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30 avril 2025
par Siré Sy
LA VICTOIRE TACTIQUE DE MACKY SUR SONKO
Birame Souleye Diop aura-t-il la stature d'un numéro deux ? La dernière structuration du bureau politique de Pastef va-t-elle résister à la lutte des places et la guerre des ego ? Le ver serait-il dans le fruit ?
Pastef va-t-il vers une implosion ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que Pastef connaît actuellement une crise de croissance. La preuve, la bourde de son numéro deux, Birame Souleye Diop, sur le cumul des mandats (maire et député). S’il y a un gain (le seul d’ailleurs) que Macky Sall a pu tirer de l’affaire Sweet Beauté (Adji Sarr), c’est sa victoire tactique sur Ousmane Sonko. La victoire tactique de Macky aura été de charger et d’étouffer Ousmane Sonko, au point qu’il n’a pas eu le temps de structurer lui-même son parti (Pastef) au sortir de la présidentielle de 2019.
Conséquence, autant que je m’en rappelle, le Pastef de 2014, ce Pastef des bandes de copains (Sonko, Birame Souleye, Diomaye, etc.) que nous avions reçus au Forum Civil du temps de feu Mohamed Mbodj, pour échanger avec nous sur leur désir d’entrer en politique après le combat syndical, ce Pastef-là, a muté et a bien grandi.
En 2014, Pastef était un (simple) parti politique de l’opposition. En 2022, Pastef est devenu bien plus qu’un (simple) parti politique de l’opposition. Pastef est devenu non seulement le principal parti politique de l’opposition ; Pastef s’est radicalisé dans l’intervalle et mieux, Pastef est devenu dans la perspective, un mouvement révolutionnaire national sénégalais selon certains, un mouvement populiste-nationaliste selon d’autres. Dans l’un comme dans l’autre, Pastef est en même temps et dans le même rapport, porteur de tous les espoirs au sens marxiste du terme et de tous les esperanto au sens hellénistique du terme. D’une part et d’autre part, Pastef inquiète parce qu’on ne sait pas encore si sa "révolution" prendra les allures de la Révolution française de 1789 ou celles de la révolution bolchevik de 1917...
Ainsi, Sonko empêtré dans l’affaire Adji Sarr, n’a pas eu, peut-être, tout le temps et la latitude pour structurer le Pastef, au sortir de son excellent résultat de la présidentielle de 2019. Pour une première élection présidentielle, Sonko arrive troisième sur cinq candidats, avec un score de 15% de l’électorat. Et c’était prévisible que le Pastef allait être la plus grande menace pour Macky et son régime, en perspective de 2024.
Pastef était parti pour être la direction, la destination et le réceptacle de toute une génération de Sénégalais.es (les natifs de la décennie 90 et 2000, majoritaires au Sénégal) dont les "mindset" ne sont plus en phase avec les ceux du clan libéral (Wade et Macky sont sur scène depuis l’an 2000). Sans compter ceux qui pensent que la génération de Macky (les natifs des années 50 et 60) a fait son temps et qu’elle devrait passer le témoin à la génération des Sonko (les natifs des années 70 et 80).
La question de fond qui se posera au sein de Pastef sera de savoir si Birame Souleye Diop aura-t-il la stature, la carrure, l’envergure et la posture pour être le numéro deux d’un "grand"’ parti, le Pastef, passé d’un parti national à un parti panafricain ? La dernière structuration du bureau politique de Pastef va-t-elle tenir face à la lutte des places et la guerre des ego ? L’avenir nous dira…
Il nous a semblé que la dernière restructuration entérinée par Ousmane Sonko que Macky Sall a su intelligemment et subtilement isolé (la victoire tactique de Macky sur Sonko) des structures de son parti aurait été menée de main de maître par Birame Souleye Diop et Diomaye Faye. Ces derniers auraient mis en pole position, ceux et celles qui les sont favorables. Au détriment d’une vraie démocratie en interne.
Or, c’est cette absence de démocratie en interne, qui hélas, pourrait perdre Pastef et son formidable projet. Et la fronde pourrait venir de la Diaspora, le poumon et les mamelles de Pastef.
En (science) politique, il est extrêmement difficile, voire impossible, pour une organisation politique de masse, de conserver un fonctionnement interne démocratique conforme à son projet. Selon Roberto Michels, l’institutionnalisation progressive conduirait inexorablement à la bureaucratisation de l’organisation et à l’émergence d’une classe plus ou moins autonome de dirigeants. Convaincus d’être indispensables, ceux-ci développeraient des intérêts propres, distincts à la fois de ceux de l’organisation et de ceux de leurs soutiens. La loi d’airain de l’oligarchie ainsi formulée traduit une certaine déception à l’égard du projet, qui trahirait en quelque sorte leur promesse démocratique. Roberto Michels considérait en outre que la démocratie interne était la condition sine qua non d’un système politique démocratique.
Alors, le ver serait-il dans le fruit ? C’est-à-dire la dernière structuration du bureau politique de Pastef.
SAINT-LOUIS ABRITERA LA DOUZIÈME EDITION DU FESTIVAL METISSONS
La douzième édition du festival de musique Métissons démarre vendredi à Saint-Louis (nord), avec l'ambition de contribuer davantage à la promotion des groupes musicaux de cette ville, a-t-on appris des organisateurs.
La douzième édition du festival de musique Métissons démarre vendredi à Saint-Louis (nord), avec l'ambition de contribuer davantage à la promotion des groupes musicaux de cette ville, a-t-on appris des organisateurs.
Prévue pour deux jours, la manifestation, en plus de son volet musical, prévoit un panel sur l'art et la migration, a précisé à l'APS Babacar Guèye, président dudit festival.
“Saint-Louis continuera été être une tribune pour la promotion des groupes locaux”, a déclaré M. Guèye, selon qui le programme de la 12e édition du festival Métissons fait la part belle aux artistes saint-louisiens.
Babacar Guèye reconnait que Métissons a vu passer de grands artistes nationaux et internationaux, mais, ajoute-t-il, ce festival se doit aussi d'être une tribune de promotion pour les groupes locaux.
A ses yeux, il n'est pas compréhensible qu'un festival de cette dimension puisse reléguer au second plan les artistes locaux, assurant toutefois que la manifestation demeure ouverte artistes internationaux.
Il signale que l'édition de cette année va par exemple enregistrer la présence du chanteur et multi-instrumentiste Sym Sam du Bénin, de Modou Touré, un artiste sénégalais établi en Angleterre et de Nayaband, un groupe sénégalais basé en Espagne.
“Saint-Louis compte des festivals de renom qu’il faut pérenniser en jouant sur leur complémentarité”, a déclaré le président du festival Métissons.
Pour accompagner les talents locaux, la manifestation prévoit d'organiser des modules de formation à leur intention, a dit Babacar Gueye, insistant sur l'importance de cette manifestation dans la promotion du tourisme local.
L'édition de cette année se déroulera dans les locaux de l'institut français de Saint-Louis.
L'ESPAGNE DONNE UNE LEÇON DE FOOTBALL AU COSTA RICA
Pour son entrée en lice dans le Mondial-2022, l'Espagne s'est imposée dans les grandes largeurs face au Costa Rica (7-0), mercredi, à Doha. Les Costariciens ont vite sombré face au jeu de possession de la Roja, qui a su concrétiser ses temps forts
France 24 |
Jean-Luc Mounier |
Publication 23/11/2022
Après la défaite surprise de l'Allemagne face au Japon (1-2), mercredi 23 novembre, l'Espagne avait l'occasion de prendre trois points d'avance sur la Mannschaft en cas de succès pour ce premier match du Mondial-2022. Et la Roja s'est bien imposée dans les grandes largeurs (7-0) face au Costa Rica au stade Al-Thumama, à Doha.
L'Espagne commence le match dans un classique 4-3-3 face à un Costa Rica regroupé en 5-4-1. La Roja, comme à son habitude, entame la rencontre par un jeu de possession cher à son sélectionneur Luis Enrique. Les Espagnols, bien en place, ne tardent pas à créer du danger : Olmo, lancé par Pedri dans le dos de la défense costaricienne, manque sa frappe croisée face à Navas (5e). Première alerte sur le but du Costa Rica. Quelques minutes après, Pedri de nouveau sert Asensio à l'entrée de la surface adverse, une frappe qui frôle le poteau du gardien costaricien (9e). Deuxième alerte.
La troisième occasion est la bonne : sur un une-deux avec Gavi, Olmo se présente dans la surface costaricienne et bat Navas avec un petit ballon piqué subtil (1-0, 12e). Au passage, il inscrit le 100e but de l'Espagne dans une Coupe du monde. Le Costa Rica a beaucoup de mal à exister durant ce début de match, ne parvenant pas à se projeter dans la moitié de terrain espagnole. La Roja, au contraire, maîtrise son sujet et inscrit logiquement un deuxième but : sur un centre millimétré d'Alba dans la surface costaricienne, Asensio surgit pour reprendre le ballon d'un plat du pied croisé victorieux (2-0, 21e).
L'Espagne semble être en balade pour ce premier match dans le Mondial-2022, alors que le Costa Rica subit le jeu adverse depuis une demi-heure. Il finit par craquer à nouveau sur cette percée d'Alba et concède un penalty transformé par Torres (3-0, 31e). Le match prend alors des airs de correction, et le Costa Rica ne concrétise par son coup-franc, rare incursion dans la surface espagnole (33e). Même lorsqu'ils tentent de construire une action, les costariciens ne parviennent pas à créer le danger dans le camp adverse (39e). L'Espagne, quant à elle, fait tourner le ballon et gère son avantage à la fin de cette première mi-temps. Asensio est proche d'alourdir la marque avant le retour aux vestiaires, mais il ne parvient pas à cadrer son tir (45e+5).
Un score qui tourne à la correction
Avec une avance de trois buts, les Espagnols sont installés dans un fauteuil pour cette seconde période. Ils ne se reposent pas pour autant sur leurs lauriers, à l'image d'Asensio qui arme une frappe au-dessus du cadre de Navas (48e). Le ballon rasant de Torres fait aussi passer un frisson dans la défense costaricienne (52e). Et l'occasion qui suit se concrétise : Torres dribble dans la surface adverse, pris entre deux défenseurs il glisse le ballon sous le ventre de Navas (4-0, 54e).
L'essentiel est assuré pour la Roja, et Luis Enrique fait tourner son effectif en remplaçant Torres et Pedri (57e) par Soler et Morata. Morata veut aussi y aller de son but, mais sa frappe enroulée passe à côté du cadre de Navas (63e). Le sélectionneur espagnol, toujours dans une logique de préserver ses forces vives, fait sortir Busquets et Alba pour Koke et Balde (64e), puis Asensio pour Williams (69e). Le Costa Rica, impuissant, subit le scénario du match, laissant la porte ouverte à de nouveaux buts de son adversaire.
Au moment d'entrer dans les vingt dernières minutes du temps réglementaire, le match semble déjà terminé : l'Espagne a fait ses cinq changements, a quatre buts d'avance et le Costa Rica ne se crée pas d'occasions, subissant toujours le jeu de possession de son adversaire du jour (84 % de possession pour la Roja sur plus d'une heure de jeu).
Et ce qui devait arriver arriva : l'Espagne donne encore plus d'ampleur au tableau d'affichage sur une percée de Balde, puis Morata se décale et centre pour Gavi qui inscrit le cinquième but d'un extérieur pied droit qui fait poteau rentrant (5-0, 74e). Morata manque d'inscrire un sixième but (81e) mais il est finalement signalé hors-jeu.
Les dernières minutes du match se déroulent sur un faux rythme, l'Espagne en profite pour soigner sa possession (à plus de 87 % à la fin du match)... et son goal average. Sur un centre de Williams repoussé par Navas, Soler surgit dans l'axe et marque un sixième but au ras du poteau (6-0, 90e). Le Costa Rica est aux abonnés absents. Il encaisse même un septième but dans la foulée, cette fois après une frappe victorieuse de Morata (7-0, 90e + 2). L'arbitre siffle enfin la fin de la rencontre, sans doute une libération pour le Costa Rica.
LE CRI DU COEUR DE FATICK
Plusieurs habitants de la commune de Diakhao Sine (Fatick, centre-ouest), ont marché pacifiquement, ce mercredi, pour dénoncer l’insécurité qui sévit dans la zone
Diakhao Sine (Fatick), 23 nov (APS) – Plusieurs habitants de la commune de Diakhao Sine (Fatick, centre-ouest), ont marché pacifiquement, ce mercredi, pour dénoncer l’insécurité qui sévit dans la zone, a constaté l’APS.
Des habitants, tous âges confondus, ont rallié aux premières heures de la matinée, le marché de Diakhao.
Dimanche dernier, Diakhao Sine avait reçu la visite de malfaiteurs qui ont dévalisé des boutiques et menacé de personnes jusque dans leurs domiciles.
"Des bandits ont débarqué nuitamment avec une grosse artillerie. Ils étaient armés. Ils étaient au nombre de 14. Ils ont vite maîtrisé les quatre gardiens du marché avant de cambrioler plusieurs cantines’’, a déclaré Mamadou Faye, porte-parole des populations de Diakhao Sine.
Faye a fait savoir que la commune de Diakhao Sine vit “une grande période d’insécurité marquée par des vols répétitifs, des braquages, des cambriolages avec vol en réunion et vol armé”.
“Les populations sont exposées. Nous sommes sous le choc. Nos activités sont au ralenti”, a-t-il poursuivi sous les applaudissements de plusieurs marcheurs.
‘’Les malfaiteurs nous agressent jusque dans nos maisons. Des coups de feu ont été tirés dans la nuit de dimanche. Des commerçants ont été ciblés, réveillés nuitamment et obligés à venir ouvrir leur cantine arme sous la nuque’’, a fait savoir Mama Faye, l’un des commerçants victime du passage des malfaiteurs à Diakhao Sine.
Les populations ont réclamé l’achèvement des travaux de la brigade de la gendarmerie en construction et l’affectation d’éléments de forces de défense et de sécurité suffisants dans la zone.
LE PRÉSIDENT ETO'O S'ENTRAÎNE AVEC LE CAMEROUN
Samuel Eto'o a rechaussé les crampons.Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a participé mercredi à l'entraînement des "Lions Indomptables", à la veille de leur entrée en liceau Mondial contre la Suisse (11h00)
En tenue noire comme les joueurs, l'ancien buteur du Barça ou de l'Inter Milan a effectué quelques jongles et discuté avec le staff pendant que les sélectionnés s'échauffaient, a constaté un journaliste de l'AFP.
Élu quatre fois joueur africain de l'année, Eto'o est très proche de l'équipe nationale, et intervient souvent dans les vestiaires.Il avait par exemple durement critiqué les joueurs après une victoire étriquée au Burundi (1-0) en juin, dans une séquence diffusée par les médias camerounais.
Eto'o, âgé de 41 ans et qui a terminé sa carrière au Qatar en 2019, a disputé huit matches en quatre Coupes du monde et inscrit trois buts.
L'ALLEMAGNE S'INCLINE FACE AU JAPON
Nouvelle sensation au mondial 2022 au Qatar. L’Allemagne a été battue par une vaillante équipe du Japon pour son entrée en lice (2-1).
Nouvelle sensation au mondial 2022 au Qatar. L’Allemagne a été battue par une vaillante équipe du Japon pour son entrée en lice (2-1).
C’est la deuxième sensation de cette Coupe du monde. Au lendemain de la défaite surprise de l’Argentine face à l’Arabie Saoudite, l’Allemagne a été battue 2-1 par le Japon pour son entrée en lice au Qatar. Bien trop friable défensivement, la Mannschaft, pourtant devant à la pause après un penalty de Gundogan (33e), a été renversée par deux buts de Doan (75e) et Asano (83e).
ABDOU DIALLO ESPÉRÉ, KOUYATÉ TRÈS INCERTAIN
Sortis sur blessure lors de la défaite contre les Pays-Bas, Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté devraient être de retour plus rapidement que prévu à en croire le communiqué de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).
Sortis sur blessure lors de la défaite contre les Pays-Bas, Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté devraient être de retour plus rapidement que prévu à en croire le communiqué de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).
Le Sénégal aura connu une soirée compliquée avec un revers face aux Pays-Bas (2-0) mais aussi les sorties sur blessure d’Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté. Deux sorties prématurées qui avaient provoqué la grosse inquiétude dans la Tanière. Touchés respectivement à la cuisse gauche et aux ischios, les deux cadres étaient annoncés très incertains pour le deuxième match prévu ce vendredi contre le Qatar. De quoi ne pas rassurer une équipe sénégalaise qui se verrait priver de deux éléments importants. C’est la défense qui avait le plus à perdre avec Kouyaté et Diallo qui étaient des valeurs sûres même s’ils ont joué lundi comme latéral gauche et milieu relayeur. Une absence de longue durée des deux aurait pu déclencher un Sos pour l’arrière garde sénégalaise.
Mais la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a quelque peu fait baisser la tension avec l’annonce des résultats issus des examens passés les deux joueurs concernés. « La Fédération sénégalaise de football informe le public que suite à la sortie des joueurs Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté lors du match Sénégal vs Hollande du 21 novembre, les examens cliniques faits ce jour ont révélé les résultats suivants : Le joueur Abdou Diallo est sorti suite à des crampes musculaires. Il a suivi un circuit de récupération ce jour et pourra reprendre les entrainements dès ce mercredi », lit-on dans le communiqué de la fédé. Le défenseur du RB Leipzig est donc espéré pour le duel face au pays hôte qui s’annonce déjà décisif dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale.
S’il y a de l’optimisme par rapport à la participation d’Abdou Diallo pour le match de ce vendredi, c’est un peu plus compliqué pour Cheikhou Kouyaté, sorti sur civière et qui était en sanglots au moment de quitter le rectangle vert à la fin du match. Sa participation pour le reste du tournoi n’est pas remise en cause mais le joueur de Nottingham Forest pourrait être forfait pour la deuxième sortie des hommes d’Aliou Cissé. « S’agissant du joueur Cheikhou Kouyaté, l’examen Irm a révélé une discrète inflammation musculaire au niveau de son ischio-jambier droit. Il sera donc probablement indisponible pour le prochain match du Sénégal », informe l’instance dirigeante du football sénégalais.
PAR Cheikhou Oumar Sy
RTS VS E-MEDIA, LE CNRA EN CONFLIT ID'NTÉRÊTS
E-media est en train de subir une injustice réelle dans le cadre de la diffusion des matchs de la coupe du monde. Je ne reviendrai pas sur la procédure qui leur a permis, de manière transparente, de gagner les droits de diffusion des matchs.
E-media est en train de subir une injustice réelle dans le cadre de la diffusion des matchs de la coupe du monde.
Je ne reviendrai pas sur la procédure qui leur a permis, de manière transparente, de gagner les droits de diffusion des matchs. L’argument avancé par la RTS, à savoir que E-Media n’avait pas les moyens de respecter ses engagements financiers est léger.
Quand vous gagnez les droits de diffusion des matchs d’un événement aussi important que la coupe du monde, toute institution financière sérieuse vous accompagne avec une ligne de crédit.
Les sponsors se bousculent lors du mondial pour avoir une visibilité qui n’existe que tous les 4 ans. Je ne parle même pas des entreprises locales qui achètent les plages horaires les plus prisées.
En réalité, la RTS ( qui bénéficie de l’argent du contribuable sénégalais parce qu’il est un service public) devait tout simplement aller dans un partenariat public privé avec E-media. Elle rafle, illégalement, tous les marchés de publicités au détriment des médias privés.
Le fait d’avoir même choisi Canal+ est une insulte au secteur privé sénégalais. Ils offrent à une entreprise privée étrangère ce qu’ils refusent à des compatriotes sénégalais qui ont les mêmes moyens et les mêmes possibilités que Canal+. C’est quasiment tuer l’initiative du secteur privé local.
Et dans ce cas d’espèce le CNRA est complètement hors-jeu et a abusé de ses prérogatives. M. Babacar Diagne est un pur produit de la RTS. Il a exercé autant d’années à la tête de ce service publique que l’ancien président Abdou Diouf n’a exercé au pouvoir.
Il est donc fort logique qu’il tranche en faveur de la structure qui lui a tout donné. C’est un conflit d’intérêt patent. Le CNRA devait s’appuyer sur une décision de justice pour justifier son acte.
Dans ce pays, le service public est un concurrent illégal et permanent du secteur privé. C’est la raison pour laquelle nous avons des agents administratifs plus riches que le patronat.
Il faut qu’E-Media soit dédommagé pour ce préjudice qui risque de mettre en péril l’avenir de ce groupe médiatique
PS : le niveau de débat à l’assemblée national est bon. Dommage que la plénière se passe en même temps que les matchs de la coupe du monde
ULTIMATUM DU CNRA
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal a mis en demeure les opérateurs de télédiffusion par câble et les sociétés de distribution de programmes Safinatoul Amane, Soretec et Peritel
Dakar, 23 nov (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal a mis en demeure les opérateurs de télédiffusion par câble et les sociétés de distribution de programmes Safinatoul Amane, Soretec et Peritel de "mettre immédiatement et définitivement un terme aux violations de la réglementation".
“La présente mise en demeure est notifiée aux responsables des sociétés Safinatoul Amane, Soretec et Peritel et est destinée également à tous les opérateurs de distribution par câble établis au Sénégal”, affirme le CNRA dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS.
L’organe de régulation précise que cette décision est notamment adressée aux opérateurs de télédiffusion “ayant des relations avec lesdites sociétés’’, Safinatoul Amane, Soretec et Peritel”.
Il les “met en demeure (…) de prendre les dispositions [nécessaires] pour mettre immédiatement et définitivement un terme aux violations de la réglementation” audiovisuelle.
Le CNRA affirme avoir constaté que “des opérateurs de distribution par câble proposent en toute illégalité les contenus de télévisions qui n’ont pas de droits sur le territoire sénégalais”.
Il tient à rappeler que “la retransmission des compétitions sportives internationales est conditionnée par l’acquisition de droits qui y sont relatifs”.
“Selon le tableau officiel de la FIFA (Fédération internationale de football), seules les télévisions RTS, New World TV et Super Sport International sont détentrices de droits sur le territoire sénégalais”, précise l’organe de régulation.
SÉNÉGAL-QATAR, LES OFFICIELS DÉJÀ CONNUS
Le trio arbitral devant officialiser le prochain match des Lions contre le Qatar est déjà connu. Il s'agit d'un trio espagnol qui sera dirigé par Antonio Mateu Lahoz
Doha (Qatar), 23 nov (APS) - Un trio espagnol dirigé par Antonio Mateu Lahoz a été désigné par la FIFA pour arbitrer la rencontre Sénégal-Qatar, qui se déroulera vendredi à partir de 13 heures, pour le compte de la deuxième journée de la Coupe du monde dans la poule A, a-t-on appris de la FIFA, l'instance dirigeante du football mondial.
L'arbitre central espagnol sera assisté de ses compatriotes Pau Cebrian et Roberto Diaz. Le quatrième arbitre, Kevin Ortega, est un citoyen péruvien.
Antonio Mateu Lahoz est considéré comme un arbitre très expérimenté. Il avait été désigné par le comité technique des arbitres espagnols meilleur arbitre de première division espagnole lors de la saison 2020-21.
Le Sénégal et le Qatar ont été battus respectivement par les Pays-Bas et l’Equateur, sur le même score (0-2), lors de leur première sortie.
Le match devant opposer les deux équipes vendredi s'annonce donc décisive pour la suite du Mondial. Un faux pas des Lions ou de leurs adversaires compromettrait une éventuelle qualification au second tour.