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2 mai 2025
LUTTE CONTRE L'EXCISION, UN CHANGEMENT DE PARADIGME PRECONISE
Amadou Moreau, chercheur à Global research and advocacy group (Grag), une institution spécialisée sur les normes sociales, a souligné, mardi, la nécessité de changer de paradigme dans la lutte contre l’excision, toujours en cours en dépit des nombreux ...
Amadou Moreau, chercheur à Global research and advocacy group (Grag), une institution spécialisée sur les normes sociales, a souligné, mardi, la nécessité de changer de paradigme dans la lutte contre l’excision, toujours en cours en dépit des nombreux efforts consentis pour son élimination.
‘’Il est urgent de changer de fusil d’épaule. Pour atteindre nos objectifs, il faut des actions concrètes. Et ces actions ne seront plus des actions du genre +la loi dit, la loi dit, la loi dit+. Il faut, en partant des communautés, voir quel est le modèle qui sied’’, a-t-il préconisé.
Amadou Moreau, intervenait lors de la rencontre de validation des Mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) dans les programmes de formation.
Selon le chercheur, ”la loi n’a pas permis de régler tous les problèmes. Elle a contraire enfoncé le clou”.
‘’L’enjeu par rapport à cette rencontre, qui s’ouvre aujourd’hui jusqu’à demain en fin de journée, c’est de nous permettre de définir exactement les axes. Et à travers les axes, les priorités et à travers les priorités, les cibles pour les adresser de la manière la plus soutenue, la plus constructive et la plus en adéquation avec ce que la réalité collective nous permet de faire’’, a-t-il expliqué.
Selon lui ‘’l’urgence dans la lutte contre l’excision est là (…)” dont la première raison, (…) c’est la persistance de cas avérés d’excision quelque part dans la région sud”, signalant ” 11 cas d’excision’’.
‘’Ce qui veut dire, que tous les efforts et investissements qui ont été mobilisés et déployés pendant des décennies n’ont pas encore fait suffisamment d’effet’’, a-t-il fait valoir, appelant à un recadrement de la manière dont nous intégrons cette problématique qui est une patate chaude dans toutes nos assiettes avant d’engager la dynamique de lutte autrement.
“Une autre dynamique plus appropriée, plus en adéquation avec la réalité du contexte et la mobilisation que cela requiert pour embarquer les acteurs au front’’, a recommandé le chercheur.
Il a expliqué que le travail de cartographie qu’il a réalisé dans plusieurs zones du Sénégal, s’est basé sur les sociogrammes, ”un jargon technique permettant d’avoir des informations au détail près”.
‘’Ces sociogrammes, utilisés consciencieusement, permettent de savoir jusque dans les foyers, quelle est la personne qui décide qu’on excise ou qu’on n’excise pas’’, a-t-il précisé, relevant toutefois que cette approche demande beaucoup de ‘’moyens’’ humains.
‘’ Les moyens humains ne manquent pas pour ce travail. Il suffit de les former pour le faire’’, a-t-il dit, ajoutant que ”si les moyens humains sont formés, il s’agira ensuite de leur donner un cahier de charges pour faire le boulot là où c’est nécessaire”.
L'ÉTAU SE RESSERRE SUR FARBA NGOM
Me Amath Thiam, spécialiste juridique et président de "Justice sans frontière", analyse les différentes options qui s'offrent au juge d'instruction dans l'affaire impliquant l'ex-député Mouhamadou Ngom
Jour de vérité pour le député maire des Agnam. Convoqué devant le Juge Instructeur du Pool judiciaire financier pour sa deuxième audition dans l’affaire portant sur des transactions suspectes estimées à125 milliards de FCFA révélée par la CENTIF), Mouhamadou Ngom dit Farba va-t-il connaitre son sort aujourd’hui ?
Interpellé par Sud quotidien sur les scénarios possibles après cette deuxième audition, Me Amath Thiam, président de « Justice sans frontière » a indiqué que la décision qui découlera de cette audition dépendra des éléments àcharge, des lignes de défense de Farba Ngom et du climat de la politique pénale du moment. Poursuivant son propos, le juriste consultant a balisé quatre options pour le député de l’opposition dont la première est une inculpation assortie d’une détention provisoire ».
En effet, selon lui, si le juge d'instruction estime que les éléments rassemblés suffisent àétablir des indices graves et concordants, il pourrait prendre cette mesure en fonction de la gravité des charges pour parer à tout risque de fuite ou d’entrave à l’instruction ».
Par ailleurs, il a expliqué que le deuxième scénario possible serait un placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire et obligation de se présenter régulièrement devant l'autorisation judiciaire avec ou sans bracelet électronique. Cette option permettrait, selon lui, à Farba Ngom d’éviter une détention tout en garantissant sa disponibilité́ pour la suite de l’instruction.
S’agissant du troisième scénario, Me Thiam a indiqué que celui-ci n’est possible que si les éléments de preuve recueillis ne sont pas suffisants, le juge pourrait prononcer un non-lieu à l'issue de l'information judiciaire.
Le dernier scénario est la poursuite en état de liberté́. « Farba Ngom pourrait aussi être poursuivi sans être placé en détention, en attendant un éventuel procès. C'est une option envisageable si le juge estime que les garanties de représentation sont suffisantes », a expliqué Me Thiam, président de « Justice sans frontière ».
UN PLAIDOYER POUR LA PRESERVATION DE NOTRE PATRIMOINE CULTUREL
Le FESPACO 2025 se déroule du 22 février au 1er mars, à Ouagadougou. Il offre une plateforme unique pour célébrer le cinéma africain et ses acteurs, tout en rendant hommage aux figures historiques qui ont marqué son évolution.
La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été marquée par la présence de personnalités emblématiques du monde culturel africain dont Mouhamed Abdalah Ly, Directeur général du Musée des Civilisations Noires (MCN) de Dakar, et le fils d’Ousmane Sembène, le légendaire cinéaste sénégalais. Ils ont fait un plaidoyer pour la préservation de notre patrimoine culturel qui va permettre d’inspirer les générations de cinéastes et les spectateurs à travers le continent. Les quartiers de Ouaga sont en train de vibrer avec le Cinéma numérique ambulant (CNA).
Le Cinéma numérique ambulant (CNA) participe activement à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), avec une initiative innovante intitulée : «FESPACO hors les murs». Ce projet permet de toucher les cinéphiles directement dans leurs quartiers, leur offrant ainsi une immersion dans la fête du cinéma africain.
Lors d’une conférence de presse tenue, lundi 24 février 2025, à Ouagadougou, les organisateurs ont détaillé les objectifs de cette initiative. «FESPACO hors les murs» vise à rendre accessible la biennale du cinéma africain à des populations qui, autrement, n’auraient pas l’occasion d’y participer pleinement.
Wendlassida Ouédraogo, coordonnateur du CNA, a expliqué que «Le CNA est présent avec un ensemble d’activités. Nous sommes déjà sur l’un de nos sites de projection, ici, au Jardin de la musique, qui nous accueille cette année. Nous sommes heureux de cohabiter avec l’équipe de Vis-à-vis et Salif Sanfo, qui a redonné une autre vie à cet espace. En plus de ce site, nous avons cinq autres sites répartis dans la ville de Ouagadougou». Les sites de projection incluent Saaba (Ciné Parc Académie), l’espace Bouliam à Tampoui, le site des déplacés internes à Panzani, la cité universitaire de Kossodo et le marché de Bassinko. «Ce sont ces six sites où nous communions avec la population, c’està-dire où nous rendons accessible le cinéma d’Afrique dans le cadre du ‘’FESPACO hors les murs’’, que nous avons initié avec la délégation générale du FESPACO et le soutien du ministère de la Culture et de l’UNICEF», a ajouté M. Ouédraogo.
Une soirée spéciale est prévue dans le quartier Ouidi, au cœur de Ouagadougou. Au programme : des prestations musicales avec Flora Paré, un spectacle d’humour et de marionnettes, ainsi qu’une pièce de théâtre proposée par la Fédération du Cartel. Une douzaine de films classiques du cinéma africain seront projetés sur l’ensemble des sites, accompagnés de films de l’UNICEF sensibilisant aux droits des enfants et à la protection de la mère et de l’enfant.
LA PRESENCE REMARQUEE DE MOUHAMED ABDALAH LY ET DU FILS D’OUSMANE SEMBENE
Cette édition 2025 du FESPACO a également été marquée par la présence de personnalités emblématiques du monde culturel africain. Mouhamed Abdalah Ly, Directeur général du Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar, a honoré de sa présence cette fête du cinéma africain. Dans une brève allocution, il a souligné l’importance de telles initiatives pour la promotion et la préservation du patrimoine cinématographique africain. «Le cinéma est un outil puissant pour raconter nos histoires, préserver notre mémoire collective et inspirer les générations futures», at-il déclaré.
Autre invité de marque, le fils du légendaire cinéaste sénégalais Ousmane Sembène, un des pionniers du cinéma africain, a également assisté aux projections et aux débats. Il a rappelé l’héritage de son père, dont les œuvres continuent d’inspirer des générations de cinéastes et de spectateurs à travers le continent. «Mon père croyait en la puissance du cinéma pour éduquer, sensibiliser et unir les peuples. Aujourd’hui, je suis heureux de voir que son esprit vit à travers des initiatives comme celle du CNA», a-t-il confié.
UN ENGAGEMENT RENOUVELE POUR LA CULTURE AFRICAINE
Wendlassida Ouédraogo a également souligné l’importance des partenariats pour la réussite de cette initiative. «Au-delà de ces projections, nous avons initié cette soirée avec notre partenaire Africalia, pour célébrer ses 25 ans d’engagement et d’accompagnement en faveur des cultures de divers horizons, aux côtés des créateurs artistiques», a-t-il précisé. Dorine Rurashitse, Directrice générale d’Africalia, présente à la conférence de presse, a ajouté : «Nous appuyons également le CNA Afrique, en renforçant les capacités en médiation et en animation des différentes équipes du CNA, ainsi qu’en facilitant la projection de films pour améliorer l’accessibilité du cinéma africain aux populations».
Le FESPACO 2025 se déroule du 22 février au 1er mars, à Ouagadougou. Il offre une plateforme unique pour célébrer le cinéma africain et ses acteurs, tout en rendant hommage aux figures historiques qui ont marqué son évolution.
DES ORGANISATIONS DES MEDIAS S’ATTAQUENT AU MINISTRE ALIOUNE SALL
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) et l'Association des Éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), dénoncent la saisine du ministère de l’Intérieur pour la «criminalisation» de l’activité de presse.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) et l'Association des Éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), dénoncent la saisine du ministère de l’Intérieur pour la «criminalisation» de l’activité de presse. A travers un communiqué publié hier, mercredi 26 février 2025, ils indexent le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, qui, selon eux, «viole allègrement la Constitution et le Code de la presse». Ce dernier est, à leur avis, derrière la crise qui sévit dans le secteur.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) et l'Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) disent avoir appris, ce mercredi 26 février 2025, à travers la manchette du journal Libération, la saisine par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, du ministère de l'Intérieur, pour activer la Direction de la Surveillance du Territoire (Dst) et la Division spéciale de la Cybercriminalité (Dsc), en vue d'une application des «mesures de régulation», qui «criminalisent» en fait l’activité de presse. Ces deux associations se disent «scandalisées» par ce qu’elles qualifient «d’errements» du ministre de tutelle qui, à leur avis, «viole allègrement la Constitution et le Code de la presse».
Selon le Cedps et Appel, par deux fois, lors de la publication de la première liste de médias «reconnus» et de la seconde liste de médias «conformes», le processus a été «entaché d'irrégularités, d'omissions et de failles techniques avouées par le ministère lui-même». Ces organisations faitières se demandent «si la deuxième liste est effectivement définitive ? Qu'est-ce qui empêche le ministre de la matérialiser par un arrêté ministériel ?»
«DES ERREURS MONUMENTALES COMPROMETTENT LA SINCÉRITÉ DU PROCESSUS» DE RÉGULATION DES MEDIAS
Elles dénoncent ainsi un flou total depuis la publication de la liste, le 6 février dernier. Pour ces associations, «des erreurs monumentales compromettent la sincérité du processus, notées par les services mêmes du ministère, les membres de la «Commission d'examen et de validation des entreprises de presse» et les organisations faitières des acteurs des médias». Par ailleurs, «les organisations patronales des médias tiennent à rappeler qu'elles ont toujours été préoccupées par la régulation et la professionnalisation du secteur». Ce qui a guidé, relèvent-elles, «la création de la Coordination des associations de presse (Cap) en 2016, les travaux sur les Assises nationales des médias, entre autres actions». Elles dénoncent avec véhémence, «le mépris et le forcing du ministre de la communication qui s'est lamentablement fourvoyé depuis le début, durant les 11 mois de son magistère».
APPEL DU CHEF DE L'ÉTAT À UN «DIALOGUE RÉNOVÉ» : ALIOUNE SALL «SNOBE LES ACTEURS (DES MEDIAS) ET DÉROULE SON AGENDA EN SOLO»
Dans le communiqué diffusé hier, mercredi 26 février 2025, le Cedps et Appel disent être «foncièrement convaincus que le Sénégal est un État de droit». Ainsi, «ils comptent se donner tous les moyens légaux pour freiner» le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. C’est pourquoi «les acteurs des médias en appellent au président de la République et au Premier ministre, face aux manquements répétés et graves des lois et procédures administratives, par le ministre de la Communication, qui plonge les entreprises de presse dans une tension permanente».
Selon ces organisations faitières, «depuis que le chef de l'État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a donné des instructions au gouvernement, en Conseil des ministres du 13 août 2024, pour un «dialogue rénové» avec les acteurs des médias, aucun acte n'a été posé. Pire, le ministre de la Communication snobe les acteurs et déroule son agenda en solo». Pis, «aucune suite n’a été donnée aux conclusions des Assises de la presse». Or, pour les associations de presse, «les recommandations de ces assises constituent une thérapie de choc pour un secteur en profonde crise.» Enfin, les organisations des médias imputent au ministre Alioune Sall, la crise notée dans le secteur ces derniers temps.
LA CNEPT ENGAGE LE GOUVERNEMENT
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février sous l’égide de l’UNESCO, la Coalition Nationale Éducation Pour Tous du Sénégal (CNEPT) rappelle son engagement en faveur de la diversité linguistique
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février sous l’égide de l’UNESCO, la Coalition Nationale Éducation Pour Tous du Sénégal (CNEPT) rappelle son engagement en faveur de la diversité linguistique et du multilinguisme..
Dans un communiqué émis au lendemain de la Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février sous l’égide de l’UNESCO, la Coalition Nationale Éducation Pour Tous du Sénégal (CNEPT) souligne que «les langues jouent aussi un rôle crucial dans notre identité culturelle, et l’éducation multilingue contribue à préserver la diversité des langues et des systèmes de connaissances. Or, une langue disparaît en moyenne toutes les deux semaines, et seules 351 langues sont utilisées comme langues d’enseignement parmi les 7000 parlées ou signées dans le monde», précise la note.
L’AFRIQUE PARTICULIEREMENT CONCERNEE PAR CET ENJEU
«En Afrique, les enfants qui apprennent dans une langue qui leur est familière ont 30% de chances de plus de comprendre ce qu’ils lisent à la fin de l’école primaire que les enfants qui apprennent dans une langue qu’ils ne connaissent pas», relève la CNEPT dans le document qui rappelle qu’au Sénégal, «22 langues ont été codifiées et donc prêtes à être enseignées». Selon la CNEPT, «nos langues sont plus utilisées dans l’alphabétisation et l’éducation des adultes où elles ont beaucoup contribué à réduire le taux d’analphabétisme notamment avec les grands projets que sont le PAPA, le PAPF dans le cadre de la ‘’Stratégie du faire-faire’’ avec les opérateurs en alphabétisation dont l’apport a été considérable». Pourtant, «au Mozambique, la mise en place d’une éducation bilingue au primaire a permis d’augmenter les taux d’apprentissage de 15%», lit-on d’après le communiqué. Cependant, malgré ces avancées, la généralisation de l’enseignement des langues nationales connaît des obstacles.
La CNEPT déplore notamment le fait que «l’introduction des langues nationales à l’élémentaire et au préscolaire, qui était en voie d’être généralisée, est de plus en plus ralentie notamment avec le retrait d’un partenaire stratégique et important comme l’USAID». Face à cette situation, la CNEPT propose plusieurs mesures pour favoriser la promotion des langues nationales. Elle appelle à «La promotion de l’environnement lettré dans les lieux publics», à réserver «Plus de pages publicitaires, de journaux et d’émissions en langues locales dans nos médias». Tout en rappelant que «de plus en plus, des organes de presse étrangère animent des journaux et émissions en langues africaines», la CNEPT souhaite «Que l’enseignement des langues soit plus effectif dans le moyen secondaire, général et technique mais aussi au supérieur». Aussi invite-t-elle à «Collecter des données sociolinguistiques et éducatives pour orienter les politiques et l’allocation des ressources», et «Recruter des enseignants maîtrisant à la fois la langue maternelle des apprenants et la langue d’enseignement officielle et les former pour qu’ils assurent un enseignement multilingue adapté à leur contexte spécifique». La CNEPT affirme sa volonté de renforcer l’apprentissage en langue maternelle au Sénégal et de préserver le patrimoine linguistique du pays.
LES DIRECTIVES DE DIOMAYE AU GOUVERNEMENT
En conseil des ministres hier, mercredi 26 février, le chef de l’Etat est revenu les Secteurs de l’élevage et du numérique
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, hier mercredi 26 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République. Au cours de cette réunion, il a donné un certain nombre de directives à son gouvernement notamment en ce qui concerne le secteur de l’élevage et celui du numérique.
En conseil des ministres hier, mercredi 26 février, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye est revenu sur la 9eme édition de la Journée nationale de l’Elevage qu’il a présidée, le samedi 22 février 2025 à Kaolack, précédée par la cérémonie de lancement, la veille à Koungheul, du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN). Il a remercié et félicité les autorités administratives, les élus locaux ainsi que les populations de Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Fatick, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation exceptionnelle. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan pour la parfaite organisation des manifestations. Il a aussi adressé ses chaleureuses félicitations à tous les éleveurs du Sénégal au regard de leur contribution remarquable à la politique de souveraineté alimentaire et au développement économique et social du pays. Dès lors, il a indiqué au Gouvernement, la nécessité de prendre en charge les doléances récurrentes formulées, sous forme de plan d’actions, par les éleveurs et autres opérateurs du secteur de l’élevage et des productions animales, lors de cette importante journée de dialogue sectoriel sur la situation et l’avenir de l’élevage au Sénégal.
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre l’urgence de tenir avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales devant aboutir à des solutions opérationnelles face à la lancinante question du vol de bétail. Il a instruit également le Premier Ministre à veiller à la finalisation, avant fin juin 2025, de tous les textes d’application du Code pastoral, en cohérence avec l’évaluation et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale. Il a invité, en outre, le Gouvernement à finaliser les études relatives au foncier pastoral, à renforcer les politiques d’amélioration génétique du cheptel et à optimiser les financements du secteur en impliquant les éleveurs, les opérateurs et les coopératives. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Ministre en charge de l’élevage de faire le point, tous les trimestres, sur l’état d’exécution du plan d’actions issu des recommandations de la 9 Journée nationale de l’élevage.
LA NECESSITE D’ACCOMPAGNER LES PROJETS PRIORITAIRES DE DEVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Parlant du numérique, le Président de la République a rappelé l’urgence d’assurer la cohérence et l’interopérabilité des systèmes d’information de l’Etat, ainsi que la mise en place d’une infrastructure publique numérique performante et résiliente avec une maitrise optimale du cyberespace et des données nationales dont l’hébergement doit être assuré au Sénégal. D’où la priorité à accorder aux projets concernant le cloud souverain, l’identité numérique unique et la numérisation du foncier pour promouvoir un aménagement cohérent du territoire. Il a indiqué, en outre, la nécessité d’accompagner les projets prioritaires de développement de l’Intelligence artificielle qui doivent bénéficier d’une labellisation de référence à travers le Conseil national du Numérique. Par ailleurs, il a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en œuvre d’un plan concerté et pragmatique de digitalisation intégrale des services publics afin de soutenir l’ancrage d’une administration efficace et transparente dans son action. Il a invité le Premier Ministre, le Ministre en charge du Numérique et le Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation à proposer des mécanismes et instruments de financement et de partenariat pour l’innovation technologique dans le numérique. Le Chef de l’Etat a enfin demandé au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique de rendre compte, tous les mois, en Conseil des Ministres, de l’état de mise en œuvre de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal: « le New Deal technologique ».
APPROVISIONNEMENT CORRECT DES MARCHES EN DENREES POUR LE MOIS DE RAMADAN : Le Président Faye engage son gouvernement
Dans le contexte de l’avènement du mois béni de Ramadan, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a rappelé hier, mercredi 26 février 2025, en conseil des ministres au Gouvernement, l’impératif d’assurer sur l’étendue du territoire national, l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits essentiels aux prix officiels fixés. En cette période particulière de dévotion et de ferveur religieuse, il a prié pour un Sénégal de paix, de prospérité et de solidarité et adressé ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oummah Islamique. Il a adressé ses félicitations à l’Evêque de Thiès. Monseigneur André Gueye, nommé Archevêque de Dakar. Il a informé le Conseil qu’il procédera, ce jeudi 27 février 2025, à l’inauguration du Musée dédié au Prophète Mouhammad (PSL).
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 27 FEVRIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien
KEEMTAAN GI - MACKY L’EVENTREUR
Il faut se faire violence et le reconnaitre. L’ex-Chef n’est pas petit. Depuis sa résidence de Marrakech, il parcourt le monde et déroule son agenda. Et l’idée que l’on pourrait bien se faire de ses gesticulations est qu’il nous tire la langue. Il serait ainsi d’un groupe d’anciens chefs d’Etat qui milite pour l’allégement de la dette de nos pauvres pays. On ne sait pas ce que ses anciens collègues ont fait dans leur pays. Mais lui, il a participé à un véritable carnage économique en dissimulant une dette de 18.558 milliards CFA. Le voir donc parler en notre nom pour l’allègement de la dette, c’est comme insulter notre intelligence. Bref, il est dans la provocation pendant que son pays est presque à terre. Et pourtant, durant les douze ans où ils s’amusaient avec les finances publiques, des personnes lucides et des voix autorisées n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme face à leurs errements. Eux, ils étaient dans leur univers loufoque. Pendant que le peuple trimait, ils étaient les seuls à dire que tout marchait avec une satisfaction somme toute béate, narguant ceux qui leur recommandaient de faire « bine-bine ». Se prenant pour des génies, ils disaient partout que leur Champion a dépassé en termes de réalisations tous ses prédécesseurs qui ont été de vrais « cuune » (nullards). Lui, tout ce qu’il faisait et entreprenait lui réussissait en plus d’être bon pour le peuple. Les gendarmes internationaux de l’économie ont beau les avertir de façon diplomatique, eux ils pensaient être sur le bon chemin. Un ancien PM de Diouf qui les mettait en garde contre leur béate satisfaction avait même été lynché. Leur réponse à celui qui connaissait bien la maison ne s’était pas fait attendre. « L’économie et la trésorerie du Sénégal se portent bien » disaient-ils. On pouvait les croire. Fort de leur puissance, ils empruntaient, empruntaient sans que la population parvienne à sourire. Chez eux, la pensée était unique. Cette pensée unique qui est aujourd’hui à l’origine de tous nos déboires avec un pays endetté et une économie exsangue. Et c’est Jack, pardon, « Macky l‘Eventreur » de nos finances publiques qui compte parcourir le monde pour l’allégement de cette dette dont il est le principal responsable. Snif, sortez les mouchoirs ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONSEIL DES MINISTRES LE « NDOGOU » ET LE MUSEE DU PROPHETE AU MENU !
Hier, Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dirigé la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République. Dans le contexte de l’avènement du mois béni de Ramadan, le Président de la République a rappelé au Gouvernement, l’impératif d’assurer sur l’étendue du territoire national, l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits essentiels aux prix officiels fixés. En cette période particulière de dévotion et de ferveur religieuse, le président Bassirou Diomaye Faye a prié pour un Sénégal de paix, de prospérité et de solidarité et adressé ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oummah Islamique. Il a également adressé ses félicitations à l’Evêque de Thiès, Monseigneur André Gueye, nommé Archevêque de Dakar. Au cours de ce Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a informé les membres du gouvernement qu’il procédera, le jeudi 27 février 2025, à l’inauguration du Musée dédié au Prophète Mouhammad (PSL).
ACCORD DE PAIX EN CASAMANCE LE CHEF DE L’ETAT S’EN REJOUIT
Le Chef de l’Etat n’a pas manqué d’aborder la question de la paix et du développement de la région naturelle de Casamance. Il a saisi cette occasion pour saluer les efforts consentis par l’Etat afin de parvenir à la signature, à Bissau, le dimanche 23 février 2025, d’un accord de paix durable en Casamance. Il a remercié le Président de la République de Guinée Bissau, Son Excellence Umaro Sissoco Embalo, pourson rôle déterminant de facilitateur et félicité le Premier Ministre Ousmane Sonko, pour le travail remarquable accompli dans le cadre de la réconciliation, de la paix et de la stabilité en Casamance. Le président Bassirou Diomaye Faye a réitéré son ouverture et sa disponibilité à œuvrer avec toutes les parties prenantes en vue d’asseoir une paix durable et la relance rapide des activités économiques et sociales en Casamance, indispensables à l’amélioration du bien-être des populations. Le nouveau plan intégré de développement durable de la Casamance dit Plan Diomaye pour la Casamance permettra alors, avec la paix retrouvée, de développer le pôle-territoire économique Casamance conformément à la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
JOURNEE DE L’ELEVAGE LES DOLEANCES PRISES EN CHARGE !
Le Chef de l’Etat est revenu sur la 9e édition de la Journée nationale de l’Elevage qu’il a présidée, le samedi 22 février 2025 à Kaolack, précédée par la cérémonie de lancement, la veille à Koungheul, du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (Promoren). Il a remercié et félicité les autorités administratives, les élus locaux ainsi que les populations de Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Fatick, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation exceptionnelle. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan pour la parfaite organisation des manifestations. Il a aussi adressé ses chaleureuses félicitations à tous les éleveurs du Sénégal au regard de leur contribution remarquable à la politique de souveraineté alimentaire et au développement économique et social du pays. Dès lors, il a indiqué au Gouvernement la nécessité de prendre en charge les doléances récurrentes formulées, sous forme de plan d’action, par les éleveurs et autres opérateurs du secteur de l’élevage et des productions animales, lors de cette importante journée de dialogue sectoriel sur la situation et l’avenir de l’élevage au Sénégal.
NEW DEAL UN RENFORT POUR LA SOUVERAINETE NUMERIQUE
Le Chef de l’Etat a évoqué le lancement du New Deal technologique qu’il a présidé, le lundi 24 février 2025. La mise en œuvre optimale de cette stratégie phare de l’Agenda national de Transformation va renforcer la souveraineté numérique du Sénégal, la digitalisation des services publics, l’expansion de l’économie numérique et le positionnement international de notre pays dans le développement des technologies de l’information et de la communication. Il a félicité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, et l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique pour l’élaboration inclusive et collaborative des programmes et projets fondamentaux visant la transformation numérique du Sénégal. Il a souligné, dans la même dynamique, l’importance de consolider les partenariats entre l’Etat et les secteurs privés national et international afin de faciliter l’accès universel à Internet, de développer les start-up et la formation professionnelle dans le secteur du numérique. Il a demandé au ministre en charge du Numérique de promouvoir avec les ministres concernés (éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle), l’éducation populaire au numérique et le renforcement des capacités et compétences en la matière. Il a indiqué, également, l’importance de faire de l’Université virtuelle du Sénégal Cheikh Hamidou Kane le socle et l’emblème du New Deal technologique.
INJURES PUBLIQUES LA ENIEME ARRESTATION D’ASSANE DIOUF
Décidément ! L’insulteur public N°1 Assane Diouf et la Police, c’est une longue et triste histoire faite d’arrestations musclées, de convocations embarrassantes et de déferrements à n’en plus finir ! Encore, l’activiste « Khoromiste » a été arrêté par les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC). Des éléments qui ont débarqué très tôt à Guédiawaye pour cueillir le redoutable « sniper » du Web. Il est vrai jusquelà, les raisons de cette arrestation sont inconnues. Mais « Le Témoin » est convaincu que les faits seraient liés aux dernières sorties incendiaires d’Assane Diouf contre le Premier ministre Ousmane Sonko qui est une institution.
KOLDANEWS LA DISPARITION D’UN JOURNAL COMMUNAUTAIRE
Dans le secteur des média, la crise financière et l’application rigoureuse des dispositions du Code de la presse fragilisent davantage les petites et moyennes entreprises de la presse (Pme/Journaux). L’exemple de « Kolda News » est en une triste illustration ! Dans un communiqué adressé à ses fidèles lecteurs, la rédaction de « Kolda News » a l’immense tristesse d’annoncer la fin de ses publications en ligne à compter du 28 février 2025. « Pendant plus d’une décennie, nous avons partagé avec vous l’actualité de notre terroir, nous avons été la voix des sans-voix, le miroir des réalités locales et le lien entre Kolda et le reste du monde. Grâce à vous, grâce à votre fidélité et à votre engagement, Kolda News a grandi, s’est imposé comme un média de référence, malgré des moyens limités et un fonctionnement basé exclusivement sur le volontariat. Aujourd’hui, les nouvelles exigences du Code de la presse s’appliquent à tous. Nous en comprenons la nécessité pour la professionnalisation du secteur, mais il nous est impossible, en tant que média indépendant et sans revenus fixes, de recruter trois journalistes permanents comme l’exige la réglementation. Nous devons donc, à regret, nous conformer à cette décision et suspendre nos publications » lit-on dans le communiqué.
EXCLUSIF SENEPLUS - De quelle légitimité peuvent se prévaloir ces leaders syndicaux pour nous inviter à suivre des mots d’ordre de grève dans le contexte manifeste de crise actuel dont la gravité est sans précédent ?
Alors que notre pays est à l'agonie, ceux qui devaient se retrousser les manches et se serrer la ceinture pour le tirer d'affaire ont pris la décision ferme de l'achever, malgré le diagnostic sans appel de ses médecins.
Dans le contexte critique actuel, qu’aucun leader syndical, quel que soit son bord, n’ait l’outrecuidance de nous demander de faire grève après le carnage financier que vient de subir le Sénégal sous le régime de Macky Sall et la profonde crise démocratique que nous venons de traverser.
Notre conviction profonde est que l’ex-président avait un plan machiavélique de déstabilisation du Sénégal en vue de confisquer le pouvoir en dépit de la lettre et de l’esprit de la Constitution. À cette fin, la manipulation éhontée des syndicats ne fut qu'un volet, après l'achat d'armes dissimulées à hauteur de plusieurs dizaines de milliards, si l'on en croit les révélations du quotidien Yoor-Yoor (26 janvier 2023, N° 00061) et d’autres organes de presse de la place à ce sujet. À cela s’ajoute la corruption de fonctionnaires partisans nommés à des postes stratégiques dans les appareils exécutifs et judiciaires. L’ex-président Sall est certes parti, mais les effets de son projet funeste continuent à nous hanter tout en faisant des ravages dans tous les secteurs de la vie socio-économique. Si nous ne sommes pas vigilants, il réussira à déstabiliser notre pays en tirant les ficelles de l'extérieur. Seuls notre loyauté au Sénégal et notre engagement pour sa libération permettront de déjouer ce plan machiavélique et hautement criminel. Notre pays va mal ! Notre pays est au bord du gouffre ! Nul ne saurait l'ignorer.
Alors que nous venons d’apprendre que notre pays, après avoir subi des assauts d’une violence inouïe de la part de Macky Sall et ses acolytes, est au bord de la banqueroute, des camarades syndicalistes se permettent d’inviter nos collègues à la grève, comme si le rapport de la Cour des comptes et ceux des autres corps de contrôle n’avaient jamais existé. C’est à se demander si ces agitateurs sont des Sénégalais et s’ils sont au courant des jours sombres que notre pays est en train de traverser.
De quelle légitimité peuvent se prévaloir ces leaders syndicaux pour nous inviter à suivre des mots d’ordre de grève dans le contexte manifeste de crise actuel dont la gravité est sans précédent ?
Ces leaders syndicaux restés bruyamment silencieux quand le peuple avait besoin de les entendre sur les injustices et les exactions qu’il subissait. Ces syndicats universitaires qui ont fait preuve de lâcheté, de fourberie et de déloyauté vis-à-vis de nos collègues et de nos étudiants. Où étaient-ils lorsque l’ex-Recteur Amadou Aly Mbaye et ses acolytes au sein de l’université de Dakar ont pris la décision ignoble de fermer l’université Cheikh Anta Diop pendant l’équivalent d’une année scolaire pour des raisons politiques ? Où étaient-ils lorsque la plupart des organisations de la société civile rejoignaient le F24 pour défendre la démocratie et sauver notre pays des griffes des prédateurs criminels qui l’avaient pris en otage ?
Ces leaders syndicaux, après leur silence infâme lors des évènements qui se sont produits de 2021 à 2024, ont subitement retrouvé un « courage » après l’heure et une « combattivité » sans adversaire dans un contexte où tout danger est écarté et la page des exactions du régime de Macky Sall est définitivement tournée. Leur lâcheté et leur mauvaise foi nous sont insupportables !
Notre exaspération face à l’inertie de nos syndicats était telle que des collègues du Sudes de la Fastef alliés à d’autres camarades du Sudes et du Saes, après avoir interpellé nos secrétaires généraux respectifs en vain, avaient commencé à entreprendre des démarches, et s’étaient même réunis pour créer un troisième syndicat dissident, dans le but de déjouer l’inaction complice de nos centrales respectives. Malheureusement, cette initiative n’avait pas abouti, mais nous invitons les camarades qui avaient été à l’origine de cette idée à se joindre à nous afin de la relancer, en vue de nous sortir des manipulations récurrentes de ces vampires du syndicalisme, collabos du régime déchu, mercenaires et porte-étendards de la nouvelle opposition, qui ne vivent que du sang et de la sueur de leurs pauvres collègues. Quelle infamie !
Nous espérons que cette initiative aboutisse enfin, en vue de contrecarrer les manipulations grossières et antipatriotiques de nos leaders syndicaux actuels. En effet, ces derniers ne peuvent plus nous représenter légitimement, en aucune façon, particulièrement après leur posture dans ce contexte de crise sans précédent qui malmène les fondements mêmes de notre Nation.
Dans les circonstances actuelles, que personne ne compte sur nous pour servir des intérêts occultes qui ne sont pas ceux de notre peuple meurtri, fussent-ils ceux de nos corporations. Les revendications agitées actuellement, quelle que soit leur légitimité, ne sauraient justifier les actions radicales auxquelles nous convient ces sombres syndicalistes, lâches, politiciens encagoulés (mais démasqués) et manipulateurs (mais démasqués). Nous désavouons leurs stratégies de la terre brûlée !
Le Sénégal a besoin de nous et de notre loyauté inconditionnelle. Que ceux qui veulent participer au salut de notre pays se lèvent et combattent fermement ces leaders malavisés, quelle que soit leur corporation, pour mettre fin à cette imposture cynique qui n’a que trop duré !
La désobéissance syndicale et la mobilisation pour le Sénégal, voilà ce à quoi nous appelons tous les citoyens soucieux de l’avenir de ce pays afin que le jub, jubal, jubbanti ne soit pas qu’un vulgaire slogan désubstantialisé, afin que le jub, jubal, jubbanti ne soit pas qu'une simple profession de foi, afin que le jub, jubal, jubbanti deviennent le nouveau visage tant attendu du Sénégal.
Dr Thierno Guèye est Enseignant-chercheur/Formateur à l’Ucad, Syndicaliste .