Le président de Rewmi, Idrissa Seck n’a pas manqué de se prononcer sur l’affaire de financement occulte de l’opposition sénégalaise de 2012 qui défraie la chronique. Aussi a-t-il adressé un certain nombre de … recommandations au président de la République.
Que d’abord face à cette situation, à cette crise créée par les aveux du Président Lamine Diack, rapportés par le journal « Le Monde » et qui agressent l’image du Sénégal, que le Président de la République commence d’abord par recouvrer une certaine sérénité et un certain sang froid. Son premier devoir est de ne pas surajouter à cette situation déjà très grave et très pénible, d’autres querelles en relation avec notre démocratie…
Ma première recommandation sera de l’inviter à retirer immédiatement et sans délai, toutes ces mesures d’arrestation de leaders politiques et de journalistes qui n’ont fait comme tort que d’exprimer sur la base d’une source crédible leur opinion sur la crise en cours ». Dans la foulée, Idrissa Seck dira : « Une fois que le Président de la République aura retrouvé sa sérénité… il devra se pencher sur la vraie crise qui comporte plusieurs dimensions : d’abord en premier parce qu’elle touche un fils du Sénégal et pas n’importe lequel, le Président Lamine Diack. Et quelles que soient les choses qu’il a eu à faire et quel que soit le tort qu’il a eu à faire, quelle que soit l’issue de la procédure judiciaire en cours le concernant, le président de la République doit d’abord de se mobiliser pour lui manifester une solidarité sans failles en tant que Sénégalais, avant même de s’interroger sur ses responsabilités, l’État doit lui apporter toute son assistance dans le cadre de l’épreuve en cours.
Une fois cela fait, le président de la République devra mobiliser tout le pays pour laver l’honneur du Sénégal avant même d’en venir aux accusations, l’honneur du Sénégal doit être lavé. Pour l’instant, nous sommes au stade de l’instruction qui se fait comme dans les démocraties modernes, à charge et à décharge… »
Poursuivant son commentaire, Idrissa Seck dira alors : « Maintenant, en troisième lieu, le président de la République toujours dans le cadre d’une sérénité qui n’inclut pas le temps de s’énerver, doit cesser d’arrêter les gens à gauche et à droite ou d’aller rechercher les gens chez eux en pleine nuit. Aucun journaliste ni leader politique,* ne devra répondre à l’interpellation qui lui est adressée. Il a fait revenir la Cour de répression de l’enrichissement Illicite (Crei). Quel est le principe de la Crei? Quand vous recevez une lettre de mise en demeure, vous avez un délai pour répondre en apportant vous même la preuve que ce qu’on vous reproche n’est pas vrai. Mais qu’il se l’applique. C’est une très bonne occasion. Il a reçu une lettre de mise en demeure venu du journal Le Monde relayée par d’autres sites qui entache l’image du Sénégal. Il doit prendre la télévision et s’adresser à son peuple lui donner les éléments qui apaisent et qui font revenir leur confiance en lui. Je crois que le Procureur la République doit adresser une mise en demeure au Président de la République! »
L’opposition sénégalaise réunie à travers son cadre dit de concertation exige la libération immédiate et inconditionnelle d’Oumar Sarr et la fin de toutes actions visant des citoyens dans cette affaire, notamment les journalistes de D média. En conférence de presse organisée hier, dimanche 20 décembre 2015, elle a vivement dénoncé les « agissements du pouvoir qui agressent notre démocratie et les libertés d’expression ».
Le Pds et alliés ruent dans les brancards après l’arrestation et le placement en garde en vue d’Oumar Sarr, le coordonnateur de la formation libérale, à la suite de sa sortie devant les médias sur l’affaire dite Lamine Diack de financement des partis d’opposition, lors de la campagne électorale de 2012. En conférence de presse organisée hier, dimanche 20 décembre 2015, ils se sont vivement insurgés contre l’interpellation du député maire de Dagana comme des journalistes de D-Médias. Tout en dénonçant le financement de l’ancienne opposition de 2012 par l’agent dit « sale ». Déthié Fall, le vice-président de Rewwmi, a ainsi fait savoir que les leaders de l’opposition n’attendent ni plus ni moins de Macky Sall que de parler aux Sénégalais pour apporter des éclaircissements sur les révélations du quotidien français le Monde. « Tout ce que nous exigeons de Macky Sall, c’est qu’il s’adresse à la nation pour éclairer la lanterne des citoyens sur les graves révélations de ce journal au lieu de passer son temps à arrêter les leaders de l’opposition et de museler des journalistes qui ne font que leur travail », a-t-il dit.
Prenant la parole à la suite du vice-président e Rewmi,, Me El Hadji Amadou Sall a tenu lui à confirmer les propos qui valent à Oumar sa garde à vue.« Le communiqué signé par le comité directeur du Pds (vendredi dernier-ndlr) s’adresse à Macky Sall en tant que chef de parti aux élections locales de 2009 et non Macky Sall en tant président de la République ». Ajoutant par ailleurs que c’est Macky Sall qui a lui-même déclaré être à la tête d’une fortune colossale estimée à plusieurs milliards de nos francs, Me Sall a exigé de ce dernier de dire aux Sénégalais d’où il a tiré les fonds de campagne de 2009.
Quid de la stratégie devant être déroulée pour contraindre le pouvoir à libérer Oumar Sarr ? A ce niveau, l’opposition a tenu à souligner qu’elle va mener une bataille dont elle n’a pas dévoilé cependant la stratégie. N’empêche, elle a lancé un vibrant appel aux populations pour que les droits et libertés soient respectés et por qu’elles se tiennent prêtes à tout moment pour faire face à ce régime qui « bafoue nos libertés depuis son installation».
Par Abdoulaye THIAM
TROP FACILE !
Vingt-quatre heures, après avoir mis le Sénégal sens dessus-dessous et impliqué directement son chef d’Etat, Macky Sall, dans une affaire de corruption, le journal "Le Monde" est revenu à la charge pour «réécrire» son papier et s'excuser
Hubert Beuve-Méry, (5 janvier 1902 -6 août 1989), journaliste français, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique, devrait se retourner dans sa tombe. Ce, à cause du traitement que Stéphane Mandard (Journaliste au Monde) et Yann Bouchez (Journaliste au service Sport) ont fait des procès-verbaux des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) lors de l’audition de Lamine Diack. Vingt-quatre heures, après avoir mis, le Sénégal sens dessus-dessous et impliqué directement son Chef d’Etat, Macky Sall dans une affaire de corruption, ils sont revenus à la charge pour «réécrire» leur papier et présenter leurs excuses à leurs lecteurs (seulement) pour cette « confusion », soutiennent-ils.
Nous avons alors jugé nécessaire de relire à nouveau, le nouvel article pour voir comment ils ont «blanchi» Macky Sall et tous les leaders de l’opposition d’alors face à Abdoulaye Wade, lors de la présidentielle 2012. Mais grande fut notre surprise, quand nous avons retrouvé pratiquement les mêmes lignes.
«Dans ses réponses, il (Lamine Diack) glisse tout de même que l’argent «venait nécessairement du gouvernement» russe et que «oui», les opposants sénégalais ont bien reçu cette aide». Alors, on est tenté encore de se poser la question de savoir dans quel camp était Macky Sall en février et mars 2012. Il était du même camp qu’Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Amsatou Sow Sidibé, Cheikh Tidiane Gadio, Mor Dieng, Djibril Ngom, Diouma Diakhate, Oumar Hassimou Dia et Doudou Ndoye.
Pourtant aucun des 12 opposants n’a été cité par les deux journalistes du Monde, qui ne se sont pas privés d’ajouter la phrase suivante dans leur papier du vendredi et même celui réécrit : «En août 2015, le président sénégalais avait élevé Diack au rang de commandeur de l’ordre national du lion et avait pris sa défense en novembre après sa mise en examen».
Une telle phrase n’a absolument rien à avoir avec les faits. Mais, la volonté manifeste d’impliquer Macky Sall par nos confrères du journal Le Monde est plus que flagrante dans cette insinuation. Nous n’avons pas besoin d’être des académiciens pour décrypter les non-dits, en français.
Pis, les deux confrères, sont allés plus loin dans leur volonté d’éclabousser l’ancien président de l’IAAF. Tout laisse croire qu’ils étaient à la salle lors de l’interrogation de Lamine Diack.
La preuve par l’attaque de l’article : «Les discrets coups de genou et de coude de son avocat, Me Daouda Diop, n’y ont rien fait». Un tel fait relève de ce que nous appelons en journalisme : «l’Observation directe» (comprenez témoin oculaire). Or, ils n’y étaient pas. Les faits leur ont été rapportés. Ils auraient dû se passer de cette précision à défaut de la mettre entre guillemets.
Quid de cet anachronisme notamment entre les élections au Sénégal et le dopage des athlètes russes. S’il pourrait y avoir de rapport entre la Présidentielle de février et mars 2012 et les Législatives de juin de la même année, il est toutefois difficile de créer un lien entre les Municipales de 2009 et les cas de dopage de ces mêmes athlètes. Et pour cause, ce n’est qu’en hiver 2011 qu’il s’est avéré que des athlètes russes se sont dopés.
Voilà autant de manquements, qui devraient pousser l’Etat du Sénégal à plutôt s’en prendre aux journalistes du Monde que certains compatriotes cataloguent de «clean, professionnels, nickel». Certes, des manquements sont aussi notés chez certains confrères qui, non seulement ont pris pour argent comptant ce que Le Monde a écrit, pis, ils se sont même permis de faire des commentaires en porte à faux avec les faits. Cependant, c’est aussi l’occasion de se féliciter du professionnalisme de certains organes.
Pour nous, l’heure devrait être à l’union sacrée face à cette cabale supposée ou réelle contre les hommes d’Etat du Sénégal, son régime et surtout son Chef d’Etat.
Par Vieux SAVANE
SAVOIR RAISON GARDER !
En lieu et place des cris d’indignation de la classe politique, face à de prétendus financements occultes de partis politiques par Lamine Diack, ne faudrait-il pas s’atteler à la mise en œuvre de mécanismes de contrôle efficients ?
Du nom de l'ancien président de l'IAAF, la Fédération internationale d'Athlétisme, mis en examen pour “corruption passive” et “blanchiment aggravé”, ce qu'il est convenu d'appeler "L'affaire Lamine Diack" secoue depuis vendredi dernier le Landerneau politique local. Toutefois au Sénégal l'objet du délit (lire article publié dans le quotidien Le Monde du 18 décembre 2015) s'est déplacé pour se focaliser désormais sur des partis politiques d'opposition que Lamine Diack aurait dit avoir financé lors des locales et 2009 et de la présidentielle de 2012. Pourtant, hormis le chapeau de l'article, même avant qu'il ne fasse une précision deux jours plus tard, "Le Monde" n'a nullement incriminé dans le corps du texte le président Macky Sall par des propos explicitement prêtés à Lamine Diack.
Qu'importe ! Comme à leurs habitudes, certains partis vont déplacer "L'Affaire Lamine Diack“ sur le terrain politique en en faisant une affaire d'Etat, allant jusqu'à réclamer la saisine de la Crei voire la démission du président de la République. Même à supposer que Lamine Diack, citoyen sénégalais, ait participé à financer les activités de ce dernier, on peut imaginer aisément qu'il se serait gardé de lui indiquer l'origine de sa fortune, surtout si, comme on le subodore, elle est illicite. Aussi, les tirs de barrage qui se donnent sous forme d'indignations revêtent-ils ainsi une forme de diversion qui en dit long sur une certaine conception de la politique.
Tous les coups sont en effet permis, même les plus tordus, à condition d'appuyer là où ça fait mal dans le but de déstabiliser et d'affaiblir l'adversaire d'en face. C‘est à un tel spectacle que les Sénégalais sont présentement soumis. Et les médias ne sont pas en reste, eux qui dans leur course effrénée au sensationnel n'ont pas hésité à forcer les choses, quitte à emprunter des raccourcis qui n'ont rien à voir avec les faits.
Le problème est pourtant simple : Lamine Diack est soupçonné d'avoir fermé les yeux sur des soupçons de dopage à l'endroit de certains athlètes russes. Lui-même , si l'on en croit les aveux rapportés par " Le Monde" le corrobore puisqu'il aurait reconnu avoir dû se résoudre à ce mode opératoire pour ne pas compromettre l'organisation des championnats du monde d'athlétisme devant se dérouler à Moscou. Sans compter que les pratiques de dopage auront été couvertes et les sanctions retardées en échange d'argent. Il s'agit donc bien d'une "Affaire Lamine Diack" et non d'une "Affaire Macky Sall".
Une affaire que certains médias avait tôt fait de dénoncer comme relevant d'une machination teintée de racisme. Encore un dérapage qui devrait inciter à revenir sur la sacralité des faits car, même si l'opinion est libre, elle se doit de s'adosser à cela au risque de se retrouver victime d'une autosuggestion qui pose ses certitudes en vérités absolues. Alors cessons d'instrumentaliser "L'Affaire Lamine Diack". Même si l'Etat lui doit assistance, au même titre que tout autre citoyen en difficulté à l'étranger, il importe de reconnaitre que cette affaire est privée et est pendante devant la justice française. Il lui revient, par conséquent, d'apporter les preuves de sa bonne foi.
Au demeurant, qu'un parti politique puisse être financé par un pays tiers ou par des personnes ou des cercles à la moralité douteuse est une réalité qui se décline sur tous les continents. Aussi, n'est-il pas rare en Amérique, en Afrique , en Asie ou en Afrique de voir des partis politiques épinglés et suspectés d'avoir bénéficié de financements illicites. Des enquêtes sont alors diligentées pour éplucher des comptes de campagne dans les pays qui se sont dotés d'une architecture de contrôle du financement des partis politiques. soumis à un plafonnement.
Aussi, en lieu et place des cris d'indignation de la classe politique, face à de prétendus financements occultes de partis politiques et autres organisations de la société civile par des fonds supposés appartenir à Lamine Diack , ne faudrait-il pas s'atteler à la mise en œuvre effective de mécanismes de contrôle efficients, seuls capables de déceler et de punir de possibles manquements et cela conformément à la loi ?
Sachons donc raison garder car le Sénégal mérite mieux que les invectives politiciennes dans lesquelles le pays patauge. Il faut surtout avoir à l'esprit que ça bouge en Afrique . Des signes qui ne trompent pas montrent que tout près, dans la sous-région, la Cote d'Ivoire se réveille de sa longue descente aux enfers des années de guerre. Première productrice mondiale de cacao, elle vient d'ouvrir sa première chocolaterie. Avec un taux de croissance de plus de 8% en 2014 et une croissance qui devrait rester forte en 2015 et en 2016, elle retient l'attention d'Air France qui veut en faire un hub régional.
La Fnac et Carrefour y ont ouvert des magasins. Au Burkina, après une résistance citoyenne à une tentative de coup d'Etat militaire, l'élection présidentielle qui s'est déroulée dans des conditions de transparence semble annoncer une aube nouvelle. A l'Est du continent, la Tanzanie qui a élu en novembre dernier un nouveau président semble elle aussi vouloir s'inscrire dans de bonnes pratiques en prenant l'initiative de réduire le train de vie de l'Etat et consacrer les économies ainsi faites dans des secteurs clés tels que la santé, l'éducation ou les infrastructures.
Agé de 56 ans, John Magufuli a ainsi décidé de restreindre le déplacement de ses ministres à l'étranger. Lors du dernier sommet du Commonwealth, organisé à Malte , la délégation tanzanienne ne comptait que quatre représentants, contre plus d'une cinquantaine habituellement. Les réunions organisées par le gouvernement se tiendront désormais dans des bâtiments publics et non dans des hôtels de luxe.
C'est dire que là où l'on attend le débat c'est que la politique redevienne ce qu'elle n'aurait pas dû cesser d'être : un formidable outil de transformation socio économique au profit des populations notamment les plus démunies. A ce titre, il y a beaucoup à faire au Sénégal où les urgences sont criantes.
Convocations à la Dic
Suite de l'affaire des propos attribués à Lamine Diack par le journal Le Monde et qui a fait monter le mercure dans le landerneau politique et dans l'espace médiatique, le pouvoir accentue la pression sur l'opposition avec l'arrestation d'Oumar Sarr, Secrétaire général national adjoint du Pds, mais aussi sur les journalistes, notamment ceux du groupe D Média. Massamba Mbaye, le Directeur général du groupe D-Média a passé de longs moments entre les mains des limiers de la Dic pour avoir refusé de livrer les enregistrements des émissions qui avaient trait à l'affaire Lamine Diack. Ce matin, Mouhamadou Mansour Diop qui avait été convoqué pour le samedi, mais dont l'audition a été reportée à aujourd'hui, sera de nouveau face aux enquêteurs de la Dic. Mais pas seul. Ndèye Astou Guèye et Pape Bess Diba ses confrères du même groupe de presse ont également été convoqués.
Le Cdeps dénonce…
L'interpellation de journalistes par la police "suite aux interpellations de journalistes par la police, après les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne électorale des présidentielles de 2012", a fait réagir le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sunugaal (Cdeps) qui "exprime ses vives inquiétudes pour la liberté de presse". Les patrons de presse rappellent que "Massamba Mbaye, Directeur général du groupe de presse DMédia, a été interpellé manu militari samedi 19 décembre 2015 et convoyé dans une fourgonnette de police. Notre confrère a subi un interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations criminelles (Dic) de 12 heures à 20 heures. D’autres journalistes sont convoqués ce lundi pour être entendus par la Dic". Le Comité de pilotage du Cdeps ne s'encombre pas de formule pour décrier cela. Visez la suite…
…La traque des journalistes
"Cette situation de traque des journalistes est un recul pour la démocratie (sunugaalienne) et n’honore pas ses auteurs. Le Cdeps condamne fermement l’interpellation de tout journaliste pour avoir rendu compte ou commenté les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012", dit-il. En conséquence, "le Cdeps (qui) exige l’arrêt de toute poursuite de journaliste dans cette affaire" en appelle "les autorités policières et judiciaires à plus de sérénité dans la gestion des propos prêtés à M. Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012". Par ailleurs, "pour la défense des droits constitutionnels de la liberté de presse, le patronat de la presse exhorte tous les journalistes au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.
Assane Dioma Ndiaye…
Les droits-de-l'hommistes se mêlent du débat sur la corruption sportive à l'Iaaf qui se prolonge dans le landerneau politique sunugaalien à la suite des propos de Lamine Diack publiés par "Le Monde". Me Assane Dioma Ndiaye, prési de la Ligue sunugaalienne des droits de l'homme (Lsdh) estime que "dans l’affaire du scandale de L’Iaaf, l’urgence ne (lui) semble pas être l’arrestation d’opposants ou de journalistes". L'avocat penche "plutôt pour l’ouverture d’une information judiciaire au (Sunugaal)". Il s'agira, selon lui, de "déterminer si l’argent russe, prix de l’étouffement des cas de dopage d’athlètes russes découverts a la veille des Mondiaux d’athlétisme que ce pays devait organiser avec d’importants contrats de sponsoring qui avaient déjà été conclus et qui allaient être remis en cause si l'Iaaf avait sévi, a profité à la famille Diack".
…Engage la justice à…
Il veut aussi savoir si cela a profité "à d’autres dirigeants de l’Iaaf exclusivement ou a profité en partie ou en totalité a l’opposition (sunugaalienne) ou à des personnalités politiques (sunugaaliennes) ou à des segments de la société civile (sunugaalienne) a l’occasion des échéances électorales de 2009 et 2012 ?" Me Assane Dioma Ndiaye poursuit en soulignant que "s’il s’avérait au terme de cette information que les allégations de financement de l’opposition (sunugaalienne) ou d’autres segments de la société (sunugaalienne) ne sont pas établies, l’image du (Sunugaal) serait sauve à part l’implication gravissime d’un de ses fils les plus illustres".
…Y voir plus clair
Par contre, dit-il: "S'il était établi que l’argent russe a été injecte dans les campagnes électorales de 2009 et 2012 les conséquences seraient nationales et interpelleraient tous les citoyens". Le prési de la Lsdh soutient qu'"à l’instar de (Ngorsi) Seck, il faut appeler à la sérénité et assumer dans un premier temps notre obligation de redevabilité à l’égard de la Communauté internationale qui s’interroge grandement et qui sans doute continue d’accorder à notre pays une présomption d’innocence". En tout état de cause, il reste persuadé que "le deal passe entre la Fédération russe et l’Iaaf à travers ses plus hauts dirigeants reste et restera un crime contre l’éthique sportive mondiale".
Sidiki Kaba…
Dans le département de Koumpentoum où il était en visite, le garde des Sceaux, ministre de la Justice s’est prononcé sur la sortie du secrétaire permanent du Pds ayant entraîné son arrestation. Selon lui, "on a voulu faire dire au président Lamine Diack ce qu’il n’a pas dit. Alors il a lui-même reprécisé sa pensée. En aucune façon (SMS) n’est lié à cela. On a vu à travers la mise au point qui a été faite que la baudruche s’est dégonflée". Poursuivant, il note que "le président Lamine Diack a actuellement des démêlées judiciaires en France, bien entendu il y a cette solidarité nationale. Malheureusement il y en a certains qui en ont profité pour s’en prendre à l’autorité de l’Etat, en l’occurrence le président de la République".
…Se prononce
"C’est une autorité au-delà de sa personne, il ne faut pas l'oublier" dit le ministre qui estime qu'"on est en démocratie" et que "l’opposition doit s’opposer pour que la vitalité de la démocratie soit là, l’opposition exprime son opinion". Seulement, précise-t-il: "Il y a là une différence entre l’injure et l’argument, celui qui convainc (…) Les (Sunugaaliens) ont entendu les propos tenus. Je pense que dans une démocratie comme la nôtre on peut dire tout en se respectant et en respectant surtout la plus haute autorité qui, dans tous les pays du monde, doit mériter respect. Des poursuites ont été engagées, ce qui est tout à fait normal (…) alors c’est la justice qui tranchera".
Cadre Pds
Les cadres libéraux ont crié toute leur indignation à la suite de l’interpellation du maire de Dagana. Selon eux, cette arrestation "irrégulière et illégale" montre qu'il y a "panique au plus haut sommet de l’Etat" suite à la sortie de Lamine Diack. Dans un communiqué rendu public, la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) s’est "indignée des violations et manquements graves utilisés contre Oumar Sarr, jouissant d’une immunité parlementaire et protégé par l’Assemblée qui se trouve être en pleine session". Pour Dr Cheikh Tidiane Seck et ses camarades, cette demarche "témoigne le manque de considération et de respect vis-à-vis de notre système institutionnel". La Fncl considère "cette barbarie d’Etat orchestrée par le régime en place comme une volonté manifeste de casser de l’opposant et absoudre cette situation délétère qui entache l’image du (Sunugaal) et sape les bases de notre démocratie longtemps citée en reference", ajoute-t-elle en exigeant la libération immédiate et sans conditions d'Oumar Sarr.
Cadre Pds (Bis)
Ces libéraux ont par ailleurs demandé l’ouverture d’enquêtes parlementaires pour situer les responsabilités de tous avant d'interpeller les organes en charge des questions de blanchiment, de corruption, de concussion et d’enrichissement illicite comme la Centif, Interpol, la Douane, les Impôts pour nous édifier sur les procédures et circuits ayant permis de faire rentrer cette manne financière dans notre pays. "La Fncl, considérant la gravité des propos de Lamine Diack sur l’opposition demande à ce que les structures comme "Y en a marre", "Fekke ma ci Bolé", M23 et l’ensemble des partis de l’opposition concernés soient suspendus par mesure conservatoire et que ces derniers soient traduits devant les juridictions compétentes pour répondre des accusations portées contre eux", conflut la Fncl.
Aïda Mbdji villipende Awa Niang
Parlons de la conférence de presse du cadre de concertation de l’opposition pour dire qu’à l’Assemblée nationale, il y a certains vice-présidents de l’Assemblée nationale qui pensent que leur supérieur hiérarchique, c’est Moustapha Diakhaté président du groupe de la majoritaire et non Moustapha Niasse. En tout cas, c’est ce qu’à révélé, hier, Aïda Mbodji. Parlant de l’affaire Omzo Sarr, la présidente du Conseil départemental de Bambey déclare : "Quand j’ai eu la nouvelle, j’ai tenté de joindre (Niasse-Coumba-Abdallah), mais il était inaccessible. J’ai envoyé un message à Awa Niang, son adjointe pour lui dire de le transmettre à qui de droit". Mais s'interroge la députée : "Vous devinez à qui elle a transmis le message ?" Elle lâche : "elle a balancé le message à Moutapha Diakhaté !" Donc, l’affaire est politique, réglons-la de manière politique. On se laissera pas faire".
«Dieureudieuf SMS…»
Même s’il n’a pas bénéficié d’un bain de foule comme il l’aurait souhaité, SMS peut se contenter de l’accueil qu’il lui a été réservé dans la grande salle du complexe multifonctionnel qu’il a construit et inauguré à Tivaouane. Eh oui ! De l’ambiance, il y en avait à gogo. Dès qu’une image est projetée sur l’écran géant de «Rien tous les soirs» (Rteuss) montrant SMS et son épouse, c'étaient des applaudissements à tout rompre et des cris de joie fusaient dans la salle. Et la foule entonnait «Dieureudieuf, (SMS) Dieureudieuf». Et quand le chef de l’Etat a fait son apparition dans la salle, ce fut une standing ovation. Le public chantonnant : «Dieureudieuf, (SMS) dieureudieuf». Devinez la suite… Certains iront même jusqu’à dire «2e mandat, 2e mandat…». Et SMS, tout heureux, d’afficher un sourire qui en disait long sur son état de satisfaction.
Marème plus populaire que SMS ?
La première dame est-elle plus populaire à Tivaouane que son époux de président de la République ? C’est une question à laquelle les statisticiens devraient se pencher sur la question. Mais en attendant d’en arriver là, nous pouvons aisément dire qu’elle a ravi la vedette à tous ceux qui étaient présents, ce week-end, dans la salle où se tenait la cérémonie officielle d’inauguration du complexe multidimensionnel de Tivaouane. En effet, à chaque fois que l’image de «Dame-bi» s’affichait sur l’écran, elle a été accompagnée d’applaudissements nourris et de cris de joie. Et quand elle psalmodiait avec les gens la prière de «Salatou Fatiha et Diawaratoul Kamal», ça a été l’extase dans la salle. Le sourire s’affichait sur tous les visages. C’est dire que la Première dame est bien aimée des Sunugaaliens, mais surtout des Sunugaaliennes.
Une fillette fauchée
C'est toujours le choc au quartier de Nguenénene, à Dahra Djoloff où un car «Ndiaga Ndiaye» appartenant à Ousmane Ba et conduit par lui-même, a fauché mortellement, samedi vers 16h, Maguette Gaye, une fillette de 2 ans au moment où elle tentait de traverser la ruelle. La petite sortait alors du domicile familial à l’insu de ses parents. Selon une source proche des enquêteurs, la victime a succombé à ses blessures juste après son évacuation au centre de santé de Dahra. Le véhicule est immobilisé dans les locaux de la brigade de gendarmerie et le chauffeur arrêté, en attendant son déferrement devant le procureur du tribunal de Louga pour homicide involontaire.
AVEUX DE LAMINE DIACK ET ACCUSATIONS CONTRE MOUSTAPHA NIASSE : Latif met en cause un cabnet Français
« (…) cette histoire n’est pas anodine. C’est un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. (…) Ce cabinet bénéficie de l’appui d’un important avocat français qui, dans un passé récent également, était impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans la gestion des médias en France à un niveau important ». C’est Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernant, membre de l’Alliance pour la République (Apr) qui en fait la révélation dans cet entretien. Pour lui, ce n’est pas un hasard que les deux plus hautes autorités de l’Etat (Macky Sall et Moustapha Niasse) soient visées par des informations publiées concomitamment dans la pesse étrangère. Il s’agit, selon le Secrétaire général du gouvernement, d’une vaste opération de dénigrement et de calomnie orchestrée par «le cabinet de communication français de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA en France», travaillant pour le compte du Pds. Abdou Latif Coulibaly souligne, par ailleurs, que «Serge Michel, rédacteur en chef de Afrique Monde, à lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article».
AVEUX DE LAMINE DIACK : Le Monde « réécrit » son papier et s’excuse
Après une première version servie, le journal «Le Monde» fait un virage à 180 ° sur l’article qu’il avait publié le vendredi 18 décembre évoquant un financement de la campagne du candidat Macky Sall à la présidentielle de 2012. Sur la nouvelle version de cet article, l’on précise que «les déclarations de Lamine Diack n’impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d’opposition à son adversaire de l’époque, Abdoulaye Wade ».
BIRAHIM SECK SUR L’AFFAIRE LAMINE DIACK : « Macky 2012 doit apporter les pièces justificatives »
Birahim Seck du Forum civil invite les Sénégalais à la vigilance dans l’affaire Lamine Diack. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 20 décembre, le membre du Forum civil, estimant que c’est l’image du Sénégal qui est écornée par cette affaire, a indiqué que toutes les coalitions qui étaient en lice lors de la présidentielle de 2012, notamment la coalition Macky 2012, devraient présenter toutes les pièces justificatives de sa dépense électorale et de sa campagne électorale
IDRISSA SECK PRESIDENT DE REWMI : « La Crei doit adresser une mise en demeure à Macky SALL »
Le président de Rewmi, Idrissa Seck n’a pas manqué de se prononcer sur l’affaire de financement occulte de l’opposition sénégalaise de 2012 qui défraie la chronique. Aussi a-t-il adressé un certain nombre de … recommandations au président de la République
POINT DE VUE - PAR VIEUX SAVANE : PAR VIEUX SAVANE : Savoir raison garder
Du nom de l’ancien président de l’IAAF, la Fédération internationale d’Athlétisme, mis en examen pour “corruption passive” et “blanchiment aggravé”, ce qu’il est convenu d’appeler « L’affaire Lamine Diack » secoue depuis vendredi dernier le landerneau politique local. Toutefois au Sénégal l’objet du délit (lire article publié dans le quotidien Le Monde du 18 décembre 2015) s’est déplacé pour se focaliser désormais sur des partis politiques d’opposition que Lamine Diack aurait dit avoir financé lors des locales et 2009 et de la présidentielle de 2012. Pourtant, hormis le chapeau de l’article, même avant qu’il ne fasse une précision deux jours plus tard, « Le Monde » n’a nullement incriminé dans le corps du texte le président Macky Sall par des propos explicitement prêtés à Lamine Diack
LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : Trop facile !
Hubert Beuve-Méry, (5 janvier 1902 -6 août 1989), journaliste français, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique, devrait se retourner dans sa tombe. Ce, à cause du traitement que Stéphane Mandard (Journaliste au Monde) et Yann Bouchez (Journaliste au service Sport) ont fait des procès-verbaux des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) lors de l’audition de Lamine Diack. Vingt-quatre heures, après avoir mis, le Sénégal sens dessusdessous et impliqué directement son Chef d’Etat, Macky Sall dans une affaire de corruption, ils sont revenus à la charge pour «réécrire» leur papier et présenter leurs excuses à leurs lecteurs (seulement) pour cette « confusion », soutiennent-ils.
BILAN AFROBASKET FILLES ET GARÇONS : Tapha GAYE regrette sa gifle à Ramatou Daou, Cheikh SARR charge Mouhamed FAYE
C’est hier que les entraineurs de basket ont tenu leur première assemblée pour procéder à la restitution des deux dernières Afrobasket en filles et en garçons. Une occasion pour revenir sur les bilans techniques, mais aussi sur certains faits qui ont marqué ces deux compétitions. Cheikh Sarr a ainsi justifié l’exclusion de Mohamed Faye de son groupe, alors que Tapha Gaye a regretté d’avoir giflé Ramata Daou
LUTTE : Réunion de la dernière change pour Tnt
C’est ce lundi qu’on saura si la dernière journée du Tournoi Tnt délocalisée en Gambie aura bien lieu dimanche prochain à Banjul. «La semaine dernière, nos contacts avec Mouhamed Ndiaye qui coordonne le tournoi n’ont pas abouti. Ce qui a fait que la caravane pour la promotion du gala n’a pas eu lieu vendredi ou samedi dernier. Lundi (Ndlr : aujourd’hui), Sidy Diagne, responsable de Excaf nous a convoqués pour une réunion», informe un manager.
A LA VOLEE : Par Tidiane KASSE : Silences gênés
Dans cette affaire Lamine Diack le sport est doublement orphelin. Au-delà de la remise en cause d’un «modèle», c’est d’une atteinte à ses valeurs fondamentales qu’il s’agit. Ce dernier élément pèse plus que tout. Mais le piège de la politique est passé par là pour obscurcir le débat et l’éloigner de sa dimension qui fait le plus sens. Car tricher avec la triche, quel que puisse être le prix de la donne, est la pire des atteintes à l’idéal olympique
Dakar, 20 déc (APS)-La Foire internationale de Dakar (FIDAK) va être prolongée jusqu’au 27 décembre (dimanche prochain), a annoncé, dimanche à Dakar, le ministre du Commerce Alioune Sarr.
‘’Nous avons également donné des instructions pour que dans le cadre de cette prolongation jusqu’au 27, que ceux qui ont été victimes puissent être déchargées d’un certain nombre de frais. Je l’ai dit au Directeur général pour que certains pays comme l’Egypte, le mali soient dispensés de pays les frais de locations’’, a-t-il dit.
S’exprimant au terme de sa visite au pavillon vert, le ministre du Commerce fait savoir que dans le ‘’secteur des affaires, il faut toujours souscrire à une assurance’’.
‘’Les assurances prendront les dispositions nécessaires avec le CICES pour indemniser ceux qui doivent l’être’’, a-t-il confirmé.
‘’ C’est une activité privée et ce sont les assurances qui sont chargées d’accompagner le secteur privé quand il y a des incidents de cette nature. Des experts ont été engagés pour l’évaluation et pour l’enquête et à l’issu de ces travaux, toutes les dispositions seront prises en terme d’assurance et d’accompagnement’’, a assuré Alioune Sarr.
Le ministre a rappelé que l’Etat du Sénégal s’est inscrit dans l’accompagnement de l’ensemble des acteurs y compris ceux qui n’ont pas d’assurances, conformément aux lois et règlements en vigueur dans ce domaine.
‘’Tout le service d’accompagnement est mobilisé pour apporter le service nécessaire à ces exposants qui sont d’importants partenaires économiques du Sénégal’’, a-t-il répondu sur les cas graves de traumatismes et de victimes qui seraient internés dans un centre psychiatrique.
Il a salué ‘’l’engagement’’ des Forces de sécurité et de défense qui ont été à côté de la Direction générale du CICES et des services du ministère du commerce pour apporter l’ensemble des services et accompagnements nécessaires lors de l’incendie’’.
‘’ Nous sommes tous mobilisés pour être à coté de nos exposants et les souhaiter une bonne fin de foire et les inviter à revenir pour la prochaine édition’’, a-t-il indiqué, signalant que certains d’entre eux ‘’ont assuré de la disponibilité et du réconfort du CICES durant ces moments’’.
Il est par ailleurs revenu sur la construction du Parc d’expositions annoncé par le Premier ministre en janvier 2016. Selon lui, ‘’tous les pays émergents ou qui aspirent à émerger disposent d’un Centre international d’exposition et de Foires’’.
WEEK-END DES LIONS - Bayal fait chuter cheikh Ndoye
Cheikh Ndoye a dû se rendre compte que Bayal Sall n’a rien à voir avec Bakary Koné de Lyon qu’il avait dominé lors de la 17ème journée. Dimanche, Angers a, en effet, été battu par l’ASSE (0-1), perdant du coup sa deuxième place de la L1 française.
Il fallait forcer le verrou d’Angers et empêcher Cheikh Ndoye de placer ses coups de boule imparables. Et Saint-étienne de Bayal Sall y est bien arrivé. Surprenant dauphin du PSG, Angers ne l’aura été que deux journées durant (17ème et 18ème). Angers, avec son capitaine sénégalais, a été défait sur le terrain de Saint-étienne dimanche en match décalé de la 19ème journée (1-0).
Avec cette victoire après trois rencontres sans succès dont deux défaites et une récente élimination en Coupe de la Ligue par le PSG, Bayal Sall et ses partenaires reviennent ainsi à deux points d’Angers (3ème, 31 pts), et à trois de la 2ème place détenue par Monaco.
Mangane bouffe du Lyon
Après une catastrophique entame de saison, le GFC Ajaccio de kader Mangane et Issiar Dia ont repris du poil de la bête. Hier, les Corses, avec Mangane titulaire, ont dominé Lyon (2-1).Cela fait donc sept sorties que kader Mangane et ses partenaires ne perdent plus. Ils se hissent à la 12ème place au terme de la 19ème journée de L1, avec 24 points, soit sept de moins que le 3ème, Angers de Cheikh Ndoye.
ANGLETERRE
Sadio et les Saints dans les ténèbres
La réception de Tottenham n’augurait rien de bon. Surtout en ces temps difficiles au St Mary’s Stadium. Et cela s’est confirmé samedi. Southampton a été dominé par Tottenham (0-2). La quatrième défaite des coéquipiers de Sadio Mané lors de leurs cinq derniers matchs. C’est peu de dire que plus rien ne va pour le milieu sénégalais et ses partenaires. Sadio n’a plus trouvé le chemin des filets depuis le 25 octobre dernier contre Liverpool (1-1).
Souaré surprend «Diego»
En Angleterre, il y a le «Big Five» et les autres. S’il fallait faire un classement sans les cadors, Crystal Palace de Pape Ndiaye Souaré arriverait en tête. Les Eagles marchent sur l’eau ces derniers temps, en atteste leur victoire (2-1) samedi face à Stoke City de Mame Biram Diouf (sur le banc). Leur quatrième victoire lors de leurs six derniers matchs en championnat. Avec cette victoire, les coéquipiers de Souaré sont 6èmes au classement, avec le même nombre de points que Manchester United (5ème, 29 pts). Stoke City, pour sa part, reste à la 11ème place,
avec 23 pts.
Gana et Papiss se partagent les points
Aston Villa de Idrissa Gana Guèye n’a toujours pas gagné depuis sa première et seule victoire face à Bournemouth (1-0) lors de la 1ère journée. Hier, il a au moins arrêté la descente aux enfers avec un nul (1-1) lors du déplacement à Newcastle de Papiss Cissé. Ce dernier, préféré à Mitrovic au coup d’envoi, a dû céder sa place à la 33ème minute, sur blessure. Tout le contraire de Gana qui a disputé toute la partie. Ce nul, combiné aux victoires de Chelsea et de Norwich, fait chuter Newcastle de la 15ème à la 17ème place. Gana et les Villans restent bons derniers avec 7 petits points.
Adama Bopp souhaite un joyeux anniversaire à Sunu Lamb
Le secrétaire général de l’Association des amateurs de lutte s’est déplacé personnellement avant-hier samedi à Sunu Lamb pour souhaiter aux journalistes du premier quotidien de lutte un joyeux anniversaire. Sacrifiant son jour de repos du samedi, Adama Bopp a tenu à faire le déplacement dans les locaux de Sunu Lamb.
…offre des rafraîchissements
En plus de sa présence, le SG de l’Association des amateurs a offert des packs de rafraîchissement aux rédactions de Sunu Lamb et Stades. Un geste vivement magnifié par les reporters sportifs.
Diak’s tout heureux pour les 10 ans de Sunu Lamb
Malgré ses sponsors, le promoteur Diak’s a reçu avec grand plaisir les banderoles de Sunu Lamb avant-hier samedi lors de son gala de lutte avec frappe qui avait opposé Thiatou Yoff et Soundiata.
«Tous les acteurs de la lutte doivent rendre un vibrant hommage à Sunu Lamb pour la promotion de notre sport national. Vivement la 11ème année d’existence du premier quotidien des arènes», déclare Diak’s.
Ndick Fall rend le tablier
Ndick Fall est l’actuel président de l’écurie Diamaguène Sicap Mbao. Il nous a joints, hier par téléphone, pour informer qu’ils vont organiser l’assemblée générale de renouvellement de leur bureau, le dimanche 27 décembre à la Sicap Mbao. Mais, annonce-t-il, «je vais rendre le tablier et continuer à soutenir certains lutteurs. Je voudrais que d’autres expériences viennent gérer l’écurie».
École de lutte Lassana créée
«Bonjour mes amis et fans, j’ai créé l’école de lutte Lassana Cissé à Pikine Nord. L’assemblée générale est prévue le 27 décembre à partir de 9h30 au Théâtre de verdure Fodé Doussouba . La présence de tout le monde est vivement souhaitée», a écrit Lassana sur sa page facebook, hier.
Cheikh Bou Walo attendu
La défunte saison, Cheikh Bou Walo a eu la chance de nouer son nguimb. C’était le 5 avril à l’occasion de la journée organisée par GFM Entertainment. Cette fois, le poulain de Lac de Guiers 2 est encore dans l’attente d’un duel après sa victoire sur Petit Tigre de l’écurie les Tigres. Espérons que les promoteurs seront intéressés par lui.
Mbaye Guèye absent au gala de Diak’s…
Parrain de la journée de Diak’s Productions du samedi au stadium Iba Mar Diop, Mbaye Guèye n’a pas assisté à ce gala, à cause du décès de son frère, Ndongo Guèye, survenu il y a quelques jours. Le frère de Tapha Guèye s’est fait représenter par une forte délégation comprenant le président de l’écurie Fass, Abass Ndoye, Aly Sow père de Papa Sow, Ibra Mbaye etc. Néanmoins, il adresse un satisfecit au promoteur Diak’s Productions.
…Les ténors de Fass aussi
Le Drapeau du premier Tigre de Fass devait normalement inciter tous les cadres de l’écur ie à venir à la manifesta tion. Que nenni. Gris Bordeaux, Papa Sow, Lac Rose, Gris 2, pour ne citer que ceux-là, ont brillé par leur absence.
Mamadou Moustapha Sène rempile
Après avoir remporté la 20ème édition du drapeau Ndef Leng le 13 décembre dernier au stadium Iba Mar Diop, Mamadou Moustapha Sène a rempilé. Hier pour le compte du drapeau Ambroïse Sarr organisé par le promoteur Diak’s Production, il a battu en finale Libidor de Grand Yoff Mbollo. Mamadou Moustapha Sène empoche la somme 1.800.000 FCFA pour laisser au finaliste malheureux la somme de 900.000 FCFA. (Nous y reviendrons