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30 avril 2025
«MAME MBAYE NIANG A ETE BIEN EPINGLE DANS L’AFFAIRE DES 29 MILLIARDS DU PRODAC»
Le leader de Pastef Ousmane Sonko a démenti le ministre du Tourisme et des Loisirs qui affirmait ce lundi lors du vote de son budget qu’il n’a « jamais été épinglé par un rapport ».
Lors de cette conférence de presse des leaders de Yewwi Askan wi, Ousmane Sonko a dépoussiéré l’affaire des 29 milliards du Prodac. Le leader de Pastef a démenti le ministre du Tourisme et des Loisirs qui affirmait ce lundi lors du vote de son budget qu’il n’a « jamais été épinglé par un rapport ».
Sans le citer, Ousmane Sonko a battu en brèche la déclaration du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang devant l’hémicycle hier, au sujet des 29 milliards du Prodac. Ce dernier disait devant les députés qu’il n’a jamais été épinglé par un rapport. Il a été totalement démenti par le leader du Pastef. « Ce qu’ils ne savent pas, c’est que nous avons tous les documents en notre possession. Aujourd’hui, ils ne démentent plus, mais cherchent des taupes » dit-il.
Pour confondre le ministre du Tourisme et des Loisirs, le leader du Pastef est allé jusqu’à lire un extrait, selon lui, de ce rapport. « Il est dit, dans le rapport de l’Ige, ce qui suit : Émission par le ministre de tutelle d’un ordre de service démarrage antérieur à la notification et l’enregistrement du contrat. En raison du principe de la chronologie des actes de procédure, la notification d’ordre de service de démarrage ne peut être envisagée qu’après celle du contrat auquel il se rapporte. Ce principe basique du droit des contrats administratifs n’a pas été également observé dans le cas d’espèce.
En effet, alors que le contrat n’a été notifié que le 25 juillet 2016 à l’entreprise Green 2000, le ministre Mame Mbaye Niang, assurant la tutelle du Prodac, avait déjà émis cinq mois auparavant un ordre de service (…). Cet état de fait est d’autant plus déplorable qu’il résulte non pas d’une ignorance destextes, mais plutôt d’un souci de répondre aux exigences non contractuelles de monsieur Daniel Pinasi.» Le leader du Pastef est formel : « Ce ministre a bel et bien été épinglé par ce rapport.» Ousmane Sonko considère que la seule raison pour laquelle Mame Mbaye Niang a été nommé ministre, « c’est parce qu’il est apte à m’insulter».
«LA REPRESSION EST GENERALISEE AU SENEGAL, LA JUSTICE ET LA LIBERTE SONT MALMENEES »
En conférence de presse hier aux côtés des autres leaders de Yewwi Askan wi (YAW) notamment Khalifa Sall, Déthié Fall, Aida Mbodj et Cheikh Ahmed Tidiane Youm du PUR, Ousmane Sonko a vivement dénoncé une répression généralisée du régime de Macky Sall
En conférence de presse hier aux côtés des autres leaders de Yewwi Askan wi (YAW) notamment Khalifa Sall, Déthié Fall, Aida Mbodj et Cheikh Ahmed Tidiane Youm du PUR, Ousmane Sonko a vivement dénoncé une répression généralisée du régime de Macky Sall. Le Leader de Pastef a indiqué que ceux qui sont arrêtés pour opinion sont des détenus politiques.
« Macky Sall a battu le record de la détention pour crimes d’opinion. La justice et la liberté sont menacées au Sénégal » dit-il. Il s’est toutefois interdit de s’impliquer dans le débat du 3ème mandat car, à ses yeux, les priorités sont ailleurs et portent surtout sur la mauvaise gestion du pays. Il a félicité les députés de Yewwi pour le bon travail qu’ils font au cours du marathon budgétaire qui se poursuit.
« Nous assistons au Sénégal à une répression généralisée. Seulement si cela a été possible, c’est parce que cela a été accepté par les populations. Quiconque se prévaut de sa puissance, le peuple est plus puissant à tous les niveaux. Dans toutes les grandes démocraties, il est bien mentionné que « la souveraineté appartient au peuple ». Si cette répression est généralisée, c’est parce qu’il y a une acceptation tacite des populations qui affichent une indifférence inacceptable. Une solidarité tacite et l’absence d’une non dénonciation des dérives du pouvoir » a souligné Ousmane Sonko. Le leader de Pastef d’ajouter que « nous déplorons la violence exercée sur les internes des hôpitaux qui ne demandent que l’obtention d’un statut, une insertion professionnelle et la revalorisation de leurs salaires. Surtout que tous les autres corps de l’Etat ont bénéficié de hausses de salaires. L’Etat a préféré leur lancer des lacrymogènes et les brutaliser dans l’enceinte même de l’hôpital. Ce qui est injuste. Il est temps que les Sénégalais comprennent que nous ne parlons pas pour notre propre cause. Si Macky Sall parvient à ses fins, ni la liberté de parole ni celle de respirer ne va plus exister au Sénégal ».
Soutien aux détenus politiques
Les leaders de l’opposition ont apporté leur soutien aux détenus politiques. « Macky Sall a battu le record de la détention pour crimes d’opinion. La plupart des détenus politiques ont été arrêtés que pour avoir exprimé des opinions contraires au régime de Macky Sall. Ce qui est dramatique c’est que, pour des broutilles, on est arrêté et on fait exprès d’envoyer le dossier en instruction pour au moins retenir le concerné pendant six mois en prison. Pour ensuite le condamner avec un sursis. La justice est instrumentalisée. Le dernier exemple est le procès de mes gardes du corps à Mbour. Le Procureur a vivement chargé la partie civile comme étant au départ celui qui a provoqué les incidents. Mais, malgré cela, il a requis une peine de deux ans dont un an ferme contre mes hommes. Même dans la loi, on dit que quand un crime est provoqué, il y a circonstances atténuantes. La justice et la liberté sont malmenées au Sénégal. Après, on nous accuse à tort de vouloir soulever les foules contre les magistrats. Or, chacun des leaders de l’opposition a au moins un parent magistrat. Nous n’avons aucun intérêt à monter lesfoules contre les magistrats. Mais nous avons l’audace de pouvoir commenter les actes posés par les magistrats » a déclaré Ousmane Sonko.
Si on a arrêté Pape Alé Niang, pourquoi on n’a pas arrêté Sonko pour « diffusion de fausses nouvelles »
Jetez un regard sur le dossier Pape Alé Niang. Le juge à qui on a remis le dossier Pape Alé Niang est toujours choisi par le pouvoir puisqu’il envoie tous les dossiers en instruction. Or, mes avocats ont dit que certains juges n’enverraient jamais Pape Alé Niang en prison. La diffusion de « fausses nouvelles » conduit obligatoirement au mandat de dépôt. » Des charges qui étonnent le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Ce dernier a avoué, face à la presse ce mardi 22 novembre, « avoir été le premier à dire ce que Pape Alé Niang a dit » et « détenir les documents ». Il s’interroge d’ailleurs sur le fait qu’il n’a toujours pas été arrêté. En effet, lors d’une conférence de presse, le maire de Ziguinchor avait évoqué un rapport de la gendarmerie, étouffé par la hiérarchie, notamment le général Moussa Fall. Un rapport qui, selon lui, serait à l’origine de l’emprisonnement de Pape Alé Niang. Ousmane Sonko considère que le seul crime commis par Pape Alé Niang est le « crime d’opinion ». L’homme politique a déploré « la légèreté avec laquelle les personnes sont envoyées en prison » et la « manipulation de la justice ». « La manipulation de la justice par Serigne Bassirou Gueye a causé 14 morts. Donc faisons attention » a-t-il averti.
Félicitations aux députés de Yewwi
Le leader de Pastef s’est félicité du comportement des députés de Yewwi Askan wi dans les débats budgétaires en cours. « Nos députés sont parvenus à mettre dos au mur le gouvernement. Les ministres ne veulent que la fin du marathon budgétaire. Au lieu d’apporter des réponses aux questions de députés de l’opposition, ils nous parlent d’Ousmane Sonko et de Sweet beauté. Que les Sénégalais apprécient la posture de nos députés qui ont respecté nos engagements pris lors de la campagne. Si nous avions obtenu la majorité, vous saurez vraiment ce que le député peut faire pour son pays. Le budget n’est pas sincère. C’est un budget de campagne, de répression, c’est pourquoi nous n’avons pas accepté de voter le budget. Nous félicitons nos députés » a souligné le leader de Pastef. « La priorité, ce n’est pas le 3ème mandat, une manière de détourner les Sénégalais de leur vécu difficile. Si Macky Sall est garçon, il n’a qu’à se tenir devant les Sénégalais dire clairement qu’il va briguer un troisième mandat. Il verra ce qu’il verra. Ce n’est pas une affaire de Sonko, ni de Déthié Fall. Si le peuple accepte un troisième mandat de Macky, c’est son droit le plus absolu. Arrêtons de faire du lam-lamé. Je refuse de m’embarquer dans le débat du troisième mandat. Mes préoccupations sont la mauvaise gestion du pays notamment sur l’affaire de l’achat des armes de 45 milliards de frs. Les Sénégalais doivent savoir la vérité sur cette affaire. Macky Sall est en train de mettre le Sénégal sous hypothèque. Une autre affaire de contrat offert à des Israéliens notamment le siège du Haut commandement de la gendarmerie pour 5.000 m2 pour l’édification d’un très grand immeuble pour que ces derniers lui accordent des garanties pour l’achat d’armes pour intimider les populations. Nous avons déposé deux demandes d’enquêtes parlementaires pour ces deux dossiers.
Macky Sall s’accapare du pétrole, du gaz, du zircon, il n’a rien laissé au hasard. Je suis prêt à un débat contradictoire avec les ministres de l’Economie, de l’Energie, des Mines. A travers un débat public, je peux démontrer qu’ils ont vendu le pays. Ces Israéliens sont exonérés d’impôts et de Tva. Le Sénégal va perdre des dizaines de milliards et de milliards de frs. Ce sont les vrais débats au lieu de parler de 3ème mandat. Macky Sall ne fera un 3ème mandat » a conclu Ousmane Sonko.
Par Baba DIOP
DJINN EUREKA
Tata « d’un bon s’est élevée » criant à tue-tête « Eureka, j’ai trouvé ! Eureka, J’ai trouvé ! ». Tons écarquilla des yeux et s’interrogea, si cet Eureka-ci n’était pas ce Djinn, dont on lui avait parlé et qui viendrait hanter le sommeil de Tata
Tata « d’un bon s’est élevée » criant à tue-tête « Eureka, j’ai trouvé ! Eureka, J’ai trouvé ! ». Tons écarquilla des yeux et s’interrogea, si cet Eureka-ci n’était pas ce Djinn, dont on lui avait parlé et qui viendrait hanter le sommeil de Tata. Il empoigna sous le lit sa bouteille de safara(1), qu’il agita énergiquement, la débouchonna et s’approcha de Tata qui le stoppa sans s’embarrasser de précaution. Sous l’effet de la surprise, Tons resta coi.
Tôt le matin, Tata ouvrit large les battants de son armoire. Elle en tira un lafa (2) aux couleurs nationales, puis un faaru mbam (3) vert -jaune-rouge frappé de l’étoile verte et en dessous, elle mit un tiaya(4) peul, des bas et crampons de même couleur
. Tata avait les allures du drapeau national sur courtes pattes, quelque peu ventru. La voici déguisée en Yaye Fall, calebasse et mégaphone en main, remontant la grand-rue. Elle se disait envoyée spéciale de Djinné Eureka pour la victoire des Lions de la Teranga contre le Pays-Bas.
Les pièces et les billets tombaient dans la sébile. Elle rentra à la maison aussi vite qu’elle en était sortie. Tons de hurler : « Akassa Djinné ! Euréka dil gneuwe goudi gou nek » (5)
1- Safara : Eau bénite
2- Lafa : bonnet
3- Faru Mbam : habit sans couture sur les cotés
4- Tiya : pantalon bouffant
5- Merci Djinn Eureka, reviens tous les soirs
DISPARITION DE DEUX MILITAIRES : LE PARQUET REVELE LES PREMIERS ELEMENTS DE L’ENQUETE
La disparition de l’adjudant de la Gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat, et du sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, préoccupe les autorités au sommet
La disparition de l’adjudant de la Gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat, et du sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, préoccupe les autorités au sommet. Le Procureur de la République près le Tribunal hors classe de Dakar annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale, pour élucider cette affaire
Le Parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, dans un communiqué publié hier, mardi 22 novembre, est revenu sur la disparition mystérieuse de deux éléments militaires.
Dans la note transmise à la presse, le Procureur de la République près ladite juridiction informe de «l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale, à la suite de la disparition de l’adjudant de la Gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat et du sergent Fulbert Sambou de la Direction des renseignements militaires.»
Selon les premiers éléments de l’enquête, «la disparition des susnommés a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022». Des recherches ont été immédiatement entamées, signale le Parquet. Et, «la géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés».
Le parquet informe que «la Brigade prévôtale qui s’est immédiatement transportée sur les lieux a procédé aux constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances précises de ces disparitions».
Toutefois, indique le Procureur de République, «les unités d’enquêtes ainsi que les Sapeurs-pompiers et la Marine nationale ont été engagés dans les recherches, pour retrouver lesdites personnes qui ne sont, pour le moment, que portées disparues».
Par CHEIKH MBACKE KEBE
LE SÉNÉGAL TOUJOURS FACE À SON DESTIN
Dans un Groupe A qui a fini de révéler le tiers de ses vérités, Après ses deux premières rencontres qui ont retenu la plus grande attention de nombreux supporters et passionnés de football, le Groupe A affiche sa nouvelle physionomie.
Après ses deux premières rencontres qui ont retenu la plus grande attention de nombreux supporters et passionnés de football, le Groupe A affiche sa nouvelle physionomie. Jusqu’au coup d’envoi de la rencontre PAYS-BAS/SENEGAL d’avant-hier, ces deux équipes étaient considérées comme les favorites du Groupe A devant l’EQUATEUR et le QATAR pays organisateur.
Depuis lors, le constat est le suivant : 2 équipes l’EQUATEUR ET LA HOLLANDE ont réussi leur entrée dans la compétition avec le même score et se sont de fait arrogées le statut de favorites devant deux championnes continentales qui ont raté pour des raisons différentes peut-être leur entrée : le QATAR, champion d’Asie en titre (on ne le rappelle pas assez souvent), et le SÉNÉGAL, nouveau champion d’Afrique qui était très attendu par beaucoup pour cette raison.
QUELLES LEÇONS TIRER DE LA 2ème RENCONTRE DU GROUPE A?
Cette rencontre promettait beaucoup assurément. Et en vérité, le SENEGAL, en dépit d’erreurs individuelles difficilement pardonnables n’a pas fait piètre figure. J’en viens même à me dire avec le recul, qu’aucune des deux équipes n’aurait dû ressentir une honte à signer pour un match nul et un score vierge avant la sortie maladroite et hasardeuse de notre goal keeper national-pensionnaire du club londonien de Chelsea qui a facilité ce premier but batave assassin! En écoutant attentivement les uns et les autres (autorités, sélectionneurs, sélectionnés, supporters) avant cette importante rencontre, on ne pouvait manquer de déceler qu’en dépit du meilleur lot des Néerlandais dans le classement mondial FIFA, nous étions en face de deux équipes qui se respectaient et se craignaient mutuellement. Les PAYS-BAS ont un passé glorieux avec un catalogue de joueurs de renom comme l’inoubliable Johan CRUIYF, l’élégant Marco VAN BAStEN ; pour ne citer que ces deux-là qui ont suffi à faire du pays du football total une terre du ballon rond même si les résultats n’ont pas toujours suivi. Le SENEGAL est désormais attendu pour son fighting spirit (depuis METSU et la joyeuse bande décomplexée des Pape Bouba DIoP qui avaient donné une leçon mémorable en 2002 aux champions du monde en titre hexagonaux!), et craint aussi pour l’imprévisibilité de son jeu dû à son jeune et riche effectif qui se renouvelle en permanence.
Le match PAYS-BAS/SENEGAL était également un match de coach! Le septuagénaire et rusé Louis VAN GAAL qui avait annoncé à qui voulait l’entendre que Memphis DEPAY ne jouerait pas, a manifestement pris le dessus hier sur “El tactico” A.CISSE puisque c’est ce même DEPAY qui allait offrir à la 99ème minute le deuxième but hollandais à l’autre remplaçant KLAASSEN !
QUELLE ATTITUDE LE SENEGAL DEVRAIT-IL ADOPTER FACE À CES DEUX PROCHAINS ADVERSAIRES?
Il me semble qu’il est temps de cesser de rabâcher à longueur de journée l’absence de Sadio MANÉ d’autant plus qu’il a fait l’objet d’un remplacement! La non-participation de Sadio ne doit en aucun être considérée comme une excuse. Souvenons-nous que le 16 juin 2002 au Stade d’OITA, deux pièces maîtresses du dispositif de METSU-le “gaucher magique” K. FADIGA, et Salif DIAO n’étaient pas disponibles en rencontre de huitième de finale contre la SUEDE et pourtant notre pays avait pu se qualifier pour les quarts de finale en gagnant 2 buts à 1. Ceux qui sont présents à DOHA doivent faire le job pour mériter leurs places. Des joueurs offensifs comme Ismaïla SARR et Crépin DIATTA doivent pouvoir faire plus et mieux. Vis à vis de nos adversaires, le respect doit davantage prévaloir. Je refuse de croire que le QATAR, pays organisateur, qui a dû battre des pays comme le JAPON pour être champion d’ASIE, ait joué à son véritable ou meilleur niveau avant hier. Ils ont pu rater leur entrée dans la compétition pour différentes raisons dont la plus probable peut être ce phénomène connu d’inhibition lié souvent à la pression que peuvent ressentir les équipes qui jouent à domicile. Aujourd’hui qu’ils n’ont plus d’autre choix que gagner ou passer à la trappe, notre tâche ne sera pas facile face à eux vendredi! Et que dire de l’EQUATEUR qui a fait étalage de son savoir-faire lors du match d’ouverture. Nous devons vraiment être sur nos gardes devant une telle équipe. Les équipes latino-américaines ne nous réussissent pas en général!
Pour rappel le 11 juin 2002, à l’occasion de notre dernier match de phase de Groupe, nous avions mené en première mi-temps 3-0 contre l’URUGAY avant de nous faire remonter en deuxième partie entre la 46ème et la 88 ème minutes par MORALES, le talentueux Diègo FORLANE, et le non moins brillant Alvaro RECOBA alias EL Chino! 3buts à 3! Nous étions tous pressés d’entendre le coup de sifflet final de l’arbitre! Plus près de nous lors du Mundial russe de 2018, nous avions perdu contre la COLOMBIE en match de phase de groupe 0 but à 1. Ces deux adversaires sont à notre portée, mais nous ne serions pas bien avisés de rêver de deux parties de plaisir! Nous devons prendre notre destin en main.
CHEIKH MBACKE KEBE
Administrateur Directeur Général HOLDING KEBE S.A
«AU 18 NOVEMBRE DERNIER, LE TAUX D’APPLICATION DES NOUVEAUX PRIX ETAIT DE 75%»
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a laissé entendre qu’à la date du 18 novembre dernier, le taux d’application des nouveaux prix des prix était de 75%
Défendant hier, mardi, le projet de budget 2023 de son département devant les parlementaires, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a laissé entendre qu’«à la date du 18 novembre dernier, le taux d’application des nouveaux prix des prix était de 75%».
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises est formel quant à l’effectivité de l’application des nouveaux prix des denrées alimentaires.
Pour s’en convaincre, il brandit ces statistiques. «Le 14 novembre, 50,7% des commerçants avaient déjà commencé à appliquer les prix. Le 18 novembre, on était à 75% de taux d’application ; soit une semaine après». Le ministre de rappeler, pour montrer la diligence de son département à faire appliquer les directives du chef de l’Etat, à la suite de la réunion de concertations avec l’ensemble des acteurs dudit secteur stratégique le 9 novembre dernier, que «les prix ont été fixé le 5, les arrêtés le 10, l’exutoire le 12 et l’application a été effective le 14 », précise-t-il d’emblée.
Donc, poursuit-il, «on a donné l’opportunité aux commerçants (9 jours) pour écouler leurs stocks qui, en général, tourne entre 7 et 10 jours. Ensuite, on a été sur le terrain. Entre le 14 et le 18 novembre, 2075 boutiques ont été contrôlées, 689 commerçants ont été verbalisés pour non-conformité aux textes», a-t-il détaillé.
Ce qui fera dire au chef du département du Commerce qu’en une semaine, «l’Etat du Sénégal a réussi à faire appliquer les prix, en plus des Conseils régionaux de la consommation organisés par les gouverneurs de chaque région». Selon lui, le ministère du Commerce travaille dans le sens «d’accompagner les acteurs économiques et les Sénégalais de manière générale », a-t-il dit.
BAISSE DU LOYER : 14.000 APPELS EN 2 JOURS ; 11.000 CONTENTIEUX EN 2014 DONT 10.500 TRAITÉS AU MINISTÈRE ET 500 ENVOYÉS AU TRIBUNAL DU COMMERCE
Pour ce qui est de la baisse sur le loyer, il dira : «L’Etat a pris cette décision suite à une publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) révélant que le prix du loyer a connu une hausse de 240% alors que les matériaux de construction ont connu une hausse de seulement 48%», précise le ministre Abdou Karim Fofana.
Poursuivant ses explications, le ministre de rappeler que «c’est à la suite de cela que la loi de 2014 été voté». D’ailleurs, renseigne-t-il, «Des bailleurs nous ont appelé pour demander si ceux qui avaient appliqué la loi de 2014 devront à nouveau baisser le prix. Les contentieux sont certes nombreux, de même que ceux qui refusent d’appliquer les règles. Rien que pour Dakar, 11.000 cas de contentieux ont été rapportés aux services du ministère du Commerce. Les 10.500 ont été traités et le reste est envoyé au Tribunal du commerce. Un numéro vert a été mis en place pour recueillir des plaintes. Et en 2 jours, on a reçu 14.000 appels. La Commission nationale de régulation des loyers sera mise en place pour régler le contentieux entre les bailleurs et les usagers. Et un instrument de proximité sera élargi à toutes les régions du Sénégal», a-t-il dit.
UN BUDGET DE 132 735 696 379 FCFA EN AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET 122 235 696 379 FCFA EN CRÉDITS DE PAIEMENT
A noter que le budget dudit ministère, arrêté à la somme de 132 735 696 379 FCFA en Autorisations d’engagement (Ae) et à 122 235 696 379 FCFA en Crédits de paiement (Cp), a été voté. Toutefois, les députés se sont posé beaucoup de questions relativement à, entre autres, la santé publique des populations qui consomment des produits périmés surtout en période de fêtes ou de grands évènements religieux, le manque d’agents de contrôle…
AMINATA TOURE INVITE LES OCCIDENTAUX À RÉPARER LE TORT FAIT À L’AFRIQUE
«Pour nous, Africains au sud du Sahara, le dialogue doit commencer par vider définitivement le contentieux de l’esclavage et de la colonisation qui ont encore des impacts sur l’Afrique et qui alimente le racisme que nous vivons».
«Pour nous, Africains au sud du Sahara, le dialogue doit commencer par vider définitivement le contentieux de l’esclavage et de la colonisation qui ont encore des impacts sur l’Afrique et qui alimente le racisme que nous vivons». Tel est l’avis de la députée Aminata Touré. Cette dernière intervenait hier, mardi 22 novembre, au Forum mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations-Unies Unies de Fez, au Maroc.
La députée non inscrite Aminata Touré plaide pour la cause de l’Afrique. Elle a invité les pays occidentaux à vider le contentieux de l’esclavage et de la colonisation lors de son allocution au Forum mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations-Unies Unies de Fez, au Maroc.
«Je félicite les Nations Unies pour les efforts pour la promotion du dialogue et de l’alliance des Civilisations, mais pour nous Africains au sud du Sahara, le dialogue doit commencer par vider définitivement le contentieux de l’esclavage et de la colonisation qui ont encore des impacts sur l’Afrique et qui alimente le racisme que nous vivons» a-t-elle notamment déclaré hier, mardi 22 novembre.
«Il faut que les pays occidentaux reconnaissent leurs tort, demandent pardon et s’engagent à les réparer. Sinon c’est comme votre voisin qui vous doit beaucoup d’argent et fait semblant de ne pas s’en rappeler», a fait savoir l’ancienne Première ministre.
«Le débat sur les réparations dues à l’Afrique n’est pas un débat d’extrémistes» parce que, selon elle, «l’Afrique a été dépouillée de ses ressources, d’une partie importante de son capital humain.» «Lorsque les pays africains demandent une plus grande attribution des droits de tirages spéciaux du FMI (Fonds monétaire international-Ndlr), ils ont quand même un point de référence historique», dira en outre Aminata Touré.
Poursuivant son discours, Mme Touré a prévenu que la jeunesse africaine n’est plus disposée à accepter l’injustice. «L’Afrique est un continent où 70% de la population a moins de 35 ans et cette jeunesse n’est plus prête à accepter les injustices dont le continent continue de souffrir. C’est pourquoi, il est important qu’un dialogue franc soit établi entre toutes les civilisations dans le sens de promouvoir la solidarité, la justice et le respect mutuel», a-t-elle plaidé.
LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DES UNIVERSITÉS MAINTIENT SON MOT D’ORDRE DE GREVE
La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ce mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits
La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal (PATS) et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) d’hier, mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits. Conséquence : le syndicat maintient son mot d’ordre de grève.
En sit-in lundi dernier, 21 novembre, ils avaient décrété 72 heures de grève pour exiger la revalorisation de leurs salaires, comme les autres travailleurs de la fonction publique. Ce, après plusieurs plans d’actions pour réclamer de meilleures conditions.
Les travailleurs dénoncent la signature, vendredi dernier, de ce qu’ils qualifient de «protocole de la honte» entre le MESRI et une «infime partie des travailleurs». «L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de services (PATS) dénonce fermement la démarche cavalière et indécente du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui, en complicité avec des aventuriers qui ignorent royalement les intérêts de travailleurs, ont tenté de signer le protocole de la honte pour décréter la mort des PATS», ont fait savoir les travailleurs. Ils ajoutent «qu’Aujourd’hui, les travailleurs de façon unanime ont déchiré le protocole de la honte, pour exiger l’application effective de la revalorisation salariale telle que décidée par le Chef de l’Etat, le relèvement de la solde globale de 5%, et la signature du nouveau décret fixant le régime applicable aux PATS dans les délais raisonnables».
KEEMTAAN GI – VACUITE
On commence à en avoir assez de leurs pitreries qui ne nous font plus rire d’ailleurs. On se désole même de les voir si affligeants et si ridicules. Dans leurs tentatives de vouloir faire mal, ils en arrivent à nous indisposer par leurs sottises récurrentes et désastreuses à l’Assemblée nationale. Pas un seul jour sans qu’un ministre ou un député ne fasse allusion à la personne la plus présente et la plus absente à l’hémicycle. D’ailleurs, ils ont tout fait pour qu’elle n’y siège pas. A ce point, on est tenté de croire que c’est elle qui les empêche de dormir et que tout ce qui s’est passé en mars 2021 relevait d’une vulgaire machination. Bien entendu, le débat que souhaitaient les Sénégalais existe bel et bien. Y en a parmi les députés qui posent de très bonnes questions et relèvent le niveau du débat, auparavant si bas. Mais il se trouve également des énergumènes à vouloir transférer au sein de l’hémicycle un dossier en instruction au niveau de la justice. Quand pour des choses aussi sérieuses que le vote d’un budget, on fait toujours référence à un fait divers, ça peut évidemment lasser et détourner les gens des vraies questions qui intéressent la vie de la Nation. Il faut toujours que la politique politicienne s’invite dans des débats techniques. A l’instar de ce qui s’est passé hier lors du vote du budget du ministre du Commerce. Plutôt que de répondre à des questions importantes, le ministre a fait dans la provocation. Que vient faire le cumul de mandats d’un opposant dans un débat relatif à la vie chère, une problématique à laquelle, d’ailleurs, nos gouvernants pensent avoir donné des réponses positives. Belle supercherie si l’on sait que les commerçants ont réussi subtilement à faire grimper les prix de produits qui ont échappé à la vigilance de la commission de concertation sur la vie chère. Ce qui fait que l’on sort toujours dépité de chez le détaillant, lui-même se disant dans le désarroi car obligé d’appliquer des mesures prises unilatéralement par le Gouvernement. Face donc à des moments aussi difficiles, ils sont toujours là à nous encombrer de futilités qui n’ont aucune incidence sur notre quotidien. Relevez le débat, messieurs et dames de l’Assemblée ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
QUAND BAMBA NDIAYE BALANCE GRAVE DANS DES AUDIOS
Attention, attention ces audios c’est de la dynamite ! Walahi, parole de « Témoin ». Sûr que s’il les avait en main, Ousmane Sonko esquisserait des pas de « pakargny » ou de « bougarabou » ! C’est tellement explosif qu’en haut lieu on tremble rien qu’à l’idée de les voir fuiter dans les réseaux sociaux ! De quoi s’agit-il ? De plusieurs conversations téléphoniques entre Bamba Ndiaye, le célèbre marchand de carreaux qui a gagné le marché de réhabilitation du Building administratif dont le devis est passé de 17 milliards à 42 milliards de nos francs, et une riche héritière sénégalaise vivant à Paris. Pour vous résumer le topo, la dame a prêté 350 millions à Bamba Ndiaye qui prétendait remettre l’argent à des responsables de l’Etat pour qu’ils lui filent le marché. En échange, il devait non seulement rembourser les 350 millions mais aussi acheter à la dame une maison et une voiture…de luxe évidemment. Après avoir gagné, Bamba a oublié sa promesse. Que la dame lui rappelle dans les audios de même que les noms des personnalités à qui il devait remettre l’argent. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Bamba confirme ! Mais chut, nous n’allons pas tout vous dévoiler du contenu de ces audios explosifs! Retenez seulement que dans l’un d’eux, Bamba disjoncte et abreuve son interlocutrice d’injures « saaga ndèye » avant de se confondre en excuses ! Walay ces audios !
OPERATION DES VENTES DE CARTES DE L’APR A MBOUR : ABDOULAYE D. DIALLO «VALIDE » LA CANDIDATURE DE MACKY SALL POUR 2024.
Le ministre directeur de cabinet du président de la République, par ailleurs tête de file des superviseurs de l’opération de vente des cartes de membres de l’APR pour le département de Mbour, Abdoulaye Daouda Diallo a présidé hier (mardi) l’assemblée générale de lancement officiel de cette campagne . A cette occasion, l’ancien ministre des Finances et du Budget a « validé » la candidature du président Macky Sall à la présidentielle de 2024. En compagnie de ses collègues superviseurs Maïmouna Cissokho Khouma et Aminata Angélique Manga, Abdoulaye Daouda Diallo a présidé hier l’assemblée générale de lancement officiel de l’opération. L’assemblée générale, selon le maire de Boki Diallobé, « a été une occasion pour magnifier l’ancrage des militants dans l’APR et leur détermination pour faire de ces opérations de vente des cartes et de montage des comités des moments de mobilisation en direction de l’élection présidentielle de 2024 conformément aux options du Président Macky Sall». Justement pour cette présidentielle de 2024, Abdoulaye Daouda Diallo a réitéré que le choix de l’APR s’est déjà porté sur le président Macky Sall. « Absolument. Nous, de l’Apr, notre souhait le plus ardent est que le président Macky Sall soit candidat en 2024, ça c’est validé avant que je ne vienne ici. Le samedi, la jeunesse l’a déjà validé, et même jour les cadres du département de Mbour l’ont validé, nous nous l’avons validé à Podor. En tous cas, l’Apr a validé la candidature du président Macky Sall » a déclaré le Directeur de Cabinet du Président de la République. En voilà des gens qui ne veulent pas du bien au président de la République !
PRIX AU PRODUCTEUR DE L’ARACHIDE
Lors du vote du budget du ministère du Commerce hier, le débat sur le prix de l’arachide a été soulevé par des députés. Jusque-là, le prix fixe du kilogramme de l’arachide, fixé à 275 de francs, est décrié par les producteurs qui réclament une hausse de plus. Justement, réagissant à la campagne de commercialisation de l’arachide en commission, le ministre du Commerce précise que le comité national interprofessionnel de l’Arachide (CNIA) va y travailler pour proposer un prix. Les efforts du Sénégal dans ce sens, selon Abdou Karim Fofana, sont louables avec la fin des bons impayés ainsi que le passage du prix du kilogramme d’arachide non décortiquées de 190 FCFA en 2012 à 250 FCFA comme prix plancher en 2021. Il explique qu’il s’agit bien d’un prix plancher, mais il est possible aux producteurs de le vendre à un prix supérieur dépendant de la situation du marché. Ces déclarations ont été faites avant la fixation du prix à 275 francs le kilo. Un prix qui, on l’a vu ces jours-ci, provoque la fureur des producteurs !
DECES DE GERARD CHENET
Au Sénégal depuis 1954, Gérard Chenet, Sénégalais d’origine haïtienne, a marqué de son empreinte la vie culturelle sénégalaise. A Toubab-Dialao, il disposait de l’espace culturel Sobobadé. Écrivain, militant politique, poète, sculpteur, dramaturge, il a été conseiller culturel du président-poète Léopold Sédar Senghor. Ce grand acteur de la vie culturelle du Sénégal est décédé hier à l’âge de 95 ans. « Gérard Chenet qui nous quitte a laissé une grande œuvre littéraire et humaine. Il fut un poète émérite, un dramaturge ivre de création, un romancier étoilé, un sculpteur inspiré, un militant politique intransigeant de la liberté. Gérard Chenet était bon, généreux, accueillant, ouvert, talentueux et génial, inspiré, toujours au travail et sans relâche », a écrit en hommage le poète Amadou Lamine Sall.
TRAITE DES NOIRS MIMI EXIGE AUX OCCIDENTAUX DES EXCUSES ET REPARATIONS
C’est connu, Aminata Touré n’a pas sa langue dans sa poche et elle n’est pas près de changer. À preuve, elle exigé aux occidentaux des excuses et réparations. C’était lors du Forum mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies tenu à Fès hier mardi 22 novembre 2022. C’est devant un parterre de dirigeants étatiques et politiques que l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, s’est encore mise dans la peau d’avocate de l’Afrique et des Africains. Après avoir, en effet, félicité l’Organisation des Nations Unies pour ses efforts pour la promotion du dialogue et de l’alliance des Civilisations, Mme Aminata Touré a d’emblée soutenu que, pour les Africains au sud du Sahara, le dialogue doit commencer par vider définitivement le contentieux de l’esclavage et de la colonisation qui ont encore des impacts sur l’Afrique et qui alimentent le racisme qu’ils vivent. « Il faut que les pays occidentaux reconnaissent leurs torts, demandent pardon et s’engagent à les réparer. Sinon c’est comme votre voisin qui vous doit beaucoup d’argent et fait semblant de ne pas s’en rappeler. Le débat sur les réparations dues à l’Afrique n’est pas un débat d’extrémistes. L’Afrique a été dépouillée de ses ressources, d’une partie importante de son capital humain. Lorsque les pays africains demandent une plus grande attribution des droits de tirages spéciaux du FMI, ils ont quand même un point de référence historique », a soutenu Mimi Touré qui souligne que l’Afrique est un continent où 70% de la population a moins de 35 ans « et cette jeunesse n’est plus prête à accepter les injustices dont le continent continue de souffrir. » « Il faut qu’un dialogue franc soit établi entre toutes les civilisations dans le sens de promouvoir le respect mutuel » C’est pourquoi, il est important, selon l’ancienne Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental du Sénégal, qu’un « dialogue franc soit établi entre toutes les civilisations dans le sens de promouvoir la solidarité, la justice et le respect mutuel. » Une plaidoirie qui ne va sans doute pas entrer dans l’oreille d’un sourd dans la mesure où elle a été devant des décideurs et dirigeants du monde.
COUPE DU MONDE YEWWI ASKAN WI FELICITE LES LIONS
En point de presse sur l’actualité nationale, ce 22 novembre, la conférence des leaders de YAW a commenté la défaite de l’équipe nationale contre la Hollande dans sa première sortie en phase de poule de la coupe du monde. Les camarades de Khalifa Sall ont exprimé leurs encouragements aux Lions de la Téranga et invité le peuple sénégalais à les soutenir pour poursuivre l’aventure. « Nous félicitons notre équipe nationale. Nous sommes fiers de nos 26 joueurs. Nous les soutenons. Nous sommes très contents de leur prestation d’hier. Pendant 80 minutes, ils se sont bien battu. Jaraama les Lions, encadrement comme staff », a d’emblée commenté Kalifa Sall. Pour lui, rien n’est encore perdu. « Je suis de ceux qui croient que les Lions iront jusqu’en quart ou demi-finale s’il plait à Dieu. On en a le potentiel, on en a le désir et on peut s’en donner les moyens si on soutient les joueurs. C’est pourquoi nous invitons le peuple à ne peut se décourager et d’être optimiste », a-t-il dit. Pour sa part, Déthié Fall a estimé que le Sénégal est une très grande équipe qui a de très grands joueurs. « Nous demandons au Sénégal de se mobiliser vendredi pour soutenir l’équipe nationale du Sénégal. YAW témoigne son soutien indéfectible à l’équipe pour sa participation au mondial », a -t-il soutenu. Quant à Aïda Mbodj, elle a magnifié la posture de l’entraîneur Aliou Cissé après la défaite et appelé les Sénégalais à prier pour un parcours honorable de l’équipe durant cette compétition. « Nous prions pour que les résultats des joueurs blessés notamment Cheikh Kouyaté et Abdou Diallo reviennent négatifs (…) Nous encourageons Aliou Cissé dans sa posture stoïque en endossant la responsabilité de la défaite », a confié la lionne de Bambey. Le président de Pastef Ousmane Sonko a exprimé également son souhait de voir le Sénégal gagner le trophée de la coupe du monde. « Nous souhaitons que le Sénégal gagne la coupe du monde. Ce sera un baume au coeur, un réconfort. Ça permettra de communier », a dit dans sa prise de parole le célèbre opposant.