COALITION MUSULMANE CONTRE LE TERRORISME : L’Arabie Saoudite «engage» Le SénégaL
Après l’envoi avorté des soldats sénégalais pour lutter contre la montée des Houthis chiites au Yémen, dans le cadre de l’opération dite «Tempête décisive», les nouvelles autorités saoudiennes, excédées par la montée de l’extrémisme, ont formé une nouvelle coalition islamique antiterroriste de 34 pays. Sans l’Iran, ni l’Irak. Mais avec le Sénégal. L’information a été livrée par l’agence officielle Spa reprise par différents sites d’information. Le Tchad, le Togo, la Sierra Leone, le Gabon, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Nigeria, figurent également sur la liste de Ryad
COMMERCIALISATION DU RIZ LOCAL : L’Unacois/Jappo s’engage
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) s’est engagée à racheter toute la production de riz local qui répond aux normes de qualité et de quantité. C’est en tout cas ce qu’a indiqué son secrétaire général, Ousmane Sy Ndiaye hier, mardi 15 décembre, lors de leur assemblée générale
COMME UNE HISTOIRE QUI TOUCHE A SA FIN... : Enterrés vivants !
Jusqu’à la saison dernière, on les voyait gambader dans différentes pelouses européennes et d’Asie. Subitement, ils ont disparu des écrans de contrôle. Une carrière footballistique se termine souvent ainsi, sans crier gare, mais là, c’est quelque peu inattendu…
SOULEYMANE CAMARA – MONTPELLIER : «Je veux jouer, pas être remplaçant»
Auteur d’une entrée en jeu décisive samedi contre Guingamp, avec à la clé un but et une passe décisive, Souleymane Camara a été le grand artisan du succès du club héraultais (2-1).
TAPHA GAYE - ASV DAKAR : « Je compte beaucoup sur Ndèye SENE »
Annoncée à la Ville de Dakar avant même la fin de la saison, l’arrivée de Ndèye Sène est effective. Le coach de la Ville de Dakar, Tapha Gaye, acteur de la première grosse prise de la saison, annonce même que «Ndèye Sène est la depuis trois semaines ; elle s’entraîne avec l’équipe»
LEX SPORTIVA – Par Samba THIAM / Platini entre faits, sanctions et voies de recours
Ancien meneur de jeu français, ex-triple Ballon d’Or et président «suspendu» de l’Uefa, Michel Platini se démène dans les mailles juridiques de la Fifa. Comprendre les tenants et les aboutissants de cette «affaire» impose un rappel des faits, des sanctions édictées contre lui et des voies de recours mises en oeuvre par lui afin d’assurer sa défense
ECHOS DE LA TANIERE- ENTRE MÉFORME ET BLESSURES : Les buteurs d’Aliou Cissé à l’arrêt
Avec Diafra Dakho, Mame Biram Diouf et Moussa Konaté sont les hommes de base de l’attaque d’Aliou Cissé. Trois joueurs qui ne brillent plus sur les terrains d’Europe depuis quelques semaines. Qui pour blessure, qui surclassé par la concurrence.
Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe nationale, Aliou Cissé a fait des choix clairs. Du moins pour sa ligne offensive. exit Demba Ba, Moussa Sow, Papiss Cissé ou encore Dame Ndoye, place à la jeune pousse avec Moussa Konaté, Mame Biram Diouf, Diafra Sakho, voire Baye oumar Niasse. Pion essentiel de l’équipe des olympiques de 2012 et oublié par Alain Giresse, Moussa Konaté a été réhabilité par Aliou Cissé sur le front de l’attaque des Lions. Tout comme Mame Biram, qui constitue, avec le Mbourois, la paire d’attaque des Lions sous l’ère Cissé. Pas régulier en sélection, manquant notamment la CAN 2015, Diafra Sakho fait également partie des attaquants sénégalais privilégiés par le nouveau sélectionneur.
Toutefois, titulaire en début de saison avec son club de Stoke City, Mame Biram Diouf a été relégué sur le banc depuis quelques matchs par son coéquipier Marco Arnotovic qui semble avoir désormais la faveur du coach des Potters. et pour cause, malgré un début de saison réussi, l’ancien pensionnaire de Molde est resté bloqué à 3 réalisations en 8 matchs, tandis que l’Autrichien totalise 5 buts en championnat. et si la tendance perdure, l’attaquant sénégalais pourrait rester plus longtemps sur le banc de Stoke. Un manque de compétition qui pourrait amener Aliou Cissé à revoir ses plans sur le front de l’attaque des Lions, malgré les 6 buts marqués en 28 sélections par le Parcellois. Autant dire que l’ancien Mancunien devra bouleverser la hiérarchie en club au plus vite pour mettre le sélectionneur à l’aise dans ses choix d’ici le prochain rendez-vous des Lions au mois de mars prochain, avec les 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la CAN 2017.
Un rendez-vous que pourrait manquer également Diafra Sakho. Le joueur de west Ham, récemment opéré à la suite d’une blessure à la cuisse, sera absent des pelouses pour trois mois. Le timing pourrait, en effet, s’avérer juste pour une remise en forme optimale avant cette échéance. Sélectionné à 4 reprises pour 1 but marqué, Diafra Sakho n’en est pas moins un des principaux atouts offensifs des Lions.
Tout comme Moussa Konaté, freiné par une fracture au bras, et qui sera à l’arrêt pour un mois. Le joueur du FC Sion, auteur de 7 buts en 14 sélections depuis 2012, a plus de chances de revenir à la compétition à temps, mais il lui faudra toutefois retrouver le bon tempo et toutes ses sensations de grand artificier.
Modou Lô rentré depuis dimanche
La caravane de Modou Lô qui a débuté le mercredi 9 décembre dernier a pris fin dimanche dernier, à Koumpentoum. C’est le même jour que Xaragne Lô est rentré à Dakar.
Deux voitures de Xaragne Lô tombées en panne
Le parcours des caravaniers étaient très longs. Les 6 véhicules que le Roc des Parcelles Assainies avait mobilisés ne pouvaient pas toutes tenir. C’est ainsi que deux des voitures du convoi sont tombées en panne. L’enfant de Taïba Ndiaye les réparait à chaque panne.
Gambien se défonce en Gambie
Nos radars placés à West Phil Serrekunda ont aperçu Gambien, le sociétaire de Boul Faalé, dans une salle de musculation à Serrekunda- East, en train de se défoncer comme un fou. Le Scorpion de Boul Faalé prépare sérieusement son combat contre Bébé Saloum. Le protégé de Mohamed Ndao «Tyson» respire la forme et est prêt à renverser une montagne
Louis Thior battu en finale à Ndangane chez les lourds
Le village de Ndangane a abrité le dimanche 13 décembre un gala de lutte simple qui a vu la participation de plusieurs ténors de cette discipline. Chez les lourds, 14 lutteurs étaient inscrits. En demi-finale, Aliou Sandi Seck s’est offert la peau de Fodé Sarr. Et dans l’autre demi-finale, Louis Thior s’est débarrassé de Libidor de Grand Yoff Mbollo. En finale, Aliou Sandi Seck de Palmarin est venu à bout de Louis Thior pour remporter 425.000 FCFA. Le vaincu s’est consolé avec la somme de 330.000 FCFA
El Hadji Ousmane Thior triomphe chez les moyens
Restons toujours avec le gala de lutte simple annuel de Ndangane pour vous annoncer la victoire d’El Hadji Ousmane Thior chez les moyens, devant une foule monstre. Il a battu en finale Yankhoba Sarr de Ndiodior pour remporter la somme de 175.000 FCFA. Le finaliste malheureux s’est contenté de 125.000 FCFA. À noter que 15 lutteurs s’étaient inscrits chez les moyens.
Les légers et les poussins ont aussi compéti
Pour cette grande fête de la lutte simple à Ndangane, les amateurs ont eu droit à une participation massive des poussins. Ils étaient 103 lutteurs à prendre part à ces joutes. À l’arrivée, c’est Khadim Mbacké qui est sorti du lot aux dépens de Mohamed Ndiaye. Chez les légers par contre, ils étaient 33 lutteurs au départ. Et c’est Fodé Sarr de Ndangane qui a battu en finale Ousmane Sarr de Guinaw Rails
133 licences confectionnées à Ndangane
Pour le gala de lutte simple à Ndangane, les membres du CNG n’ont pas chômé. Leur déplacement a été plus qu’utile. Accompagnés de Ndiambé Diop, Leyti Ndiaye et Maguette Sow, ils ont confectionné 133 licences entre 9 heures et 17h25. Un record qui montre que Ndangane est le berceau de la lutte simple.
Aziz Ndiaye «migre» à Tivaouane
Fer vent Tidi ane, l e promot eur Aziz Ndiaye est depuis dimanche dernier à Tivaouane. En effet, le benjamin des promoteurs a migré du côté de la ville sainte pour suivre le «bourde» qui doit durer 10 j ours. Néanmoins, le promoteur fait souvent la navette entre Dakar et Tivaouane pour régler quelques affaires personnelles.
Répétition pour les batteurs de Thiatou Yoff
À quelques jours de son duel avec Soundiata, les batteurs du lutteur Thiatou Yoff sont en pleine répétition. Le pensionnaire de l’écurie Yoff Mbollo promet d’offrir aux amateurs une belle prestation le jour J. En tout cas, les batteurs ont répété une belle chorégraphie au grand bonheur des pensionnaires de l’écurie.
Ce que dit le rapport de…
Quelques mots sur la rencontre de Ndakaaru qui a jeté un coup de froid sur les relations entre le Sunugaal et la République démocratique du Congo. Rfi rappelle que du 12 au15 décembre 2015, sur l’île de Gorée, des membres de la société civile et de l’opposition politique de la Rdc ont échangé avec des leaders de la sous-région. En toile de fond : l'élection présidentielle congolaise prévue en 2016. Alors que Kinshasa a accusé le Sunugaal d'accueillir une réunion destinée à «déstabiliser les institutions» du pays, de leurs côtés, les autorités sunugaaliennes ont indiqué qu’elles n’avaient rien à voir avec «cette réunion privée». Aucune déclaration officielle n’a été faite à l'issue de ces rencontres. Seul, précise Rfi, un rapport de trois pages a été publié.
…La rencontre de Gorée…
Intitulé «Les élections et les processus démocratiques en Afrique subsaharienne», il fait état de la réunion qui s’est déroulée à l’île de Gorée à huis clos. Un focus particulier a été fait sur la situation congolaise. Concrètement, les 30 participants de huit pays, notamment le Burkina, le Togo, l’Angola et la Rdc ont échangé, durant deux jours, sous forme d’ateliers. Premier constat, il est général : «Les modifications des lois électorales, notamment pour la prolongation d’un mandat présidentiel, posent des problèmes pour la réalisation d’élections transparentes et crédibles».
… Qui fâche la Rdc
Second point mis en avant par les membres venus de Rdc, ils estiment qu’il y a «une absence de volonté politique» pour financer les entités de gestion. Selon eux, elles sont trop politisées pour assurer la transparence des scrutins. Le rapport pointe également le manque de cadre légal pour le financement des partis. Le texte dénonce la faiblesse des partis d’opposition et la nécessité pour la classe politique de s’accorder avec la société civile avec un seul objectif: travailler main dans la main pour la réalisation «d’un scrutin crédible». Ce premier rapport n’est qu’une ébauche. La société civile de Rdc a annoncé qu’une conférence de presse plus complète serait organisée rapidement, sans donner de date précise.
Khadim Samb
Diantre ! Quelle moustique a bien piqué le griot Khadim Samb, hier à la cérémonie d'ouverture de l'Assemblée générale ordinaire de l'Union nationale des commerçants et industrielles du Sénégal (Unacois Jappo) ? Le griot de l'Alliance pour la République (Apr) a stoppé net le Premier ministre Momo Dionne dans son allocution. Et vous savez pour dire quoi ? "Xana pour dire au Dj, nommé Antoine d'augmenter le son pour qu'on puisse bien écouter le Pm. Si le Pm a tout simplement poursuivi la lecture de son discours, les membres du protocole, eux, se sont empressés sur le parloir pour sermonner le griot. Mais Khadim Samb refuse de se plier. Non seulement il a tympanisé l'assistance avec ces propos dithyrambiques à l'endroit du Pm, d'Idy Thiam, Président de l'Unacois, du commerçant Mor Maty Sarr. Et ce n'est pas seulement qu'au protocole qu'il a eu affaire, parce qu'il s'est aussi heurté aux griots venus du Djoloff lointain uniquement pour cette manifestation. Et le comble, c'est que le maître de cérémonie, Pape Faye était obligé de partager son parloir avec "borom caxabal".
L'Adept…
L’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs (Adept) se radicalise après constat que "les retards de salaires sont toujours d’actualité dans le secteur de l’enseignement". El Hadji Cheikh G. Diop, le Secrétaire général national de l'Adept et ses camarades estiment que beaucoup de leurs collègues contractuels n’ont encore rien perçu. Non sans rappeler que le mois de mai a été payé à partir du 19 juin 2015, le mois de juin à partir du 03 juillet, le mois de juillet à partir du 12 aout. Et d’août à octobre 2015 les salaires ont été payés vers le 10 alors que le mois de novembre 2015 n’est toujours pas payé. "Trop, c’est trop ! Nous regrettons et condamnons avec fermeté ce mode de traitement à vitesses multiples des agents de la fonction publique", disent-ils.
…Se radicalise
Ils soulignent que "ce constat amer ne fait que confirmer l’idée qu’on se fait que les contractuels de l’éducation sont des agents entièrement à part". Ainsi demandent-ils "à tous les enseignants victimes de ces pratiques discriminatoires de rester chez eux jusqu’à régularisation de leur situation". Constatant, pour le regretter, "l’état d’émiettement du mouvement syndical enseignant", l'Adept appelle à un "sursaut patriotique pour la mise en place d’un front unitaire autour d’une plateforme minimale (…) voie obligée pour pouvoir jouer pleinement (le) rôle de sentinelle et amener le gouvernement à respecter ses engagements en mettant en œuvre les instructions du président de la République et de son Premier ministre".
Jugement confirmé
La Cour d'appel de Ndakaaru a rendu son délibéré dans l'affaire opposant Issa Dieng à Louis Alphonse Jacques Sarr, président de l'Association Touba Salihin. Issa Dieng le poursuivait pour charlatanisme, escroquerie. En première instance, Louis Alphonse Sarr avait été condamné à un an d'emprisonnement ferme plus 5 millions de dommages et intérêts. Il avait fait appel et le procès s'était tenu le 17 novembre en présence des parties. Mais ce n'est que hier que le verdict a été rendu avec le déboutement de Louis Alphonse Sarr et la confirmation du jugement de première instance.
Procès ajournés
Hier, au Palais de justice, tous les procès qui étaient prévus ont été ajournés. Pour le tribunal d'instance qui devait juger l'affaire de coups et blessures volontaires dans laquelle est impliqué le chanteur Waly Seck, tout a été ajourné à mardi prochain. Même scénario pour les procès de Massaly poursuivi par "Ndawsi" Aminata Tall présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et Barthélémy Diaz qui avait maille à partir avec les régies publicitaires, ils ont été renvoyés au 14 janvier prochain. Le motif invoqué, est la réorganisation des chambres.
«20 heures des médias»
Les auditeurs de la première promotion des «20 heures des médias», formation initiée par le Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), ont reçu, hier, leurs attestions de fin de formation. Et lors de la cérémonie de remise des attestations à cette quinzaine de journalistes et spécialistes de la communication, le directeur du Cheds, le général de brigade Paul Ndiaye a souligné: «Il s’agit d’explorer d’autres pistes. Ce que nous cherchons, c’est un cadre d’échange et de dialogue entre forces de défense et de sécurité et la presse. Pour moi, le but est atteint». Selon l'officier supérieur de l’armée sunugaalienne, cette formation va aider les professionnels des médias à «maîtriser le sujet et savoir de quoi on parle et bien le dire».
Ag des…
L'association des éleveurs de Mbacké a tenu son assemblée générale annuelle pour tirer le bilan de ses activités 2015. Une occasion pour eux de faire un bilan sans complaisance de l'élevage, ces quinze dernières années. Dans leur résolution, ils ont tiré un grand chapeau à l'actuel régime estimant que ce que SMS est en train de faire pour le secteur, aucun régime ne l'a fait auparavant, se félicitant que c'est une première que le chef de l'Etat injecte un milliard de F Cfa dans une banque de la place pour permettre aux éleveurs de monter des mutuelles et de s'autofinancer. Ils ont aussi félicité le ministre de l'Elevage en soutenant que jamais 700 tonnes de vivres de bétail n'ont été distribuées à Mbacké.
…Eleveurs de Mbacké
Malgré cela, ils soutiennent que le département de Mbacké doit bénéficier d'une attention particulière parce qu'il compte 30 000 éleveurs dont la plupart sont de Touba qui est une agglomération très difficile à gérer. Ils souhaitent que le cas spécifique de Touba soit pris en compte lors de la prochaine distribution d'aliments de bétail. Les éleveurs ont aussi demandé à tous leurs collègues, compte tenu de l'hivernage pluvieux, de constituer le maximum de réserves fourragères pour ne pas s'exposer aux difficultés du nomadisme parce qu'ils ont des difficultés à s'installer dans certaines régions comme Fatick et Kaolack. Ils ont aussi demandé aux éleveurs de lutter eux-mêmes contre les feux de brousse, mais aussi contre ceux qui occasionnent ces sinistres en les dénonçant aux autorités compétentes.
Dala- Ngabou
La commune de Dala Ngabou, située à 12km de Mbacké, a profité d'une cérémonie de remise de moulins à mil aux femmes pour lister les maux dont souffre cette localité qui fait face à la Nationale 3. Le maire Ndiouga Faye invite les autorités à plus d'investissements dans cette commune rurale qui polarise près de 35 villages dont le village de Digane qui reçoit chaque année des milliers de pèlerins pour le Gamou de la communauté khadre. Il estime que le programme des pistes rurales a été bien ressenti dans sa commune, mais qu'elles datent de bien longtemps et doivent être bitumées parce qu'elles sont importantes pour le développement de Dala-Ngabou. Il souhaite aussi que sa commune puisse disposer d'une ambulance, étant l'une des rares dans le district de Touba-Mbacké à ne pas en disposer. Par ailleurs, le maire estime que l'Etat devrait aider chaque commune rurale en faisant passer les fonds de concours de 16 millions à 40 ou 50 millions pour leur permettre de pouvoir faire des investissements en adduction d'eau, électricité, mais aussi aider à l'allègement des travaux des femmes.
Coalition islamique…
Ryad a annoncé la formation d’une «alliance militaire islamique antiterroriste» rassemblant 34 Etats du Proche et du Moyen-Orient, ainsi que de l'Afrique. Parmi les membres de cette coalition figurent la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Pakistan, Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Turquie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, Djibouti, le Sunugaal, le Soudan, la Sierra Leone, la Somalie, le Gabon, la Guinée, la Palestine, la République fédérale islamique des Comores, le Qatar, la Côte d’Ivoire, le Koweït, le Liban, la Libye, les Maldives, le Mali, la Malaisie, l'Égypte, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Yémen et l’Arabie saoudite. «Les pays mentionnés ici ont convenu de la formation d'une alliance militaire conduite par l'Arabie saoudite pour combattre le terrorisme avec un centre commun d'opérations basé à Ryad afin de coordonner et soutenir les opérations militaires», lit-on dans le communiqué officiel cité par l’agence de presse gouvernementale saoudienne Spa.
…Contre les «terroristes»
Il est aussi précisé que la coalition s’est donné pour but de «protéger les nations contre tous les groupes et organisations terroristes, quels que soient leur religion ou leur nom», laissant entendre que Daesh ne serait pas la seule cible. «Etant donné que le terrorisme et ses atrocités constituent une violation grave de la dignité humaine et des droits de l'Homme, en particulier le droit à la vie et à la sécurité (...), ceux-ci doivent être combattus par tous les moyens et il est nécessaire de collaborer dans ce but», poursuit le communiqué. Le ministre saoudien de la Défense, le prince Mohammed ben Salmane, a notamment révélé que la coalition coordonnerait ses actions avec les principales puissances et avec les organisations internationales. Plusieurs coalitions antiterroristes luttent d’ores et déjà contre Daesh sur les territoires irakien et syrien. La coalition occidentale menée par les Etats-Unis inclut 65 pays.
Il pourrait, sans pâlir, avec "Gospel journey" compétir aux prochaines victoires de la musique. En attendant, la sortie de la liste des nominés pour cette grande rencontre musicale, Faada Freddy imprime ses marques en France. Son opus vient d'être désigné meilleur album international 2015 par le journal "Le Parisien".
Avec juste un album solo international, Abdou Fatah Seck dit Faada Freddy est déjà sur une pente ascendante. "Gospel journey" ouvre des portes inespérées à l'artiste sénégalais issu du hip-hop. Jusque-là, il est l'un des rares, soit le premier membre du mouvement hiphop sénégalais à avoir un succès aussi éclatant outre-Manche même si ce n'est pas dans le registre habituel où on l'a connu.
Au cours de l'année 2015, le duettiste de Ndongo D a rempli les plus grandes salles de spectacles de la France, allant du Trianon à la Cigale en passant par l'Olympia et bientôt le Zenith. Et cerise sur le gâteau, il a fait hier la Une du journal "Le Parisien" habillé d'un costume rose aux rayures noires avec un chapeau assorti. Il y ressemble à un dandy africain des temps modernes. Il est à la première page de ce canard parce que la rédaction a choisi "gospel journey" comme meilleur album international de 2015. L'écouter, c'est l'aimer.
"Faada Freddy a eu l'idée la plus simple et la plus sophistiquée de l'année : enregistrer un album sans instrument, construit uniquement autour des voix et des percussions corporelles. Ceux qui ne sont pas prévenus se laissent surprendre par la richesse de son premier album "Gospel Journey", persuadés d'entendre de vrais musiciens", écrit la rédactrice de l'article sur le chanteur sénégalais.
Cette dernière est convaincue d'ailleurs que "le voir (ndlr Faada Freddy), c'est le revoir. En un an, le Sénégalais, ancien rappeur du groupe Daara J, a rempli, à Paris, le Trianon, la Cigale, l'Olympia, en attendant le Zénith. Car les curieux qui viennent le voir une première fois reviennent avec d'autres, qui reviennent avec d'autres...". Aussi, à l'en croire, "l'essayer, c'est l'adopter.
Chanteur solitaire, Faada Freddy séduit aussi par sa générosité. Le chanteur n'a pas hésité à prolonger son concert au Trianon dans la rue, puis dans une rame du métro devant des passagers médusés". Ce qui démontre que tout le monde tombe facilement sous le charme de celui qu'on appelle "Morganou Jolof"
(ndlr en référence à Denroy Morgan, chanteur de reggae jamaïcain fondateur de Morgan Heritage). "Gospel journey" est sorti en mars dernier et compte onze titres. Aucun instrument encore moins de boîte à rythme n'a été utilisé dans cet album. Tous les sons et musiques sont faits avec de la voix et des percussions corporelles. L'album est très coloré musicalement parlant avec des influences zoulous, pop ou encore folk. L'opus n'est pas encore officiellement sorti au Sénégal. Mais est disponible sur les plates-formes de téléchargement pour le moment.
PAR NDÈYE CODOU FALL
SABARU JINNE DE PAPE SAMBA KANE OU UNE VIE DANS UNE MALLE
Le sabar est dans un certain sens l'expression fondamentale de la culture sénégalaise.
Moyen privilégié de communication, il est pratiquement de toutes les cérémonies : mariage, baptême, lutte, circoncision, ndëpp entre autres. S'il nous fait éprouver un plaisir sans cesse renouvelé, évocateur d'une chaude sensualité, le très regretté Doudou Ndiaye Rose aimait à en souligner la double dimension, profane et mystique. Est-ce cela que Pape Samba Kane a voulu nous rappeler en choisissant un titre aussi frappant ? L'hypothèse est tentante mais à en croire l'auteur de Sabaru Jinne, il s'est surtout agi pour lui de revisiter son enfance. En plus de nous relier à un monde surnaturel, le "Sabaru Jinne" fait référence dans l'imagerie populaire à tout ce qui est désordonné, intense, fort, insaisissable à l'image de la vie du personnage principal, Massata.
Dans cet ouvrage qui marque son passage d'une écriture documentaire strictement factuelle à la fiction romanesque, "PSK" se sert du sabar comme prétexte.
En effet, tout au long de ce récit situé entre "le conte fantastique et la nouvelle réaliste", le vent charrie les rythmes de tam-tams que l'on ne voit jamais. Sabaru Jinne peut aussi être lu comme un "roman philosophique avec de forts relents autobiographiques" où Massata, pétillant autant de corps que d'esprit mais perdu entre ses souvenirs, ses rêves d'écrivain et sa vie réelle, distille ses réflexions entre deux événements mondains. Le tout est contenu dans une malle et c'est dans celle-ci que prend naissance le roman à la nuit tombée, dans la chambre de Massata (chez son "grand-père chéri" Mame Thierno) à la Rue 11 de cette "Médina que chante Youssou Ndour".
Lors de cette fameuse nuit, souvenirs et pensées l'assaillent : Massata entraîne le lecteur dans ses textes, ses mises en scène et ses lectures (" nos auteurs et beaucoup de romans de gare "dit-il).
Né à Dakar, il a vécu trois années de son enfance à Saint-Louis chez Tonton Babacar dont l'épouse prenait soin de lui comme du fils qu'elle n'avait pas eu. Massata faisait même partie des meilleurs élèves de l'école coranique mais son grand-père avait peur que l'oncle "gâte le petit" ; alors retour à Dakar où commence une nouvelle vie avec Mame Penda et les autres. Pourtant, "à part mentir et proférér des injures", Mame Thierno tolérait tout, surtout de la part de Massata, veillant avec soin à son éducation et à son épanouissement dans la société.
Ici, c'est l'occasion pour Massata de se rappeler la vie à la Médina avec sa bande de copains aux "esprits ... enivrés de poésie et avides de liberté". C'était un groupe bien spécial qui s'adonnait "à la fumette de cigarettes interdites, puis à la beuverie, à la course aux filles et nourrissait derrière des rêves effrontés et des utopies arrogantes", une folle envie de changer le monde.
La charge érotique est cependant plus forte que tout le reste, car pour Pape Samba Kane, les plaisirs suprêmes sont "les femmes, écrire, manger... et toutes les musiques" : Xalam, les Kings, Super Jamono sans oublier l'audacieuse Mada Thiam.
Le corps des femmes est donc depuis toujours l'univers de prédilection de Massata. Le corps synonyme d'amour maternel et aussi celui de tantes pleines de tendresse avant que ne naisse le désir charnel. Il en découvre la plénitude avec Mbissane Sène, "remarquablement belle" et dont Massata aurait pu être le fils. Pédophilie ou dépravation ? Comment une femme mûre, à la beauté du diable, peut-elle avoir des "flirts poussés" avec un enfant de 11/13 ans ?
Après cette expérience inaugurale, Massata parle de Fat Diallo, de deux ans son aînée, qui lui fit découvrir la réalité de l'acte sexuel "derrière l'enclos de Diallo kërin" après un de ces " bals-poussière" où lors des "slows, les lumières étaient éteintes" en prélude à ce qui allait suivre.
Massata n'oublie pas le 114 de Yenn où il a fait la connaissance de "Josiane aux lèvres douces comme de la mousse". Josiane dont le nom avait fini par sonner plus tard comme "un enfer annoncé".
Mais tout ceci n'empêche pas Massata, assoiffé de tout, de jeter au fil du temps un regard de plus en plus lucide et désabusé sur la société humaine et d'exprimer ses points de vue dans les colonnes du journal satirique Le Hibou. Il se plaint au passage que la presse "soit ancrée dans une réalité où dominent la politique et l'économie ".
Une façon de regretter le peu de place qui y est accordée à la littérature et aux arts... Et pourtant, envers et contre tout, "il faut écrire", lui dit son amie Ken Mbaye.
On l'a bien compris : Sabaru Jinne se déroule pour l'essentiel dans une malle qui pour Massata contient "ses souvenirs obscurcis par sa béatitude intellectuelle et sourds à ses misères, ses rêves idylliques d'artiste insolite et unique, ses espoirs d'étreintes homériques avec la littérature...son avenir avorté, sa mémoire sélective...".
C'est sans doute la raison pour laquelle Tonton Babacar veut lui faire "abandonner cette destination d'écrivain qu'il (Massata) estime le plus au monde".
Massata se demande : "Qui suis-je ?". Il aurait pu également s'inquiéter d'autres questions existentielles : d'où venons-nous ? Où allons-nous ? Autant il veut se cacher autant il veut dévoiler car qui écrit et publie s'expose ; d'où cette nudité voilée qui n'est pas pour faciliter la tâche au lecteur.
Pour toutes ces raisons, Sabaru Jinne est révolutionnaire et anarchique comme son auteur du reste, qui ne cache pas son affection pour Baudelaire et Bakounine.
Encore un mot sur le titre de ce qui est finalement un roman-essaiconfidence-confession. Le choix en est assumé par Kane qui avoue avoir voulu ainsi séduire l'autre en le choquant et en le conviant à partager des émotions puisque pour lui, "rencontrer un sujet littéraire, c'est rencontrer l'amour". À l'arrivée, la forme de Sabaru Jinne étourdit. On finit par ne plus savoir où donner de la tête à cause des tournures des phrases et de la multiplicité des narrateurs. Et à force de s'obstiner à vouloir "trouver", on se sent comme perdu ou habité par le diable.
L'auteur des Ecrits d'Augias a gagné son pari d'expérimenter une nouvelle forme d'écriture. Le style nous fait déraper et on s'amuse parfois beaucoup dans ce roman comme lorsque, poussée par des forces invisibles, "Josiane... se lance dans le géew d'un sabar, à la surprise générale". On ne peut que conseiller vivement Sabaru Jinne où les existences de Talla-Massata-Pape Samba se mêlent inextricablement dans des pages intenses. Comment ne pas penser en le refermant au mot du philosophe allemand Schleiermacher pour qui la lecture est "corps à corps et covibration avec un texte ou une parole qui peut vous porter jusqu'à l'extase" ?
Sabaru Jinne, Pape Samba KANE, Éd Feu de Brousse, 2015, 280 pages
LE SECTEUR PRIVÉ ENRÔLÉ
Recherche de financements locaux dans la lutte contre le Vih /Sida
L'objectif d'éliminer la pandémie du Sida au Sénégal, d'ici 2030, passe par la résolution de l'équation des ressources, dans un contexte où les bailleurs de fonds se désengagent. Les acteurs planchent pour la recherche de ressources financières locales et comptent sur le secteur privé.
L'atteinte des objectifs zéro nouvelle infection, zéro décès lié au Sida et zéro discrimination, à l'horizon 2030, ne sera pas une sinécure, avec seulement des financements externes. Avec le retrait des bailleurs de fonds, il faut une mobilisation de ressources locales. C'est pourquoi le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) a organisé hier un atelier pour l'engagement du secteur privé dans la lutte contre cette pandémie.
19,6 millions de dollars ont été investis au Sénégal, en 2013, dans cette lutte dont 8% par le privé, 20% par le public et 72% par l'internationale, selon les chiffres fournis par la représentante de la Banque Mondiale, Zara Shubber. D'ici 2030, il y aura une diminution de nouvelles infections de 31% et de la mortalité liée au VIH de 28%. "Avec les investissements, 39% des nouvelles infections seront réduites et 18% de la mortalité, entre 2014 et 2017", explique Mme Shubber. Cependant, dit-elle, la couverture des antirétroviraux dans le pays est faible, 39% chez les adultes et 15% chez les enfants.
Pour le représentant du Conseil National Patronal (CNP) Aimé Sène, cette pandémie constitue une des plus grandes menaces pour l'accroissement de la productivité des entreprises, dans ce contexte de mondialisation des échanges. "La compétence professionnelle, combinaison de connaissances, de savoir-faire, d'expériences et de comportement responsable, constitue aujourd'hui un enjeu stratégique majeur pour le développement et la pérennité des entreprises. Or, la pandémie engendre deux conséquences dramatiques : d'une part, elle touche la tranche d'âge non seulement la plus importante de la population, mais la plus active et la plus productive de la nation.
D'autre part, elle a cette particularité d'atteindre toutes les couches sociales et toutes les catégories de revenus", souligne M. Sène.
Pour Aimé Séne, les 3⁄4 des personnes contaminées ont entre 15 et 49 ans, donc appartiennent à la tranche d'âge où les hommes et les femmes sont dans le monde du travail. "C'est pourquoi la prévention et la lutte ne sauraient être les seuls faits de l'État. Les organisations d'employeurs, tout comme les syndicats de travailleurs, ont un rôle à jouer dans la prévention, le respect du travail décent, des droits et de la dignité de toute personne infectée ou affectée par le Sida. Il s'y ajoute que pour les employeurs, les préoccupations sont plus qu'humanitaires, parce que le sida engendre de graves dysfonctionnements dans les entreprises avec l'apparition de charges additionnelles'.
Il s'agit donc pour le représentant du CNP de sensibiliser les chefs d'entreprises sur la nécessité d'intégrer plus que par le passé la lutte contre le Sida dans les stratégies de développement de leurs entreprises. Car, dit-il, ce n'est que par ce moyen qu'ils pourront contribuer à l'atteinte des objectifs du plan stratégique.
Le Comité de règlement des différends (CRD) de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a lancé ses travaux de restitution de l'étude sur l'exploitation de ses décisions et avis, hier. La structure, suivant les cas traités, est sur une tendance évolutive malgré quelques correctifs à apporter.
De 2008 à 2013, 1 155 décisions ont été rendues par l'Armp. De 76 décisions et avis à sa création en 2008, l'Autorité a annuellement observé une évolution continuelle dans les saisines pour atteindre 397 cas en 2013 après une nette régression l'an précédent (111). "En six ans, le nombre de décisions et avis a été multiplié par 5, ce qui traduit la vitalité du système et la confiance croissante que les candidats au marché ont de l'autorité", a déclaré l'ancien premier président de la Cour d'appel de Saint-Louis, le juge Adiouma Sèye, qui présentait les résultats de cette étude. Toujours d'après les conclusions de ce consultant, 766 recours ont été tranchés et 389 décisions de suspensions provisoires prises avec un taux de recours irrecevable de 27,2%.
"Un pourcentage élevé et la cause d'irrecevabilité principale est la forclusion, d'où une action d'information et de formation à mener dans ce sens par l'Armp", propose-t-il dans un contexte où, au Sénégal, les crédits votés pour le financement des marchés, des ministères et de l'administration centrale s'élevaient à 943 milliards de F CFA en 2011 pour atteindre 1064 milliards en 2013. A l'échelle planétaire, la corruption majore de 15 à 20% le coût global des marchés publics, soit 400 à 500 milliards de dollars, fait savoir le rapporteur.
Les décisions du Comité de règlement des différends étant exécutoires, elles sont néanmoins susceptibles d'être attaquées devant la Cour suprême. 766 décisions sur les 1155 rendues par l'Autorité ont ainsi fait l'objet de pourvois en cassation devant la Cour suprême qui a rendu 30 arrêts dont 6 arrêts de déchéance prononcés contre le requérant ; 3 arrêts de sursis à l'exécution de la décision du Crd ; 2 arrêts de rejet de la demande de sursis à l'exécution ; 7 arrêts d'annulation de la décision du Crd; et 12 arrêts de rejet de la demande d'annulation de la décision du Crd. "Dans la plupart des cas, la Cour suprême a donné raison au Crd", fait remarquer M. Sèye.
Insuffisances
Pour l'ancien médiateur de la République, Serigne Diop, l'existence d'une telle structure est une question de respectabilité démocratique. "L'Armp est l'un des outils essentiels de l'État de droit dans l'État démocratique contemporain pour une raison toute simple : l'État ne peut fonder sa légitimité que sur la correcte utilisation des ressources qui sont le produit de l'effort collectif. C'est pourquoi les États se sont imposé eux-mêmes des contraintes pour une utilisation parfaite et transparente", a-t-il déclaré.
L'Armp s'occupe de la régulation du système de passation de marchés et de délégations de service public à travers l'audit des procédures de passation des marchés publics, et de sanctions et règlements à l'amiable des différends. Elle comprend le Conseil de régulation, le Comité de règlement des différends et la Direction générale. Le Crd siège suivant les faits pour lesquels il est saisi, soit en commission des litiges ou en formation disciplinaire.
Malgré toutes ces dispositions, des insuffisances subsistent comme le souligne Adiouma Sèye. Incohérence dans la numérotation de certaines décisions ; deux décisions différentes qui portent le même numéro (282 du 18 septembre 2013, et 282 du 19 septembre 2013) ; confusion dans les numéros et articles des textes applicables ; non-respect du délai de sept jours pour statuer dans certains cas (deux mois d'écart entre la date de la décision de suspension provisoire et celle de la décision de fond. N° 142 rendu le 6 décembre 2010 et décision de fond rendu le 23 février 2011)... sont autant "d'insuffisances de forme qui ne diminuent en rien la pertinence et la cohérence des décisions sur le plan du fond", déclare-t-il.
Pour le directeur général de l'Armp, Saer Niang, l'amélioration dans le rendu des décisions est en train d'être acquise. "Entre 2008 et maintenant, tous les jours on s'améliore, on revisite les décisions que nous avons prises jusqu'à maintenant et on se rend compte qu'on a fait des erreurs d'interprétation. Nous avons fait des revirements de décision car les expériences s'améliorent, s'enrichissent. La compréhension que j'ai actuellement de la fonction des marchés publics n'est plus celle de 2008 ou 2009", déclare-t-il.
L'UEMOA EST AUJOURD'HUI UN FACTEUR BLOQUANT DE L'INTÉGRATION
Professeur Makhtar Diouf à la 3e édition des "doctoriales" de l'EDJPEG
L'école doctorale des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (EDJPEG) a démarré hier la troisième édition des "doctoriales" qu'elle organise à l'Ucad. Les organisateurs ont choisi cette année "l'intégration" comme thème principale, afin d'unir les forces dans la recherche et faire le bilan de l'intégration sous régionale.
L'intégration sous régionale n'est pas à la hauteur des espérances. C'est le sentiment du professeur Makhtar Diouf qui a animé hier une conférence sur le thème : "L'intégration". De l'avis de l'économiste, les causes de cet échec sont nombreuses et variées. Le professeur considère la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) comme des bureaucraties sans actes concrets sur le terrain. Ces institutions sont financées à coût de milliards, sans résultats probants, déplore-t-il.
Le principal problème, pour le chercheur, c'est le manque d'indépendance des organisations sous régionales. "L'Uemoa est une création française. Elle fonctionne aussi sous la direction du Fonds monétaire international (FMI). Elle est aujourd'hui un facteur bloquant de l'intégration dans cet espace économique", soutient-il. Il explique qu'il est impossible de réussir l'intégration sans un réseau ferroviaire qui relie les pays membres de l'union.
Le professeur Diouf est d'avis que les institutions de Bretton Woods ne sont pas intéressées par le développement de l'Afrique. "Si un pays africain lance un projet de chemin de fer, la Banque mondiale ne le finance jamais. C'est elle-même qui a démantelé le réseau existant, dans les années 1980. C'est la Banque mondiale qui a imposé la suppression du chemin de fer Dakar-SaintLouis", déplore-t-il. Le professeur Diouf soutient que s'il y avait un chemin de fer reliant Dakar à Ziguinchor, il n'y aurait pas le conflit casamançais. Selon lui, il faut une industrialisation du continent et une indépendance économique. "Ce n'est pas avec des industries de fabrication de bière et de limonade qu'on va se développer."
"En 2013, sur 509 inscrits, seulement 6% ont soutenu leurs thèses"
Organisée par l'Ecole doctorale des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (EDJPEG), la rencontre a aussi été une occasion pour revenir sur cette structure peu visible dans l'espace universitaire. Comme si les maux de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) sont à tous les niveaux, le taux de perdition des doctorants est très élevé. Plus élevé même que le premier et le second cycle.
Selon le directeur de l'école doctorale, François Joseph Cabral, en 2013, sur 509 inscrits, seulement 6% ont soutenu leurs thèses. Il reconnaît qu'il y a beaucoup de choses à faire pour atteindre les objectifs. "Nous sommes très loin des standards mondiaux et de la mission qui nous est confiée", a-t-il révélé devant les doctorants. Son prédécesseur à la tête de l'école doctorale, Abdoulaye Sakho, a lui mis l'accent sur l'importance de la recherche.
Venu représenter le recteur de l'Ucad, Abdoulaye Sakho a soutenu que la recherche fonctionne avec les moyens du bord, malgré le faible taux de soutenance des doctorants.
Selon le professeur de Droit privé, la recherche doit être au service du peuple et du développement. "Nous devons avoir une université au service de la population et non une institution de savants. Il ne faut pas faire une thèse pour le faire seulement. Il faut faire une thèse pour aider les populations à régler leurs problèmes", a-t-il recommandé aux futurs docteurs en sciences sociales. "Nous les enseignants, nous faisons des recherches commanditées ou pour avancer dans nos carrières. Mais, est-ce qu'on fait la recherche pour faire progresser notre pays ? Je ne suis pas sûr". Cette activité annuelle, qui implique plusieurs chercheurs, prendra fin le samedi prochain.