DEUX MAITRES-CORANIQUES ARRETES EN ITALIE POUR MALTRAITANCE D’ENFANTS
L’Italie n’est pas le Sunugaal et la façon dont les maîtres coraniques apprennent aux enfants le Coran ici ne passe pas forcément là-bas. Deux maîtres l’auront appris à leurs dépens à Pise.

Il s’agit de deux membres d'une association culturelle islamo-sunugaalienne à Santa Croce Sull'Arno, une ville de la province de Pise, accusés de maltraitance d’enfants. L'association était chargée de donner des cours de Coran à une soixantaine d'enfants âgés de 7 à 17 ans, presque tous sunugaaliens. L’enquête a commencé il y a quelques mois pour faire la lumière sur les comportements notés dans une sorte de garderie après l’école installée dans un appartement du centre-ville. Le programme après l'école était ouvert les vendredis et samedis après-midi de 15h à 19h et le dimanche de 8h à 13h.
A la suite d’une signalisation faite par un témoin, les agents de la police de Pise, dirigés par Rita Sverdigliozzi et coordonnés par la procureure adjointe Flavia Alemi, ont décidé de placer des caméras de surveillance dans le l’appartement qui fait office d’école afin de surveiller les mineurs victimes de violence. Dans les vidéos, il est vu à plusieur sreprises les deux maîtres frapper au dos, aux mains et aux fesses les enfants qui, à la suite des coups, pleuraient et demandaient grâce. Les agents ont saisi des bâtons de bois et même du fer avec lesquels il semblerait que les maîtres aient battu les élèves. La violence était exercée si les enfants ne maîtrisaient pas bien le Coran, il leur suffisait de sauter quelques versets pour se faire battre.
Certains mineurs ont été entendus en présence d'un psychologue, mais ils n'auraient fait que peu d'aveux. Les enquêteurs ont précisé que les enquêtes n’avaient pas révélé de leçons «anti-occidentales» aux mineurs. La mairesse de Santa Croce sull'Arno, Giulia Deidda s'est déclarée très attristée: «La nouvelle selon laquelle des mineurs ont été maltraités s'est produite dans l'immeuble de la Via Michelangelo, où hier une descente de police a eu lieu, cela me fait mal. Personne et sans raison ne doit se permettre de battre un enfant, encore moins de lui apprendre quelque chose ou de l'éduquer, mais le fait de savoir que cette terrible situation a été interrompue me réconforte.