Cette dame qui s'est éteinte ce 21 Février 2017 à l'âge de 91ans a été la première femme au monde à présider le Conseil de Sécurité des Nations Unies. C'était en 1972. C'est connu.
Mais beaucoup de faits marquants de la vie de cette femme, dont certains ont déterminé le cours de l'histoire de l'Afrique, sont encore peu connus.
En voici quelques-uns.
On ne sait pas par exemple, même au Sénégal, qu'elle a vécu dans ce pays, une grande partie de sa vie.
D'abord comme pensionnaire de la fameuse Ecole Normale de formation d'institutrice de Rufisque de 1940 à 1944 (Sa promotion précéda celle de Madame Annette Mbaye D'Erneville et de Mariama Ba l'auteur d'Une Si Longue Lettre). Puis de 1948 jusqu'en 1958, à l'indépendance de la Guinée.
Pendant cette période elle enseigne à l'Ecole des Garçons de la Médina (actuelle Ecole ALASSANE Ndiaye Alou) et milite à l'Union Démocratique du Sénégal (USD), section du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) dont elle était membre depuis 1947.
Elle cite parmi ses camarades de l'UDS de cette époque Doudou Gueye, Abdoulaye Guèye, James Benoit, Thierno Ba, Rose Basse, Tiombé Samb, Maguette Diop..
Elle fut à la base des premières organisations de femmes au Sénégal, en l'Afrique de l'Ouest et en Afrique.
D'abord en participant en Octobre 1954 au congrès de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes (FDIF) à Asnières en France, comme déléguée de l'Union Démocratique du Sénégal. Puis en participant à la création en 1955 de l'Union des Femmes du Sénégal à côté notamment de Khady Sall, Thiombé Samb, Fatou Diarra, Virginie Camara, Aida Sarr Diop…
Puis dès 1958 elle travaille déjà, avec notamment Marthe Ouandié (épouse du leader de l'Union des Populations du Cameroun Ernest Ouandié et de Margeret Wambui Kenyatta , fille et non épouse de Jomo Kenyatta), à la création d'une fédération des femmes africaines.
Cette fédération ne verra le jour que le 27 juillet 1962 au Tanganyika, actuel Tanzanie. Toutes Les femmes d'Afrique, de l'Ouest, du Centre, du Nord et même des territoires d'Afrique Australe alors colonisés, y sont représentés.
Pour en arriver là, Jeanne Martin Cissé aura contribué à mettre en place d'abord l'Union des Femmes de l'Ouest Africain (UFO) constitué à Bamako le 23 juillet 1959 et qui comprendra pour la première fois, à côté de déléguées de pays francophones, celles du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Leone et de la Mauritanie.
Puis elle travaillera à l'élargissement de l'UFO en organisation continentale qui sera actée par un congrès à Tunis en 1962.
En tant que présidente du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 1972, Jeanne Martin Cissé aura permis la reconnaissance internationale des mouvements de libération d'Afrique en assurant le leadership du groupe africain qui obtiendra le statut d'observateur aux Nations Unies pour le PAIGC de Guinée Bissau et du Cap Vert, le FRELIMO du Mozambique et MPLA d'Angola.
C'est en grande partie grâce à elle et Salim Ahmed Salim alors représentant permanent de la Tanzanie que l'Afrique donnera 26 voix (le plus important bloc de voix de l'organisation) à la République Populaire de Chine qui sera ainsi reconnue le 25 octobre 1971 comme membre permanent des Nations Unies.
En 1969 elle introduit Stokely Carmichael alors Premier Ministre des Black Panthers auprès de Sékou Touré qui lui donne la nationalité guinéenne et nomme la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba son épouse porte-parole de la délégation de la Guinée aux Nations Unis. La Guinée établit ainsi après Kwame Nkrumah le lien entre les luttes des Africains Américains et celles des Africains. La Guinée dans le même temps donne une visibilité sans précédent à la lutte des Sud-Africains et au Congrès National Africain (ANC).
Ministre de l'Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l'Enfance de 1976 à 1984, elle contribue avec les organisations des Nations Unies et avec la Norvège et la Suède à l'organisation de l'année internationale de l'enfance en 1979.
Elle tente de mettre en place à l'instigation du Président Sékou Touré une institution de prise en charge des plus pauvres…
En Avril 1984 à la suite de la mort de Sékou Touré et après le coup d'état de Lansana Conté elle est arrêtée et détenue, jusqu'en mai 1985, puis libérée sans avoir été jugée,
Elle vit à Dakar de 1985 à 1989. Le Président Abdou Diouf lui délivre un passeport diplomatique sénégalais. Elle reçoit le prix Aline Sitoe Diatta de l'organisation féministe Yewu Yewi.
Elle vit ensuite auprès de ses enfants aux Etats Unis de 1989 à 1998. Elle étudie pendant cette période et obtient un diplôme d'anglais.
En 2006 elle participe avec la veuve et les enfants de Sékou Touré à la première conférence des Clubs Ahmed Sékou Touré à Bamako.
2009 : elle publie aux éditions l 'Harmattan son autobiographie qui est non seulement un compte rendu des moments les plus marquants de sa vie, au plan personnel et au plan politique, mais une description vivante de toute une époque.
Louga, 24 fév (APS) - Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a annoncé jeudi l’envoi lundi d’une mission à Syer, pour voir les modalités de construction d’une piste pour désenclaver cette commune de la région de Louga.
"Dès lundi, nous allons envoyer une mission pour voir, dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui nous est confié, comment construire une piste pour relier Syer à Keur Momar Sarr’’, a déclaré M. Dionne, venu inaugurer le projet agro-industriel "Biosoy".
"Faire une heure pour 50 km, ce n’est pas normal. Nous devions arriver depuis longtemps et nous implorons la compréhension des populations, qui ont longtemps attendu’’, s’est excusé le Premier ministre, faisant allusion au temps que sa délégation a mis pour joindre ces deux communes de la région de Louga.
Le Premier ministre a aussi promis de se pencher sur le problème d’accès à l’énergie, évoqué dans son intervention par le maire de Syer, qui a déploré le fait que, sur 53 villages, seuls deux sont électrifiés.
M. Dionne a jugé cela anormal et s’est engagé à réaliser ‘’au moins l’électrification du chef-lieu de la commune Syer, dans les plus brefs délais’’.
Toujours dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), les femmes bénéficieront d’un appui pour l’allégement des taches ménagères, a promis M. Dionne. Pour l’hydraulique, la zone qui n’est pas si mal dotée avec des châteaux d’eau et forages multiples, bénéficiera d’un renforcement, a-t-il indiqué.
D’un coût global de cinq milliards de francs CFA, le projet agro-industriel de Syer, qui va créer 200 emplois directs, mettra en culture 1.000 ha de terres agricoles.
Il utilisera des techniques avancées de production de graines bio destinées à l’exportation et de semences d’arachide certifiées pour le marché sénégalais.
Le projet agro-industriel Biosoy est porté par un groupe de promoteurs privés en collaboration avec des actionnaires que sont le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), le Groupe AVRIL, ex SOFIPROTEOL, la NMA et ZALAR Sénégal.
Le communiqué précise que la société est soutenue par ORABANK avec la garantie du FONGIP.
Louga, 24 fév (APS) - Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a annoncé jeudi l’envoi lundi d’une mission à Syer, pour voir les modalités de construction d’une piste pour désenclaver cette commune de la région de Louga.
"Dès lundi, nous allons envoyer une mission pour voir, dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui nous est confié, comment construire une piste pour relier Syer à Keur Momar Sarr’’, a déclaré M. Dionne, venu inaugurer le projet agro-industriel "Biosoy".
"Faire une heure pour 50 km, ce n’est pas normal. Nous devions arriver depuis longtemps et nous implorons la compréhension des populations, qui ont longtemps attendu’’, s’est excusé le Premier ministre, faisant allusion au temps que sa délégation a mis pour joindre ces deux communes de la région de Louga.
Le Premier ministre a aussi promis de se pencher sur le problème d’accès à l’énergie, évoqué dans son intervention par le maire de Syer, qui a déploré le fait que, sur 53 villages, seuls deux sont électrifiés.
M. Dionne a jugé cela anormal et s’est engagé à réaliser ‘’au moins l’électrification du chef-lieu de la commune Syer, dans les plus brefs délais’’.
Toujours dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), les femmes bénéficieront d’un appui pour l’allégement des taches ménagères, a promis M. Dionne. Pour l’hydraulique, la zone qui n’est pas si mal dotée avec des châteaux d’eau et forages multiples, bénéficiera d’un renforcement, a-t-il indiqué.
D’un coût global de cinq milliards de francs CFA, le projet agro-industriel de Syer, qui va créer 200 emplois directs, mettra en culture 1.000 ha de terres agricoles.
Il utilisera des techniques avancées de production de graines bio destinées à l’exportation et de semences d’arachide certifiées pour le marché sénégalais.
Le projet agro-industriel Biosoy est porté par un groupe de promoteurs privés en collaboration avec des actionnaires que sont le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), le Groupe AVRIL, ex SOFIPROTEOL, la NMA et ZALAR Sénégal.
Le communiqué précise que la société est soutenue par ORABANK avec la garantie du FONGIP.
Dakar, 24 fév (APS) - Un atelier régional sur les pays les moins avancés africains, se tiendra, mercredi, à partir de 8h30, à l’hôtel Radisson Blu, annonce un communiqué reçu à l’APS.
La rencontre est organisée par le Bureau du Haut Représentant pour les Pays les Moins Avancés, les Pays en développement et le gouvernement du Sénégal.
La cérémonie d’ouverture se tiendra sous la présidence du ministre de l’Economie, Amadou Bâ.
L’objectif de cette rencontre est ’’de partager d’une part les expériences des pays sur l’articulation entre l’agenda 2030 des objectifs de développement durable (ODD), le plan d’action d’Istanbul (PAI) en faveur de ces pays et leur mise en œuvre dans les stratégies nationale de développement’’.
D’autre part, il s’agit de ’’discuter de la façon dont les pays pourront tirer profit des investissements dans les structures de haut débit pour le développement numérique’’.
VIDEO
PLUS DE 200 COMBATTANTS ATTENDUS DANS LA VIEILLE VILLE
JUDO - 19e édition du Tournoi international de Saint-Louis du 4 au 5 mars
Plus de 200 combattants sont attendus sur le tatami de la salle Didier Marie à l’occasion de la 19ème édition du Tournoi international de judo de Saint-Louis, prévue du 4 au 5 mars.
Le Comité d’organisation qui faisait face à la presse a annoncé des innovations avec la présence d’invités de marque, comme l’ancien champion de lutte Yakhya Diop Yékini et le ministre de la Santé Eva Mary Coll Seck qui seront décorés.
Selon Ngor Faye, président de la Ligue de judo et vice-président du Comité d’organisation, plusieurs pays sont attendus pour cette édition parmi lesquels le Mali, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée, la Suisse et la France. Ces équipes retrouveront les combattants sénégalais composant l’Equipe nationale du Sénégal et les différents clubs.
La Saint-louisienne, Adja Indé Dièye Fall, et le ministre des Sports, Matar Ba, ont été choisis respectivement comme marraine et parrain par le Comité d’organisation qui a annoncé également la présence d’invités de marque comme le champion de lutte, Yakhya Diop Yékini, la ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, qui recevront des décorations. D’autres invités d’honneur comme le maire de Ross Béthio, Amadou Bécaye Diop, directeur de l’Equipement scolaire, Dr Amadou Dia, responsable politique au Parti socialiste, et la députée de l’Apr, Aminata Guèye, sont aussi attendus.
Ce tournoi, qui porte toujours le nom de son fondateur Feu Ababacar Fall dit Mbaye Boye, profitera pleinement aux combattants car en plus de leur servir de préparation aux futures compétitions, il leur offrira un cadre de formation. Il sera suivi en effet les 6 et 7 février d’un stage axé sur le renforcement des capacités des acteurs. Ce stage revêt une importance capitale, selon les organisateurs, car dans le passé la Fédération sénégalaise de judo a homologué plus de quinze ceintures noires à l’occasion du Tournoi de Saint-Louis.
Un budget de 60 millions de francs est prévu pour l’organisation, a fait savoir Ngor Faye, qui a souligné que ce budget est bouclé pour l’instant à seulement 20%. Pour le boucler définitivement, le Comité d’organisation compte sur le soutien des bonnes volontés.
De réelles chances de médailles pour Saint-Louis
Sur le plan technique, Papa Maguatte Mbengue, entraineur de l’équipe du Sénégal par ailleurs directeur technique régional, entraineur de l’Institut des sports, a fait savoir que Saint-Louis, qui accueille la compétition, a de réelles chances de médailles avec plusieurs de ses combattants qui se sont illustrés lors des derniers championnats du Sénégal. Il s’agit respectivement de Ngalla Diop qui a remporté la médaille d’Or chez les moins de 48 kg et le titre de meilleur combattant, Maïmouna Wade qui a remporté l’argent chez les moins de 70 kg, Ma Khady Diop qui a eu le bronze dans la catégorie des moins de 48 kg, Ndèye Fatou Diop bronze (-70 kg), Fatou Irma Diop argent (-52 kg), Mawdo Ndiaye bronze (-73 kg) et Bassirou Sarr argent (-60). Tous pensionnaires de l’institut des sports de SaintLouis, ces combattants auront cependant fort à faire devant d’autres champions venus du reste du pays et de l’étranger.
DES ACTEURS JUGENT LES JOUEURS AFRICAINS
BASKET - Intégration au sein de la Ligue américaine
Ce n’est pas toujours que les joueurs américains ont l’occasion de parler de leurs partenaires africains de la Ligue américaine de basket. L’occasion ne pouvait être plus belle que lors de la 66e édition du All Star Game qui s’est tenue le week-end dernier à New-Orleans, en Louisiane. Une édition 2017 remportée par la Conférence Ouest (192-182) avec un nouveau record de points (374), dans la magnifique Smoothie King Center de New-Orleans.
Si aucun joueur africain n’a eu la chance d’être sélectionné aux All Star Game de 2017, ils sont pourtant nombreux à avoir imprimé leur marque au sein du plus prestigieux des championnats de basket. En tête de liste, la légende congolaise, Dikembé Mutombo, huit fois sélectionné aux All Star Game. De même que le Nigérian, Hakeem Abdul Olajuwon (12 fois).
Parmi la nouvelle génération, certains semblent emprunter la même trajectoire. C’est le cas de l’international sénégalais, Gorgui Sy Dieng, qui continue de progresser lentement mais sûrement au sein d’une équipe qui, elle, n’avance pas, et semble partie pour rater la qualification en play-offs une douzième année de suite.
L’intérieur de 2 mètres 11 marque en moyenne 10 points et capte presque 8 rebonds par rencontre. Des statistiques suffisantes pour que les Timberwolves de Minnesota lui aient fait signer un nouveau contrat de 4 ans, avec un salaire de 64 millions de dollars à la clé. Quant à Maurice Ndour, il découvre la Nba en toute discrétion, au sein des Knicks de New York et malheureusement, passe plus de temps en D-League.
Du côté du Cameroun, il y a Luc Richard Mbah a Moute des Clippers de Los Angeles. L’ailier de 30 ans apporte son expérience et ses qualités de défenseur aux Clippers, une équipe qui espère se qualifier pour la phase finale (play-offs). Son jeune «frère», Joël Embiid, âgé de 22 ans (Pivot), est l’une des grandes révélations de cette saison, pour sa troisième année en Nba avec les Sixers de Philadelphie. Ce garçon de 2 mètres 13 inscrit en effet en moyenne 20 points par match, capte près de 8 rebonds et contre des tirs adverses plus de deux fois (2,4) par rencontre. Il y a également, le petit nouveau en Nba, Pascal Siakam, l’intérieur de 22 ans des Raptors de Toronto qui s’est bien intégré.
Après les Raptors, Biyombo a signé chez les Orlando en Floride, un très gros contrat censé lui rapporter 72 millions de dollars en quatre ans. Le natif de Lubumbashi était d’ailleurs très attendu cette saison, même s’il connait une partie de saison très difficile. Du côté du Nigeria, ils sont une dizaine. Parmi eux, Al Farouq Aminu (Blazers de Portland), Jahlil Okafor (Sixers) et Victor Oladipo (Thunder d’Oklahoma City).
Ils rêvent tous de disputer le All Star Game
Autant d’«ambassadeurs» africains qui certainement, auront un jour la chance de participer à ce grand événement qui regroupe les meilleurs joueurs de la Nba et qui demeure une grande fête annuelle de la discipline. A ce sujet d’ailleurs, beaucoup de spécialistes du basket américain soulignent que le All Star Game constitue un événement grandiose où seuls les meilleurs sont sélectionnés. Et cela, à l’issue des votes des fans, des médias, des entraîneurs et des joueurs. «Ce n’est pas facile d’être sélectionné pour le All Star Game. C’est par vote et la sélection est très stricte pour peu de places disponibles. Donc, ce n’est pas parce qu’on n’a pas le niveau, cela se joue parfois sur de petits détails», résume ce confère d’une chaine américaine.
Lors du All Star Game, certains joueurs de la Nba ont donné leur avis sur l’intégration des joueurs africains en Nba. C’est le cas de DeMarcus Cousins des Sacramento. «Je connais par exemple Marc Biyombo. C’est un bon joueur qui a une belle lecture du jeu et une bonne adresse. C’est quelqu’un qui aime le basket. Et je suis très content de ce qu’il fait», dira-t-il.
Pour Paul Millsap de Atlanta affiche le même sentiment à l’égard des «ambassadeurs» africains. «Je vois beaucoup qui viennent des Universités. C’est vrai que le basket africain est différent de ce qui se passe en Nba, mais ces jeunes parviennent souvent à réaliser leur rêve. Ce qui n’est pas souvent évident. Je suis fier de ce qu’ils font», note-t-il.
Interpellé sur la même question, le coach de la Conférence Ouest, Steve Kerr, a salué l’intégration des jeunes africains en Nba. Dans la même lancée, le coach des Warriors de Golden State préconise un meilleur développement de la discipline en Afrique avec l’aide et l’implication des responsables de la Nba dans le cadre de la formation afin de produire de meilleurs talents dans les années à venir. Des jeunes qui auront certainement la chance de rejoindre la Nba ou encore de disputer, pourquoi pas le prochain All Star Game prévu à Los Angeles.
KOSMOS CÈDE PRÈS DE 50% À BP
Exploration et exploitation d’hydrocarbure au Sénégal
La compagnie pétrolière américaine Kosmos energy a annoncé dans un communiqué l’acquisition par British petroleum (Bp) de 49,99% des actions de sa société affiliée, opérant dans l’exploration et l’exploitation de gisements d’hydrocarbures au Sénégal.
La société britannique a«acquis un intérêt de 49,99% dans Kosmos Bp Senegal limited, notre société affiliée contrôlée qui détient une participation de 65% dans les blocs de Cayar offshore profond et de SaintLouis offshore profond, au large du Sénégal», annonce Kosmos energy dans ce communiqué. Cette opération a été finalisée avec «l’approbation du gouvernement sénégalais», précise la société américaine, revenant sur les termes de l’accord intervenu entre les deux parties.
En décembre, Kosmos energy avait annoncé avoir conclu un accord avec Bp pour le développement en eaux profondes du pétrole, mais aussi pour la production et la commercialisation du gaz naturel découvert entre le Sénégal et la Mauritanie.
«L’opération étant maintenant réalisée, Kosmos a hâte de travailler avec le gouvernement du Sénégal et les partenaires pour aller de l’avant avec la prochaine étape de notre programme de travaux, ce qui comprendra davantage de recherches dans les deux blocs et en cherchant à produire le premier gaz à partir du projet Tortue d’ici 2021», a commenté Andrew G. Inglis, le président-directeur général de Kosmos energy, cité dans ce communiqué.
Kosmos avait terminé début 2016 sa première phase d’exploration au large de la Mauritanie et du Sénégal ; une campagne qui s’est soldée par des découvertes de pétrole et de gaz (champs Tortue, Marsouin et Teranga).
Le champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim, découvert en janvier 2016, est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest avec des réserves estimées à 450 milliards de m3. Il est à cheval sur la frontière sénégalo-mauritanienne.
AMADOU BA PLAIDE POUR L’APPROPRIATION DE LA REVUE ANNUELLE
Pour bien apprécier l’impact des politiques publiques
La Revue annuelle conjointe (Rac) 2017 a été officiellement lancée hier par le ministre de l’Economie, des finances et du plan. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exhorter les acteurs à s’approprier l’exercice de ce document qui permettra de bien apprécier l’impact des politiques publiques.
Les Revues sectorielles permettent de bien apprécier l’impact des politiques publiques à un niveau plus fin. «C’est pourquoi je vous exhorte à une démarche participative avec l’implication des différentes catégories d’acteurs pour une meilleure appropriation des résultats», a déclaré hier, Amadou Ba au lancement officiel de la Revue annuelle conjointe (Rac) 2017 de la politique économique et sociale. Le ministre de l’Economie, des finances et du plan a rappelé que la Rac 2017 répond à l’application des principes de la déclaration de Paris sur l’aide et l’accord de partenariat de Busan autour des principes de transparence et de redevabilité mutuelle, mais aussi à la promotion de la gestion axée sur les résultats de développement.
Insistant sur son importance, le ministre a informé que la Rac permet de dresser un bilan synthétique des réalisations, d’analyser les performances enregistrées au regard de l’évolution des indicateurs et aussi de proposer des mesures correctives nécessaires pour lever les contraintes et ouvrir la voie à des perspectives meilleures pour la mise en œuvre satisfaisante du Pse et l’amélioration de la qualité de vie des populations.
Amadou Ba a insisté sur une bonne appropriation de l’exercice de la Rac par les départements ministériels qui devront dans les délais impartis produire un rapport de contribution dont les résultats serviront de base à la revue globale du Pse.
Selon le ministre en charge du Pse, l’exercice de la Rac 2017 intégrera des indicateurs qui permettent également de renseigner sur le niveau d’atteinte des Odd à travers le comité sectoriel. «La Rac 2017 devrait pouvoir constituer un moment de dialogue ouvert avec le secteur privé pour porter un regard critique sur les modalités d’une meilleure implication dans la mise en œuvre du Pse», a dit Abdoul Aziz Tall. Avant de rappeler que «l’économie sénégalaise est bien inscrite sur une bonne trajectoire au regard des bons comportements des principaux indicateurs macroéconomiques, le taux de croissance du Pib définitivement inscrit au-dessus de la barre des 6%».
70 IMF CIBLÉES DANS LA PHASE PILOTE
UEMOA - Promotion de l’accès des Sfd au système de paiement régional
La Bad, en collaboration avec la Bceao, a procédé hier au lancement du projet pour la promotion de l’accès des Systèmes financiers décentralisés au système de paiement régional de l’Uemoa. Financée à hauteur de 3,9 milliards de francs Cfa par le Fonds africain de développement (Fad), la phase pilote de ce projet vise à renforcer les capacités de 70 Institutions de microfinance (Imf) et à mettre en place des solutions et mécanismes permettant l’accès de ces Sfd au système de paiement régional.
Les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) devraient bientôt avoir accès au système de paiement régional de l’Union économique et monétaire ouest africaine. La Banque africaine de développement (Bad), en partenariat avec la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), a initié un projet pour la promotion de l’accès de ces institutions de microfinances au système de paiement régional de l’Uemoa. Ce projet dont la phase pilote a été lancé hier au siège du bureau de la Bad à Dakar est financé à hauteur de 3,9 milliards de francs Cfa par le Fonds africain de développement, sous forme de don. La Bceao qui est l’organe d’exécution contribue dans le cadre du projet à hauteur d’1 milliard, sous forme de coût interne.
D’une durée de trois ans, la phase pilote de ce projet vise à renforcer les capacités de 70 Imf et à mettre en place des solutions et mécanismes permettant l’accès de ces Sfd au système de paiement régional de l’Uemoa. Cela, en vue d’une plus grande diversification de leur offre de services financiers, accessibles aux segments les plus défavorisés de la population et d’une amélioration de leurs conditions de vie.
«Ce projet est une première en Afrique. Il vise à connecter les Imf au système de paiement régional, car, pour des raisons de sécurité, seules les grandes institutions financières comme les banques ont accès au système de paiement et de règlement. La Bad et la Bceao essaient de faire en sorte que les Imf puissent avoir accès à ces moyens de paiement», explique Mamady Souaré, chef de Division des infrastructures régionales et du Nepad de la Bad.
Les Sfd ciblés devraient pouvoir accorder à leur clientèle des produits et services financiers allant du mobile-banking, du rural-banking à des cartes prépayées, des porte-monnaie électroniques, entre autres. Ainsi, souligne Gabriel Victorien Mougani, économiste, spécialiste en chef de l’intégration régionale à la Bd, les clients disposeront d’instruments modernes de paiement aux standards internationaux qui vont permettre des opérations de retrait et de paiement. Il est prévu que l’accès des populations au services financiers fournis par les Sfd soit porté à 25% en 2019, contre 16% en 2015. 10% des Sfd de la région devraient aussi être connectés au système régional de paiement de l’Uemoa à fin août 2019 contre 0% en 2015. Il est estimé que 10% du total de cartes prépayées et de portemonnaie électronique et services de mobile-banking ou ruralbanking seront émis ou distribués par les Sfd en 2018 contre moins de 1% en 2015...
«Grâce à ce projet, on va faciliter les flux financiers régionaux, notamment les transferts de fonds, le commerce intra régional», assure M. Mougani.
Les responsables de la Bceao, de leur côté, saluent aussi l’avènement de ce projet qui, à leurs yeux, est venu à son heure. «Nous venons d’adopter une stratégie régionale d’inclusion financière dont les leviers sont la microfinance et les innovations technologiques. Donc, ce projet nous permet de procéder à une combinaison harmonieuse entre les nouvelles technologies et la microfinance qui est l’offre de services de proximité en faveur des populations qui n’ont pas un accès facile au système bancaire classique», s’est réjouie Astou Lô Ndiaye, adjointe au directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière à la Bceao.
Le projet couvre l’ensemble des huit pays de l’Uemoa. Cela devrait par conséquent contribuer à intégrer l’espace Uemoa avec ces services financiers qui ont une portée régionale et améliorer la qualité de vie des populations qui sont généralement exclues du système financier ainsi que les Petites et moyennes entreprises (Pme).