PR BABACAR SAMB , CHEF DE DÉPARTEMENT DE LANGUE PERSANE ET CHEF DU LABORATOIRE D'ÉTUDE ET RECHERCHE SUR LE MONDE ARABO-MUSULMAN (DEPART ARABE , ancien ambassadeur du Sénégal en egypte
L’intérêt du Royaume du Maroc pour l’Afrique de l’Ouest et le Sénégal en particulier, ne fait l’objet d’aucun doute. En témoigne, le dernier voyage du souverain chérifien au Sénégal avec à la clé de nombreux accords signés. Dans cette offensive économico-diplomatique, le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest s’en tirent-ils à bon compte ? La disparition du guide libien profite—t-elle à Mohamed VI sur le plan géopolitique et diplomatique ? Quel bilan faut-il faire du printemps arabe ? www.SenePlus.Com a posé la question au Pr. Babacar Samb. Il est chercheur sur le monde arabo-musulman, cehf de dpatrement de langue persane (UCAD) et ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte.
SenePlus.Com : Pr Samb comment expliquez-vous l'intérêt de plus en plus croissant du Maroc pour le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest en général ?
Les relations entre le Maroc et le Sénégal sont particulières parce que les deux pays ont toujours maintenu des relations culturelles, spirituelles, économiques depuis l’indépendance avec notamment la présence de la tarîqa tijania qui est dominante au Sénégal, et la présence d'une forte colonie marocaine dans les villes de Dakar et de Saint-Louis depuis la période coloniale. Ce qui donne un cachet particulier à ces relations. Maintenant, depuis l’accession du roi Mohamed VI au pouvoir, effectivement, il y a un renouvellement des relations entre le Maroc le Sénégal, et surtout entre le Maroc et les autres pays partenaires de l’Afrique de l’Ouest. Le roi est venu au Sénégal au moins 5 fois depuis 1998 à nos jours. C’est du jamais vu. Et ce sont des visites qui ont duré, à chaque fois, deux ou trois jours dans son calendrier. Je crois que ça c’est important. Ça témoigne de la fraternité qu’il y a entre le Maroc et le Sénégal.
Avant, les relations étaient plutôt culturelles avec l’envoi des boursiers sénégalais pour étudier dans des universités islamiques marocaines et l’octroi des bourses aux marocains pour poursuivre des études en médecines, en pharmacie et en sciences principalement.
Mais, depuis 2001, il y a effectivement des relations économiques aussi bien dans le domaine du transport avec Air Sénégal, dans le domaine de l'énergie avec la technologie du solaire, dans les infrastructures. Le Maroc a investi dans l’habitat social (Diamniadio). Il y a aussi la pénétration et la vente des produits pharmaceutiques marocains au Sénégal. On peut noter les mêmes investissements en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Gabon qui sont vraiment les pays partenaires du Maroc
Le Guide libyen Mouammar Kadhafi était lui aussi très actif dans la région Subsaharienne, notamment l'Afrique de l'Ouest. Est-ce qu’avec sa disparition, c’est le Maroc récupère ce leadership ?
La chute du guide libyen favorise la relance vraiment des relations entre le Marc et l’Afrique de l’ouest, mais plus particulièrement le Maroc et ses partenaires privilégiés de la sous-région. En effet, avec Mouammar Kadhafi qui était vraiment un partenaire privilégié sur le plan politique, - pas économique - avec le président Wade, s’agissant notamment du Nepad, de l’Union africaine, c’est vrai qu'il y avait une présence accrue et une influence réelle de la Libye sur la sous-région.
D’ailleurs, les relations entre la Libye et le Maroc n’ont été jamais des relations très stables à cause de la différence d’orientation entre les pays. Deuxièmement à cause de la position du Maroc par rapport au Sahara occidental. Or la Libye et l’Algérie sont beaucoup plus proches du Sahara Occidental que du Maroc
Ce qui fait que le Maroc n’est plus actif depuis la reconnaissance de RASD (République arabe sahraouie démocratique) qui est né en 1976 au niveau de l’Union africaine. Le Sénégal a toujours soutenu et sans faille les positions marocaines en ce qui concerne l’appartenance et l'intégration du Sahara occidental au Maroc. Donc c’est ça qui a renforcé véritablement les relations politiques entre le Maroc et le Sénégal. Le président Wade avait fait d’ailleurs la médiation pour que le Maroc revienne réellement au dans de l’Union africaine. Alors que la Libye, avec la création de l’Union africaine, avait pris les incitatives du leadership au niveau du Maghreb. Ce que le Maroc n’a jamais accepté.
Pensez-vous que le Marc arrive à tirer son épingle du jeu dans cette offensive économico-diplomatique dans laquelle s'est engagé en Afrique de l'Ouest, à côté des partenaires traditionnels que sont les USA, l'UE et même la Chine aujourd'hui ?
Je crois que le Maroc essaie de se faire une place dans ce réseau dense des relations de l’Afrique. C'est vrai que l’Afrique de l’Ouest depuis une dizaine, voire une vingtaine d'années s'est ouverte à d'autres partenaires des métropoles comme la France, l’Angleterre la Chine, l'Inde ou même les pays de l'Amérique Latine. Mais ce sont des puissances ou des moyennes puissances qui ont, en Afrique, une force de pénétration sur le plan politique, financier que le Maroc n'a pas. Mais le Maroc joue sur les relations séculaires qui le lient avec l’Afrique de l'Ouest. Il y a l'islam et surtout aussi des relations renforcées au début des années 60 au sein du groupe de Casablanca qui regroupait des pays africains et des pays arabes et dont le Maroc était le leader.
Dans ce schéma, comment se faire une place dans ces relations ? Je crois que le Maroc a des potentialités indéniables sur le plan agricoles qui peuvent aider pas mal de pays africains. Vous voyez bien que maintenant les produits agricoles, surtout des fruits marocains, traversent le Sahara. On voit des mandarines marocains partout au Sénégal. Et c'est la même chose que vous voyez au Burkina et ailleurs en Afrique de l'Ouest. Donc on est passé de l’exportation des produits manufacturés traditionnels, de l'artisanat marocain, de cuir d'abaya, de couture, de bonnet phase ou malakit à des relations économiques beaucoup plus importantes pour les deux partenaires. Donc la présence marocaine se fait son chemin. Mais ce sera difficile avec les autres partenaires de l'Afrique de l'Ouest qui sont quand même beaucoup mieux outillés que le Maroc pour le financement les projets de développements par exemple.
Dans ces relations entre le Marco et la sous-région peut-on parler de relations gagnant-gagnant ou bien les relations restent largement favorables au Maroc ?
Globalement, c'est le Maroc qui tire le plus de profit dans ses relations avec l'Afrique parce que les échanges entre le Maroc et le Sénégal, entre le Maroc et les autres pays partenaire d’Afrique, sont largement favorables à la balance des paiements du Maroc. Dans la mesure où l’Afrique de l'Ouest n'exporte vers le Maroc que très peu de produits alors que le Maroc exporte beaucoup plus vers la sous-région, avec des échanges estimé en milliards de dollars alors que les pays africains ne sont qu'à une centaine de millions de francs CFA tout simplement. Ce qui fait que le Maroc a trouvé un marché beaucoup plus large en Afrique de l'Ouest pour ses produits. Il se trouve que maintenant, au niveau de l'Union européenne là où le Maroc exportait le plus, il y a d'autres pays qui lui sont concurrents si bien que le Maroc a cherché aussi à s’arrimer au marché européen.
Il y a l'Union de la méditerrané que Sarkozy essayait de mettre en place pour que ces pays-là puissent profiter de la dynamique des relations entre l'Union européenne et l'Afrique. Mais politiquement, ça n'a pas pu se réaliser réellement comme l'a souhaité la France compte tenu des réticences de certains pays notamment la Libye.
Vous travaillez sur le monde arabo-musulman et vous avez également été ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte. Quel bilan tirez-vous des printemps arabes ? Est-ce qu'au regard des résultats, ces révolutions valaient-telles la peine si on en juge par le bourbier dans lequel est plongé ces pays ?
C'est vrai que le printemps arabe a suscité beaucoup d’intérêt et était porteur aussi de beaucoup d'espoirs pour les populations parce que ça a permis, au moins, de se débarrasser des régimes dictatoriaux aussi bien au niveau de l’Égypte, du Yémen que de la Libye et de la Tunisie surtout. Ces deux régimes étaient des régimes très forts où le pouvoir était personnalisé. Ça, c'est la première étape. Mais la deuxième étape, c'était après la chute de ces régimes-là. En effet, on s'attendait justement à l'instauration de la démocratie réelle dans ces pays. Mais malheureusement, je pense que le processus de réhabilitation des partis politiques qui étaient suspendus ou interdits et aussi la dynamique des élections, se sont faits sur le tas. Par exemple en Égypte, une fois au pouvoir, les frères musulmans ont oublié toutes les autres forces démocratiques qui les avaient aidés à venir au pouvoir. Ils ont voulu gouverner seuls et imposer leur doctrine. Ce qui n'a pas été justement peut-être la meilleure solution pour maintenir une transformation sociale et politique durable
La Tunisie quant à elle tire mieux son épingle du jeu. Les islamistes modérés de la Nnahda ont accepté leur défaite et se sont véritablement, même dans le gouvernement transitoire, été plus ou moins conciliants avec les principes démocratiquement laïcs de la Tunisie de maintenir l'héritage de Bourguiba.
Par contre, en Libye malheureusement, c'était la catastrophe parce que la chute de Kadhafi n'a pas laissé d'autres alternatives que des groupes qui sont d'origine parfois tribale, religieuse qui s'affrontent. Aujourd’hui on a deux parlements, deux gouvernements, on s’entre-tue tout le temps et l'Occident qui était intervenu sur une résolution de l'Onu à la tête de laquelle la France a complètement abandonné la Libye à son propre sort. Le pays sombre aujourd'hui dans un semblant de guerre civile.
Nous n’avons pas aujourd'hui de perspective de réhabilitation des structures d’État parce en Lybie. Il n'y a plus d'armée, plus de structures politiques.
Donc ce sont des groupes qui sont livrés à eux-mêmes et les autres pays comme la Tunisie sont menacés. Le Mali, c'est vraiment l'excroissance de ce qui s'est passé en Libye. Avec AQMI qui s’est renforcé et d'autres groupes islamistes qu'on trouve dans la bande sahélienne qui fait qu'ils sont venus avec toute l'armada qu'ils avaient prise en Libye et la conséquence c'est l'instabilité politique et l'instabilité sécuritaire qu'on voit par exemple au Mali, au Niger , au Nigeria et au Tchad .
‘’LA PROTECTION DES SOURCES, PILIER FONDAMENTAL DE L’INDÉPENDANCE DES MÉDIAS’’
Dakar, 17 jul (APS) - Les ONG Article 19 Afrique de l’Ouest, Amnesty international Sénégal, La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) rappellent, dans un communiqué, que la protection des sources journalistiques est ‘’un pilier fondamental de l’indépendance des médias’’.
Dans ce document conjoint reçu à l’APS, les quatre ONG se disent ‘’préoccupées par la procédure judiciaire contre les directeurs de publication des quotidiens “L’observateur” et “Le Quotidien”.
Elles ‘’condamnent fermement ces interpellations et intimidations qui menacent la liberté d’expression et portent atteinte au principe sacré de la protection du secret des sources’’.
Le Directeur de publication du journal “L’observateur”, Alioune Badara Fall, et le journaliste Mamadou Seck, ont été arrêtés, mardi et placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet.
Ces arrestations font suite à un article publié le 8 mai 2015 et signé par le reporter Mamadou Seck.
L’article incriminé, “Schéma des 2 100 soldats pour la guerre au Yémen : Deux groupements de combat Alpha et Bravo, deux groupes d’appui et de soutien” évoquait en détails le schéma de l’envoi en Arabie Saoudite de 2 100 soldats sénégalais.
Les ONG estiment que l’article incriminé ‘’ne donne aucune information sensible qui peut être qualifiée de secret défense ou pouvant porter atteinte à la sécurité car il ne fait qu’énoncer le nombre d’hommes, la composition et leur répartition’’.
‘’Les informations qui y sont contenues ne constituent pas une menace réelle et imminente sur la sécurité nationale et celle des soldats’’, ajoutent-elles.
Le directeur de publication du journal Le Quotidien, Mouhamed Guèye, arrêté mardi, doit être interrogé dans le cadre de la publication du procès-verbal d’audition de Thione Seck, en détention préventive dans une affaire de faux billets
Les ONG signalent que dans les deux affaires, ‘’les journalistes on subi des pressions visant à les amener à divulguer leurs sources’’, ce qui constitue ‘’(une) violation du droit à la protection des sources journalistiques, un pilier fondamental de l’indépendance des médias’’..
‘’Dans le deuxième cas, note le communiqué, même si des précautions professionnelles auraient dû être prises dans le cadre de la publication intégrale des informations du PV de l’interrogatoire, les mesures judiciaires prises, notamment la privation de liberté, sont disproportionnées’’.
Les ONG rappellent que les journalistes ‘’sont soumis à des devoirs et des responsabilités qui ne leur permettent pas de mettre en danger leurs sources’’.
Elles ajoutent que le Principe XV de la Déclaration de Principe sur la Liberté d’expression en Afrique ‘’réitère l’importance de la protection des sources et autres documents journalistiques’’.
En vertu de ce principe, ‘’les journalistes ne doivent pas être obligés de révéler leurs sources d’information ou autres documents détenus dans le cadre de l’exercice de leur fonction de journaliste, sauf si c’est en conformité avec les principes de droit prévue par les standards internationaux les plus élevés’’.
Les ONG rappellent que la constitution du Sénégal ‘’garantit et protège la liberté de la presse (….) qui ne peut être une réalité si les journalistes sont contraints de révéler leurs sources’’.
NIGERIA : TROIS MINEURES KAMIKAZES À L'ORIGINE DES EXPLOSIONS À DAMATURU
Kano (Nigeria), 17 juil 2015 (AFP) - Trois mineures kamikazes sont à l'origine des explosions qui ont tué vendredi matin au moins 13 personnes à Damaturu, la capitale de l'Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, a indiqué la police.
"Treize personnes ont été tuées" dans ces "attentats-suicides survenus à proximité du terrain de prière de l'Aïd" de Damaturu, qui ont été menés "par trois jeunes filles mineures", a affirmé à l'AFP le chef de la police de l'Etat, Markus Danladi, précisant que 15 personnes ont été blessées.
Vers 07h15 (06h15 GMT), une première explosion a eu lieu à proximité du terrain de prière de l'Aïd el-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman de ramadan, avant une seconde explosion à 500 m de là, suivie d'une troisième explosion, selon Ahmad Adamu, un volontaire chargé de la sécurité qui a porté secours aux victimes.
M. Adamu et une source médicale ont eux aussi donné un bilan de 13 morts. L'Etat de Yobe est l'un des trois Etats du nord-est du Nigeria les plus durement touchés par Boko Haram.
L'insurrection islamiste et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 15.000 morts et 1,5 million de déplacés depuis 2009. Le mois de ramadan a été particulièrement meurtrier cette année, avec notamment des fusillades de fidèles au moment de la prière et des attentats-suicides dans des mosquées.
L’ARRESTATION DE JOURNALISTES ET LA CÉLÉBRATION DE LA KORITÉ AU MENU
Dakar, 17 juil (APS) – Le deuxième retour de parquet pour les journalistes de L’Observateur et de Le Quotidien, la célébration de la Korité ou Aïd El Fitr dans la division sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.
Le directeur de publication de L’Observateur, Alioune Badara Fall, le journaliste Mamadou Seck, doivent être entendus par le procureur à propos d’un article écrit le 8 mai et qui revenait en détails sur le schéma de l’envoi de 2100 soldats sénégalais en Arabie-Saoudite.
Le directeur de publication du journal Le Quotidien, Mouhamed Guèye doit être interrogé dans le cadre de la publication du procès-verbal d’audition de Thione Seck, en détention préventive dans
une affaire de faux billets
L’Observateur qui annonce un deuxième retour de parquet pour les trois journalistes titre : ‘’L’arme de la terreur’’. ‘’Même si le parquet a déjà transmis son réquisitoire introductif, le choix du juge d’instruction n’est pas encore été définitif. Le magistrat du deuxième cabinet est en pôle position. Une situation qui retient encore’’ les journalistes en ‘’otage’’, selon le journal qui signale que le chef de l’Etat a réuni ‘’sa task-force’’ sur cette affaire.
Pour Le Quotidien, ‘’l’Etat vote le code de la dictature’’. ‘’On ne comprend pas le jeu du parquet. 72h de garde à vue pour deux directeurs de publication et un Grand reporter mis dans une cave comme de vulgaires délinquants. Scandaleux ! La traque aux sources annonce une volonté de mettre fin à un type de journalisme qui tire l’essence de son existence dans la publication d’infos confidentielles. Pari perdu d’avance’’, note le journal.
Il ajoute : ‘’A travers ces actes qui violent la démocratie et la liberté d’expression, l’Etat montre qu’il préfère voter le code de la terreur. De la dictature. Mais, la presse restera libre et protégera ses sources’’.
Le quotidien Enquête s’intéresse aux ‘’dessous d’une traque’’ en relevant que cette affaire qui date de plus de trois mois ‘’a été subitement réactivée’’. ‘’Nous savons que l’armée avait déposé une plainte, à la suite d’un conseil de sécurité au cours duquel les autorités s’étaient plaintes de l’article incriminé de L’Obs’’, écrit le journal.
Selon Enquête, l’on s’acheminerait vers une ‘’décrispation’’.Des sources dignes de foi indiquent que les journalistes ‘’devraient bien quitter l’univers glauque de la cave du Palais de Justice où ils passent la journée depuis 48h pour retrouver la liberté’’.
La célébration, dans la division, de la fin du ramadan est aussi au cœur du menu des quotidiens. Ainsi Le Populaire titre : ‘’Encore la lune de la discorde’’. La famille omarienne, celle d’Abass Sall, les Ibadous, entre autres, célèbrent la Korité aujourd’hui’’, selon le journal.
Pour Sud Quotidien : ‘’La lune divise encore le Sénégal’’.
Il y a 6 mois, les manifestants anti-charlie Hebdo ont détruit dans la 2è ville du Niger, Zinder des édifices religieux chrétien et de ce qui peut est considéré comme symbole de la France dans cette ville – école et centre culturel-.
Le centre culturel contenant des milliers d’ouvrages ainsi qu’une salle de spectacle avait été incendié et sa réhabilitation dans les meilleurs délais reste incertaine. Des mois après, France24 est repartie sur les ruines de l’incident et a rencontré le directeur du centre.
Regardez la vidéo !
LA VALSE CONTINUE
DERNIÈRE MINUTE - Les journalistes du Quotidien et de L’Observateur face au Procureur de la République
(SenePlus.Com, Dakar) - Le directeur de publication du Quotidien, Mouhamed Guèye, celui de L’Observateur, Alioune Badara Fall, et le grand reporter de ce dernier journal Mamadou Seck étaient, ce vendredi, face au procureur de la République. C'était leur troisième passage chez Bassirou Guèye, après avoir obtenu deux retours de parquet. Le dossier a été transmis au juge du sixième cabinet, Augustin Senghor. Lequel va juger de l'éventualité de déclencher des poursuites contre les mis en cause et de qualifier définitivement les faits, le cas échéant.
Il est reproché au patron du journal Le Quotidien, la publication in extenso du procès verbal de l’enquête sur l’affaire Thione Seck, poursuivi pour "contrefaçon de signes monétaires ayant cours légal à l'étranger". Les ennuis des journalistes de L’Obs sont liés à la publication, le 8 mai dernier, des détails de la composition des troupes sénégalaises en partance pour l’Arabie Saoudite. Violation du secret de l’instruction pour l’un ; violation de "secret défense" pour les autres.
Mouhamed Guèye et Alioune Badara Fall ont été placés en garde à vue mardi dernier à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le premier passera la nuit chez les enquêteurs tandis que le second sera relâché le même jour, après plusieurs heures d’audition. Il sera convoqué le lendemain, mercredi, en même temps que le grand reporter de son journal Mamadou Seck, auteur de l’article incriminé. Depuis lors, le sort des trois journalistes est lié : ils valsent entre la gendarmerie et le palais de justice, refusant de révéler leurs sources comme les y invitent les enquêteurs.
Pluie de réactions
En attendant que les journalistes soient fixés sur leur sort, cette affaire suscite déjà une volée de réactions divergentes. Du côté du pouvoir, on se plait à pointer l’"irresponsabilité", le "manque de discernement" et le "déficit de patriotisme" des journalistes, coupables de publier des "informations sensibles", susceptibles de mettre en péril l’intégrité des soldats sénégalais. Ce qui a poussé le ministre des Forces armées, Augustin Tine, à puiser dans le champ lexical guerrier pour déclarer que les sources des journalistes seront "traquées" et punies.
Côté presse, les positions sont mitigées. Même si l’incarcération des journalistes est unanimement «regrettée», certaines voix invitent les journalistes à une introspection. Défense nationale oblige, entend-on de la bouche de ces "gardiens de l’orthodoxie". Une posture qui n’a pas manqué d’estomaquer beaucoup d’autres journalistes, qui demandent à «ces donneurs de leçons» de ravaler leurs admonestations. Et assimilent la mise aux arrêts des journalistes du Quotidien et de L’Obs comme une tentative d’intimidation de la presse, ce qui constitue, à leurs yeux, un recul démocratique pour le Sénégal longtemps considéré comme un havre de paix pour la liberté des médias.
Les organisations de la société civile ne sont pas en reste. Dans une déclaration commune, "Article 19"/Afrique de l’Ouest, Amnesty International, la Ligue sénégalaise des droits humains et la Raddho se disent préoccupés par la procédure judiciaire» lancée contre les trois journalistes. Condamnant "fermement" ces interpellations qu’ils assimilent à des "intimidations qui menacent la liberté d’expression".
PAR SIDY DIOP
LA PRESSE ENTRE IDENTITÉ ET RESPONSABILITÉ
Le pouvoir est là pour administrer le pays et les journalistes sont là pour rendre compte de la manière dont les affaires sont conduites. Et de traquer, au besoin, les manquements. La tâche est énorme et il faut en avoir les moyens
Une « presse citoyenne » ! L’expression revient souvent dans les discours des autorités qui rêvent d’une presse qui soit un « compagnon de route », un « collaborateur », un « allié ». Le rêve de tous les pouvoirs est d’avoir une presse soucieuse de l’intérêt général.
Le terme d’information sensible avait même été brandi pour inviter les journalistes à appuyer sur le frein dans certains domaines. Comment, cependant, partager la route quand les directions ne sont pas les mêmes ?
La presse privée est l’œuvre de self made men qui ont bravé les pires tourments pour imposer leurs publications dans un contexte de contrôle forcené de l’information et de monopole des médias publics. Certains parmi ces derniers ont tout sacrifié à cette passion sacerdotale de l’information, portant à bout de bras des entreprises en perpétuelle fragilité du fait d’une conjoncture si peu favorable.
Mais ils se sont battus avec la dernière énergie pour asseoir les bases d’une presse indépendante dans notre pays. S’ils ont « contribué » au départ de l’ancien régime socialiste, puis de celui de Wade, c’est moins par parti pris que par un simple souci professionnel. La presse n’a pas fait partir Diouf. Elle n’a pas non plus fait partir Wade. Elle a simplement fait son boulot de vigie de la démocratie. C’est là certainement le premier malentendu entre la presse et les autorités issues de l’alternance.
Parce qu’il faut le dire, les intérêts sont forcément divergents entre ces deux pôles. En se voyant confier le sort de leurs compatriotes, les autorités ont contracté, de fait, une obligation de rendre compte de leurs actes. Un devoir de transparence et de vérité.
L’Assemblée nationale élue pour représenter le peuple aurait normalement dû constituer l’instance par excellence de contrôle et de régulation de ce pouvoir, mais la nature du régime qui confère quasiment un statut de démiurge au président de la République fait que ce dernier est le siège de tous les pouvoirs.
Il contrôle le Parlement, contrôle le gouvernement et nomme les magistrats qui lui sont favorables. Ce qui rompt l’équilibre du « contrat social ». Car, en déléguant à un homme le pouvoir de décider à sa place, le peuple a aussi songé à s’entourer du maximum de garanties pour que ce pouvoir ainsi « confié » soit exercé dans le strict respect des intérêts du plus grand nombre.
Or, si le président exerce l’essentiel des pouvoirs, aussi bien de décision que de contrôle, qui le contrôle lui ?
Le pouvoir est là pour administrer le pays dans les règles définies par la Loi fondamentale et la presse est là pour rendre compte, avec le professionnalisme requis, de la manière dont les affaires sont conduites. Et de traquer, au besoin, les manquements et les dérives pour mériter son statut de « contre-pouvoir ». La tâche est énorme et il faut en avoir les moyens.
PRESSE ET PRESSE.
Notre profession est, malheureusement, malade. Elle est devenue une véritable passoire dans laquelle s’engouffrent tous les rebuts du système scolaire. Tous les phraseurs, tous les crieurs publics se font un devoir d’intégrer une rédaction.
Or, le journalisme est un métier d’excellence. A la radio, dans un journal ou à la télé, les carences scintillent comme des étoiles dans une nuit noire. Le journalisme, ce n’est pas seulement aligner des mots sur une page blanche. C’est aussi et surtout une technique (de collecte, de vérification et de traitement de l’information), une éthique et une déontologie. On ne naît pas avec.
On les acquiert par la formation et par la pratique. Aristote écrivait que « pour devenir habile en quelque profession que ce soit, il faut le concours de la nature, de l’étude et de l’exercice ». Toutes choses qui manquent obstinément à ces intrus au verbe plus gros que le talent.
Certains journalistes, dans notre pays, peuvent s’autoriser tout ce que les autres ne peuvent se permettre : se tromper, diffamer, diffuser de fausses nouvelles ou même inventer des histoires de bout en bout. Et quand un citoyen s’offusque de ces manquements ou décide de laver son honneur devant les tribunaux, la « confrérie » lâche la meute : touche pas aux journalistes !
La liberté de presse chez nous, c’est une licence, un passe-droit qui autorise toutes les vilenies, toutes les manœuvres, toutes les manipulations. Et puis clap ! Personne ne doit y trouver à redire.
Les journalistes, dans notre pays, risquent de perdre ce qu’ils ont de plus précieux : la crédibilité. C’est pourquoi nous devons nettoyer nos propres écuries, restaurer notre identité en assumant nos responsabilités.
C’est le prix de notre salut.
DÉMARRAGE IMMINENT DU PROGRAMME DIAMNIADIO DE LA SN/HLM
A côté de la nouvelle ville de Diamniadio, la Sn/Hlm compte ériger une nouvelle cité de 4.400 logements sociaux. Trois années seront nécessaires pour les constructions. Le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Diène Farba Sarr, a promis un accompagnement de l’Etat pour les Sénégalais qui souhaitent disposer de ces logements.
Pas moins de 4.400 logements seront bientôt construits à Diamniadio Sud par la Société nationale des Hlm afin de répondre à la forte demande des populations en matière d’habitation. Hier, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Diène Farba Sarr, s’est rendu sur le site avec différents services de son département pour évaluer le programme. Sur le site de 150 hectares, la délimitation des six unités de voisinage est nettement visible.
Des lampadaires devant servir à l’éclairage public sont même installés. « En principe, avant fin 2016, 1.400 logements devraient sortir de terre sur ce site », a assuré le directeur général de la Sn/Hlm, Ibrahima Wade. Ensuite, 2.000 autres logements seront construits entre 2017 et 2018. D’ailleurs, avant la fin du mois d’août, les contrats seront signés avec les sociétés adjudicataires.
Sur ce même site, il est aussi prévu pas moins de 71 équipements, tels que des mosquées, des postes de santé, des marchés, un commissariat, des terrains de sport, etc. Dans le but de participer au renouveau urbain, il est aussi prévu la construction de 27 espaces verts.
L’ensemble des études et travaux précédant les constructions sont terminés ou en cours d’exécution. C’est le cas des études d’impact environnemental et social, les terrassements généraux et le bornage, la voirie et le système de drainage des eaux pluviales.
Seulement, compte tenu du caractère des sols sur ce site de Diamniadio, dominé par l’argile, on craint des coûts de sortie « très importants ». Mais, le ministre a rassuré : « Ces logements sont destinés aux Sénégalais, même à ceux qui n’ont pas un pouvoir d’achat très important ».
A ce titre, l’Etat promet de mettre la main à la poche pour accompagner les citoyens sénégalais. « Ici à Diamniadio, l’argile est gonflante et la fondation coûte excessivement cher, presque 50 % du coût global de l’unité, mais nous allons tout faire pour subventionner et donner la latitude aux Sénégalais d’avoir un logement », a ajouté M. Sarr, remerciant, au passage, le directeur de l’Armp qui a validé le programme « dans les délais ».
Les travaux du Cnfa achevés
Avant de se rendre à Diamniadio, Diène Farba Sarr est passé par le Centre national de formation et d’action (Cnfa) de Rufisque pour remettre les clés de cette infrastructure à son collègue de la Fonction publique, Viviane Bampassy. D’ailleurs, il a souligné qu’en 2012 il y avait 102 projets abandonnés, mais,à l’heure actuelle, 50 % sont achevés.
Ce qui résulte, selon lui, de la volonté du chef de l’Etat de toujours mettre des crédits pour permettre l’achèvement des projets. « Le Cnfa est une structure rattachée au ministère de la Fonction publique, mais elle a en charge l’ensemble de l’administration. Tout ce que l’administration compte comme départements doit mettre à profit cette structure pour les séminaires et les formations », a expliqué le ministre de la Fonction publique.
Mme Bampassy n’a pas caché son plaisir de voir ce chantier s’achever après neuf années de travaux ponctués d’arrêts et de reprises. Les travaux ont coûté à l’Etat un peu plus de 129 millions de FCfa.
LES MAIRES DE LA RÉGION APPELLENT À LA MOBILISATION
Les maires des communes de la région de Fatick ont appelé, hier, toutes les couches sociales du Sine à se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux au président de la République, Macky Sall, lors du prochain conseil des ministres délocalisé prévu du 21 au 23 juillet.
« Nous invitons toutes les populations du Sine, les jeunes, les femmes, les élus... à se mobiliser comme un seul homme pour montrer au président de la République qu’il est bien chez lui et que Fatick est resté ce qu’il a toujours été, une terre d’accueil et d’hospitalité », a déclaré le collectif des maires de Fatick dirigé par l’édile de Ndiop, Oumar Ba.
C’était au cours d’une conférence de presse en présence d’une dizaine de maires dont Moustapha Guèye (Sokone), Macodou Sène (Niakhar), etc. « Les qualités intrinsèques aux Sine-Sine seront fortement amplifiées pour les calibrer à la dimension de notre hôte. Les autres régions ont seulement accueilli le président de la République, mais Fatick accueille aussi son fils, dans son royaume d’enfance », ont dit les maires.
Selon ces derniers, l’accueil que les populations comptent réserver au président de la République sera à la hauteur de leur attachement à sa personne, à la reconnaissance qu’elles lui portent pour sa vision, son engagement pour le développement du pays et ses résultats dans tous les secteurs d’activité économique et sociale.
« Du 21 au 23 juillet, Fatick mettra les petits plats dans les grands pour réserver au président Sall un accueil unitaire, populaire et convivial pendant lequel tous les défis seront relevés », ont promis les maires.
LA PSYCHOSE DES INONDATIONS SE DISSIPE AVEC DES OUVRAGES DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FCFA
La construction de stations de pompage et de dalots ainsi que le drainage des points bas ont changé le cadre de vie de beaucoup d’habitants qui s’accommodaient avec les inondations. La psychose de ce phénomène se dissipe au fur et à mesure que le réseau des infrastructures se densifie. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a effectué, hier, une visite de terrain pour se faire une idée précise des réalisations.
Le quartier Sam-Sam déroule ses rangées sinueuses d’habitats séparés de petites ruelles sableuses. L’architecture des maisons offre une désharmonie. Le convoi descend une pente et roule vers une dénivellation.
Entre les maisons, il y a des blocs de pieux et deux locaux sont dans une phase terminale de réalisation. Des bassins, un dessaleur, un dégrilleur et les chambres à vannes sont construits. « Il ne reste qu’à poser la peinture et les équipements », assure Ibrahima Diagne, le directeur technique de l’entreprise Svt.
En réalité, dans un coin, des groupes électrogènes sont pré-positionnés. L’opération de refoulement a déjà commencé aux abords des bas-fonds. A Sam-Sam, des jeunes et des responsables de ménages sont les mieux placés pour faire des comparaisons.
« Ici, il suffisait d’une fine pluie pour plonger les maisons qui sont dans les points bas dans des inondations. Les pompages effectués grâce à cette station lors des premières pluies ont épargné les habitants de l’inconfort », témoigne un homme flottant dans une chemise jaune, devant la délégation ministérielle conduite par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye.
A Sam-Sam, ici des ouvriers moulent des dalots, là-bas des engins excavent pour libérer les emprises. Des tuyaux noirs serpentent les ruelles. Une série d’actions est en cours. Elles concourent à soulager les sinistrés. Au passage du cortège, des habitants accourent. Les femmes sont les plus nombreuses. Elles rallient ces sites d’implantation des stations comme à Hamdalaye. Les reliques des inondations sont encore visibles. Des typhas se développent dans des maisons piégées par les eaux.
Toutefois, le mur latéral pointe entre le rideau de raphia. Depuis 5 ans, l’artère principale est encore rouverte à la circulation. Les habitants préfèrent parler d’un ruisseau intérieur. « Il y avait de l’eau aussi bien durant la saison sèche que pendant la saison des pluies. Nous vivions en permanence avec l’humidité. Ce n’était pas une vie. Aujourd’hui, les choses ont changé. Nous remercions les autorités. Nous espérons qu’après la fin des travaux nous aurons un autre cadre de vie », confie Fatou Sy qui habite au quartier Aïnoumady.
L’espoir de récupérer des maisons abandonnées
Une forte colonie de plantes aquatiques et de plantes envahissantes peuplent des maisons abandonnées. Ici, les déplacés peuvent désormais rêver de revenir dans les prochains semaines, mois ou dans une année.
« Nous avions perdu espoir. Plusieurs chefs de famille sont partis. Ils n’ont jamais pensé revenir, parce que cette partie de Aïnoumady est inondée en permanence. Avec ce que nous avons commencé de voir, je peux croire qu’ils peuvent récupérer leur maison », déclare Mamadou Saliou Dieng qui vit dans ce quartier depuis 1970.
L’espoir renaît avec les ouvrages. Des stations de pompage et de relèvement sont construites. Elles sont équipées de pompes et électropompes de grande capacité. Les ouvrages sont dimensionnés pour faire face aux pluies intenses. Le contexte des incertitudes climatiques appelle au respect des principes de précaution.
« A la station de Sam-Sam, nous aurons deux pompes de 500 mètres cubes par heure, alors qu’au quartier Ndiawar Diagne nous avons une station de 300 mètres cubes par heure. Nous avons déjà 2 pompes de 700 mètres cubes par heure à Gouy Saapot. On aura 2 autres pompes de 700 mètres cubes par heure. Nous allons doubler la capacité de Gouy Saapot », explique Moussa Ndiaye, chef de section 3 de l’Onas.
Comme à Aïnoumady, la foule accourt. Des femmes et des filles défient les rayons du soleil. Elles se dirigent vers la nouvelle station. Sam Notaire étrenne enfin sa station de pompage. Les résidents des maisons construites dans les points bas y voient la réparation d’une injustice.
« Sam Notaire n’avait pas bénéficié des ouvrages d’assainissement. Nous étions oubliés alors que, chaque année, il y avait des familles affectées. Ces ouvrages soulagent déjà des familles », témoigne le coordonnateur du Conseil de quartier, Ibrahima Sène.
Des ouvrages de 7 milliards de FCfa
Loin de la banlieue, aux Maristes, dans la zone de Dalifort et à la Cité Soleil, des ouvrages hydrauliques sont enfouis dans la terre. Ils remplissent toutes les espérances. « Nous pouvons dire que les ouvrages seront fonctionnels d’ici le 5 août 2015 au plus tard. Nous avons déjà remarqué que les populations ne vivent plus le calvaire des inondations dans les quartiers visités : Thiaroye, Sam-Sam, Sam Notaire, Aïnoumady et les Maristes. Ces ouvrages d’environ 7 milliards de FCfa soulagent les populations », se félicite le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Mais, Mansour Faye invite tous à la prudence et se garde de décréter la fin des inondations, malgré la volonté politique d’atténuer considérablement les conséquences néfastes de ce phénomène naturel. L’espoir suscité est une invite à la vigilance.