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30 avril 2025
SÉNÉGAL-QATAR, LES OFFICIELS DÉJÀ CONNUS
Le trio arbitral devant officialiser le prochain match des Lions contre le Qatar est déjà connu. Il s'agit d'un trio espagnol qui sera dirigé par Antonio Mateu Lahoz
Doha (Qatar), 23 nov (APS) - Un trio espagnol dirigé par Antonio Mateu Lahoz a été désigné par la FIFA pour arbitrer la rencontre Sénégal-Qatar, qui se déroulera vendredi à partir de 13 heures, pour le compte de la deuxième journée de la Coupe du monde dans la poule A, a-t-on appris de la FIFA, l'instance dirigeante du football mondial.
L'arbitre central espagnol sera assisté de ses compatriotes Pau Cebrian et Roberto Diaz. Le quatrième arbitre, Kevin Ortega, est un citoyen péruvien.
Antonio Mateu Lahoz est considéré comme un arbitre très expérimenté. Il avait été désigné par le comité technique des arbitres espagnols meilleur arbitre de première division espagnole lors de la saison 2020-21.
Le Sénégal et le Qatar ont été battus respectivement par les Pays-Bas et l’Equateur, sur le même score (0-2), lors de leur première sortie.
Le match devant opposer les deux équipes vendredi s'annonce donc décisive pour la suite du Mondial. Un faux pas des Lions ou de leurs adversaires compromettrait une éventuelle qualification au second tour.
ATTENTION AU QATAR
L’équipe du Qatar, que les Lions du Sénégal vont affronter vendredi, vaut mieux que l'impression qu'elle a donnée en jouant contre l'Equateur, lors du match d'ouverture de la Coupe du monde, dimanche, a prévenu l'entraîneur français Hervé Renard
L’équipe du Qatar, que les Lions du Sénégal vont affronter vendredi, vaut mieux que l'impression qu'elle a donnée en jouant contre l'Equateur, lors du match d'ouverture de la Coupe du monde, dimanche, a prévenu l'entraîneur français de l’Arabie Saoudite, Hervé Renard.
‘’Je peux vous le dire : je suis en Asie depuis trois ans. Cette équipe a été championne d'Asien en 2019. Elle a raté son match d'ouverture, à cause peut-être de la forte pression qu’on subit quand on organise une compétition. Le Qatar valait mieux que ça’’, a-t-il dit dans un entretien avec le réseau qatari de chaînes de télévision BeIn Sports.
Le Qatar, battu par l'Equateur à d'ouverture de la Coupe du monde, 0-2, va rencontrer le Sénégal, vendredi à 13 h 00 GMT, pour son deuxième match.
Les Lions du Sénégal, pour leur part, ont été défaits sur le même score par les Pays-Bas, lors de leur première rencontre.
Le match Qatar-Sénégal s’annonce comme une rencontre décisive pour la qualification au deuxième tour de la Coupe du monde.
Hervé Renard, dont l'épouse est de nationalité sénégalaise, est revenu sur les critiques dont le Qatar fait l'objet, lesquelles sont, selon lui, ‘’un peu méchantes’’. ‘’Ça fait partie du football, mais c’est blessant pour l’Asie’’, a commenté l’entraîneur français, deux fois champion d’Afrique, avec la Zambie et la Côte d’Ivoire.
Hervé Renard a créé la surprise à la Coupe du monde, mardi, en renversant l’Argentine de Lionel Messi, 2-1.
LES CROATES IMPUISSANTS CONTRE LE MAROC
La Croatie de Luka Modric, finaliste de la dernière Coupe du monde, n'a pas trouvé de solution contre le Maroc (0-0), bien organisé mais maladroit, mercredi au stade Al-Bayt d'Al-Khor, dans le groupe F du Mondial
La Croatie de Luka Modric, finaliste de la dernière Coupe du monde, n'a pas trouvé de solution contre le Maroc (0-0), bien organisé mais maladroit, mercredi au stade Al-Bayt d'Al-Khor, dans le groupe F du Mondial-2022 (1re journée).
Que le Mondial-2018 semble loin! Le temps où l'équipe au maillot frappé du damier blanc et rouge balayait ses adversaires en phase de groupe, qu'il s'agisse du Nigeria (2-0), de l'Argentine (3-0) ou de l'Islande (2-1), est révolu.
De cette épopée fantastique, conclue par une défaite en finale contre la France (4-2), certains cadres sont toujours là, comme le défenseur Dejan Lovren, le milieu Marcelo Brozovic, les attaquants Andrej Kramaric et Ivan Perisic, et surtout le capitaine Luka Modric.
Mais le Ballon d'or 2018, qui dispute peut-être sa dernière grande compétition internationale à 37 ans, n'a pas su sortir son équipe de l'étau marocain.
Il a bien essayé par moments, en s'infiltrant dans la surface de réparation après un joli passement de jambes (15e), en décochant une frappe puissante du pied gauche au-dessus des cages gardées par Yacine Bounou (45e+2), ou encore d'une belle ouverture pour Josip Juranovic (51e).
Mais son match fut à l'image de son équipe, sans folie ni créativité, loin du surnom dont elle est affublée, la "Vatreni" ("les Flamboyants").
Peu après l'heure de jeu, le milieu de terrain du Real Madrid a même levé les bras de dépit après une nouvelle passe mal ajustée d'un de ses coéquipiers (67e).
Le Maroc bien organisé
En face, le Maroc a été solide et a eu quelques opportunités, dans un match parfois rugueux mais qui n'a occasionné qu'un seul carton jaune. En première période, ce sont les Lions de l'Atlas qui se sont procurés le plus d'opportunités, devant un public largement acquis à leur cause.
Le latéral droit du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi s'est montré à son avantage, usant de sa vitesse pour déborder sur son aile, adresser des centres dangereux, et même forcer Dominik Livakovic à un arrêt après une frappe (65e).
À l'inverse, son compère de l'aile droite, Hakim Ziyech, a été maladroit. Le joueur de Chelsea effectuait son retour en sélection après une année d'absence à cause d'une brouille avec l'ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic.
Il a tenté une frappe (13e) qui a été contrée, trois transversales -ratées- en première période, et un joli centre pour Youssef En-Neyri (18e), qui a manqué sa tête.
Après ce match nul décevant, la Croatie affrontera le Canada dimanche (17h00) avant de retrouver une équipe en rouge, la Belgique, le 1er décembre (16h00), dans le choc du groupe F.
Les travailleurs du secteur primaire décrètent 48h de grève
En dépit d’une lueur d'espoir, l'intersyndicale des travailleurs du secteur primaire (Agriculture, Élevage et Pêche) poursuit la lutte pour la satisfaction de ses doléances. Ainsi les travailleurs décrètent une grève générale de 48h renouvelables à compter de ce mardi 22 novembre 2022, en attendant la décision officielle de l'Etat pour une sortie de crise. Lors de l’assemblée générale d’évaluation de la grève, les secrétaires généraux des trois syndicats sont revenus largement sur des séries de rencontres avec des autorités politiques, religieuses, de la société civile, des opérateurs économiques et des acteurs du secteur primaire. D’après un communiqué parvenu à «L’As », ces autorités ont été bien sensibilisées sur les motifs du mouvement d'humeur qui dure depuis maintenant presque trois mois. Les travailleurs ont été informés aussi que des acteurs rencontrés avaient déjà entamé des médiations auprès des autorités impliquées directement dans le dossier, afin qu'une solution définitive soit trouvée. Selon ces médiateurs, des assurances leur ont été données par les autorités, notamment le Premier ministre, pour la satisfaction des revendications et une sortie de crise dans les prochains jours.
Un proxénète de nationalité espagnole arrêté à Saly
La brigade de recherches de la gendarmerie de Mbour a mis hors d’état de nuire un proxénète de nationalité espagnole qui s’activait à Saly. L’Espagnol a été interpellé lors d’une opération d’assainissement des pandores. Outre le proxénète présumé, les gendarmes ont aussi arrêté 29 individus pour diverses infractions. Une personne est poursuivie pour proxénétisme et complicité de traite de personnes et tenue de jeu de hasard sans autorisation administrative. 18 individus sont sous le coup du délit de racolage et 10 pour non inscription au fichier sanitaire. Les pandores ont saisi également 3 machines à sous.
Le collège des délégués crie au scandale
Le collège des délégués de la Sspp «Le soleil » déterre la hache de guerre. Les travailleurs crient au scandale après la découverte de 39 bobines de papier journal, certaines bâchées, d'autres négligemment disposées dans les locaux de l'Agence de distribution de presse (ADP) par les délégués du personnel. D’après le communiqué du collège des délégués parvenu à «L’As », ces bobines aux étiquettes de la société Prodi conseil (société étrangère) ont été trouvées sur place par les délégués du personnel lors d'une descente sur les lieux pour rencontrer les collègues qui y officient, et dont ne se soucie pas la Direction générale. Le collège des Délégués qui a décidé d'en donner une suite judiciaire a requis les services d'un huissier de justice pour en faire le constat. Les délégués accusent le directeur de l'Imprimerie. A les en croire, soit ce sont des bobines appartenant à la SSPP Le Soleil, auquel cas leur présence est bizarre puisque tout le papier journal du Quotidien national est censé être réceptionné et stocké dans les magasins du Soleil, soit elles ne sont pas de la SSPP Le Soleil. Et c'est tout aussi grave, aux yeux des délégués, car cela voudrait dire qu'en réalité, l'ADP est exploitée par un tiers au détriment de l'entreprise. Interrogés par les délégués, des agents de l'ADP ont renseigné que ces bobines y ont été déposées sur ordre du Directeur de l'imprimerie et conseiller spécial du Directeur général.
Les explications du Directeur de l'imprimerie
Restons sur cette découverte pour dire que le Directeur de l’imprimerie explique dans une note adressée au Directeur général de la SSPP Le Soleil, que les bobines appartenaient à Aly Aw, le fournisseur attitré du Soleil en intrants d'imprimerie. Et d'ajouter, selon la même source, qu'il l'a fait de son propre chef : «J'ai pris sur moi de lui prêter le local ». Une justification que les délégués trouvent grave car le directeur de l’Imprimerie n’a pas le pouvoir de prêter (ou de louer) des magasins de l'ADP. Ainsi le collège des délégués du personnel va poursuivre ses enquêtes sur cette «piste d'un marché qui pue le scandale de corruption avec des pots de vin qui auraient été versés en espèces et en nature ». Il invite les autorités à jeter un coup d'œil sur ce qui se passe au «Le Soleil ».
L’Asred alerte sur la surpopulation dans les prisons
L’association pour le soutien etla réinsertion sociale des détenus (Asred) tire la sonnette d’alarme sur la surpopulation dans les prisons. Selon le président de l’Asred, Ibrahima Sall, la surpopulation dépasse l'entendement car les détenus s'entassent comme des sardines. Une situation comparable à l'esclavage alors que, dit-il, notre pays est cité comme une exception démocratique en Afrique de l'ouest. L’Asred invite le Président Macky Sall à effectuer une visite inopinée à Rebeuss. Aujourd’hui, regrette M. Sall, on détient des personnes en prison de façon arbitraire. A l’en croire, cette situation d'une extrême gravité est la conséquence d’une criminalité grandissante constatée dans ce pays depuis un certain temps. À cela s'ajoutent, d’après un communiqué reçu à «L’As», les longues détentions dont l'exemple patent est le cas de Mame Mor Ndiaye qui a fait dix ans à la prison de Reubeuss sans jugement, et d'autres qui sont dans cette même situation à l’intérieur du pays par manque d'assistance juridique. D’où l’importance du bracelet électronique, aux yeux de Ibrahima Sall. Ainsi L’Asred demande sa mise en application en toute urgence sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit. Il espère que ces bracelets ne seront pas destinés aux hommes politiques où fils à papa. Par ailleurs, l’Asred continue de fustiger l’attitude de l'ONLP qui ne fait pas son travail, à savoir porter assistance aux détenus.
Les médecins internes gazés par la police
Les médecins internes des hôpitaux ont goûté hier à l’odeur âcre des grenades lacrymogènes. Choqués par le mépris dont ils font l’objet de la part des autorités, ces blouses blanches ont voulu à deux reprises organiser des marches pacifiques pour se faire entendre. Mais le Préfet de Dakar interdit leurs manifestations. Finalement, ils ont improvisé hier une marche entre rond-point Fann et le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Après un point de presse, ces blouses blanches ont pris la direction du ministère de la Santé. C’est là que sont intervenues les forces de l’ordre qui les ont gazées.
Birame Bâ vole 14 Laadoum d’un marabout
Avec à son actif plusieurs séjours en prison, Birame Ba sera édifié sur son sort jeudi prochain devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Père de six enfants, ce délinquant multirécidiviste a été arrêté à Kael après le vol de 14 moutons à Gossas, chez le chef religieux Serigne Khadim Mbacké. Une arrestation qui fait suite au vol perpétré il y a environ deux mois à Gossas (région de Fatick) chez le marabout "Mbacké-Mbacké", Serigne Khadim Mbacké. Ce fameux soir, le guide religieux a eu la surprise de sa vie lorsque son sommeil a été perturbé par un vacarme provenant de son enclos. À son réveil, Serigne Khadim Mbacké constate le vol de ses quatorze moutons parmi lesquels des brebis de race Laadum. Meurtri, il décide d'aller porter plainte contre X. À partir de ce moment, la gendarmerie active sa machine pour retrouver le butin. Après quelques semaines d'intenses recherches, les hommes en bleu ont eu des renseignements qui les ont menés vers Touba. Une fois dans la cité religieuse, les pandores apprennent que les moutons ont été redirigés vers Kael, commune distante de six kilomètres de Touba.Une fois sur place, les gendarmes foncent directement chez le sieur Birame Ba où ils retrouvent les quatorze moutons enfermés dans un enclos de fortune derrière la maison des Ba. Surpris par la visite matinale des forces de l'ordre, Birame Ba et son fils tentent de semer les gendarmes en prenant la fuite. Mais contrairement à son jeune rejeton qui est parvenu à se fondre dans la nature, Birame Ba est vite rattrapé et menotté. Placé en garde à vue, il a tout nié affirmant avoir acheté les moutons au "Luuma"(marché hebdomadaire).
Marche de «And Gueusseum»
Restons dans le secteur de la santé pour dire qu’il est en ébullition depuis quelque temps. Asas And Gueusseum et l’intersyndicale des Collectivités Locales en mouvement d’humeur organisent une marche aujourd’hui à Dakar. Le Sydeps et le Cnepsios se joignent à la marche contre «l’injustice ». Mballo Dia Thiam et compagnie réclament l’application du système LMD, le rattachement de la licence en sciences infirmières et obstétricales (LSIO) au ministère de l’Enseignement Supérieur, la délivrance des diplômes LSIO aux étudiants ayant 180 crédits, la suppression de l’examen de certification organisé par le ministère de la Santé en vue d’obtenir les diplômes d’État d’infirmiers et de sages-femmes, l’annulation des résultats d’admissibilité des infirmiers et sages-femmes lors de la 1ère session de l’examen en 2021 etc.. Des marches sont prévues concomitamment dans les capitales régionales.
Vendre de 53.000 cartes de l’Apr à Tivaouane
Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR)tenu le 8 novembre 2022 sous la présidence de leader du parti, le Président Macky Sall, avait pris la décision de vente des cartes du parti, de montage de comités pour aller vers l’animation politique en direction des prochaines échéances électorales. C’est dans ce cadre que le ministre Mansour Faye a été dépêché à Tivaouane pour procéder au lancement de la vente des cartes en présence des responsables des 18 communes du département. Il a annoncé un objectif de vente de 1,5 million de cartes au niveau national et 53 000 cartes au minimum pour le département de Tivaouane. Et cette démarche s’inscrit, à ses yeux, dans la dynamique de réorganiser le parti et repartir sur de nouvelles bases. C’est un truisme de dire que le département de Tivaouane fait partie des zones où le parti présidentiel estle plus divisé, comme en attestent les résultats des dernières élections législatives. C’est pourquoi d’ailleurs il y a eu beaucoup de frictions lors de cette rencontre mais, selon Moustapha Guèye responsable Apr à Bambey et par ailleurs Directeur du centre régional des Œuvres universitaires de Bambey, l’essentiel est que les militants et responsables soient tous d’accord pour accomplir ce travail, dans l’intérêt exclusif du parti.
Une bande de braconniers arrêtés à Kédougou
Les forces de défense et de sécurité intensifient la lutte contre la criminalité faunique dans le Sénégal oriental. Deux présumés trafiquants de faune ont été interpellés à Kédougou et à Moussala lors d’une opération mixte menée par la Direction des Parcs Nationaux et les éléments de la brigade de recherches du Commissariat central de Police de Kédougou, avec l’appui du projet Eagle-Sénégal. Le premier présumé trafiquant de nationalité nigérienne a été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de léopard à Kédougou. Le léopard est une espèce protégée au Sénégal. Les limiers de Kédougou ont également interpellé son acolyte de même nationalité à Moussala. Le duo est déféré au tribunal deGrande Instance de Kédougou. Récemment, quatre braconniers ont été mis hors d’état de nuire à Diana. D'après Eagle-Sénégal, la zone sud-est du pays fait face depuis plusieurs années à un important trafic d’animaux sauvages en lien avec les trafics d'armes de guerre, de chasse, de munitions et de drogue.
Bagarre au Marché au poisson
Une bagarre s'est invitée hier au Marché central au poisson de Pikine (Mcp/Pikine) au cours de la passation de service entre l'ancien directeur Kadialy Gassama du Parti socialiste et son successeur Valdiodio Ndiaye, maire de Guinaw rails Nord et membre du Cese. Certains mareyeurs réclamant la mise en place d'un Comité de gestion ont affronté des proches de Valdiodio Ndiaye hostiles à cette idéée. N’eut été l’intervention de la Police, le pire se serait produit Thimbo et la phobie des medias De quoi a peur le maire Abdoulaye Thimbo ? Beaucoup de posent la question. Car depuis son accession au pouvoir local, l'édile de Pikine n'ose pas faire d'interviews avec les correspondants des médias de la place depuis 2014. Le maire Thimbo préfère la mode dictée préparée avec des médias locaux de la banlieue.
Par Momar Dieng
LA LACHETE DE GADIO…
Alors que Pape Alé Niang est en prison, Cheikh Tidiane Gadio a cru souhaitable de l’enfoncer à la tribune de l’Assemblée nationale, au détour d’un parallèle avec les ennuis judiciaires de Donald Trump.
Cheikh Tidiane Gadio, le coup irrégulier dans le dos de son « « frère et ami » Pape Alé Niang, le journaliste Pape Alé Niang, en prison depuis le 9 novembre 2022.
Alors que Pape Alé Niang est en prison, Cheikh Tidiane Gadio a cru souhaitable de l’enfoncer à la tribune de l’Assemblée nationale, au détour d’un parallèle avec les ennuis judiciaires de Donald Trump. Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui se dit « personnellement très malheureux de ce qui est arrivé »à notre confrère en prison depuis le 9 novembre 2022, « il faut noter qu’aux Etats-Unis, ils sont sur le point de juger ou d’emprisonner leur ex-président Donald Trump parce qu’il a déplacé des documents confidentiels, des documents secret défense et les a amenés dans un espace public. »
A ses yeux, « si les questions de secret d’Etat ne sont pas réglées, il n’y a plus d’Etat au Sénégal. » De nombreux médias ont rapporté les propos que voilà.
Il n’est pas certain que Pape Alé Niang, du fond de sa cellule de la prison de Sébikhotane, apprécie ce parallèle grotesque, vicieux et impertinent qui est établi entre lui et Donald Trump. Au moins trois considérations sont à relever par rapport aux certitudes de M. Cheikh Tidiane Gadio.
Primo. Les mots ayant leur sens, l’ex-ministre semble nous dire que Pape Alé Niang a « déplacé des « documents confidentiels, des documents secret-défense » quelque part, un acte qui mettrait en danger l’Etat du Sénégal. Or, les documents concernant Trump – jusqu’à preuve du contraire – n’ont absolument rien à voir avec des messages radio de la police ou des sapeurs pompiers dans le contexte d’une « affaire privée » dont l’un des protagonistes allait être entendu par un juge d’instruction.
Secundo. Cheikh Tidiane Gadio soutient avec certitude que Donald Trump « a déplacé » des documents confidentiels et secretdéfense « dans un espace public ». Il nous aurait plu qu’il précisât quel est cet « espace public » qui a accueilli les dits documents. Son propos est donc factuellement FAUX.
Ce que l’on savait jusqu’ici, c’est que le FBI a perquisitionné la résidence privée de Trump à Mar-aLago (Floride) le 8 août 2022 pour récupérer plusieurs boîtes de documents ayant les mentions « TOP SECRET » ou « CONFIDENTIEL ». Selon le ministère de la Justice, Donald Trump n’aurait même pas dû emporter ces documents. Et après avoir quitté la Maison Blanche, il n’a pas daigné les rendre en dépit des demandes du FBI. Cela explique la descente spectaculaire menée à sa résidence privée. Un espace privé, ce n’est pas un espace public !
Tertio. Pape Alé Niang est un journaliste, Donald Trump ne l’est pas – sauf indication contraire. La tentative de comparaison est d’une absurdité sans nom car ces deux-là ne font pas le même métier. C’est une manipulation honteuse d’un contexte et d’une réalité qui n’ont absolument aucune sorte de lien avec l’embastillement autoritaire d’un confrère dont le travail éclabousse certaines forfaitures ici au Sénégal.
Convoquer donc les problèmes judiciaires de Donald Trump pour culpabiliser Pape Alé Niang est une démarche malhonnête qui ne fait pas honneur à son auteur. Le mémorandum rendu public par la Coordination des associations de presse du Sénégal (CAP) a démontré l’extrême abus de pouvoir dont l’Etat a fait preuve pour coffrer un journaliste dans l’exercice de sa profession. Vouloir coûte que coûte plaire au prince en attaquant aussi vilainement un homme privé de liberté relève de la lâcheté pure et simple. Après, on peut bien emprunter l’habit du bon samaritain pour aller quémander une « clémence ».
Cela s’appelle hypocrisie.
Oui, Pape Alé Niang n’est pas enfermé dans une résidence privée sous surveillance de la police, bracelet électronique au pied,sanstéléphone. Il est en prison ! Et ça, nous ne l’oublions pas.
LA MARINE NATIONALE ET LA POLICE SCIENTIFIQUE MOBILISEES POUR LA RECHERCHE DE DEUX AGENTS DE L'ÉTAT DISPARUS
L’un s’appelle Didier Badji, adjudant chef de gendarmerie en service à l’Inspection générale d’Etat (Ige), l’autre Fulbert Sambou, sergent à la Direction des renseignements militaires
L’un s’appelle Didier Badji, adjudant chef de gendarmerie en service à l’Inspection générale d’Etat (Ige), l’autre Fulbert Sambou, sergent à la Direction des renseignements militaires. Depuis quatre jours, ils sont portés disparus au niveau des falaises du Cap Manuel à Dakar. La marine nationale et la police scientifique sont mobilisées pour procéder à leur recherche. Kidnapping, noyade collective ou odyssée en haute mer ? Le mystère reste entier…
Depuis la soirée de samedi dernier, c’est-à-dire le 19 novembre 2022, deux agents de l’Etat n’ont donné signe de vie. Aussi bien au niveau de leur service qu’au sein de leurs familles. Il s’agit de l’adjudant/chef de la gendarmerie Didier Badji en détachement à l’Inspection générale d’Etat (Ige) et du sergent Fulbert Sambou, agent à la Direction des renseignements militaires.
Dans son communiqué annonçant l’ouverture d’une enquête judiciaire, le procureur de la République dit avoir confié l’affaire à la Brigade Prévôtale de la Gendarmerie compte tenu, sans doute, du statut militaire des portés disparus. Selon les premiers éléments de l’enquête, a informé le procureur de la République, la géolocalisation des appareils téléphoniques de l’adjudant/chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou a permis de les situer au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel à Dakar. Indiqués, les enquêteurs de la Brigade Prévôtale ont retrouvé sur les lieux un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux deux agents.
Au-delà des premières constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances et les conditions de ces disparitions par la Police scientifique, la Marine nationale et les Sapeurs pompiers ont été engagés dans les recherches dans cette zone maritime très rocheuse située à la pointe sud de la presqu’île du Cap-Vert.
Une partie de pêche qui vire au drame ?
Dans le cadre de ses investigations, « Le Témoin » a appris que les deux agents Didier Badji et Fulbert Sambou, parents mais également amis, tous deux originaires d’un village de la zone de Kafountine, dans le département de Bignona, étaient allés faire une partie de pêche à pied et en dehors des jours de travail (samedi après midi). Ce type de pêche de loisir se pratique en bord de mer, principalement à marée basse ou en eau peu profonde comme l’indiquent leurs effets personnels(chaussures) trouvés sur le rivage. Selon l’avis d’un de leurs collègues, l’hypothèse la plus plausible sur la disparition de Didier et de Fulbert serait la noyade. « Sans doute, ils se sont fait surprendre et emporter par de fortes vagues. Peut-être leurs corps seraient coincés dans les falaises maritimes puisque la zone est parsemée de rochers. En tout cas, je vois mal comment ces deux grands gaillards, de surcroît militaires, auraient pu être enlevés et kidnappés pendant quatre jours. Non ! Jusqu’à preuve du contraire, je ne crois pas à un kidnapping ! » nous confie ce militaire gradé tout en croisant les doigts dans l’espoir de retrouver vivants ses deux frères d’armes.
Il est vrai que lorsque les vagues agitées se retirent du rivage (sable), elles emportent en général les déchets solides du littoral. Donc on se demande pourquoi les chaussures et les restes d’appât de crevettes n’ont-elles pas été emportées par des vagues si fortes au point de ne laisser aucune chance à Didier Badji et Fulbert Sambou ?
Interrogé par « Le Témoin », Mamadou Faye Samba, pêcheur sous-marin et domicilié à Yoff-Ndénate, tient d’abord à préciser que depuis le vendredi 18 novembre, la mer est trop agitée avec de fortes vagues atteignant trois mètres de hauteur sur la façade maritime de Dakar. « Surtout dans la zone dite Cap-manuel très fréquentée par les pêcheurs amateurs. C’est l’un des meilleurs sites pour la pêche à pied puisque les gens s’assoient sur des rochers surplombant la surface de l’eau. Certainement, les deux militaires devaient être assis sur des rochers très avancés dans la mer où ils auraient été surpris par une houle en furie. Si toutefois ils sont morts noyés, nous ne le souhaitons pas, leurs corps noyés doivent normalement remonter en surface au bout de trois ou quatre jours. Sauf s’ils sont coincés dans les rochers… Modestement, je conseille aux éléments des Sapeurs-pompiers d’orienter leurs recherches vers l’île aux Serpents qui se trouve être le point de convergence des courants marins à partir du Cap-manuel. Parce que je connais très bien la zone… » indique notre interlocuteur.
Rappelons-le, Mamadou Faye Samba (34 ans) notre plongeur fait partie d’une grande famille où l’on est pêcheurs sous-marins de père en fils. En sillonnant les profondeurs de l’océan atlantique, il avait repéré quelque part au large de Dakar l’épave de l’avion d’Air France dans lequel le poète David Diop avait péri. L’appareil s’était abîmé en mer le 19 août 1960. Un autre débat !
Toujours est-il qu’au moment où nous bouclions cette édition tard dans la nuit, les éléments de la Marine nationale et des Sapeurs-pompiers sont en haute mer pour poursuivre les opérations de recherches afin de retrouver les portés disparus à savoir l’adjudant/chef Didier Badji et le Sergent Fulbert Sambou. Pendant ce temps, la Brigade prévôtale de la gendarmerie et la Police scientifique sont en train d’explorer toutes les pistes pouvant leur permettre d’élucider cette disparition dont le mystère demeure…entier.
LE LYCEE WALDIODIO NDIAYE AU BORD DE LA RUINE
L’Association des parents d’élèves du lycée Waldiodio Ndiaye de Kaolack a déploré l’état de délabrement de l’établissement scolaire qui constitue une menace pour ses occupants.
Kaolack, 23 nov (APS) – L’Association des parents d’élèves du lycée Waldiodio Ndiaye de Kaolack a déploré l’état de délabrement de l’établissement scolaire qui constitue une menace pour ses occupants.
‘’Vu la situation du lycée Waldiodio Ndiaye, rester sans rien dire équivaudrait à un crime’’, s’est ainsi élevé le président de l’APE, Mbaye Thiam.
Il a notamment décrit un établissement scolaire dépourvu d’un mur de clôture et dont les salles de classe vétustes ne disposent pas pour certains de portes et de fenêtre en plus de problème d’étanchéité.
Thiam a rappelé qu’à la suite d’une inspection menée en 2015 par les services de la protection civile, le préfet de Kaolack d’alors, avait adressé une correspondance recommandant aux autorités éducative la fermeture de certains bâtiments du lycée pour préserver la sécurité de ses occupants.
‘’Waldiodio Ndiaye est devenu un lycée avec des blocs sanitaires baignant dans une ambiance nauséabonde et plongé dans une obscurité permanente, accentuant ainsi l’insécurité’’, a signalé Mbaye Thiam.
‘’Ce lycée est devenu zone de divagation des animaux, un refuge pour chiens enragés et autres reptiles et une chasse-gardée d’individus qui s’adonnent à des activités défiant la morale’’, a-t-il dénoncé.
Il a souligné que ce cadre stressant de travail limite l’ardeur des enseignants et freine l’éclosion des apprenants.
‘’Tout est prioritaire, mais l’amélioration des conditions des enseignants et des élèves ainsi que la sécurisation de l’espace scolaire est devenue urgente’’, a-t-il insisté.
Mbaye Thiam a salué l’esprit de compréhension et les ’’énormes sacrifices’’ des personnels qui travaillent dans les ‘’conditions extrêmement difficiles’’ et condamne ‘’avec regret’’ le mépris des autorités qui s’installent dans une ‘’politique de l’autruche’’, malgré les nombreuses correspondances qui leur ont été adressées.
PASSAGES COMPLIQUÉS MARDI POUR ABDOU KARIM FOFANA À L'ASSEMBLÉE
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises a été forcé d’interrompre son intervention par les députés de l’opposition après avoir attaqué l’un d’eux
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana, a été forcé, hier, d’interrompre son intervention par les députés de l’opposition après avoir attaqué l’un d’eux. Ne pouvant pas poursuivre son temps de parole a cause des huées des élus de l’opposition, il a été obligé de quitter la salle avec le président de l’Assemblée nationale et ses deux collègues, Mamadou Moustapha Bâ et Samba Sy
En prenant la parole, hier, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour le vote du budget de son département, le ministre Abdou Karim Fofana, au lieu de répondre aux questions qui lui ont été posées depuis la matinée par les députés, a préféré commencer par répondre aux questions politiques qui lui ont été adressées. Hélas, la tâche n’a pas été facile pour lui.
S’adressant aux députés de l’opposition, dont ceux de Pastef, il a évoqué l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, sans citer le leader des Patriotes mais en parlant de massage. Ce passage répondait aux critiques que lui ont faites les députés de l’opposition à propos de son poste de ministre qu’il cumule avec celui de porte-parole du gouvernement. Sur ce même sujet du cumul des fonctions, Fofana a lancé une pique à Birame Soulèye Diop, responsable au sein de Pastef, maire et député à la fois. Une pique qui a provoqué la colère des députés de Yewi Askan wi. Débute alors un grand brouhaha. « Droit de réponse ! », crient certains députés de cette coalition car le ministre a cité nommément leur collègue. Ils se lèvent presque tous et répondent au jeune ministre qui s’énerve, crie et élève la voix.
De l’autre côté, aussi, le ton monte. Les députés de Benno Bokk Yakaar — c’est-à-dire de la majorité quoique étriquée — répliquent mais ne parviennent pas à faire taire leurs adversaires. Le ministre se tourne vers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, qui ne peut rien faire face au déchainement des élus de l’opposition. Se crée un début d’attroupement. Certains députés quittent leurs sièges pour essayer de calmer des collègues. Abba Mbaye quitte sa place de secrétaire élu pour venir parler à ses collègues députés. De loin, on le voit s’adresser à Cheikh Aliou Bèye et d’autres députés de l’opposition. En retournant à sa place, il est appelé par le ministre Abdou Karim Fofana qui souhaitait sans doute lui parler. Le jeune député de l’opposition est rejoint par des élus de la majorité comme Farba Ngom.
Les députés de Yewwi Askan Wi quittent la salle pour ne pas écouter Fofana
Le ministre, qui n’a pas pu poursuivre son intervention, retourne s’assoir à sa place à côté de ses collègues, avant de sortir avec le président de l’Assemblée nationale et les deux autres ministres présents, celui des Finances et du Budget, Moustapha Bâ, et son collègue du Travail, du Dialogue social et des relations avec les Institutions, Samba Sy.
Dans l’hémicycle, les discussions se poursuivent comme elles ont commencé. Certains élus de BBY essaient de calmer leurs collègues de l’opposition. C’est le cas de Seydou Diouf qui vient parler à Birame Soulèye Diop. Il en est de même pour Matar Diop qui s’adresse lui aussi au président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.
De l’autre côté, Abass Fall est interpellé par les élues Sira Ndiaye et Yeya Diallo afin de faire baisser la tension. A son retour, le ministre est applaudi par les uns et hué par les autres. A sa reprise de parole, les députés de l’opposition tentent de le perturber mais vont arrêter leurs chahuts quelques minutes plus tard. Et c’est au milieu de son intervention que les élus de Yewwi Askan Wi quittent la salle et laissent leurs autres collègues de Wallu et Benno Bokk Yakaar dans la salle. Ils reviendront à la fin de la prise de parole du ministre Abdou Karim Fofana qui aura passé une très mauvaise journée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale hier.
L'AFFAIRES DISPARITION DES AGENTS DE RENSEIGNEMENT AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 23 novembre intéressent dans leur ensemble à la disparition des deux agents de renseignement
Dakar, 23 nov (APS) – L’annonce par le Parquet de Dakar de l’ouverture d’une enquête à la suite de la disparition de deux agents de renseignement est abordée par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Parquet tente de percer le mystère’’ de la disparition de deux agents de renseignement, titre Le Soleil. ‘’L’Adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat, et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre’’, rapporte le journal.
Le Parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a annoncé, mardi, qu’une enquête judiciaire a été confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale ‘’à la suite de la disparition de l’Adjudant-Chef de la Gendarmerie Didier Badji en service à l’Inspection générale d’Etat et du Sergent Fulbert Sambou de la Direction des Renseignements militaires’’.
La disparition des deux agents a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022 déclenchant immédiatement des recherches par toutes les unités compétentes du pays", a indiqué le ministère public dans un communiqué.
D’après la même source, la géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d'appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés.
‘’La Brigade Prévôtale qui s'est immédiatement transportée sur les lieux a procédé aux constatations d'usage à l'effet d'élucider les circonstances précises de ces disparitions’’, a ajouté le Parquet, assurant que ‘’d'ores et déjà, les unités d'enquêtes ainsi que les Sapeurs-Pompiers et la Marine Nationale ont été engagés dans les recherches pour retrouver lesdites personnes qui ne sont pour le moment que portées disparues".
Le Témoin parle ‘’mystère autour de la disparition de deux militaires’’. ‘’Depuis 4 jours, ils sont portés disparus au niveau des falaises du Cap Manuel à Dakar. ‘’La marine nationale et la police scientifique sont mobilisées pour procéder à des recherches’’, écrit le journal qui s’interroge : ‘’Kidnapping, noyade collective ou odyssée en haute en mer ? Le mystère reste entier’’.
‘’Gros mystère’’, dit le quotidien Bës Bi, qui souligne : ‘’C’est une grosse inquiétude. Un mystère pour les forces de défense et de sécurité puisque deux éléments, un de la gendarmerie et un autre des renseignements militaires, sont déclarés disparus. Et l’affaire est si préoccupante que Amady Diouf a dû recourir aux +dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale qui permettent au procureur de la République de rendre publics des éléments objectifs tirés des procédures en cours+’’.
Pour WalfQuotidien, ‘’l’annonce de la disparition de deux gendarmes par le procureur de la République de Dakar comporte moult interrogations. Il semble prendre les devants sur cette affaire qui risque de tenir en haleine l’opinion dans les prochains jours’’.
Selon Le Quotidien, ‘’la disparition de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou (…) est prise très au sérieux par les autorités judiciaires et militaires, qui ont lancé des recherches pour les retrouver’’.
‘’Même s’ils ont été considérés comme des portés disparus, ils ont été perdus de vue après l’arrestation d’un gendarme dans le cadre de l’enquête liée à l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang. L’hypothèse d’une disparition volontaire de ces agents est en train de se crédibiliser, souligne le journal.
Pape Alé Niang, journaliste d’investigation, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est arrêté depuis le 6 novembre pour ‘’divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale’’, ‘’recel de documents administratifs et militaires’’ et ‘’diffusion de fausses nouvelles’’.
Inculpé depuis le 9 novembre, il est placé en détention préventive à la Maison d’arrêt de Sébikotane, dans le département de Rufisque.
«MAME MBAYE NIANG A ETE BIEN EPINGLE DANS L’AFFAIRE DES 29 MILLIARDS DU PRODAC»
Le leader de Pastef Ousmane Sonko a démenti le ministre du Tourisme et des Loisirs qui affirmait ce lundi lors du vote de son budget qu’il n’a « jamais été épinglé par un rapport ».
Lors de cette conférence de presse des leaders de Yewwi Askan wi, Ousmane Sonko a dépoussiéré l’affaire des 29 milliards du Prodac. Le leader de Pastef a démenti le ministre du Tourisme et des Loisirs qui affirmait ce lundi lors du vote de son budget qu’il n’a « jamais été épinglé par un rapport ».
Sans le citer, Ousmane Sonko a battu en brèche la déclaration du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang devant l’hémicycle hier, au sujet des 29 milliards du Prodac. Ce dernier disait devant les députés qu’il n’a jamais été épinglé par un rapport. Il a été totalement démenti par le leader du Pastef. « Ce qu’ils ne savent pas, c’est que nous avons tous les documents en notre possession. Aujourd’hui, ils ne démentent plus, mais cherchent des taupes » dit-il.
Pour confondre le ministre du Tourisme et des Loisirs, le leader du Pastef est allé jusqu’à lire un extrait, selon lui, de ce rapport. « Il est dit, dans le rapport de l’Ige, ce qui suit : Émission par le ministre de tutelle d’un ordre de service démarrage antérieur à la notification et l’enregistrement du contrat. En raison du principe de la chronologie des actes de procédure, la notification d’ordre de service de démarrage ne peut être envisagée qu’après celle du contrat auquel il se rapporte. Ce principe basique du droit des contrats administratifs n’a pas été également observé dans le cas d’espèce.
En effet, alors que le contrat n’a été notifié que le 25 juillet 2016 à l’entreprise Green 2000, le ministre Mame Mbaye Niang, assurant la tutelle du Prodac, avait déjà émis cinq mois auparavant un ordre de service (…). Cet état de fait est d’autant plus déplorable qu’il résulte non pas d’une ignorance destextes, mais plutôt d’un souci de répondre aux exigences non contractuelles de monsieur Daniel Pinasi.» Le leader du Pastef est formel : « Ce ministre a bel et bien été épinglé par ce rapport.» Ousmane Sonko considère que la seule raison pour laquelle Mame Mbaye Niang a été nommé ministre, « c’est parce qu’il est apte à m’insulter».