La Tanière affiche désormais complet. Le Lion qui manquait à l’appel, Moussa Konaté, a rejoint hier le lieu de regroupement. L’attaquant de Sion était retenu par son club qui a joué et remporté la finale de la Coupe de Suisse contre Bâle (3-0).
Il est le dernier à rejoindre l’équipe nationale. Après PapeAlioune Ndiaye, Pape Demba Camara et Alfred Ndiaye, moussa Konaté a rejoint Saly où l’équipe nationale prépare la 1ère journée des éliminatoires de la CAN face au Burundi. le jeune attaquant international sénégalais est arrivé dans l’après-midi d’hier à l’aéroport léopold Sédar Senghor de Dakar. Il a fait un saut au domicile familial avant de prendre la direction de mbour pour rejoindre la tanière, informe un de ses proches.
L’ancien pensionnaire de titan Foot et de touré Kunda était retenu en Suisse où il devait disputer la finale de la Coupe nationale. une finale qu’il a remportée haut la main face au champion, Bâle. le meilleur buteur du Sénégal lors des Jo de londres (2012) s’est même permis d’ouvrir le score pour son club qui s’est largement imposé 3-0.
Avec le forfait de Demba Ba et l’absence de cadres de l’attaque comme Dame Ndoye, Papiss Demba Cissé et moussa Sow, Aliou Cissé pourra compter sur le mbourois.
Konaté a réalisé la saison la plus aboutie de sa jeune carrière en europe avec 16 buts inscrits en championnat. Avec sa forme actuelle, «Baba», comme on l’appelle affectueusement, a de grandes chances d’être aligné aux côtés de Sadio mané et mame Biram Diouf lors, samedi prochain face au Burundi.
Les 22 Lions
Gardiens de but (3) : Abdoulaye Diallo (le Havre/France), Pape Demba Camara (Sochaux/France), Khadim Ndiaye (Horoya/Guinée)
Défenseurs (7) : Zargo touré (le Havre/France), lamine Gassama (lorient/France), Victor Bindia (Sandefjord/Norvège), lamine Sané (Bordeaux/France), Cheikh mbengue (rennes/France), Pape Souaré (Crystal Palace/Angleterre), Kara mbodji Genk/Belgique)
Milieux de terrain (7) : Cheikhou Kouyaté (West Ham/Angleterre), Idrissa Gana Guèye (lille/France), Stéphane Badji (Istanbul BB/turquie), Alfred Ndiaye (Betis Séville/ espagne), Salif Sané (Hanovre/Allemagne), Papa Alioune Ndiaye (Bodo Glimt/Norvège), Cheikh Ndoye (Créteil/France)
Ngayokhème(Fatick), 10 juin (APS) - Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a émis, mardi, le souhait d'organiser désormais chaque année l’opération de vaccination des chevaux et des ânes, à l’approche de chaque hivernale en vue d’accroître leur rendement dans les travaux champêtres.
‘’A partir de maintenant, cette opération de vaccination des équidés est une bonne pratique que je vais instituer à l’approche de l’hivernage. Nous allons systématiquement procéder à la vaccination des chevaux qui jouent un rôle économique très important dans l’agriculture familiale’’, a assuré Mme Ndiaye.
Elle présidait à Ngayokhème la Journée médicale gratuite dédiée à la race équine, en compagnie du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye. Une cérémonie à l'occasion de laquelle les acteurs de l’élevage de la région de Fatick se sont fortement mobilisés sous un soleil d'aplomb, devant l’hôtel communal.
Le ministre de l’Elevage, revenant sur l’importance de l’opération, a indiqué que l’un des objectifs est de lutter contre la peste équine.
D’après elle, cette opération a permis aussi le puçage de près de 200 chevaux bénéficiaires d’un livret signalétique d’identification pour lutter contre le vol de bétail.
Aminata Mbengue Ndiaye a offert en guise de cadeau 20 tonnes d’aliments de bétail aux éleveurs de la localité. Cette quantité vient s’ajouter aux 21 tonnes déjà reçues par les éleveurs de Ngayokhème dans le cadre de l’opération de sauvetage du bétail, initié par le gouvernement pour un montant global de 3,5 milliards de francs CFA.
Kaolack, 10 juin (APS) - Le secrétaire d'Etat à l'Alphabétisation et aux Langues nationales, Youssou Touré, a souligné mardi à Kaolack (centre) la nécessité de franchir "l’étape des discours" pour poser maintenant des "actes concrets" dans ce sous-secteur de l’éducation.
Cela consistera à introduire l’enseignement des langues nationales dans les programmes scolaires, a-t-il expliqué lors d’un "comité régional de développement", une réunion en présence des acteurs de l’alphabétisation et des autorités administratives de la région de Kaolack.
M. Touré a suggéré de "revaloriser le statut des enseignants qui interviennent dans ce sous-secteur (alphabétisation), en les recrutant dans la Focntion publique, au même titre que les acteurs de l’enseignement classique".
"La promotion des langues nationales, a-t-il souligné, occupe une place très importante dans le développement économique, social et culturel d’un pays. Il est vrai que des pas importants ont été franchis, mais il reste encore beaucoup à faire dans ce sous-secteur."
L’introduction des langues nationales dans les programmes scolaires fait partie des principaux objectifs du secrétariat d’Etat à l’Alphabétisation, selon M. Touré.
"Nous devons commencer par le commencement, en introduisant les langues nationales dans le système éducatif. C’est le premier pas à franchir et la meilleure façon de valoriser nos langues", a-t-il insisté, en déplorant le retard de l’application de cette mesure annoncée depuis plusieurs années par le gouvernement.
"Tous les pays qui se sont développés ont osé introduire leurs langues locales dans leur système éducatif", a fait valoir Youssou Touré.
Il a promis d’apporter "très rapidement" des "innovations" dans le sous-secteur de l’alphabétisation.
La réunion de Kaolack fait partie d’une série de rencontres pour lesquelles le secrétaire d'Etat à l'Alphabétisation et aux Langues nationales a déjà été à Fatick et se rendra à Diourbel, ce mercredi, puis à Thiès, jeudi.
La rencontre d'hier entre le secrétaire général du Pds Me Abdoulaye Wade et Modou Diagne Fada a tourné au vinaigre. Et pour cause, Farba Senghor a accusé le président du Conseil départemental de Kébémer et ses camarades de corrompus à la solde de Macky Sall. Suffisant pour que les mis en cause boudent la réunion.
C'était parti pour une rencontre sans heurts ni incidents. Le maître des lieux avait donné un certain nombre de directives pour éviter d'éventuelles perturbations. Me Abdoulaye avait dès l'entame signalé que tous les perturbateurs seraient évacués de la salle. Hier, la réunion entre les frondeurs et le Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds), tenue à Fan Résidence, a connu une autre tournure.
Tout a commencé quand Ibrahima Diouf Niokhabaye a pris la parole. Dans son speech, le libéral a dénoncé l'exportation du débat interne sur la place publique. Des voix ont alors fusé dans les rangs des frondeurs pour justifier cette démarche. Ensuite, c'est au tour de l'ancien ministre Farba Senghor de dérouler comme à son habitude.
"Ce que Diagne Fada et ses camarades font est de la tricherie. Tout le monde sait qu'ils sont de connivence avec le Président Macky Sall, ils se voient en cachette. Il paraît même que Fada a reçu de l'argent du chef de l'Etat pour détruire notre parti", accuse Farba d'une voix cassée. Un mot de trop qui fera sortir les "frondeurs" de leurs gonds. Il s'ensuit alors un brouhaha indescriptible. Modou Diagne Fada, Fatou Thiam et autres ont simplement quitté la salle, laissant celle-ci à moitié vide.
Quelques heures avant, rien ne laissait présager un tel scénario.
Vêtue d'une tenue traditionnelle de couleur verte, Diagne Fada affichait une sérénité. S'adressant au secrétaire général du Pds, le président du groupe parlementaire des libéraux déclare : "Nous sommes tes fils, des militants qui ont appris à faire de la politique grâce à toi. Mais aujourd'hui, une restructuration de notre parti s'impose, certains de nos dirigeants ont transhumé tandis que d'autres ne sont plus de ce monde." Très en verve devant son mentor, il poursuit : "Notre objectif n'est pas de diviser le parti et nous n'envisageons pas non plus de faire la politique en dehors du Pds."
Si le président du Conseil départemental de Kébémer s'est voulu diplomate et conciliant dans ses propos, Alioune Badara Sarr, porte-parole des "frondeurs", a par contre adopté un ton plus virulent. "Nous avons tous participé à bâtir ce parti mais qu'on se dise la vérité, il n'y a plus de débats d'idées dans les comités directeurs. Pis, ceux-ci se font par affinité, et ne servent plus de cadre de dialogue. Nos structures ne marchent plus", croit savoir M Sarr.
Dans sa foulée, il soutient que l'urgence est de revenir à l'orthodoxie dans les comités directeurs car lui et ses camarades soutiennent la candidature de Karim Wade mais exigent un parti fort et conquérant. Aussi, Fada et ses camarades recommandent-ils à l'ancien président de la République de prendre sa retraite et de laisser la jeune génération continuer la lutte.
"Je continue à verser des salaires"
Dans sa prise de parole, Wade a déclaré que le repos n'est pas conforme à sa doctrine. "Je ne suis pas prêt à me reposer ; que personne ne vienne me le demander !" a t-il recadré. Il n'empêche que le pape du Sopi a salué l'initiative de ses militants qui visent, dit-il, à améliorer le Parti démocratique sénégalais (Pds). "Nous avons le plus grand parti politique du pays et je continuerai à vous conseiller jusqu'à la réélection d'un président libéral", déclare-t-il.
Toutefois, il précise : "Avant de livrer votre projet à la presse, vous deviez commencer par m'en parler. Mes portes vous ont toujours été ouvertes." Après cette remarque, Diagne Fada de dire : "On a commencé à nous dénigrer à l'intérieur et nous avons utilisé la presse pour nous défendre."
S'adressant toujours à ses frères de parti, Wade déclare : "Nul d'entre vous ne subventionne le parti, je continue à verser mensuellement des salaires." Par conséquent, il estime qu'il doit être déchargé de ce fardeau car les militants doivent être en mesure de prendre en charge le parti.
ME ABDOULAYE WADE
"Je demande à Diagne Fada de jurer sur le Coran, qu'il n'a rien reçu de Macky Sall"
"Je suis très fier de mon parti libéral et démocrate. Nous ne sommes pas un parti sans débat et le consensus passe forcément par le dialogue. J'ai reçu un mémorandum de Mamadou Diagne Fada pour solliciter une audience mais j'ai voulu le faire en public car je ne reçois personne en aparté. Ils n'ont pas voulu entendre et répondre à certaines allégations. En politique, il faut savoir recevoir des attaques et savoir se défendre. Je demande à Diagne Fada de jurer sur le Coran pour justifier qu'il n'a rien reçu de Macky Sall. Certains militants ont confirmé que Fada leur a proposé de l'argent pour qu'ils rejoignent le camp des frondeurs. Abdoulaye Faye est chargé de mener une enquête sur cette affaire. Ils ont sûrement créé cet incident pour esquiver la question. Ce débat est définitivement clos, je ne vais plus permettre que des personnes viennent troubler le parti. Fada et ses camarades ont donné une mauvaise image du Pds, uniquement pour faire plaisir à Macky Sall."
LE PDS ET SES ''FRONDEURS'' FONT LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 10 juin (APS) - Les remous internes concernant la réorganisation du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) font partie des sujets les plus en vue dans l'édition de mercredi de la presse quotidienne.
"Wade et Fada étalent leur désaccord dans la bagarre", au cours d'une rencontre avortée entre "les frondeurs" du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et leur secrétaire général, l'ancien président Abdoulaye Wade, rapporte le journal Le Quotidien.
M. Diagne, président du conseil départemental de Kébémer, dans la région de Louga (nord), est à l'origine, avec certains de ses camarades de parti, d'un mémorandum de refondation de leur formation politique, renvoyée dans l’opposition en mars 2012, avec l'élection de Macky Sall à la magistrature suprême.
A travers ce document, ils militent pour un renouvellement des instances de base de ce parti qui avait accédé au pouvoir en mars 2000. Les remous auxquels le PDS se trouve actuellement confronté sont partis de la désignation de Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, comme candidat du PDS à la prochaine présidentielle.
Selon Sud Quotidien, "la bande à Fada a tout bonnement boudé la rencontre en pleine réunion (…), déplorant les critiques portées à leur encontre, ainsi que le format choisi (…)" pour les discussions que les deux parties devaient engager pour arrondir les angles.
"Annoncée comme décisive pour l'avenir du PDS", cette rencontre s'est finalement "disloquée dans une totale confusion, rapporte de son côté Le Témoin quotidien.
"Pourtant tout avait bien commencé par des civilités réciproques entre les deux parties, quand tout à coup, Farba Senghor, excédé par ce qu'il considère comme une duplicité de Modou Diagne Fada, l'accusa d'avoir reçu de l'argent du président Macky Sall, pour déstabiliser le PDS", note-t-il.
"Fada et Cie ne l'entendirent pas de cette oreille et répliquèrent en quittant la salle. Les deux camps ont même failli en venir aux mains. Cependant, malgré ces incidents, Diagne Fada dit maintenir son appartenance au PDS et vouloir faire triompher Karim Wade à la présidentielle de 2017", ajoute Le Témoin quotidien.
‘’Le clash !’’, titre ce journal, comme le quotidien Enquête du reste. ‘’Farba provoque, Fada claque la porte’’, renchérit le quotidien La Tribune à sa Une. ‘’Fada et sa bande ont quitté la salle, lorsqu’ils ont été accusés de tricheurs et de traîtres’’, rapporte le quotidien L’Observateur.
Or, selon ce journal, cette rencontre était ‘’pour arrondir les angles. Une rencontre pour écouter Fada et Cie sur le mémorandum remis à Wade où ils exigent la réorganisation du parti, mais cela n’a pas eu l’effet escompté’’.
"Le fossé se creuse davantage entre Wade et les +rebelles+ de son parti conduits par Modou Diagne Fada. Loin de vouloir chercher la réconciliation, le pape du SOPI semble vouloir pousser Fada et sa bande vers la porte de sortie", constate le quotidien Walfadjri.
"Ils ont voulu nous humilier", déclare Modou Diagne Fada dans les colonnes du même journal. "Qu'il jure sur le saint Coran qu'il n'a pas reçu d'argent de Macky (Sall)'', le président de la République, répond de son côté Me Wade, également cité par L'Observateur.
Aussi, Wade demande-t-il à Abdoulaye Faye d'enquêter sur cette affaire, fait savoir Le Populaire. Ce qui fait dire à Modou Diagne Fada, dans le même journal : "Si Diouf n'a pas pu me corrompre, Macky ne pourra pas le réussir".
Des propos repris par le quotidien L'As, dans lequel Modou Diagne Fada ajoute :"Le formant (de cette rencontre) a été utilisé pour saboter la rencontre et humilier des responsables". D'où la sentence de ce quotidien : "La rupture se précise au PDS".
Le quotidien national Le Soleil, pour sa part, revient sur la participation du président de la République au dernier Sommet du G7, du nom des 7 pays les plus industrialisés. "L'énergie et la sécurité au cœur des échanges entre Macky Sall et Angela Merkel", la chancelière allemande dont le pays abritait cette rencontre, renseigne ce journal.
LES FEMMES AFRICAINES LEADERS FUSTIGENT ET ADRESSENT UNE PETITION A BAN KI-MOON ET MACKY SALL
NOMINATION D’UN HOMME A LA TÊTE D’ONU-FEMMES BASE A DAKAR
Les Femmes leaders de tous les pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont saisi le Président Macky Sall pour qu'il refuse de valider la sélection d'un homme n'ayant aucune expérience, ni régionalement, ni thématiquement pour être le nouveau directeur régional de l'Onu-Femmes basé à Dakar. Et c’est l'ancien Premier ministre Aminata Touré, qui est chargé de transmettre la pétition au chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, et au patron de l’Onu, Ban Ki-Moon.
Les Femmes africaines leaders ont lancé une pétition pour manifester leur colère contre les Nations unies, suite à la sélection d’un homme pour diriger la Direction régionale d’Onu-Femmes basée à Dakar. Dans cette lettre adressée à Macky Sall, Président du Sénégal, et Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), avec copie à M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations unies et Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Sous-Secrétaire général des Nations unies et directrice exécutive d’Onu Femmes, ces dernières ont manifesté toute leur colère face à cette décision.
Dans la lettre, ces femmes leaders de l’Afrique disent avoir appris avec une grande stupéfaction, la nomination aux postes de directeur et de directeur adjoint pour le bureau régional d’Onu-Femmes couvrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre, deux hommes originaires, respectivement, de la Grande Bretagne et de la Belgique. Cela se passe dans un contexte où le poste de directeur des Opérations, troisième poste de responsabilité dans le bureau régional, est déjà occupé par un homme de nationalité ivoirienne.
Des nominations qui témoignent, selon elles, d’un manque de diversité notoire dans la façon dont Onu-Femmes désigne ses représentants à des postes de responsabilité aussi stratégiques. Et cela augure d’un dangereux précédent. Raison suffisante pour ces femmes leaders de hausser le ton à travers une pétition pour demander à ce qu’une telle décision soit revue.
«Cette région a connu des luttes ardues de femmes, qui ont tout sacrifié afin que l’égalité dans la participation et la représentation soit une réalité, aussi bien au sein des institutions que dans leur vécu quotidien. Il est donc anachronique de voir qu’Onu-Femmes, dont le mandat est de soutenir un tel objectif, pose des actes qui impliquent le positionnement exclusif des hommes aux instances suprêmes de décision et la marginalisation des Africaines dans leur région», dénoncent les pétitionnaires.
Macky Sall invité à ne pas valider la nomination de cet homme
D’après ces femmes, cette région est difficile à gérer à plusieurs niveaux et les défis auxquels font face les femmes sont assez complexes. «Le choix d’un représentant d’Onu-Femmes pour la région ne devrait donc souffrir d’aucune ambiguïté et devrait se faire à partir d’un processus de sélection transparent et rigoureux», disent-elles.
«Malgré le fait que nous reconnaissions à la directrice exécutive d’Onu-Femmes ses prérogatives pour nommer son représentant régional, il aurait été souhaitable que cette nomination porte sur une personne en qui les femmes de la région, actrices étatiques ou non étatiques, peuvent se reconnaître, une personne en qui elles peuvent avoir confiance et qui soit dans une position de travailler convenablement pour la réalisation de leurs droits économiques, sociaux et politiques», assènent-elles.
Une experte africaine exigée pour piloter Onu-Femmes
Les Femmes africaines leaders souhaiteraient aussi que la responsabilité de diriger le travail d’Onu-Femmes au sein de leur région soit placée entre les mains d’une experte africaine ayant une expérience de travail dans la sous région et un leadership reconnu des institutions, des organisations de femmes et de leurs leaders.
L’ancien Premier ministre du Sénégal, Aminata Touré, est chargé de transmettre dans les prochaines heures, la lettre au Président Macky Sall pour qu'il «refuse de valider la sélection d'un homme anglais qui, selon elles, n'a aucune expérience, ni régionalement, ni thématiquement pour être le nouveau Directeur régional de l'Onu-Femmes basé à Dakar».
«ON NE VA PAS SE LAISSER ABATTRE PAR DES BANDITS DEPLOYES TOUT AUTOUR DE WADE»
La refondation du Parti démocratique sénégalais (Pds), la réforme de ses textes, le renouvellement et la restructuration de ses instances, ce combat engagé par Modou Diagne Fada et compagnie risque de précipiter l’implosion de la formation libérale.
Face à la presse, au sortir de leur rencontre avortée avec Me Wade, le député libéral a, d’emblée, déclaré : «Nous comprenons que c’est classique. Dans les partis d’opposition au Sénégal, quand vous soulevez des questions de fond, on vous accuse de travailler pour le pouvoir, on vous accuse d’être à la solde du pouvoir, on vous accuse de saboter le parti. Ce débat est important, mais j’ai l’impression qu’au niveau du Pds, on le sous-estime».
Et d’avertir : «En tout cas, nous avons le courage et la détermination de vaincre ces anciens faucons du Palais devenus faucons de Fann-résidence. On ne va pas se laisser maltraiter, se faire sortir manu militari, on ne va pas se laisser injurier. Nous sommes du Pds, nous prendrons part à toutes les activités du parti».
«Des gens avaient été préparés pour nous insulter»
Pour Modou Diagne Fada et ses partisans, le format qui a été utilisé pour la rencontre était un format pour saboter la réunion. Cela, pour «humilier» les responsables, les mettre en mal avec l’opinion.
«Nous avons été obligés de quitter la salle pour éviter des bagarres, des injures, devant l’attitude de certains de nos frères ou d’un de nos frères qui nous a traités de tricheur. Et quand nous sommes partis, semble-il, il nous a traités de corrompus. Des gens avaient été préparés pour nous insulter, des gens avaient été préparés pour porter des accusations sur nous. Devant cet état de fait, nous avons préféré quitter la salle», a indiqué le frondeur en chef.
Très remonté contre l’attitude de certains ténors du Pds, Modou Diagne Fada de tonner : «On a entendu d’autres choses concernant d’autres responsables politiques du parti, et ce responsable, s’il est vraiment sûr de ce qu’il affirme, qu’il ait le courage de le répéter. Parce que, s’il le répète, je vais le traîner devant les tribunaux. Moi, je suis un homme de paix. J’ai une carapace qui peut supporter les accusations les plus fantaisistes. Il ne mérite pas que je cite son nom».
Quant à l’exclusion des frondeurs agitée par certains faucons, Fada a affirmé : «On ne peut pas nous exclure du Pds, parce que nous ne sommes pas fautifs. Nous n’avons violé aucun texte. Si, à partir de la production d’un mémorandum, on est exclus, ce serait gravissime. Personne n’ose me convoquer pour une commission d’enquête. Les textes du parti ne reconnaissent pas des commissions d’enquête. Il n’y a rien à enquêter. Maintenant, caparaçons nous bien, parce que les accusations, on en attendra bien».
«Si Diouf n’a pu me corrompre, Macky Sall ne pourra le réussir»
Sur les accusations selon lesquelles il travaillerait pour le régime du Président Macky Sall, Modou Diagne Fada a dit : «J’étais syndicaliste à l’université. J’avais à ma disposition plus de 50 000 âmes, je pouvais faire tomber un régime. Le Président Diouf savait que j’étais son adversaire, je n’avais rien en ce moment, même pas un véhicule. Alors, si Diouf n’a pu me corrompre, je ne pense pas que Macky Sall pourra le réussir».
Fada qui ne ferme pas les portes pour d’autres discussions de souligner : «Le combat, ce n’est pas entre nous et Abdoulaye Wade. Il est au-dessus de la mêlée. Je crois qu’il continuera à garder une position de neutralité. Le combat, c’est entre ceux qui veulent que les choses changent et ceux qui veulent maintenir le statu quo».
«Si le parti reste à l’état actuel, nous sommes partis pour être battus en 2017. Nous avons fait 26 ans d’opposition, nous n’avons pu faire que 12 ans au pouvoir. Mais, quand on fait 26 ans dans l’opposition, on doit, au moins, exercer le pouvoir pendant 30 ans. Mais, cela veut dire que, malgré le bilan de Wade, nous n’avons plus d’appareil», a-t-il conclu.
La Sénégalaise de l’assurance vie a ouvert hier, des journées de sensibilisation et d’information sur l’indemnité de fin de carrière. La rencontre consiste à échanger sur la nécessité d’externaliser des fonds pour le bénéfice des employés à la retraite. Et, ces indemnités sont prévues par les conventions collectives interprofessionnelles. Alors, lorsqu’un employé part à la retraite, l’entreprise a l’obligation de lui verser cette indemnité, calculée avec l’assurance vie, en fonction des règles statistiques.
La sécurité des employés des entreprises préoccupe la Sénégalaise de l’assurance et la caisse de dépôt et de consignation. Certaines entreprises, faisant face à des personnes en situation de retraite, peinent à remplir l’obligation de les verser l’indemnité de fin de carrière. La recherche de solution, une initiative d’une société d’assurance, a regroupé des entreprises d’Etat, des sociétés nationales, des établissements publics à caractère industriel et commercial.
«Les établissements publics et parapublics sont prioritairement visés. Il s’agit d’un exercice, cherchant à outiller ces établissements aux nouvelles normes comptables et fiscales. Mais aussi, au traitement des indemnités de fin de carrière qui doivent être externalisées pour une meilleure sécurisation des fonds », a précisé l’administrateur directeur général de la compagnie d’assurance, Mamadou Faye.
Ainsi, le directeur de cette entité fait connaître l’existence d’une loi comptable de Syscoa qui prévoit la constitution d’une provision. Celle-ci, aide à faire face aux indemnités de départ à la retraite des employés des entreprises. Un dispositif fiscal de déduction de ces indemnités a été mis en place par l’Etat pour accompagner les entreprises qui accepteraient d’externaliser des fonds à travers une compagnie d’assurance vie.
L’initiative la sénégalaise de l’assurance vie, en relation avec la Caisse de dépôt et de consignation, n’est rien d’autre qu’une séance d’information, destinée aux acteurs du secteur public et para -public sur ces nouvelles normes. L’idéal est d’amener les entreprises à externaliser ces indemnités. « Les indemnités de fin de carrière sont prévues par les conventions collectives interprofessionnelles.
Lorsqu’un employé part à la retraite, l’entreprise a l’obligation de lui verser une indemnité de fin de carrière. Cette indemnité est calculée avec l’assurance vie, en fonction des règles statistiques», explique Mamadou Faye. A cet effet, l’entreprise va verser une provision durant la carrière de l’employé. Ces versements permettront d’éviter aux entreprises, tombant en faillite de laisser en rade des employés. Et même, être obligées de sortir de dépenser des montants importants à l’heure du départ à la retraite.
« L’entreprise est obligée de constituer cette provision à la retraite de ses employés. Même si, elle décide de ne pas externaliser. L’entreprise garde l’avantage de passer par une assurance. Puisque, ce fonds génère des intérêts pour le travailleur. Même gardé par l’entreprise, le taux à verser restera intact », retient-il. Ailleurs, il a été constaté que certaines entreprises puisaient de leur trésorerie pour payer les indemnités.
Alors qu’elles ne disposaient pas de suffisamment de ressources pour remplir cette obligation. Et, la caisse de dépôt et de consignation a décidé aussi d’accompagner le processus dans l’optique de développer l’épargne intérieure. L’institution, exhortant à l’épargne, veut contribuer de manière explicite à la marche de l’entreprise.
CES ACCUSATIONS DE FARBA SENGHOR QUI ONT MIS LE FEU AUX POUDRES
RENCONTRE ELECTRIQUE, HIER, ENTRE ME WADE ET LE GROUPE DES FRONDEURS
La rencontre, hier, entre Me Abdoulaye Wade, et le groupe des frondeurs du Parti démocratique sénégalais (Pds), a failli virer au pugilat. Les accusations de Farba Senghor contre Modou Diagne Fada sont passées par là.
Le pire a été évité de justesse, hier, à l’occasion de la rencontre entre le «pape du Sopi» et le groupe des frondeurs de son parti, dirigé par Modou Diagne Fada.
Cette audience qui a eu pour cadre la résidence de Me Abdoulaye Wade à Fann-Résidence a été l’occasion pour les fidèles du leader historique du Pds et les insurgés de solder leurs comptes.
Après que Me Wade a ouvert les débats, Me Madické Niang a pris la parole pour appeler les uns et les autres à la raison, pour qu’une issue heureuse soit trouvée.
Farba Senghor, responsable chargé de la mobilisation et de la propagande au Pds, s’est invité dans la danse pour jeter l’anathème sur le leader des frondeurs.
«Nous avons entendu Modou Diagne Fada faire le diagnostic sur la situation du parti. Mais, j’estime, et je l’ai dit à maintes reprises au Secrétaire général national, Me Wade, en faisant ampliation à plusieurs responsables du parti, dont Me Madické Niang, Oumar Sarr, Samuel Sarr, que Fada est en train de tricher…» a dit Farba Senghor, avant qu’il ne soit coupé par Fada en ces termes : «C’est toi qui triche, c’est toi qui triche…». Suffisant pour que les esprits s’échauffent et que des insultes fusent de partout. Les deux camps ont failli en venir aux mains. Le tout sous les yeux de Me Wade.
Fada accusé d’avoir reçu de l’argent de Macky pour diviser le Pds
Des frondeurs ont même été expulsés de la salle. Ce qui a irrité fortement Modou Diagne Fada. Ne pouvant pas supporter cette situation, le président du Conseil départemental boude la rencontre avec ses partisans, sous le regard impuissant du Secrétaire général national du Pds.
Après que Fada et compagnie ont quitté la salle, Farba Senghor, sous la bénédiction de Me Wade, a poursuivi son propos. «Mais, qu’est-ce que Modou Diagne Fada a fait pour le parti ? Quel est le combat qu’il a mené dans le parti depuis que Karim Wade est en prison ? Tout le monde dit qu’il est de connivence avec Macky Sall. Et dans la rumeur publique, tout le monde dit qu’il a reçu de l’argent pour diviser le Pds. J’aurais souhaité qu’il soit là pour que je que je puisse l’interpeller sur cette question, en l’invitant à jurer sur le Saint Coran qu’il n’a reçu aucun franc de Macky Sall. Parce que tout simplement, il a un comportement qui ne milite pas en faveur d’un dirigeant qui aspire à diriger ce parti », a-t-il asséné.
Wade demande à Abdoulaye Faye de mener une enquête pour clarifier les choses
Sur les accusations portées par Farba Senghor contre Modou Diagne Fada, Me Wade a instruit, séance tenante, le responsable de la commission discipline du Pds, à ouvrir une enquête, pour clarifier les choses.
«Il est accusé, il faut qu’il réponde de ces accusations. Abdoulaye Faye, chargé de la commission de discipline du parti, il faut mener une enquête, pour voir si ce qu’on leur reproche est vrai ou pas. Si vous n’avez rien vu, il faut revenir nous dire qu’on n’a rien trouvé. Mais déjà, je vais convoquer une autre réunion pour que Fada s’explique. S’il ne peut pas venir s’expliquer, ici, il n’a qu’à prendre la télévision et jurer sur le Saint Coran qu’il n’a pas reçu de l’argent» a dit le «pape du Sopi».
Auparavant, Me Wade a dit ne pas comprendre la démarche de Modou Diagne Fada et compagnie qui, selon lui, ont utilisé la presse pour faire passer leur mémorandum.
S’adressant aux frondeurs, il a indiqué : «Je reviens à la demande de Fada et compagnie pour leur dire que c’est une bonne démarche que des gens fassent des critiques et veuillent améliorer. Si votre démarche aboutit, je ne ferai que vous féliciter. Mais, votre démarche pèche par le fait que vous n’avez pas commencé à me parler. Vous êtes allés livrer ça au public. Si vous avez des réclamations à faire, c’est ici, mais pas dehors. Pourquoi êtes vous allés dehors ? C’est ça que je veux que vous m’expliquiez ».
Mayoro Faye et Massaly exigent l’exclusion des frondeurs
En réaction aux propos de Me Wade, le patron des frondeurs a pointé du doigt les faucons du Pds qui les auraient vilipendés en premier dans la presse en accusant d’être de connivence avec le pouvoir. «C’est des responsables du parti qui ont utilisé les médias pour nous taxer de tous les noms d’oiseaux. Ils sont allés jusqu’à dire : ‘Modou Diagne Fada et compagnie veulent transhumer’. Ces derniers veulent arracher le parti des mains de Wade…C’est la presse que nous avions pour nous défendre. On a convoqué une conférence de presse pour nous défendre et clarifier les choses. C’est la raison pour laquelle, nous avons pris les médias pour répondre aux détracteurs, et ensuite, venir vous rencontrer», a expliqué Fada.
Avant d’ajouter : «On a eu, quand même, la courtoisie de vous remettre le mémorandum la veille, pour qu’au moins vous ayez la primeur de l’information».
Mayoro Faye et Mamadou Lamine Massaly se sont voulus radicaux en exigeant l’exclusion pure et simple des frondeurs. «Il n’y a eu ni bagarre, ni insulte entre Farba Senghor et Modou Diagne Fada chez Wade», a nuitamment précisé le chargé de la propagande du Pds.
A signaler que beaucoup de responsables du Pds, présentés comme des frondeurs, étaient aux abonnés absents. Il s’agit, entre autres, d’Aïda Mbodji, Habib Sy, Mamadou Lamine Keïta et d’Abdou Khafor Touré. Seule la députée Fatou Thiam a osé accompagner Modou Diagne Fada.
La tension a finalement pris le dessus sur la rencontre entre Abdoulaye Wade et Modou Diagne Fada. Une rencontre qui devait certainement permettre aux libéraux de s’entendre suite à la sortie médiatique de Modou Diagne Fada et ses proches. Mais la tension qui est montée d’un cran a occasionné le retrait de Fada et de ses proches de la maison du secrétaire général national du Pds où les discussions se tenaient.
Les militants et proches de l’ex-président de la République Me Wade n’ont pas digéré la récente sortie médiatique de Modou Diagne Fada et compagnie. Ils n’ont pas manqué de le faire comprendre à l’occasion de la rencontre qui se tenait, hier, chez Me Wade. Accusant Modou Diagne Fada de « tricherie, de manque de sincérité et d’honnêteté». Mais Fada qui demande la tenue d’un congrès « à temps » se veut clair.
« Ce parti nous appartient tous. Si nous avions voulu créer un parti, nous l’aurions fait. C’est la chose la plus facile à faire. La conférence de presse, c’est pour nous défendre des attaques qu’on subissait à travers les médias », a expliqué Modou Diagne Fada.
Tout au plus, il a fait remarquer qu’il n’y a « aucun problème sur la candidature de Karim Wade. On a assumé nos responsabilités pour poser le débat. Ce débat du Pds intéresse la nation, s’il en est besoin, on le pose à la place publique », a insisté Fada.
Ce qui n’est pas du goût de Me Wade et des autres membres du Pds. Préconisant l’union des partis libéraux, Me Wade a clairement soutenu que « ce qui gâche votre démarche, c’est que vous êtes allés livrer cela au public. Vous n’êtes pas venus m’en parler. Qu’est-ce que vous visiez ?
Pourquoi n’êtes-vous pas venus me voir? », s’est interrogé Me Wade. Dans ce débat nourri de tensions de la part des militants des deux côtés, l’expulsion d’un partisan de Modou Diagne Fada, puis d’un deuxième pour troubles, a fait déborder le vase. Finalement, les autres suivront avec leur « leader », Modou Diagne Fada.
Pour autant, la rencontre s’est poursuivie. Et Abdoulaye Wade renchérit « Fada a été mis en cause, il n’a qu’à venir se défendre. Je lui propose de jurer sur le coran dans une télévision pour démentir, je le croirai alors. Je ne dis pas que Fada a trahi mais il est accusé, il faudra qu’il y réponde », a poursuivi Me Wade.
Il a demandé, du coup, l’ouverture d’une enquête par la commission de discipline. Abdoulaye Wade confie : « la question que je voulais poser à Fada c’est pourquoi, il se croit mieux placé que tout le monde pour occuper le poste de secrétaire général ?
Il faut qu’il s’explique ». Se voulant ferme, il précise : « ce débat-là, on ne va pas le clore, il faut qu’il explique pourquoi il veut être le secrétaire général, comment compte-t-il s’y prendre ? »
MODOU DIAGNE FADA
‘’Nous continuons le combat à l’interne !’’
C’est un Modou Diagne Fada « déçu et amer » qui s’est adressé, hier, en début de soirée, à la presse lors d’une rencontre organisée à son domicile. Il a d’emblée déclaré que les initiateurs du mémorandum du 1er juin 2015 pour une refondation du Pds restent dans le parti et entendent continuer « le combat » à l’interne. C’était après la rencontre avortée avec le secrétaire général national du Pds, l’ancien président Abdoulaye Wade, quelques heures plus tôt.
Pour Modou Diagne Fada, l’audience qu’ils avaient sollicitée et obtenue pour présenter au fondateur du Pds le document était uniquement motivée par le désir de poser le débat sur l’avenir de la formation politique et « les nécessaires renouvellements de ses instances de base pour le remettre sur pied ».
Mais, s’est désolé le président du groupe parlementaire libéral et démocratique à l’Assemblée nationale, « les anciens faucons du palais de la République sont devenus les faucons de Fann Résidence ».
Se faisant plus précis, il a révélé que le format de la rencontre ne pouvait que conduire au clash, car des proches de Me Wade ont usé d’injures, d’accusations de tricherie et de corruption pour les pousser à bout. « Cette rencontre ne pouvait aboutir car des gens avaient décidé de la saboter. On ne pouvait continuer alors qu’un frères à nous se faisaient rudoyer et expulser manu-militari de la salle », s’est désolé le président du conseil départemental de Kébémer.
Sur les accusations de collusion des refondateurs du Pds avec le président Macky Sall, il a dégagé en touche et rappelé son parcours.
« A la tête de 50.000 étudiants, nous étions le fer de lance du Pds et de l’opposition au Parti socialiste. C’est une histoire récente. Ce que le président Abdou Diouf n’a pu faire en nous corrompant, je ne pense pas que le président Macky Sall puisse le faire », a-t-il insisté.
L’ancien patron de l’Ujtl a annoncé une plainte contre les auteurs d’accusation de corruption à son endroit.
Il a dit être dans les meilleures dispositions pour rencontrer, à nouveau, le président Wade. Selon lui, en début de rencontre, le président Wade les a félicités pour la réflexion contenue dans le mémorandum, même s’il s’est désolé de la manière.
En conclusion, il a rappelé que « le Pds, en son état actuel, ne peut pas gagner une élection » et il a plaidé pour les renouvellements de la formation libérale. Ce qui n’a pas été fait depuis 1996.