Conflit Balla / Baye Ndiaye : Double Less pas au courant
«Je n’ai pas suivi l’émission (Batamba). Je me couche très tôt. C’est à mon réveil que j’ai entendu des commentaires à ce propos. Plus tard, je vais téléphoner à Oumar (Balla Gaye 2) pour qu’il m’explique», a soutenu Double Less au bout du fil.
Jaguar va-t-il rebondir ?
L a dernière sorti e du lutteur de Pikine Mbollo, Jaguar, remonte à la date du 9 février 2012 face à Modou Awa Tine. Parti au États-Unis, le protégé de Baba Diallo est-il dans les dispositions de renouer son nguimb et rebondir ?
Le Caïman de Thiaroyesur-mer très en retard
S’il y a un lutteur de la place qui a accusé un grand retard, c’est sans conteste Issa Pouye. Celui que l’on surnomme le Caïman de Thiaroyesur- mer a fait la pluie et le beau temps dans un passé récent en étant le premier lutteur à battre Balla Gaye 2. Malheureusement pour lui, il n’arrive plus à confirmer et les promoteurs l’ont presque enterré. Quel gâchis pour un lutteur au talent hors normes !
Balla Gaye 2 reçoit Bécaye Mbaye en costard…
Balla Gaye 2 s’est mis sur son 31 pour recevoir Bécaye Mbaye de la 2stv. C’était mardi dernier lors de l’émission Bantamba. Après avoir perdu son titre de roi des arènes le 8 juin 2014, le Lion de Guédiawaye est enfin longuement revenu sur son combat. Balla Gaye 2 s’était bien sapé. Peutêtre était-ce pour impressionner l’animateur-promoteur de la 2stv.
…Et confirme sa caravane de la paix
Ceux qui doutaient de la tenue de la caravane de la paix de Balla Gaye 2 peuvent maintenant se rassurer. Dans l'entretien exclusif qu'il a accordé à Bécaye Mbaye de la 2stv, le fils de Guédiawaye a confirmé qu'il va organiser la 5ème édition de la caravane de la paix. Le frangin de Sa Thiès n'est toutefois pas entré dans les détails, mais ne manquera certainement pas de préciser la période et les modalités d’organisation de cet événement annuel.
Feugueleu 2 et Sentel de retour de France
Trois lutteurs de l'écurie Lansar s'étaient rendus en France pour se parfaire. Il s'agit de Feugueleu 2, Baye Ndiaye et Sentel. Après avoir découvert le pays de François Hollande, ils sont rentrés au bercail depuis la semaine passée. Les poulains de Max Mbargane sont donc attendus dans l'arène pour réciter les leçons apprises en France.
Elton se tue à Genova
Elton est présentement à Genova, en Italie. Le Bulldozer de Guédiawaye ne compte pas revenir au pays avec une vilaine forme physique. Et, en vue de la saison prochaine, le coéquipier de Balla Gaye 2 se défonce dans une salle de musculation pour revenir avec une belle forme athlétique. Ses prochains adversaires sont donc avertis.
Le jubilé de Gaïndé réclamé
Battu par Body Sen Tv lors de sa dernière sortie, le 30 mars 2014 au stadium Iba Mar Diop, Gaïndé avait-il disputé son tout dernier combat ? D’aucuns se sont notamment demandés quand il va fêter son jubilé. Pour eux, Gaïndé est rattrapé par le poids de l’âge et doit se consacrer à autre chose. Mais attendons que l’intéressé, qui se trouve en Espagne, déclare lui-même qu’il a mis fin à sa carrière.
Tapha Guèye 2, la surprise de la saison
Cette saison, s’il y a un lutteur qui a créé la surprise, c’est bien Tapha Guèye 2. Alors que tout le monde pensait qu’un jeune fougueux et invaincu comme Armée (Ben Barack) allait précipiter sa retraite, le Fassois a surpris son monde en s’adjugeant une victoire éclatante expression de son grand courage et de son expérience.
On ne peut sortir d’un mois de Coupe du monde en tournant juste la page pour retrouver le train-train de l’actualité au quotidien, revenir à l’ordinaire de votre rendez-vous journalier avec ces pages.
Bien sûr que ce train-train est important. Ce sont ces dimanches des stades, ces rendez-vous avec le coach au terrain d’entrainement, la traque des joueurs, des athlètes et autres compétiteurs, qui entretiennent la flamme. Mais aussi ces coups de fil lancés ici ou là pour soutirer une info aux dirigeants et autres administratifs.
Ce sont ces palpitations quotidiennes qui font vivre les cœurs à un point tel que, dans quatre ans, quand viendra un autre Mondial, Russie-2018 en l’occurrence, on n’aura rien perdu de la passion pour le plus grand théâtre sportif au monde. La plus grande scène tout court.
On ne peut sortir d’un Mondial en tournant la page, comme si cette énorme respiration qui donne le plus grand souffle de vie au foot, devait avoir le même destin qu’un ballon crevé, mort en se vidant de sa dernière dose de pression.
Après la clameur de la finale remportée dimanche par l’Allemagne devant l’Argentine, ce qui était le vécu quotidien du milliard de footeux à travers le monde commence à entrer dans l’histoire. Pour qu’il guide et inspire, on a voulu en capter les éléments essentiels dans cette seconde édition spéciale consacrée à Brésil-2014.
Le premier «Spécial» avait été réalisé après les 8es de finale. On supputait alors sur l’avenir. Aujourd’hui, les vérités sont établies. Ou plutôt les tendances. Car rien n’est plus aléatoire dans le sport que les évidences d’un jour qui peuvent appeler les remises en question du lendemain.
Ce que ce Mondial enseigne, c’est que la victoire de l’Allemagne n’est pas révolutionnaire. Elle n’a pas changé le foot. Elle a juste confirmé combien le pragmatisme, la cohérence des idées et leur mise en application structurée conduisent au plus heureux des aboutissements. La «Mannschaft» est une œuvre impressionnante qui sort d’une chaîne de montage, programmée pour gérer les défis, répondre aux situations, apporter des solutions.
Ce que le Mondial enseigne et qui n’était qu’avant-propos au cours de ces deux dernières années, c’est que la possession du ballon n’est plus le facteur ultime de la domination - au plan du résultat. Plutôt qu’un ballet tournant, une sorte de farandole espagnole, on est retourné aux vertus de l’explosivité, de la projection rapide et de la recherche absolue de la verticalité.
Beaucoup d’équipes l’ont fait, l’Allemagne a montré comment le rendre d’une terrible efficacité. On ne projette pas les ballons, on les monte avec le moins d’intervenants possible, en variant les approches et les combinaisons.
On sort de ce Mondial convaincu de l’importance de la multifonctionnalité du joueur. On ne parle pas de polyvalence, mais de cette capacité à donner différentes mesures à son rôle. Les gardiens de but deviennent des liberos, les défenseurs deviennent amovibles et construisent plus qu’ils ne détruisent, alors que les milieux participent à la dislocation des blocs défensifs adverses pour mieux ouvrir les espaces aux buteurs.
Ce Mondial a aussi enterré les demi-dieux. Messi a perdu la force du verbe sacré que dessinaient ses pieds. Neymar aurait sans doute atteint son niveau de carence devant l’hermétisme allemand, si sa vertèbre lombaire n’avait pas été martyrisée pour le rendre impotent. La débauche d’énergie qu’il déployait pour chercher des solutions aux carences technico-tactiques du Brésil ne pouvaient opérer dans la durée.
On retourne donc au collectif. Le Mvp, c’est le groupe. Le magnétisme individuel se dilue dans le référentiel de groupe.
On sort de ce Mondial en remerciant tous ces collaborateurs extérieurs qui y ont contribué. Avec Alain Giresse, Iba Dia, Abdou Rahmane Mbengue, Abdoulaye Dabo, Oumar Dioume, Doudou Sène venus appuyer les éléments de la rédaction, on avait une «Dream Team». L’Allemagne a disputé 7 matches pour remporter sa coupe ; ils en ont joué 64.
Ce Mondial n’a pas révolutionné le foot, la couverture qu’en fait Waa Sports n’a pas révolutionné la pratique, mais il y a des évidences…
Ce Mondial s’achève, où on a eu à montrer la contribution des Noirs dans l’ancrage du football dans le sous-continent sud-américain.
C’était d’autant plus important, dans une compétition jouée au Brésil, que cette discipline, par sa popularité, fait partie des éléments constitutifs de l’identité nationale dans tous ces pays latino-américains.
Mais pouvait-on quitter ce Mondial sans revenir à la terre mère, à l’Afrique des origines ? Car si des étoiles en sont parties, d’autres y ont brillé pour contribuer à la galaxie des étoiles noires du foot.
Président de la Confédération africaine de football (Caf) de 1972 à 1987, premier grand joueur éthiopien, c’est en toute logique qu’on pense à Ydnekatchew Tessema.
Ce dernier incarna, en effet, jusqu’à sa mort, la lutte contre le régime de l’Apartheid en faisant exclure l’Afrique du Sud de la Caf naissante et en obligeant Stanley Rous, Président de la Fifa jusqu’en 1974, à écarter ce pays du football mondial.
Le 8 février 1957, à Khartoum, Tessema faisait partie des fondateurs de la Confédération africaine de football, une instance qui, à ce jour, reste la meilleure manifestation concrète, viable et durable de l’Unité africaine.
En 1972, un des actes forts qu’il posa fut d’envoyer une sélection d’Afrique au Brésil pour la Coupe de l’Indépendance qui célébrait les 150 ans de ce pays. Dans la sélection, figuraient deux Sénégalais : Louis Gomis et Edouard Gnaccadia.
Joueur puis entraîneur et sélectionneur national, avant de devenir dirigeant, Tessema est un des primus inter pares qu’a suivi le Ghanéen Charles Kumi Gyamfi, encore vivant, qui a abandonné sa carrière de footballeur professionnel en Allemagne (Fortuna Düsseldorf) en 1962, pour répondre à l’appel du président Kwame Nkrumah auquel il est resté fidèle comme joueur puis entraîneur du «Black Star» qu’il a conduit à la victoire aux Can de 1963 et1965 d’abord et puis de 1982, quand il a repris du service sous le président Rawlings, disciple de Nkrumah.
Comment ne pas parler de Salif Keïta, premier Ballon d’Or africain en 1970, qui a refusé la nationalité française alors qu’on lui déroulait le tapis rouge. Son départ de Saint-Etienne s’en est suivi.
On pourrait citer d’autres modèles de lutte et de vecteurs de la conscience noire comme Mario Coluna, qui a choisi en 1975 de rentrer au Mozambique appuyer la guérilla du Frelimo (Front de libération du Mozambique) confrontée à l’agression militaire permanente de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, alors qu’il aurait pu s’installer au Portugal comme Eusebio en avait fait le choix.
Que dire de Pelé qui, ministre des Sports du président Cardoso de 1994 à 1998, a fait voter la «loi Pelé» qui a permis aux footballeurs du Brésil, dont les Afro-Brésiliens, de pouvoir s’engager où ils le désirent ?
Avant cette loi, les joueurs au Brésil étaient à la merci des clubs sur le plan contractuel.
George Weah aussi mérite d’être cité, lui qui fut candidat à la présidentielle au Liberia contre Mme Ellen Johnson Sirleaf, dans la lignée des sacrifices consentis en faveur de l’équipe du Liberia qu’il a porté à bout de bras à travers l’Afrique.
Ce n’est pas parce que Tessema, Gyamfi, Salif Keïta, Coluna, Weah, N’Jo Léa et autres ne sont pas cités dans un livre spécifique, qu’on peut en conclure que des joueurs de football noirs ou le football n’ont contribué en rien à la prise de conscience de nos peuples. Il faut les honorer.
A propos de Tessema, Gyamfi et autres footballeurs noirs éveilleurs de conscience, les ouvrages de Mahjoub Faouzi, le journal Miroir du Football de l’époque ou les Dvd The History of Soccer sont assez évocateurs de leur apport.
Ils sont nombreux, ces lumières, jusqu’à l’équipe du Sénégal victorieuse des Jeux de l’Amitié à Dakar, en 1963, après avoir battu le 19 avril 1963, en demi-finales, une équipe de France où évoluaient dix (oui 10 !) joueurs de Division 1. Ce sont aussi des lumières.
Dr Oumar Dioume
Ingénieur, Lauréat du Mois de l’histoire des Noirs (Black History Month) en 2003 à Montréal
Le Brésil a commencé à se vider de son monde. C’est qu’il tarde sans doute à faire, c’est se remettre de ses émotions. A se détourner de ce qui résonne encore des échos de la grande fête du football mondial.
Heureux ou malheureux souvenirs, il reste toujours des images fortes de ces 64 matches disputés en un mois, dans un même pays, par les plus grandes équipes au monde. Océan de déceptions, montagnes de rêves effondrés, il faudra s’y faire. Il y a deux mois, on avait une autre image du Brésil.
Personne ne croyait que cette compétition allait se dérouler d’une aussi belle manière, au regard de la tension sociale qui régnait dans ce pays, des retards constatés dans la livraison des infrastructures et de la psychose d'une grande insécurité.
Mais le Brésil a réussi son Mondial, là où sa crédibilité de «pays émergent» était en jeu, de même que son prestige sur la scène internationale.
Car organiser une rencontre d'une telle ampleur, c'est tester la modernité et l'efficacité de son système de gouvernance devant des observateurs venus du monde entier.
Le Brésil en tant que pays émergent, habité par l'ambition d'affirmer ses progrès sur le plan économique et sa capacité à relever de grands défis, avait mis un point d'honneur à réussir ce Mondial.
L’enjeu est énorme, car au-delà du jeu c’est le regard de tous les pays de la planète qu’on attire sur soi.
De la politique à l'économique, en passant par le social et le culturel, ce sont toutes ces dimensions intérieures qui sont sujettes à inquisition. Il suffit que la roue tourne mal, pour qu’on se retrouve tourné en bourrique.
Pendant un mois, le football a mobilise Etats et gouvernements dans un affrontement pacifié, pour un dialogue sportif entre nations et un brassage des cultures, dans le cadre de passions nationalistes bien maîtrisées, suivant les règles d'un jeu qui a continué sa conquête de la planète par l'adhésion des masses à une activité devenue un véritable phénomène de société.
Le Brésil a donc assuré ce qu’il fallait pour permettre au monde entier de vivre intensément les matches les plus palpitants que le Mondial a pu nous permettre de vivre au cours de ces dernières décennies.
L’Allemagne, belle championne du monde, a su se donner les moyens d'obtenir le succès final.
Pour une fois, ce n’est pas une formule creuse que de le dire : le meilleur a gagné. On peut y ajouter que le meilleur a perdu, car le Brésil restera un des meilleurs organisateurs de l’histoire du Mondial.
«La meilleure façon de se défendre est de savoir bien se défendre», écrivait Georges Boulogne dans France Football. «Mais jusqu'à quand ?», rétorquait François Thébaud dans le Miroir du Football.
On était au début de la décennie 1970, en pleine période de «la guerre des tactiques». La France, adossée au béton-contre-attaque, sous la responsabilité de Georges Boulogne alors Dtn, faisait face aux critiques des experts favorables au jeu offensif adossé à l'organisation de la défense de zone évoluée. Le béton était-il un système contre-nature ou la défense en zone évoluée était-elle un suicide tactique ?
Le terrain devait apporter des réponses. Et jusqu'à ce Mondial-2014 qui vient de s'achever au Brésil, les confrontations de ces deux tendances tactiques restent vivaces et actuelles.
Les tenants du béton se sont affirmés jusqu'au bout, face aux vertus du football offensif pensé à travers l'organisation en zone. Si des équipes y ont été poussées, malgré elles, par souci de rétablir des forces supposées inégales, d'autres, comme l'Algérie et surtout l'Argentine, en ont fait leur arme maîtresse, voulue et densifiée.
Le cas argentin est plus incompréhensible, car l'«Albiceleste» disposait de son quatuor de «Fantasticos» mené par Messi, de son fort milieu articulé autour de Mascherano et Lavezzi, et de latéraux rodés avec Zabeleta et Rojo. De quoi bâtir un jeu offensif alléchant.
Mais Sabella en a décidé autrement. Après des matches-couperet poussifs, l'Argentine tombera en finale devant l'Allemagne, le meilleur tenant de l'organisation collective en zone évoluée.
A l’époque des oppositions tactiques entre le béton et la zone offensive, François Thébaud avait établi les considérations qui faisaient du premier, dans ses applications rigoureuses, un système de jeu contre-nature, à l'arrivée toujours perdant. Il avait énuméré trois facteurs négatifs : la débauche d'énergie, la robotisation et l'antijeu.
«La débauche d'énergie crée l'absence d'économie des forces, à raison de la dépense physique énorme qu'exigent les longues distances entre les blocs défense-attaque. Les forces morales se décroissant aussi vite que les forces physiques, les influx nerveux se perdent au fil du jeu et l'équipe devient de plus en plus défensive tout en perdant ses repères dans les automatismes. Les joueurs créent eux-mêmes les erreurs qui les battent».
Cela s'est encore matérialisé en finale du Mondial, où l'accélération de Shuürle a déstabilisé l'organisation défensive argentine déjà éprouvée, conduisant à l'erreur de marquage sur Götze, seul pour réussir son enchaînement fatal.
Comme on le voit, «la robotisation ne peut être créatrice. Au contraire, elle transforme les attaquants, aussi forts individuellement, en ‘resquilleurs’ qui attendent l'erreur de l'adversaire au lieu de la créer. Et les rares occasions fortuites qui se présentent sont mal exploitées, par précipitation».
Cela s'est matérialisé les deux fois où Higuain et Messi ont été dans ces situations, sur les deux seules occasions argentines.
Thébaud note aussi que «l'antijeu est contraire à l'esprit sportif et est pourtant la conséquence la plus inévitable du béton. Le marquage individuel continu développe l'agressivité et les fatigues cumulées par la débauche d'énergie accroissent les brutalités».
Les Argentins ne pouvaient, dès lors, en finale, évacuer leurs faiblesses accumulées durant tout le tournoi, en subissant la cadence imposée collectivement par le jeu allemand rationnel.
A l'arrivée, comme l'avait écrit François Thébaud, le béton s'écroule toujours vers la fin de résistance.
Ce Mondial montre que la «guerre» des tactiques, si elle ne finit pas encore, à cause des enjeux croissants du football moderne, tourne toujours en faveur de l'organisation en zone évoluée qui garantit un jeu offensif et collectif. Déjà, la finale de la Coupe du monde de 1970, au Mexique, avait ouvert la voie, et celle de 2010 avait consolidé les vérités de notre temps.
Reculade de l’Afrique
L'Afrique, grande perdante de ce Mondial, n'est pas concernée par ce débat si élevé. Elle a reculé par rapport à 2010 où elle a frôlé les demi-finales. Algériens et Nigérians ont fait de la résistance en 8es de finale, sans plus de génie.
Mais pire, l'Afrique au sud du Sahara a fait montre de ses enfantillages, de ses émotions négatives. Le mal-être camerounais a été contaminant et l'Afrique ne peut revendiquer une place de plus en Coupe du monde.
Celle-ci, si elle doit se faire, doit aller à l'Amérique centrale et à l’Amérique du Sud, qui ont montré de réelles intentions d'aller vers un progrès appelé à niveler les valeurs Europe-Amérique.
La Coupe du monde a délivré son verdict et c'est l'Allemagne qui, pendant quatre ans, portera le titre de Champion du monde. Vient le temps d'en faire le bilan.
Ce Mondial s'est déroulé dans les meilleures conditions. J'ai pu le constater sur place. Les imperfections et les retards que l'on prévoyait n'ont pas existé. L'organisation générale a été satisfaisante. Les stades étaient magnifiques, répondant aux besoins d'une telle compétition, autant pour les acteurs que pour les spectateurs.
Les pelouses étaient de qualité, propices à une bonne pratique du football et favorisant le jeu technique. Les places pour les spectateurs étaient confortables avec une excellente visibilité, quelle que soit la position que l'on avait en tribune.
Sportivement, ce fut une Coupe du monde agréable à suivre. Les matches, dans leur ensemble, furent intéressants et de haut niveau technique. Peu de rencontres nous procurèrent de l'ennui. Les sélections abordèrent chaque match avec le désir de le gagner, plutôt que de ne pas le perdre. Les intentions de jeu étant présentes, les parties demeuraient toujours très attractives.
Pas de surprise, en ce qui concerne le vainqueur. L'Allemagne est une habituée des podiums de la Coupe du monde. Elle jouait sa 8e finale. Possédant une génération ayant l'habitude d'évoluer ensemble en sélection depuis plusieurs saisons, issue principalement d'un club, le Bayern de Munich, elle mérite sa victoire.
L'Argentine, finaliste, a présenté le même visage que les équipes qui avaient gagné le titre en 1978 et en 1986. Une organisation précise, des joueurs sérieux, sachant s'adapter à l'adversaire et un pouvoir offensif reposant sur un joueur marquant : Kempes en 1978, Maradona en 1986 et Messi pour cette édition.
Les Pays-Bas obtiennent la 3e place après un parcours bien mené. Ce pays possède une capacité impressionnante à produire des joueurs de qualité. Il ne faut pas s'en étonner, le travail de formation des jeunes est une véritable institution dans ce pays. C'est ainsi qu'ils renouvellent et maintiennent la qualité de leur équipe nationale.
A la 4e place le Brésil. Cela reste, à mon avis, la plus grande déception. L'attente était importante. Jouant à domicile, ayant survolé la Coupe des confédérations en 2013, rien ne pouvait présager un tel parcours. Certes, la «Seleçao» accéda en demi-finales, mais laborieusement. La manière n'était pas au rendez-vous, avec beaucoup d'à peu près dans son jeu. Ce Brésil avait trop de lacunes dans tous les domaines (techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement), trop de défauts pour espérer un meilleur résultat.
Les autres sélections n'ont pu rentrer dans ce dernier carré. Pourtant, des pays auraient pu espérer en faire partie. Je pense à la Colombie, au Chili, au Mexique, trois pays plaisant à voir jouer, s'appuyant sur un jeu technique, créatif, n'hésitant pas à prendre le contrôle de la partie, recherchant toujours la solution par des actions bien construites. Ils ne leur a pas manqué grand-chose pour continuer leur parcours dans ce Mondial.
La France a réussi sa Coupe du monde. Atteindre les 1/4 de finale faisait partie de l'objectif que tout ce pays attendait. Tomber face à l'Allemagne n'a rien de déshonorant. L'équipe est jeune, elle manquait d'expérience et de maturité pour rivaliser avec le futur vainqueur.
La Belgique a également obtenu le résultat qu'elle espérait avec sa génération de joueurs talentueux, encore jeunes, qui peut laisser espérer un futur prometteur.
Le plus surprenant de ce Mondial, reste sans conteste le Costa Rica, un 1/4 de finale pour ce pays relève de l'exploit. On ne peut que les féliciter.
Par contre, des pays, et non des moindres, ont complètement raté leur Coupe du monde. En premier lieu l'Espagne, tenante du titre, éliminée dès la phase de groupes, usée physiquement et moralement par le parcours exceptionnel dans les précédentes compétitions. Ce qui démontre qu'il n'est pas aisé de se maintenir au sommet du football.
L'Angleterre, l'Italie et le Portugal, grands pays de football, n'ont pas présenté un onze suffisamment armé pour prétendre jouer un rôle de premier plan. Ils n'étaient pas à la hauteur et l'ont payé en étant sortis dès le premier tour.
Quant à l’Afrique, les pays qui l’ont représentée ont connu des fortunes diverses. Pour la première fois, deux pays accédèrent aux 8es de finale. L'Algérie n'a rien à se reprocher, après avoir été sortie par l’Allemagne. Pour le Nigeria, espérons que l'attente des primes n'ait pas eu d'effet négatif sur leur performance.
Le Ghana avait les moyens et la qualité pour aller plus loin, mais des problèmes extra-sportifs sont venus polluer et perturber la préparation de leur dernier match de groupe qu'ils jouèrent sans Boateng et Muntari, exclus à cause de mauvais comportements liés au désordre administratif.
Il en est de même du Cameroun, où les problèmes de primes apparurent avant le départ pour le Brésil, auxquels s'ajoutèrent de mauvaises relations au sein de l'effectif. On assista à une scène irréaliste sur un terrain de football, avec deux joueurs d'une même équipe en venant aux mains.
La haute compétition réclame une organisation dans tous les secteurs. Rien n'est laissé au hasard, tout est mis en place pour concourir à l'essentiel. A savoir : mettre le sportif dans les meilleures conditions de travail, sans aucun manquement. Prévoir, anticiper, c'est mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour éviter toute complication néfaste au bon fonctionnement d'une équipe. Il est regrettable d'avoir à le déplorer pour les sélections africaines.
La Côte d'Ivoire n'a pas su exploiter son potentiel, de très grande qualité, ne réussissant pas à trouver la complémentarité, notamment au plan offensif. Cela déséquilibra l'organisation collective de l'équipe, la mettant souvent en danger au plan défensif. Face à des adversaires du niveau d'une Coupe du monde, le résultat est impitoyable.
Robben à la place de Messi
Des récompenses individuelles ont été attribuées au terme de cette Coupe du monde. Cela reste très subjectif.
Meilleur joueur Messi ; ayant pourtant une sensibilité pour ce joueur, ce n'est pas lui que j'aurai désigné, mais Robben.
Mention spéciale à James Rodrigues, meilleur buteur et joueur de très grande qualité.
Meilleur gardien Neuer, impressionnant tout au long du tournoi.
Meilleur jeune Pogba, l'avenir lui appartient, à condition de rester humble et travailleur.
Le Brésil a su réussir sa Coupe du monde. On gardera un souvenir agréable de ce Mondial disputé au pays du football, dans une ambiance festive en tout point remarquable. La Coupe du monde est un formidable champ d'exploration pour tirer des enseignements sur le jeu pratiqué, les systèmes mis en place, les tactiques utilisées, tous ces éléments servant à toujours rechercher l'excellence pour sa propre équipe.
J'ai apprécié de suivre le Mondial, en partie sur place, rencontrant d'anciens adversaires de sélections, échangeant sur les matches que nous suivions, permettant ainsi de confronter nos avis, exercice toujours très instructif.
J'ai extrapolé, en essayant d'imaginer quel comportement aurait pu avoir notre sélection des «Lions». Difficile, à distance, de pouvoir l'évaluer. Notre potentiel peut prétendre à bien figurer dans un tournoi mondial. Cela réclame encore un peu plus de maturité et d'expérience.
Pour cela, il faut continuer à maintenir l'esprit d'équipe basé sur l'implication individuelle pour le collectif, renforcer les automatismes par la bonne connaissance du jeu de son partenaire, affirmer une efficacité sans faille offensivement et défensivement.
C'est avec rigueur, exigence et patience que l'on pourra atteindre cet objectif.
BAMBA KASSÉ : “CE N’EST PAS LE MOMENT DE S’ALARMER”
BASKET - INQUIÉTUDES SUR LE REGROUPEMENT DES LIONS
Après les appréhensions du président de la commission technique du Comité de normalisation du basket (CNBS), Pouye Faye, sur le manque de moyens financiers pour la tenue du regroupement des Lions du 20 au 31 juillet, le chargé de la communication du CNBS, Bamba Kassé, a affirmé qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.
Les préparatifs du Sénégal en vue de la Coupe du monde de Basket-ball sont-ils partis pour subir des perturbations ? D’après les récents développements, des inquiétudes planeraient sur la tenue du regroupement des Lions prévu du 20 au 31 juillet prochain.
C’est l’intervention du président de la commission technique du Comité de normalisation du basket (CNBS), Pouye Faye, sur les ondes de la Radio futurs médias (Rfm), qui portent à croire à un tel scénario. “Sans des moyens financiers, nous ne pouvons rien faire. Les autorités étatiques ne répondent pas”, a-t-il déclaré. “Nous (CNBS) avons fait tout ce qu’il y avait à faire”, ajoute-t-il.
Toutefois, le chargé de la communication dudit comité, Ahmadou Bamba Kassé, a tenu à rassurer : “Ce n’est pas le moment de s’alarmer”, a-t-il dit. Selon lui, à cinq jours de la date de l’échéance, les choses se feront dans les délais. “Tout est mis en œuvre pour que le regroupement se fasse dans les meilleures conditions”, a-t-il assuré.
Le Sénégal prendra part à la 17e édition des Championnats du monde de basket, prévue en Espagne du 30 août au 14 septembre 2014. C’est dans le cadre des préparations que ce camp d’entraînement est prévu à Dakar par le sélectionneur des Lions, Cheikh Sarr. Ce dernier a d’ailleurs présélectionné 22 joueurs, il y a de cela une dizaine de jours. Les Lions sont logés dans le groupe B en compagnie des Philippines, de PortoRico, de l'Argentine, de la Grèce et de la Croatie.
Ness se fait rare
La Baleine de Lansar se fait de plus en plus rare dans les médias. Depuis sa déroute face à Gouye Gui, le 4 avril 2013, Ness n’est plus descendu dans l’enceinte. En effet, le poulain de Max Mbargane a enregistré une saison blanche 2013/2014. Ainsi, Ness s’est résolu à accompagner ses coéquipiers au stade lors de leurs prestations en attendant qu’une proposition lui soit faite.
La renaissance de Forza
Après une sombre période, Forza a enfin ren oué avec la victoire. Blessé au genou, le pensionnaire de l’écurie Fass n’arrivait plus à relancer sa carrière. Mais, face à Khadim Sarr cette saison, il a montré que la reconquête de s a place dans l’arène e st sur la bonne voie décrochant ainsi une victoire qui lui permet de se repositionner
Feugueleu tarde à décoller
À chaque fois qu’on le sent plus fort, Feugueleu déçoit ses supporters. Après une victoire sur Saloum Saloum la défunte saison, le coéquipier de Ness n’a pas confirmé devant Bruce Lee. Il s’est fait battre à plate couture par le Fassois. Une défaite qui n’arrange pas le poulain de Max Mbargane qui doit décoller pour retrouver ses pairs.
Bombardier, parrain d’un gala de lutte simple…
Lors de ses 48 heures de lutte qu’il va organiser le jour de la Korité et le lendemain, le patron de Niakhène Productions a choisi le nouveau roi des arènes pour parrainer son drapeau des poids lourds. Bombardier sera alors attendu par toutes les populations de Loul Sessène et environs.
…Garga Mbossé également
Le B52 ne sera pas le seul lutteur parrain d’un drapeau à Loul Sessène. En effet, le drapeau des poids moyens va porter le nom du jeune frère de Zoss, Garga Mbossé. Ainsi, on peut d’ores et déjà jurer que l’animation sera au top sur ces terres de lutte.
Papa Sow et Lac 2 ne parlent pas le même langage
Engagés par le promoteur Gaston Mbengue, Papa Sow et Lac 2 n’ont pas la même appréciation des dommages que peuvent avoir le report de le ur combat. Si Lac de G uiers 2 tance son adversaire en estimant qu’il a eu de la chance, Papa Sow regrette cette prolongation.
Procès Domou Dangou…
Le lutteur de Rufisque Domou Dangou fera face aux juges des flagrants délits ce mercredi 16 juillet. Il était incarcéré suite aux violences post électorales dans cette localité. Il ne sera pas seul dans le box des prévenus. Mamaya et Songane Guèye sont également concernés par cette affaire.
…Qui peut croiser les doigts
Cela fait trois semaines que Domou Dangou, Songane Guèye et Mamaya sont en prison pour coups et blessures involontaires, détention d’armes sans autorisation, association de malfaiteurs. Ces lutteurs détenus risquent une peine d’emprisonnement s’ils sont jugés coupables. La sanction peut aller de trois à six mois.
Présentation d’ un livre sur la lutte
«Dans le cadre du lancement de l’ouvrage Corps en lutte : l’art du combat au Sénégal, nous organisons une séance de présentation le jeudi 17 juillet 2014 à 16 heures, à la salle d’atelier de l’UCAD II (Université Cheikh Anta Diop de Dakar). Cet ouvrage paru à CNRS-Editions (Paris) a été réalisé par des chercheurs sénégalais (de l’UCAD et de l’INSEPS) et français qui s’intéressent aux différentes facettes de la lutte sénégalaise », a-t-on reçu d’un communiqué parvenu à la rédaction de Sunu Lamb.
VIDEO
MONDIAL: LA "NATIONALMANNSCHAFT" PRÉSENTE SON TROPHÉE À BERLIN
Le capitaine de l'équipe d'Allemagne de football Philipp Lahm a présenté le trophée de la Coupe du monde devant des centaines de milliers de supporteurs venus mardi devant la Porte de Brandebourg à Berlin pour célébrer ses héros.
"Depuis que je suis enfant, j'en ai rêvé", a déclaré Lahm, en remerciant le public pour son soutien.
Vêtus de pantalon ou short de sport et d'un tee-shirt noir arborant un grand numéro 1, les joueurs de la "Nationalmannschaft" se sont ensuite présentés en petits groupes sur une grande estrade d'une trentaine de mètres de long. Schweinsteiger est apparu enveloppé dans un drapeau allemand.
Les joueurs ont rendu un hommage appuyé à Miroslav Klose, meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde (16 buts) en chantant avec le public "Miro Klose, Miro Klose".
Un peu plus tôt, Joachim Löw, le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne était apparu accompagné de membres de son encadrement: "Nous sommes tous champions du monde", a-t-il lancé.
"Je dois remercier tous les fans en Allemagne. Sans vous, nous ne serions pas là. Nous sommes tous champions du monde", a déclaré Löw, arrivé sur un podium à la Porte de Brandebourg, devant des centaines de milliers de supporters en délire.
"C'est génial. Ca a été un moment super", a dit l'attaquant Lukas Podolski. "Nous sommes méga-fiers de ce que nous avons réalisé. Nous l'avons enfin gagné (la Coupe du monde). Nous sommes fiers des fans", a dit le défenseur Per Metersacker.
"C'est un rêve", a dit le buteur de la finale contre l'Argentine (1-0), Mario Götze.
"Bonjour Berlin, je suis fier d'être Berlinois", s'est exclamé Jérôme Boateng, qui a grandi dans la capitale.
''J’AI SACRIFIÉ LE MOIS DU RAMADAN POUR ME PRÉPARER''
Après le président de l’écurie Fass, Abass Ndoye, c’est autour de son poulain Papa Sow de monter au créneau pour dénoncer le renvoi de son combat contre Lac de Guiers 2 à la saison prochaine. Fustigeant la démarche de Gaston Mbengue, le Puma de Fass révèle avoir sacrifié le ramadan pour préparer ce combat, finalement renvoyé à la saison prochaine.
Comment avez-vous accueilli le report à la saison prochaine de votre combat contre Lac de Guiers 2 ?
Je suis vraiment peiné et navré par ce énième report de mon combat contre Lac 2. Ça gâte beaucoup de choses. Ça fait mal au cœur. C’est vraiment déplorable. Si je vous dis que j’ai sacrifié le mois du ramadan pour être dans les conditions optimales de préparation !
Je trouve que le promoteur devait nous prévenir à temps. Il devait privilégier le dialogue afin que chacun puisse trouver une solution qui préserverait les intérêts. J’ai fait des sacrifices pour bien me préparer en direction de ce combat.
Et à 15 jours de le disputer, Paf ! Tout tombe à l’eau. L’argument que le promoteur nous sert est qu’il n’a pas d’argent pour tenir ce combat durant le courant août. C’est trop léger.
Peut-on avoir une idée des sacrifices dont vous faites cas ?
Il y a surtout le fait que j’ai sacrifié le jeûne pour me mettre au travail. J’avais voulu suivre scrupuleusement le ramadan comme tout bon musulman, mais le président de mon écurie m’en a dissuadé.
Il m’a demandé de manger et de me préparer de la meilleure des conditions en vue de ce duel face à Lac 2. Ce n’est qu’aujourd’hui (dimanche) que j’ai commencé à observer le jeûne. Si on nous avait prévenus à temps, on aurait pris les devants. Tout musulman souhaite respecter le mois de ramadan.
Sur qui pointez-vous un doigt accusateur ?
Il n’y a pas à chercher de midi à quatorze heures. Le principal responsable de cette situation n’est autre que le promoteur (Gaston Mbengue). Je suis lié au promoteur par un contrat verbal. Je n’ai rien signé avec lui.
Je me suis engagé à livrer ce combat parce que je considère Gaston Mbengue comme un père. J’ai fait parler la relation père-fils pour accepter ce combat. Les choses ne devaient pas se passer comme ça.
Vous avez beaucoup de regrets...
Bien sûr ! J’ai beaucoup de regrets au vu de la tournure des évènements. J’ai beaucoup dépensé pour préparer ce combat. Je suis endetté jusqu’au coup. Je suis vraiment perturbé à l’idée de payer cette dette. Parce que je ne compte que sur les combats pour me faire de l’argent. J’ai sollicité plusieurs personnes dont le président de mon écurie, Abass Ndoye, pour me prêter de l’argent afin de préparer ce combat.
J’ai contracté une dette qui s’élève à quatre (4) millions Cfa de nos francs. Je ne sais pas comment faire pour l’éponger. Je ne peux plus continuer à attendre un combat contre Lac 2 qui va de report en report. Janvier avait été retenu avant juillet et août pour organiser ce combat.
Maintenant, on dit que c’est pour la saison prochaine. Et là, il faut espérer au mois de mai ou juin prochain pour le livrer. Parce que le stade Demba Diop sera en chantier et il y aura aussi la Can juniors au Sénégal et celle séniors au Maroc qui font que ce n’est pas demain la veille ce combat.
Quelle solution envisagez- vous ?
Je suis dans des difficultés. Je suis prêt à m’engager dans un autre combat si un promoteur vient me solliciter tout en tenant compte du contrat moral me liant à Gaston Mbengue. Parce que je ne peux pas me contenter de ce combat contre Lac 2 dont j’ignore la date de sa tenue.
J’ai besoin d’argent pour payer ma dette. Je suis soutien de famille, je n’ai que la lutte pour vivre. Si j’ai mis au placard mon métier de menuisier pour privilégier la lutte, c’est pour y tirer de l’argent.
Si j’arrive à décrocher un autre combat, cela va me permettre de le coupler à celui qui me met aux prises à Lac 2.