Dakar, 20 déc (APS) –Plus de 345 milliards de francs CFA ont été investis par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar(ASECNA), pour couvrir la surveillance aérienne des 16 Etats membres, a révélé, le directeur général, Amadou Ousmane Guitteye.
‘’A ce jour plus de 345 milliards de francs CFA, en ressources propres ont été déjà investies pour couvrir les 16 millions de kilomètres carrés sous la surveillance aérienne de l’ASECNA’’, a précisé, samedi, M. Guitteye, indiquant que ces efforts seront maintenus en 2016.
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse, à la veille de la 130e session du Conseil d’administration de l’ASECNA qui s’ouvre ce lundi , à Dakar qui abrite son siége..
‘’L’ASECNA a fait le balisage de toutes les routes aériennes sur le continent. Elle s’est aussi dotée de moyens satellitaires ainsi que de radars qui sont en train d’être installés un peu partout dans les 16 États membres pour la surveillance aéronautique’’, a-t-il expliqué.
Amadou Ousmane Guitteye a annoncé un vaste plan d’investissements stratégiques en vue de moderniser les équipements de surveillance aéronautique.
Selon lui, ce plan d’investissements stratégiques, en cours d’exécution depuis 2011 vise à ‘’moderniser les équipements dans tous les domaines’’.
Amadou Ousmane Guitteye, ingénieur aéronautique de formation et ancien ministre malien du transport, a déclaré que le bilan du transport aérien en Afrique, en 2015 n’est pas ‘’négatif’’.
‘’Le bilan du transport aérien en Afrique n’est pas négatif. Il y a des compagnies qui s’en sortent bien, c’est le cas de South african, Ethiopian Airways ou Kenyan Airways’’, a –t-il informé.
Le directeur général de l’ASECNA a plaidé pour l’union des compagnies aériennes africaines, rappelant qu’à la disparition d’Air Afrique ‘’beaucoup de pays ont créé leur propre pavillon national qui n’avait ni les moyens, ni l’envergure de remplacer Air Afrique’’.
‘’ Il faut se mettre ensemble. Mettons-nous ensemble. Il n’y a pas de miracle, il faut arrêter nos égoïsmes nationaux .Il faut une volonté politique forte des Etats pour mettre en place une compagnie aérienne commune’’, a plaidé M. Guitteye.
Le Directeur général de l’ASECNA a aussi évoqué les problèmes sécuritaires qui menacent le secteur.
‘’Il faut de la rigueur dans la maintenance des aéronefs. C’est de la responsabilité exclusive des Etats de s’assurer que les aéronefs mis en circulation sont en bon état. Ce n’est pas à l’ASECNA de faire la police’’, a-t-il prévenu.
Il a aussi déploré que certaines plateformes aéroportuaires soient, aujourd’hui, complètement envahies par l’urbanisation galopante.
L’ASECNA est formée par 16 Etats : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’ivoire, France, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Sénégal, Tchad et Togo.
CONTRE LA FABRICATION DE NOUVELLES PIROGUES EN BOIS
Ndangane Sokone, 20 déc (APS) - Le ministre de la pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guéye a déploré la fabrication de nouvelles pirogues destinées à la pêche traditionnelle, estimant que de telles pratiques vont accentuer la sur exploitation des ressources halieutiques.
‘’Des mesures seront prises contre la fabrication de nouvelles pirogues parce que le Sénégal a suffisamment de pirogues .Maintenant, s’il faut en fabriquer, ce sera juste pour remplacer celles qui ne sont plus fonctionnelles’’, a-t-il dit.
M. Guéye a visité le centre de pêche de Ndangane Sokone dans le cadre d’une tournée de 48 heures dans la région. Le ministre a surpris des gens en train de fabriquer une pirogue et sans autorisation.
‘’On va prendre des mesures pour diminuer la pression faite sur la mer parce que ce sont des pirogues de marée de 22 mètres qui sont en train d’être réalisées’’, a-t-il révélé.
‘’On veut changer les pirogues qui existent. Pour réaliser une pirogue, il faut couper un arbre. Si cette tendance continue, la sécheresse va s’installer de nouveau au Sénégal’’, a déploré Oumar Guéye
Le ministère a réaffirmé la volonté de son département de changer la situation, en encourageant la fabrication de pirogues en fibres de verre .Certes, elles seront plus chères, mais, elles seront plus résistantes’’, a-t-il assuré.
ENLEVEMENT DE LA SOEUR DU GOUVERNEUR D'UN ETAT DU SUD
Yenagoa (Nigeria), 20 déc 2015 (AFP) - Des hommes armés ont kidnappé la soeur du gouverneur de l'Etat de Bayelsa, dans le sud du Nigeria, a annoncé dimanche la police, sans préciser s'il s'agissait d'un enlèvement crapuleux ou à caractère politique.
Nancy Dickson, soeur du gouverneur Seriake Dickson, a été enlevée samedi en compagnie d'une employée de son magasin à Yenagoa, la capitale régionale, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la police, Asinim Butswar.
"Quatre inconnus armés à bord d'une jeep Lexus grise ont suivi Nancy Keme Dickson, 26 ans, jusqu'à son magasin situé rue Okaka à Yenagoa, puis l'ont enlevée avec son employée," a-t-il précisé, ajoutant que la police avait lancé une chasse à l'homme pour retrouver les kidnappeurs et leurs otages.
Cet enlèvement intervient alors que M. Dickson brigue un nouveau mandat dans l'Etat de Bayelsan, région d'origine de l'ex-président Goodluck Jonathan battu lors des élections de mars par le candidat du Congrès progressiste (APC) Muhammadu Buhari.
Le gouverneur Dickson fait campagne sous les couleurs du parti démocratique populaire (PDP) de M. Jonathan. L'élection du gouverneur, qui s'est tenue le 5 décembre, a été en partie invalidée à cause des violences et des irrégularités qui ont accompagné le vote dans le district d'Ijaw, dans le sud de la région.
Un nouveau vote doit se tenir le 9 janvier. L'Etat de Bayelsa est un des plus petits de la fédération nigériane avec 1,7 million d'habitants et aussi l'un des plus pauvres malgré ses ressources pétrolières.
Le kidnapping contre rançon, qui touche principalement les étrangers employés des compagnies pétrolières, était monnaie courante dans la région pétrolière du delta du Niger jusqu'à une amnistie en 2009 qui a sensiblement réduit les troubles dans la région. Les victimes sont généralement relâchées après le paiement des rançons.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
INJONCTIONS PARADOXALES !
Le calendrier républicain n’est pas le sien. Certes, en tant que président de la République, Macky Sall incarne l’État et la Nation, mais n’en est pour le moins le décideur exclusif
Momar Seyni Ndiaye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 20/12/2015
Il n’en rate pas une, assurément ! Entre les inaugurations, ses retraites spirituelles dans les villes saintes, véritables campagnes électorales avant la lettre, et l’Université Républicaine, démentiellement relayée et passée en boucle par les médias privés et publics, le Président Macky Sall décoche ses flèches assassines sur toutes ses catégories d’adversaires et autres trublions. Personne, n’est en apparence épargné : opposants, société civile, chroniqueurs, constitutionnalistes.... Même ses partisans ont eu leur part dans le courroux présidentiel.
Aux premiers, le Président Sall reproche leur trop forte propension à vouloir bousculer son «calendrier personnel» dont il se dit seul et unique détenteur. À ses frères apéristes, est servie l’éternelle rengaine, leur incapacité à défendre son voluptueux bilan. Et surtout leur grave inclination à se chamailler, comme des aboyeurs de foire, dans le sombre dessein d’engranger des postures juteuses.
En bon croyant, seuls Dieu et le Peuple trouvent ainsi, grâce à ses yeux. Ce binôme référent est donc son seul juge. Que les autres justiciers attendent leur tour ! Et comme il ne perçoit- et ne conçoit- d’autres forces supérieures aptes à l’emmener à presser le pas vers la tenue de sa promesse de réduction de son mandat, les autres auront beau parler, admonester, menacer, marcher que n’y ferait.
Sublime générosité, il serait même prêt à accorder à ses opposants, une place plus large (dans Dakar ?) que celle de l’Obélisque de Colobane, pour étaler au cru du jour, leur ire désespérée. Voilà au moins un point de gagné dans l’expression de la liberté de manifester, rudement malmenée ces derniers temps par des interdictions insensées et malencontreuses. Acceptons-en l’augure, en espérant que par la grâce divine, cette promesse sera tenue. Et que l’identification du site ne mettra pas autant de temps que la fixation de la date du référendum.
En attendant que le Président Sall veuille bien se «lâcher» sur son calendrier personnel, ses partisans devraient se tenir à carreau ou alors s’initier aux techniques de communication pour renforcer leur capacité à valoriser ses actions, capitaliser son bilan à «trois-cinquième»-parcours.
Les opposants, la société civile, les spécialistes et autres chroniqueurs, ciblés comme les rabat-joie du Président, devront apprendre à prendre leur mal en patience, phosphorer sur le réchauffement climatique et cogiter sur le providentiel PSE. Ou à défaut, jaser sur nos contreperformances sportives, les sorties tapageuses de la PERL à la suite des infamies du littoral, les scandaleuses profanations sacrificielles du cimetière de Pikine, l’indécence des cachets des lutteurs, la bérézina des Le Pen et du Front national en France, la pantalonnade des socialistes français, l’absence des Tanor, Ndoye et autres membres de Benno Bokk Yakaar à l’université républicaine des jeunes apéristes. Mais, aussi de la présence de Niasse et Djibo Kâ et… Moustapha Sy Djamil à ces défouloirs collectifs. Bref il y aurait de quoi s’occuper, en attendant Godard.
À l’évidence, les injonctions du Président Sall paraissent bien paradoxales. Le calendrier républicain, n’est pas le sien, si tant est qu’il est notre serviteur suprême. Certes, en tant que président de la République, Gardien de la Constitution, il incarne l’État et la Nation, mais n’en est pour le moins le décideur exclusif. Il est l’élément le plus proéminent, mais n’acte pas dans le désert humain, comme le ferait le chef d’une République bananière, qui ne correspond pas, à parler vrai, à son profil…
Mais chercher à ramener ce calendrier à son seul et unique bon vouloir, nous conduirait tout droit vers la monarchie constitutionnelle. Ce que nous ne voudrions pas. Notre pays a pour ainsi dire, son propre biorythme. Il fonctionne selon des normes républicaines et à partir d’échéances acceptées par tous ses segments, dans leur composition diverse. Le mandat du Président est personnel et non exclusif. Le temps étant le rendez-vous des hommes, les Sénégalais ont besoin de savoir ce qu’en fait le Président, où, quand, comment et pourquoi. Pour que chacun dans son rôle bien compris, s’y prépare convenablement.
Le procédé est curieux. Une "précision" insérée à la fin de l'article en cause, discrètement dans la page Sport du site. Parler de simple "confusion" alors qu'il s'agit d'une grosse boulette aux conséquences désastreuses pour la crédibilité des institutions et du jeu politique sénégalais, longtemps cité en modèle. Et, pour couronner le tout, des "excuses" prononcées du bout des lèvres et uniquement adressées à ses lecteurs. Les autres qui auront subi les conséquences fâcheuses de cette bourde peuvent attendre.
Voilà la prouesse du prestigieux quotidien français Le Monde qui, vendredi, à la Une sur son site, et samedi, dans la version imprimée, affirmait que Lamine Diack, mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, dans l'affaire de dopage qui secoue le monde de l'athlétisme, a confié aux enquêteurs que l'argent amassé auprès des Russes dans le cadre de ce scandale a servi à financer la campagne du Président Macky Sall.
Un tissu de mensonge qu'il cherche aujourd'hui à corriger sans entamer son aura. Le Monde écrit : "Précision : cet article est un résumé de l'enquête publiée vendredi 18 décembre sur le Monde.fr et dans la version imprimée du Monde (daté du 19 décembre). Une première version de ce résumé évoquait un lien avec la campagne de Macky Sall de 2012, rappelle le journal hexagonal. Or les déclarations de Lamine Diack n'impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d'opposition à son adversaire de l'époque, Abdoulaye Wade. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette confusion. La version complète, elle, ne mentionne pas de lien avec la campagne de Macky Sall."
Petit arrangement avec l'éthique et la déontologie du journalisme ? Tentative de masquer l'incompétence de journalistes aventureux ? Volonté d'entretenir le flou à des fins inavouées ? L'essentiel est que la preuve vient d'être donnée que tout ce qui brille n'est pas or. Et qu'en matière de journalisme, les maîtres ne sont pas toujours ceux qui sont désignés comme tel.
Tivaouane, 19 déc (APS) - Le chef de l’Etat a appelé samedi à Tivaouane à sauvegarder le modèle islamique légué par les guides religieux, soulignant que les pouvoirs publics combattront ’’sans faiblesse’’ toute forme de radicalisme.
’’Personne ne doit saper ou détruire ces fondements tracés par ces guides religieux modèles pour faire émerger le radicalisme religieux et la violence’’, a dit Macky Sall à l’occasion de sa visite en prélude du gamou ou Mawlid.
Devant les responsables de la famille Sy de Tivaouane, le chef de l’Etat a salué le rôle joué par les guides religieux du Sénégal, El Hadj Malick Sy, El Hadj Oumar Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, Limamoulaye, entre autres.
Dénonçant le radicalisme religieux, le président de la République a assuré que l’Etat ’’fera face pour combattre toutes forme de violence religieuse sans faiblesse’’.
Macky Sall a réaffirmé son programme de modernisation des cités religieuses du Sénégal, ainsi que la réalisation d’une autoroute qui relie les axes Thiès-Thiènaba-Tivaouane.
Le chef de l’Etat est arrivé à Tivaouane en prélude du Mawlid ou gamou en wolof, évènement célébrant l’anniversaire de la naissance du prophète de l’islam
Macky Sall, accompagné d’une forte délégation, a été accueilli par le porte- parole du Khalife Général Cheikh Tidiane Sy Al- Makhtoum, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine et d’autres responsables de la famille Sy.
Les habitants de Tivaouane sont également sortis pour accueillir le président de la République.
Le chef de l’Etat est Tivaouane samedi et dimanche en prélude à la cérémonie annuelle du Mawlid Naby prévue dans la nuit du 23 au 24 décembre.
Macky Sall vient ‘’s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour la bonne tenue du Gamou’’.
Il va aussi procéder à l’inauguration des nouvelles infrastructures réalisées par son gouvernement, notamment le complexe multifonctionnel de Tivaouane.
UNE DÉCLARATION CONTRE LES LEÇONS TOUS AZIMUTS À L’AFRIQUE
Marrakech, 19 déc (APS) - Le Forum des médias sur le continent africain ‘’Image et opportunités’’ qui s’est achevé ce samedi, a été sanctionné par une déclaration dite de Marrakech proclamant le refus formel de ‘’la transformation de l’Afrique en un continent qui ne fait que recevoir des leçons des autres’’.
Ce forum dont les travaux ont démarré jeudi dernier, est organisé par le royaume du Maroc et l’Organisation de la Coopération islamique (OCI).
L’objectif était de ‘’mettre en évidence les opportunités d’investissement offertes en Afrique et d’étudier les moyens de développer davantage la coopération déjà instaurée entre les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et les pays du continent’’.
Le forum devait aussi servir de cadre pour ‘’proposer aux professionnels des médias les moyens de promouvoir une image de l’Afrique dans la presse africaine et internationale qui valorise le potentiel du continent au niveau des échanges, des investissements, des affaires, de la science, de la technologie et du tourisme et de lutter contre les stéréotypes véhiculés contre l’Afrique’’.
Samedi, à la clôture des travaux, les organisateurs ont rendu publique une déclaration dite de Marrakech, laquelle dénonce le mépris et les stéréotypes dont fait l’objet le continent.
‘’Nous refusons catégoriquement la transformation de l’Afrique en un continent qui ne fait que recevoir des leçons des autres’’, proclame le texte, lu en présence du secrétaire général de l’OCI, du ministre marocain de la Communication, et de ses homologues du Bengladesh, de la République centrafricaine, de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie et du Soudan.
La Déclaration réaffirme également que ‘’l’Afrique fait originellement partie du monde libre, sans aucun complexe d’infériorité ou de dépendance vis-à-vis d’un passé colonial révolu que certains s’évertuent à vouloir nous présenter comme une référence’’.
De même, elle appelle à la ‘’consécration d’un monde multipolaire à travers le lancement d’initiatives visant à faire entendre la voix de l’Afrique au monde libre’’.
Les participants au Forum, venus d’Afrique et des pays de l’OCI, disent ‘’prendre acte de la persistance des stéréotypes négatifs sur l’Afrique dans les médias africains et internationaux, au mépris de la déontologie de la profession et en rupture totale avec l’image réelle’’.
Ils affirment que ‘’la lutte contre ces stéréotypes dépend de la conjugaison des efforts des femmes et hommes parmi les représentants des médias africains’’.
La Déclaration de Marrakech souligne que ‘’l’avenir du continent africain de façon générale, sa sécurité, son essor et son progrès dépendent de l’émergence d’institutions médiatiques fortes, libres et indépendantes’’.
Elle appelle de ce fait à ‘’l’élargissement de la coopération mutuelle entre les Etats africains dans le domaine des médias et de la presse’’.
Elle ajoute que ‘’le droit des peuples à l’information implique la garantie du droit des journalistes africains d’accéder aux sources de l’information, et la réglementation de l’accès à l’information’’.
Les journalistes étant selon elle ‘’la conscience de la société et le porteur de leur message au monde extérieur’’, il y a lieu de ‘’soutenir les organisations professionnelles, notamment les syndicats et les instances coopératives afin de renforcer la protection des journalistes, en plus de la condamnation dont ces journalistes sont régulièrement les victimes’’.
Les participants mettent aussi en exergue ‘’le rôle des médias dans la lutte contre toutes les formes de violence, de discrimination raciale et de terrorisme, ainsi que dans la lutte contre toutes les formes de crimes contre l’humanité".
(SenePlus.Com, Dakar) –Dans le communiqué que nous vous proposons en intégralité, le PDS et ses alliés exigent la libération du coordonnateur adjoint du parti de Wade, Oumar Sarr, arrêté et placé en garde à vue ce samedi. Visiblement, il est reproché à Sarr d’avoir signé le communiqué du PDS portant sur les révélations du journal Le Monde selon lesquelles la Russie aurait financé la campagne de Macky Sall à la présidentielle de 2012.
COMMUNIQUE SUR L’ARRESTATION D’OUMAR SARR SGNA DU PDS.
L’interpellation irrégulière et illégale du Frère SGNA et Coordonnateur National du Parti Oumar SARR à son domicile, conduit la FNCL à exprimer toute son indignation face à ce qu’elle qualifie de panique au plus haut sommet de l’Etat causée par la sortie de Lamine Diack, ancien Président de l’IAAF, accusant l’opposition d’alors d’être profondément mouillée dans des scandales de corruption, de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite à l’échelle internationale.
La FNCL s’indigne des violations et manquements graves utilisés contre le frère Oumar Sarr, pour le prendre à son domicile vers cinq heures du matin, un jour de Samedi pourtant député à l’Assemblée nationale, jouissant d’une immunité parlementaire et protégé par l’Assemblée qui se trouve être en pleine session. Ce qui témoigne encore du manque de considération et de respect vis-à-vis de nos institutions.
La FNCL considère cette barbarie d’Etat orchestrée par le régime en place comme une volonté manifeste de casser de l’opposant et absoudre cette situation délétère qui entache l’image du Sénégal et sape les bases de notre démocratie longtemps citée en référence.
La FNCL récuse toute forme de diversion et exige que l’Etat du Sénégal prenne les dispositions idoines à savoir :
La libération immédiate et sans conditions du SGNA et Coordonnateur du Parti, Oumar SARR,
L’ouverture d’enquêtes parlementaires pour situer les responsabilités de tous et de chacun,
La FNCL interpelle les organes en charge des questions liées au blanchiment d’argent, à la corruption, à la concussion et à l’enrichissement illicite comme la CENTIF, la Douane, les Impôts et Interpol, pour nous édifier sur les procédures et circuits ayant permis de faire rentrer cette manne financière dans notre pays.
La FNCL considérant la gravité des propos de Lamine Diack sur l’opposition demande à ce que l’ensemble des partis de l’opposition concernés soient entendus et si nécessaire, traduits devant les juridictions compétentes pour répondre des accusations portées contre eux.
La FNCL considérant cette forfaiture d’Etat comme un défi lancé non seulement au PDS, mais aussi au peuple tout entier, en appelle à tous les citoyens, les militants, toutes les sections, les fédérations, les autres partis de l’opposition démocratique, les organisations de défenseurs des droits de l’homme, les leaders d’opinion et l’ensemble des différents segments de la nation soucieux de préserver la paix et attachés à l’Etat de droit et à la viabilité de la République à faire face.
Fait à Dakar le 19 Décembre 2015
La FNCL
LES VÉRITÉS DE NIASSE
Accusé d’être impliqué dans une affaire de corruption, le président de l’Assemblée nationale dément
Dans leurs éditions du Vendredi 18 décembre 2015, MEDIAPART et DAKAR ACTU ont publié un certain nombre d’informations visant manifestement à nuire à une réputation, dans un but de synchronisation, l’on ne sait pourquoi.
Mes activités d’opérateur économique en tant que privé, entreprises depuis 1984, et d’homme d’Etat, quand mon pays a besoin de moi, se sont toujours déroulées dans la transparence et dans le strict respect des lois et règlements. Cette attitude repose sur une volonté constante de travailler avec rigueur et de cultiver l’effort, dans la persévérance.
SURESTREAM PETROLEUM est une Société d’exploration créée en 2003 par un groupe d’actionnaires triés sur le volet, sérieux et compétents. Cette Société a été enregistrée à Londres selon la loi britannique. Sa mission, dans un cadre strictement privé, est de rechercher, d’identifier, de situer et d’évaluer des bassins pétroliers, par des sismiques et des équipements électromagnétiques. Les moyens mis en œuvre à cet effet sont considérables, car il s’agit, entre autres, d’un bateau de mesures sismiques et de recherches, dans le Lac Tanganyika. Ces mouvements de mesures, que seul un actionnariat de qualité, peut permettre de réaliser, sont accompagnés par des avions et des hélicoptères volant à basse altitude. SURESTREAM PETROLEUM, depuis 11 années, exécute deux contrats dûment signés avec les Gouvernements de la République Démocratique du Congo et de la République du Burundi, il y a quatre années, tout cela en parfaite légalité et conformément aux dispositions desdits contrats.
Il est connu que ce genre d’activités ne génère pas de retour sur investissement avant 25 ou 30 années. Les actionnaires privés de SURESTREAM PETROLEUM sont de nationalités différentes : ils sont français, anglais, américains, norvégiens, belges, canadiens et africains, dont moi-même. Cette Société n’est pas en contentieux ni en situation difficile avec la République Démocratique du Congo ni avec le Burundi, Etats avec lesquels elle exécute une mission de recherche et d’exploration de gisements pétroliers.
De ce fait, SURESTREAM PETROLEUM n’exploite aucun gisement de pétrole et ne vend ni n’achète ce produit, directement ou indirectement. Du reste, aucun des gisements concernés n’est entré en exploitation, les recherches se poursuivent normalement.
Personnellement, je détiens 6 % des actions dans le capital de cette Société, dont j’ai été Administrateur et Président du Conseil d’Administration jusqu’en 2012, date à laquelle j’ai présenté ma lettre de démission, qui a été lue et acceptée, lors d’une réunion de cet organe, après mon élection à la présidence de l’Assemblée nationale du Sénégal. Je veux préciser que pendant toute cette période, je n’ai jamais perçu de salaires et d’indemnités. Depuis 2012, je ne m’occupe ni de près ni de loin de cette société. Au demeurant, des actions dans une société privée constituent un élément de patrimoine organisé et protégé par la loi, sous tous les cieux.
Toutes ces données figurent dans ma Déclaration de patrimoine déposée, en bonne et due forme, auprès de l’OFNAC, avec les justificatifs nécessaires.
Quant à la Société BASIC INTERNATIONAL, il suffit d’aller chez le Notaire qui en a enregistré la création, pour savoir qui en est le propriétaire. Moi, Moustapha Niasse, je n’en suis pas le propriétaire.
Quant à la Société MUTEC qui s’occupe de microcrédit, au Burundi, elle appartient exclusivement à M. Jean-Marie Rurimirije, de nationalité burundaise, résidant à Bujumbura.
En ce qui concerne la Société MAGINDUSTRIES, où je n’ai été jamais actionnaire, elle a eu recours à mes services de Consultant.
Je n’ai nullement l’intention de polémiquer avec qui que ce soit.
Je suis un citoyen sénégalais, respectueux de la loi, jouissant de droits et soumis aux obligations attachées à cette qualité.
Il est juste de se demander quel lien peut-il y avoir entre un procès qui s’est déroulé à Paris, concernant un citoyen français et le Président de l’Assemblée nationale, avec la seule base d’une amitié assumée et d’un partenariat totalement transparent et légal ?
Ou alors penserait-on que je devrais présenter des excuses parce que j’ai décidé d’être opérateur économique, avec des outils classiques, c’est-à-dire de porter une volonté et d’avoir un carnet d’adresses, corollaire logique d’une longue carrière administrative et publique qui m’a vu accomplir des missions importantes, au service de la coopération, de l’entente et de la paix dans le monde ?
Quant à l’homme politique que je suis et que je demeure, mes adversaires savent que j’ai blanchi sous le harnais, constamment dans le champ de l’effort, en menant tous mes combats, passés, actuels et ceux à venir dans le cadre du référentiel de valeurs qui a toujours inspiré mes actions.
Il est évident que mes choix politiques peuvent gêner ceux qui ne partagent pas l’idéal républicain au service duquel je me suis placé résolument, depuis ma prime jeunesse.
De nombreux Sénégalais, au service du même idéal avec le même engagement et la même détermination, m’ont manifesté leur sympathie. Ils condamnent sans équivoque l’injustice débridée illustrée, une fois de plus, par une altération volontaire et intéressée de la vérité. C’est le lieu de leur adresser mes vifs et sincères remerciements.
Il est juste de mentionner, en premier lieu, M. le Président Macky Sall.
N’en déplaise à ceux-là qui croient que je constitue un obstacle de taille pour atteindre leurs objectifs, mon mouchoir blanc demeure immaculé. J’entends, avec l’aide de Dieu, poursuivre ce combat.
Niamey, 19 déc 2015 (AFP) - Quelque 94.000 habitants ont fui leurs villages du sud-est du Niger depuis février, en raison des attaques de Boko Haram, dans la région de Diffa proche du Nigeria d'où viennent les islamistes, soit le double du décompte annoncé il y a un mois par l'ONU.
"Le nombre de déplacés s'accroît. Les attaques menées par Boko Haram au Niger ont causé le déplacement d'environ 94.000 personnes", a indiqué samedi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans son bulletin mensuel transmis à l'AFP, qui cite les autorités locales.
Début novembre, l'ONU estimait à quelque 47.000, le nombre des déplacés à l'intérieur même du pays dans la région de Diffa. L'évacuation en mai par les autorités des villages et îles du Lac Tchad "pour des raisons sécuritaires", a fait "gonfler les chiffres de ces déplacé", note l'ONU.
Ces déplacés s'installent dans les centres urbains et "le long" des routes principales sous des "abris de fortune précaires", souligne l'ONU. Le gouvernement et les organisations humanitaires ont fourni de la nourriture à plus de 37.500 déplacés, mais cette aide "doit être accélérée" pour les abris, l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement, a-t-elle précisé.
L'ONU prévient qu'avec l'installation du froid (en raison du vent de l'harmattan), les enfants, qui constitue la majorité des déplacés, "sont exposés aux infections respiratoires aiguës".
Depuis février, Boko Haram poursuit des attaques meurtrières dans la zone de Diffa, alors que l'armée peine à contenir les incursions du groupe nigérian notamment dans le bassin du lac Tchad.
Selon un nouveau décompte onusien, depuis 2013, la région abrite 166.000 réfugiés ayant fui les violences au Nigeria, parmi lesquels des Nigérians qui y vivaient depuis des décennies.
L'afflux de réfugiés "continue de saper la résilience" des quelque 500.000 habitants de Diffa, une région déjà fragilisée par des sécheresses répétées et des inondations, déplore l'ONU.