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26 avril 2025
LA FSF ANNONCE LE RETOUR À LA VENTE PHYSIQUE DES TICKETS
La Fédération sénégalaise de football (FSF) va revenir à l’ancienne formule de vente physique des billets d’entrée au stade lors des prochains matchs de l’équipe nationale, a annoncé son porte-parole, Seydou Sané.
Dakar, 11 mai (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) va revenir à l’ancienne formule de vente physique des billets d’entrée au stade lors des prochains matchs de l’équipe nationale, a annoncé son porte-parole, Seydou Sané.
"Nous sommes pour la modernité mais il faut y aller pas à pas. Il y a des soucis dans la vente des billets électroniques et pour le prochain match contre le Bénin, nous avons décidé de revenir à l’ancienne méthode’’, a expliqué le porte-parole de la FSF en rendant compte d’une décision de son comité exécutif réuni mardi à Dakar.
La Fédération va approfondir la réflexion sur le digital, mais nous allons, en attendant, revenir à la vente des billets physiques’’, a expliqué Sané dans des propos rapportés par le site de l’instance dirigeante du football national.
Contre l’Egypte en barrage retour de la Coupe du monde 2022, la Fédération avait signé un accord de partenariat avec une entreprise qui avait mis en vente les billets de la rencontre majoritairement en ligne. Ce procédé avait dérouté beaucoup de supporters qui s’étaient plaints de n’être pas parvenu à disposer de tickets d’entrée au stade Abdoulaye Wade.
Contre le Bénin le 4 juin prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2023, la Fédération de football a ainsi décidé de revenir à l’ancien système.
Par ailleurs, la FSF compte organiser mardi prochain une réunion qui sera consacrée aux matchs amicaux de la sélection nationale qualifiée en Coupe du monde, a ajouté son porte-parole.
’’D’ici à cette date, nous aurons plus de choses concrètes sur les offres qu’on attend d’Europe, d’Amérique et d’Asie’’, a-t-il fait savoir.
MOUSSA DIOP ACCUSE KHALIFA ABABACAR SALL ET OUSMANE SONKO
Aucun responsable de la formation politique de Me Moussa Diop n’a été investi sur les listes électorales de la coalition Yewwi Askan WI en vue des prochaines élections législatives du 31 juillet 2022.
Aucun responsable de la formation politique de Me Moussa Diop n’a été investi sur les listes électorales de la coalition Yewwi Askan WI en vue des prochaines élections législatives du 31 juillet 2022. Le constat a été fait par le président de AG/Jotna qui souligne être » membre fondateur de la coalition YAW ».
Cette « forfaiture » regrette Me Moussa Diop n’est que l’oeuvre Khalifa Ababacar Sall. Selon l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, « depuis ses déboires dans le dossier de la Caisse d’avance, Khalifa Sall n’a jamais digéré la position véridique du Président d’AG/JOTNA sur sa légèreté dans la gestion de ces fonds et plus récemment sur son inéligibilité face à sa volonté de diriger la liste proportionnelle nationale. »
Donc, affirme Me Moussa Diop, il s’est dit : « Je ne figurerai pas sur les listes, Maître Moussa DIOP non plus ». Telle est la revancharde et indigne attitude d’un prétendu homme d’Etat adoptée par monsieur Khalifa Sall pour l’écarter des listes », selon l’avocat.
Me Moussa Diop invite tous les responsables, militants et sympathisants d’AG/JOTNA à la mobilisation et à faire face à ce qu’il appelle « forfaiture inélégante de la part de quelqu’un qui aspire à la magistrature suprême pour une dernière fois en 2024 s’il est amnistié mais qui agit suivant son cœur par pure rancune. »
Aussi, indique le responsable politique de Matam « cette forfaiture inique n’aurait jamais prospéré sans la complicité de Monsieur Ousmane SONKO qui ne répondra pas à la demande d’explications que je lui ai adressée par message écrit et lu ».
Me Moussa Diop fait savoir à ses détracteurs que ses ambitions politiques pour 2024 restent « intactes et ne sont pas négociables. »
YAW MENACÉE D'IMPLOSION
La liste de Yewwi Askan Wi pour les législatives est aux antipodes de nos valeurs. Une minorité s'est arrogée la totalité des postes électives. Nous refusons de cautionner cette dérive qui heurte l'éthique politique - DÉCLARATION DE PARTIS MEMBRES
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de plusieurs partis membres de la coalition Yewwi AskanWi, datant du 11 mai, à propos de la constitution des listes pour les législatives.
« Nous partis signataires de cette déclaration et membres de la coalition Yewwi Askan Wi rejetons avec la dernière énergie la procédure antidémocratique, non transparente et teintée d'ostracisme avec laquelle les investitures de Yewwi Askan Wi ont été faites.
L'esprit partisan et les calculs politiciens ont prévalu durant cet exercice et les valeurs de solidarité, de partage, de justice et d'équité qui sont inscrites dans notre charte ont été bafouées par un esprit stalinien, clanique de copinage qui a fait qu'une minorité s'est arrogée la totalité des postes électives reléguant des partis et des
leaders qui ont par leur crédibilité, leur représentativité et leur combativité construit l'écosystème attractif qu'est devenue la coalition Yewwi Askan Wi.
Cette coalition est une œuvre commune. Une co-construction pour offrir aux Sénégalais une meilleure qualité de vie, plus de justice et de transparence dans la gouvernance publique.
Elle doit rester une plateforme de solidarité où toutes les parties prenantes seront traitées avec respect et considération dès lors que nous avons admis ensemble que les acquis de chaque formation politique seront conservés et même valorisés.
Malheureusement, la liste de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives est aux antipodes des valeurs que nous revendiquons. La procédure de sa mise en place a violé les principes de transparence. Cette liste a trahi les fondements de notre organisation. Elle réveille les vieux démons de la politique. Un esprit tortueux, inique et hégémonique qui n'est pas tolérable dans une coalition comme la nôtre qui a réveillé l'immense espoir d'un avenir radieux pour tous les Sénégalais.
Lorsque des acteurs politiques de l'opposition sont capables d'une telle forfaiture, on peut légitimement être inquiet quant à leur capacité à mettre en œuvre les attentes légitimes du peuple sénégalais pour que l'équité, le mérite et la compétence soient au cour de la gouvernance publique.
Le débat ici posé n'est pas une querelle de poste ou de préséance. Il porte sur le fond, sur la sincérité de notre engagement et sur notre aptitude à nous y conformer. C'est la raison profonde de cette déclaration qui est une alerte à l'endroit de tous les Sénégalais afin qu'ils soient les témoins de la sincérité et du caractère patriotique de notre démarche.
Nous sommes d'éminents membres de l'opposition et notre ancrage dans Yewwi Askan Wi ne souffre d'aucune contestation. Nous avons fait le choix depuis des années de nous battre contre le régime despotique de Macky Sall. C'est pourquoi nous ne pouvons accepter que les comportements que nous dénonçons chaque jour deviennent les armes favorites d'une partie de Yewwi pour asservir à des fins politiciennes une coalition qui doit être au service du Sénégal et de sa grandeur.
Nous refusons de cautionner cette dérive qui heurte l'éthique politique et la solidarité qui nous avaient réunis. Demain au pouvoir, elle sera la source de beaucoup de désagréments du type népotisme, clientélisme et corruption.
C'est ce combat de principe que nous entendons mener dans la
Coalition Yewwi Askan Wi et nulle part ailleurs. Jamais nous n'accepterons que la frustration, le ras-le-bol des Sénégalais soient captés par des politiciens pour servir un dessein hégémonique.
Nous donnons rendez-vous aux Sénégalais à la conférence de presse
que nous comptons tenir ce vendredi 13 mai 2022 au siège du FSD-BJ sis à BOPP rue 4 numéro 130 à 11h.
Vive Yewwi Askan Wi
Vive le Sénégal
Ont signés :
AG/Jotna de maître Moussa Diop
PNG Parti Nouvelle Génération de Mamadou Lamine Thiam
Appel 3J de madame Aminata Lo Dieng
Bess du Nak de Serigne Mansour Sy
CREDI du professeur Hamidou Dathe
FPRS de Djibril Diop
FSD-BJ de Cheikh Bamba Dieye
SET de Moustapha Mamba Guirassy
PARE SUXXALI SENEGAL de Abdou Karim Fall »
AVENIR SENEGAAL BI NU BEGG ACCUSE YEWWI DE FAVORITISME
La plateforme exprime sa désapprobation "face au procédé de constitution des listes des candidats de YAW, qui a eu pour résultat de reléguer Cheikh Tidiane Dieye et Ndeye Fatou Diop Blondin aux 28ème et 29ème place sur la liste nationale"
Le secrétariat politique national de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg a exprimé sa désapprobation « face au procédé inique et injuste utilisé lors de la constitution des listes des candidats de Yewwi Askan WI, qui a eu pour résultat de reléguer le Docteur Cheikh Tidiane DIEYE et Madame le Ministre Ndeye Fatou Diop Blondin aux 28ème et 29ème place sur la liste nationale contre toute attente », note le secrétariat politique.
La plateforme regrette la non prise en compte des critères de choix sur les listes. Des critères qui reposent sur l’engagement politique et l’image politique positive.
Elle accuse Yeewi de mettre en place d’autres acteurs qui avaient mis en place des listes parallèles lors des locales.
VIDEO
PPDA, VINGT FEMMES PRENNENT LA PAROLE
C’est une émission exceptionnelle : 20 femmes ayant accusé l’ancien présentateur star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles et de comportements problématiques témoignent
C’est une émission exceptionnelle de Mediapart : vingt femmes ayant accusé l’ancien présentateur star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles et de comportements problématiques témoignent sur notre plateau.
Elles ont entre 28 et 63 ans. Elles sont journalistes, autrices, mais aussi employées de magasin, enseignante, conseillère aux entreprises, bibliothécaire, etc. Certaines témoignent pour la première fois à visage découvert.
Jamais celles dont vous allez entendre les récits n’avaient été réunies. Les faits présumés qu’elles racontent remontent aux années 1980 ou à quelques années.
La plupart ne se connaissaient pas avant le début de l’affaire. Certaines se sont rencontrées pour la première fois sur notre plateau. Toutes ont en commun d’avoir témoigné dans l’enquête judiciaire contre Patrick Poivre d’Arvor, qui a déposé une plainte en « dénonciation calomnieuse » contre seize d’entre elles.
Présentateur du 20 heures de TF1 pendant vingt ans, Patrick Poivre d'Arvor « conteste », selon son avocat, « toute violence, sexuelle ou non, à l’égard des femmes qui l’ont accusé ».
GESTION DE LA COVID, L'OFNAC DÉCOUVRE DES POT AUX ROSES
L’Ofnac a dévoilé un gros scandale dans l’acquisition de vivres et autres produits et prestations de services de transport dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19
L’Ofnac a dévoilé un gros scandale dans l’acquisition de vivres et autres produits et prestations de services de transport dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 et dans le but de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables, le Sénégal a mis en place un fonds de riposte et de solidarité dénommé « Fonds Force COVID », doté de crédits d’un montant de 1000 milliards FCFA. Dans la clé de répartition dudit fonds, un montant de 69 milliards est destiné à l’appui aux populations en vivres et en détergent, afin de les soulager des conséquences nées des mesures restrictives prises pour faire face à ce fléau. C’est ainsi que le Président de la République a donné instruction au Gouvernement, notamment au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST), d’organiser cet élan de solidarité. Après acquisition de ses produits de consommation courante, la distribution a été engagée.
Le 17 avril 2020, l’OFNAC a reçu deux dénonciations à l’initiative du sieur Guy Marius SAGNA, mandataire du mouvement « FRAPP/France Dégage » et du professeur Babacar DIOP, secrétaire général du parti politique « FDS ». Tous les deux dénoncent la violation des règles de transparence dans l’attribution des marchés de fourniture de riz et de transport des denrées. Ils estiment, notamment, que cet état de fait constitue un « conflit d’intérêts » et dénote d’une situation de « favoritisme » par l’octroi d’avantages injustifiés à certaines personnes. Ils imputent ces faits à monsieur Mansour FAYE, ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et à Rayan HACHEM, gérant de « Avanti Suarl » et d’« Afri & Co Suarl » ainsi qu’au député Demba DIOP SY, Directeur général de « Urbaine d’Entreprise » (UDE).
Selon leurs dires, le ministre aurait accordé un marché à monsieur Demba DIOP SY, député de son état, dont la qualité est incompatible avec celle de chef d’entreprise. Il convient de signaler que cette incompatibilité avait été dénoncée par monsieur Abdoulaye FALL « Mao », président du parti politique « Alliance Patriotique Diambar pour la République » (APDR), dans le cadre du marché relatif à la gestion des ordures ménagères attribué à la même société.
Quant à l’homme d’affaires Rayan HACHEM, il serait attributaire de deux marchés pour la fourniture de riz d’un montant de 17 milliards de FCFA alors que son entreprise « Afri & Co » n’est pas enregistrée dans le registre de l’APIX. A cela s’ajouterait le fait qu’il n’y aurait pas eu de mise en concurrence pour les marchés attribués à messieurs DIOP SY et HACHEM. • et de blanchiment de capitaux faits prévus par la loi n° 2018 – 03 du 23 février 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ( article 7, a et b). NB : Le rapport d’enquête sera soumis à l’Assemblée des membres. RAPPORT D’ACTIVITÉS 2021 64 II.
L’ENQUÊTE Dans le cadre des investigations, il a été procédé à des auditions, des réquisitions aux banques, une revue documentaire et à une demande de communication du rapport des activités du Comité de Suivi de la Mise en Œuvre des Opérations du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID-19). Ainsi les personnes ci-après ont été entendues : • Demba DIOP dit DIOPSY, unique propriétaire de la société « UDE », créée en 1998 ; • Marième DIOP, fille de Demba DIOP, désignée Directrice générale de UDE ; • Rayan HACHEM, unique fondateur et administrateur des sociétés « Avanti Suarl » et « Afri & Co SUARL », créées respectivement en 2016 et 2019 et ayant le même siège social ; • Aliou SOW, DAGE du MDCEST ; • et Karamoko Cheikh Oumar ADJ dit « Papis », coursier de Rayan HACHEM. L’exploitation des documents comptables, bancaires, statutaires, des dossiers de marchés, du Rapport final du Comité « FORCE COVID-19 » ainsi que les pièces fournies par le Tribunal de commerce hors classe de Dakar et la Cour d’appel de Dakar, ont permis d’aboutir à la conclusion suivante. CONCLUSION De ce qui précède, il résulte que monsieur Rayan HACHEM a satisfait au marché de fourniture de riz à travers ses sociétés « Avanti Suarl » et « Afri & Co Suarl », dont la constitution semble conforme à l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
Cependant, la procédure relative au contrat de gré à gré n° Riz-005/2020 est entachée d’une irrégularité relevée chez l’adjudicataire. En effet, le contrat en question a été signé par Karamoko Cheikh Oumar ADJ dit « Papis » de Avanti SUARL, sur demande verbale du gérant. Ainsi, des présomptions de faux en écritures privées et de complicité par instigation sont relevées contre ce dernier et Rayan HACHEM, faits prévus et punis par les articles 132 et 45 du Code pénal. Par ailleurs, il existe des présomptions de banqueroute frauduleuse contre Demba DIOP « Sy » telle que prévue à l’article 230 de l’Acte uniforme sur les procédures collectives et d’apurement du passif, a de mauvaise foi, « exercé la profession de dirigeant en violation d’une interdiction prévue par un Acte uniforme ou par toute disposition légale ou réglementaire d’un Etat partie » (article 233, 4°). En effet, en sa qualité de député, il a, dans le cadre du marché en question, exercé la fonction de Directeur général de UDE, en violation d’une disposition réglementaire, en l’occurrence le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, il est ressorti des investigations que monsieur Demba DIOP « Sy » et sa fille Marième DIOP, auraient usé de manœuvres frauduleuses (dissimulation, au moment de la soumission, du véritable statut de la société pourtant déclarée en faillite et objet d’une liquidation judiciaire prononcée le 19 avril 2019 par la Chambre des Procédures collectives du Tribunal de Commerce hors classe de Dakar (jugement n° 577/19). RAPPORT D’ACTIVITÉS 2021 65 Ces faits révèlent des présomptions d’escroquerie portant sur des deniers publics (article 153 du Code pénal). En ce qui concerne les faits de violation du Code des marchés publics, il convient de souligner que, dans le cadre de la politique de riposte contre la pandémie, les procédures de dépenses liées à la lutte contre le Covid-19 ont été exclues du champ d’application dudit code par le décret n° 2020 – 780 du 18 mars 2020 portant dérogation au code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre le COVID-19. En conséquence, ces faits n’ont pas été retenus par les enquêteurs.
GREENPEACE EXIGE LA TRANSPARENCE DANS LE SECTEUR DE LA PECHE
À la suite de la publication du rapport et de la décision N°05/2021 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) portant sur la délivrance des licences de pêches au Sénégal, Greenpeace Afrique invite le Sénégal à la transparence
À la suite de la publication du rapport et de la décision N°05/2021 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) portant sur la délivrance des licences de pêches au Sénégal, Greenpeace Afrique invite le Sénégal à la transparence dans le secteur de la pêche. Dr Aliou BA, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique demande plus de transparence et d’actes forts pour la sauvegarde du secteur. Le rapport de l’OFNAC indique qu’il a été constaté dans certains cas, la délivrance par le ministère de la pêche d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation. Pourtant, indique le communiqué de Greenpeace, cette pratique n’est prévue, ni par le Code de la Pêche maritime, ni par une disposition réglementaire habilitant l’autorité concernée à procéder de la sorte.
En outre, ajoute le document, l’attribution de la licence de pêche démersale profonde, option « chalutiers poissonniers et céphalopodiers » à des bateaux, constitue une violation de la loi par le Ministre de la Pêche et de l’Économie maritime dans la période 2014 – 2019 alors que cette catégorie de licence n’existe pas encore selon la structure de lutte contre la corruption. « Ces manquements soulevés par le rapport de l’OFNAC confortent les inquiétudes de Greenpeace Afrique, qui, depuis des années demande un audit et la publication de la liste des navires autorisés au Sénégal », a soutenu Dr Aliou Ba.
Avant de poursuivre : « nous ne devons pas laisser un secteur aussi important sombrer dans des pratiques nébuleuses. C’est pourquoi Greenpeace Afrique appelle encore une fois l’État du Sénégal à sauver le secteur de la pêche ».
Toutefois, l’OFNAC a également relevé d’autres manquements à savoir la rétention des décisions par la commission paritaire mise en place pour statuer sur la suite réservée à ces licences. Selon le document, ladite commission n’a pas souhaité rapporter les décisions d’octroi de licences en cause, et a attendu l’expiration de ces dernières avant de procéder à la régularisation par le changement de l’option. Pour finir, Greenpeace Afrique compte suivre de près la suite donnée à ce rapport d’enquête.
Par VOVO BOMBYX
TU SERAS FOOTBALLEUR MON FILS
De quoi rêvent donc les mères et les enfants ? Un jeune garçon a donné une réponse émouvante : «Je rêve de devenir footballeur pour aider ma maman…» «Tu seras président, mon fils…». C’était le rêve d’autrefois
Stade Olembé de Yaoundé, 6 février 2022 : Sadio Mané regarde le ciel et puis s’élance…
Sadio Mané inscrit le «dernier tir au but» de la finale qui a opposé le Sénégal à l’Egypte…
Le Sénégal remporte, pour la première fois de sa longue histoire sportive, la Coupe d’Afrique des nations, la Can 2021…
Une maman se lève dans sa petite maison de la Médina où elle a suivi, avec ses deux fils âgés de 12 et 10 ans, la grande finale continentale…
Elle regarde l’aîné de ses fils et lui dit avec une vive émotion : «Tu seras footballeur mon fils…»
Son fils, né en 2009, s’est levé aux aurores, samedi 30 avril 2022, réveillé par sa mère, pour se rendre aux tests de détection organisés par l’As Dakar Sacré-Cœur.
Il est arrivé sur place avec son oncle, le frère de sa mère, à 6h 30…
La mosquée construite à côté du terrain -pour ceux qui connaissent la géographie des lieux- vibrait déjà de prières ferventes, le Ramadan s’achève bientôt…
Tous les jeunes garçons nés en 2007, 2008 et 2009, pouvaient se présenter aux tests…
Ils sont venus des quatre coins de la capitale et certainement de plus loin encore…
De quoi rêvent donc les mères et les enfants ?
Un jeune garçon a donné une réponse émouvante : «Je rêve de devenir footballeur pour aider ma maman…»
Nous avons compris son message, un message qui nous a émus…
«Tu seras Président, mon fils…»
C’était le rêve d’autrefois, les rêves des enfants ont changé de couleur…
Nouveau paradigme, nouvel espoir…
Au bout de la rue qui descend en longeant cet ancien jardin de la Sicap -pour ceux qui connaissent la géographie et l’histoire des lieux-, il y a un stade, le stade de l’Amitié qui a abrité en 1963, les jeux de l’Amitié, et qui est devenu le stade Demba Diop.
A proximité de l’As Dakar Sacré-Cœur, sur le même site, il y a aussi le collège Sacré-Cœur qui a tant donné au Sénégal en matière de formation et d’éducation…
Samedi 30 avril 2022, Sicap liberté 1, la Sicap qui porte le «numéro 1», un jeune garçon du quartier de la Médina à Dakar, né en 2009, a réussi ses tests d’entrée au Dakar Sacré-Coeur…
«Tu seras footballeur mon fils…»
Un autre rêve de mère, pour son enfant et pour un autre jour…
Ainsi va la vie, la terre tourne et le ballon roule, plus vite que tous les rêves…
VOVO BOMBYX
Par Alassane DIALLO
SENEGAL, UNE DEMOCRATIE AU RABAIS
Comme ascenseur social, l’arène politique déborde son terrain habituel et ouvre ses portes à des journalistes se croyant investis d’une mission divine, des religieux revanchards et rappeurs en perte de vitesse
La conquête du pouvoir par tous les moyens est devenue l’objectif ultime de toutes les formations politiques et par ricochet, les associations de la Société civile. Comme ascenseur social, l’arène politique déborde son terrain habituel et ouvre ses portes à des journalistes se croyant investis d’une mission divine, des religieux revanchards et rappeurs en perte de vitesse. Les nouveaux donneurs de leçons dans les plateaux de télévision et les adeptes de l’apocalypse se découvrent une nouvelle vocation, celle d’avoir la conviction de représenter le peuple et d’avoir un destin messianique. Une démocratie d’une minorité bruyante s’installe et se propage par la magie des nouvelles technologies de l’information, avec la complicité d’une certaine presse. Une dictature de la pensée unique qui voue aux gémonies toutes oppositions contre un projet funeste de sabordage de notre volonté commune de vie commune.
Cette nouvelle tendance trouve un écho favorable chez des jeunes sans culture politique et sans capacité de discernement pour distinguer les vrais enjeux de la participation politique et de la conquête du pouvoir. Notre démocratie se résume à des débats stériles au quotidien et des invectives, mais cette passion affichée cache une lutte acharnée pour l’obtention de privilèges liés au pouvoir. Pour paraphraser le Général De Villiers autrement «la grammaire (…) de notre démocratie» se résume «(…) au jouir et au pâtir». Comme pour nous dire «enivrez-vous sans cesse» d’insultes, d’invectives et de démagogie.
La démocratie sénégalaise est en crise, une crise d’acteurs. Elle est une arène au vrai sens du terme, comme dans la Rome antique où seule la victoire du jour est l’heureuse issue. On y retrouve des gladiateurs d’une autre époque, des activistes chômeurs, des membres de la Société civile, transformée en société politique, et des élites qui ont fui le sacerdoce d’éclairer en tout lieu et en toutes circonstances un peuple abandonné à lui-même. Et oui «(…) en politique, le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair, le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix». Cet engagement n’est en rien gratuit, il est le prolongement de l’engagement d’une nouvelle race de politiciens belliqueux et vides de contenus intellectuels, dont la seule entreprise est d’assouvir une soif de vengeance pour goûter aux lambris dorés du pouvoir.
Ces nouvelles vagues d’entrées en politique, aussi légitimes soient-elles, cachent des desseins inavoués et masquent des fantasmes psychologiques d’une ascension sociale. L’engagement individuel prend le dessus sur les partis politiques et renseigne sur le niveau de rejet de la conception politicienne de la chose publique. En effet, les partis politiques sont devenus des coquilles vides structurées autour d’une minorité qui gouverne.
Aucune idéologie n’est plus présente, la formation à la citoyenneté laisse la place à une nouvelle forme de militantisme fondée sur la propagande, comme du temps des communistes. Les alliances contre nature foisonnent, on retrouve des dinosaures de la politique, qui ont traversé tous les régimes, avec des jeunes antisystèmes. Dans un melting-pot digne du Carnaval de Rio, les coalitions sont à toutes les sauces. Des Libéraux se marient avec des Socialistes, des antisystèmes se fiancent avec des ténors du système. C’est à s’y perdre dans ce capharnaüm teinté d’un bazar chinois ou l’on ne reconnait plus ceux qui se réclament de la Société civile ou de la sphère religieuse.
Toutes ces coalitions ou alliances ne visent qu’une chose : conquérir le pouvoir ou le conserver pour en jouir, les alliances idéologiques ne sont plus d’actualité. Cela se ressent fortement, car toutes les crispations entre pouvoir et opposition tournent autour des questions électorales. Le débat politique s’est fortement affaibli, les débats idéologiques et programmatiques disparaissent de la vie politique. Dans un tohu-bohu indescriptible, le débat démocratique s’appauvrit, les questions d’intérêt majeur de la nation ne sont plus prioritaires. Et pourtant, le legs de nos aînés n’est pas si loin. Les leaders politiques d’hier cultivaient la formation des jeunes dans les écoles du parti, ils avaient la carrure et l’envergure intellectuelles pour discourir et partager une vision. C’étaient d’abord des élites intellectuelles avant d’être des élites politiques. Abdoulaye Wade, un monument en politique, a formé une génération d’hommes politiques qui avaient le don de captiver l’attention et de vendre un projet. Quels que puissent être les reproches qu’on peut faire au Parti socialiste, de Senghor à Abdou Diouf, on reconnait la qualité des hommes qui incarnaient le pouvoir.
Dans la scène politique actuelle, les quelques exceptions qui osent élever le niveau du débat sont noyées par une certaine presse qui fait la promotion du populisme. Thierno Alassane, Docteur Abdourahmane Diouf et tant d’autres incarnent une certaine éthique politique et la font autrement, bien que cette façon de faire ne capte pas encore l’attention d’un électorat dans le sensationnel. Nous sommes arrivés à un moment où il faut vendre du vent à une jeunesse désespérée, vendre une utopie politique à des Sénégalais en proie à des difficultés majeures et se fonder sur une «panique morale» pour exister. Il est plus facile de prêcher le faux pour accéder au pouvoir, que de construire des axes de convergences solides capables d’apporter des solutions aux questions lancinantes de l’emploi des jeunes, de la santé, etc. Les vœux pieux et les promesses ne font pas un Etat et comme disait Wade, «les promesses n’engagent que ceux qui y croient».
La démocratie, c’est plus qu’une compétition électorale. Elle doit être l’aspiration d’un peuple à plus d’inclusion, à une offre politique sérieuse et une vision réaliste. Elle doit être un contrat moral entre les électeurs et les élus, un contrat dont la seule clause est de respecter le pacte de servir l’intérêt général et de protéger les institutions de la République. Comme l’indiquait Pierre Mendès France, «la démocratie, c’est beaucoup plus que la pratique des élections et le gouvernement de la majorité : c’est un type de mœurs, de vertu, de scrupule, de sens civique, de respect de l’adversaire ; c’est un code moral». Lorsque les types de mœurs, les barrières à la vertu et au scrupule disparaissent, la démocratie s’affaiblit, elle perd la force du «dêmos» et du «kratos», elle devient une démocratie au rabais.
NOUVELLES COMPETENCES TRANSFEREES AUX COLLECTIVITES
Pêche, agriculture et hydraulique : Oxfam est montée au créneau pour faire une piqûre de rappel aux gouvernements africains par rapport à leur engagement de consacrer au moins 10% de leur budget au secteur agricole, afin de booster la croissance
La 54e session de la Commission économique pour l’Afrique (Cea) et Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (Com2022) se tiendra du 11 au 17 mai 2022 à Dakar, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Cela, afin de discuter de la relance économique post-Covid 19 sur le continent.
En prélude à cette rencontre, Oxfam est montée au créneau pour faire une piqûre de rappel aux gouvernements africains par rapport à leur engagement de consacrer au moins 10% de leur budget au secteur agricole, afin de booster la croissance.
«Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest doivent respecter leur engagement d’investir en faveur des populations rurales. Ils doivent maintenant redoubler d’efforts pour ne pas laisser ces personnes à la merci des conflits, de la sécheresse, des inondations et des hausses de prix. Les gens ont faim et, une fois de plus, ils ont recours à l’aide humanitaire pour survivre. C’est pourtant simple : pour libérer les populations ouest-africaines de la pauvreté et de la faim, il faut commencer par le milieu rural», a déclaré hier Assalama Dawalack Sidi, Directrice régionale pour Oxfam en Afrique de l’Ouest citée dans un communiqué.
Dans la plupart des pays de la région, explique Oxfam, «la pauvreté est concentrée dans les zones rurales où les services publics sont insuffisants et où les gouvernements investissent très peu. La production céréalière dans certaines régions du Sahel a chuté d’environ un tiers par rapport à l’année dernière, tandis que les prix des denrées ont augmenté de 20 à 30% au cours des cinq dernières années.
Pourtant, les gouvernements ouest-africains ont investi en moyenne 5,3 % de leurs budgets dans le secteur agricole (qui représente plus du tiers de la main d’œuvre) en 2020, soit bien en-deçà de la cible de 10% à laquelle ils s’étaient engagés à atteindre en 2014 dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa)».
Seuls deux pays ont atteint l’objectif dans la région
D’après Oxfam, «les 14 pays d’Afrique de l’Ouest qui n’atteignent pas l’objectif Pdda de 10% des dépenses consacrées au secteur agricole en 2020 sont : le Ghana (1,4%), le Cap-Vert (1,5%), le Nigeria (1,7%), la Côte d’Ivoire (2,4%), le Liberia (2,4%), la Guinée (3,8%), le Bénin (4,7%), le Burkina Faso (5,1%), le Togo (5,2%), le Niger (5,4%), le Sierra-Leone (5,5 %), la Mauritanie (6,8%), le Sénégal (7%), et la Guinée-Bissau (7,2%). Les deux pays qui atteignent (et dépassent) l’objectif sont le Mali (11,1%) et la Gambie 13,8%)».
Les trois pays les plus affectés par la faim et parmi les moins engagés à réduire les inégalités, selon le plus récent indice d’Oxfam et Development finance international, sont le Nigeria, le Niger et le Burkina Faso. Le Nigeria, relève le document, «n’investit que 1,7% de son budget dans le secteur agricole et est le deuxième pays le moins performant en Afrique en matière de lutte contre les inégalités. Le budget de la santé du pays (en pourcentage de son budget global) est le troisième plus faible du monde (3,6%) et 40% de sa population n’a pas accès aux services de santé. Le Nigeria compte parmi sa population plus de la moitié (14,5 millions) des personnes affectées par la crise alimentaire dans la région».
Quant au Niger, il «consacre 5,4% de son budget au secteur agricole, tandis que 65% des personnes pauvres vivent en zone rurale». Il est toutefois, «le second pays le plus affecté par la crise de la faim (3,3 millions de personnes). Le Burkina Faso consacre 5,1 % de son budget au secteur agricole tandis que 47,5 % de la population rurale vit dans la pauvreté. Le Burkina Faso est le troisième pays le plus affecté par la faim dans la région avec 2,4 millions de personnes en situation de crise alimentaire et nutritionnelle».
Oxfam demande aux Etats d’Afrique de l’Ouest d’investir massivement dans les communautés rurales, en donnant aux petites exploitations agricoles les moyens de produire et de vendre localement pour renforcer leurs moyens de subsistance, et diminuer le déficit de la production alimentaire chronique. Pour cette organisation internationale, «les investissements dans les services sociaux de base, tels que la santé, l’éducation et la protection sociale des communautés rurales, sont également nécessaires pour renforcer la résilience des communautés face aux chocs et leur redonner espoir en une vie meilleure».
Face aux conflits au Sahel, rappelle Oxfam, «la part des dépenses de sécurité augmente souvent au détriment des dépenses sociales et de développement. En 2018, les dépenses du secteur de la santé du Mali, du Niger et du Burkina Faso représentaient respectivement 0,8 %, 1,8 % et 1% des Pib nationaux, soit deux à cinq fois moins que les dépenses du secteur de la sécurité. Face au désœuvrement en milieu rural, les jeunes sont plus enclins à joindre les rangs de groupes armés, alimentant l’insécurité qui à son tour accroît la pauvreté et l’insécurité alimentaire en déplaçant les populations».