Etat des lieux de la discipline, violence dans l’arène, dopage… entre autres sujets soulevés sur les ’’Enjeux et Perspectives’’ du Comité national de gestion de la lutte sénégalaise (CNG) par le président de la structure, Alioune Sarr. C’était lors d’un colloque de deux jours qui s’est achevé hier à l’Ucad 2 et qui avait pour thème : ‘’Des Corps en Afrique de l’Ouest : Etats, pratiques et représentations.’’
Depuis mars 1994, période pendant laquelle Alioune Sarr a commencé à présider le Comité national de gestion (CNG), la lutte s’est formalisée davantage sur les plans sportif, culturel et économique. Ce sport ‘’bien de chez nous’’ comporte ‘’un potentiel non négligeable pour le développement du pays’’, estime le Dr Sarr dans une salle partagée aussi par des Occidentaux.
Que cela soit en lutte avec ou sans frappe, la discipline intéresse de plus en plus de monde. Ce qui dénote un environnement complexe, dans lequel s’activent lutteurs, promoteurs, communicateurs… que le CNG, formé par ‘’toutes les composantes de la lutte, à l’exception des promoteurs’’, a essayé de régulariser pendant plus de deux décennies, selon Dr Alioune Sarr. Même s’il ne fait pas que des heureux.
‘’Aujourd’hui, nous tournons autour de 4 000 licenciés. Les cachets vont de 100 000 à 100 millions de francs Cfa pour la lutte avec frappe, même si les promoteurs n’ont jamais déclaré au-delà de 50 millions’’, souligne Alioune Sarr, montrant ainsi le facteur économique de la lutte.
A côté de la lutte avec frappe, la lutte simple, considérée comme moins rémunératrice, ‘’commence à sortir la tête de l’eau’’. Car ces acteurs y gagnent d’importantes sommes, à moins de rentrer avec des troupeaux. Et les lutteurs, en général, ‘’redistribuent’’ leurs gains dans leur entourage et réinvestissent en même temps dans différents domaines d’activités comme l’immobilier, l’élevage et l’agriculture, explique le Président du CNG.
Dopage : ‘’Tous nos contrôles sont restés jusque-là négatifs’’
S’exprimant sur la violence que l’on dit ternir l’image de la lutte, il estime que cette facette ‘’n’est pas propre’’ qu’à sa discipline. Elle est liée à l’homme, selon le docteur. Néanmoins, le CNG a pris des initiatives restrictives pour l’éradiquer de l’arène. De même que pour d’autres thématiques qui fondent aujourd’hui l’actualité de la lutte, comme le dopage. ‘’Tous nos contrôles sont restés jusque-là négatifs’’, déclare-t-il.
Constatant ainsi que les lutteurs prennent moins de poids par rapport à la normale, car conscients que l’épée de Damoclès est suspendue sur leurs têtes.
Selon lui, le CNG est devenu plus sévère avec les athlètes sur la façon de nouer les pagnes (ngemb). ‘’Dans nos traditions, on n’aime pas exhiber nos parties intimes’’, rappelle-t-il. Il l’est encore moins sur les surnoms des lutteurs où il est aussi ‘’très attentif’’. C’est quand les lutteurs ‘’11 septembre’’ et ‘’Etats-Unis’’ devaient se rencontrer que l’équipe d’Alioune Sarr a commencé à s’intéresser à ce sujet.
Cette année, le CNG compte élargir ses activités en organisant un ‘’tournoi pour les jeunes et où l’argent ne sera pas l’élément essentiel’’, estime Dr Sarr. Son équipe avait aussi pensé organiser, l’année dernière avec le ministère du Tourisme, ‘’un carnaval de la lutte’’. Car cette discipline n’est pas que sportive, mais elle est aussi culturelle, note le président du CNG.
«LE CHALLENGE DES LIONNES N’EST PLUS L’AFROBAKSET»
Le challenge de l’équipe nationale féminine de basket doit être aujourd’hui mondial et non continental. Pour l’équipe masculine, elle doit d’abord reconquérir le titre avant de s’ouvrir vers d’autres horizons. C’est l’avis de l’ancienne basketteuse Kankou Coulibaly, trois fois championne d’Afrique avec le Senegal (en 1975 a Tunis, en décembre 1976-janvier 1977 a Dakar et en 1978 a Mogadiscio) et double médaillée d’or aux Jeux africains de Lagos en 1973 et d’Algérie en 1978.
L’Afrobasket masculin et celui féminin 2017, qui auront lieu respectivement au Congo Brazza (18-30 aout) et au mali (septembre), demandent de l’anticipation dans la préparation. Sur ces deux rendez-vous auxquels le Sénégal prendra part, l’ancienne capitaine des Lionnes Kankou Coulibaly dira : «Je suis ravie d’en parler, parce que j’ai entendu une pensionnaire de l’équipe nationale féminine demander à ce que les gens aient ce sens de l’anticipation par rapport aux compétitions africaines et internationales. Et c’est vrai. Il ne faut pas attendre ou faire le pilotage à vue qui, je dirais, hypothèque la préparation».
Evoquant les ambitions de l’équipe féminine en direction de l’Afrobasket feminin, l’icone du basket-ball sénégalais confie : Mon souhait est que le Sénégal puisse conserver son titre. Mais, elle estime que «cela demande une anticipation afin de commencer les séances d’entraînements, les regroupements internes, externes ou les matchs amicaux avec des sparring-partners aussi bien au Sénégal qu’à l’extérieur». Elle pense que «le sélectionneur Moustapha Gaye a une lecture intelligente des moments décisifs pour préparer son équipe. Je souhaite vraiment que le Sénégal puisse se donner les moyens de conserver son titre et de relever d’autres défis».
Sur ces défis, l’ancienne gloire du basket explique : «Comme on a participé aux derniers Jeux olympiques, nécessairement des leçons ont été tirées. Je souhaite aux filles d’avoir le temps et les moyens d’aller au-delà de l’Afrique. Parce qu’en toute honnêteté, je pense que le challenge n’est plus le Championnat d’Afrique». elle soutient : Il faudrait qu’on puisse parler dorénavant d’une équipe avec cette génération qui aura comme objectif la participation à d’autres JO. Je pense qu’il est temps qu’on élève nos ambitions pour qu’elles ne soient pas uniquement africaines mais aussi mondiales». Concernant l’équipe nationale masculine, qui aura comme ambition a Brazza «d’aller à nouveau à la reconquête du titre, Kankou Coulibaly pense qu’il n’y a pas de secret, il faut continuer le travail», indique-t-elle.
Avant de saluer, dans la foulée, le fait que les autorités aient compris qu’il faut se préparer a temps pour aller a la reconquête du titre. Selon elle, ce sera aussi difficile pour les Lions que pour les Lionnes : Les filles ont obligation de se maintenir et les garçons vont à la recherche du titre. Et là, je pense, il faut qu’ils soient dans les conditions nécessaires pour aller à la reconquête du titre et ensuite s’ouvrir vers d’autres horizons.
Natif d’Arbucies en Espagne comme son grand frère Keita Diao Baldé (Lazio Rome), Ibourahima Baldé, jeune pensionnaire du Centre de formation de la Sampdoria de Genes, est considéré comme un futur crack du football transalpin.
Evoluant comme attaquant de pointe, derrière l’attaquant ou en excentre droit, Ibourahima Baldé (17 ans), est un jeune footballeur d’origine sénégalaise, qui fourbit ses armes a la Sampdoria Genes. Apres une enfance passée a Arbucies ou il est ne le 23 mars 1999, il grandit a Cornella. Mais, c’est avec les jeunes de l’Academie de football provincial dell’Arezzo, une filiale de la Masia ou son mentor Baldé Diao Keita avait été envoyé en prêt par le FC Barcelone, a cause d’une blague faite a un coéquipier (cubes de glace dans le lit, Ndlr), que le jeune Ibou a débuté sa formation avant de rejoindre la Sampdoria. «Je me demande si un jour j’évoluerai en Serie A comme mon grand frère (Baldé Diao Keita)», s’interroge Ibou Baldé. «Je veux devenir un bon joueur et suivre les traces de mon frère, qui a su trouver sa place à la Lazio», espère-t-il.
Du haut de son 1m79 pour 65 kg, le jeune Ibourahima Baldé est réputé très dangereux balle au pied. il possède le même profil que son grand frère, et est capable de perforer une défense par ses dribbles déroutants. Vif, percutant et souvent décisif, il a inscrit 7 buts et délivré 2 passes décisives en 18 matchs cette saison en Campionato primavera Girone A (championnat italien des u19).
DANS UNE AMBIANCE BON ENFANT
CAN U20 : GALOP DES LIONCEAUX
Fatou THIAM envoyée spéciale a Ndola (Zambie) |
Publication 23/02/2017
La sélection U20 du Sénégal a effectue une séance d’entrainement, hier en début d’après-midi. Sous la supervision du staff technique, les joueurs de Joseph Koto se sont donnes a fond.
Avant le début de la séance d’entrainement du jour, les Lionceaux ont écouté attentivement leur coach Joseph Koto. Juste après, Ibrahima Niane et ses coéquipiers ont débuté par des étirements avant les exercices physiques. Joseph Koto et ses adjoints n’hésitaient pas a rectifier leurs poulains. tantôt c’est Sidate Sarr qui vient a la rescousse, tantôt c’est le préparateur physique Souleymane Diallo. La deuxième etape de la séance d’entrainement est le jeu avec ballon qui a dure plusieurs minutes. Sous les yeux de quelques supporters, les Lionceaux ont été divises en deux groupes avec des chasubles jaunes et roses. on entend de loin la voix de Boud’Chou : «on le refait». Dans une ambiance bon-enfant, les joueurs s’exécutent. De temps en temps, le staff médical, qui veille au grain, appelle les Lionceaux pour quelques gorgées d’eau. Capitaine de l’équipe, Mamadou Diarra n’hésite pas a remobiliser ses coéquipiers. pour la troisième étape de cette séance, les Koto Boys ont effectue un travail devant le but. Quelques tours de terrain ont ensuite mis fin a cette deuxieme séance d’entrainement.
ECHOS DE NDOLA… ECHOS DE NDOLA… ECHOS DE NDOLA…
Mor Nguer attendu aujourd’hui...
Parti a Conakry Durant le week-end avec son club l’Us Gorée éliminée de la Ligue des champions par le Horoya AC, Mor Nguer n’est toujours pas arrive a Ndola. L’attaquant excentre est attendu ce jeudi pour rejoindre la délégation sénégalaise.
... Me Senghor arrive le 27 février
Quant au président de la Fédération me Augustin Senghor, lui aussi a Conakry pour accompagner son équipe, il est attendu lundi 27 février a Ndola, coïncidant avec le jour du match du Sénégal contre le Soudan.
Des bus pour supporter les U20
Nos compatriotes sénégalais résidant en Zambie s’activent pour permettre aux Lionceaux de ne pas se sentir seuls lors des matchs. Ainsi, ils vont louer des bus qui vont les transporter a Ndola, la ville ou le Sénégal jouera ses trois matchs de poules.
Boubou Sèye, consul général du Sénégal en Zambie
Si la Zambie n’a pas de représentation diplomatique dans notre pays, le Sénégal en a a Lusaka. Le consul général du Sénégal en Zambie se nomme Boubou Seye. D’ailleurs, il est attendu a Ndola pour souhaiter la bienvenue a la délégation sénégalaise.
Sénégal premier arrivé à Ndola
Sur les quatre équipes qui composent la poule B, le Sénégal est la première arrivée a Ndola. Le Cameroun déjà présent a Lusaka, le Soudan et l’Afrique du Sud sont attendus a partir du vendredi 24 février.
Mayacine Mar dans la délégation
Directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar fait partie de la délégation. il a assiste a toutes les deux séances d’entrainement des Lions.
Kwacha, la monnaie zambienne
Le Kwacha est la devise officielle de la Zambie depuis l’indépendance du pays en 1968. il a remplace la Livre. Un dollar équivaut environ a 5.000 Kwachas.
il a plu à Ndola hier mercredi
Comme a notre arrivée mardi, il a encore plu hier mercredi a Ndola. mais fort heureusement pour les u20, la pluie s’est vite arretee.
L’hospitalité zambienne
Les Zambiens sont tres souriants, accueillants et prêts a rendre service. Ils sont très dévoués a porter assistance aux étrangers. L’hospitalité est une tradition chez eux, disent-ils. Comme au Sénégal !
«CELA M’A BEAUCOUP FAIT MAL D’ETRE REMPLAÇANT A LA CAN»
Titulaire durant les éliminatoires, Saliou Ciss s’est retrouve sur le banc lors de la dernière CAN qui a vu le Sénégal s’incliner en quarts face au Cameroun. Une situation dont a souffert le latéral gauche de Valenciennes. Cependant, le joueur forme a Diambars estime que l’essentiel était que l’équipe gagne et aille le plus loin possible. Pour Saliou Ciss, il faut maintenant se concentrer sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et de la CAN 2019.
Comment avez-vous vécu votre première Can avec l’équipe nationale du Sénégal ?
Je l’ai vécue avec beaucoup de plaisir. J’étais très content d’être de cette CAN. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. on en sait plus sur comment marche le football africain. on maitrise un peu plus les exigences de ce football. C’est un football d’un bon niveau avec de l’agressivité.
L’élimination face au Cameroun en quarts a dû être très difficile...
C’était très difficile parce qu’on ne s’attendait pas a ce que le Cameroun nous batte. mais nous sommes des sportifs de haut niveau. tu peux gagner aujourd’hui et te faire battre demain. On a digère la déception.
Le Cameroun qui vous a sortis a finalement remporté le titre...
On ne s’attendait pas a ce que le Cameroun nous élimine et se fasse éliminer en demi-finale. On a tous vu comment ils ont joue la demi-finale et la finale. Seule une équipe pouvait se défaire du Cameroun, c’était le Sénégal. Contre le Sénégal, ils ont eu de la chance mais c’est le football. une équipe peut ne pas produire du jeu et s’imposer. on félicite les Camerounais.
Vous étiez titulaire lors des éliminatoires et vous vous êtes retrouvé remplaçant derrière Cheikh Mbengue. Cela a dû vous faire mal...
C’était une grande déception. Cela m’a beaucoup fait mal. Le coach avait des choix a faire. et comme Cheikh Mbengue avait plus d’expérience avec plus de CAN disputées, il a été choisi comme titulaire. Cela m’a fait beaucoup de mal au début mais je me suis dit que ma personne n’était pas plus importante que l’équipe. tous
les 23 joueurs convoques a la CAN jouaient dans leurs clubs et chacun pouvait être titulaire. on respecte les choix du coach.
On dit que vous êtes meilleur que Cheikh Mbengue sur le plan offensif alors que lui aurait plus d’atouts dans le jeu défensif. Êtes-vous de cet avis ?
Chacun a le droit de donner son point de vue. Chaque joueur a des choses a améliorer. Si on doit s’améliorer sur le plan défensif, on fera le travail qu’il faudra. Chaque joueur a des choses a améliorer.
Personnellement, que pensez-vous devoir améliorer ?
Le foot c’est dans la tête. Apres, il faut avoir des qualités et insister sur le travail. il nous faut insister sur la concentration pour progresser. Je suis sur cette lancée et j’espère continuer pour atteindre mon objectif.
De titulaire à remplaçant, le changement a dû être brusque pour vous...
C’était une déception mais tous les 23 joueurs ne peuvent pas jouer. il faut 11 joueurs sur le terrain et d’autres sur le banc. Le coach est la pour faire des choix et il les fait.
Vous pensez pouvoir retrouver une place de titulaire en sélection ?
L’objectif du compétiteur est de toujours jouer. on vient en équipe nationale pour jouer. Apres, le coach fait ses choix et on ne peut rien faire derrière.
Après avoir raté les deux premiers matchs, vous avez été aligné contre l’algérie (2-2). Qu’est-ce que cela vous a fait de jouer votre premier match à la Can ?
A la fin de la rencontre face a l’Algérie, je me suis dit que j’ai dispute le match le plus difficile de la Coupe d’Afrique. Etre face a un Riyad Mahrez, meilleur joueur d’Afrique, n’est pas facile. N’importe qui ne peut bien défendre face a ce genre de joueurs. Je me suis bien battu. J’étais fier de moi car j’ai fait mon match face a l’Algérie. Je m’étais dit qu’on m’avait donne ma chance et il fallait la saisir. Face au meilleur joueur du championnat d’Angleterre, il ne fallait pas faire n’importe quoi. il fallait jouer comme j’avais l’habitude de le faire. Je devais être prêt sur le plan défensif et aller de l’avant si j’en avais l’opportunité.
On a vu un Sadio inconsolable après avoir raté son tir au but. C’était dur...
on était tous desoles pour lui. Cela aurait pu arriver a un autre. Sadio est un joueur professionnel de haut niveau. il va rater d’autres penaltys dans sa carriere. il faut juste qu’il oublie et se concentre sur les echeances a venir.
Aviez-vous envie de tirer un penalty ?
Je n’attendais que mon tour pour aller frapper comme tout le monde. en un moment donne, il faut prendre ses responsabilités. Sadio Mané a pris ses responsabilités, malheureusement cela n’a pas marche pour lui.
Le Sénégal n’a jamais remporté la CaN. Pensez-vous que votre génération peut changer la donne ?
Je suis convaincu que si on continue sur cette lancée, les CAN a venir ne vont pas nous échapper inch Allah.
Vous étiez aussi en concurrence avec Pape Souaré, actuellement blessé. Êtes-vous en contact avec lui ?
On discutait souvent. J’ai eu l’occasion de lui parler quand il est venu nous rencontrer à l’hôtel. il y a aussi Gana Gueye qui me donne de ses nouvelles. il me dit qu’il se porte bien. on lui souhaite de revenir en force. Nous sommes tous derrière lui. il ne faut pas qu’il soit abattu. C’est une épreuve par laquelle Dieu lui fait passer. personne n’y peut rien. il doit être fort mentalement.
À son retour, la concurrence avec Cheikh Mbengue et vous sera exacerbée...
S’il n’y a pas de concurrence et que le joueur sait qu’il est seul, il peut se laisser aller. S’il y a un concurrent derrière, le joueur a plus d’envie d’élever son niveau de jeu pour garder sa place. Le coach devra faire ses choix. moi, je ferai tout pour être au top et apporter quelque chose a l’équipe.
Après la Can, est-ce que jouer la Coupe du monde est le nouvel objectif ?
C’est un rêve. on ne doit pas seulement s’arrêter aux rêves car ce n’est pas en dormant qu’on va les réaliser. il va falloir qu’on se batte. on est conscient des matchs qui nous attendent. Ce seront des matchs très importants. il va falloir qu’on soit a 200% pour y arriver.
Qu’est-ce qui doit être rectifié dans l’équipe pour aller au Mondial ?
on doit se connaitre davantage. on doit aussi beaucoup jouer ensemble. même s’il y a des choses a améliorer, il y a aussi des choses positives. il va aussi falloir s’améliorer sur le plan offensif comme sur le plan défensif.
Vous dites qu’il va aussi falloir s’améliorer sur le plan offensif. Peut-on dire que ce secteur n’a pas marché contre le Cameroun ?
On dominait le match sur tous les plans. on a juste manque de réalisme devant. on avait les opportunités pour marquer des buts. on s’est crée beaucoup d’occasions. on ne les a pas transformées et cela nous a coute cher.
Des joueurs comme Baldé Diao et Sadio Mané ont été critiqués pour leur individualisme. Qu’en pensez-vous?
C’est le joueur qui doit prendre ses responsabilités. Devant les buts, tu prends la décision de faire la passe ou de tirer. Si le joueur marque, tout le monde est content. S’il rate, les gens se disent qu’il aurait du faire la passe. il va falloir travailler encore plus a l’entrainement pour régler tout cela.
il y a aussi les éliminatoires de la Can 2019 qui débutent en juin face à la Guinée équatoriale. Comment faudra-t-il prendre ce match ?
Le moment venu, on saura comment prendre ce match. Le coach a les armes pour ce match. on a tous conscience des rencontres qui sont devant nous. pour la Guinee equatoriale, je me dis que le coach et le staff savent comment aborder cette rencontre.
Après ce que l’équipe a montré au Gabon, peut-on dire que l’objectif est d’aller prendre la Coupe au Cameroun ?
La meilleure des revanches sera d’aller remporter la coupe au Cameroun inch Allah.
Vous allez vers deux rencontres amicales contre le Nigeria et la Côte d’ivoire. Comment faudra-t-il les aborder ?
Ce sont de bons matchs de préparation. Le Nigeria a une bonne équipe. on sait aussi que la Cote d’ivoire est une belle équipe. Ce sont de bons tests pour préparer les deux rencontres face au Burkina Faso. Ce seront des matchs a gagner pour prendre plus de confiance.
On peut dire que cela se passe bien pour vous à Valenciennes où vous êtes titulaire indiscutable...
Cela se passe très bien. on est conscient de ce qu’on est en train de faire. même si on peut améliorer et faire plus. Le championnat se passe très bien.
Vous marquez beaucoup de buts cette saison, déjà 6 en Ligue 2
...Ce n’est pas donne a tout le monde. Chacun aimerait marquer un but. Si on a l’occasion d’aller mettre des ballons au fond des filets, on y va.
Vous jouez plutôt comme milieu excentré à Valenciennes. N’est-ce pas cela qui vous permet d’être plus offensif et de marquer des buts ?
J’ai été avance comme milieu excentre. mais j’étais positionne comme arrière gauche lorsque je marquais la plupart de mes buts. Apres, il faut avoir l’envie d’aller vers l’avant. on sait qu’on a des clés sur le plan offensif. il va juste falloir les exploiter.
Cette polyvalence qui vous permet d’évoluer comme latéral gauche et comme milieu excentré est un atout en plus...
tous les joueurs ne sont pas polyvalents. quand on a la chance de l’être, il faut en profiter et essayer de progresser. Je remercie Dieu d’avoir la possibilité de jouer dans plusieurs positions.
Quelles sont vos ambitions avec Valenciennes cette saison ?
Au début du championnat, on était bien lance. Les deux dernières années, on a galéré en jouant le maintien. on a un effectif réduit par rapport aux autres équipes. L’objectif était juste de faire une belle saison et de se maintenir avant les 4 dernières journées.
Qu’aimeriez-vous découvrir après Valenciennes ?
J’ai l’ambition d’aller le plus haut possible. Je veux avoir mieux que Valenciennes.
Avez-vous des contacts pour rejoindre d’autres championnats plus huppés ?
il y a des clubs intéressés en Ligue 1 et a l’étranger. on laisse notre agent travailler sur cela. on est concentre sur le championnat. on en saura un peu plus a la fin de la saison.
Quels sont vos championnats préférés ?
L’Angleterre, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne sont des championnats qui font rêver. Si on a des opportunités d’y aller, pourquoi pas.
En équipe nationale, il y a beaucoup de joueurs issus de Diambars comme vous, Kara Mbodj, Idrissa Gana Guèye...
C’est un plaisir énorme. on a tous était formes ensemble. on a grandi ensemble. on se revoit en équipe nationale. pour moi, c’est un honneur. C’est une chance que le Bon Dieu nous a donnée. On remercie Dieu pour cela.
Qu’est-ce que l’institut vous a apporté en dehors d’être devenu footballeur professionnel ?
On dit que le DiA signifie discipline image ambassadeur. Cela fait l’homme déjà. Je n’arrêterai jamais de remercier Diambars. ils ont tout fait pour nous sur le plan de l’éducation, de l’image, de la discipline etc.
Depuis votre génération, les joueurs de Diambars ont plus de mal à émerger et à intégrer la sélection. Cela vous inquiète ?
Je ne suis pas inquiet parce que je me dis que la formation est toujours bonne là-bas. il y a Alassane Sylla qui a fait la Coupe du monde u20. il y a Elimane Cissé aussi. il faut juste que les jeunes soient concentres sur le travail pour y arriver.
Quels conseils donnez-vous à ces jeunes ?
De respecter les consignes. D’être concentre tout d’abord a l’école. Je ne parle même pas de foot aux jeunes. Aller a l’école est obligatoire. A Diambars, tu as l’occasion de jouer au foot. mais il faut aussi en profiter pour bien travailler a l’école et avoir des diplômes. il faut également avoir une bonne hygiène de vie. C’est cela qui fait le joueur.
VIDÉO REPORTAGE DE FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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LE QUOTIDIEN DES GOORGORLOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Économie au ralenti, difficultés pour assurer les dépenses, chômage des jeunes, des sénégalais en parlent
Le rapport annuel d’Amnesty international, rendu public hier, fait le point sur la situation des droits humains dans 159 pays et territoires. Pour le secrétaire général d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, les mêmes préoccupations demeurent depuis plusieurs années.
L’année 2016 a été marquée, selon Seydi Gassama, par la terreur et de terribles souffrances humaines, causées par des guerres et des violations graves des droits humains commises par des Etats et des groupes d’opposition armés dans toutes les régions du monde. Les guerres en Syrie, en Irak, au Yémen, au Soudan du Sud, en Somalie, les exactions de Aqmi et de groupes sortis de son flanc au Sahel, celles de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad ont causé des milliers de morts et mis des millions de personnes sur les routes, à la recherche d’un pays sûr pour eux et leurs familles.
Par ailleurs, il est revenu sur le cas du Sénégal notamment la liberté de réunion, d’expression, l’impunité entre autres sujets. Pour Seydi Gassama, les mêmes problèmes surviennent depuis des années. «Presque toutes les préoccupations soulevées par notre rapport annuel au cours des dix dernières années demeurent. La Constitution adoptée par référendum en mars 2016 n’a pas apporté les changements attendus en matière d’indépendance de la justice et de protection des droits humains», souligne-t-il.
Le rapport a évoqué aussi la position du Sénégal sur la Cour pénale internationale (Cpi) saluée par Seydi Gassama. «Le procès de Hissène Habré a eu lieu au mois de mai dernier. Hissène Habré est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par les Chambres africaines extraordinaires créées au sein des juridictions sénégalaises. Bien que partageant certaines critiques des Etats africains contre la Cpi, le Sénégal a continué à soutenir cette cour qui est un instrument pour rendre la justice aux victimes des crimes», explique-t-il.
LA LIBERTE DE REUNION, D’EXPRESSION ET D’OPINION
En outre, il dénonce les nombreuses manifestations qui ont été interdites par l’Etat du Sénégal. «Les autorités ont interdit plusieurs manifestations pacifiques de la société civile et de partis politiques et arrêté des manifestants. En Octobre, les forces de sécurité ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation pacifique organisée par l’opposition». Pour ce qui est de la liberté d’expression et d’opinion, beaucoup de journalistes ont été entendus puis relâchés. «Des journalistes ont subi des actes d’intimidation et de harcèlement de la part de l’Etat, dans le but de les faire taire ou de les empêcher de relayer des critiques contre le gouvernement. C’est le cas de Mouth Bane et d’Ameth Aidara», tonne-t-il.
Le patron d’Amnesty Sénégal est aussi revenu sur la décision du gouvernement de réprimer les agents de l’administration qui émettent des opinions différentes. «Le gouvernement a continué à réprimer les lanceurs d’alerte et tous ceux qui expriment une opinion dissidente au sein de l’administration. Un membre de la société civile qui demandait des comptes et la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat a subi un harcèlement judiciaire qui, de toute évidence, visait à le dissuader de faire son travail», dit-il.
DECES EN DETENTION ET DES SUITES D’UN RECOURS EXCESSIF A LA FORCE
Le rapport d’Amnesty a révélé aussi que six personnes sont mortes en détention en 2016. «Récemment, un homme est mort dans les locaux du commissariat du Port. Après de longues procédures judicaires, des avancées ont été réalisées dans quatre affaires relatives à des homicides illégaux commis par les forces de sécurité. «Néanmoins aucun responsable hiérarchique n’a eu à rendre des comptes pour n’avoir pas empêché des recours excessifs à la force, et personne n’a été traduit en justice pour des dizaines d’autres cas de torture, d’homicide illégaux et de morts en détention survenus en 2007», affirme Seydi Gassama.
CONDITIONS CARCERALES
Depuis plusieurs années, le surpeuplement et les difficiles conditions de détentions reviennent dans le rapport d’Amnesty. La prison de Rebeuss comptait environ 2090 détenus, pour une capacité maximale de 1600 personnes. C’est ce qui a provoqué la mutinerie de Rebeuss où un détenu a été tué et d’autres lessés. «Dans beaucoup d’autres prisons, les détenus n’avaient pas accès aux toilettes la nuit, les cellules étant dépourvues. Ils devaient faire leurs besoins dans des seaux, en présence des codétenus», déplore-t-il. Malgré ces manquements, Seydi Gassama reconnait que l’Etat a fait des efforts comme le retrait de la rue des enfants, la gratuité de l’acte de naissance à l’état civil et le nouveau code minier qui sera profitable aux populations.
LE CAS DE LA GAMBIE
Pour ce qui est de la Gambie, affirme Seydi Gassama, il n’y a pas de changement. «L’année 2016 a été marquée par de graves violations des droits humains par le régime de Yaya Jammeh, des lois restrictives ont été utilisées pour réprimer la liberté d’expression ; plusieurs journalistes ont été arrêtés et placés en détention. Il leur est reproché de diffuser la cérémonie d’investiture d’un candidat de l’opposition», indique t-il avant de poursuivre : «les nouvelles autorités doivent aussi tenir sans tarder leurs promesses de renforcer l’Etat de droit et de protéger les droits humains en procédant à la réforme de la justice et des forces de défense et de sécurité qui ont été les principaux instruments de la dictature de Yaya Jammeh». Après la publication du rapport, des recommandations ont été faites. Pour cela, Amnesty Sénégal appelle l’Etat du Sénégal à finaliser et adopter le projet de code de l’enfant afin de renforcer le cadre juridique de protection de l’enfance, mettre en oeuvre dès 2017 les mesures annoncées pour améliorer les conditions des détenus et de respecter la liberté d’expression et la liberté de manifestation pacifique.
SAËR NIANG ET SON JOLI PARACHUTE DORÉ
ARMP - Pour 6 ans de travail, le Dg obtient 8 ans de salaire
Son mandat devait arriver à terme à la fin janvier, mais Saër Niang a trouvé le moyen de le prolonger de deux mois. Mieux, il s’est fait octroyer, par contrat, des indemnités de départ, équivalant à deux années de contrat. En sus d’autres avantages. Pas étonnant que son fauteuil suscite tant de convoitises.
A l’Armp, le mandat du Directeur général Saër Niang est arrivé à expiration depuis la fin du mois de janvier. Mais, des bonnes langues en interne, disent que piqué par la même mouche que Nafi Ngom Keïta, le directeur a pu obtenir un petit rab.
En effet, M. Niang, pour convaincre le Conseil de régulation, a affirmé que si la date de sa nomination était le premier janvier, la notification de son mandat ne serait intervenue qu’à la fin de mars, qui selon ses propres termes, serait donc la date officielle pour toute fin de son mandat. Si l’argumentaire n’a pas prospéré avec l’ancienne présidente de l’Ofnac, il semblerait que le directeur sortant de l’Autorité de régulation des marchés publics a pu obtenir gain de cause.
Et sans doute enhardi par cette victoire, M. Saër Niang aurait fait valoir, à en croire des voix à l’intérieur de l’Armp, qu’il serait disposé à rempiler pour un troisième mandat, «informel», au cas où le Conseil peinerait à lui trouver un successeur. Mais là, il est apparu comme un couac et le Conseil de régulation s’est voulu ferme : «Si son mandat arrive à expiration avant que le processus de sélection ne soit achevé, nous allons désigner un intérimaire !», assure un membre du Conseil. Qui exclut donc de voir le Dg rempiler sous quelque forme que ce soit.
Il faut dire que, pour un régulateur des marchés publics, parangon de la bonne gestion des deniers publics, il ne s’applique pas les préceptes qu’il recommande aux autorités contractantes qu’il supervise. M. Saer Niang s’est, à son arrivée à la tête de l’Armp, assuré d’un joli matelas financier. Des documents internes à la boîte montrent que, en plus de son salaire de 4 millions de francs Cfa mensuels, le Dg s’est fait octroyer ce qu’il a fait appeler, «une indemnité de précarité», sorte de parachute dorée à la mode Armp. Cette indemnité équivaut à un an de salaire par mandat. Et puisque M. Niang a accompli deux mandats de deux fois trois ans, il obtiendra donc l’équivalent de huit ans de salaire, en dehors de diverses autres indemnités acquises pour un fonctionnaire de son niveau.
Cerise sur le gâteau, le Dg a fait acheter un véhicule de fonction il y a deux ans. Un véhicule tout-terrain, dite 4X4, acquise rubis sur l’ongle auprès d’un concessionnaire. Ce véhicule lui aurait été cédé au dixième de sa valeur. Une sorte de «cadeau de départ», quoi. En guise d’explication, des membres du Conseil de régulation indiquent que l’actuel Conseil n’a pas eu le loisir de regarder le contrat d’embauche du Dg, qui avait été négocié avant l’entrée en fonction des conseillers actuels. Ce qui explique que Saer Niang quittera ses fonctions, à la fin-mars prochaine, avec tous les avantages qu’il a pu obtenir.
Mais il semble que ce traitement du Dg ait rendu son fauteuil des plus juteux, et susciterait de nombreuses convoitises, au risque de faire dérailler le processus de recrutement.
Certains candidats, qui avaient estimé qu’ils n’avaient pas été traités sur le même pied que d’autres, avaient déposé des recours auprès du Conseil. On en venait à parler de «flou et de mise en scène trompeuse» qui auraient été l’œuvre du cabinet Adira, chargée de trouver le profil idéal. Ils ont trouvé que le cabinet voulait préparer la place pour une personnalité déterminée. Au point que le Conseil, saisi par différentes plaintes, a dû intervenir pour tenter de mettre de l’ordre. Et certains conseillers ont reconnu avoir demandé au cabinet de ne pas chercher à leur «imposer un profil, mais plutôt de leur soumettre des candidats». Et c’est finalement ce qui aurait été fait ; trois candidats ayant été présentés. Le Conseil devrait commencer bientôt les entretiens. Les candidats récusés auront très peu de chances de se voir repêchés. Surtout que le contrat du futur Dg ne pourra pas, sous l’actuel Conseil, être aussi bien blindé.
En réunion de secrétariat exécutif national (sen), hier, la direction du Parti socialiste (Ps) n’a pas jugé nécessaire de s’épancher sur les déboires de l’édile de la capitale avec la justice dans l’affaire de la gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar. au motif que Khalifa Sall n’est pas venu les informer des tenants et des aboutissants de ce dossier. Quant aux accusations, selon lesquelles Ousmane Tanor Dieng est derrière cette affaire, en complicité avec Macky Sall, les socialistes démentent. ils disent par contre se solidariser par principe avec le maire de Dakar.
L’audition de Khalifa Sall devant la Dic dans l’affaire de la gestion de la Caisse d’avance ne semble guère intéresser les caciques du Ps. Tout au contraire, cela les laisse indifférents. En réunion de Secrétariat exécutif national, hier, la direction de la formation verte s’est d’abord gardée de tout commentaire sur la question. «Nous ne connaissons rien de ce qui s’est passé. Nous l’avons appris comme tout le monde. Khalifa Sall n’est pas venu nous expliquer comme il a toujours eu l’habitude de le faire», a informé le porte-parole du Ps.
Il n’empêche, selon Abdoulaye Wilane, le Ps, par principe soutient tous les camardes en toutes circonstances. De ce point de vue, il estime que le Ps suit cette question avec le plus grand intérêt et manifeste sa solidarité au camarade Khalifa Sall. Il a suffi de soulever les accusations selon lesquelles, Ousmane Tanor Dieng est derrière cette affaire en complicité avec Macky Sall, pour que le maire de Kaffrine sorte de ses gonds.
Abdoulaye Wilane de fulminer que c’est totalement faux, malveillant et à la limite même, malhonnête que de parler ainsi. « Ousmane Tanor Dieng ne sait même pas ce qui se passe. Il n’est ni ministre de la Justice, ni ministre de la Gouvernance locale, comment voulez-vous qu’il soit à l’origine de tout ça », a-t-il lâché.
Poursuivant dans la même foulée, il renseigne que n’importe quel gestionnaire de deniers publics dans ce pays peut demain, à la suite d’une mission d’audit ou de vérification faite par les inspecteurs d’Etat, être invité à donner des éléments de clarification. De ce fait, soutient-il, quand quelqu’un est convoqué, il a droit à la présomption d’innocence, quand bien même, il peut peser sur lui des présomptions de culpabilité.
Par ailleurs, Abdoulaye Wilane s’est acharné sur Barthélémy Dias qui affirme urbi et orbi que c’est Tanor Dieng qui est derrière tout ça pour déstabiliser Khalifa Sall, potentiel adversaire du président de la République. Le porte-parole du Ps, de dire que ce garçon (Ndlr : Barthélémy Dias) est en train de perdre le nord. «Il excelle dans l’insolence. Il va même jusqu’à revendiquer son droit d’être impoli. Je n’ai rien à commenter sur les propos de ce type de sénégalais, si tant est, qu’il a le courage de ses opinions ; la Maison du parti lui est ouverte», a-t-il terminé.