assignés à l’ensemble des fédérations, d’avoir des engagements réciproques, de définir des indicateurs de performance, et de pouvoir évaluer le travail qui est fait» a-t-il indiqué. Une manière, selon lui, de privilégier la gestion par les résultats et de pouvoir transposer ce mode de gestion à l’ensemble des fédérations.
Mondial-2018: la Russie provisionne 150 M USD pour les infrastructures
Le gouvernement russe a approuvé vendredi un plan de construction d'infrastructures pour la Coupe du monde de football qui doit se tenir dans le pays en 2018 pour un total de plus de 5,5 milliards de roubles (150 millions de dollars).
Le Premier ministre, Dmitri Medvedev, a signé un décret qui précise comment les régions devant accueillir des matchs lors du Mondial pouvaient obtenir un financement dans le cadre du programme de développement gouvernemental.
Alors que la Russie a transformé avec succès, au prix de 50 milliards de dollars, la station balnéaire de Sotchi en complexe sportif moderne pour y accueillir les derniers jeux Olympiques, le Mondial de 2018 représente un défi encore plus grand.
Si certaines régions du vaste pays sont déjà développées, une reconstruction complète des infrastructures de transport et touristiques est nécessaire dans d'autres.
Le programme du gouvernement russe a identifié 28 projets, dont notamment la modernisation du système de distribution de l'eau et le chauffage dans les villes accueillant des matchs.
Les responsables russes ont estimé le coût des préparatifs pour la Coupe du monde de 2018 à 20 milliards de dollars, dont la moitié viendra d'investisseurs privés et l'autre moitié du budget des régions.
Suarez devant le TAS pour l'appel de sa suspension pour morsure
L'Uruguayen Luis Suarez est arrivé à Lausanne vendredi matin pour plaider sa cause devant le Tribunal arbitral du sport et obtenir une réduction de sa suspension pour morsure après son coup de folie au Mondial brésilien.
Chemise à carreau bleu et blanc, petit sac noir sur le dos, l'attaquant de la Celeste est arrivé avant 10h00 devant le TAS, où il s'est engouffré sans faire la moindre déclaration, accompagné apparemment de deux avocats.
Coupable d'avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini à l'épaule lors du match de poule entre leurs deux équipes, à Natal, Suarez a été suspendu pour neuf matches en sélection nationale ainsi que pour quatre mois de toute activité liée au football. Ce qui lui interdit donc de reprendre l'entraînement avec ses nouveaux partenaires du FC Barcelone, le club catalan où il a signé à la fin de l'été, après quatre saisons passées à Liverpool, en Premier League anglaise.
La durée de la comparution de Luis Suarez devant le TAS n'est pas connue et la décision du tribunal ne devrait pas être rendue avant quelques jours.
Balla et les conseils de Bombardier…
«Si j’avais à donner des conseils à Balla aye 2, je lui demanderais d’aller travailler durement. Je dis bien un travail très dur pour espérer retrouver sa forme normale», a dit Bombardier au micro de Bécaye Mbaye dans l’émission Bantamba de mardi dernier.
…Qui flingue Gris Bordeaux
Décidément, le Roi des arènes est monté sur ses grands chevaux pour en distribuer ici et là. Après avoir descendu Yékini et Balla Gaye 2, l’actuel homme fort de la lutte s’en est pris à Gris Bordeaux qui semblait minimiser le titre de Roi des arènes : «Si ce titre est si banal, et qu’il (Gris) n’a pu l’avoir pendant presque vingt ans de présence dans l’arène, que vaut-il alors ?» Quand le Roi dégaine, tout le monde est servi.
Pakala Jr rend visite à Sunu Lamb
Sunu Lamb a reçu, mercredi dernier, un invité- surprise. Il s’agit du lutteur Pakala Jr. Le pensionnaire de l’école de lutte Habib Ndiaye en a profité pour saluer le travail des journalistes de votre canard préféré avant de les encourager à persévérer davantage dans ce qu’ils sont en train de faire.
L’arène a perdu Tapha Niang
Beaucoup d’amateurs ne savent pas où se trouve actuellement le reporter de la radio Manoré FM, Tapha Niang. Eh bien, retenez que le jeune reporter qui s’habillait très bien pour honorer sa corporation lors des face-à-face est actuellement en Italie. Il paraît même qu’il a changé de métier
Frazier se fait rare
Depuis qu’il a eu maille à partir avec la justice, Frazier est devenu rare. Nos radars qui sont déployés partout dans Pikine ne parviennent pas encore à capter l’ombre de ce jeune champion. Où se cache alors Frazier ? La question est sur toutes les lèvres. Espérons que le pensionnaire de l’école de lutte Pape Diop se présentera à nos capteurs pour nous expliquer les raisons de son silence.
Le démenti formel de Thieck
Plusieurs sites d’internet ont publié l’information selon laquelle le lutteur Thieck et le footballeur El Hadji Diouf auraient été poursuivis pour coups et blessures volontaires sur une dénommée Khadidiatou Sy. Thieck informe que cela fait deux ans qu’il a mis fin à ses activités de garde du corps. Il ne connaît même pas cette dame. Il n’a jamais reçu une convocation de la justice, ajoute-t-il.
Le CNG se réunit lundi prochain
Le Ramadan avait contraint l’instance dirigeante de la lutte à geler ses séances de réunion hebdomadaire. Mais le bureau exécutif du CNG va se retrouver lundi prochain dans ses locaux à LSS. Les membres du Comité national de gestion de la lutte vont sûrement feuilleter quelques dossiers relatifs à la lutte.
Modou Lô en lune de miel ?
Marié depuis quelques semaines, Modou Lô est devenu subitement discret. Le Roc des Parcelles est-il en train de consommer son mariage ? Le leader de Rock Énergie s’est éloigné de l’actualité de la lutte avec frappe. Pour combien de temps ?
La belle saison de Zeum
L’écurie Parcelles Mbollo peut se glorifier des belles prestations de Zeum cette saison, durant laquelle il aura répondu aux attentes. Il a fait mordre la poussière à Abdou Diop de Yoff, ensuite à Dieylani 2 de Songane Guèye, enfin à Lamtoro de l’écurie Fass. Qui dit mieux ?
LIGUE 1: METZ, LE PLUS SÉNÉGALAIS DES CLUBS FRANÇAIS AVEC CINQ JOUEURS
Dakar, 7 août (APS) - Le FC Metz, qui fait son retour en Ligue 1 française pour la saison 2014-2015, sera le club le plus sénégalais de l’élite française qui reprend son championnat ce vendredi, avec le match Reims-Paris-Saint-Germain.
Selon France Football de ce mardi, ils seront cinq joueurs sélectionnables pour les Lions du Sénégal au coup d’envoi de la saison 2014-2015, même si l’attaquant Diafra Sakho est susceptible de faire ses valises, avant la fin du mercato estival prévue à la fin août.
En plus de Diafra Sakho, meilleur joueur de Ligue 2, la saison dernière, Albert Cartier, l’entraîneur des Grenats, compte dans son effectif Guirane Ndaw, arrivé libre de la Grèce, Mayoro Ndoye, Bouna Sarr et Moussa Guèye.
Ce dernier avait été prêté en janvier dernier à l’équipe portugaise de l’Académie Coimbra.
Cette grande présence des joueurs sénégalais dans l’effectif messin s’explique par les relations de partenariat entre le club français et le centre de formation Génération Foot où sont passés la plupart de ses joueurs.
Par ailleurs, on note deux footballeurs sénégalais et d’origine sénégalaise chez les deux cadors du championnat de France à savoir, l’AS Monaco et le PSG.
Champion de France, les deux dernières saisons, le PSG compte dans ses rangs le jeune portier Mory Diaw qui a annoncé pendant ses vacances au Sénégal son souhait de porter les couleurs nationales.
Quatrième dans la hiérarchie des portiers parisiens, Daiw, 21 ans, a été formé par le club de la capitale française.
Plus connu, Saydou Sy de l’AS Monaco faisait partie des Lionceaux qui ont démarré les éliminatoires de la CAN des moins de 17 ans de 2011. Il toutefois pas été retenu, au finish, dans le groupe ayant pris part à la phase finale, au Rwanda.
Agé de 19 ans, le jeune portier va continuer son apprentissage sur le Rocher qui compte recruter un nouveau gardien aguerri au côté du Croate Danijel Subasic.
L’équipe de Lille, qui jouera une coupe européenne au cours de la saison 2014-2015, va toujours compter sur ses deux internationaux sénégalais Pape Ndiaye Souaré et Idrissa Gana Guèye.
A Bordeaux, Henri Saivet et Lamine Sané sont partis pour faire être les cadres. Pour bien ferrer le défenseur sénégalais qui a reçu plusieurs offres, son entraîneur Willy Sagnol lui a offert le brassard et la prolongation de son contrat.
A Rennes, l’arrière gauche Cheikh Mbengue va tenter de faire une bien meilleure saison que celle de la saison dernière où il n’a guère brillé.
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S’il n’est pas toujours titulaire, Moustapha Diallo doit poursuivre à Guingamp, qualifié en Europa League, après sa victoire en Coupe de France. Ce club devrait encore jouer pour sa survie dans l’élite française.
L’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale locale, au CHAN 2009, pourrait avoir un autre international sénégalais à ses côtés, si Alain Giresse répond à l’appel du pied de Younousse Sankharé qui a opposé une fin de non recevoir à Patrice Neveu, l’ancien sélectionneur de la Mauritanie en lui affirmant qu’il était Sénégalais.
Pas toujours titularisé au RC Lens, Ndiaye Dème Ndiaye aura un double challenge devant lui : avoir du temps de jeu et aider son équipe interdite de recrutement à sauver sa place en Ligue 1 française.
A Lorient, Lamine Gassama, l’arrière droit est le seul footballeur susceptible d’intéresser Giresse, même si le portier Ibrahima Sy a annoncé, via Twitter, son recrutement par les Merlus.
Par contre, on ne sait pas encore ce qui est réservé par Nantes à Papy Djilobodji et Issa Cissokho annoncés partants, en fin de saison dernière.
A Nice, en plus de Souleymane Diawara qui a signé une année, il y a un défenseur sélectionnable, Papa Moussa Mbow, qui attend de s’inscrire sur la durée dans l’équipe dirigée par Claude Puel.
Bayal Sall, auteur d’une bonne saison, à Saint-Etienne, sera le seul Sénégalais des Verts qui, dans un passé récent, recrutaient beaucoup de footballeurs en provenance du pays de la Téranga.
A l’OM, Modou Sougou qui n’entre pas dans les plans de Marcelo Bielsa doit se chercher un point de chute tandis que Momar Bangoura, aura du mal à grappiller du temps du jeu chez les Phocéens.
Tyson Guinguinéo endeuillé
Le lutteur Tyson Guinguinéo de l’écurie Mbour Montagne est frappé par un deuil. Il a perdu hier dans la matinée sa tante du nom d’Aïda Wade. Agée de 41 ans, elle est décédée à Guinguinéo et a été enterrée hier au cimetière musulman de Guinguinéo. Que le Bon Dieu l’accueille dans Son paradis. Toute la rédaction de Sunu Lamb présente à Tyson Guinguinéo ses sincères condoléances.
La chaise royale retirée à Bombardier…
Après la victoire de Bombardier sur Balla Gaye 2 le 8 juin dernier, la Sen Tv avait aménagé pour la circonstance une chaise et une couronne royale pour le nouveau Roi. Le B52 a fait savoir dans l’émission Bantamba de mardi dernier que la chaise lui a été retirée sans aucune explication et ramenée à Dakar juste après l’entretien qu’il leur avait accordé. «Effectivement, on a ramené la chaise parce qu’elle ne nous appartenait pas», a expliqué Malick Thiandoum de la Sen Tv.
…Qui ignore royalement la presse
Dans cette même émission de Bantamba, Bombardier a proposé des solutions à la crise que vit l’arène. Le Roi des arènes a dit que les promoteurs et quelques communicateurs traditionnels devraient se retrouver autour d’une table. Excluant cependant les journalistes sportifs, comme s’ils n’ont pas leur mot à dire…
Précisions pour B52 : Le vol AH 5017 ne vient pas au Sénégal
«Je voulais intervenir par rapport à l’article d’hier (mardi passé) titré : Comment Bombardier a échappé au crash. Il a peut-être confondu les choses. En effet, AH 5017 n’a jamais eu pour destination le Sénégal. Chaque pays a un numéro qui lui est propre. Alger-Dakar, c’est AH5010 et Dakar-Alger AH 5011. Donc comment peut-on échapper à un vol qui n’a pas pour destination ton pays?», nous a expliqué une source qui travaille à l’aéroport de Dakar. Merci pour la précision mais nous ne sommes pas des spécialistes en aviation. C’est juste une petite confusion.
Pape Konaté et Tapha Guèye s’éclatent en Italie
Tapha Guèye est en pleines vacances. L’ancien lutteur est depuis quelques jours à Genova (En Italie). Dans les publications facebook du lutteur Pape Konaté, on aperçoit à ses côtés le 2ème Tigre de Fass. Le poulain de Balla Gaye 1 sert probablement de guide au mentor de Gris Bordeaux.
Les fans de Balla Gaye 2 en réunion dimanche
«Le Fan Club international de Balla Gaye organise une grande réunion, ce dimanche, à l’école 20 de Guédiawaye. Tous les membres du bureau et présidents des fans clubs sont convoqués à cette rencontre. L’ordre du jour portera sur les préparatifs de la saison prochaine pour pousser notre idole à reprendre la couronne», informe Néma Kasia, le coordinateur général.
Rocky Balboa anticipe Bombardier
Joint par téléphone alors qu’il était en Roumanie pour un stage de renforcement de capacité, le lutteur sénégalais basé en Suisse est en train de peaufiner sa préparation en attendant la concrétisation de son combat cont re Bombardier. Le Roi des arène s est averti.
Général Tam : 3 combats, 3 défaites
Général Tam est passé à côté cette saison. Après une défaite devant Bébé Birahim de Sakku Xam Xam, il s’est également fait battre par Ali 2 de Walo lors d’une journée de Serigne Modou Niang. Et, attendu pour se relever de ses deux revers d’affilée, il s’est encore incliné face à Bass Tapha. Général Tam doit vite redresser la barre !
Deux saisons sans combat pour Safandou de Falaye
Safandou de l'écurie Falaye Baldé ne comprend rien de sa situation actuelle. Le lutteur de Pikine nous a saisis pour rappeler qu'il est resté mine de rien deux saisons sans combattre. En 2012- 2013, il était dans le hors CLAF de Gaston Mbengue. Cependant, il n'a pas pu disputer ses derniers combats dans ce championnat. Ce n'est que plus tard que l’organisateur l'a libéré. Après, le promoteur Serigne Mor Ndiaye lui avait promis un combat qu’il attend en vain. Vivement un combat pour Safandou !
L'arbitre international anglais Howard Webb a annoncé mercredi qu'il mettait fin à sa carrière pour devenir directeur technique de l'organisme supervisant les arbitres officiels du football anglais.
Howard Webb, 43 ans, a été arbitre durant les 25 dernières années et avait dirigé la finale du Mondial-2010 en Afrique du Sud.
"Je suis très enthousiasmé de démarrer un nouveau chapitre de ma carrière après 25 ans merveilleuses sur le terrain", a réagi l'ancien arbitre dans un communiqué.
Howard Webb avait débuté sa carrière d'arbitre en 1998 en étant arbitre assistant lors d'un match de Premier League. Il devenait arbitre central en 2003. Trois ans plus tard, il avait dirigé son premier match de Ligue des champions avant d'être appelé par l'UEFA à l'Euro-2008 et 2012. Il faisait aussi partie du corps arbitral au Mondial brésilien cette année.
Ce n’est pas pour rien que Waa Sports s’y est mis depuis trois éditions. On retrouve cet air du temps bien connu. Pour l’heure, il s’agit juste d’un frémissement dans les quartiers. Les périodes de déferlement viendront plus tard, quand les journées seront emplies de cet enthousiasme général qui bouleverse la pyramide des âges, se joue des questions de genre et fait exploser les barrières sociales. Petit à petit, le dénominateur central va devenir l’Asc, et les «navétanes» se poser en plus grand commun rassembleur.
Arrive donc ce temps des effusions passionnelles. Les «mères» passent des tuyaux au «Comité khon». Les «pa» écourtent les journées au bureau pour passer voir les «gosses» au stade. Les vieilles gloires qui se dorent dans les grand-places du quartier ressortent les théories du WM (une sorte de 3-2-2-3 qui prévalait dans les années 1920 à 1950) ou du 4-2-4 de la grande Hongrie des Puskas et Koscis, pour refaire le match de la veille et glisser quelques conseils à l’inter (poste qui a disparu dans les mutations systémiques) ou au «faux ailier» (devenu excentré).
«Pa Elastique», dont les exploits des années 1960 et 1970 dans les buts font encore hocher la tête à ses contemporains, sort parfois de sa torpeur pour clamer que «l’équipe ne peut gagner sans un bon gardien, et quelqu’un qui ne sait pas faire du basang (1) ne mérite pas de porter le maillot».
On aime les navétanes pour tout ce que ça génère comme vie de quartier, comme adjuvant social dans la recherche des osmoses collectives. Quelques neurones grésillent encore dans les cerveaux qui dérivent du deuxième vers le troisième âge, quand sonnent ces moments où le Bac avait été évacué, de même que la session de juin à l’Université. C’est le temps où l’horizon se dégageait sur les terrains vagues. On allait fiévreusement vers l’Ag de l’Asc en ayant un œil sur les «mao mao» et les «trotskards», sans oublier les tenants de la «Révolution nationale démocratique»… Et populaire si on veut. Ils venaient armés des «pensées» du «grand timonier», sourcés par le «Génie des Carpates» ou nourris de hodjaïsme.
Mais c’était aussi le temps de l’ancrage culturel - caada gi, comme on disait. Pas dans la négritude de Senghor, mais dans ce que professait Cheikh Anta Diop et qui faisait résister Sembène Ousmane.
La Section culturelle de l’Asc était un foyer ardent. On chantait Lamine Senghor, Alfousseyni Cissé (2), etc., on honnissait les conseillers techniques blancs du pouvoir (Bellamy, Chéramy…) L’hagiographie «réactionnaire» ne le retient pas, mais le Sénégal avait failli «éclater» pour une histoire de «d». Fallait-il écrire «Ceddo» ou «Cedo» ? Ce fut tout un film. Pas besoin de dérouler le scénario. Ce n’est pas ce qui va empêcher Dakar de dormir…
Qu’importait le vainqueur de l’Ag. L’essentiel, par la suite, était moins dans la pensée révolutionnaire que dans la recherche des sous. Les soirées étaient faites d’intenses «porte-à-porte». On allait «taper» les portefeuilles des gens du quartier en ciblant les «gros bailleurs», afin de préparer le trésor de guerre. Pas difficile. On n’avait pas de primes à payer. D’ailleurs, les gosses du quartier auraient payé d’eux-mêmes pour descendre sur le terrain. Il suffisait de leur remplir la «boîte à pharmacie», assurer le déjeuner du regroupement, avoir de quoi louer un car rapide pour aller au terrain, et…
... Là nichait la nébuleuse. Quand arrivait l’histoire de la «deuxième force», la tension montait d’un cran. Question fondamentale : combien ? Mais surtout qui payer ? Ce lugubre personnage avec qui on a perdu deux finales ? Le plus simple, c’était de laisser au «Comité khon» gérer ses mystères. On l’attendra toujours au tournant de la victoire ou de la défaite.
Les décennies ont passé. Parfois, on a quitté le foyer originel pour migrer vers d’autres quartiers. Mais on traine toujours avec soi quelque chose de ce qu’on fut.
Intéressé, parfois soucieux de ce qu’est devenu l’héritage laissé derrière soi, on ressasse la nostalgie de ces périodes qui furent une école de la vie. Surtout quand on tombe sur un résultat ou que le nom d’une équipe vous interpelle.
La reconfiguration urbaine a changé les entités de base que sont les quartiers et fait disparaître certaines équipes ; d’autres ont également émergé. Mais on ne se perd pas dans ce Sénégal du navétane. La dynamique est porteuse de la même vie, animée des mêmes pulsions qui font de la collectivité de quartier une communauté de destin autour du ballon.
On ne se fera pas les anciens combattants d’une pureté originelle. On dira juste que si chaque époque fixe ses identités, l’esprit reste un fondement que seule la trahison de soi peut altérer.
Mais sur quelles normes bâtir le navétane quand tout se délite aujourd’hui et que la société trahit elle-même ses valeurs ?
Notes
1) Le gardien plongeait pour se saisir du ballon et rouler dans les jambes du joueur.
2) Un des premiers marxistes sénégalais et un des étudiants qui avaient été envoyés dans l’armée pour fait de grève. Il est mort en Casamance durant la guerre de libération de la Guinée-Bissau.