APRES 5 MOIS DE FORMATION «FILM LAB AFRICA» PRESENTE 4 COURTS METRAGES
Repas Parfait, Marco, Niary Tally et Borom Baax sont tous issus de cette résidence créative initiée par le British Council, d’abord au Nigeria en 2023 puis au Sénégal, en collaboration avec Tangerine Production de Chloé Ortolé et Alarba films de Fama Ndia

Ce jeudi, la vingtaine de jeunes formés dans le cadre de la résidence «Film Lab Africa» ont présenté les 4 courts métrages réalisés durant ces 5 mois. En collaboration avec «Alarba Films» et «Tangerine Production», ce programme initié par le British Council pose les bases d’une initiative prometteuse.
De l’audace, de la créativité et des thématiques incisives. Les quatre courts métrages issus de la première session du «Film Lab Africa» sont le reflet d’une jeune génération de cinéastes décomplexés. Repas Parfait, Marco, Niary Tally et Borom Baax sont tous issus de cette résidence créative initiée par le British Council, d’abord au Nigeria en 2023 puis au Sénégal, en collaboration avec Tangerine Production de Chloé Ortolé et Alarba films de Fama Ndiaye. Conçu comme un tremplin vers l’insertion professionnelle, «Film Lab Africa» a accompagné 4 scénaristes, 3 réalisateurs, 3 directeur-rice-s de la photographie, 4 ingénieure-s du son et 2 producteur-rices pendant 5 mois. Selon le British Council Senegal, ces sessions ont permis à ces jeunes de renforcer leurs compétences en scénarisation, réalisation, production, cinématographie et son. ««Film Lab Africa» s’inscrit dans l’engagement du British Council à soutenir les Industries culturelles créatives (Icc) comme vecteurs de croissance inclusive, de création d’emplois, mais aussi expression puissante de récits uniques et divers sur la scène internationale. Dans ce cadre, nous plaçons les talents au cœur de toutes nos initiatives et, ensemble, nous avons conçu ce programme de 6 mois, véritable tremplin professionnel, en apportant une formation et un programme de mentorat complet dans différents domaines : développement artistique, compétences techniques, mise en œuvre pratique, connaissances en entreprenariat et renforcement du réseau professionnel», résume la directrice pays du British Council, Morgane Quemener. Au-delà de la formation, la résidence a eu pour objectif la production de courts métrages. Et les quatre films présentés ce jeudi sont autant d’aventures cinématographiques. Quand Georges Diodji Ndour explore le cinéma d’horreur dans Borom Baax, Ismaël Mahamadou Laouali nous amène dans un road movie intitulé Niary Tali, tandis que Ciré Ndiaye nous entraîne, avec Marco, dans l’univers d’une enfant autiste et Penda Seck nous invite dans les méandres de la folie lors d’un Repas Parfait.
Programme intensif, «Film Lab Africa» vient confirmer des vocations et éclairer des démarches artistiques déjà perceptibles dans les productions. Autour de ces jeunes, des structures comme Héritage for Africa, l’Association des techniciens du cinéma du Sénégal (Atacs) ou encore des mentors comme la réalisatrice Awa Moctar Guèye, le photographe Djibril Dramé ont participé à faire éclore ces talents. «Cette approche holistique permet aux participant·e·s d’acquérir non seulement des compétences techniques, mais aussi une compréhension globale des industries cinématographiques et télévisuelles», expliquent les organisateurs. Sur 140 candidatures, seuls 16 participants ont été sélectionnés par un jury de professionnels. Et pour beaucoup, cette expérience est une première. C’est le cas de Adji Sène Mbaye, productrice de Borom Baax de Georges Diodji Ndour. «Pour moi, c’est une première expérience de management d’une équipe de professionnels. Et j’ai su transformer les difficultés en opportunités», se réjouit la jeune apprenante. Scénariste de Niari Tali, JeanJacques Pascal Assoumou a fait l’apprentissage du lâcher-prise et de la déresponsabilisation durant cette expérience. Des leçons, des expériences partagées et des sensations artistiques qui vont accompagner ces jeunes tout au long de leur carrière.