Promus en Ligue 2 à l’issue de cette saison, l’Asfa et le Cayor Foot de Thiès ont jusqu’au 21 août prochain pour remplir le cahier des charges de la Ligue Pro, pour pouvoir évoluer la saison prochaine dans l’élite. Il faudra pour ces deux clubs, disposer une liste de 25 joueurs rémunérés à hauteur de 50 000 Cfa minimum, avoir un budget de 40 millions, s’organiser en société commerciale (Sa ou Sarl), avoir un staff technique avec un coach titulaire du 2e degré au moins, d’un staff médical, mais également d’un siège fonctionnel.
Créé en 2007, Cayor Foot, le centre de formation basé à Tivaouane a vite escaladé les marches pour se retrouver en Ligue 2. Et l’équipe pourrait rencontrer des difficultés pour respecter les conditions exigées par le cahier des charges de la Ligue professionnelle. Surtout que l’équipe n’est pas nantie sur le plan financier. Mais du coté de la Cité religieuse, on donne des garantis. «Nous avons jusqu’au 21 août pour remplir le cahier des charges. Nous sommes en négociations avec certaines entreprises de la place. D’ailleurs nous sommes en convention très avancée avec une de ces sociétés. Et d’ici quelques jours, vous aurez les termes de la convention. Nous allons signer aussi des conventions avec nos premiers partenaires que sont la Mairie et le Conseil départemental. Mais nous attendons que ces derniers soient installés pour finaliser tout cela», annonce Sadikh Bâ, le président de Cayor Foot. De l’autre coté, à l’Asfa, on ne devrait pas en principe rencontrer d’obstacles dans ce sens. «Nous avons toujours soutenu qu’on n’était pas à notre place. Nous n’aurons aucuns problèmes pour répondre à toutes les conditions exigées pour jouer en Ligue professionnelle», avait confié le colonel Habib Seck, le chef de la section foot de l’Asfa, après la qualification obtenue devant la Ja (0-0, 1-1).
Abdoulaye DIEYE
Légende
Après la montée en Ligue 2, Cayor Foot va vers le plus difficile : remplir le cahier des charges.
Le troisième adversaire des «Lions» pour les éliminatoires de la Can 2015 est maintenant connu, il s’agit du Botswana. Les «Zèbres» ont obtenus leur ticket grâce au nul enregistré samedi à Bissau (1-1), après leur victoire à l’aller par 2-0. De ce match qu’il a supervisé, le sélectionneur national souligne avoir assisté à une partie à «deux visages».
Selon Giresse, «les Bissau-Guinéens ont fait le jeu durant la première partie, sous la chaleur. Ils arrivaient à construire et se sont procurés beaucoup d’occasions, avec un but mérité à la 15e mn. Il y avait même de la place pour un second goal», confie le sélectionneur national. Dans ce match joué sous la chaleur, «le Botswana n’existait pas. C’est après la pause qu’ils ont montré plus de mordant et ont imposé un rythme que les Bissau-Guinéens n’ont pas pu soutenir. Avec les opportunités de but qu’ils ont commencé à se faire on sentait le but et c’est ce qui est arrivé. Ensuite c’était une mission impossible pour les Guinéens de s’en sortir», analyse Giresse.
Dès lors qu’il faudra aller à Gaborone pour le deuxième matche de groupe des «Lions», le 10 septembre, Giresse pense déjà au long voyage qui se dessine. Pour rejoindre ce pays à partir de Dakar par vol commercial, les possibilités les moins compliquées qui s’offrent reviennent à passer par l’Ethiopie, le Kenya ou l’Afrique du Sud. Un chemin que le sélectionneur national commence à baliser. «Après le match j’avais eu une discussion avec le sélectionneur de la Guinée-Bissau qui m’a fait savoir que se rendre au Botswana est très compliqué, faute de vol direct. En plus, les conditions de jeu y sont dur», annonce-t-il. Ce voyage pour aller jouer le 10 septembre, il faudra l’engager dès après le match contre l’Egypte qui se joue le 5 ou le 6 septembre.
Pour l’heure, et avant d’aller vers l’inconnu, Giresse s’est au moins fait une idée du jeu des Botswanais. «C’est une équipe avec des joueurs assez athlétiques, sauf leur arrière gauche. Je dirais même qu’ils sont costauds. Et le fait d’être coaché par un Anglais explique leur rapidité ans le jeu». Au regard des individualités, le sélectionneur des «Lions» note qu’on a affaire à des joueurs qui évoluent avec «un jeu est simple et direct. Il y a peu de préparation pour que le ballon vienne devant. Mais le jeu est technique et élaboré. Pour résumer, l’adversaire qui nous attend à de l’engagement et ils n’ont pas un jeu latin», c’est-à-dire basé sur les longues élaborations.
Comparé aux autres adversaires des «Lions» tels que l’Egypte et la Tunisie, le Botswana est sûrement le dernier souci de Giresse dans ces qualifications pour la Can. Mais ce n’est pas pour autant qu’il les regarde d’un œil. «Certes l’Egypte et la Tunisie sont nos plus grands adversaires, mais cela veut pas dire qu’on ne va prendre le Botswana au sérieux. Non…. C’est un adversaire qu’on respecte comme les autres». Avec l’objectif de ramener des points du voyage de Gaborone. Car c’est probablement contre les «Zèbres» que va se faire la différence dans le groupe des «Lions».
Baboye se pavane avec l'avance de Gaston
Baboye avait reçu un acompte du promoteur Gaston Mbengue pour un combat la saison écoulée. Mais le Pikinois a fini par avoir un problème d'adversaire pour honorer son engagement vis-à-vis du Don King des arènes. En attendant de connaître son prochain adversaire, le Mbarodi de Haal Pulaar se pavane avec cette avance, vaquant à ses activités.
Pape Sow félicite le Groupe Icone
«Je tiens à féliciter le Groupe Icône qui a offert des bourses de formation aux lutteurs. Cette initiative est à saluer et à encourager car les lutteurs doivent se former pour préparer leur avenir. Mais en tant qu’ambassadeurs des handicapés, nous attendons des initiatives pareilles pour les handicapés. Merci à toute l'équipe de Sunu Lamb, mon canard préféré», a dit le promoteur Pape Sow, dans un message téléphonique.
Tapha Tine dans le tempo du samedi
Le leader de Baol Mbollo profite bien de ses vacances qu’il a prolongées puisqu’il n’a pas disputé de combat la défunte saison. Samedi dernier aux alentours de 20h00, Tapha Tine, à bord de son véhicule, ne cessait de faire des allers-retours sur les ruelles de la Médina.
Kéweul veut Gaïnako
En dépit de ses défaites incalculables cette saison, Gaïnako continue de susciter des intérêts dans l’arène. Kéweul de Baol veut l’affronter, non sans indiquer son envie d’en découdre également avec Sokh.
Qui pour Less 2 ?
Vainqueur de Coly Faye le 1er avril 2013 au stade Demba Diop, Less 2 de l’école Balla Gaye peine à trouver un adversaire. Il a observé une saison blanche au grand dam de ses nombreux fans à Guédiawaye. Quel adversaire alors pour Less 2 ? Il pourrait croiser Malick Niang, Super Étoile, Pakala, An 2000, Bruce Lee, Yékini Jr, pour ne citer que ceux-là.
Malal Ndiaye pas très brillant cette saison
Inconditionnel de la lutte, Malal Ndiaye n’a pas brillé cette saison. Le leader de Yeumbeul Mbollo, qui s’est illustré dans la lutte sans frappe, n’a pas été brillant. Hormis sa victoire devant Paul Maurice le 17 novembre 2013, il n’est resté que l’ombre de lui-même.
Les contre performances de Diockel
Battu par Feu rouge l’autre saison, Diockel n’arrive pas à relever la tête. Alors qu’il était attendu pour le rachat cette année, le sociétaire de Sa Ndiambour s’est fait battre à plate couture par Paul Maurice. Une défaite qui brise sa dynamique de victoires et freine son ascension. Ainsi, pour revenir en force, une victoire s’avère nécessaire pour ne pas sombrer.
Dieylany Pouye en vacances
Le pensionnaire de l’écurie Thiaroye, Dieylany Pouye, est à Dakar. Basé en Suisse depuis quel ques années, le coéquipi er de Khadim Ndiaye est au Sénégal où il a passé le mois de Ramadan et la fête de Korité, en famille.
Cheikh Tidiane Ndiaye entre les États-Unis et le Sénégal
L’ancien 1er vice–président du CNG chargé de la lutte avec frappe, Cheikh Tidiane Ndiaye, est presque invisible dans les manifestations de lutte. Après avoir déposé sa démission sur la table du CNG il y a presque deux ans, il valse entre les États-Unis et le Sénégal, réglant ses propres affaires.
CHEIKH KANTE OFFRE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS A DES ASC DE FATICK
Fatick, 3 août (APS) – Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté, a offert dimanche des équipements sportifs à six associations sportives et culturelles (ASC) de la commune de Fatick (centre), et du matériel de sonorisation à un groupe de rap local, a constaté l’APS.
Les ASC bénéficiaires du don de M. Kanté, Normandie, Kamsaté, Gouy-Gui, Diamaguène, Thiossane et Mindiss, sont toutes domiciliées à Ndiandiaye, le quartier où se trouve sa maison familiale.
Elles participent toutes au championnat populaire local, communément appelé "Nawétane".
En présence de membres du conseil municipal, de notables et d’habitants de Ndiandiaye, les responsables de chacune des six ASC ont reçu des mains de Cheikh Kanté des maillots, des blousons et un ballon.
Le matériel de sonorisation est allé à un groupe de rap de Ndiandiaye.
M. Kanté a expliqué qu’il souhaitait, par ce don, aider les bénéficiaires à dérouler "convenablement leurs activités sportives et culturelles''.
Il a promis de faire de même pour les autres ASC de la commune de Fatick.
DOMINIQUE COLY : "NOUS NOUS SOMMES ELIMINÉS NOUS-MÊMES"
Dakar, 3 août (APS) - Dominique Coly, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal des moins de 17 ans (U-17) éliminée samedi des éliminatoires de la CAN 2015 de la catégorie, estime que ses joueurs se sont fait éliminer eux-mêmes et a déploré les nombreuses occasions ratées lors du match joué contre le Togo.
"Nous sommes très amers à cause de la physionomie de cette rencontre où nous n’avons pratiquement pas été mis en difficulté par notre adversaire ", a réagi le technicien sénégalais.
Les Lionceaux ont bien travaillé l’efficacité offensive durant toute la dernière semaine avant le match, selon lui.
"Lors du match aller, il y avait aussi ce manque de réalisme que tout le monde a constaté ce soir", a-t-il dit.
Il explique que le match était tellement à la portée des Lionceaux qu’à un certain moment ils jouaient facile et ont manqué de concentration.
"Et c’est justement après avoir raté une occasion toute faite, sur la remise, que les Togolais sont allés inscrire leur but", a dit Dominique Coly, estimant que les Lions cadets "se sont fait éliminer eux-mêmes".
"Il est vrai qu’il y a une élimination au bout, qui met fin au parcours de cette équipe dans ces éliminatoires de la CAN des moins de 17 ans, mais il ne faut pas tout jeter", a-t-il suggéré.
Coly rappelle que dans l’équipe qui prépare la CAN des moins de 20 ans (U-20) se trouvent des joueurs de la sélection des U-17 de 2013.
"J’espère qu’il y aura encore des rescapés de cette génération, qui pourraient poursuivre leur carrière dans les sélections junior et olympique", a-t-il dit, amer.
Coly cherchait les mots pour expliquer l’élimination de son équipe qui a concédé le nul 1-1 avec le Togo, au stade Caroline Faye, lors d’un match que les Lionceaux ont pourtant bien menée du début à la fin.
«SI ON A UN SECTEUR ASSAINI, DES DIRIGEANTS A LA HAUTEUR, ON ATTENDRA MOINS DU MINISTERE»
SERIGNE MBOUP, PRESIDENT DU COMITE DE NORMALISATION DU BASKET
Le comité de normalisation de basket a bouclé sa saison régulière, le 27 juillet 2014. En apothéose, le … est couronné vainqueur de la Coupe du Sénégal et du duel final des «étudiants».
Et complète ainsi le quarté gagnant de la saison. La Douane (H) et le Duc (F) sont sacrés Champion du Sénégal 2014 et le Saint-Louis basket club, vainqueur de la Coupe du Sénégal féminin.
Pour son premier essai, le Comité de normalisation du basket a rayé la violence du terraflex, posé les jalons du code d’éthique et apporté quelques innovations dont les All stars games, la nuit du basket et le trophée des champions… Serigne Mboup, président du Cnbs, dresse un bilan d’étape satisfaisant.
Mais, le tableau est quelque peu terni par le budget de 300 millions F Cfa prévu pour la Coupe du Monde qui se déroulera du 30 août au 14 septembre en Espagne et jusque-là non bouclé. Le bilan.
LES SATISFACTIONS :
«le Comité de normalisation du basket a été mis sur pied le 21 novembre avec comme objectifs de pacifier la famille du basket, ramener la sérénité et la confiance. Aujourd’hui, on l’a réussi. La confiance est revenue avec la levée des sanctions sportives. Sans un sou de l’Etat, on est parvenu à trouver des sponsors et à jouer une saison régulière, malgré un environnement démoralisant, désacralisé. On a su trouver les moyens de financer la saison bien que des sponsors n’aient même pas budgétisé le basket. On a respecté le délai du 31 juillet, malgré les trois mois de retard accusés. On a démarré la saison en février.
Sur le plan sportif, nous avons introduit des innovations. On va développer l’esprit d’équipe et l’excellence collective. On va donner des médailles pour faire symbolique au lieu des 5000 et 10000 F remis auparavant. Il faut valoriser le jeu. Une médaille vaut plus que l’argent, c’est plus symbolique. Nous avons innové avec le trophée des champions pour l’unité de la famille du basket au démarrage de la saison. Nous allons l’instituer, cette fête va opposer le champion au vainqueur de la Coupe du Sénégal.
Ensuite, il y a eu le All stars Games qui, dans sa forme, raffermit les liens entre clubs, entre joueurs. Il y a la nuit du basket où nous allons récompenser l’excellence de manière plus équitable. Il n’y aura pas de Roi et Reine, mais on va vers une autre forme. Cette année, on aura les Mvp (meilleur joueur et joueuse), le meilleur espoir, le meilleur coach et l’équipe type. Mvp est l’équivalent du roi. On a changé pour être plus équitable et plus conforme à l’esprit d’équipe. Le contexte ne change pas, mais c’est la forme de rémunération qui est modifié.
Il y aura des trophées et la promotion de l’excellence collective. Le Cnbs préfère prendre 10 millions et faire un terrain à Mermoz ou à Matam, réorienter l’argent du basket, que de le remettre à une seule personne. On est roi ou reine parce qu’il y a un entraîneur derrière, des coéquipiers qui font la passe, des arbitres. Si j’ai 30 millions, je les répartirai entre les différents acteurs et non à une seule personne. Il faut éviter l’esprit solitaire. Après 50 ans de Roi et reine, il faut parfaire. On va privilégier l’esprit club, aider les clubs..».
LES DIFFICULTES :
«Cette année a été difficile et porteuse de leçons. Il y a un amateurisme total, ayant engendré un réel désamour. Pour rappel, il y avait beaucoup de contentieux entre les clubs, les dirigeants, les personnes et le public. Il y avait une forte désaffection, il y a aussi l’absence de moyens. Certes, nous avons des clubs non structurés, mais lors des grands évènements, il y a le public et les sponsors. Les moyens ne peuvent sortir du marché. Ils viennent du sponsoring, des droits télé. C’est le merchandising des clubs ayant une identité. Il y a l’exemple des «navétanes» qui ont la force des équipes des universités américaines.
Dans ces équipes, il n’y a pas d’appartenance sociale, politique ou religieuse, tout le monde est mobilisé. Il faut que nous construisions un nouveau statut des clubs qui permette la performance, de la base au sommet. Il faut que les clubs aient des académies. Il faut que les clubs aient des bases sociologiques et des dirigeants qui soient au top du management. Le basket est un vecteur de cohésion nationale et vecteur de développement, de promotion sociale. Le sport, ce n’est plus que du loisir, c’est une économie, il faut l’entretenir, l’assainir et le maintenir. On doit chercher des débouchés pour les pratiquants, les médias. C’est du management et de la gestion, il faut des gens qui puissent la porter».
TOILETTAGES DES TEXTES :
Vers le semi-professionnalisme : «Sur les textes, on est sur une bonne pente. On a présenté un code de conduite et d’éthique. Il définit les responsabilités à tout niveau : joueur, coach national, manageur, parents, jeunes pousses. Il y a aussi le statut des académies et écoles, le rôle des supporters, des techniciens de surface, des arbitres. C’est comme cela qu’on peut créer une cohésion, on va partager cela avec les acteurs du basket, même les fondations.
Courant aout, nous irons en séminaire élargi pour présenter les textes de 2010 amendés avec les propositions reçues des clubs et des experts. Nous allons aussi intégrer les révisions de la Fiba, que l’on doit recevoir d’içi septembre. Il faut aller vers cela, tout est question de marché. Le basket, de par sa structuration, c’est moins de monde que le football. Mais, il y a un potentiel hors normes concernant le Sénégal. C’est un potentiel de satisfactions au niveau national et un potentiel d’opportunités au plan international.
Le basket est un sport, un vecteur pour le Sénégal, tout comme il l’est pour les Etats-Unis et que le football l’est pour le Brésil. Nous avons des aptitudes, les ressources humaines et de la passion. On a une explosion des médias prêts à jouer le jeu. On est prêt à vendre du spectacle de grande envergure. S’il y a le spectacle et le public, le talent, vous avez des sponsors et des moyens pour financer. Si on met tout cela en place, on peut avoir une ossature moins amateuriste. On peut aller à un semi-professionnalisme. Cela existe dans certains clubs comme le Duc, l’Ugb, la Ville de Dakar, la Douane, l’Asfa…».
DESENGAGEMENT DES U 18 :
«Il y a énormément de problèmes avec l’état civil. Si le Cnbs est là, c’est à cause des fraudes sur l’âge. Nous avons pris trois engagements en prenant les destinées du basket : restituer les trophées qu’on a gagnés en l’absence de toute éthique sportive. On va rendre les trophées lors du congrès de Fiba. Nous nous étions engagés à nettoyer l’état-civil des petites catégories. On n’y est pas encore. Chaque jour, la commission décèle par dizaines des cas de fraude. On a pris des sanctions, nous avons confirmé des sanctions ; dans ces conditions, on ne peut aller en compétition parce que nous ne maîtrisons pas le fichier des petites catégories. On a des doutes, nous ne pouvions garantir la fiabilité des états-civils Avec le logiciel Fiba-organiser et le travail local, on aura des données fiables. Même si on ne participe pas aux compétitions, on a regroupé les U18.
Pour éradiquer ce problème, on assainit les académies. La fraude sur l’âge, c’est un problème national, mais nous nous devons de nous conformer aux normes de la Fiba. Nous y sommes affiliés. Certes, nous ne délivrons ni carte d’identité, ni passeport, mais si on a des académies, on peut encadrer et avoir des joueurs cleans. Il y va de l’image et de la crédibilité du basket. Prenons sur nous de travailler sur les clubs et les équipes nationale et de nettoyer le fichier des jeunes».
MONDIAL DE BASKET :
«L’équipe nationale est en regroupement depuis le 20 juillet. La préparation se fait en trois phases, mais notre objectif reste la Can 2015. On a commencé à exécuter. Les prochaines urgences, ce sont les billets et les primes de la préparation. Maintenant, depuis six mois, nous avons un comité local dirigé par Gabriel Lopez qui coordonne le comité pour le mondial, un ancien basketteur, un dirigeant de banque. On a tout préparé, le ministère a fait de même, il a un comité qui se réunit tous les 15 jours. Sur le plan logistique, des dates, tout est planifié.
Maintenant, la participation à la Coupe du Monde, c’est du ressort de l’Etat. Je doute qu’il faille à sa mission pour avoir payé 300 millions d’émende, une dépense non prévue dans le budget. Matar Bâ, le nouveau minstre des Sports, a fait sa deuxième sortie pour le basket, il est venu s’enquérir des problèmes des Lions. Le groupe est dans de bonnes conditions, on a un préparateur physique du Réal de Madrid, un manageur général qui connaît les problèmes des joueurs pour les avoir vécus. Boniface Ndong est une référence pour ses joueurs, il est l’un des rares africains ou le seul à gagner l’Euroligue avec Barcelone. Il ne reste que la prise en charge du budget (estimé à 300 millions).
Le Cnbs a tout fait, les documents sont disponibles depuis six mois. Je pense que ce sont les élections et le changement de ministre qui ont retardé la procédure. Je reste persuadé que le budget sera bouclé. Maintenant s’il y a budget, on part, s’il n’y en a pas, on ne part pas. On n’a aucune obligation de le faire.
L’ambition du Cnbs est que ces manquements ne se produisent plus à l’avenir. En deux ans, on règle les problèmes et la Fédé va trouver des solutions. Nous mettons en place les mécanismes pour que la prochaine Fédé ait moins de problèmes. Si on a un secteur assaini, des dirigeants à la hauteur, on attendra moins du ministère et on aura moins de problèmes. Je suis convaincu qu’avec les trois sponsors autorisés par la Fiba sur le maillot, ça permettra à la fédération d’avoir des moyens».
CAN 2015 : Le Botswana s’invite dans la poule du Sénégal
Dakar (APS) - Après sa victoire 2-0 à l’aller, le Botswana a validé son ticket pour la phase de poules des éliminatoires de la CAN 2015 en faisant ce samedi match nul 1-1 contre la Guinée Bissau qui lui permet d’intégrer le groupe G, celui du Sénégal, de la Tunisie et de l’Egypte.
Les Bissau Guinéens avaient ouvert le score à la 20-ème minute par Ivanildo avant de voir leur adversaire revenir grâce à un but de Jerome Ramatlhakwane dans les derniers instants de la partie, ôtant ainsi tout espoir aux Djurtus.
Dans la poule G, le Sénégal va ainsi débuter par un match à domicile contre l’Egypte le 5 ou le 6 septembre avant de s’envoler pour Gaborone où il doit être l’hôte des Zébres qui vont démarrer leurs éliminatoires contre les Aigles de Carthage de Tunisie.
Dans les autres matchs préliminaires prévus ce samedi, il y a eu deux grosses surprises avec les éliminations du Congo et du Bénin respectivement par le Rwanda et le Malawi.
Victorieux 2-0 à l’aller, les Diables Rouges congolais conduits par Claude Leroy ont été rejoints au score à la fin du temps réglementaire 0-2 avant que les Rwandais ne gagnent aux tirs au but 4-3.
Quant aux Malawites, eux aussi à domicile ont réussi à faire leur retard d’un but du match aller avant de gagner à la séance de tirs au but 4-3.
La Sierra Leone a été la première équipe à rejoindre la phase des poules après le forfait des Seychelles. A l’aller les Sierra-Léonais l’avaient emporté 2-0.
Dimanche, il y a les matchs suivants : Mozambique-Tanzanie (aller 2-2), Kenya-Lesotho (aller 0-1), Mauritanie-Ouganda (aller 0-2).
Laye Gaïndé était gravement malade
Absent de l’arène depuis plusieurs années, le lutteur Laye Gaïndé de l’écurie Pikine Mbollo est sorti de son mutisme. Rencontré mardi dernier à la prière de l’Aïd El Fitr à Guinaw Rails, il a donné les raisons de sa longue absence : «Tout d’abord, je demande pardon à tous les musulmans du monde à l’occasion de la fête de la Korité. Par rapport à mon absence, j’étais gravement malade mais depuis quelques semaines, je me porte un peu mieux. C’est pourquoi je me suis déplacé pour effectuer la prière.»
Eumeu Sène s’emmure dans le silence
Depuis sa défaite-surprise contre Modou Lô le 31 janvier 2014 au stade Demba Diop, le chef de file de l’écurie Tay Shinger s’est emmuré dans le silence. Eumeu Sène, qui s’est séparé de son mentor Jordan, a fui la Cité Djily Mbaye pour se réfugier à Mbao, avec sa douce moitié. Et depuis, le «Fou» de Tay Shinger n’a fait aucune sortie pour évoquer les raisons de son départ et tirer le bilan de sa saison.
Gabar Singh / Kaïré 2 pas encore ficelé
Le coordonnateur de Pape Abdou Fall Productions, Abdou Lahad Ndiaye, avait déclaré que le combat entre Kaïré 2 et Gabar Singh était ficelé mais qu’il restait quelques réglages à finaliser, notamment pour le cachet. Le lutteur Gabar Singh a joint la rédaction mardi dernier pour dire que rien n’est ficelé. Il craint qu’un autre promoteur veuille organiser son combat et soit bloqué par ce duel qui était déjà annoncé comme finalisé.
Les Américains se photographient avec Balla…
Lors de la journée de consultations gratuites, les Américains qui y officiaient se sont pris en photo avec Balla Gaye 2. Pour ce faire, ils ont utilisé pour la plupart leur téléphone portable. Ils étaient très heureux de capturer et d’immortaliser le souvenir du lutteur sénégalais.
…Par rain d’Oscar des vacances
Toujours dans l’optique de rendre hommage au monde de la lutte, l’initiateur de l’émission Oscar des Vacances, Aziz Samb, a choisi cette année Balla Gaye 2 comme parrain. La précédente édition a été parrainée par Alioune Sarr, président du CNG.
Fékké Ma Ci Boolé endeuillé : Birahim Seck a perdu sa mère
Le manager général de Fékke Ma Ci Boolé est endeuillé Birahim Seck a perdu sa mère du nom de Madjiguène Fall, le jour de la Korité à Dakar. La défunte, qui était âgée de 86 ans, et a été inhumée au cimetière musulman de Yoff le même jour. Les responsables du Groupe Bakh ont accompagné la disparue jusqu’à sa dernière demeure. Que Dieu l’accueille dans Son Paradis Céleste ! Amine.
Niokhobaye retour ne à FM Sénégal
On se rappelle la déclaration fracassante du communicateur traditionnel Ibou Ndiaye Niokhobaye, dans les colonnes de Sunu Lamb. Il avait démissionné de la radio d’El Hadj Bécaye Mbaye, estimant que ce dernier ne lui payait que 75.000 FCFA comme salaire mensuel. Quelques mois après, le collaborateur de Hypo Ngary a repris le micro de FM Sénégal pour continuer d’animer ses émissions.
Cartouche à la peine
Depuis son départ de l’écurie Door Dooraat, Cartouche peine à percer. Battu par Gris 2 le 09 mars 2013, le pensionnaire de Fékké Ma Ci Boolé a encore raté la chance de relever la tête face à Tapha Leer, qui l’a dominé le 28 février 2014. Il reste ainsi sur une mauvaise dynamique de deux revers consécutifs et accuse du retard.
Bombardier à Dakar depuis avant-hier
Après un mois passé en dehors du Sénégal, le récent tombeur de Balla Gaye 2 et actuel Roi des arènes sénégalaises est de retour au bercail depuis avant-hier jeudi. Bombardier a foulé le sol sénégalais peu avant minuit en provenance de le France. Il a profité de son voyage pour se renforcer sur le plan physique avant les prochaines échéances qui se présenteront devant lui.
Pape Diouf casse la baraque à Loul Sessène…
Les 48 heures de Loul Sessène ont accueilli, mercredi dernier, un invité pas tellement ordinaire. Le chanteur Pape Diouf a effectué le déplacement dans cette partie du Sine où il a été fêté en héros. On a déroulé le tapis rouge à Borom Dioffior avec un cérémonial particulier.
…Garga Mbossé et Papis Général dans la place…
Comme prévu, le parrain du trophée dédié au x po ids moyens, Garga Mb ossé, était à Loul Sessène pour assister au gala de lutte. On a aussi noté la présence de Papis Général e t tous les deux ont servi, comme d’habitude, des pas de danse endiablés.
…Bombardier appelle pour s’excuser
Le Roi des arènes était le parrain du trophée des poids lourds. Il avait donné sa parole d’être présent à Loul Sessène. Malheureusement, il a été retenu en France et n’a pu rentrer au Sénégal avant cette date. Mais, il a appelé pour s’excuser et expliquer son absence à ce rendez-vous qu’il voulait véritablement honorer.
Issa Pouye très en retard
S’il y a un lutteur qui a accusé un grand retard, c’est sans conteste Issa Pouye. Celui que l’on surnomme le Caïman de Thiaroye a fait la pluie et le beau temps dans un passé récent, en étant le premier lutteur à battre Balla Gaye 2. Mais il n’arrive plus à confirmer et les promoteurs l’ont presque enterré. Quel gâchis pour un lutteur au talent hors norme !
Moustapha Guèye est à Genève
Le présentateur de l’émission OEil du Tigre sur la TFM a profité de la trêve de la saison de lutte pour prendre quelques semaines de vacances. En effet, Moustapha Guèye, le 2ème Tigre de Fass, est à Genève pour un repos bien mérité.
Dieuf Dieul en perte de vitesse
Pensionnaire de l’écurie Fékké Ma Ci Boolé, Dieuf Dieul n’arrive plus à s’imposer. Le coéquipier de Cartouche, qui a effectué deux sorties cette saison, s’est fait battre à plate couture. Après s’être incliné devant Boy Niang 2 (Balla Gaye) le 23 mars 2014, il a ensuite perdu face à Coly Faye 2 (Guëm Sa Bopp) le 14 juin 2014. Des défaites qui retardent son envol.
Gris Bordeaux, un lutteur fair-play
Invité de l’émission Bantamba animée par Bécaye Mbaye sur la 2stv il y a quelques jours, Gris Bordeaux à déclaré qu’à la fin de chacun de ses combats, il prend son téléphone pour féliciter ou encourager son adversaire. «Après mes combats contre Yékini, Bombardier, Eumeu Sène, j’ai à chaque fois pris mon téléphone pour leur parler», a fait savoir le 3ème Tigre de Fass.
Qui pour sauver Mbaye Tyson ?
Mbaye Tyson est resté très longtemps sans combattre. D'ailleurs, la nouvelle génération d'amateurs ne peut pas dire qu'elle a eu la chance de suivre un seul de ses combats. Pourtant, le jeune athlète de l'écurie Boul Faalé est très régulier à l'entraînement. Peut-être que les promoteurs vont lui donner une chance la prochaine saison. En tout cas, le poulain de Mike Tyson veut lutter et ne manque pas d'adversaires.
Aladji Mbaye, la star de la saison
Cette saison, l’arène a connu un phénomène : Aladji Mbaye de l’écurie Falaye Baldé. Pour son baptême du feu face à Boucher, il a réussi à se faire un nom dans l’arène. En plus de la comédie qui a précédé son combat, il a brillé de mille feux face au poulain de Gouye Gui. Espérons qu’il va continuer sur cette dynamique.
CHAMPIONNAT DU MONDE DE BASKET
QUATRE NOUVEAUX PRESELECTIONNES DEVOILENT LEURS AMBITIONS
Ils sont quatre à étrenner leur première présélection en équipe pour la préparation de la Coupe du monde de basket prévu du 30 août au 14 septembre prochains en Espagne. Adama Lô, Ibrahima Niang, Ibrahima Diop et Maurice Ndour affichent les mêmes ambitions : gagner leur place en équipe nationale et y poursuivre une riche carrière. Rugissements de nouveaux « Lions ».
Adama Lô, intérieur (Uso) : « Evoluer et passer au niveau supérieur »
« Cela m’a fait plaisir de faire partie des 22 présélectionnés pour la Coupe du monde. C’est le fruit du travail que j’ai accompli pendant toute la saison. Je ne m’attendais pas à cette présélection mais j’avais à relever un défi cette saison : faire un bon championnat et pouvoir évoluer. Cette présélection va me permettre d’évoluer et de passer au niveau supérieur. Il y a deux saisons, j’étais en deuxième division avec National Athlétic Club (Nac) (club basé à la cité Cse). Je ne sais pas si c’est trop rapide de quitter la deuxième division, de jouer cette saison à l’Uso et d’être actuellement en équipe nationale. Mais je suis tombé sur de bons entraîneurs qui ont toujours cru en moi, que ce soit à Nac ou à l’Uso. Ils ont cru en moi et sont toujours derrière à m’encourager et à me donner des conseils. C’est cela qui a fait que j’ai fait une bonne saison au point d’être présélectionné en équipe nationale. L’expérience à Nac m’a apporté beaucoup de choses et permis de savoir que rien n’est facile dans la vie. Là-bas, on jouait le matin de très bonne heure, sous le soleil et tout le soir. Maintenant, dans le basket, rien ne peut me surprendre. Je suis encadré et je peux jouer à tout moment ».
Ibrahima Diop, arrière (Algérie) : « Essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée »
« C’est ma première présélection en équipe nationale. C’est une fierté de porter le maillot national. J’en remercie le Bon Dieu. Je me suis bien intégré dans le groupe. Je connais la plupart des joueurs de l’équipe. Les uns, on a fait la petite catégorie.
Les autres, on jouait ensemble dans le championnat avant que je parte en Algérie. J’ai joué les deux dernières saisons là-bas. Ici, on est tous frères et on partage le même amour pour le maillot national. On est donc obligé de s’entraider. Je suis basketteur et le basket, c’est le même partout, au Sénégal, en Algérie ou aux Etats-Unis. J’ai commencé le basket à Saint-Louis au centre Mborika Fall. J’ai ensuite joué au Slbc et à l’Ugb avec le coach Cheikh Sarr. C’est par la suite que je suis parti en Algérie. J’ai eu là-bas une petite expérience. Je vais essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée en équipe nationale. Le coach a eu confiance en moi en me présélectionnant. Donc je dois montrer que je mérite cette confiance et que le coach ne s’est pas trompé sur son choix. Il me connaît bien. Moi aussi, je sais bien ce qu’il veut. C’est un avantage pour moi de savoir ce qu’il désire dans le jeu ». Ibrahima Niang, ailier (Duc) : « Suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang et même le dépasser »
« Très fier et content de cette présélection. Je l’attendais depuis longtemps. Cela a été toujours mon objectif. C’est pourquoi cette saison, j’ai beaucoup travaillé. L’intégration se passe bien. Les gars m’ont bien accueilli et mis dans le bain. Je veux suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang en équipe nationale et même le dépasser. C’est mon autre objectif parce que lui, il n’a pas continué sa carrière en équipe nationale. J’ai discuté avec lui et il m’a bien conseillé. Il m’a dit de savoir pourquoi je suis ici, de continuer à travailler et de rester discipliné. Je crois en moi et je veux atteindre mon objectif qui est de rester en équipe nationale. Je veux faire partie des 12 qui vont jouer la Coupe du monde. A l’avenir aussi, je veux gagner des trophées avec l’équipe nationale, l’Afrobasket et pourquoi pas devenir un jour leader de l’équipe ».
Maurice Ndour, intérieur (Etats-Unis) : « Acquérir de l’expérience et faire partie des 12 pour la Coupe du monde »
« C’est une joie immense. Chaque jeune joueur rêve de jouer un jour pour l’équipe nationale de son pays. Donc, c’est une joie mêlée de fierté de représenter le Sénégal, mais aussi la ville de Mbour. Mon intégration a été facile. Mes coéquipiers m’ont bien accueilli et m’ont beaucoup aidé, surtout dans les séances d’entraînements. J’en suis à ma première sélection en équipe nationale du Sénégal. J’ai commencé le basket dans les années 1998 avec le coach Jean Marie Faye. J’ai joué au Mbour Basket Club et au stade de Mbour. Ensuite, j’ai quitté le Sénégal pour aller au Japon où j’ai fait 3 ans au High school. En 2011, j’ai quitté le Japon pour aller aux Etats-Unis ; je suis allé au Junior College pour 2 ans. Actuellement, je suis dans un autre collège et il ne me reste plus qu’un an. Pour moi, le plus important, c’est l’expérience. Nous avons une poule composée de très bonnes équipes. Gagner ou pas, ce n’est pas le plus important, mais c’est l’expérience surtout qui compte. Et c’est comme cela que nous pourrons préparer l’Afrobasket où nous visons la coupe. Ce ne sera pas facile de faire partie des 12. Personne n’a encore sa place, il faut batailler, montrer ses qualités. Si on est pris, c’est bon, sinon la vie continue. Il faut juste se battre ».