Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, matricule de solde n° 659.250/M, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Peter Mutharika, Président de la République du Malawi, avec résidence à Prétoria ;
Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 604 448/B, précédemment Directeur des Affaires juridiques, avec rang de Ministre Conseiller, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministres des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Gorgui CISS, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou KANE, est nommé Chef du Bureau économique à l’Ambassade du Sénégal à Washington, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Arouna TRAORE, Ingénieur du Génie rural, matricule de solde n° 379 436/B, est nommé Directeur de l’Assainissement, en remplacement de Monsieur Adama MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Niokhor NDOUR, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 618 726/B, est nommé Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en remplacement de Monsieur Seydou DIA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur des Travaux Publics, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Directeur de l’hydraulique, au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, poste vacant ;
Monsieur Seydina Moussa NDIAYE, Maître-assistant à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Appliquées et Technologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, est nommé Directeur du Centre des Réseaux et Systèmes d’information, au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
Monsieur Salif GAYE, Professeur Titulaire des Universités, est nommé Directeur de l’Innovation, de la Valorisation, de la Propriété intellectuelle et du transfert technologique à la Direction générale de la Recherche.
Madame Coumba THIANDOUME, Maître de conférences au Département de Physique de la Faculté des Sciences et Techniques, est nommée Directeur de la Promotion de la Culture scientifique à la Direction générale de la Recherche ;
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GHETTO KIDS, LA MERVEILLEUSE HISTOIRE DES ENFANTS DANSEURS
(CHAINE YOUTUBE DE FRANCE 24) - En Ouganda, les Ghetto Kids, ces enfants de 8 à 11 ans, ont conquis les cœurs et les pistes de danse avec leur incroyable sens du rythme. Un succès inattendu, un miracle pour ses enfants défavorisés.
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ÉBOLA FRAPPE ENCORE
LIBERIA : UNE VOLONTAIRE FRANÇAISE DE "MÉDECINS SANS FRONTIÈRES" INFECTÉE
Dakar, 17 sept (APS) – L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a confirmé mercredi qu’une personne de son équipe au Liberia, une volontaire française, a été contaminée par le virus Ebola.
‘’La volontaire française de MSF, qui fait partie de l’équipe déployée à Monrovia, a été placée en isolement mardi 16 septembre après qu’elle ait fait une fièvre. Les tests de laboratoire effectués le même jour ont confirmé une infection au virus Ebola’’, écrit MSF, dans un communiqué transmis à l’APS.
La même source ajoute que selon ‘’les protocoles stricts d’évacuation médicale établis par MSF la volontaire doit être transférée vers un centre de traitement spécialisé en France’’.
‘’MSF applique des protocoles de protection extrêmement stricts à destination de son personnel, avant, pendant et au retour d’une mission dans un pays touché par l’épidémie d’Ebola’’, a précisé Brice de la Vingne, sa directeur des opérations.
‘’Ceci permet de réduire de façon drastique le risque d’infection. Cependant, ce risque fait partie de ce type d’interventions, et nos équipes ne sont pas complètement épargnées’’, a-t-il ajouté.
‘’Dans le respect de la confidentialité des informations médicales, et afin de préserver l’intimité de sa volontaire et de son entourage’’, MSF ‘’ne souhaite pas fournir d’informations supplémentaires à ce sujet pour l’instant’’.
Médecins Sans Frontières intervient en réponse à l’épidémie d’Ebola en cours en Afrique de l’Ouest depuis le mois de mars. Plus de 2 000 MSF sont actuellement à l’œuvre dans la région, dont environ 200 volontaires internationaux, selon le communiqué.
L'épidémie à virus Ebola a fait son apparition en début d'année en Afrique de l'Ouest où elle sévit en Guinée, au Liberia, en Sierra-Léone et au Nigeria. Selon le dernier relevé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la maladie a tué 2 461 personnes sur 4 985 contaminées.
(CHAINE YOUTUBE DE FRANCE 24) - Des milliers de migrants d'Afrique sub saharienne vivent à Tanger, au Maroc. Certains parcequ'ils attendent de pouvoir passer vers l'Espagne, d'autres tout simplement, pour y gagner leur vie. Mais certains Marocains voient d'un mauvais œil cet afflux d'étrangers, notamment dans le quartier de Boukhalef. Et ils organisent de véritables chasses aux immigrés. Un récit terrible de notre Observateur sur place.
Dakar, 17 sept (APS) -Le sélectionneur national Alain Giresse a laissé entendre, dans un entretien récent avec l’APS, que le défenseur central Kara Mbodj "a atteint une nouvelle dimension" en équipe nationale.
"Il suffit de voir ses interventions, les duels mais aussi ses relances pour se rendre compte qu’il a évolué dans la maîtrise de son métier de défenseur central", a indiqué que le sélectionneur national.
Giresse qui dans les mêmes éloges les deux autres défenseurs centraux que sont Papy Djilobodji et Lamine Sané. Concernant ce dernier, il rappelle avoir dit à l’APS que son brassard de capitaine aux Girondins de Bordeaux est un signe positif.
Mbodji "a muri dans la gestion des gestes défensifs", selon le technicien français qui se dit convaincu qu’il a encore une marge de progression.
Depuis le match retour en éliminatoire de la Coupe du monde 2014 contre la Côte d’Ivoire sanctionné par un nul 1-1, Kara Mbodji, ancien pensionnaire de Diambars, forme le trio défensif avec Sané et Djilobodji.
"Ce qui est intéressant chez lui, il a encore une marge de progression", a dit l’ancien milieu de terrain des Bleus qui est revenu sur la maîtrise du système de défenseur à trois par ses joueurs.
"En plus de rassurer, les trois maîtrisent bien le système mis en place", a ajouté le sélectionneur national.
Giresse a en effet reconduit le système testé contre les Eléphants, lors des deux premiers matchs éliminatoires de la CAN 2015 joués contre l’Egypte et le Botswana battus sur la même marque de 2-0.
Kara Mbodji, qui a évolué sous les couleurs du club de Saly en ligue 2 sénégalaise, avait rejoint la Norvège pour ses débuts en professionnels en Europe. Après ce passage dans ce pays, le natif de Mbour joue, depuis deux saisons, à Genk (Belgique).
IMMOBILIER À DAKAR : UNE GRANDE PARTIE DU FINANCEMENT SE FAIT EN DEHORS DES BANQUES
Dakar, 17 sept(APS) - Une grande partie du financement de l’immobilier à Dakar se fait en dehors du circuit bancaire, relève une étude menée par l’ancien magistrat Alioune Ndiaye sur les "risques liés au blanchiment d’argent dans le cadre du financement de l’immobilier".
‘’Aujourd’hui, sur l’immobilier en construction à Dakar, les enquêtes réalisées estiment à 240 milliards de francs CFA, les ressources circulant dans la construction. Et de rapides investigations, au niveau du système bancaire, ont permis de voir qu’il n’y avait qu’une traçabilité de 10 milliards de francs CFA’’, peut-on lire sur le document.
M. Ndiaye a présenté son étude lors d'un séminaire de restitution de trois études conduites en 2013 sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans trois domaines d’activités.
Selon le document, ‘’+le boom continu+ de la construction qui serait,(…) sans rapport avec les performances de l’économie réelle du Sénégal ainsi que les prix élevés des biens laissent penser qu’il y a de plus en plus de fonds d’origine douteuse en circulation au Sénégal’’.
‘’Les engagements des banques relativement faibles par rapport à l’effervescence du marché, le recours aux transactions en espèces ainsi que les insuffisances notées dans le dispositif de supervision et de contrôle du secteur immobilier laissent penser que les blanchisseurs utilisent le secteur de l’immobilier pour y injecter des fonds illicitement acquis’’, souligne-t-il encore.
Les résultats de l’étude ont mis en évidence des ‘’ insuffisances et des dysfonctionnements au niveau du dispositif juridique, institutionnel et organisationnel mis en place dans le cadre de la lutte anti-blanchiment dans le secteur de l’immobilier’’.
Il a révélé également des conflits d’intérêt entre les différentes logiques (logique fiscale, logique commerciale, logique de transparence et de répression etc.) qui sous-tendent la démarche des acteurs intervenant dans le secteur de l’immobilier (banques, notaires, administrations fiscales etc…).
‘’L’efficacité du dispositif de lutte anti-blanchiment postule une approche systémique qui prend en compte tous les aspects liés aux risques de blanchiment, notamment dans le secteur de l’immobilier (aspects économiques, sociaux, juridiques, techniques et financiers, etc…). De même, elle doit être fondée sur la mise en réseau et l’inter-opérabilité des systèmes d’information des différentes entités engagées dans la lutte anti-blanchiment, facilitant ainsi l’échange d’informations en temps réel’’, recommande l’étude.
Paris, 17 sept 2014 (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'est inquiété mercredi en Conseil des ministres de la "menace" croissante représentée par Boko Haram dans le nord du Nigeria, a indiqué le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Laurent Fabius, a-t-il poursuivi devant la presse, a appelé à ce que des dispositions soient prises pour éviter "toute progression" des insurgés islamistes dans le pays Faisant un tour d'horizon de la situation internationale, le ministre a fait état pour le Nigeria de "la menace de Boko Haram, qui se précise sur le nord (du pays) avec en particulier, une cible nouvelle, une capitale du nord" du Pays.
"Il y a là, bien sûr, un élément extrêmement inquiétant", a souligné le porte-parole du gouvernement, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil des ministres.
Il faisait probablement allusion à la ville de Maidiguri, un carrefour commercial du nord-est du pays qui était encerclé il y a quelques jours par les insurgés islamistes, selon des notables locaux.
La France est mobilisée face à cette situation pour qu'"avec le Nigeria et l'ensemble des pays concernés autour du Nigeria (...) faire en sorte que des dispositions soient prises pour éviter tout basculement, toute progression de Boko Haram", a ajouté le porte-parole.
LE NIGERIA RECHERCHE UN EMPLOYÉ DE BANQUE POUR UNE FRAUDE DE 30 MILLIONS D'EUROS
Lagos, 17 sept 2014 (AFP) - L'agence nigériane de lutte contre la criminalité financière a annoncé mercredi être sur la piste d'un employé de banque de 38 ans, soupçonné d'avoir détourné 30 millions d'euros en piratant le système informatique de sa société.
La Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC) a accusé Godswill Oyegwa Uyoyou d'avoir dérobé, avec des complices, 6,28 milliards de naira (29,7 millions d'euros) dans la succursale d'Abuja d'une banque commerciale, dont le nom n'a pas été communiqué.
"Expert informatique, il a utilisé sa connaissance de la base de données de la banque pour monter l'arnaque", a expliqué à l'AFP le porte-parole de la Commission, Wilson Uwujaren. "Nous sommes toujours à la recherche de tous les responsables de la fraude".
L'argent a été transféré électroniquement vers des comptes détenus par les complices supposés de M. Uyoyou samedi, jour de fermeture de la banque, a-t-il précisé. Le Nigeria a la triste réputation d'être un haut-lieu des fraudes financières en particulier via internet.
La Commission contre les crimes économiques et financiers a été créée en 2003, afin notamment de mettre fin à l'arnaque dite "419", visant à extorquer par mail aux victimes leurs coordonnées bancaires. Elle est également en charge de la lutte contre la corruption au sein du gouvernement.
COTE D'IVOIRE: L'EX-PRESIDENT BEDIE SOUTIENT OUATTARA POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2015
Daoukro (Côte d'Ivoire), 17 sept 2014 (AFP) - L'ex-président Henri Konan Bédié, principal allié du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, lui a apporté son soutien pour l'élection présidentielle d'octobre 2015, mercredi depuis son fief de Daoukro.
"Devant la nation rassemblée, sans détour, (...) je donne des orientations fermes pour soutenir ta candidature à l'élection prochaine", a déclaré M. Bédié à l'adresse du président ivoirien, présent à ses côtés lors d'une réunion publique dans cette ville du centre du pays.
Cette déclaration était très attendue à treize mois du prochain scrutin, pour lequel le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), que dirige M. Bédié, se divisait entre les partisans d'un soutien à Alassane Ouattara en 2015 et les tenants d'une candidature PDCI.
"Je demande à toutes les structures du PDCI et des partis composant le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) de se mettre en mouvement pour faire aboutir ce projet", a lancé Henri Konan Bédié devant des milliers de personnes.
"Tu seras ainsi le candidat unique de ce parti politique pour l'élection présidentielle", "sans préjudice pour les irréductibles qui voudront se présenter en leurs noms propres", a-t-il affirmé, toujours à l'intention du chef de l'Etat. Cette annonce intervient en clôture d'une tournée de M. Ouattara dans la région de Daoukro, entamée dimanche.
Cette visite sur les terres de M. Bédié était vue comme stratégique à l'orée d'une année pré-électorale. Le PDCI devait tenir congrès à ce sujet à l'automne.
En octobre dernier, l'ancien parti unique avait toutefois appelé à présenter un candidat issu de ses rangs en 2015. Henri Konan Bédié, président de la République de 1993 jusqu'au putsch de 1999, surnommé "le sphinx de Daoukro", est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont la formation avait permis l'élection en 2010 à la faveur d'une alliance de second tour.
Le scrutin avait été suivi d'une grave crise de cinq mois, qui avait fait quelque 3.000 morts. En s'effaçant au profit du président Ouattara, M. Bédié a déclaré poursuivre un objectif double: "assurer le succès" de la coalition au pouvoir en 2015 mais surtout créer un parti "unifié" pour "gouverner" le pays, "étant entendu que ces deux partis sauront établir entre eux l'alternance au pouvoir dès 2020".
HAMIDOU KASSE : "LES FEMMES ET LES JEUNES SONT DES VECTEURS DE DÉVELOPPEMENT"
Dakar, 17 sept (APS) - Les femmes et les jeunes, "deux catégories sociales" devenues des "forces montantes" dans l’espace francophone, sont des vecteurs de développement, a affirmé, mercredi à Dakar, le président du Comité scientifique du 15e Sommet de la Francophonie, El Hadj Hamidou Kassé.
‘’Ces deux catégories essentielles de la population sont devenues des forces montantes et sont au cœur de toutes les mutations de toutes les sociétés contemporaines au sens où c’est à partir de leurs aspirations que se construisent les orientations politiques’’, a-t-il dit.
S’exprimant au cours d’un colloque axé sur le thème ‘’Femmes et jeunes, forces montantes : enjeux, défis et perspectives francophones’’, M. Kassé a assuré que ‘’les femmes et les jeunes ne sont pas simplement associés au sommet de la francophonie, ils sont le cœur même’’ de cette rencontre.
Selon lui, ‘’la question des femmes et des jeunes est constituante de la conjoncture internationale aujourd’hui’’. ‘’Les femmes et les jeunes ont évité au Sénégal de basculer dans la dérive. Ils sont porteurs de dynamique, de changements dans notre pays et un peu partout dans le monde’’, a-t-il affirmé.
Mame Sow Diouf, membre du Comité scientifique préparatoire du sommet, a pour sa part indiqué que les thèmes qui seront abordés au cours de ce colloque de trois jours ‘’sont susceptibles de favoriser, à l’avenir, le devenir de ces groupes vulnérables au sein de l’espace francophone et du monde en général et particulièrement dans nos pays pauvres’’.
‘’Ce colloque, a-t-elle souligné, permettra de produire des conclusions qui vont alimenter la déclaration finale des chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet de fin novembre à Dakar.’’
‘’La condition des femmes et des jeunes a enregistré des progrès indéniables au cours des dernières décennies, même si les points marqués sont très inégalement répartis à l’intérieur d’une même population ou d’une région du monde à une autre’’, lit-on dans un document remis à la presse.
Le texte précise que ‘’c’est face à cette montée des femmes et des jeunes qu’à été retenu comme thème du XVe sommet de la francophonie de Dakar, en novembre, +Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement+’’.
‘’Toutefois, et malgré ces tendances positives, la grande majorité des femmes et des jeunes, et notamment en Afrique francophone, demeure exposée à la pauvreté et à ses conséquences’’, relève la même source.