Johannesburg, 12 juin (APS) - L’autonomisation économique des femmes africaines passe par une prise de responsabilité des hommes, a déclaré, vendredi à Johannesburg, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.
‘’Nous avons été mises à des postes de décision par des hommes (…). Donc la question de l’autonomisation économique des femmes africaines relève aussi de la responsabilité des hommes’’ , a t-elle expliqué, appelant à la poursuite des combats par ces mêmes femmes au sein de ces postes pour la lutte contre les violences et la discrimination à l’égard des femmes.
Mme Zuma présidait la cérémonie de clôture du panel de haut niveau sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme (ESAF) organisé pendant trois jours dans le cadre du 25ème sommet de l’UA.
Le thème de cette année est: ''Autonomisation des femmes et développement de l'Afrique pour la concrétisation de l'Agenda 2063''.
Plusieurs personnalités reconnues à travers leur combat pour l’égalité des sexes ont pris part à cette manifestation. Parmi celles-ci, il y avait l’actrice américaine Angelina Jolie, l’envoyée spéciale de la commission de l’UA pour les femmes, la paix et la sécurité, ou encore, l’ancien ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.
Des intervenants représentant les pays de l’UA ont partagé leur expérience au cours de cette cérémonie sur les différentes politiques mises en œuvre en faveur de l’autonomisation des femmes notamment dans la promotion de l’envoi des femmes dans les missions de maintien de la paix et de sécurité.
Certains officiels ont évoqué la loi sur la lutte contre le viol qui, comme en Namibie, est celle où les condamnations sont les plus lourdes et peuvent aller jusqu’à une peine de 100 ans de prison pour les coupables.
Au Rwanda, les intervenants ont rappelé que les femmes à l’Assemblée nationale comptent pour 64%. Au Kenya, 30% des marchés publics sont consacrés aux femmes, les jeunes et les personnes vivant dans une situation de handicap, selon un officiel kenyan.
De son côté, la ministre Tanzanienne des Affaires étrangères a rappelé les cas de viols conjugaux qui, selon elle, relèvent de difficultés liées à la mise en place d’un cadre législatif et qu’il faut également intégrer dans la lutte pour le droit des femmes.
L’ENSABLEMENT ET LA SURCHARGE SONT LES PRINCIPALES CAUSES
Djifère (Fatick), 12 juin (APS) - L’ensablement des passages des pirogues dans certaines zones et leurs surcharges sont souvent la cause des nombreux accidents en mer, a indiqué, vendredi à Djifère (Fatick), le chef du service régional de pêches et de la surveillance, Abdoul Aziz Ly.
‘’Pour ce qui est de la sécurité de la région, on a parlé surtout des zones dangereuses. Il y a des zones où passent journalièrement pas mal d’embarcations surtout pour aller à la pêche ou pour rentrer dans les îles. Ce sont dans ces zones-là où on constate le plus grand nombre d’accidents’’, a-t-il dit.
Abdoul Aziz Ly faisait face à la presse, au terme d’un Comité régional de développement (CRD) à Djifère (Fatick), sur le secteur de pêche.
Selon lui, ‘’il y a principalement trois zones, Fandiong, Mangrousse et une autre zone entre Dionewar et Bassoul qui ont été identifiées par les pêcheurs où tous les cas d’accidents qui se produisent dans la région ont été recensés’’.
‘’Souvent quand il y a beaucoup de poisson, les pirogues sont surchargées", a indiqué Abdoul Aziz Ly.
''Il suffit que le moteur touche le sable et qu’une vague arrive pour que la pirogue chavire. Généralement, c’est la combinaison de tous ces facteurs qui crée ces accidents’’, a-t-il ajouté.
''Pour éviter ces accidents, qui se posent avec acuité, il faut que ces zones là soient balisées et les doter de tous les outils nécessaires pour la signalisation’’, a suggéré le chef de service régional des pêches et de la surveillance.
‘’Le bilan des accidents, l'année dernière, est cependant un peu moins lourd que les années précédentes. On a eu sept cas d’accidents avec sept pertes en vies humaines et des pertes en matériels aussi’’, a-t-il souligné.
ON N'EST PAS DANS UNE SITUATION DE ZÉRO COUPURE, SELON LE MINISTRE DE L'ENERGIE
Dakar, 12 juin (APS)- Le Sénégal n’est pas encore dans une situation de ‘’zéro coupure’’, a indiqué vendredi à Dakar, le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Maïmouna Ndoye Seck.
''Nous ne sommes pas à une situation de zéro coupure au Sénégal. L’Etat est en train de reconstruire la réserve qui nous permettait d’alimenter les usagers en électricité mais cela prend du temps’’, a-t-elle dit lors d’une réunion avec les représentants des associations de consommateurs.
‘’La mission première de la Société nationale d’électricité (SENELEC) est de satisfaire la demande. Ce qu’elle doit faire en première et aussi comprendre la frustration des clients lorsqu’ils n’ont pas le courant’’, a estimé Mme Seck invitant les agents de la SENELEC à un esprit ouvert.
Le ministre de l’Energie a également dit comprendre ‘’le malentendu’’ qui existe entre les clients et la SENELEC. ‘’Pour trouver un consensus, la SENELEC doit communiquer et bien afin que le consommateur puisse au moins comprendre la nature des coupures et être à mesure s’il le faut de comprendre.’’
‘’Dans toute forme de communication, il y a le dialogue. S’il arrive que le récepteur ne perçoit pas bien la communication, alors on peut dire qu’il n y a pas de communication. A cet effet, la SENELEC doit faire des efforts pour communiquer sur les incidents qui arrivent’’, a expliqué Mme Seck.
15 000 LAMPADAIRES SOLAIRES SERONT INSTALLES CETTE ANNÉE
Dakar, 12 juin (APS) – Un nouveau programme de 15 000 lampadaires solaires est en cours pour une mise en service dés cette année, a annoncé, vendredi à Dakar, le ministre de l’Energie et du Développement des Energies renouvelables, Maïmouna Ndoye Seck.
‘’La phase pilote du PRODERE a permis d’installer 1 825 lampadaires solaires au niveau de la banlieue de Dakar et dans les communes de Thiès, Linguère, Fatick, Kaolack, Tambacounda et Kolda. Un nouveau programme de 15 000 lampadaires solaires est en cours pour une mise en service dés cette année’’, a-t-elle dit.
Au cours d’une réunion avec les représentants des associations de consommateurs du Sénégal, Mme Seck a dit qu’à terme, 35 000 lampadaires solaires seront installés dans toutes les régions pour réduire la facture d’électricité des collectivités locales.
Elle a également annoncé que l’Agence sénégalaise pour l'économie et la maîtrise de l'énergie (AEME) est en train de dérouler une campagne de sensibilisation sur les économies d’énergie pour aider les populations à réduire leurs factures d’électricité.
‘’Pour accompagner les populations dans la maîtrise de leurs facteurs et en prévision de l’arrivée de la chaleur souvent à la base de la hausse des consommateurs, l’AEME déroule une campagne de sensibilisation dans plusieurs localités du pays’’, a-t-elle dit.
Mme Seck a toutefois invité les représentants des consommateurs à être ''les relais auprès des usagers'', pour accentuer cette initiative de maîtrise de consommation d’énergie.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, JEAN-MEÏSSA DIOP
LÉGITIMITÉ ET LÉGALITÉ
La publication des PV de l’enquête sur l’affaire Thione Seck est salutaire, surtout pour la gendarmerie dont on commençait à mettre en doute la rigueur de la méthode et de la procédure
Jean-Meïssa Diop, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 12/06/2015
La légitimité contre la légalité. C’est ainsi que devrait être comprise l’initiative du journal Le Quotidien de publier l’intégralité du procès-verbal de l’enquête de gendarmerie sur l’affaire du faux-monnayage dans laquelle est impliquée la vedette de la musique sénégalaise, Thione Ballago Seck.
Comment ne pas invoquer la légitimité quand de partout s’élèvent des voix– et pas n’importe lesquelles– qui pour clamer l’innocence de Seck, qui pour apporter à ce dernier leur soutien moral… Il s’en est fallu de peu pour qu’on confère au présumé faux-monnayeur un statut de «détenu politique» (pour ainsi dire ) surtout après sa rencontre surmédiatisée avec un autre détenu– lui aussi qualifié de «politique»- à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, Karim Wade, en l’occurrence. Cette tentative de victimisation du musicien ne légitime-t-elle pas un effort de mise à disposition d’une information comme la publication par le journal Le Quotidien de ce procès-verbal ?
L’ancienne ministre socialiste Aïssata Tall Sall y est allée de son amalgame en affirmant, au détour d’un commentaire personnel sur l’affaire, souhaiter que le président de la République aide les artistes. Tout ce concert d’artistes et autres, est d’une hypocrisie renversante, irritante, pour dire le mot. C’est à se demander si la presse gagne quelque chose en offrant ainsi à son public la mauvaise foi d’artistes, d’hommes et femmes politiques et aussi de l’Ong Jamra ; laquelle a pourtant inscrit son action et sa philosophie dans la défense des bonnes mœurs, de l’intégrité…
Certains de ces «soutiens» ne l’auront été que de principe, les autres pour la frime ou encore pour trouver ne serait-ce qu’une petite ligne dans l’agenda de la presse, faire le buzz, comme on dit de nos jours pour faire tendance et user d’une expression qui fait air du temps.
Mais, peut-être qu’il fallait bien relayer cette solidarité étonnante pour permettre au peuple de s’apercevoir de la mesquinerie caractéristique à ce pays où on est même capable de jurer de l’innocence d’un mis en cause qui passe aux aveux sans aucune contrainte physique, morale... Même ceux qui n’ont aucune preuve, se mettent à s’indigner qu’on ait emprisonné une célébrité doublée d’un moraliste comme Thione Seck. On est presque tenté de rétorquer «et après ?»
Certains, à commencer par les avocats du mis en cause, y sont allés encore du disque rayé de ce diabète dont souffre Thione Seck, mettant même en garde l’institution judiciaire contre une éventuelle mise en détention inadéquate de la vedette faux-monnayeur présumé… Et la pire des situations est la tentative de «décrédibilisation» de la gendarmerie et de la contestation du mérite et du professionnalisme de ce corps. Et on peut comprendre que celle-ci ait à gagner dans une fuite de son procès-verbal d’enquête, d’arrestation et d’interrogatoire des acteurs de ce gros scandale.
Oui, la publication de ce document que, dans le jargon judiciaire, on qualifie de «pénalement protégé» est salutaire, surtout pour la gendarmerie dont on commençait à mettre en doute la rigueur de la méthode et de la procédure.
Le Pv est un de ces documents qu’on définit comme «pénalement protégés», donc dont la diffusion in extenso ou en fac-similé par un organe de presse peut entraîner des poursuites judiciaires pour «recel de document administratif»- le chef d’accusation contre Abdou Latif Coulibaly (alors journaliste d’investigation, aujourd’hui ministre dans le gouvernement) à la suite de la publication, en 2007, de son livre La Lonase : chronique d’un pillage organisé. Mais, il y a de ces entorses à la loi qui sont fort excusables. Là, nous empruntons ses arguments à l’avocat du diable.
On comprend dès lors pourquoi les avocats de Thione Seck ont crié leur indignation contre le journal Le Quotidien. Conséquence : la convocation du directeur de publication de l’organe par la gendarmerie.
Pour aller plus loin que la dénonciation de l’initiative du journal Le Quotidien, les avocats du mis en cause ont déposé une plainte auprès du procureur de la République pour «recel d'informations, violation du secret de l'instruction, diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l'administration de la justice». Et, selon le journal L’Observateur, «en plus de cette plainte devant le procureur, une citation directe pour diffamation» sera adressée au directeur de publication du journal Le Quotidien, Mouhamed Guèye. Ce dernier a été convoqué à la gendarmerie de Colobane et entendu pendant plusieurs heures.
La justice et la gendarmerie devaient la vérité à l’opinion publique- qui devrait avoir un droit constitutionnel à l’information- mais ne se sont pas acquittées de ce devoir. La maréchaussée et le procureur auraient pu – dû- tenir une conférence de presse pour que l’opinion fût informée de l’évolution de l’enquête afin que certaines ne se mettent plus à dire tout et n’importe et qui est loin de la vérité.
«Il faut se féliciter d'abord de la parution du Pv pour la connaissance des faits par le public et l'arrêt des rumeurs, a si bien dit un internaute dans un post lisible sur le portail Leral.net. Si c'était dans d'autres pays, le procureur aurait communiqué au nom du droit du citoyen à l'information.»
Un autre a flairé un coup fourré que l’auteur de la fuite du Pv aurait voulu étouffer : «Si ce Pv s'est retrouvé dans la presse, c'est parce que (quelqu’un) a senti que des choses louches se tramaient certainement pour tirer Thione d'affaire.» Une interprétation à ne pas négliger encore moins considérer comme fantaisiste.
C’est, de ce point de vue, que la diffusion de ce procès-verbal d’enquête de gendarmerie a été méritoire et a donné au citoyen l’information à laquelle il a droit dans la gestion de cette affaire qui nous concerne tous.
Post-Scriptum : En plaidant la légitimité d’un journal à publier l’intégralité du Pv de recherches, d’enquête et d’interrogatoire de l’affaire Thione Seck, nous ne voulons pas nous faire l’avocat du diable, encore moins faire l’apologie de la violation de la loi. En effet, cette dernière donne possibilité au journaliste d’exploiter un document pénalement protégé, mais pas de le reproduire en fac-similé ou en intégralité. Parce que cette reproduction est considérée comme la preuve du recel par le journaliste d’un document administratif. C’est pour éviter ce délit que l’usage chez le journaliste est d’user de tournures du genre « selon une source proche du Pv d’enquête » ou « selon une source qui a pris connaissance du document… » Ces circonlocutions et précautions professionnelles permettent de se couvrir, de se prémunir de poursuites judiciaires…
Et puis les journalistes faits-diversiers ne font pas autre chose qu’exploiter des Pv d’enquête de police, des déclarations de main courante registre de police… Seulement, ils ne les publient pas in extenso. C’est cela la différence entre leur démarche et celle du journal Le Quotidien.
Il n'a que 16 ans mais Abdou Diakhaté, sociétaire de la Fiorentina, éblouit déjà l'Italie et l'Europe. Patron du centre Darou Salam FC où il a été formé, Fallou Galasse évoque le parcours du talentueux garçon.
Retraçant le parcours du jeune Sénégalais de la Fiorentina qui évolue en Primavera, un journal italien La Gazetta dello Sport repris par plusieurs sites et journaux européens, a parlé de sa découverte par les scouts de la Viola… dans un parc public.
Une information erronée selon Fallou Galasse responsable du centre Darou Salam FC des HLM Grand Yoff de Dakar où est passé le jeune joueur.
"Diakhaté est arrivé en période de vacances en Italie où son père travaille depuis plus d'une décennie. Pour qu'il ne perde pas la forme, j'ai demandé à son père de le laisser s'entraîner dans une école de foot. Ce sont les responsables de cette école qui ont appelé ceux de la Fiorentina pour leur dire qu'il y avait un jeune talent sénégalais qui s'entraînait avec eux. Le lendemain, les dirigeants de la Fiorentina ont appelé le père de Diakhaté qui leur a demandé de prendre contact avec moi à qui il a confié la carrière de son garçon. Le dirigeant de Fiorentina qui me connaissait déjà m'a alors supplié de lui amener au plus vite le garçon. C'est comme ça que Diakhaté a rejoint la Fiorentina", explique Fallou Galasse.
Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et Lahad Diakhaté a bouclé sa deuxième saison avec la Viola.
"Ceux qui sont au fait des disposition de la FIFA depuis six ans savent que si le gosse ne vivait pas avec son père dans la même ville du club intéressé jamais il n'aurait pu être qualifié avant ses 18 ans pour jouer pour la Fiorentina", rappelle Fallou Galasse avant d'aborder le "vrai problème" selon lui.
"Le vrai problème, c'est que les dirigeants de la Fiorentina ne dormiront pas sur leurs deux oreilles tant que Diakhaté n'aura pas signé. Depuis six mois, ils font des manoeuvres pour le faire signer. Mais nos amis et conseillers, notamment Nino Raiola et l'avocat Me Rigo, nous ont instruit d'attendre la fin de la saison pour faire signer le garçon. Voilà toute la motivation de cette sortie des dirigeants de la Fiorentina", se désole le patron de Darou Salam FC.
En cette fin de saison, Diakhaté et la Fiorentina jouent le titre de la Primavera, un championnat des équipes réserves italiennes.
LES RESPONSABLES DE L’UGAACO INVITES A «SECURISER LES EMPRISES DES AEROPORTS»
Dans le souci de garantir la sécurité et la sûreté des aéroports de la sous-région, les responsables des aéroports ont été invités par l’Agence de l’aviation civile à «sécuriser les emprises des aéroports».
La qualité de service était, hier, au cœur de la cérémonie officielle de la 9e Assemblée générale de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique du Centre et de l’Ouest (Ugaaco), qui a démarré mercredi à Dakar. Une cérémonie que le directeur de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), Amadou Ousmane Guittèye, a mis à profit pour demander aux responsables de l’Ugaaco de veiller sur la protection des emprises de l’aéroport.
«Ce n’est pas une fantaisie de l'aviation civile qu’on laisse des places inoccupées au alentour des aéroports. Il n’y a pas de petit aéroport, ni d’accident domestique dans l’aviation civile», a fait savoir le Dg de l’Asecna, qui prend l’exemple du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie, entre autres pays, qui sont contraints à trouver un autre aéroport où de délocaliser à cause des habitions. Ainsi, dans ce contexte marqué par une urbanisation galopante non maîtrisée, empiétant parfois les emprises des aéroports, l’Ugaaco a invité les gestionnaires à exploiter les opportunités de formation que l’Asecna met à leur disposition en vue d’assurer la certification des aéroports.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériennes, Abdoulaye Diouf Sarr, a lui aussi abondé dans le même sens. Selon lui, le thème de la 9e Assemblée générale de l’Ugaaco, à savoir : «Aéroports et sécurité des services», est d’une importance capitale pour l’économie de la sous-région. Pour le ministre, on ne peut parler de sûreté et de qualité des services en occultant la sécurité des aéroports et de leurs environnements immédiats.
«Comme nous le savons tous, un système de transport aérien sur-sécurisé abordable et efficace, avec une qualité de service, est indispensable à l’économie africaine, voire l’économie mondiale. Parce qu’il facilite les affaires, le tourisme et transport des marchandises, en plus de créer des emplois pour ne citer que ces retombées directes», a-t-il dit aux gestionnaires d’aéroports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ainsi, même s’il estime que d’immenses efforts ont été déployés par les aéroports de la sous-région pour l'amélioration de la qualité des services, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a présidé la cérémonie officielle, a avoué que «les défis à relever sont énormes». C’est la raison pour laquelle le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériennes, a demandé aux gestionnaires des aéroports d’inscrire leurs politiques vers la recherche de la qualité. «Il faut toujours aller vers la recherche permanente de la qualité, sans dormir sur ses lauriers», a-t-il recommandé, tout en invitant chaque aéroport à garantir «l’information des clients». Ce, grâce à un relai de communication performante.
Tombeurs de l’Ukraine en 8èmes de finale, mercredi, les Koto Boys héritent de l’Ouzbékistan, qui a écarté l’Autriche, hier. Le match aura lieu dimanche à 04h00
Le tableau des quarts de finale de cette Coupe du monde u20 est complet. Deux sélections africaines sont encore en course : le Mali net vainqueur du Ghana (3- 0) et le Sénégal qui a dominé l’ukraine au bout du suspense (1- 1, tab 3-1). Le champion d’Afrique, le Nigeria, a baissé pavillon (0-1) devant l’Allemagne, hier.
En quarts de finale, c’est justement l’Allemagne que l’équipe du Mali va croiser dimanche à 01h00. Pour sa part, le Sénégal rencontre, quelques heures après, une équipe d’ouzbékistan déjà présente à ce stade de la compétition lors de la dernière édition du Mondial u20. Comme lors de la 3ème journée des matchs de poule avec Roger Gomis, le coach des Lionceaux, Joseph Koto devra faire sans un autre pilier de son milieu de terrain, Mamadou Lamine Ndiaye. Le jeune ouakamois est suspendu pour cumul de cartons jaunes.
Côté ouzbèk, pour la même raison, le meilleur buteur Dostonbek Khamdamov, auteur du doublé victorieux contre l’Autriche, ne sera pas de la partie. Bien que conscients qu’ils ont réalisé un exploit en se hissant en quarts de finale pour leur première participation à un Mondial, les Juniors sénégalais ne sont pas pour autant rassasiés. Pour l’heure, ils poursuivent sereinement leur petit bout de chemin.
RESULTATS 8EMES DE FINALE
Mercredi 10 juin 2015
Ghana / Mali 0-3
Serbie / hongrie 2-1
uSa / Colombie 1-0
ukraine / Sénégal 1-1 (tab 1-3)
Quarts de finale
Dimanche 14 juin 2015
01h00 Brésil / Portugal (45)
01h00 Mali / Allemagne (46)
04h30 ouzbékistan / Sénégal (48)
04h30 uSA / Serbie (47)
Leur histoire est celle d’une de ces jolies rencontres : l’une est aussi touche-à-tout que l’autre, mais sans que ce ne soit le fourre-tout. Aïssatou Touré s’amuse à retracer les mille et un traits de chacun des personnages qu’elle rencontre, sans jamais les réduire à une prouesse technique. avec cette fascination qu’elle a pour le plastique, Haby diallo a le don de redonner vie aux objets perdus. Quand elle en parle, c’est toujours avec passion, d’un enthousiasme toujours très contagieux. a tel point qu’elle a même fini par convaincre son père que c’était «sa» voie. au cours de l’entretien que les deux artistes nous ont accordé à la galerie «CREAS I AM» de la Médina, l’homme se trouvait d’ailleurs à l’entrée du local, comme une sorte de présence bienfaitrice.
Quand elle prend juste le temps de vous raconter son histoire à elle, vous comprenez surtout qu’Aïssatou Touré n’a pas vécu le drame de ces trajectoires interdites pour ne pas dire fauchées, faites de destinées comme qui dirait tracées à la règle. Car personne à la maison ne lui a jamais imposé quoi que ce soit, et pas même un métier plus ou moins noble. Ses premiers dessins remontent en fait à l’époque où elle n’était encore qu’une enfant.
Et de ce qui n’était alors qu’un innocent jeu de crayons plus ou moins dociles, elle tissera une passion.
Mais pas tout de suite. Son parcours académique commence même par quelque chose d’assez classique : le rituel des études universitaires où on lui enseignera quasiment tout sur la langue de Shakespeare.
Plus tard, même de loin, ce sont ses vieux démons qui la rattraperont, avec l’air de ne pas vraiment lui donner le choix : Aïssatou Touré s’inscrit à l’Ecole des Arts Visuels de Dakar, mais sans arrière-pensée, pas de pression non plus. Sans doute parce que comme elle dit, c’était «surtout pour (se) perfectionner » ; ses succès successifs finiront pourtant par la convaincre que cette aventure ne doit peut-être pas grand-chose au hasard. Major de sa promo deux années de suite, voilà de quoi convaincre les plus dubitatifs.
Graffiks To’, c’est le nom de ce studio graphique qu’elle a monté de toutes pièces, date de cette période- là. Nous sommes en 2011, et c’est un an plus en tard, en pleine Biennale, qu’elle fera la rencontre d’une artiste qui lui ferait presque penser à elle, à quelques nuances près. Une sorte « d’osmose », c’est le mot, quasi inexplicable, cette façon qu’elles ont de se « compléter », le constant souci du détail, et les éternelles retouches qu’elles font subir à leurs oeuvres etc.
Haby Diallo raconte que d’aussi loin qu’elle se souvienne, ses premières réminiscences artistiques, même distraites sinon lointaines, doiventbien remonter à l’époque où sa maman s’amusait à repeindre des bouilloires pour leur en faire voir de toutes les couleurs. Sans en être consciente, tout cela la fascine…
Jusqu’au jour où elle décide de suivre sa voie, même si ses 4 années passées à l’Ecole Nationale des Arts, d’où elle sort diplômée, ne convaincront pas tout de suite son père. L’homme rêve d’une carrière plus classique pour sa fille : avocate par exemple…Il finira pourtant par s’y faire, et pour la petite histoire, c’est aujourd’hui un de ses inconditionnels.
En 1997, la jeune femme veut monter une exposition plutôt spéciale, puisque celle-ci devait rassembler ses anciens promotionnaires. L’histoire ne sera malheureusement qu’une sorte de projet suspendu, une aventure estropiée : la faute aux moyens financiers qui font défaut. Haby Diallo retourne en France d’où elle était partie, et travaille pour avoir de quoi financer ses rêves. En 2002, elle ouvre même sa propre galerie. Au début, le local a surtout quelques relents sociaux, un «piedà-terre» pour tous les artistes un peu perdus qui chercheraient un toit pour leurs oeuvres. Une dizaine d’années plus tard, l’espace se transformera en un vrai concept, avec tout un univers au-delà.
«CREAS I AM» voit le jour en 2013, il n’y a donc pas si longtemps que cela, et c’est à cet endroit que Haby Diallo s’amuse à redonner le sourire à des objets « perdus » : de surprenants orceaux de plastique réincarnés, qui finissent par servir de pans de rideaux improbables, de gros bidons d’eau vides transformés en jolis paniers ou en sacs à main etc.
Aïssatou Touré est surtout fascinée par le portrait, mais elle tient à ce que tout cela aille bien au-delà du geste technique. Il y a même quelque chose d’assez psychanalytique dans sa démarche. « J’aime me lier avec les gens, les observer, les découvrir », dit-elle, avec le sentiment que ce n’est jamais tout à fait la même banale histoire.
Quelque chose se crée, se tisse et se dessine, tandis que l’artiste s’amuse à sonder l’âme de ses modèles, qu’elle refuse de réduire à leur quelconque apparence épidermique.
En marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de la Sonatel, Macky Sall a fait appel à Djibo Kâ dont il dit avoir besoin pour l’avancement du pays. Par contre, le secrétaire général de l’Urd assimile cette déclaration du chef de l’Apr à une «plaisanterie», mais reste «au service de la République».
Le chef de l’Etat a fait un appel du pied au secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd). En marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de la Sonatel, Macky Sall a utilisé une forme de séduction politique.
«Je voudrais saluer le ministre d’Etat Djibo Leïty Kâ. Mon ami Djibo qui est maintenant dans l’opposition. Dommage ! Mais bon, je viendrai quand même te voir parce que j’ai besoin de tes réflexions, de tes idées, pour faire avancer le Sénégal», a-t-il dit.
Un message que le patron des Rénovateurs a accueilli avec un large sourire. Une invite qui intervient alors que le leader de l’Urd murmure avec Idrissa Seck, Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Decroix une alliance pour faire face à Macky Sall.
Djibo Ka : «Moi, je suis au service de la République»
Après avoir servi sous les régimes de Senghor, Diouf et Wade, le «petit berger au service de la République» répondra-t-il aux sirènes de l’actuel pouvoir ?
Joint par téléphone dans la soirée, Djibo Kâ dit : «C’est une plaisanterie. Vous avez vu Macky Sall ; il riait quand il le disait.
Je ne prends pas cette déclaration au sérieux», commente-t-il avec humour au bout du fil.
Sondé sur un éventuel ralliement vers le parti présidentiel, il hausse le ton : «Aller à l’Apr ? Jamais ! Pour y faire quoi ?»
Le petit berger peul au service de la République, titre de son livre, est-il prêt à être aux côtés du Président Sall ?
«Cette question, il faut la poser au président de la République. Moi, je suis au service de la République. C’est certain», déclare-t-il.
Le leader de l’Urd de préciser ensuite : «Maintenant, dire que j’exclus toute alliance avec le pouvoir actuel, je n’irais pas jusque-là.»