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3 mai 2025
TRAFIC D’IVOIRE A DAKAR : UN HOMME ARRETE A TILENE
Un jeune homme étale sur la voie publique, une défense d’un jeune éléphant, 35 bracelets d’ivoire et 20 bracelets en poil d’éléphant d’un poids total de 1,49 kg. Inquiétant !
Lors d’une opération d’envergure réalisée à Dakar, la Sûreté urbaine a pris en flagrant délit un jeune homme en train de vendre sur la voie publique, une défense d’un jeune éléphant, 35 bracelets d’ivoire et 20 bracelets en poil d’éléphant d’un poids total de 1,49 kg. Inquiétant !
C’est une grosse prise dans la lutte contre le trafic d’ivoire. Le projet Eagle renseigne dans un document que «dans la matinée du 5 juin 2022, une opération d’arrestation mixte, menée par les agents de la Direction des parcs nationaux, les éléments de police de la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar avec l’appui du Projet Eagle-Sénégal, a permis l’interpellation d’un présumé trafiquant d’ivoire aguerri dans ce business illégal». Selon les auteurs du document, «ce dernier a été interpellé sur la voie publique en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une défense d’un jeune éléphant, de 35 bracelets d’ivoire et de 20 bracelets en poil d’éléphant d’un poids total de 1,49 kg».
Le projet Eagle rappelle «que l’éléphant au Sénégal est une espèce intégralement protégée par la loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la Protection de la Faune, soit une protection totale de ce pachyderme rare au Sénégal depuis 36 ans». De même, ajoute le document, «l’éléphant est aussi farouchement protégé par son inscription à l’annexe 1 de la Convention de Washington (Cites) qui régit l’interdiction totale de son commerce international». Une convention ratifiée par le Sénégal depuis 1976. Ainsi, indique le projet Eagle, «le présumé trafiquant d’ivoire risque une lourde peine d’emprisonnement, des dommages et intérêts et des amendes selon l’article L32 du Code de la chasse et de la protection de la faune au Sénégal».
Les auteurs du document font savoir par ailleurs, que «ce commerce illégal d’ivoire et de poils d’éléphant est d’autant plus grave que toutes les 15 minutes, un éléphant est abattu sur le continent africain, seulement pour lui prendre ses défenses en ivoire et ses poils qui ornent le bout de sa queue, pour en faire des bracelets tressés». Ce qui porte, d’après eux, «son abattage et son braconnage illégal entre 20 000 et 30 000 éléphants tués chaque année».
Le projet Eagle fait aussi remarquer que «si rien n’est fait pour enrayer ce commerce illégal, les scientifiques évaluent la disparition totale de l’éléphant d’ici 20 ans sur l’ensemble du continent africain». Faisant dans la sensibilisation, les auteurs du document estiment que «chaque citoyen sénégalais peut participer à la sauvegarde de l’éléphant et freiner son inexorable fin à court terme, par une action simple qui consiste à dire “Non“, en refusant d’acheter tout objet, bijou en ivoire ou poils provenant de l’éléphant».
LES TAUX DIRECTEURS REPRENNENT L’ASCENSEUR
A compter du 16 juin 2022, le taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité passera de 2% à 2,25% et le taux du guichet de prêt marginal de 4% à 4,25%, a annoncé le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Bceao.
Le Comité de politique monétaire (Cpm), qui s’est réuni le 1e juin 2022, a décidé de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bceao, à compter du 16 juin 2022, afin de favoriser le retour progressif de l’inflation dans la zone cible, condition indispensable pour une croissance économique saine et inclusive.
A compter du 16 juin 2022, le taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité passera de 2% à 2,25% et le taux du guichet de prêt marginal de 4% à 4,25%, a annoncé le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
«Le Comité de politique monétaire a souligné que la persistance de la déviation de l’inflation par rapport à la cible fait peser des risques sur l’ancrage des anticipations d’inflation dans l’Union. Tout en jugeant opportun de maintenir une politique monétaire accommodante, le Comité a décidé de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bceao, afin de favoriser le retour progressif de l’inflation dans la zone cible, condition indispensable pour une croissance économique saine et inclusive», explique-t-on dans le communiqué final de la deuxième réunion ordinaire tenue le 1er juin 2022, par visioconférence, sous la présidence de Mamadou Diop, vice-Gouverneur de la Banque centrale chargé de l’intérim.
Tout de même, mentionne le document, «le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union reste inchangé à 3%.
Le taux d’inflation dans l’Union est projeté en moyenne à 6,2% en 2022 et 3,2% en 2023, après 3,6% en 2021».
Pour rappel, en juin 2020, le Cpm avait baissé de 50 points de base les taux directeurs de la Banque centrale. Cela, afin d’accompagner le redémarrage de l’appareil productif des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), qui avait été négativement impacté par la pandémie du Covid-19. C’est ainsi que de 2,50%, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité avait été fixé à 2% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal ramené de 4,50% à 4%.
Par Yoro DIA
LA FIN DU STOÏCISME DIPLOMATIQUE
La crise ukrainienne est la preuve que l’UA, la plus grande organisation régionale du monde avec 54 États, regroupant plus d’un milliard de personnes, peut peser dans la géopolitique mondiale si elle parle d’une seule voix
«Vers l’Orient compliqué je volais avec des idées simples», avait dit De Gaulle. Grace au bon sens de ma mère, je survole la géopolitique actuelle compliquée avec des idées simples. Ma vieille mère qui n’a jamais été à l’école, m’a fait remarquer que la visite de Macky Sall chez Poutine est une preuve que le monde a changé car m’a-t-elle dit, «d’habitude, ce sont les Blancs qui viennent arbitrer nos conflits mais maintenant c’est nous qui allons séparer les Blancs qui se font la guerre». C’est du bon sens géopolitique qui montre que nous vivons une époque fascinante, comme celle qui précède toujours les grands bouleversements du monde. Nous assistons à la fin de l’hégémonie occidentale du monde.
L’entrée par effraction de l’UA dans la crise ukrainienne est une première car, c’est la première fois qu’il y a un conflit de dimension mondiale et que l’Afrique refuse d’être simplement spectatrice mais quitte le mur des lamentations pour faire entendre sa voix. Cette entrée par effraction de Macky Sall dans la cour des Grands doit marquer la fin d’une certaine forme de stoïcisme diplomatique (souffres et abstiens) qui est devenu une tradition et une règle en Afrique. En Afrique, un proverbe dit «quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre».
Les deux éléphants sont l’Occident et la Russie et l’Afrique refuse d’être l’herbe qui souffre stoïquement. La déclaration la plus importante de Macky Sall n’est pas l’appel à l’arrêt des hostilités mais d’avoir dit à Poutine que l’Afrique ne demande pas de l’humanitaire mais une garantie pour la liberté du commerce, pour s’approvisionner en blé et en engrais, d’où la nécessité de lever le blocus de ports ukrainiens. C’est l’une rares fois où l’Afrique défend le fameux «trade not aid» si cher aux Américains.
C’est aussi une première. La crise ukrainienne est la preuve que l’UA, qui est la plus grande organisation régionale du monde avec 54 Etats, qui regroupent plus d’un milliard de personnes, peut peser dans la géopolitique mondiale si elle parle d’une seule voix, mais surtout si elle refuse le stoïcisme diplomatique ou se contente d’être un réservoir électoral à l’Onu dans les conflits entre grandes puissances, comme lors du duel entre la France et les Etats-Unis lors de la deuxième guerre d’Irak. Naturellement, le Président russe a profité de la visite du président de l’UA pour essayer de déconstruire la stratégie occidentale du chantage alimentaire dont on l’accuse, mais Macky Sall a aussi profité de cette tribune pour faire entendre la voix du continent, après avoir écouté une semaine auparavant les positions de l’Union européenne.
C’est un syndrome de Fachoda à l’envers. D’ailleurs Poutine ne s’y trompe pas en se réjouissant devant le président de l’Ua que l’Afrique gagne de plus en plus en influence et devient une réalité politique. En attendant une hypothétique réforme du Conseil de sécurité, l’Ua pourrait y être un membre permanent pour représenter le plus d’un milliard d’Africains repartis en 54 Etats. Pendant trop longtemps, l’Afrique a été un terrain de jeu et une terre d’influence des grandes puissances. Pendant la guerre froide, malgré le discours sur le non-alignement, les pays africains étaient alignés sur les deux blocs.
Avec le conflit Occident/Russie, le Sénégal découvre les vertus du non-alignement que j’avais appelé, dans une chronique précédente, le dialogue critique qui nous donne la faculté de parler à tout le monde en refusant le «pavlovisme» diplomatique. Nous sommes liés à l’Occident par les valeurs de 1789, à l’Orient par l’Islam et le Christianisme, à la Russie pour sa contribution à la décolonisation et la lutte contre l’Apartheid. La vocation du pays de Senghor est de parler à tout le monde. C’est une condition sine qua non de la civilisation de l’Universel qui ne peut aller de pair avec ostracisme, parce que fondée sur le dialogue qui est à la fois en amont et en aval de la guerre.
Seydi Gassama sur le rassemblement de YAW
La polémique enfle autour du rassemblement d’information de la coalition Yewwi Askan wi. Certains redoutent un débordement de la manifestation, malgré les assurances des leaders de ladite coalition de l’opposition. Mais pour le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International, l'interdiction des manifestations et la frustration qu'elle engendre sont les principales causes de la défiance et de la violence politique qui a fait des dizaines de morts dans ce pays depuis 2011. Selon Seydi Gassama, le rassemblement des partis de l'opposition politique prévu ce mercredi à la place de la Nation ne doit pas être interdit. Car, dit-il, l'Etat dispose de suffisamment de policiers et de gendarmes pour encadrer ce rassemblement que les organisateurs veulent pacifique et prévenir tout débordement.
Serigne Moussa Mbacké écope 2 ans de prison et d’un amende de 100 millions…
Pour sa cupidité, Serigne Moussa Mbacké va séjourner pendant deux années à la citadelle du silence. Et pour cause, ce jeune « Mbacké-Mbacké » âgé de 34 ans, marié à deux épouses et père de trois enfants, comparaissait hier mardi 7 juin 2022 devant la barre du tribunal correctionnel de Diourbel pour être édifié sur son sort. Poursuivi pour les chefs de charlatanisme et d’escroquerie portant sur 119 millions de francs CFA, il a été reconnu coupable de ces délits. Pour rappel, au départ de cette affaire, l’expert informaticien Amadou Mar Niang, basé en France depuis plus de vingt ans, a connu son bourreau par le biais d’un ami commun. La simple connaissance devenue une belle amitié, l’émigré charge le marabout de lui vendre une bague. Au bout du compte, ce dernier lui livre par courrier la bague. Mais il lui envoie «en bonus» des bains mystiques. Après les bains, Amadou obéissait au marabout au doigt et à l’œil. Et c’est ainsi qu’il a commencé à lui envoyer de grosses sommes d’argent sans même se rendre compte qu’il s’appauvrissait de jour en jour. D’après le plaignant qui a indiqué être allé jusqu’à vendre son propre appartement en France, il a fait 369 envois pour un total de 119 millions FCFA. A la précédente audience, Serigne Moussa Mbacké n’avait reconnu avoir reçu de son antagoniste que 65 millions Fcfa.
Les Émirats Arabes Unis offrent du matériel à Tivaouane
Les Émirats Arabes Unis volent au secours de l’hôpital Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane où un incendie avait emporté 11 nouveau-nés. Hier, la ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, a réceptionné le matériel offert par les Emirats Arabes Unis, deux semaines après le drame survenu à l’unité de néonatologie de l’hôpital de Tivaouane. Selon Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, cette marque de solidarité constitue un élément important dans la perspective de la reconstruction d’une unité de néonatologie moderne et adaptée au besoin croissant du département de Tivaouane. Le don de matériel médical est composé de 05 couveuses, 05 tables chauffantes, 03 appareils de photothérapie, 10 moniteurs de surveillance, 10 pousse-seringues, 05 berceaux, 20 extracteurs d’oxygène, un chariot de transport et du matériel de lutte contre la Covid-19. A signaler que la cérémonie s’est tenue en présence de Serigne Habib Sy, représentant du Khalife général des Tidianes.
Couverture médiatique des élections législatives
Le Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel(Cnra) rappelle aux professionnels des médias les différentes phases pour la couverture médiatique des élections législatives, dans le respect du code électoral. D’après le Cnra, la période de précampagne s’étend du vendredi 10 juin 2022 à 00 heure au samedi 9 juillet 2022 à minuit. Durant cette période, indique le Cnra dans un communiqué reçu à «L’As», il est interdit toute diffusion, par les médias de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats. Que la déclaration soit faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou bien lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toute autorité de l’Etat sur le territoire national. Quant à la campagne électorale, elle s’ouvre officiellement le dimanche 10 juillet 2022 à 00 heure et prend fin le vendredi 29 juillet 2022 à minuit. A cet effet, précise le président du Cnra, Babacar Diagne, les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats. La veille et le jour du scrutin, il est interdit la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale.
La Sonatel au pèlerinage marial de Popenguine
Le groupe Sonatel avait renforcé cette année encore toutes les capacités de ses réseaux pour accompagner le pèlerinage marial de Popenguine en mettant en place un programme d’extension pour assurer une bonne qualité de service durant le pèlerinage. En plus des investissements techniques pour assurer une bonne couverture téléphonique et la disponibilité de ses produits, Sonatel a renforcé également son dispositif d’accompagnement des pèlerins, notamment les marcheurs. Sur le plan technique, un dispositif de télésurveillance renforcée du réseau a été mis en place pour mobiliser l’ensemble des experts du réseau sur un pont téléphonique de coordination. Et un dispositif spécial d’intervention a été monté avec une permanence technique sur Popenguine. En outre, la Sonatel a apporté un soutien au comité Inter décanal de coordination de la marche du pèlerinage (CICOMAP) qui compte 22 000 marcheurs.
Galère de nos compatriotes aux Philippines
Nos compatriotes aux Philippines sont confrontés à des problèmes de renouvellement de leurs passeports. Cette situation est persistante depuis deux ans, d’après le Secrétariat exécutif national du Frapp, alors que nos diplomates sont engraissés ainsi que leurs épouses. Les activistes se demandent par quel mécanisme fonctionne la pyramide des priorités du ministère des Affaires Étrangères. D’après un communiqué reçu à «L’As», les Sénégalais vivant aux Philippines dépendent de l'ambassade du Sénégal en Malaisie qui ne possède pas de machine pour renouveler les passeports. Ainsi, ils comptaient sur une tournée de la mission diplomatique du Sénégal en Asie qui devait passer entre autres en Malaisie pour débloquer la situation. Seulement, cette mission, arrivée le 28 mai à l'aéroport international Ninoy Aquino aux Philippines, n’avait pas de tests négatifs du covid19. Les autorités de l’aéroport ont donc imposé la présentation de tests négatifs du covid19 et évoqué une quarantaine de 5 jours. La mission est rentrée au Sénégal arguant que ses membres perdraient leurs billets d’avion s’ils passaient cinq jours sur le territoire. Nos compatriotes sur place leur ont même proposé de payer leurs billets, tellement la mission était attendue. Frapp rappelle qu’un immigré sans passeport perd son identité. Et le passeport est nécessaire pour travailler dans la légalité et pour étudier, car la majorité est composée d’étudiants. Pour mettre fin à cette situation, Frapp exige la mise sur pied rapidement d’un agenda des missions de renouvellement de passeports dans les zones oubliées, comme aux Philippines.
Trafic d'ivoire à Dakar
Le business d'ivoire d'éléphant marche bien à Dakar. En effet, une opération mixte menée dimanche dernier par des agents de la Direction des Parcs Nationaux et les éléments de Police de la Sûreté Urbaine avec l'appui du Projet Eagle-Sénégal a permis l'interpellation d'un présumé trafiquant d'ivoire. Le mis en cause a été interpellé sur la voie publique en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d'une défense d'un jeune éléphant, de 35 bracelets d'ivoire et de 20 bracelets en poil d'éléphant d'un poids total de 1,49 kg. D’après un communiqué d’Eagle, le commerce illicite d'ivoire et de poils d'éléphant est d'autant plus grave que toutes les 15 minutes, un éléphant est abattu sur le continent africain, uniquement pour lui prendre ses défenses en ivoire et ses poils qui ornent le bout de sa queue, pour en faire des bracelets tressés. Ce qui porte son abattage à 20.000 voire 30.000 éléphants chaque année. Si rien n'est fait pour enrayer ce business, les scientifiques préviennent que les éléphants vont disparaître du continent d'ici 20 ans.
Protocole d’entente pour la mise en place d’un SIG
Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) et l’Agence nationale d’aménagement du territoire (Anat) ont signé un protocole d’entente en vue de définir un cadre d’appui pour la mise en œuvre d’un Système d’Information Géographique (Sig), a constaté l’ «Aps». Ce protocole consiste à mettre en œuvre un Sig à intégrer dans le module de cartographie de l’outil de suivi des projets du Pse, et à définir un cadre d’appui pour la mise en œuvre du Plan national d’aménagement et de développement territorial (Pnadt). «Nous posons ainsi un acte cohérent par rapport à l’ambition d’informer, avec davantage de célérité, la haute autorité et le grand public des avancées du Pse, mais également d’un meilleur aménagement du territoire, gage d’une amélioration de la qualité de vie des populations», a souligné le directeur général du Bos/Pse, El Ousseynou Kane. Il a salué le rôle déterminant de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) dans la mise en œuvre d’une bonne politique gouvernementale en matière d’aménagement du territoire et d’amélioration du cadre de vie des populations.
Symposium sur la participation… des personnes handicapées
Le symposium sur la participation politique et citoyenne des personnes handicapées a été ouvert hier par le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale, Papa Alassane Mbengue. Plusieurs participants venus de divers pays ont pris part à la rencontre qui a enregistré la présence du Pr Ismaëla Madior Fall. M. Mbengue a souligné que le handicap est un phénomène global et transversal en constante progression. Aussi d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les personnes handicapées représentent près d’un milliard d’habitants, soit 15% de la population. Au Sénégal, selon les statistiques issues du recensement général de la population de 2013, les personnes vivant avec un handicap sont de 800.000 en valeur absolue et 5,9% en valeur relative. A préciser que l’écart statistique entre les données statistiques mondiales et nationales s’explique par la diversité des systèmes d’évaluation du handicap. Le handicap ne doit pas être perçu comme une fatalité, mais plutôt comme un phénomène transversal qui résulte de l’interaction dynamique entre un problème de santé et divers facteurs personnels et environnementaux.
CHOC D’AMBITIONS
Poutine, le Russe, se nourrit de grandeur. Imprégné de messianisme impérial, il compte s’appuyer sur cet héritage historique pour asseoir un projet de leadership mondial. Tout l’y prépare : l’étendue de l’Etat fédéral
Poutine, le Russe, se nourrit de grandeur. Imprégné de messianisme impérial, il compte s’appuyer sur cet héritage historique pour asseoir un projet de leadership mondial. Tout l’y prépare : l’étendue de l’Etat fédéral (de l’Asie du Nord à l’Est de l’Europe), la civilisation millénaire, les conquêtes scientifiques et territoriales, la richesse, la puissance, le pouvoir, l’autorité et… la force.
Cette dernière fait parler d’elle avec une stupéfiante résonnance puisqu’aucune autre puissance, fut-elle nucléaire, ne souhaite en découdre avec l’ogre russe. L’Europe et les Etats-Unis gesticulent plus qu’ils ne s’activent. Malgré leur énorme arsenal militaire, ils s’aperçoivent de leurs limites, bien réelles, pour contenir le chef du Kremlin.
Quels que soient l’époque ou les lieux, la Russie tient debout face aux adversités. Souvent seule mais déterminée. Elle n’infléchit ses options fondamentales qu’en cas de stricte nécessité quand les vents sont favorables. Même l’ « équilibre de la terreur », expression prêtée à François Mitterrand, ne pousse pas les dirigeants russes à baisser la garde.
L’effondrement de l’Union soviétique propulse la Fédération d’Etat de Russie dont le prestige reste intact pour remonter le courant, reconquérir place et rôle au sein d’un monde en ébullition. Poutine, sur la longue trajectoire de son pays, a le look du dirigeant austère et sévère. En outre, il fait le job attendu de lui par ses compatriotes abasourdis par les défis et les dangers qui les environnent.
Ses avertissements, rares mais bien sentis, pénètrent les cercles d’influence qui les dissèquent et les interprètent. L’envahissement de l’Ukraine a une histoire que brandit le régime poutinien. Au lendemain de la dissolution de l’URSS, Kiev, après d’autres capitales du bloc de l’est manifestait le désir de se rapprocher de l’Occident pour humer l’air libre, le libéralisme, l’état démocratique et la société de consommation.
En arrière-plan de ce mirage se cachait un virage sous le parapluie de l’OTAN pour se protéger de la « menace permanente ». Moscou décèle la subtilité de la manœuvre. Un revirement inacceptable pour Poutine qui tolérerait à la limite une neutralité de l’Ukraine plutôt qu’un éventuel déploiement militaire sur ses flancs de l’Organisation du Traité atlantique nord.
En mettant à exécution ses menaces, l’ex-patron du KGB déplace le curseur et affiche ses visées expansionnistes sur une Ukraine soutenue du bout des lèvres par le camp occidental. Lequel ne fournit ni armes, ni troupes, se contentant plutôt d’aides alimentaires et d’abris de protection alors que tonnent des missiles sur l’est ukrainien. Le pays, coupé et occupé, faiblit à vue d’œil sans toutefois susciter une réaction en proportion. Les Russes prennent des positions inexpugnables et asphyxient presque le pays perçu comme le grenier du monde.
Devenu incontournable, Poutine jouit d’une position axiale. Il ordonne et régente. Curieusement les bombardements des installations ukrainiennes épargnent les stocks de blé qui deviennent l’enjeu des négociations en vue. Seul Poutine détient les clés et il a la haute main sur les infrastructures portuaires d’où partent les cargaisons à destination du monde entier. Pour n’être pas en reste, l’Afrique obtient, via Macky Sall, un tête-à-tête avec son homologue Poutine.
L’entretien en présentiel enchante le second qui apprécie les efforts du premier pour faire entendre la voix africaine par ce coûteux déplacement. Au-delà de la chaude poignée de mains, les deux hommes discutent carte sur table : dégel, amorce de dialogue, cessation des combats, évacuations humanitaires, levée de l’emprise sur les céréales et accès aux ports pour les embarquements. Ils alignent tous les deux de solides arguments. Macky évoque la fragilité africaine si l’embargo se prolonge. Poutine évacue toute imputation de responsabilité. Il affecte de croire que les ports sont minés, ce qui empêche tout accostage de bateaux.
Le doctrinaire Poutine a-t-il fini par se muer en Poutine le visionnaire ? Sans être conquis, le Président du Sénégal se dit « rassuré » et prend congé de son hôte. Direction Accra où l’attendent ses pairs. Rideau. A l’entre-acte, surgit Mouhamed Bazoum du Niger qui, pour marquer l’an UN de son arrivée au pouvoir, invite chez lui la presse africaine.
Une première. Elle constitue un marqueur indélébile. Par ce geste, rare pour être souligné, le président nigérien opère une rupture et prend date avec les opinions africaines en s’entretenant avec la presse du continent. de différents sujets et des priorités du moment. Et puis pourquoi diantre s’adresser aux populations par presse étrangère interposée ?
La correction de cet impair vaut à Mouhamed Bazoum une estime accrue des médias qui font de lui le héraut d’une dignité retrouvée. Bien évidemment nous l’avions, en son temps, critiqué de s’être adressé à la presse française pour sa première sortie en sa qualité de président nouvellement élu. Sa démarche était d’autant plus incongrue que sa culture politique récusait toute obligeance.
Il a combattu puis il s’est battu de toutes ses forces pour accéder à de prestigieuses fonctions au Niger. C’était presque un intouchable par la vigueur de sa lutte aux côtés de son mentor Issoufou. Devrait-il alors, une fois la cime atteinte, entamer une hasardeuse embardée ? Il s’est repris et a remis à l’endroit son offre politique qui donne crédit à la renaissance de l’Afrique.
D’aucun avaient craint que la main-basse de la France sur l’uranium nigérien allait contraindre Bazoum à la compromission. Que non. Il a renversé la perspective en donnant la primeur de l’information aux journalistes du continent. Ces derniers ne se font pas prier pour saluer l’initiative avec l’espoir que d’autres chefs d’Etat suivront. En attendant, le président du Niger, philosophe de son état, prend une attitude avantageuse.
Le franc CFA est dans son viseur pour le remplacer par l’ECO déjà validé par bon nombre de ses pairs de la sous-région. Il se désole des coups d’Etat répétitifs. A l’échelle de la région ouest-africaine, ses options peuvent faire mouche. Les opinions en quête de leadership pourraient se reconnaître en lui. Très peu de dirigeants entrevoient l’intégration des mentalités. Bazoum fait exception.
Il a compris avant les autres que les batailles solitaires sont perdues avant même d’être livrées. Conséquence : la volonté submerge Bazoum et il n’est pas tête de Turc…
VERS LA FINALISATION DES DÉCRETS D’APPLICATION DU CODE DE LA PRESSE
Le président de la République, Macky Sall, a déclaré mardi avoir engagé les départements ministériels concernés par la question de redevance de l’audiovisuel public, à "finaliser les décrets d’application du Code de la presse
Dakar, 7 juin (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a déclaré mardi avoir engagé les départements ministériels concernés par la question de redevance de l’audiovisuel public, à "finaliser les décrets d’application du Code de la presse", un document censé notamment permettre d’assurer un financement "conséquent et stable" du service public de l’audiovisuel.
"Sur la redevance de l’audiovisuel public, j’ai déjà engagé les départements ministériels concernés, votre tutelle, mais également les Finances et le Commerce, pour finaliser les décrets d’application du Code de la presse accordant des avantages financiers à l’éditeur public national de la communication audiovisuelle", a-t-il révélé.
Macky Sall procédait, mardi, à la pose de la première pierre de la "Tour de la RTS", un projet d’un coût de 33 milliard de CFA comprenant un bâtiment intelligent de dix étages devant abriter plusieurs studios de télévision et de radio modulable et une zone technique.
"Le nouveau décret permettra à l’Etat d’assurer le financement conséquent et stable du service public de l’audiovisuel", a rassuré le chef de l’Etat.
Ainsi, la RTS pourra assurer les investissements adéquats pour le développement de l’audiovisuel public, a indiqué Macky Sall.
Il estime aussi que la RTS pourra promouvoir la qualité des contenus de ses cinq chaînes de télévision et ses dix-sept chaines de radios à Dakar et dans les régions.
Elle sera également en mesure de garantir le fonctionnement régulier de ses services avec une maitrise de la TNT et des frais de satellite.
La RTS "pourra enfin améliorer les conditions de vie des travailleurs par la revalorisation des traitements salariaux", a poursuivi le président de la République.
Le gouvernement fera les diligences nécessaires, s’agissant du projet de loi fixant le nouveau statut de la RTS après le transfert de la fonction de diffusion à TDS SA, a promis le président Sall.
Quant aux éditeurs publics ou privés, le chef de l’Etat estime que la loi sur la publicité prendra en compte leurs préoccupations relatives aux réformes en vue dans le nouveau projet de texte.
Dans son discours, le directeur général de la RTS, Racine Talla, s’est appesanti sur la loi sur la publicité et les décrets d’application du Code de la presse.
"Aujourd’hui, il y a une loi sur la publicité en gestation (…). L’annonceur est libre, on ne peut pas passer par des agences de communication pour ensuite venir voir nos agences (…). Il ne faut pas au Sénégal qu’on nous impose des modèles de 1960 et de 1970 au temps de la SPT, cette forme est dépassée", a martelé Racine Talla au nom des éditeurs.
VIDEO
RASSEMBLEMENT DE YEWWI ET LE DEMARRAGE DE LA COMPAGNE ELECTORALE POUR LES LEGISLATIVES AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 8 mai 2022 mettent en exergue l'appel à la mobilisation lancé par la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi prévu pour ce jour ainsi que le lancement des campagnes électorales en prélude aux législatives de juillet prochain.
Les parutions de ce mercredi 8 mai 2022 mettent en exergue l'appel à la mobilisation lancé par la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi prévu pour ce jour ainsi que le lancement des campagnes électorales en prélude aux législatives de juillet prochain. Ecoutez la revu de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
L’APPEL À MANIFESTER DE YEWWI ASKAN WI À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
L’appel à manifester lancé par la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour protester contre le rejet de sa liste de candidats titulaires au scrutin proportionnel des élections législatives du 31 juillet est largement commenté par les quotidiens
Dakar, 8 juin (APS) - L’appel à manifester lancé par la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour protester contre le rejet de sa liste de candidats titulaires au scrutin proportionnel des élections législatives du 31 juillet est largement commenté par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Les leaders de YAW, principale force de l’opposition, ont annoncé mardi leur décision d’organiser, avec ou sans autorisation, un rassemblement pacifique à la Place de la Nation après le rejet vendredi tard dans la soirée de leur liste nationale pour non-respect de certaines dispositions du code électoral.
’’Risques de violence lors de la manifestation de Yewwi : attension !’’, avertit Bës bi le Jour qui écrit : ’’Yewwi askan wi tient à organiser son rassemblement +pacifique+ à la Place de la Nation aujourd’hui. +Avec ou sans l’autorisation+ du préfet de Dakar’’.
’’La marmite bouille à 300 degrés. Et ce mercredi, il risque d’y avoir des brûlés. En effet, l’opposition, Yaw notamment, entend tenir son rassemblement à la Place de la Nation (ex-Obélisque). Après l’interdiction de leur première manifestation du 3 juin dernier, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie n’envisagent pas de reculer cette fois-ci’’, ajoute la publication.
Walfquotidien met l’accent sur ’’le défi de la mobilisation’’.
Pour le journal, ’’la coalition Yewwi Askan Wi et ses partenaires devraient réussir la mobilisation pour faire pression sur le pouvoir. Si Khalifa Sall et ses camarades ratent cet objectif, ils en prendront un sacré coup sur la tête’’.
Selon Sud Quotidien, ’’Yewwi prend la rue’’ et note que ’’l’ambiance dans la capitale du Sénégal, en particulier au niveau de la Place de la Nation ex-place de l’Obélisque, risque d’être électrique ce jour, (...)’’.
’’A force de se défier, de bander les muscles et de faire monter les enchères, les hommes politiques ont poussé le bouchon loin’’, souligne le quotidien Kritik qui affiche à la Une ’’Au bord du précipice’’.
Il ajoute : ’’Alors que la démocratie sénégalaise vit ses jours les plus fades, avec des décisions politiques remises en question par les acteurs, l’horizon des élections législatives s’annonce sombre et le bras de fer entamé risque de ne profiter à aucun des acteurs’’.
’’Dakar sur des braises’’, dit Source A parlant de ce rassemblement de Yewwi Askan Wi à la place de la Nation, ’’pour redonner vie à sa liste nationale et anticiper le combat contre le 3ème mandat’’.
Selon L’Info, Yewwi askan et Gueum sa bopp ’’sonnent la résistance’’ contre ’’les décisions du Conseil constitutionnel’’.
’’Yewwi aux heurts du destin’’, dit L’Observateur qui revient plus en détails ’’sur les enjeux politico-économiques de la manifestation de toutes les peurs et les stratégies du pouvoir en place pour contrecarrer les plans de Sonko et Cie’’.
Selon Vox Populi, ’’des ténors du pouvoir montent au créneau’’ et invitent les leaders de l’opposition à rester ’’républicains’’. ’’Niasse, Idy, Mimi, Aminata Mbengue Ndiaye appellent Sonko et Cie à la raison’’, écrit le journal.
Le quotidien EnQuête s’intéresse au secteur de la Santé et affiche à la Une : ’’Crise du secteur de la santé et les sages-femmes : à l’épreuve des scandales’’.
La publication revient sur l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches à l’hôpital de Louga, et la disparition tragique, dans un incendie, de 11 bébés à l’hôpital de Tivaouane.
Selon le journal, ces affaires ’’ont mis, entre autres scandales, la lumière sur les maux que trainent les structures sanitaires au Sénégal, en particulier dans les établissements publics’’.
«J’AI VU DES JOUEURS ÉMOUSSÉS»
Aliou Cissé, coach des lions, analyse le match Rwanda-Sénégal
«Je m’attendais à u match très compliqué, très difficile vu le contexte dans lequel il devait se jouer. J’avais dit qu’il ne faut pas faire de révolution. Heureusement, qu’on n’a pas trop tourné. Je félicite l’équipe rwandaise. Ils ont du mérite et nous ont causé énormément de problèmes. C’est un match de fin de saison. J’ai vu des joueurs émoussés mais c’est bien de gagner dans la difficulté. Les garçons se sont donnés à fond. Ils ont continué à travailler et à la fin on a pu trouver cette occasion là qui nous permet de gagner. Nous sommes très satisfaits sur le plan comptable».
LE 3-5-2 POUR CONTOURNER LE BLOC-BAS ADVERSE
«C’est vrai qu’on avait déjà travaillé dans ce système là. Aujourd’hui, on a voulu évoluer comme vous le dites, c’était important de contourner cette équipe rwandaise et surtout d’apporter de l’animation dans nos couloirs. En première période, nous avons la maitrise du jeu mais c’était stéréotypé et on ne pouvait pas avoir de l’espace dans leur bloc. Il fallait contourner. C’est ce qu’on a fait à quinze minutes de la fin en lançant Pape Abou Cissé à la place de Youssouph Sabaly et mettre Ismaïlia Sarr à droite. On a pu voir certaines situations intéressantes. Notre patience a pu payer parce qu’on a essayé d’avoir un fil conducteur et on n’a pas fait n’importe quoi. Malgré le match difficile, on a pu s’en sortir et on préparera bien le mois de septembre».
UN REGARD SUR LE JEU DU RWANDA
«J’ai vu beaucoup de qualités et de valeurs chez les joueurs rwandais. Ils ont l’amour de leur pays et ils n’ont rien lâché. Ils se sont battus dans la solidarité. Malgré la domination, ils ont pu tenir. Ils ont du mérite. Je les félicite et les encourage à continuer. Ce sont des éliminatoires difficiles. Ça n’a pas été facile contre le Bénin, et ça sera comme ça pour la suite. Je félicite l’entraîneur rwandais et l’ensemble de son groupe qui nous a effectivement créé des problèmes».
VERS UNE RÉVOLUTION AVANT SEPTEMBRE
«On va toujours évoluer. On va continuer à superviser d’autres joueurs ; il était important de donner du temps de jeu à certains. Sinon, on n’aura pas le temps de les voir à l’œuvre et leur véritable niveau. Nous sommes en construction d’une équipe capable d’aller à la Coupe du Monde. Le groupe est ouvert. Il ne faut pas seulement le dire ; il faut l’acter c’est-à-dire de donner du temps à certains garçons. Malgré le fait que ce soit un match important, je crois que c’est l’occasion pour ces garçons de jouer. Ballo Touré a démarré tout comme Habib Diallo. Dommage que je n’ai pas pu voir d’autres (allusion à Moustapha Name, Ndlr) parce que la physionomie du match ne nous a pas permis ; maintenant, comme vous le dites, nous continuerons à peaufiner. L’objectif, c’est de constituer un groupe compétitif qu’une équipe compétitive. En réalité, je loue vraiment la mentalité des garçons, l’amour qu’ils ont pour leur pays. Pendant tout ce temps, ils sont vraiment irréprochables, exceptionnels et je suis vraiment satisfait de ça».
LA SÉLECTION ET LA RÉSILIENCE AVEC CETTE SAISON LONGUE ?
«Je loue vraiment la qualité de nos joueurs, ils sont en vacances, ils ont fait des compétitions durant toute une saison. Certains d’entre eux ont joué pratiquement 60 à 70 matchs dans la saison, mais je crois que c’est leur état d’esprit et je crois que quand ils viennent en sélection ils oublient leur fatigue, ils sont prêts à donner le maximum, ils oublient leurs vacances. Je crois que c’est une histoire de mentalité, je pense que dans ce groupe, il y a beaucoup d’amour. C’est ce qu’ils montrent sur le terrain c’est ce qui créent une certaine solidarité qui fait que chaque joueur qui se rend en difficulté son copain sera à côté de lui. Aussi constituer une équipe comme ça aussi c’est des réseaux, c’est de se déplacer et travailler, d’aller voir des joueurs à l’extérieur de les parler des projets de la direction technique sénégalaise. Souvent, ça marche ; souvent, ça ne marche pas mais nous continuons à regarder à peaufiner. L’équipe n’est pas fermée mais comme je le dis une équipe de football c’est un état d’esprit c’est une mentalité».
REMPLACEMENT DE PAPE MATAR SARR
«C’est un choix tactique. On a voulu animer nos couloirs. Dans ce 4-4-2 on a essayé quelque chose avec Pape Matar, libérer le couloir. Mais l’adversaire nous supervise et a vu un peu nos déplacements, donc on a voulu jouer un peu plus large, écarter cette équipe qui était en bloc. Donc, la meilleure possibilité c’est Keita Baldé et décaler Ismaïlia Sarr sur le côté droit. Donc, c’est un choix tactique et je crois que le garçon a du mérite. Il a fait un match appréciable. L’autre question c’est la difficulté du match, on l’a préparé du mieux possible. Donc, comme je l’ai dit, ce sont des matchs de fins de saison. Ça aurait pu finir 0-0 et on a fait ce qu’il faut pour marquer le but, donc je loue leur mentalité. La victoire est là, nous sommes heureux d’être premiers de cette poule».
RWANDA QUI REÇOIT LE SÉNÉGAL AU SÉNÉGAL : ENTRE SPORTIVITÉ ET FAIR-PLAY
«Je pense déjà que c’est une volonté de la CAF, de mettre la pression à tous les pays africains pour qu’ils se dotent de bons stades et je pense que ça c’est très bien. Je suis là depuis 7 ans parfois nous jouons dans des conditions qui ne sont pas dignes de football professionnel. Maintenant que le Rwanda vienne jouer chez nous c’est un plaisir et je pense qu’ils ont confiance en nous. Ils savent qu’ils sont chez eux et on les a bien accueilli. C’est une forme de grandeur de fair-play et on les rend ça, mais il ne faut pas aussi oublier qu’on a un match retour chez eux».
PRÉPARATION MONDIAL 2022
«On parle du temps de préparation des équipes africaines mondialistes. Ce n’est pas seulement le Sénégal. La préparation pour la Coupe du monde, on ne l’a pas encore commencé. On aurait bien aimé jouer au moins deux matchs. Mais si vous me demandez mon idée c’est que nous voulons des sparring-partners qui collent aux profils de nos adversaires de la Coupe du monde. Et ça demande du travail, de la connexion. C’est aux matchs-makers de travailler avec la Fédération et moi pour qu’on puisse trouver ces matchs-là. Par conséquent, au mois de septembre, si la CAF veut vraiment aider les équipes africaines mondialistes, c’est d’arrêter les éliminatoires. Et de permettre aux pays africains de préparer cette coupe du monde. Sinon, on ne préparera jamais cette coupe du monde comme il se doit. Donc, c’est à la CAF de prendre la responsabilité là-dessus. La CAF doit décaler les éliminatoires et donner la latitude aux pays qualifiés pour la Coupe du monde de trouver des sparring-partners afin de représenter dignement leur pays mais aussi le continent africain.»
L’EFFET JAZZ SUR L’ÉCONOMIE LOCALE
C’était l’effervescence dans la ville de Saint-Louis. Partout, les rues grouillent de monde. Amateurs, musiciens, et travailleurs viennent découvrir les sonorités d’Afrique et d’ailleurs
Le festival de jazz de Saint-Louis reste une aubaine pour les restaurateurs, les chauffeurs de taxi, les commerçants…les hôteliers. Ils tirent profit de la fréquentation en continu des hôtes durant tout le festival. L’évènement constitue ainsi une embellie très attendue par l’ensemble des acteurs de l’économie locale.
C’était l’effervescence dans la ville de Saint-Louis. Partout, les rues grouillent de monde. Amateurs, musiciens, et travailleurs viennent découvrir les sonorités d’Afrique et d’ailleurs. Hors de question de rater le festival de jazz de Saint-Louis qui a célébré cette année sa 30ème édition. «Je viens de la France. C’est la deuxième fois que je prends part à ce festival. C’était sympa. Les musiciens sont très forts », raconte Sarah rencontrée à la place Baya Ndar. Tout comme elle, Léonardo a quitté l’Italie pour uniquement assister au festival. « Je surfais sur Internet et j’ai découvert qu’il y a un festival à Saint-Louis. J’ai décidé de venir. Franchement, j’ai trop aimé la musique. Je n’ai pas regretté ma venue. Je serai là l’année prochaine », confie-t-il.
Le festival de jazz de Saint-Louis a attiré beaucoup de personnes qui sont venus de partout. Avec cette importante affluence, vendeurs, chauffeurs de taxi, restaurateurs, hôteliers, entre autres, se frottent les mains. « Je vends des sandwichs de poulet, de viande, des pastels ici juste le temps du festival. Et pour dire vrai, ça marche très bien. Je peux vendre jusqu’à 50 mille F CFA », confie Maman Ndiaye qui s’installe tous les soirs à quelques encablures de la place Baya où le festival a pris ses quartiers.
Un peu plus loin d’elle, Ousmane Ndiaye est dans son taxi. Il a hâte que la soirée se termine pour prendre des clients. « Vive le festival de jazz de Saint-Louis. Vraiment, c’est une bonne chose. C’est beaucoup plus de travail que d’habitude, on fait plus d’argent grâce à une clientèle exceptionnelle. J’essaie de faire un maximum de courses pendant que la clientèle est là», s’enthousiasme le chauffeur de taxi.
Le festival fait aussi le bonheur des restaurateurs. A côté de la Poste, sur un axe très passant de la ville, se trouve le restaurant Darou Salam depuis 2016. Une adresse bien connue. L’endroit affiche le plein. Les commandes ne s’arrêtent pas. A l’accueil, le gérant est ravi de voir le festival revenir. « Si je compare la semaine dernière à cette semaine, je peux dire merci à Dieu. Les gens viennent en masse consommer. D’autres font des commandes pour des livraisons. Mais ce qui est un peu désagréable, c’est qu’à cause des travaux du pont Faidherbe qui ont démarré depuis le mois de février dernier, beaucoup de gens ne viennent plus en ville parce que tu perds trop de temps sur la route », explique Abibou Ka.
A quelques minutes de marche, le ressenti est similaire chez une des gérantes de l’hôtel La Résidence. « Avant le festival, on n’avait pas beaucoup de monde mais durant les cinq jours de l’évènement, toutes nos chambres ont été occupées. On a affiché complet. Vraiment. Les réservations sont faites très tôt. Les clients sont venus de partout. Ça a été une bonne occasion pour nous. Les prix n’ont pas bougé », nous fait savoir Mame Penda Ba.
Ce que confirme la propriétaire du Centre des Arts et des Cultures « On a dû ouvrir nos portes pour pouvoir accueillir des résidents. On n’était pas encore prêts mais vu la demande qui était forte, on en a profité pour loger un groupe de journalistes et d’artistes venus de Dakar », explique Mariéme Thiam. Et d’ajouter : « Ils ont été les premiers résidents du centre. Ce qui nous a amené à comprendre comment accueillir les gens ». Le festival de jazz constitue ainsi une embellie très attendue par l’ensemble de l’économie locale.