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3 mai 2025
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NOUS ALLONS VERS DES LÉGISLATIVES TRONQUÉES
Aujourd’hui, le processus électoral sénégalais semble reculer 25 ans en arrière. Le président Sall a atteint son seuil de tolérance à l’autoritarisme. L'opposition semble entrer dans une phase de radicalisation - ENTRETIEN AVEC MAURICE SOUDIECK DIONE
À moins de deux mois des élections législatives, le contexte politique se crispe au Sénégal. Le Conseil constitutionnel a décidé, vendredi soir, de rejeter les recours de la principale coalition d'opposition, « Yewwi askan wi », contre la décision du ministère de l'Intérieur de ne pas enregistrer la liste nationale de cette coalition, jugée irrecevable. Ce qui exclut du scrutin plusieurs figures de l'opposition, dont Ousmane Sonko.
Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en sciences politiques à l'université Gaston-Berger de Saint-Louis, est l'invité de RFI.
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AU DELÀ DES CHIFFRES, SADIO MANÉ
C’était une question de temps. centaine de jours après avoir porté le Sénégal au sommet du football africain, Sadio Mané a élargi l’étendue de son royaume de performances par une nouvelle belle conquête individuelle.
C’était une question de temps. centaine de jours après avoir porté le Sénégal au sommet du football africain, Sadio Mané a élargi l’étendue de son royaume de performances par une nouvelle belle conquête individuelle.
L’un des innombrables records, et sans doute le plus signifiant, de Henri Camara est tombé samedi sur la pelouse du stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. Cela fait une quinzaine d’années que le Magnific Seven trônait comme un roi solitaire sur la plus haute marche du classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection nationale.
Seule une Masterclass aurait pu le déchoir de son statut. Qui aurait pu mieux s’en charger que lui, Sadio Mané ? Depuis que Henri Camara a raccroché les crampons en 2009, beaucoup d’avant-ventres et d’attaquants de grande qualité sont passés, aucun ne s’est rapproché de ses 31 réalisations inscrites en 98 sélections (autre record).
Il aura donc fallu dix ans de présence dans la Tanière au plus grand footballeur de l’histoire du Sénégal pour renforcer la trace de sa légende. Dix ans pendant lesquelles il aura systématiquement marqué sans forcément être obnubilé par le but, pendant lesquelles il aura connu toutes sortes de désillusions comme ses prédécesseurs dans la Tanière, mais sans jamais rechigner à se remettre au travail.
Et a y regarder de près, tout interpelle dans la grille statistique de Mané. Le nombre de penaltys (10, soit un tiers des buts) pour un joueur dont ce n’est clairement pas la qualité première. Le total de goal contribution à hauteur de 54 buts en 87 sélections et le voilà quasiment assuré de battre, cette fois ci avec Gana Gueye, dans quelques mois l’un des derniers records du sympathique résistant Henri Camara : celui de joueur le plus capé (98 sélections pour Henri).
Ou encore la vingtaine d’adversaires différents contre lesquels il a inscrit son nom au tableau d’affichage, sans oublier sa belle régularité : Meilleur buteur, mais également meilleur passeur (22 passes) de l’ère moderne, tout sur les chiffres de Mané détonne et son statut de meilleur joueur de l’histoire du Sénégal se confirme sur tous les plans, en club comme en sélection, sur le plan individuel comme collectif, dans le factuel comme dans la symbolique.
Et puisque les challenges ne sont jamais finis pour les légendes de sa dimension, il lui reste maintenant à aller titiller ceux qui sont sur le sommet du continent, Samuel Eto’o, George Weah et compagnie.
Et cela passe non pas par un sacre au Ballon d’Or ou une compilation de buts, mais surtout par une performance brillante et mémorable à la prochaine Coupe du monde au Qatar où il sera attendu plus que tout autre footballeur du continent, où il aura sur ses larges épaules, la destinée de conduire tout un peuple sur le toit du monde.
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LES LEGISLATIVES ET DES REACTIONS CONTRE UN EVENTUEL 3EME MANDAT DE MACKY AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE ZIK FM CE MARDI
Les parutions de ce mardi 7 mai 2022 évoquent le mécontentement des leaders de l'opposition suite à la décision du conseil constitutionnel ainsi la question du 3ème mandat de Macky.
Les parutions de ce mardi 7 mai 2022 évoquent le mécontentement des leaders de l'opposition suite à la décision du conseil constitutionnel ainsi la question du 3ème mandat de Macky. Ecoutez la résumé de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
LE SENEGAL SORT DE LA ZONE GRISE ET REÇOIT TROIS DISTINCTIONS
Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux : Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme commencent à porter ses fruits
Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme commencent à porter ses fruits. En effet, lors de l’ouverture de la 25e réunion ministérielle du Giaba tenue ce week-end à Saly, le Sénégal a reçu trois prix. Le premier prix honorifique concerne la contribution du Sénégal dans les rapports d’évaluation mutuels des 15 pays de la Cedeao, de Sao Tomé et Principe et des Comores. Le deuxième prix pour le mentorat concerne l’aide que le Sénégal accorde à d’autres pays pour accéder au groupe Egmont, le groupe des cellules de renseignements financiers dans le monde et enfin le troisième prix honorifique concerne la collaboration et le soutien aux activités du Giaba.
Des distinctions qui couronnent de succès, les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour traquer les terroristes. D’ailleurs, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, qui présidait la cérémonie d’ouverture, n‘a pas caché sa satisfaction. «C’est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs», s’est réjoui Me Malick Sall.
Dans la même foulée, il a indiqué que le Sénégal sortira de la zone grise du Gafi dès le mois de septembre prochain. Selon lui, le Sénégal s’est retrouvé certes à un moment dans la zone grise, mais du fait de mauvaises mesures prises. «Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d’identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d’être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l’Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd’hui, est fonctionnel et qui a son directeur et son Conseil d’administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise. Ces points sont comblés et je pense qu’au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D’ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail», s’est glorifié le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Au cours de cette 25e réunion ministérielle du Giaba, les rapports d’évaluation du Togo et de la Gambie ont été adoptés.
A en croire Kimelabalou Aba, Directeur général du Giaba, qui termine son mandat le 25 juin prochain à la tête de cette institution, dans l’ensemble, en ce qui concerne les efforts en matière de conformité des textes législatifs, la conformité des institutions mises en place dans les deux pays évalués ont enregistré des résultats satisfaisants. Il précise, tout de même, qu’au niveau de l’efficacité, les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l’ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances. «Mais, ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c’est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d’évaluation mutuelle. Et je pense que l’engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels», indique le Dg du Giaba.
Il rappelle que l’évaluation mutuelle est un exercice qui permet d’évaluer, d’apprécier les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. «Un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c’était le tour du Togo et de la Gambie…», a conclu le Dg du Giaba.
VERTS DE TENSION
Au Parti socialiste, la réunion du Bureau politique de samedi a été le moment d’évacuer les frustrations nées des investitures dans Benno Bokk Yaakaar où il n’a que 10 investis
Au Parti socialiste, la réunion du Bureau politique de samedi a été le moment d’évacuer les frustrations nées des investitures dans Benno Bokk Yaakaar où il n’a que 10 investis. ça n’a été un long fleuve tranquille pour Aminata Mbengue Ndiaye qui a désigné Macky Sall comme responsable des choix.
C’était la séance d’explications après des investitures où le Parti socialiste n’a eu que 10 sur les listes de Benno bokk yaakaar (Bby). Samedi devant les membres du Bureau politique, Aminata Mbengue Ndiaye a cristallisé les frustrations des uns et des autres. Investi sur la 40ème place de la liste nationale, le secrétaire général du Mouvement national des jeunesses socialistes a évoqué ses «incompréhensions» dans le huis clos. Selon plusieurs personnes ayant assisté à la réunion, le député sortant a soutenu que les militants sont frustrés et ont raison de le manifester. «Les frustrations sont légitimes et justifiées», a lancé l’un des secrétaires élus à l’Assemblée nationale. Jeudi, lors du Secrétariat exécutif national, Makhoudia Ndour, responsable dans le département de Rufisque a appelé la direction du Ps à se ressaisir. «On va directement vers l’impasse. Il faut un dialogue franc et sincère», a réitéré M. Ndour.
Mamoudou Wane boude la rencontre
Pour sa part, Aminata Mbengue Ndiaye a dégagé ses responsabilités dans la confection des listes de Bby. D’après le successeur de Ousmane Tanor Dieng, carte blanche a été donnée au Président Macky Sall de la part de la Conférence des leaders de la coalition présidentielle. «Lors de la réunion, j’ai taquiné le Président en lui disant que je ne suis pas d’accord. Il m’a répondue avec humour que si c’était mon frère Tanor, je l’aurais accepté», a rapporté l’ancien maire de Louga. Mais la réunion a été émaillée d’un incident. «Sur la soixantaine d’orateurs, Mamoudou Wane, secrétaire national à la vie politique s’est inscrit vers la trentaine. Après une dizaine de personnes, Aminata Mbengue Ndiaye a donné la parole à Mamoudou Wane. Ce dernier a dit que son heure n’était pas encore arrivée. Le temps que Wane proteste, la présidente du Hcct lui indique que son temps est épuisé», raconte notre source.
Mais le patron du Ps aux Parcelles Assainies ne s’exécute pas et refuse de donner le micro. Aminata Mbengue Ndiaye fait appel à la sécurité. Des membres du Bureau politique s’interposent en faveur de Mamoudou Wane. «Pourquoi tu es contre moi Aminata ? Tu dois me respecter», a pesté le Secrétaire national à la Vie politique, rouge de colère. Finalement, le calme est revenu et Mamoudou Wane finira par bouder la rencontre laissant dans la salle Serigne Mbaye Thiam, Abdoulaye Wilane, Cheikh Seck, entre autres. A noter que le Bureau politique n’a curieusement pas de communiqué final.
Par Hamidou ANNE
L’AUTOMNE DU PATRIARCHE
Wade a une aura nationale éternelle. Il a une stature internationale conférée par ses talents et son leadership. Il est regrettable de le voir réduit en homme de clan et de petites manœuvres politiciennes
J’ai une relation très ambiguë avec Abdoulaye Wade. Elle est sertie d’affection pour des traits du personnage et des aspects de sa gouvernance, mais aussi de profonde révulsion, notamment au regard du chef d’Etat qu’il a été.
Mais Wade ne laisse personne indifférent ; c’est un personnage de littérature, qui occuperait une place formidable dans l’œuvre de Garcia Marquez du fait de sa nature et de ses pratiques burlesques.
Pour cause, c’est un homme d’excès qui peut fasciner ou répugner. Le Président Wade, durant ses deux mandats, a bâti avec excès : l’autoroute à péage et l’aéroport Blaise Diagne sont des exemples pertinents. Il a également révolutionné notre diplomatie par la diversification des partenariats du Sénégal avec notamment l’Asie et le Moyen-Orient.
Wade a enfin donné au pays une certaine audace de la démesure. Car Wade, Président, avait un orgueil national accru. Il pensait que les meilleures choses etles meilleurs talents revenaient de droit au Sénégal. Il a fait rentrer une génération de cadres de la diaspora pour leur confier des responsabilités parfois importantes, comme ce fut le cas avec Cheikh Tidiane Gadio, son chef de la diplomatie pendant une décennie.
Et, pour moi, Abdoulaye Wade restera l’homme qui a offert accueil et hospitalité à des étudiants haïtiens quand leur pays fut frappé d’un terrible séisme, et le père de la belle loi sur la parité, que des rustres à longueur de tribunes, dénoncent. Abdoulaye Wade a été aussi un destructeur habile.
Personnage pittoresque, il a voulu effacer les vingt années de sobriété de Abdou Diouf en versant dans une agitation qui a mis notre pays dans des situations critiques. Wade a été un fossoyeur de l’Etat. Il a magnifié le culte de l’argent, laissé la corruption atteindre des sommets, investi sa famille au cœur de la gestion des affaires publiques. Le natif de Kébémer a érigé la médiocrité comme forme de gouvernance avec le fait de confier des portefeuilles ministériels à des gens qui n’avaient auparavant jamais eu un emploi.
Enfin, Wade a quitté la tête de l’Etat, après 12 ans au pouvoir, lui le «plus diplômé du Cap au Caire», par la petite porte, à cause d’un entêtement à briguer un mandat de trop. Abdoulaye Wade, c’est aussi le ma waxon waxet, non pas comme boutade mais comme norme de gouvernance qui désacralise tout ce qui relevait des symboliques d’un Etat organisé, d’une République prestigieuse et de la sacralité en politique.
Après avoir perdu le pouvoir, Wade a observé un temps une position de respect voire de mansuétude vis-à-vis de son successeur, avant de rompre les amarres avec la posture de sage, d’ancien chef d’Etat. Depuis 2014, Abdoulaye Wade est redevenu un opposant comme dans ses plus belles années. Cette nouvelle posture a atteint son pic lors des Législatives de 2017 durant lesquelles, fait inédit, il a dirigé la liste de sa coalition et s’est fait élire député, avant naturellement de céder son siège.
En 2019, il a appelé au sabotage par la violence de la Présidentielle, et cette année il est à nouveau tête de liste pour les élections législatives. Je trouve gênant qu’un homme de cet âge vénérable, qui a occupé la plus haute fonction de notre pays, qui a été honoré par un pays pour lequel, malgré ses erreurs et ses échecs, il a fait don de la plus implorante partie de sa vie, se retrouve ainsi à diriger des appareils pour briguer des suffrages et se faire élire député, même s’il ne siégera pas.
Si aucun cadre du Pds n’a l’envergure de diriger une telle liste, la faute leur incombe et en premier à Wade, qui a été seul maître à bord du navire depuis 1974. Obnubilé par la mise sur orbite de son fils Karim, il n’a préparé personne pour lui succéder et arracher pour le Pds d’autres victoires après celle magnifique de 2000. Si un parti créé il y a 50 ans n’a comme recours que son fondateur pour avoir des sièges au Parlement, lui et ses cadres dirigeants ne méritent aucun égard.
Abdoulaye Wade dirige le Pds comme il a dirigé le pays : tout doit lui être soumis. Il reste la constante et les autres sont des variables qui ont un devoir de lui obéir. Nul n’est indispensable et nul ne doit tenir tête aux moindres velléités du chef qui règne sur un champ de ruines politiques. Wade a une aura nationale éternelle. Il a une stature internationale conférée par ses talents et son leadership, mais aussi parce qu’il dirigeait un grand pays comme le Sénégal.
Il a été l’opposant de Senghor et de Diouf ; un grand combattant pour la démocratie sénégalaise, qui a fait le choix de la conquête du pouvoir par les urnes dans une Afrique encore fragile aux épopées guerrières. Il est regrettable de le voir réduit en homme de clan et de petites manœuvres politiciennes.
La conquête de Dakar en marche
Les responsables de Benno Bokk Yaakaar du département de Dakar peaufinent leur stratégie en perspective des élections législatives. Ces responsables de la mouvance présidentielle qui ont rappelé les nombreuses réalisations du Président Macky Sall dans le département de Dakar pensent qu’elles doivent être des thèmes de campagne. Aussi, appellent-ils les militants et sympathisants du département de Dakar à la mobilisation générale pour faire face à «l'initiative pernicieuse de l’opposition d’organiser un grand rassemblement mercredi prochain, qui n’est autre qu'une excuse fallacieuse pour la destruction de biens publics et privés dans le département de Dakar après les investissements massifs de l'État pour moderniser notre capitale». Dans le même sillage, ces responsables de Benno Bokk Yaakaar appellent les Dakarois à sanctionner dans les urnes les appels incessants à la violence portés par la coalition Yewwi askan wi. A noter que la tête de liste nationale, Aminata Touré et le ministre Mor Ngom, coordonnateur du Secrétariat Exécutif Permanent de Benno Bokk Yakaar, ont pris part à la réunion.
Mali : La junte rend le pouvoir en mars 2024
«La durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022», selon le décret signé par le chef de la junte Assimi Goïta et lu à la télévision d'État ce lundi soir. La junte se donne donc jusqu'à mars 2024 pour rendre le pouvoir aux civils. L’annonce a surpris à Bamako. Même des ministres du gouvernement ont confié en privé avoir appris la nouvelle comme tout le monde à la télévision. Dans l’entourage du colonel Assimi Goïta, on justifie le décret : « Il faut aller vite pour ne pas perdre du temps », explique à RFI l'un de ses conseillers. «La durée d’une transition de 24 mois, poursuit la même source, est déjà la base de discussions avec la Cedeao, et ce que l’organisation attend de nous maintenant, ce sont des précisions sur le chronogramme des activités devant conduire aux élections.»
Au chevet des pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée
Les autorités du Sénégal sont au chevet des quelque 300 pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée pour le délit d’exercice de la pêche sans autorisation, a assuré, dimanche à Saly-Portudal, le capitaine de vaisseau Ibrahima Diaw, directeur de la protection et de la surveillance des pêches. «On est en train de chercher une solution avec les autorités sénégalaises qui sont en Guinée. Des mesures ont été prises (…) Le problème sera résolu. L’ambassadeur du Sénégal dans ce pays est au chevet de nos compatriotes», a-t-il déclaré à l’APS. M. Diaw intervenait à une réunion d’un groupe de travail international sur la pêche. «On pense que ça va être réglé dans quelques heures ou quelques jours», a-t-il promis, ajoutant : «Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal a pris le dossier en main et est en train de le régler». Les pêcheurs sénégalais doivent être sensibilisés sur les règles des pays voisins en matière de pêche, afin qu’ils évitent d’entrer en territoire maritime étranger sans autorisation, a-t-il dit. «Nous entretenons un dialogue permanent avec nos voisins, mais il faut savoir qu’il y a des lois en vigueur dans chaque pays, au niveau régional et au niveau international, qu’il faut respecter», a rappelé Ibrahima Diaw.
Tout le littoral se retrouve à Mboro
La communauté musulmane du littoral, de Dakar à Saint-Louis, s’est retrouvée ce week-end à Mboro, à l’occasion de la traditionnelle visite de Cheikh Adiouma Khalife de Guet Ardo. Et pour la 7e année, Aymérou Gningue président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a porté le message du Président Macky Sall. Selon lui, un pays ayant des ressources aussi importantes comme le pétrole et le gaz ne doit jamais être confié à n’importe qui. C’est ainsi qu’il a sollicité les prières du guide religieux, comme il l’avait fait en 2017, alors qu’il était tête de liste BBY dans le département de Tivaouane. «Cette année encore, je suis la tête de liste et je ne pouvais pas manquer de venir solliciter vos prières pour une victoire de la liste du Président Macky Sall tant au niveau départemental que national», a-t-il souligné. Pour El Hadji Djiby Sow représentant du Khalife dans le littoral, il ne faudra pas oublier les populations du littoral dans la distribution des retombées du pétrole et du gaz. Elles exploitent déjà des périmètres qui ont créé des milliers et des milliers d’emplois. Il a demandé au président de la République d’effectuer une tournée économique dans le littoral pour mieux se rendre, de visu, toutes les potentialités économiques de la zone. D’ailleurs, il souligne que ces potentialités recommandent même d’aller vers la nomination d’un ministre Délégué résidant dans le littoral.
Remous dans BBY à Mbour
Après la publication des listes des élections législatives du 31 juillet 2022, les frustrés se signalent au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Dans le département de Mbour, c’est le parti Rewmi qui se rebelle après les socialistes. La réunion convoquée par la tête de liste départementale de la mouvance présidentielle, Oumar Youm, dimanche, a été boycottée par des pontes de l'Alliance Pour la République (Apr) et de tous les alliés du parti présidentiel. D’après nos confrères de Dakaractu, cette colère s’explique par la non-investiture des responsables du Ps et de Rewmi qui estiment que le Président Macky Sall n’a pas de considération pour eux. C’est pourquoi, la réunion de remobilisation convoquée par le coordonnateur départemental de Bby, Oumar Youm, a été un fiasco total. À cela, s'ajoute une mauvaise répartition géographique des investis, car sur les 8 postes en compétition, les 05 investis de Bby sont issus de la commune de Mbour. Il est à souligner que le Rewmi et l'Afp ne comptent aucun investi dans le département. Le cas du députémaire Pape Songo Diouf continue également de faire grincer des dents. L’édile de Nguékhokh est zappé des listes de BBy. En définitive, cette situation explosive qui prévaut au sein de la coalition Bby ne présage rien de bon et devrait logiquement bénéficier à la coalition Yaw. D’ailleurs, le Rewmi compte organiser une réunion dimanche prochain pour statuer sur la question et dégager sa position sur les Législatives.
Le colonel (ER) Kébé retenu pendant 3h à Aibd
L’ancien Directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) n’en a pas fini avec ses démêlés judiciaires. De retour au Sénégal, après plusieurs mois passés aux États-Unis, le colonel à la retraite Abdourahim Kébé a été interpellé samedi à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et son passeport confisqué durant plusieurs tours d’horloge. L’ancien officier rapporte qu’après avoir passé le contrôle de sécurité, il est allé récupérer ses bagages pour partir. A sa grande surprise, un policier s’est présenté devant lui pour récupérer son passeport sans donner les raisons. M. Kébé a insisté pour savoir les raisons de la confiscation de son passeport en vain. Après quelque temps, le policier revient l’informer qu’il attend des instructions pour lui restituer le passeport. Certainement des instructions du ministre, selon l’officier à la retraite, parce qu’ils communiquent avec le ministre de l’Intérieur. Ainsi, il a attendu pendant plus de trois heures. Le limier est revenu lui rendre le passeport sans autre explication. Abdourahim Kébé promet d’y revenir prochainement.
Barthélémy Dias donne le ton depuis Paris
Le maire de la ville de Dakar s’est encore défoulé sur le régime de Macky Sall après la publication des listes retenues pour participer aux élections législatives prochaines. Hors du pays, Barthélémy Dias a dénoncé l’arrêté du ministre de l’Intérieur et la décision du Conseil constitutionnel. Pour le maire de Dakar, Macky Sall est simplement dans une logique de distraire les Sénégalais parce qu’en réalité, «c’est juste l’élection présidentielle de 2024 qui le préoccupe». A l’en croire, tout ce tintamarre sur les Législatives, c’est juste pour se projeter facilement vers un 3e mandat, car il est conscient de la force de l’inter coalition Wallu-Yewwi. Face à la presse à Paris en présence des investis de la coalition Yaw, Barthélémy Dias pense que c’est au peuple de régler le problème parce qu’il est bien souverain pour dire non à ce qui se trame. A l’en croire, le rassemblement de mercredi ne sera que le début d’une longue lutte contre le troisième mandat. Il veut d’ailleurs que la diaspora envahisse le même jour les consulats et les ambassades pour manifester son amertume. Barthelemy Dias appelle à une vaste mobilisation mercredi à Dakar.
L'étudiante portée disparue à l’UGB retrouvée
Il y a eu plus de peur que de mal. Les étudiants de l’université Gaston Berger de SaintLouis redoutaient l’assassinat de leur camarade portée disparue. D’autant qu’une étudiante avait été portée disparue avant d’être retrouvée morte. Mais selon le Centre régional des œuvres universitaires de SaintLouis (Crous), l'étudiante qui était portée disparue a été retrouvée saine et sauve et a regagné le campus universitaire. Le Directeur du Crous regrette la diffusion de fausses informations relatives à la disparition de l’étudiante alors qu’elle est rentrée, installant la communauté universitaire dans une psychose totale.
Ndiaga Sylla pas en phase avec les sages
L’expert électoral, Ndiaga Sylla, n’est pas en phase avec la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Pour Ndiaga Sylla, au lieu d'user de son pouvoir de régulation, il est regrettable de constater que le Conseil constitutionnel conduise à l'impasse et achemine le pays vers des menaces sur la stabilité politique et sociale. Lorsqu'on rend inéligibles des adversaires à la Présidentielle et irrecevables des candidatures de l'opposition aux Législatives par crainte d'une cohabitation, lorsque le juge électoral valide les décisions du ministre chargé des Élections avec des motivations laconiques ou de simples affirmations, en violation du droit fondamental de suffrage, lorsque l'Administration et le juge s'arrogent le droit de décider à la place des électeurs, cela est assimilable à un coup d'État de la démocratie. A l’en croire, c’est le socle de la République qui s'écroule et la stabilité politique et la paix sociale sont menacées.
Les startups sénégalaises sur le toit du monde…
En prélude à la Conférence Mondiale pour le Développement des Télécommunications (CMDT) qui a commencé hier au Rwanda, l’Union Internationale des Télécommunications a initié la première édition du Sommet mondial de la jeunesse, ‘’Generation Connect Global Youth Smmit Kigali 2022.’’ Ainsi, des jeunes issus de 115 pays du monde se sont donné rendez-vous pour nouer des relations fortes visant à participer activement à la transformation du monde avec les usages des technologies numériques. A l’issue de la compétition, l’équipe des startupeurs du Sénégal a été sélectionnée parmi les 6 pays africains qui devront élaborer le document de travail pour le continent autour du thème : « stimuler l’emploi décent et améliorer les compétences des jeunes dans l’économie numérique ». Selon Mlle Awa Ndiaye, ce programme permet à davantage de jeunes Africains d’accéder à un travail décent dans l’économie numérique, grâce à un cycle itératif d’actions spécifiques à chaque pays. A rappeler que le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara et le Directeur de l’Autorité de Régulations des Télé communications et des Postes (ARTP), Abdoul Ly prennent part à la rencontre
LE CONTENTIEUX PRÉÉLECTORAL ET LE PÈLERINAGE DE POPENGUINE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Le rejet des recours introduits par les coalitions Yewwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yaakaar (majorité) et le pèlerinage marial de Popenguine sont largement commentés par les journaux reçus mardi à l’APS.
Dakar, 7 juin (APS) – Le rejet des recours introduits par les coalitions Yewwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yaakaar (majorité) et le pèlerinage marial de Popenguine sont largement commentés par les journaux reçus mardi à l’APS.
Le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi tard dans la soirée, les recours introduits par les coalitions Yewwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yaakaar (majorité), confirmant ainsi l’arrêté du ministre de l’intérieur sur la recevabilité des listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet.
Huit listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet ont été validées par le ministère de l’Intérieur qui a toutefois rejeté la liste des suppléants au scrutin proportionnel présentée par la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et la liste des titulaires au scrutin proportionnel présentée par la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) pour non-respect de certaines dispositions du Code électoral.
’’Invalidation de leur liste nationale par le Conseil constitutionnel : Sonko et Yewwi mis hors-jeu !’’, affiche à sa Une Sud quotidien qui estime que ’’sauf tsunami, les élections législatives du 31 juillet 2022 seront organisées au Sénégal sans la liste nationale de la principale force de l’opposition, en l’occurrence Yewwi Askan Wi’’.
’’Du coup, Ousmane Sonko et les partisans de Khalifa Sall présents sur la liste proportionnelle se retrouvent exclus de la prochaine législature’’, note Sud Quotidien.
Walfquotidien estime que ’’ça passe, ou ça casse’’. ’’La coalition de l’opposition qui contrôle les plus grandes villes depuis les élections locales du 23 janvier dernier a deux cartes à jouer pour participer aux législatives après l’invalidation de la liste proportionnelle dirigée par Sonko. Elle va mener une bataille judiciaire d’une part et d’autre part un combat politique pour être rétablie dans ses droits’’, souligne le journal.
’’Sa liste des titulaires au scrutin proportionnel invalidée : Yewwi sur le chant de mars’’, dit L’Observateur qui écrit : ’’c’est une situation inédite. Du jamais vu dans l’histoire électorale du Sénégal. Le cas de la coalition de Yewwi Askan Wi dont les titulaires sur la liste proportionnelle ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, confirmant la Direction générale des élections n’est même pas prévu par le Code électoral sénégalais’’.
Kritik parle d’’’un lourd contentieux pré-électoral’’ et souligne que ’’la décision du Conseil constitutionnel (...) constitue pour certains un précédent dangereux qui risque de noyer à jamais les efforts consentis par la classe politique, la société civile et les citoyens’’.
Source A signale que Yewwi Askan Wi envisage d’organiser, mercredi, un rassemblement de protestation malgré l’interdiction préfectorale.
’’Yewwi Askan Wi est de plain-pied dans la perspective de sa manif grandiose qu’elle veut organiser demain mercredi pour redonner vie à sa liste nationale, objet d’un enterrement de première classe par la Direction générale des élections et le Conseil constitutionnel’’, écrit la publication.
’’Danger sur les législatives’’, titre L’Info.
Le Soleil s’est focalisé sur le pèlerinage marial de Popenguine et affiche à la Une : ’’Violence, corruption, mensonge : les maux que l’Eglise indexe’’
Le journal rapporte que l’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a insisté, dans son message, sur ’’le vivre-ensemble, la sécurité, la démocratie (....)’’.
’’Le vivre-ensemble, la sécurité, les élections législatives, entre autres sujets, ont constitué l’essentiel du message de l’Archevêque de Dakar, en marge de la cérémonie officielle du pèlerinage de Popenguine’’, écrit le quotidien.
Selon le quotidien Bës Bi Le Jour, ’’L’Eglise plaide pour une expression libre et démocratique’’.
’’Lors de la cérémonie officielle marquant la fin de la 134e édition du pèlerinage marial de Popenguine, Monseigneur Benjamin Ndiaye a rappelé le sens d’une élection. Selon lui, les scrutins doivent être une expression démocratique des citoyens’’, rapporte la publication.