La fréquence des vols des plaques en fonte et des avaloirs n’est pas retombée. L’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) est pris dans la contrainte du renouvellement récurrent de ces couvercles aux frais de l’Etat et du contribuable. L’occurrence de ces actes inciviques est symptomatique de l’attitude peu catholique que certains ont vis-à-vis du bien public.
Des ouvriers de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) en tenues bleues discutent accoudés ou assis dans les pick-up près du bassin de traitement tertiaire de la station d’épuration de Cambérène. D’un moment à l’autre, ils seront sur le terrain pour une intervention. A chaque jour, son lot d’interventions. A premier étage de ce bâtiment, Abidine Diakhaté fait face à son ordinateur. La sérénité qu’il affiche trahit les dures réalités du secteur qu’il gère. Quelques minutes plus tard, un élément vient lui rappeler les réparations à faire près d’une mairie. La vie de ses éléments est rythmée par des interventions. « Le vol de plaque des regards se poursuit. C’est un phénomène qui prend de l’ampleur, parce que c’est une matière qui est revendue depuis que le marché de la ferraille a été ouvert au Sénégal », dévoile le chef de service de la région de Dakar de l’Onas, Abidine Diakhaté. Le technicien parle de cette problématique avec préoccupation. Des quartiers comme la Médina ont une réputation peu enviable. Cette agglomération détient la triste palme de renouvellement des plaques et avaloirs. « Dans ma zone, je renouvelle en moyenne 3 plaques par semaine. Dans le quartier de la Médina, vous pouvez changer une plaque aujourd’hui et revenir le lendemain voir que celle-ci est enlevée, parce que nous avons un réseau unitaire qui est vétuste. On l’ouvre souvent pour mettre des eaux usées et des ordures », dit le technicien.
Une grille avaloir au milieu de la chaussée coûte 126.000 FCfa alors que la plaque en fonte installée sur les accotements est facturée à 85.000 FCfa. Mais qui paye ces pots cassés ? « Le coût des renouvellement est supporté par l’Etat et par les impôts. Le vol des avaloirs peut être à l’origine de la destruction des cardans des voitures. Par inattention, des personnes peuvent se briser des jambes », regrette- t-il.
L’AUTRE VOCATION DU RÉSEAU DES EAUX USÉES
Une carte sur un tableau donne une vue globale du réseau de Dakar. L’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a un réseau linéaire de 600 km d’eau usée et à chaque 30 mètres, il y a un regard fermé avec une plaque en fonte. Dans plusieurs quartiers de Dakar, certains Sénégalais ont donné d’autres vocations au réseau d’évacuation des eaux usées. « Chaque mois, nous curons au moins 18 km de notre réseau à cause des obstructions. Beaucoup de personnes déversent des ordures dans les conduites », souligne Abidine Diakhaté. Le curage est facturé à 1.500 FCfa par kilomètres carré. Cette somme peut paraître modique pour certains. Mais le cumul depuis la création des réseaux usés aidera à évaluer le tribut que certains font payer à l’Etat et à d’autres Sénégalais. Dans la rue, comme à Yarakh, Boubacar Diallo s’alarme de l’attitude de ceux qui ne se soucient pas du bien public. « Ce n’est pas normal que d’autres cherchent à se faire de l’argent sur le bien public. Ce n’est pas aussi juste que des Sénégalaises et des Sénégalais transforment des conduites en dépotoirs d’ordures. Ce sont des comportements qu’il faut dénoncer », pense-t-il. Dans le huppé quartier des Maristes, les résidents ont l’air pressé. Ils cherchent à prendre au plus vite un bus ou un taxi pour aller vaquer à leurs occupations. Ici, les rares interlocuteurs indexent le manque de civisme. « Chacun dit que c’est un bien public, donc il se désintéresse. Il est temps que l’on change », déclare Sabir Sow, à travers ses lunettes sombres. En réponse aux vols, l’Onas a déposé des plaintes dans plusieurs commissariats de police ou brigades de gendarmerie du Sénégal. Certains fautifs ont été traduits en justice. La réflexion est en cours pour trouver des solutions durables. Parmi elles, l’introduction des plaques composites.
Les ’’Droits de l’hommistes’’, particulièrement les lampistes locaux, sont mystérieusement aphones quant à la tentative d’éradication des musulmans dans la capitale centrafricaine. Certes, il y a l’exception notoire de Amnesty International qui a remarqué et souligné, comme nous tous, la curieuse et odieuse passivité des soldats de Marianne. La fille ainée de l’Eglise qui exporte son islamophobie comme au bon vieux temps de la coloniale !
Hier l’Aef et l’Aof, récemment le génocide rwandais et les crimes en Libye qui affectent et infectent encore le Sahel et principalement le Mali, la France ne finit pas de se prouver qu’elle compte sur la scène ‘’internationale’’. Scène africaine est plus juste puisque c’est son seul terrain de prédilection. Ce n’est pas demain la veille qu’ils iraient se faire massacrer par les gars de Assad en Syrie.
Avec Assad, les bravades et autres foucades des ‘’va-t-en-guerre’’ de chez Voltaire ne sont que feu de paille !L’Onu, qui se presse lentement quand c’est notre continent qui brûle, a donc demandé à l’Europe judéo-chrétienne d’aller faire cesser les massacres de Musulmans en Centrafrique ! Quand les émirs arabes et les roitelets nègres tournent les yeux ailleurs que vers Bangui, il serait difficile pour les autres d’être plus royalistes que ces rois d’opérette.
Difficile aussi de ne pas s’extasier quand l’Etat hébreu vole au secours de Juifs persécutés, qu’ils soient blancs, noirs Falashas ou pas, avec tout le brio, le cran et la maestria de leurs soldats ! C’est triste que le Centrafrique doive trainer encore les séquelles des frasques historiques d’un petit soldat au service des Français jusqu’à la mégalomanie.
Les dégâts de Bokassa plombent ce pays qui gagnerait à changer de nom. Encore que ce nom est plus géographique qu’historique. Le Burkina a dignement montré la voie en mettant aux oubliettes la Haute Volta si simplette. En pleine crise centrafricaine, l’Ua se réunit à Addis Abeba pour causer Nepad ! Parler d’infrastructures pour des pays sans futur sûr, quelle désinvolture !
Notre développement ne se réalisera pas dans le chaos et le vide démocratique. Le feu qui couve ou crame dans plusieurs pays de notre continent est le fait des hommes qui veulent chasser d’autres hommes. Quelle belle idée de bâtir des ponts, des chemins ferrés ou bitumés entre pays que leurs ressortissants ne pourront guère emprunter pour s’installer paisiblement dans un pays autre que le leur !
Quand un Africain n’est pas libre d’aller et venir, s’installer ou travailler où bon lui semble sur son propre continent, il lui sera difficile de jeter la pierre à l’Europe qui le reçoit péniblement et chichement !
Home, sweet home… comme dans la chanson, on n’est jamais mieux ailleurs que chez soi ! Il faut ancrer ça dans la tête des candidats à l’aventure qui croient mordicus qu’’’ailleurs’’ est meilleur !
L’HARMONIE DANS L’ACTION ENTRE LES DIFFÉRENTES STRUCTURES CHARGÉES D’ORGANISER LE SOMMET EST LE GAGE DE LA RÉUSSITE
EL HADJI HAMIDOU KASSÉ, PRÉSIDENT DU COMITÉ SCIENTIFIQUE PRÉPARATOIRE DU XV SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
Intellectuel aguerri en ce sens qu’il ne s’est jamais laissé enfermer dans ses opinions, ni par sa prise de paroles dans la Cité, El Hadji Hamidou Kassé , de par sa profession, a toujours été un agitateur d’idées. Il a également été de tous les combats. Journaliste et écrivain, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont l’excellent roman "Les Mamelles de Thiendella" qui lui a valu le Grand prix du président de la République pour les Lettres. Ancien directeur de publication du quotidien national " Le Soleil" sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, il a poursuivi le combat politique avec l’opposant Macky Sall qu’il a accompagné jusqu’à son accession au pouvoir avant d’être nommé conseiller spécial de l’actuel Président. Journaliste, spécialiste en communication, homme de lettres, philosophe, c’est donc tout naturellement qu’il préside le comité scientifique préparatoire du XVème Sommet de la Francophonie prévu les 29 et 30 novembre 2014. Le Témoin s’est entretenu avec cet homme connu pour sa courtoisie et son exquise urbanité. A preuve, malgré sa nouvelle position, il reste ouvert à ses jeunes confrères. Entretien.
Le Témoin : A moins d’un an du prochain Sommet peut-on avoir une idée de l’état général des préparatifs ? En particulier, est-on sûr de réceptionner dans les délais le centre de conférences de Diamniadio ?
El Hadj Hamidou KASSE - Nous sommes globalement dans les délais. C’est la Délégation à l’organisation du XVe Sommet et certains partenaires qui s’occupent spécialement de la construction du Centre. Mais je peux dire que nous serons dans les délais au regard des assurances de la compagnie turque en charge de la construction. Le Président Macky Sall se projette dans les deux à trois prochaines décennies en optant pour la construction de ce Centre de conférences conçu selon les normes modernes et destiné à positionner notre pays dans l’économie mondiale des conférences.
Il redonne, ainsi, à notre pays, sa position de plateforme intellectuelle, culturelle et scientifique. Le Centre s’intègre également dans la perspective globale d’aménagement du territoire parce qu’il est un élément d’une nouvelle cité urbaine dans la zone de Diamniadio devant contribuer à décongestionner Dakar. Autour de ce nouveau pôle urbain, vont émerger et s’articuler diverses activités commerciales, touristiques, économiques et culturelles qui créeront, pour les jeunes Sénégalais, de sérieuses opportunités d’emplois et de création de petites et moyennes entreprises.
Pour certains, la multiplicité des structures chargées de la préparation pourrait nuire à une bonne organisation du Sommet. Avez-vous trouvé la bonne méthode pour huiler les relations entre le Comité d’orientation, le Comité scientifique et la Délégation générale ?
Là-dessus, il n’y a aucune crainte. Nous avons appris à travailler ensemble sur la base des instructions du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall qui tient à ce que la préparation et la tenue du Sommet obéissent à des normes de qualité standard. Nous avons un Comité d’Orientation qui, comme sont nom l’indique, définit les orientations stratégiques. Il est dirigé par le ministre de la Culture et du Patrimoine et regroupe tous les acteurs. Le Comité scientifique s’occupe des contenus du Sommet. Il regroupe des personnalités représentatives des milieux scientifiques, intellectuels, culturels, de l’Etat et de la société civile.
Sa fonction est de produire un argumentaire autour du thème du Sommet, de proposer le format et une esquisse de la Déclaration de Dakar, d’organiser des rencontres de haut niveau autour du thème principal du Sommet et de thèmes connexes et annexes, entre autres. La Délégation Générale à l’Organisation s’occupe de tous les aspects logistiques et organisationnels incluant la sécurité, le protocole, la couverture médiatique, la logistique, la santé, l’hébergement, le transport, etc. Elle le fait en s’appuyant sur des Commissions techniques dirigées par des professionnels rompus, tous issus de l’administration sénégalaise.
Cette dernière bénéficie d’une expérience incontestable en matière d’organisation de conférences internationales depuis les années 60 avec le premier Festival mondial des arts nègres. Le Sénégal a abrité le Sommet de la Francophonie en 1989, organisé deux fois le Sommet de l’OCI, celui de l’Union africaine, sans compter les grands événements sportifs, culturels. Il faut, enfin, préciser que le ministère des Affaires étrangères gère les aspects politiques et diplomatiques du Sommet. Nous sommes forts de cette expérience et, jusqu’ici, la coordination entre les différentes structures se passe dans d’excellentes conditions. Cette harmonie dans l’action est, par ailleurs, le gage de la réussite.
Pouvez-vous passer en revue les principaux thèmes du Sommet et dégager leur importance et leur articulation ?
Le thème principal du Sommet est ainsi énoncé : "Femmes et jeunes en Francophonie : Vecteurs de paix, Acteurs de développement". Le choix de ce thème par le Président Macky Sall obéit à son option de faire des jeunes et des femmes une surpriorité. Il s’agit, pour les décideurs de l’espace francophone, de proposer un message d’espoir aux femmes et jeunes, mais surtout de prendre des décisions conséquentes pour créer des opportunités de bien-être à ces couches de la populations qui sont devenues des forces motrices et des leviers de tous les changements positifs et favorables au progrès de toute la société. Naturellement, les Chefs d’Etat et de Gouvernement aborderont, entre autres, des questions liées à la dimension économique de la Francophonie, à la paix et la sécurité dans un contexte où plusieurs pays membres de l’OIF sont en crise ou sortent de crises sérieuses…
Avez-vous déjà une idée du programme de l’hommage qui sera rendu au Président Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’OIF, qui a annoncé qu’après ce Sommet, il se retirerait de la vie publique ?
Nous envisageons l’organisation d’une Conférence internationale autour du thème "De l’inspiration originelle aux défis actuels : hommage au Président Diouf, artisan de la modernité". Cette conférence va permettre de revisiter la trajectoire de la Francophonie depuis les pères fondateurs, Senghor et ses compagnons en l’occurrence, pour déboucher sur les défis actuels en passant par la Francophonie portée par Diouf et que certains spécialistes appellent la quatrième Francophonie. Les défis actuels seront également abordés, étant entendu que le Président Macky Sall, Président du Sommet jusqu’au prochain, aura la charge de veiller à la mise en œuvre des décisions qui seront retenues par la rencontre de Dakar.
S’agissant de cet aspect du programme, même si beaucoup en magnifient le principe et approuvent ce geste de Macky Sall, on ne manque pas cependant de souligner qu’il n’est pas dans la tradition de rendre ce type d’hommage national aux dirigeants internationaux à la fin de leur carrière. Amadou Moctar Mbow, Koffi Annan, pour ne citer que ceux-là n’ont pas eu droit à une sortie "nationale" après des bons et loyaux services internationaux. Pourquoi le Sénégal a-t-il voulu innover pour Abdou Diouf ?
Diouf a dirigé le Sénégal pendant vingt ans. Il a hissé l’OIF à un niveau très élevé de visibilité, de crédibilité et de notoriété. Le Sommet se tient à Dakar alors que le Président Diouf effectue son dernier mandat. Il est donc juste que le Sénégal et les autres pays membres de l’OIF lui rendent hommage.
Dany Laferrière et Ousmane Sow à l’Académie française, après le fondateur de la Francophonie, Senghor, votre commentaire ?
Ousmane Sow, artiste sculpteur, mérite incontestablement cette distinction. Pensée sur l’histoire, l’espace, l’aventure humaine à travers des événements cruciaux, l’art chez ce géant est un biais pour l’accès à la connaissance. Il recrée pour mieux comprendre et faire comprendre. Si cette visée artistique ne mérite pas de figurer au panthéon de l’immortalité, qu’est-ce qui le mériterait ?
Après les insultes racistes dont elle a été l’objet, Christiane Taubira a reçu le soutien de la plupart des grands écrivains francophones. L’éminent romancier et poète que vous êtes compte-t-il faire écho à cette mobilisation durant le Sommet ?
La francophonie est un message de paix, de démocratie, d’égalité et de solidarité. Le moment du Sommet n’est qu’un moment, certes important, mais un moment tout de même. La condamnation du racisme est un acte de tous les jours, parce que c’est au cœur même de l’intelligence que se noue l’argument antiraciste.
LA NOUVELLE PIÈCE DE JOE OUSMANE FALL SERA JOUÉE DÉBUT FÉVRIER
Notre confrère Joe Ousmane Fall revient à ses premières amours. Ce metteur en scène diplômé de l’Ecole des Arts a décidé de revenir à la création après près de deux décennies de présence dans le milieu du journalisme culturel. Ainsi, après avoir tâté du cinéma avec la réalisation du film "Diamoraye", il nous propose cette fois une pièce de théâtre titrée "Démoncrazy".
La première à l’intention de la presse de cette pièce inédite a eu lieu mardi dernier au Théâtre national Daniel Sorano. A cette occasion, la comédienne Yacine Félane Diouf et le metteur en scène ont présenté un avant-goût de cette création qui sera jouée le samedi 8 février prochain à Sorano.
La pièce narre l’histoire de Many, une fille de son temps, étudiante de surcroît, qui s’interroge sur sa société en mal de repères. Elle en est une victime, protagoniste et observatrice avertie malgré son jeune âge.
«Mon pays est malade. Mon pays est victime d’une hypocrisie qui ne dit pas son nom…», débute-t-elle son monologue qui épouse les contours d’imprécations. Lesquelles l’autorisent à poser son regard sur nombre de tares et dérives qui façonnent aujourd’hui cette "Sarinie" en perte de valeurs.
Ces valeurs dont ceux qui prétendent les défendre ne sont pas tous bien placés pour accomplir cette mission qu’ils jugent utile et salutaire afin de réduire à néant les effets pervers de la corruption, la politique politicienne, la gabegie, la corruption, l’indiscipline caractérisée, le manque d’hygiène constaté dans nos villes et hameaux, l’hypocrisie qui a fini de mouler un nouveau type de citoyen, les magouilles et autres complots…
Il y a aussi la mafia qui enrichit une poignée de privilégiés et appauvrit cette populace obnubilée quotidiennement par de quoi se remplir le ventre... Joe Ousmane a affirmé que cette pièce est dédiée à feu Oumar Ndao.
Il a aussi révélé que c’est le premier jet d’une trilogie. Yacine Félane a avoué qu’elle n’est pas encore tout à fait prête mais qu’elle ne ménagera aucun effort pour être à la hauteur le jour J. Massamba Guèye, le directeur général du Théâtre national Daniel Sorano, a une fois de plus réitéré toute sa volonté d’ouvrir sa structure à tous les talents de ce pays. Many est une fille des eaux.
Des inondations, devrait-on dire. Un destin assez pitoyable auquel elle veut échapper, bravant toutes les difficultés pour en fin de compte se frayer un petit bout de chemin lui permettant de regagner les amphis comme bon nombre de ces jeunes décidés à mener le combat de leur vie.
Cette création inédite qui mêle théâtre et arts visuels (vidéo, photographie et peinture) est écrite et mise en scène par Joe Ousmane Fall. Avec la participation exceptionnelle de la comédienne Yacine Félane Diouf dans le rôle de Many.
L’Ensemble lyrique traditionnel sort son premier album
La compagnie du Théâtre National Daniel Sorano a organisé mercredi dernier une conférence de presse pour le lancement d’une campagne de promotion. Le prétexte, c’est la sortie du premier Cd de l’Ensemble lyrique traditionnel de la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano.
Selon le directeur général, M. Massamba Guèye, cette conférence de presse devait être le point de départ d’une campagne de promotion de ce nouveau produit de quinze (15) titres. "Sunugaal Gi" est un album varié qui retrace le riche univers culturel du pays : on y retrouve des chansons de toutes les sensibilités ethniques et culturelles du pays.Cet album,c’est aussi est une grande diversité d'instruments qui s'entendent, se parlent, se répondent comme les membres d'une même famille.
De “Jam la paix” à “Cosaan”, cet album est la preuve vivante que l’Ensemble lyrique traditionnel est le grenier de la musique traditionnelle au Sénégal. De 2010 à 2012, sous la direction du maître du "xalam", le fondateur de la fameuse troupe de Médina Sabax, Malick Socé, cette troupe a émerveillé le public avec la production d’un Cd single et d’une vidéo (clip) sur le Festival mondial des Arts nègres en 2010.
Elle a débuté l’année 2012 avec un nouveau répertoire dont "Jàmm la paix", un vibrant appel à la paix et à l’unité à l’occasion des élections présidentielles de mars 2012. En 2013, l’Ensemble lyrique traditionnel finalise son premier Cd depuis la création du Théâtre en 1965. Un album de 14 titres intitulé "Sunugaal Gi’’. En 2014, il finit de plancher sur un nouveau répertoire avec une redynamisation de l'atelier musical!
Conjuguant cultures et traditions, l’Ensemble concrétise avec bonheur la décentralisation de l'action culturelle prônée et définie par le gouvernement du Sénégal.
Si le schéma proposé par l’équipe Amadou Top est retenu, cela reviendrait à déshabiller Jean (les opérateurs téléphoniques) pour habiller Paul (le partenaire asiatique embusqué)…
La semaine dernière, nous parlions des petites turpitudes et grosses magouilles du CONTAN qui, non content de piloter le processus de transition de notre pays de l’analogique vers le numérique, veut en profiter pour créer un opérateur de télécommunications ! Evidemment, c’est présenté sous forme de plateforme d’infrastructures mais nul n’est dupe. Et tandis que dans presque tous les pays du monde la transition s’arrêtera le 17 juin 2015 à 1 heure du matin, eh bien, au Sénégal, une société de patrimoine au capital de laquelle l’Etat détiendra 35 % des actions prendra gaiment le relais jusqu’à la fin du monde. Sauf dissolution anticipée, bien sûr !
Encore une fois, alors que partout ailleurs un comité, généralement sous la tutelle du ministère de la Communication ou des TIC, pilote ce processus qui se limite à mettre en place la TNT (Télévision numérique terrestre), au Sénégal, où on se croit toujours plus malin que tout le monde, on a choisi de faire compliqué alors qu’on aurait pu faire plus simple. Par décret, le président de la République a installé un Contan (Comité national de pilotage de la transition de l’Analogique vers le Numérique). Lequel, après avoir beaucoup réfléchi, a proposé, en plus de la TNT, de mettre en place un opérateur d’infrastructures, d’installer de la fibre optique et même de gérer la 4G que l’on peut définir en gros comme étant le mobile de 4ème génération.
En plus de cela, ce Contan, décidément boulimique, va reprendre la gestion du spectre des fréquences (radios, télés, hertziennes, radioélectriques, aériennes…) à l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) dont les activités sont pourtant régies par une loi nationale et des lois communautaires. Le Contan, créé par décret, qui reprend des attributions données par la loi, on aura tout vu. Naturellement, tout cela demande beaucoup d’argent, de l’ordre de 200 milliards de francs cfa. Un marché fabuleux qui attire plein d’investisseurs, principalement asiatiques. Lesquels, tels les Rois mages d’antan, accourent les bras chargés de mallettes et arrosent à tout-va. Une chose est sûre : l’appel d’offres ou, plutôt, à candidatures lancé par le Contan est à ce point rempli d’incongruités que nombreux sont les investisseurs qui sont convaincus que les dés sont pipés et que l’opérateur sud-coréen « Korean Télécommunications » a déjà remporté la mise.
Car comment comprendre que, pour une chose aussi importante que le choix d’un opérateur d’infrastructures, on n’offre qu’un délai de moins de 15 jours aux candidats pour faire leurs offres ? Or, sauf à bâcler celles-là, ou alors à les faire à l’aveuglette, il existe des délais quasiment incompressibles en la matière. Les spécialistes des télécommunications vous le diront : pour poser 300 à 350 kilomètres de fibre optique, par exemple, rien que le « survey », c’est-à-dire le processus de repérage qui comporte notamment des relevés topographiques, demande à lui seul trois à quatre semaines. Or, le CONTAN veut faire installer 3000 kilomètres de fibre optique d’ici au 17 juin 2015 ! Ce qui veut dire que, rien que pour ce « survey », cela demande au minimum 30 semaines, autrement dit à peu près sept mois.
Sauf à avoir bénéficié d’un délit d’initié et à s’être préparé longtemps à l’avance, donc, aucun opérateur ne peut réaliser la prouesse de préparer une offre sur l’installation de 3000 kilomètres de fibre optique en… 15 jours ! Mais même à supposer que les miracles existent encore et que des nuées de djinns travaillent sans discontinuer, nuit et jour, à l’élaboration de ces offres, il restera encore une autre paire de manches, consistant cette fois-ci en la pose de cette même fibre sur des sols sablonneux, argileux, sur des roches, en traversant des cours d’eau ou à flanc de mini-montagnes etc.
Selon les ingénieurs de la Sonatel, il faut 11 mois pour installer 300 à 350 kilomètres de fibre optique. Pour en installer 3000, il faut donc compter, logiquement, 110 mois, c’est-à-dire pas loin de dix ans ! Or, encore une fois, l’échéance pour le basculement au numérique, fixée par l’UIT (Union internationale des Télécommunications) pour les pays du monde entier, est le 17 juin 2015, soit dans 18 mois à peine. Cherchez l’erreur… Le plus absurde, surtout, c’est qu’on veut pousser l’Etat à s’endetter encore — alors que sa dette est déjà suffisamment lourde ! — pour construire des infrastructures comme la fibre optique… dont il dispose déjà ou qu’il peut faire réaliser sans débourser le moindre franc.
Pour cette fibre optique, justement, rien que la Sonatel a déjà installé 3500 kilomètres qui maillent tout le territoire national à travers des boucles imbriquées ressemblant à des anneaux. Le dernier « bastion », comme disent les techniciens, c’est l’axe Tambacounda – Kédougou qui est en cours de réalisation puisque le marché est déjà attribué. Mieux, à partir de Kidira, deux voies partent vers le Mali. Et de ce dernier pays, où la Sonatel est présente à travers Orange Mali, il y a continuation vers le Pays des hommes intègres. Ce qui fait que de Dakar au Burkina Faso et d’Abidjan à Dakar, tout est couvert par la fibre optique. A partir de Dakar, ces faisceaux sont raccordés aux câbles sous-marins Atlantis 2, SAT 3 et ACE (Africa Coast to Europa). Autrement dit, quand le Nepad parlait de réaliser des « autoroutes de l’information », c’était déjà chose faite dans notre pays !
Quant à la numérisation des télécommunications, elle a été réalisée au Sénégal depuis Mathusalem, plus précisément depuis 1996, le dernier « bastion » couvert étant celui de Mbacké. En plus des 3500 kilomètres du réseau de fibre optique de la Sonatel, l’Etat dispose aussi du réseau de l’ADIE (Agence de Développement de l’Informatique de l’Etat) qui fait 1500 kilomètres. Ce réseau de qualité médiocre a été réalisé par les Chinois et il doit servir aux communications administratives en remplacement du bon vieux Rac. Ses centraux sont installés au Technopôle et sont opérés par des techniciens chinois. Ce qui explique sans doute que ce réseau soit peu utilisé par l’administration. Pour d’évidentes raisons de sécurité…
Au bout de cinq ans d’exploitation, il devait devenir la propriété pleine et entière du Sénégal qui ne sait pas vraiment quoi en faire, ce réseau étant fait en armature métallique ce qui présente le fâcheux inconvénient d’attirer la foudre. Il se dit que l’ancien régime avait, à un moment donné, cherché à le fourguer à la Sonatel qui n’en aurait pas voulu. Toujours est-il que même en dehors de ces 1500 kilomètres de l’ADIE, le Sénégal, à travers la Sonatel, dispose de 3500 kilomètres de fibre optique qui couvrent, grosso modo, tout le Sénégal utile. Or, l’Etat dispose quand même jusqu’à présent de 29 % du capital de la Sonatel.
Et l’on voudrait qu’il laisse tout cela de côté pour s’endetter à coups de milliards de francs — à des taux concessionnels, certes, mais enfin, s’endetter quand même — pour réaliser des milliers de kilomètres de fibre optique. Car un kilomètre de fibre optique posé coûte 497.000 francs HT. Un prix qui n’inclut pas le coût des équipements, lequel dépend de la capacité et du nombre de sites traversés. Une proposition d’autant plus incongrue que si cette installation de milliers de kilomètres supplémentaires de fibre optique était d’une absolue nécessité, il suffirait de demander aux opérateurs de télécommunications de le faire. Lesquels disposent de suffisamment d’argent pour réaliser ce genre d’infrastructures.
Sauf s’il y a, bien sûr, des milliards de francs de commissions à toucher en cas de signature d’une convention de prêt entre l’Etat et une compagnie asiatique… Une convention qui inclurait aussi bien la TNT, la fourniture de boîtiers, la fibre optique et la 4G. Dans tous les cas, on ne voit vraiment pas ce que l’Etat pourrait gagner dans cette opération.
4G, un jackpot potentiel pour l’Etat… transféré au partenaire stratégique !
Ce n’est pas tout puisque, en plus de la fibre optique, le Contan s’arroge aussi le droit de gérer la LTE (Long Term Evolution) ou 4G, un débit Internet extrêmement puissant et ultrarapide pouvant aller allant jusqu’à 100 mégabits. Autrement dit, dix fois la puissance de l’Adsl ou de la 3G. Et ce à travers la plateforme à créer. D’après le schéma proposé, c’est le Contan, puis la société de patrimoine qui la remplacera après juin 2015, qui gérerait en exclusivité la 4G et vendrait des capacités aux opérateurs de téléphonie mobile mais aussi à des opérateurs d’infrastructures. Sur ce point, il faut dire que, dans la plupart des pays, le passage au numérique a eu pour effet de libérer des fréquences dans la 2G.
Ces fréquences (qui permettent d’avoir jusqu’à 184 kilobits sur Internet) ont été affectées aux opérateurs de télécoms qui les utilisent pour la 4G. Dans notre pays, la Sonatel exploite à titre expérimental — et gratuitement — cette LTE depuis octobre dernier après avoir obtenu, au même titre que les deux autres opérateurs que sont Tigo et Expresso, une autorisation d’une durée d’un an accordée par l’Artp. En principe, fin décembre prochain, l’Etat devrait lancer un appel d’offres pour attribuer les fréquences libérées. Les opérateurs se bousculant pour obtenir les fréquences les plus basses, l’Etat aurait donc eu beau jeu de faire monter les enchères. Et d’engranger beaucoup d’argent ! Au lieu de quoi, on lui propose en lieu et place, une société aux contours nébuleux.
Plutôt que de gagner du cash, on va le pousser à s’endetter à coup de milliards ! Et même si c’est l’opérateur choisi par le gouvernement à travers le Contan qui finance tout, il n’en reste pas moins que ce sera une dette que le contribuable sénégalais payera d’une façon ou d’une autre. Il s’y ajoute que, comme le confie un spécialiste du secteur, « le BOT (Build, operate and transfer) est une erreur dans les télécommunications dans la mesure où les opérateurs ont l’argent nécessaire pour investir et réaliser les infrastructures nécessaires ». Et si l’Etat doit vraiment emprunter, ce doit être pour réaliser autre chose pas pour investir dans les télécoms !
Pour parler de la 4G, toujours, le réseau expérimental de la Sonatel couvre une zone allant de Dakar à la Petite Côte. Auparavant, l’opérateur historique avait dû ferrailler pour obtenir sa licence 3 G. En effet, il avait déjà monté son pilote 3G depuis 2008, lors du sommet de l’OCI. Par la suite, le déploiement de ce réseau avait été bloqué du fait de l’arrivée d’Expresso et n’a pu être réalisé qu’en mars 2011. Or, l’opérateur historique aurait dû commercialiser la 3G depuis 2009 ! Malgré ce retard, la société dirigée par M. Alioune Ndiaye est devenue leader en quelques mois seulement !
A noter que pour la 2G, le territoire national est couvert à 98 %, les seules zones qui ne sont pas arrosées étant la forêt de Niokolo Koba et le Ferlo qui sont des déserts démographiques. Pour ce qui est de la 3G, qui permet d’avoir de 2 à 7 voire 21 mégabits de débit Internet, toute la zone allant de Dakar à la Petite Côte (capitale touristique du Sénégal), sans compter toutes les capitales régionales et départementales et la plupart des centres urbains secondaires sont couverts. Le processus se poursuit pour toucher jusqu’aux petites villes. Il reste juste que soit donné le top départ de la grande compétition pour la 4G… où manifestement le Contan a déjà favorisé un concurrent ! Un faux départ ? On verra bien !
Voici le Monde en bref du dimanche 2 février 2014 :
BANGKOK - Les Thaïlandais votent dimanche lors de législatives à haut risque, perturbées par des manifestations, dernier soubresaut d'une crise qui a fait plus de dix morts en trois mois. Convoqué par la Première ministre Yingluck Shinawatra, qui fait face à un mouvement de rue réclamant son départ, le scrutin est boycotté par l'opposition qui a promis d'en empêcher la tenue. Samedi, tirs nourris et explosions ont éclaté à Bangkok lors de heurts entre manifestants pro et antigouvernement.
KIEV - L'opposition organise dimanche à Kiev un nouveau meeting devant des manifestants qui luttent contre la lassitude et le froid.
MUNICH - Les Occidentaux ont assuré de leur soutien samedi à Munich les dirigeants de l'opposition ukrainienne, qui les ont alertés sur les risques d'une intervention de l'armée à Kiev. Les chefs de file de l'opposition ont mené une vaste campagne de sensibilisation rencontrant tour à tour le secrétaire d'Etat américain, John Kerry et ses homologues français et allemand.
MADRID - Aux cris "d'avortement libre", des milliers de personnes ont défilé samedi à Madrid pour la première grande manifestation contre le projet de loi qui supprime en Espagne le droit à l'interruption de grossesse, soutenue par d'autres rassemblements notamment en France.
PARIS - Des dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Paris et à Lyon pour défendre leur vision de la famille traditionnelle contre la "familiphobie" du gouvernement français. Après s'être mobilisés en masse depuis novembre 2012 contre le mariage homosexuel, les partisans de ce mouvement baptisé "Manif pour tous" ont un nouveau combat: l'ouverture redoutée de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et la gestation pour autrui (GPA).
DAMAS - Au moins 46 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués samedi par des barils d'explosifs largués par l'armée sur Alep en Syrie où plus de 136.000 personnes ont péri depuis le début du conflit en mars 2011. Ces nouveaux raids interviennent au lendemain de la fin en Suisse des premières négociations entre régime et opposition, qui n'ont abouti à aucun résultat.
BAALBEK (Liban) - Un nouvel attentat suicide à la voiture piégée a tué quatre personnes samedi dans l'est du Liban, le quatrième à viser en un mois un fief du mouvement chiite Hezbollah engagé dans la guerre en Syrie voisine au côté du régime. L'attaque a été revendiquée par le "Front al-Nosra au Liban", considéré comme une branche d'un groupe lié à Al-Qaïda qui combat les troupes du régime syrien de Bachar al-Assad.
BANGUI - Les ex-rebelles Séléka dont le regroupement dans Sibut, ville clé au nord de Bangui, pouvait fragiliser le nouveau pouvoir centrafricain ont accepté samedi d'être cantonnés par la force africaine en Centrafrique (Misca), arrivée avec l'appui des soldats français.
BAMAKO - Des membres du Conseil de sécurité de l'ONU sont arrivés samedi soir à Bamako pour une visite de deux jours destinée à soutenir la stabilisation du Mali, pays dont le Nord a été occupé en 2012 par des jihadistes, a affirmé à la presse un diplomate onusien.
SAN JOSE - Elections présidentielle et législatives dimanche au Costa Rica, où la gauche pourrait être en mesure de mettre fin au traditionnel bipartisme conservateurs/libéraux. Aux commandes du Costa Rica depuis plus de 50 ans, la droite se voit menacée par un jeune député de gauche et de solides outsiders qui pourraient tirer parti du bilan défavorable du gouvernement sortant.
SAN SALVADOR - Les Salvadoriens votent dimanche pour un scrutin présidentiel qui offre l'occasion à l'ex-guérilla marxiste de se maintenir au pouvoir cinq ans après en avoir chassé la droite. Dans ce petit pays miné par la pauvreté et la criminalité, la gauche espère ainsi rester au pouvoir en la personne de l'actuel vice-président, Salvador Sanchez Ceren.
KARO (Indonésie) - Au moins quatorze personnes ont été tuées samedi, englouties par les nuages de cendres brûlants crachés par le volcan Sinabung, sur l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie, lors d'une spectaculaire éruption.
KABOUL - La campagne présidentielle afghane, qui débute officiellement dimanche, a été endeuillée samedi soir par les meurtres à Hérat (ouest) de deux membres de l'équipe d'Abdullah Abdullah, un des favoris du scrutin du 5 avril.
VIENNE - L'acteur Maximilian Schell, l'un des quelques Européens à avoir réussi à Hollywood, s'est éteint samedi en Autriche à l'âge de 83 ans. Il avait notamment remporté l'Oscar 1961 du meilleur acteur pour le rôle d'un avocat de nazis dans "Jugement à Nuremberg" de Stanley Kramer.
Retrouvez l'épisode 39 de Dinama Nekh, votre série préférée diffusée sur YouTube qui raconte des faits de société bien de chez nous. Avec SenePlus, poursuivez la suite de l'aventure de Mounas et de Daro.
Dos au mur, Badara réagit intelligemment à la provocation de Courcou. Il cherche à éliminer le mal par la racine.
Le voile se lève peu à peu sur les intentions réelles de Mme Delgado qui séquestre Ouly.
Myriam pose les premiers jalons de la contre attaque quand justement, le pire arrive.... REGARDEZ !!!
SYNOPSIS
Badara, jadis étudiant en année de licence de mathématiques, est fraichement libéré de prison.
Accusé à tort du meurtre de Draman, l'époux de son ex petite amie, il obtient une liberté provisoire après une année d'incarcération.
Il prend un nouveau départ et met une croix sur le grand amour qui le liait à Myriam - cette fille qui continue à l'aimer mais qui ne peut rien contre la volonté de son père.
Ce dernier, un politicien très riche est l'oncle de Draman.
Il remue ciel et terre pour avoir la tête de Badara pour venger la mort de son neveu mais surtout pour récupérer son or qu'il soupçonne Badara d'avoir volé après avoir commis le meurtre.
Avec l'aide d'un avocat bénévole, Badara cherche à fournir la preuve irréfutable de son innocence, qui se trouve entre les mains de dangereux délinquants dans le ghetto.
Dans un contexte social chargé, cette série indexe les maux qui gangrènent la justice, la soif inextinguible de pouvoir des politiciens, les pesanteurs sociales exacerbées par la pauvreté.
Le tout dans un cocktail de musique, comédie et surtout de beaucoup de suspens.
Bienvenue dans Tundu Wundu !
HUIT MORTS DANS DES VIOLENCES RELIGIEUSES AU NIGERIA
KANO (Nigeria), 31 jan 2014 (AFP) - Une famille chrétienne de sept personnes a été tuée dans le nord du Nigeria vendredi, ce qui a déclenché des représailles contre des musulmans qui ont fait un mort, ont indiqué des habitants à l'AFP.
Arrivés dans une voiture et à moto, un groupe d'hommes armés inconnus ont investi la maison de la famille chrétienne à Unguwar Kajit, un village de l'Etat de Kaduna (sud), et ouvert le feu.
"Les hommes armés sont arrivés au milieu de la nuit, ont forcé l'entrée d'une maison et abattu tous les sept membres d'une famille chrétienne", a déclaré un porte-parole local des jeunes, Emmanuel Zadiok.
"Les jeunes chrétiens, qui ont attribué l'attaque à des musulmans fulani (peuls), se sont mobilisés et ont mené des représailles, brûlant des mosquées et des maisons", a-t-il ajouté.
Un habitant musulman, Mohammed Yakub, a confirmé la mort de la famille et précisé qu'une personne supplémentaire avait été tuée. "Une personne a été brûlée vive dans une des trois mosquées", a-t-il dit.
"Ce matin (vendredi), une foule en colère de jeunes chrétiens a tout saccagé et attaqué des musulmans, brûlant maisons et mosquées, les accusant des meurtres", a-t-il raconté. Le gouverneur de l'Etat de Kaduna, Mukhtar Ramalan Yero, s'est rendu dans le village, où il a "condamné l'attaque et prié Dieu qu'il révèle l'identité des auteurs" des meurtres, selon son porte-parole, Ahmed Maiyaki.
Des attaques similaires ont endeuillé la région par le passé, notamment après la dernière élection présidentielle de 2011 à laquelle le chrétien du Sud Goodluck Jonathan avait battu le musulman du Nord Muhammadu Buhari.
Les partisans de M. Buhari avaient dénoncé des fraudes et leur mouvement de protestation avait rapidement dégénéré en violences religieuses et ethniques.
L'ONG Human Rights Watch a estimé que plus de 500 personnes, majoritairement des musulmans, avaient péri dans les violences post-électorales dans l'Etat de Kaduna.
REPRISE DE LA PRODUCTION DANS LES MINES D'URANIUM D'AREVA
NIAMEY, 01 fév 2014 (AFP) - La production a redémarré samedi dans les deux mines d'uranium exploitées par le géant du nucléaire français Areva au Niger, après des semaines d'interruption pour des raisons de maintenance, a appris l'AFP de sources concordantes.
"A l'heure où je vous parle, les machines tournent et la production a repris ce samedi matin même à la Cominak (Compagnie minière d'Akokan, une des deux mines), a indiqué à l'AFP Salifou Chipkaou, secrétaire général du Syndicat national des miniers et assimilés du Niger (SYNAMIN), joint au téléphone à Arlit, la citée minière du nord du Niger.
"La direction d'exploitation de la Cominak a répercuté ce matin lors d'un +briefing+ les instructions de sa hiérarchie en vue de la reprise dès ce +briefing+ jour de la production", a expliqué M. Chipkaou qui travaille également à la Cominak.
La production a également repris à la Société des mines de l'Aîr (Somaïr), l'autre mine, selon des agents de cette société. "Les mêmes instructions ont été données à la Somaïr où la production a aussi repris ce samedi matin", a affirmé à l'AFP Ramar Illétoufag, un agent de la Somaïr.
"Je confirme que les machines sont en marche et que la production a bien redémarré à la Somaïr", a dit Almoustapha Alhacen, un autre travailleur de la Somaïr.
Contacté par l'AFP, un porte-parole d'Areva a confirmé "la fin de la maintenance" dans les deux sites samedi. D'après Salifou Chipkaou, les travaux de maintenance n'ont pourtant duré que du 25 au 31 décembre à la Cominak et du 1er au 25 janvier à la Somaïr. Invoquer la maintenance pour justifier l'arrêt de l'extraction relève donc de la "mauvaise foi", a-t-il observé.
Areva et le gouvernement nigérien sont en négociations tendues au sujet de la Somaïr et de la Cominak, exploitées par le géant français dans le nord du pays depuis le début des années 1970 et dont les contrats d'exploitation sont arrivés à échéance fin décembre.
Le 18 janvier, le ministre nigérien des Mines, Oumarou Hamidou Tchiana, a indiqué que son gouvernement a signé un décret pour permettre à ces mines de fonctionner.
Niamey souhaite qu'une loi minière adoptée en 2006 (qui notamment supprime les exonérations fiscales), à laquelle Areva n'est pour l'instant pas soumise, soit appliquée.