Ils sont quatre à étrenner leur première présélection en équipe pour la préparation de la Coupe du monde de basket prévu du 30 août au 14 septembre prochains en Espagne. Adama Lô, Ibrahima Niang, Ibrahima Diop et Maurice Ndour affichent les mêmes ambitions : gagner leur place en équipe nationale et y poursuivre une riche carrière. Rugissements de nouveaux « Lions ».
Adama Lô, intérieur (Uso) : « Evoluer et passer au niveau supérieur »
« Cela m’a fait plaisir de faire partie des 22 présélectionnés pour la Coupe du monde. C’est le fruit du travail que j’ai accompli pendant toute la saison. Je ne m’attendais pas à cette présélection mais j’avais à relever un défi cette saison : faire un bon championnat et pouvoir évoluer. Cette présélection va me permettre d’évoluer et de passer au niveau supérieur. Il y a deux saisons, j’étais en deuxième division avec National Athlétic Club (Nac) (club basé à la cité Cse). Je ne sais pas si c’est trop rapide de quitter la deuxième division, de jouer cette saison à l’Uso et d’être actuellement en équipe nationale. Mais je suis tombé sur de bons entraîneurs qui ont toujours cru en moi, que ce soit à Nac ou à l’Uso. Ils ont cru en moi et sont toujours derrière à m’encourager et à me donner des conseils. C’est cela qui a fait que j’ai fait une bonne saison au point d’être présélectionné en équipe nationale. L’expérience à Nac m’a apporté beaucoup de choses et permis de savoir que rien n’est facile dans la vie. Là-bas, on jouait le matin de très bonne heure, sous le soleil et tout le soir. Maintenant, dans le basket, rien ne peut me surprendre. Je suis encadré et je peux jouer à tout moment ».
Ibrahima Diop, arrière (Algérie) : « Essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée »
« C’est ma première présélection en équipe nationale. C’est une fierté de porter le maillot national. J’en remercie le Bon Dieu. Je me suis bien intégré dans le groupe. Je connais la plupart des joueurs de l’équipe. Les uns, on a fait la petite catégorie.
Les autres, on jouait ensemble dans le championnat avant que je parte en Algérie. J’ai joué les deux dernières saisons là-bas. Ici, on est tous frères et on partage le même amour pour le maillot national. On est donc obligé de s’entraider. Je suis basketteur et le basket, c’est le même partout, au Sénégal, en Algérie ou aux Etats-Unis. J’ai commencé le basket à Saint-Louis au centre Mborika Fall. J’ai ensuite joué au Slbc et à l’Ugb avec le coach Cheikh Sarr. C’est par la suite que je suis parti en Algérie. J’ai eu là-bas une petite expérience. Je vais essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée en équipe nationale. Le coach a eu confiance en moi en me présélectionnant. Donc je dois montrer que je mérite cette confiance et que le coach ne s’est pas trompé sur son choix. Il me connaît bien. Moi aussi, je sais bien ce qu’il veut. C’est un avantage pour moi de savoir ce qu’il désire dans le jeu ». Ibrahima Niang, ailier (Duc) : « Suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang et même le dépasser »
« Très fier et content de cette présélection. Je l’attendais depuis longtemps. Cela a été toujours mon objectif. C’est pourquoi cette saison, j’ai beaucoup travaillé. L’intégration se passe bien. Les gars m’ont bien accueilli et mis dans le bain. Je veux suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang en équipe nationale et même le dépasser. C’est mon autre objectif parce que lui, il n’a pas continué sa carrière en équipe nationale. J’ai discuté avec lui et il m’a bien conseillé. Il m’a dit de savoir pourquoi je suis ici, de continuer à travailler et de rester discipliné. Je crois en moi et je veux atteindre mon objectif qui est de rester en équipe nationale. Je veux faire partie des 12 qui vont jouer la Coupe du monde. A l’avenir aussi, je veux gagner des trophées avec l’équipe nationale, l’Afrobasket et pourquoi pas devenir un jour leader de l’équipe ».
Maurice Ndour, intérieur (Etats-Unis) : « Acquérir de l’expérience et faire partie des 12 pour la Coupe du monde »
« C’est une joie immense. Chaque jeune joueur rêve de jouer un jour pour l’équipe nationale de son pays. Donc, c’est une joie mêlée de fierté de représenter le Sénégal, mais aussi la ville de Mbour. Mon intégration a été facile. Mes coéquipiers m’ont bien accueilli et m’ont beaucoup aidé, surtout dans les séances d’entraînements. J’en suis à ma première sélection en équipe nationale du Sénégal. J’ai commencé le basket dans les années 1998 avec le coach Jean Marie Faye. J’ai joué au Mbour Basket Club et au stade de Mbour. Ensuite, j’ai quitté le Sénégal pour aller au Japon où j’ai fait 3 ans au High school. En 2011, j’ai quitté le Japon pour aller aux Etats-Unis ; je suis allé au Junior College pour 2 ans. Actuellement, je suis dans un autre collège et il ne me reste plus qu’un an. Pour moi, le plus important, c’est l’expérience. Nous avons une poule composée de très bonnes équipes. Gagner ou pas, ce n’est pas le plus important, mais c’est l’expérience surtout qui compte. Et c’est comme cela que nous pourrons préparer l’Afrobasket où nous visons la coupe. Ce ne sera pas facile de faire partie des 12. Personne n’a encore sa place, il faut batailler, montrer ses qualités. Si on est pris, c’est bon, sinon la vie continue. Il faut juste se battre ».
Et si Palla Mbengue avait raison ?
Lors d’un face-à-face de lutteurs qu’il avait engagés il y a trois ans, le promoteur Palla Mbengue avait déclaré, à l’hôtel Novotel, que la lutte connaitrait une crise profonde dans cinq ans. Et, au rythme où vont les choses, l’avenir semble lui avoir donné raison.
Cheikh Sarr à la Grande mosquée de Dakar…
Le président de l’Association nationale des amateurs de lutte a effectué sa prière de Korité à la Grande mosquée de Dakar. Les caméras de l a RTS n’ont pas arrêté de le prendre en gros plan mardi dernier au milieu d’un beau monde.
…Doudou Diagne Diécko à Gouye Mouride
L’ancien président des Amateurs, Doudou Diagne Diécko, a été aperçu à la Mosquée Gouye Mouride avant-hier mardi jour de la fête de Korité. Comme son successeur Cheikh Sarr, Doudou Diagne a tapé dans l'oeil de beaucoup de cameramen.
Ibou Senghor 2 en veille
Après avoir remporté son seul combat de la saison 2013 / 2014 contre Mansour Diop 2, Ibou Senghor 2 a attendu en vain un autre combat. Mais le poulain de Pape Diagne Séras se prépare activement pour la prochaine saison qu’il compte marquer d’une tache indélébile.
Balla / Tyson, déjà trois ans
C’est le 31 juillet 2011, au stade Demba Diop, que Balla Gaye 2 avait remporté une brillante victoire sur Tyson, soit il y a trois ans. Aujourd’hui, le Lion de Guédiawaye a perdu sa couronne gagnée il y a deux ans devant Yékini.
Diène Diouf Kaïré dans le tournage d’un clip
Le fils de Boy Kaïré, Diène Diouf Kaïré, en plus d’être un bon lutteur, a montré une autre facette. En effet, dans un clip du chanteur Pape Birahim, dont le titre de la chanson est From Médina, le jeune lutteur a été invité à y jouer sa partition en offrant une belle chorégraphie. Diène Kaïré, en digne fils de la Médina, ne s’est pas fait prier. Le chanteur ne pouvait faire meilleur choix !
Jeux de la CEDEAO annulés
Prévus du 16 au 26 août à Abidjan, les Jeux de la CEDEAO auxquels devaient participer le Sénégal sont annulés. Les responsables de la CEDEAO ont décidé d’annuler la 3ème édition de cette compétition de lutte faute de moyens
La fin de la saison ce jeudi
La saison de lutte 2013-2014 prend officiellement fin ce jeudi 31 juillet 2014. Ainsi, les lutteurs , les promoteurs de même que les amateurs vont partir en vacances. Tout ce beau monde se retrouvera peut-être au mois d’octobre à l’ouverture de la saison de lutte 2014-2015.
Mbaye Guèye Jr remporte le dernier combat de la saison
C’est le stade de Ngor qui a abrité le dernier combat de la saison 2013-2014. Il avait opposé Mbaye Guèye Jr de l’école de lutte Double Less et Malème Niani de l’école Manga II, le 27 juin 2014. Un combat qui s’est soldé par la victoire du premier nommé qui remporte par la même occasion la dernière victoire de la saison.
COUPE DU MONDE: GORGUI SY DIENG REJOINT LA TANIERE
Dakar, 30 juil (APS) - Le pivot des Timbervolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng, s’est entraîné pour la première fois, ce mercredi, avec l’équipe nationale du Sénégal en partance pour la coupe du monde de basket, a constaté l’APS.
Gorgui Sy Dieng, qui avait bénéficié d’une permission de l’entraîneur Cheikh Sarr pour s’occuper de quelques affaires personnelles et familiales a pris part à toute la séance qu’il a bouclé avec une série de tirs dans la raquette.
Ce retard de Gorgui Sy Dieng, seul joueur NBA de la sélection du Sénégal qui se prépare pour la coupe du monde de basket prévue en Espagne, a soulevé de nombreux commentaires.
Mais pour l’entraîneur Cheikh Sarr visiblement heureux de le compter parmi ses éléments, le retard est justifié par ’’une autorisation’’ qu'il a accordée au joueur.
Gorgui Sy Dieng qui vient de boucler les ’’Summer league’’ avec son équipe aux Etats unis, est affûté physiquement et devrait profiter de ses premiers jours en regroupement pour se mettre à niveau du point de vue tactique.
Avec son arrivée, la tanière compte 21 joueurs sur les 22 qui sont convoqués. Seul Hamady Ndiaye, pivot qui évolue en Chine manque encore à l’appel.
Mondial-2022: les ouvriers du stade Al-Wakrah payés 57 centimes de l'heure
Les ouvriers travaillant à la construction du stade d'Al-Wakrah (Qatar), l'une des enceintes destinées à accueillir des matches du Mondial-2022, sont payés 57 centimes d'euro de l'heure et travaillent jusqu'à 30 jours par mois, a révélé le quotidien The Guardian mercredi.
Selon le journal britannique, une centaine de travailleurs sont concernés.
The Guardian affirme, citant des ouvriers, que les passeports des employés leur ont aussi été retirés par leur manager, en contradiction avec la charte émise par les organisateurs du Mondial-2022.
En février, le Qatar avait en effet annoncé une série de mesures pour protéger les ouvriers sur les chantiers des stades.
"Il a des difficultés pour calculer les heures supplémentaires et nous travaillons avec l'entreprise pour rectifier toute infraction", a déclaré au quotidien un porte-parole du comité d'organisation.
Depuis l'attribution en 2010 de l'organisation du Mondial-2022, le Qatar fait l'objet de vives critiques de la part des organisations des droits de l'Homme et syndicales qui dénoncent le sort réservé aux travailleurs étrangers.
"Le Qatar est un Etat esclavagiste" avait affirmé la Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, Sharan Burrow, en marge du Congrès de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), en juin à Genève.
Pas de prolongation dans l’arène
Les promoteurs qui espéraient pouvoir organiser quelques journées au début du mois d’août vont devoir déchanter. En effet, le président du CNG a indiqué, lors de la présentation du livre «Corps en lutte, l’art du combat au Sénégal», que la saison va se terminer le 31 juillet prochain.
Tyson 2 rate le train
Malgré ses bonnes performances ces dernières années, Tyson 2 n’a pas réussi à disputer un combat cette saison. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, au vu par exemple de ses nombreux défis lancés à l’endroit de Zarco. Une affiche qui n’a pas eu lieu. Le poulain d’Eumeu Sène, qui est sur une bonne étoile depuis son apparition dans l’arène, a été contraint à une première saison blanche.
Gouye Gui a prié à Thiénaba
Le roi du simpi n’a pas dérogé à la règle. Comme d’habitude, Gouye Gui a prié à Thiénaba, son village natal, où il a passé la fête de Korité avec ses parents. Dommage que le poulain de Nass soit dans ce cas trop loin de nos radars. Car, nos capteurs d’images n’ont pas pu le prendre avec «son rapas» (repas). Gouye Gui peut donc se permettre de manger comme il le veut.
Dièn e Kaïré se prépare po ur l es U SA
Diène Diouf Kaïré compte retourner d’ici peu aux États-Unis où il a préparé son dernier combat. Le fils de Boy Kaïré veut également marquer la saison à venir. «Je vais retourner aux États-Unis mais je dois d’abord régler certains trucs au Sénégal avant de partir», a-t-il confié. En prenant au sérieux ses entraînements, Diène montre ainsi qu’il a bien envie de se faire une place dans l’arène sénégalaise.
Lac 1 et le duel Diène Kaïré / Alioune Sèye Jr
Alors qu’Alioune Guèye plébiscite le duel Diène Kaïré / Alioune Sèye Jr, Lac de Guiers 1 trouve à redire, estimant qu’«Alioune Guèye n’est qu’un manager et ne doit pas s’immiscer dans certains détails». Pour Lac 1, «il n’est pas question qu’un lutteur de Walo se frotte à un autre de Soumbédioune ». Donc, il est hors de question que l’on parle d’une telle affiche. D’autant plus qu’il est le parrain des deux lutteurs.
Wouly 2 attend un adversaire
Le lutteur Wouly 2 de l’écurie Baol se tourne les pouces attendant impatiemment de disputer un combat la saison prochaine. Il avance qu’un promoteur l’a appelé pour un éventuel combat avec Van Damme de Rock Énergie ou Building
Balla organise des consultations gratuites ce matin
En collaboration avec des médecins américains, Balla Gaye 2 organise ce mercredi à partir de 9 heures des séances de consultation gratuite au poste de santé de Golfe Sud. L’objectif de cette consultation est de diagnostiquer 200 à 300 patients et de leur proposer des soins. Les patients victimes de myopie et autres problèmes de vision bénéficieront de lunettes correctives. Balla Gaye 2 ne compte pas s’arrêter à Golfe car il envisage d’aller dans d’autres localités.
À quand le certificat de guérison de Gris Bordeaux ?
Forfait suite à une déchirure à quelques jours de son combat contre Tyson, initialement prévu le 21 avril 2014 au stade Demba Diop, Gris Bordeaux a rassuré ses fans la semaine dernière dans Bantamba. Sur le plateau de Bécaye Mbaye de la 2stv, il informe que cette blessure est désormais un mauvais souvenir et qu’il va très bien. Reste maintenant à savoir quand il va brandir son certificat de guérison
Ama Baldé s’offre une belle bagnole
Vainqueur de Malick Niang le 1er juin 2014 au stade Demba Diop, le lutteur Ama Baldé est en train de passer de belles vacances avec toute sa famille à Pikine. Ce n’est pas tout puisque la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans la banlieue : Domou Pikine s’est offert une belleBagnole
Italie: les propos racistes de Tavecchio font des remous
Dans un football italien gangrené par de nombreux cas de racisme, les propos tenus vendredi par l'un des favoris au poste de président de la Fédération de football suscitent indignation et réactions, mais pas au point de le faire renoncer.
Actuellement vice-président de la Fédération (FIGC), Carlo Tavecchio a déclaré lors d'une réunion publique pour sa candidature: "Opti Poba est arrivé ici et avant il mangeait des bananes, aujourd'hui il joue titulaire à la Lazio de Rome".
Ces propos semblant viser le milieu de terrain français Paul Pogba, qui évolue par ailleurs à la Juventus Turin, n'ont pas tardé à créer la polémique en Italie. Tavecchio a présenté ses excuses, assuré qu'il ne ciblait personne mais a confirmé sa candidature.
"J'accepte toutes les critiques mais pas l'accusation de raciste parce que toute ma vie témoigne du contraire", s'est défendu l'homme âgé de 71 ans et au long passé de dirigeant, notamment dans les instances du football amateur.
Soutenu avant ce dérapage par une très grande majorité des clubs de Serie A et Serie B, Carlo Tavecchio se retrouve aujourd'hui un peu plus isolé mais pas encore lâché.
La Fiorentina a d'ores et déjà fait savoir qu'elle lui retirait son soutien. "Fidèle à nos valeurs éthiques et civiles et à la lumière des déclarations récentes de M. Tavecchio, nous considérons notre soutien à sa candidature comme désormais impossible", indique le club sur son site internet.
Une position partagée, entre autres, par la Sampdoria de Gênes et son président, Massimo Ferrero.
- "Inacceptable et scandaleux" -
Du côtés des footballeurs, dont l'association défend la candidature de l'ex milieu de terrain international Demetrio Albertini, 42 ans, les réactions sont également multiples.
L'attaquant italien de la Samp', d'origine nigériane, Stefano Okaka Chuka, a ainsi fait part de sa "déception" au sortir d'un match: "c'est inacceptable et scandaleux que l'on puisse encore entendre de telles choses en 2014. J'ai la sensation que l'on recule".
Des voix s'élèvent pourtant pour défendre celui qui a déjà été condamné cinq fois dans le passé dans le cadre de plusieurs affaires de malversations, mais jamais pour racisme.
Carlo Tavecchio peut ainsi se targuer de soutiens de poids puisque l'AC Milan, propriété de Silvio Berlusconi, la Lazio Rome, à la réputation sur la question pas toujours flatteuse, ou encore le Genoa, l'autre club de Gênes, ont tous confirmé leur appui.
"Il s'agit certes d'une phrase grave mais en politique on a assisté à des glissades bien pires sans que cela pousse à des démissions", a expliqué à la presse italienne le président du Genoa, Enrico Preziosi.
Les politiques ne sont pas non plus en reste, le président du Conseil italien Matteo Renzi regrettant "un inqualifiable but contre son camp". Il n'a pourtant pas appelé à des sanctions à l'encontre de Tavecchio, jugeant que le gouvernement n'avait pas à s'immiscer dans cette affaire.
Député au sein de son parti (PD, centre gauche), Khalid Chaouki, né à Casablanca (Maroc) a lancé lundi une pétition en ligne intitulée "Tavecchio ne peut représenter le football italien": une initiative qui a déjà rencontré l'approbation de près de 15.000 signataires.
La Fifa, qui mène depuis plusieurs années un combat contre le racisme, a elle demandé lundi l'ouverture d'une enquête sur les propos racistes de M. Tavecchio.
Sans tête depuis le 24 juin et la démission de Giancarlo Abete au sortir de l'élimination de la Squadra Azzurra dès le premier tour du Mondial brésilien, la Fédération italienne de football connaîtra le 11 août le nom de son futur président.
Entre lancés de bananes et chants offensants, le football italien s'est tristement illustré ces dernières années dans des affaires de racisme, non seulement de type ethnique mais aussi régionale, soulignant le clivage nord-sud qui règne aussi dans le pays.
Ligue 1: à quels clubs appartiennent les présidents de clubs?
De Rybolovlev le milliardaire à Nicollin la personnalité locale, en passant par Sadran l'entrepreneur et Triaud lié à un grand groupe, voici le panorama des 20 présidents de clubs de Ligue 1 qui se répartissent en quatre catégories.
. Les "fortunés"
Des cinq milliardaires propriétaires de clubs de L1, Dmitry Rybolovlev est le seul à être également président. Depuis plus de deux ans qu'il a acquis l'ASM, le Russe a dépensé sans compter pour acquérir Falcao, James, Moutinho, Toulalan... Son "divorce du siècle", qui le voit contraint de céder la moitié de sa fortune (3,29 milliards d'euros) à sa désormais ex-compagne, est venu jeter le trouble sur l'avenir du club monégasque. Mais le vice-président de l'ASM Vadim Vasilyev s'est voulu rassurant: "le club a un projet qui est validé et qui n'a rien à voir avec les problèmes personnels du président".
Nasser Al-Khelaïfi, lui, préside le Paris SG depuis 2011, date du rachat du club par QSI, un fonds d'investissement qatarien. Ce proche de l'émir Tamim ben Hamad al Thani bénéficie donc d'un portefeuille sans fond qui lui a permis de faire venir Ibrahimovic, Thiago Silva, Cavani, David Luiz... Malgré les sanctions de l'UEFA contre le PSG au titre du fair-play financier, Al-Khelaïfi l'a assuré: "les joueurs que je voudrai, je les aurai".
A Rennes, la restructuration du printemps a profité à René Ruello, intronisé président après l'avoir été déjà deux fois (1990-1998, 2000-2002). Ce 3e mandat se fera à nouveau sous l'ordonnance du propriétaire François Pinault, 3e fortune de France. Mais cette fois, Ruello en a profité pour faire son entrée dans le capital.
Du côté de Marseille, Vincent Labrune, président depuis 3 ans, dépend des ressources de Margarita Louis-Dreyfus, qui a hérité de la fortune de son mari Robert-Louis, décédé en 2009. Mais elle ne veut plus dépenser comme l'a fait l'homme d'affaires suisse dix ans durant.
Gervais Martel, président historique du RC Lens, a dû s'en remettre à l'homme d'affaires azerbaïdjanais Hafiz Mammadov, qui a racheté le club en 2013. Son accession en L1 venant d'être validée malgré la contre-indication de la DNCG, le club lensois dépend plus que jamais de cet homme d'affaires spécialisé dans l'exploitation du pétrole et du gaz.
. Les "affiliés" à de grands groupes
Président de Lyon depuis 1987, Jean-Michel Aulas a le plus beau palmarès (7 fois champion de France, 2002-2008). Il est l'actionnaire majoritaire (à 34,17%) via sa société holding ICMI, le groupe Pathé de Jérôme Seydoux détenant une part importante (29,87%). Ce qui ne prémunit pas l'OL, qui finance son stade des Lumières, des difficultés économiques que rencontrent les clubs français.
Bordeaux est de ceux-ci, malgré le poids de M6, propriétaire à 99% du club depuis quinze ans. Le président Jean-Louis Triaud espère ne pas voir le groupe d'audiovisuel se désengager trop vite à force de comptes en déficit ces dernières saisons.
Michel Seydoux, arrivé en 2004, voudrait lui revendre le Losc. Le producteur de cinéma détient environ 54% du capital de la société de holding SOCLE, propriétaire du club, tandis qu'Isidore Partouche (fondateur du groupe de loisirs éponyme) en possède environ 40%.
. Les acteurs locaux
A 71 ans, Louis Nicollin est le doyen des présidents. Voilà 40 ans que cette figure montpelliéraine, patron d'un groupe de traitement de déchets, est à la tête du club héraultais. A Nice, le président Jean-Pierre Rivère est un promoteur immobilier local, tandis que celui de Reims, Jean-Pierre Caillot, dirige une entreprise de transport régionale. A Caen, Jean-François Fortin est avec sa société laitière l'un des neuf actionnaires normands à détenir 70% du capital du club. A Guingamp, dont l'En Avant est détenu à 70% par 85 actionnaires locaux, l'un d'entre eux -Bertrand Desplat- est le président.
. Les entrepreneurs
Ils sont de plus en plus nombreux, ces présidents, patrons d'entreprises, à être actionnaires largement majoritaires, tels Olivier Sadran (Toulouse), Waldemar Kita (Nantes), Bernard Serin (Metz), voire unique comme Loïc Féry, ou égalitaires tels Bernard Caïazzo et Roland Romeyer (Saint-Etienne).
Exception notable: Joël Lopez n'est pas actionnaire mais président salarié d'Evian-Thonon, dont les deux actionnaires principaux sont Esfandiar Bakhtiar, homme d'affaires irano-suisse (42%), et Richard Tumbach (16%), un industriel.
Ligue 1: Al-Khelaïfi et Rybolovlev, l'argent peut aussi poser problème...
Entre le propriétaire de l'AS Monaco Dmitry Rybolovlev, confronté au "divorce du siècle" d'avec sa femme, et le président du Paris SG Nasser Al Khelaïfi, tenu de se plier aux règles du fair-play financier, les deux clubs les plus riches de Ligue 1 ont aussi leurs problèmes d'argent.
. Rybolovlev et le "divorce du siècle"
Le 13 mai a été prononcé à Genève le divorce de Dmitry Rybolovlev d'avec Elena. Cette affaire privée le serait restée si l'oligarque russe et actuel président de l'AS Monaco ne devait céder la moitié de sa fortune à sa désormais ex-compagne, à savoir la somme de 3,29 milliards d'euros. Ce divorce est devenu le plus cher de l'histoire, loin devant le 1,7 milliard d'euros cédé par le magnat Rupert Murdoch. Rybolovlev, 147e fortune mondiale (selon Forbes) qui a fait florès dans la potasse, a fait appel.
Selon le vice-président de l'ASM Vadim Vasilyev, ce jugement ne devrait pas avoir d'impact sur le club du Rocher, acquis par le milliardaire russe en décembre 2011: "le club a un projet qui est validé et qui n'a rien à voir avec les problèmes personnels du président".
Le "divorce du siècle" ne devrait donc officiellement pas avoir de conséquences sur Monaco, alors que son propriétaire a dépensé sans compter l'an passé durant le mercato pour acquérir Falcao, James, Moutinho, Toulalan ou Abidal. Pourtant, l'ASM, pour l'heure discrète cet été sur le front des transferts, vient de vendre au Real Madrid son milieu offensif colombien James, révélation et meilleur buteur (6 réalisations) du Mondial brésilien.
La presse espagnole a évoqué un transfert à hauteur de quelque 80 millions d'euros, une somme à laquelle aucun président de club ne pouvait décemment rester insensible, pas même Dmitry Rybolovlev semble-t-il. Est-ce à dire qu'il avait besoin de cet argent pour permettre à Monaco de recruter ? Réponse d'ici la fin du mercato le 31 août.
. Al-Khelkaïfi face au fair-play financier
Le 16 mai, trois jours après les nuages apparus au-dessus de la Principauté, c'est le ciel parisien qui s'est légèrement assombri. L'UEFA a sanctionné le Paris SG au titre du fair-play financier dont le principe est simple: les clubs ne doivent pas dépenser plus qu'ils ne gagnent. Résultat des courses, une retenue de 60 millions d'euros sur trois ans (dont 20 M EUR ferme), mais également une limitation des dépenses en matière de transfert, à laquelle se conjugue le maintien de sa masse salariale au niveau actuel (environ 240 M EUR).
Cela n'a pas empêché le PSG de recruter une semaine plus tard le défenseur brésilien David Luiz pour près de 50 millions d'euros payés à Chelsea. Un transfert qui illustrait les propos de Nasser Al-Khelaïfi au lendemain des sanctions visant son club: "Nous acceptons cette décision. Mais rien ni personne ne nous arrêtera, nous rêvons toujours plus grand".
Souvent évoquée, la possibilité d'acheter le contrat d'un joueur pour 60 M EUR maximum avant de devoir vendre pour pouvoir acquérir d'autres joueurs, ne figure pas noir sur blanc dans la décision de l'UEFA.
Pourtant, le PSG vient de se faire prêter, avec une option d'achat estimée à 10 M EUR, le latéral droit ivoirien Serge Aurier. Ne pas avoir directement acheté au Toulouse FC ce joueur induit que manifestement le club parisien a atteint avec David Luiz sa limite de dépenses.
Ce prêt a donc permis au PSG de ne pas enfreindre la règle dictée par l'instance européenne. Or Al-Khelaïfi, qui l'a répété, "les joueurs que je voudrai, je les aurai", tente d'enrôler le milieu argentin Angel Di Maria, dont le prix de vente serait fixé à 60 M EUR par le Real Madrid, voire 80 M EUR selon la presse espagnole.
Comme le président du PSG ne semble pas disposé à vendre certaines de ses stars (Lavezzi, Pastore), le prêt pourrait encore être une solution. Sauf que le Real, qui vient de dépenser plus de 100 M EUR pour acquérir Kroos et James, préfère sûrement récupérer un peu de liquidités. Enfin, même en se faisant prêter Di Maria, Paris devra vendre car il faudra alléger une masse salariale forcément gonflée par le salaire de l'Argentin.
Disputée samedi au stadium Marius Ndiaye, la finale des play-offs féminins a été remportée de fort belle manière par DUC, qui s’est vengé une semaine après de son bourreau en finale de la Coupe du Sénégal, SLBC, largement battu (64-43). C’est le 13ème titre des «Duchesses», leur 3ème d’affilée.
Comme la saison dernière, chacune des deux formations a remporté son trophée. Avec un cinq majeur remanié par rapport à celui de la finale en Coupe du Sénégal, les «Étudiantes» entament la partie avec beaucoup de sérénité et mettent en marche leur machine offensive, devançant très tôt l’adversaire au score (8-0). Les Saint- Louisiennes tenteront de se reprendre sans jamais arriver à hauteur des «Duchesses», plus que jamais déterminées à prendre leur revanche.
Le premier quart-temps est logiquement remporté par DUC (12- 8). Les «Coumba-Ndar», incapables de produire un jeu séduisant, comme à leur habitude, déjouent et subissent la domination des Duchesses qui restent devant jusqu’au terme de la partie (27-23, 46-29, 64-43). Avec son adresse frisant l’insolence, l’ailière Fatoumata Diango a largement contribué à la victoire des siennes, inscrivant 18 points pour terminer meilleure scoreuse du DUC, qui termine ainsi la saison sans aucune défaite en championnat et accroche son 13ème titre de champion du Sénégal. Les «Étudiantes» ont appris de leurs erreurs en finale de la Coupe du Sénégal la semaine dernière.
«Nous avions reçu une gifle la semaine dernière ; maintenant on s’est ressaisi. Il y a eu des erreurs (en finale de la Coupe du Sénégal), mais cela fait partie du destin d’un entraîneur. Si ces erreurs étaient intervenues en début de saison, on aurait pu les régler avant. Mais, malheureusement, c’était lors d’une finale», avoue Mborika Fall, coach du DUC.
Son adjoint, Patrick Gombaud, embouche la même trompette : «durant toute la semaine, on a subi des critiques de partout, des insultes. Les gens ont dit qu’on était un banc inexpérimenté. Il fallait remobiliser les troupes et faire un travail psychologique. On a prouvé à tout le monde que le DUC n’était pas mort».
Côté saint-louisien, on prend la défaite avec philosophie. «C’est un titre mérité (pour DUC), j’avais dit à mes filles de faire attention à une lionne blessée. DUC s’est réveillé et a joué son basket. On n’a pas démérité. On a tout fait pour gagner ce match», affirme l’entraîneur de SLBC, El Hadji Diop.
MVP FINALE PLAY-OFFS FÉMININS - La belle copie de Sabelle Diatta
Ailière du DUC, Sabelle Diatta a été nommée MVP de la finale des play-offs féminins de basket samedi. Au vu de ses brillantissimes prestations, c’est on ne peut plus mérité.
Facilement reconnaissable à sa grande taille et son air de garçon manqué, Sabelle Diatta a étalé toute sa classe et son savoirfaire, samedi, sur le parquet de Marius Ndiaye. Ses prestations de haut vol lui ont valu le titre de meilleure joueuse de la finale des play-offs féminins entre DUC et SLBC. Une distinction que la joueuse veut partager. «Je suis très contente, je ne m’y attendais pas, je veux juste dire merci à tout le monde, spécialement à nos supporters», dit-elle. Et d’ajouter que l’affront subi récemment face au SLBC en finale de la Coupe du Sénégal devait être lavé à tout prix. «Il faillait qu’on se rectifie. C’est cela que le coach nous avait dit, qu’il fallait qu’on reste soudé, de jouer collectivement, c’était ça la clé du match», indique Sabelle Diatta. Deuxième meilleure marqueuse de son équipe (11 pts), l’ailière du DUC s’est bien comportée durant toute la rencontre avec 11 rebonds et une réussite de 66,7 % sur les tirs primés, soit 2/3.
Dakar, 28 juil (APS) - Alain Giresse, le sélectionneur national tient à ce que le Sénégal joue le 5 septembre prochain contre l'Egypte en nocturne (20 heures), afin que ses joueurs puissent disposer d'un jour de repos supplémentaire et éviter la chaleur.
"Ce serait doublement regrettable de jouer samedi à 16 heures", a fait remarquer le sélectionneur national dans un entretien publié dans l'édition de lundi du quotidien sportif Waa Sports.
Selon Alain Giresse qui est allé visiter le stade Léopold Sédar Senghor dont le chantier doit être livré le 15 août, "nous devons tout faire pour jouer vendredi à 20h".
"L'éclairage devrait être donc une priorité comme la pelouse et les tribunes", a insisté le sélectionneur national, non sans souligner la nécessité de disposer d'un vol spécial pour la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2015 qui doit opposer le Sénégal au Botswana ou à la Guinée Bissau.
L'équipe botswanaise, victorieuse chez elle la manche aller 2-0, jouera contre les Djurtus, le 3 août prochain à Bissau.
Pour les deux premières rencontres éliminatoires de la CAN, Alain Giresse publiera une liste de 23 joueurs.