LA SODAV ENGAGE UNE NOUVELLE PHASE DE PAIEMENT DU DROIT D’AUTEUR
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins a lancé une répartition complémentaire portant sur un montant global de 75,8 millions FCFA. Elle concerne notamment les droits numériques de la musique pour l’année 2023.

La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) a annoncé le démarrage, vendredi, du paiement d’une répartition complémentaire portant sur un montant global de 75 836 857 francs CFA.
Cette répartition concerne principalement les droits numériques dits ”Call ring back tones” correspondant aux ”dalal tones” pour la musique de l’année 2023 avec un montant total de 35 035 796 FCFA, et les droits étrangers relatifs à la réciprocité avec la ”SACEM” [Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique en France] pour un montant de 10. 446.447 FCFA.
La SODAV va aussi partager aux artistes les droits numériques sur d’autres musiques, d’un montant de 18 692 954 FCFA.
Pour cette répartition, le secteur des arts visuels, abonnés et la Biennale 2022, en fait partie avec un montant de 11 661 660 FCFA à reverser aux artistes.
Interrogé par l’APS sur la portée de cette opération, Aly Bathily, directeur gérant de la SODAV, a invité à ”éviter toute confusion” dans cette répartition.
”Cette répartition ne doit pas sembler faible. Il s’agit d’une répartition complémentaire, qui rémunère une partie des droits numériques. Ce n’est pas le grand paiement annuel. D’autres répartitions auront lieu dans l’année”, a-t-il tenu à préciser.
Il a ajouté que la SODAV a veillé à ce que chaque ayant droit reçoive ce qui lui revient. ”Nous avons veillé à ce que les droits qui doivent revenir à ces gens-là puissent être payés. Et cela va continuer. Nous irons aussi vers la chorégraphie”, a-t-il martelé.
Pour Aly Bathily, la SODAV doit ”affirmer son rôle de société de gestion collective pluridisciplinaire et équitable”.
”Tous les bénéficiaires de droits prévus par la loi doivent être servis. L’époque où l’on pensait que la SODAV ne gérait que la musique est révolue. Nous avons le devoir de gérer tous les secteurs, et nous le ferons en parfaite conformité avec notre mission”, a-t-il assuré.