Foot: au Paris SG, la forme, c'est le fond de l'affaire

<p>Le physique, voilà pour Laurent Blanc la source des tracas au Paris SG, moins dominateur en championnat que l'an passé, alors que les matches s'enchaînent, entre la réception de Nantes samedi en L1 et le déplacement à Barcelone mercredi en Ligue des champions.</p><p> - L'infirmerie se vide mais... -</p><p>La douleur au talon de Zlatan Ibrahimovic n'a pas totalement disparu, mais elle "se résorbe", selon Blanc, et le Suédois est "à disposition du groupe". Mis à part Jean-Christophe Bahebeck, touché aux adducteurs, l'infirmerie parisienne s'est pratiquement vidée. C'est une première, dans une saison où la Coupe du monde a fait du mal dans les organismes parisiens, entre coups de pompe ou blessures (Thiago Silva, Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi, entre autres). </p><p>"Avoir à disposition pratiquement la totalité de l'effectif, c'est une très bonne chose, car on avait six, sept ou huit blessés parfois", a commenté Blanc, avant de nuancer: "le seul problème, c'est que beaucoup de joueurs ont besoin de compétition, et ne sont pas au top".</p><p>- Impossible de jouer comme l'OM - </p><p>Thiago Motta a expliqué récemment que le PSG était plus compact la saison dernière et pointé l'exemple de Marseille, leader, où l'attaquant de pointe, André-Pierre Gignac, est le premier défenseur. </p><p>"Marseille c'est la référence absolue, au niveau des joueurs, de l'entraîneur...", a commencé à commenter Blanc en conférence de presse, mi-agacé. Puis il a poursuivi: "mais Motta a raison faire une analyse comme ça, je pense que l'année dernière, individuellement, les joueurs étaient meilleurs, physiquement notamment. Pour ce qui se fait à Marseille, il faut avoir une qualité, le physique, qui nous manque un peu, mais on va le récupérer". Et de promettre: "le meilleur est à venir". </p><p>- Le physique pèse aussi sur le moral -</p><p>Pour Blanc, par rapport à la saison passée, "les joueurs se connaissent, le groupe est vivant". En revanche, "la saison dernière, la manière renforçait l'état d'esprit, cette saison, on gagne difficilement, l'état d'esprit est moins bien", décortique-t-il d'abord. </p><p>"Cette année est plus difficile, mais avec tous les problèmes (d'infirmerie) qu'on a eus, on n'est pas décroché", positive-t-il. Le PSG est toujours à un point derrière le leader Marseille en L1, et à un point devant le Barça en poule de Ligue des champions.</p><p>Un satisfecit qui n'exclut pas des petites remises en cause, des joueurs - "si, individuellement, on arrive à augmenter le niveau de jeu..." - voire du coach: "Peut-être que l'entraîneur peut réfléchir à changer de système, ce qui ne veut pas dire que je vais tout changer, attention, hein".</p><p>- Coeur du jeu, symbole des tracas -</p><p>La saison dernière, le milieu de terrain, le coeur du jeu, était l'atout numéro un des Parisiens. Cette saison, comme Blaise Matuidi, ce secteur rayonne moins. Pour ce joueur, Blanc met en avant une intervention chirurgicale à une main il y a une vingtaine de jours. "Il y a eu une anesthésie, ce n'est pas rien, il est un peu moins bien au niveau physique, mais l'enchaînement des matches, c'est bon pour lui. C'est un des joueurs du PSG qui court le plus, il fait entre 11 et 13 km par match", souligne l'ancien champion du monde.</p><p>Si le "Marathon man" des Bleus a besoin de matches, Thiago Motta a lui "besoin de souffler" et a été laissé au repos, hors du groupe retenu contre Nantes. </p><p>Quant à Marco Verratti, remis d'une pubalgie, il a "besoin de jouer", sachant qu'il ne peut pas "jouer 90 minutes".</p><p>Et pour compliquer le tout, il y a les autres postes à bien gérer. Comme Lavezzi: "+Pocho+ ne gère pas, ne calcule pas, et à un moment il n'y a plus d'essence". Cavani a inscrit 12 buts en 21 matches mais "il aurait pu faire mieux et il en marquera plus", se persuade Blanc.</p><p>Pour le "Matador" et les autres Parisiens, les "choses étaient assez faciles la saison passée", conclut leur entraîneur. Avec Marcelo Bielsa et l'OM, c'est moins évident cette fois. </p>