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26 avril 2025
FINALE LDC, L'ARBITRE DE LA RENCONTRE DÉJÀ CONNU
L’UEFA a annoncé que l’arbitre français, Clément Turpin, 39 ans, sera au sifflet de la grande finale de la Ligue des champions qui va opposer Liverpool au Real Madrid, programmée le 28 mai prochain au Stade de France.
L’UEFA a annoncé que l’arbitre français, Clément Turpin, 39 ans, sera au sifflet de la grande finale de la Ligue des champions qui va opposer Liverpool au Real Madrid, programmée le 28 mai prochain au Stade de France. Un fait inédit à relever : depuis 1986, aucun arbitre français n’avait officié à ce stade de la compétition. C’était lors de la finale de la Coupe des clubs champions européens 1985-1986 remportée par le Steaua Bucarest aux tirs au but aux dépens du FC Barcelone.
Un arbitre qui a déjà réussi les Merengue contre les Reds
En août 2008, alors âgé de 26 ans, Clément Turpin devient le plus jeune arbitre de Ligue 1, battant le record de précocité qui était auparavant détenu par Philippe Kalt depuis 1994. Il est notamment passé de l’arbitrage en district à la Ligue 1 en seulement dix ans.
En juin 2018, il est choisi par l’UEFA pour être le 4e arbitre de la finale de la Ligue des champions de l’UEFA 2017-2018 opposant le Real Madrid et Liverpool, remportée alors par les Madrilènes sur la marque de trois buts à un contre les Reds.
Pour assurer le show, l’UEFA a officialisé la présence de la star cubano-américaine, Camila Cabello. La chanteuse de 25 ans se produira sur scène au cours de la cérémonie d’ouverture de cet événement sportif retransmis dans plus de 200 pays.
Le titre du Ballon d’or sera en jeu entre deux sérieux prétendants : Sadio Mané (Liverpool/Sénégal) et Karim Benzema (Real Madrid/France).
SOLIDARITÉ PROFESSIONNELLE MISE EN BRANLE A L’HÔPITAL RÉGIONAL DE KAOLACK
Le personnel de l’hôpital régional de Kaolack (centre) a tenu un sit-in, mercredi, dans l’enceinte de l’établissement de santé en guise de soutien à l’aide-infirmière déférée au parquet après le scandale du bébé déclaré mort et déposé à la morgue
Kaolack, 11 mai (APS) - Le personnel de l’hôpital régional de Kaolack (centre) a tenu un sit-in, mercredi, dans l’enceinte de l’établissement de santé en guise de soutien à l’aide-infirmière déférée au parquet après le scandale du bébé déclaré mort et déposé à la morgue, puis retrouvé vivant.
"Nous sommes dans un milieu hospitalier. Il peut survenir certaines situations que nous ne souhaitons pas, nous sommes censés protéger la vie", a dit le secrétaire général de la section régionale de Kaolack du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale, Mouhamadou Ndiaye.
"Nous ne prenons pas les dispositions pour ôter la vie de façon délibérée. S’il arrive cette situation et qu’on l’incarcère, nous avons le devoir de manifester notre solidarité" à son égard, a ajouté M. Ndiaye.
Faisant allusion à la condamnation à six mois avec sursis de trois sages-femmes pour non-assistance à personne en danger, à Louga (nord), Mouhamadou Ndiaye affirme que "depuis quelque temps", les travailleurs de la santé "sont maltraités un peu partout".
Le corps d’un bébé déclaré mort à la pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack a été retrouvé vivant, quelques heures plus tard, à la morgue du même établissement de santé, a déclaré son père, Alassane Diallo, samedi dernier.
"Quand les agents de la morgue ont constaté que le bébé était vivant, ils l’ont ramené à la pédiatrie, et il a été remis en hospitalisation", a dit le docteur Kalidou Ly, président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital régional El Hadji-Ibrahima-Niass.
L’enfant est finalement décédé. L’aide-infirmière qui avait faussement constaté sa mort, déférée au parquet, a été présentée mercredi au procureur de Kaolack, a-t-on appris d’une source judiciaire.
Elle est poursuivie en justice pour mise en danger de la vie d’autrui, pour avoir déclaré le nourrisson mort en établissant un certificat de décès, alors qu’il était encore en vie.
LA PRODUCTION INDUSTRIELLE EN HAUSSE DE 1, 7 % EN MARS
La production industrielle hors égrenage de coton a enregistré en mars une hausse de 1, 7 % comparativement à son niveau du même mois de l’année précédente, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie
Dakar, 12 mai (APS) – La production industrielle hors égrenage de coton a enregistré en mars une hausse de 1, 7 % comparativement à son niveau du même mois de l’année précédente, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette hausse est essentiellement imputable à la bonne performance notée dans la production environnementale (+33,7%), a indiqué la structure dans sa note d’analyse de l’Indice harmonisé de la production industrielle.
Le rapport consulté à l’APS lie également cette performance à la hausse de 14, 2 % de la production d’électricité, de gaz et d’eau ainsi qu’à celle de 3 % de la production manufacturière.
Sur la même période, la production des industries extractives s’est détériorée de 13, 1%, tempère toutefois l’ANSD non sans rapporter que la production industrielle avait progressé de 7, 5 durant le premier trimestre 2022 comparativement à celui de l’année 2021.
En référence au mois correspondant de 2021, l’activité d’égrenage de coton a augmenté de 27,6% en mars 2022. Par contre, elle s’est détériorée de 6,2%, comparativement au cumul sur les trois premiers mois de 2021, fait savoir l’ANSD.
LA RECEVABILITÉ DE LA LISTE DE YEWWI ASKAN WI À DAKAR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
La coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition) dont la liste départementale risquerait d’être rejetée à Dakar pour non-respect de la parité, fait les choux gras des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
Dakar, 12 mai (APS) – La coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition) dont la liste départementale risquerait d’être rejetée à Dakar pour non-respect de la parité, fait les choux gras des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le Soleil signale que la liste de la coalition Yewwi askan wi au scrutin majoritaire du département de Dakar ’’est sous la menace d’irrecevabilité pour non-respect de la parité si l’on croit des spécialistes des questions électorales’’.
’’La liste départementale de Dakar menacée de rejet pour non respect de la parité’’, dit Walfadjri qui rapporte que ’’ce fut chaud, hier’’, au niveau de la Direction générale des élections (DGE) où ’’une vive altercation a opposé les policiers à Barthélémy Dias’’.
Dias, tête de liste départementale à Dakar de la coalition Yewwi askan wi, ’’était venu, accompagné de deux huissiers, pour remplacer les deux investis sur la liste qui ont démissionné. Mais on leur a interdit l’accès aux locaux. Il s’en est suivi alors une vive altercation entre lui et les forces de l’ordre’’, rapporte le journal.
Selon L’As, ’’le mandataire national et la tête de liste de YAW de Dakar accusent la Direction générale d’avoir falsifié ses listes’’.
’’Se voulant fermes, Déthié Fall et Barthélémy Dias ont appelé le peuple de Dakar à se mobiliser pour faire échouer le complot d’Etat ourdi par Macky Sall et son régime pour organiser des législatives sans leur coalition dans la capitale’’, écrit L’As qui affiche à sa Une : ’’de l’électricité dans l’air’’.
’’Risque de forclusion’’ de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar, Bathélémy Dias ’’dénonce un complot d’Etat’’, selon L’Info.
EnQuête évoque ‘’ce que prévoit la loi’’ en cas de non-respect de la parité. ’’(…) s’il est avéré que la coalition YAW n’a pas respecté la parité dans ses investitures sur la liste majoritaire du département de Dakar, il lui sera difficile de se rattraper en corrigeant ses erreurs’’, souligne le journal
’’Risque d’invalidation de la liste départementale de Yewwi Barthélémy Dias s’oppose et interpelle’’ le président de la République, note le quotidien Bës Bi Le Jour qui écrit : ’’La liste départementale de Yewwi askan wi de Dakar risquerait le rejet. Ce qui a mis Barthélémy Dias dans tous ses états, jusqu’à tenter de forcer son entrée à la Direction générale des élections’’.
La publication parle également de ’’brouille au sein de YAW’’ après les investitures.
’’Depuis la publication de sa liste d’investitures après une alliance scellée avec la coalition Wallu Sénégal, c’est la grogne au sein de Yewwi askan wi. Bés bi a fait un tour chez différents responsables de la coalition qui s’estiment lésés. Et c’est le nom de Khalifa Sall, chargé de faire les investitures qui est sur toutes les lèvres’’.
L’Observateur parle de ’’révolte à Yewwi’’. ’’Rébellion à Yewwi askan wi’’, selon Tribune. ’’(...) A YAW, c’est la bataille des égo (...). La sainte alliance se fissure, les voix s’élèvent ; la contestation se lève. Avec la tension à Dakar, la coalition de l’opposition est dans tous ses états après l’éclat des dernières élections locales’’, écrit Le Quotidien dans son billet ’’Sucré-Salé’’.
Selon Le Témoin, ’’ça vole dans tous les sens à Yewwi askan wi’’.
’’’Dénonciations, attaques, procès en sorcellerie….Depuis la publication de la liste de Yewwi, plus grande force de l’opposition, les récriminations fusent de partout et risquent de faire imploser cette coalition qui ambitionne pourtant d’imposer une cohabitation au président de la République à l’issue des élections du 31 juillet’’, écrit le journal.
VIDEO
TENSION AU SEIN DE LA COALITION YAW ET ACCORD ENTRE SYNDICATS DE SANTE ET LE GOUVERNEMENT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI
L'ensemble des parutions de ce jeudi 12 mai 2022 met en exergue la forte tension qui règne au sein de la coalition YAW au sujet des positionnements sur les listes de ladite coalition ainsi que le dénouement de la crise qui a secoué le secteur de la santé
L'ensemble des parutions de ce jeudi 12 mai 2022 met en exergue la forte tension qui règne au sein de la coalition YAW au sujet des positionnements sur les listes de ladite coalition ainsi que le dénouement de la crise qui des semaines durant a secoué le secteur de la santé. Ecoutez la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
ÇA VOLE DANS TOUS LES SENS À YEWWI ASKAAN WI
Dénonciations, attaques, accusations, procès en sorcellerie… Depuis la publication de la liste de Yewwi Askaan Wi, plus grande force de l’opposition, les récriminations fusent de partout
Dénonciations, attaques, accusations, procès en sorcellerie… Depuis la publication de la liste de Yewwi Askaan Wi, plus grande force de l’opposition, les récriminations fusent partout et risquent de faire imploser cette coalition qui ambitionne pourtant d’imposer une cohabitation au président de la République à l’issue des élections législatives du 31 juillet prochain !
Au lendemain du désistement du maire de Grand Yoff, Madiop Diop, c’est à des attaques, accusations et autres qu’on assiste depuis hier mercredi 11 mai 2022 au sein de la coalition Yewwi Askaan Wi. Des déçus qui crachent leur venin sur Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Déthié Fall et autres.
Parmi ces déçus, on retrouve AG/Jotna de maître Moussa Diop, le PNG (Parti Nouvelle Génération) de Mamadou Lamine Thiam, Appel 3J de madame Aminata Lo Dieng, Bess du Ñak de Serigne Mansour Sy Djamil, le CREDI du professeur Hamidou Dathe, le FPRS de Djibril Diop etc. N’en jetons plus ! • FSD-BJ de Cheikh Bamba Dieye, SET de Moustapha Mamba Guirassy et PARE SUXXALI SENEGAL de Abdou Karim Fall. Ces partis signataires d’une déclaration et membres de la coalition Yewwi Askan Wi disent rejeter avec la dernière énergie la procédure « antidémocratique, non transparente et teintée d’ostracisme avec laquelle les investitures de Yewwi Askan Wi ont été faites ».
En effet, selon eux, l’esprit partisan et les calculs politiciens auraient prévalu durant cet exercice et les valeurs de solidarité, de partage, de justice et d’équité, qui sont inscrites dans la charte de cette coalition, auraient été bafouées par un « esprit stalinien, clanique de copinage qui a fait qu’une minorité s’est arrogée la totalité des postes électifs reléguant des partis et des leaders qui ont par leur crédibilité, leur représentativité et leur combativité construit l’écosystème attractif qu’est devenue la coalition Yewwi Askan Wi. » « Cette coalition est une œuvre commune. Une coconstruction pour offrir aux Sénégalais une meilleure qualité de vie, plus de justice et de transparence dans la gouvernance publique. Elle doit rester une plateforme de solidarité où toutes les parties prenantes seront traitées avec respect et considération dès lors que nous avons admis ensemble que les acquis de chaque formation politique seront conservés et même valorisés. Malheureusement, la liste de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives est aux antipodes des valeurs que nous revendiquons. La procédure de sa mise en place a violé les principes de transparence. Cette liste a trahi les fondements de notre organisation. Elle réveille les vieux démons de la politique. Un esprit tortueux, inique et hégémonique qui n’est pas tolérable dans une coalition comme la nôtre qui a réveillé l’immense espoir d’un avenir radieux pour tous les Sénégalais. Lorsque des acteurs politiques de l’opposition sont capables d’une telle forfaiture, on peut légitimement être inquiet quant à leur capacité à mettre en œuvre les attentes légitimes du peuple sénégalais pour que l’équité, le mérite et la compétence soient au cœur de la gouvernance publique », dénoncent vigoureusement les 9 partis signataires du communiqué publié hier.
A les en croire, le débat qu’ils posent n’est pas une querelle de postes ou de préséance. Il porte, selon Moustapha Mamba Guirassy et autres, sur le fond, sur la sincérité de l’engagement de leurs compagnons au sein de YAW et sur leur aptitude à s’y conformer. La raison profonde de leur déclaration, assurent-ils, serait une alerte à l’endroit de tous les Sénégalais afin qu’ils soient les témoins de la sincérité et du caractère patriotique de leur démarche. Les 9 partis signataires poursuivent en soulignant qu’ils sont d’éminents membres de l’opposition et que leur ancrage dans Yewwi Askan Wi ne souffre d’aucune contestation. Ils disent avoir fait le choix depuis des années de se battre contre le « régime despotique de Macky Sall ».
« Nous ne pouvons pas accepter que les comportements que nous dénonçons chaque jour deviennent les armes favorites d’une partie de Yewwi pour asservir une coalition à des fins politiciennes »
« C’est pourquoi nous ne pouvons accepter que les comportements que nous dénonçons chaque jour deviennent les armes favorites d’une partie de Yewwi pour asservir à des fins politiciennes une coalition qui doit être au service du Sénégal et de sa grandeur. Nous refusons de cautionner cette dérive qui heurte l’éthique politique et la solidarité qui nous avaient réunis. Demain au pouvoir, elle sera la source de beaucoup de désagréments du type népotisme, clientélisme et corruption. C’est ce combat de principe que nous entendons mener dans la Coalition Yewwi Askan Wi et nulle part ailleurs. Jamais nous n’accepterons que la frustration, le ras-le-bol des Sénégalais soient captés par des politiciens pour servir un dessein hégémonique. Nous donnons rendez-vous aux Sénégalais à la conférence de presse que nous comptons tenir ce vendredi 13 mai 2022 au siège du FSD-BJ sis à BOPP rue 4 numéro 130 à 11h. Vive Yewwi Askan Wi Vive le Sénégal... », concluent les 9 partis signataires de la déclaration d’hier.
ME MOUSSA DIOP : « Khalifa Sall est un rancunier et son complice est Ousmane Sonko »
Le leader de l’Alternance Générationnelle / Jotna ne s’est pas caché derrière son petit doigt pour dire ses vérités. Dans une déclaration publiée également hier, Me Moussa Diop a dit regretter que les critères qui avaient été retenus par consensus et liés à la compétence et à la capacité des leaders à influer positivement sur le vote des Sénégalais du fait de leur engagement et de leur image positive en vue d’une Assemblée Nationale de rupture soient bafoués par Khalifa Ababacar Sall qui est, selon lui, le seul mandataire qui bénéficie de la confiance de ses pairs pour confectionner les listes. Selon l’ancien directeur général de la société publique de transport Dakar Dem Dikk, ceci (Ndlr, son classement à une place non éligible) montre simplement que l’ancien maire de Dakar a une dent contre lui depuis sa sortie sur la situation liée à l’affaire dite de la caisse d’avance. « Depuis ses déboires dans le dossier de la caisse d’avance, il n’a jamais digéré ma position véridique sur sa légèreté dans la gestion de ces fonds et plus récemment sur son inéligibilité face à sa volonté de diriger la liste proportionnelle nationale. Il fait dans la rancœur : je ne figurerai pas sur les listes, Me Moussa Diop, non plus », dénonce l’ancien allié du président de la République.
Le leader de l’Alternative Générationnelle raille, par ailleurs, le leader de Pastef qu’il accuse de complicité : « Je lui ai envoyé un message tout comme à Khalifa Sall. Mais ils n’ont pas réagi après avoir lu le message ». Selon Me Moussa Diop, le temps de faire face à la « forfaiture d’une bande d’amis aux agendas masqués » est arrivé. Assurant que ses ambitions politiques pour 2024 sont toujours intactes, le leader de l’Alternative Générationnelle / JOTNA invite les militants et sympathisants à ne pas se laisser divertir et à œuvrer à sauver ce pays du « Sambaay Bacc »... Yewwi Askan Wi est décidément dans la tourmente !
SONKO DÉBALLE CE JOUR
Tout Ziguinchor retient son souffle après la déclaration du maire de Ziguinchor Ousmane Sonko qui promet de faire, ce jeudi, de grosses révélations sur la gestion municipale de l’équipe sortante
Tout Ziguinchor retient son souffle après la déclaration du maire de Ziguinchor Ousmane Sonko qui promet de faire, ce jeudi, de grosses révélations sur la gestion municipale de l’équipe sortante. Cela fait suite à l’audit commandité par l’équipe d’Ousmane Sonko.
Les résultats de cet audit ne sont pas encore dévoilés mais de nombreux « cafards » seraient détectés dans la gestion foncière, administrative de l’équipe sortante dirigée par Abdoulaye Baldé. Les résultats de l’audit seront connus, a laissé entendre le maire Ousmane Sonko qui dit avoir un tableau bien précis de la mairie de Ziguinchor. L’annonce a été faite hier, mercredi, à Ziguinchor à l’occasion du lancement du Service civique citoyen à la place Gao de Ziguinchor.
La participation citoyenne est impérative à l’amélioration des conditions de vie des populations d’où l’appel à la mobilisation du premier magistrat de la ville : « C’est maintenant que Ziguinchor doit répondre à la seule question. Est-ce que Ziguinchor veut du changement ? Est-ce que Ziguinchor veut du progrès ? Ce changement et ce progrès ne tomberont pas du ciel. Ce qu’on doit attendre de leadership politique, c’est d’avoir une vision, un programme de la volonté et d’être intègre , de ne jamais détourner l’argent public et je peux vous assurer que vous, Ziguinchorois, vous l’avez … » déclare le député maire de Ziguinchor Ousmane Sonko qui annonce également le changement officiel des noms de certaines rues qui se fera dans la semaine et la restitution, ce jeudi, des résultats de l’audit de la mairie de Ziguinchor.
L’OFNAC RELÈVE DES INCONGRUITÉS DANS LA PROCÉDURE DE DÉLIVRANCE DES LICENCES DE PÊCHE
Il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a remis avant-hier, mardi 10 mai, au président de la République Macky Sall ses rapports d’activités pour les années 2021, 2020 et 2019. Dans son rapport 2021, l’Ofnac a relevé des incongruités dans la délivrance de licences de pêche au Sénégal. Selon le rapport, il n’a pas été relevé d’indices susceptibles de confirmer les allégations des dénonciateurs sur des faits de concussion ou de corruption. En revanche, il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation.
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a enregistré, à la date du 23 décembre 2019, une dénonciation collective introduite par l’UPAMES, le CONIPAS et le GAIPES qui s’insurgent contre la délivrance, par le Ministère en charge des Pêches, de licences de pêche, en violation du Code de la Pêche maritime. Selon lesdits dénonciateurs, des licences auraient été accordées à des navires récemment naturalisés. Ils soupçonnent des faits de corruption et de concussion à la base de ces autorisations.
Dans le cadre des investigations menées par l’Ofnac, 09 personnes ont été entendues. Il s’agit, notamment des acteurs de la pêche, de personnes ressources de la société civile et de certains responsables du Ministère de la Pêche. Il ressort des documents produits, que 29 bateaux de l’UE sont en activité dans les eaux sénégalaises tandis que ceux battant pavillon Sénégalais sont au nombre de 111. Selon le rapport pour l’année 2021 de l’Ofnac, les investigations menées ont permis de relever que les acteurs de la pêche, principalement le GAIPES et l’UPAMES, ont pris part régulièrement aux travaux de la CCALP de 2017 à 2020, à l’exception d’une réunion tenue en mode virtuel en 2020 et à laquelle ils ont été conviés. Au terme de chacune de ces réunions, un procès-verbal reflétant l’avis de la Commission sur chaque dossier de demande de licence est transmis au Ministre chargé des Pêches à qui la loi confère la prérogative d’accorder ou non les licences.
En ce qui concerne la délivrance de licence de pêche, il n’a pas été relevé d’indices susceptibles de confirmer les allégations des dénonciateurs sur des faits de concussion ou de corruption. En revanche, il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation. D’après le rapport, cette pratique n’est prévue, ni par le Code de la Pêche maritime, ni par une disposition réglementaire habilitant l’autorité concernée à procéder de la sorte.
En outre, l’attribution de la «licence de pêche démersale profonde, option « chalutiers poissonniers et céphalopodiers» à des bateaux, constitue une violation de la loi par le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime dans la période 2014- 2019, car cette catégorie de licence n’existe pas encore. Face à cette situation, une commission paritaire d’enquête a été mise en place pour statuer sur la suite à réserver à ces licences. Au terme de ses travaux, ladite commission, qui n’a pas souhaité rapporter les décisions d’octroi de licences en cause, a préconisé d’attendre que celles-ci arrivent à expiration avant de procéder à la régularisation par le changement de l’option.
C’est le calme avant la tempête au sein de la mouvance présidentielle. En effet, depuis la clôture de la procédure de dépôt des fiches de parrainages et des listes de candidatures aux élections législatures du 31 juillet prochain, les responsables politiques de la coalition majoritaire sont plongés dans un silence assourdissant concernant les investitures pour ce scrutin.
C'est un secret de polichinelle, le président de la République et de la coalition majoritaire, Benno Bokk Yakaar (Bby) au pouvoir depuis 2012, Macky Sall, ne dort plus du sommeil du juste. En effet, depuis la validation des parrains de la liste Benno Bokk Yakaar, un silence assourdissant règne dans la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, tous les responsables politiques de la coalition majoritaire ont leurs yeux rivés vers le Palais de la République où le président Sall « pilote lui-seul » le dossier des investitures aux législatives du 31 juillet prochain. Toutefois, au regard de la situation qui prévaut au sein de la coalition majoritaire que d’aucuns qualifient d’ailleurs d’armée mexicaine en raison de son manque de structuration, c’est un véritable défi qui attend le chef de l’Etat.
MIMI TOURE FACE AU DEFI DU CONSENSUS
Le choix d’une tête de liste nationale consensuelle est certainement l’un des premiers défis auquel l’actuel chef de l’Etat fait actuellement face dans le cadre des investitures aux prochaines législatives au sein de la majorité. En effet, même si le choix de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, semble acté, cette dernière ne fait pas le consensus. Et, il est peu probable que les autres ténors du parti au pouvoir avec qui elle est en course pour la succession du président de la République puissent se donner à fond dans cette bataille des législatives dont elle sera l’unique bénéficiaire en cas de victoire de la majorité. Il faut donc dire que la proximité de ces législatives avec le dernier mandat du président de la République n’est pas pour arranger les choses. Car, contrairement en 2017 où l’union sacrée de tous les responsables de la mouvance présidentielle autour de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne avait permis une éclatante victoire de la coalition au pouvoir, lors des législatives de cette année, la fin du mandat présidentiel prévue en 2024 risque d’impacter négativement l’élan de solidarité et de mobilisation de tous les responsables de la coalition au pouvoir autour de Mimi Touré.
LE CHOIX DES TETES DE LISTES
Au-delà du défi de faire accepter le choix de Mimi Touré à tous les responsables de son parti, l’Alliance pour la République et ses alliés au sein de Benno Bokk Yaakaar, le chef de l’Etat devra également résoudre une autre équation non moins importante. Il s’agit de la désignation des 46 têtes de listes départementales sur le territoire national.
A Dakar, comme dans tous les autres départements, la guéguerre entre responsables de la mouvance présidentielle risque également de porter un coup à l’ambition du chef de l’Etat de remporter le maximum de départements pour disposer d’une large majorité à l’Assemblée nationale lors de la 14ème législature. D’ailleurs, c’est certainement la raison du verrouillage des informations autour de ces investitures par le chef de l’Etat et son entourage proche impliqué dans ce dossier de préparation des listes. Car, en dehors du nom de l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental, aucune information ne circule concernant les autres investis sur les listes de la coalition majoritaire.
A Dakar, après la circulation dans un premier temps du nom de l’ancien argentier de l’Etat, Amadou Ba, par ailleurs coordonnateur de Bby dans la capitale, c’est maintenant celui du responsable socialiste et ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar Plateau qui est évoqué pour diriger la liste de la mouvance présidentielle à Dakar.
Toutefois, l’un comme l’autre, il sera très difficile de fédérer toutes les forces au sein de la majorité dans la capitale. Surtout après ce qui s’était passé lors des dernières élections municipales et départementales où des problèmes de leadership entre responsables politiques de la majorité ont plombé l’élan de l’actuel ministre de la Santé dans sa marche pour le fauteuil de maire de Dakar.
LA MAJORITÉ FACE À SES GRANDS DÉFIS
Le chef de l’Etat Macky Sall est confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur avant la présidentielle de 2024, à plusieurs grandes équations
A mi-mandat de son quinquennat, le président Macky Sall s’achemine vers des élections législatives qui pourraient s’avérer largement rédhibitoires. Pour cause, le patron de la majorité et chef de l’Etat se retrouve confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur vers la présidentielle de 2024, à de véritables défis : mortal kombat avec l’opposition sous dominante Yewwi-Wallu, investitures de tous les dangers au sein de Benno Bokk Yaakaar.
Programmées dans quelques semaines, les élections législatives devant renouveler la treizième législature forte de 165 membres, ne sont pas parties pour être une partie de plaisir pour le président Macky Sall. Alors que la coalition majoritaire vient juste de sortir fortement perturbée d’élections locales où elle a perdu dans la majorité des grandes villes du pays (Dakar, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, Diourbel…), son patron organise, moins de six mois après, des Législatives quasiment décisives pour son pouvoir. Et cela, d’autant que l’opposition qui a été ragaillardie par sa percée électorale de mars dernier s’est fixée pour mot d’ordre d’installer la cohabitation au sein de l’Assemblée nationale.
Histoire de promouvoir un autre modèle de contrôle des politiques publiques et surtout de barrer la route à toute velléité de troisième mandat au président Macky Sall. Pour ce faire, une alliance assez inédite a vu le jour dans le champ politique avec la jonction opérée par Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko de Pastef Les Patriotes, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et autre Moustapha Sy du Pur, avec la Grande Coalition Wallu Sénégal pilotée par le Pds de Me Abdoulaye Wade et ses alliés. Une véritable force politique (si elle parvient à survivre de ses guêpiers internes) qui s’est d’ailleurs accordée à promouvoir des listes départementales sur la base du «Tous pour un, tous contre Macky». C’est dire que le Président de la République qui est déjà à mi-mandat de son quinquennat, premier mandat ou dernier mandat selon les uns et les autres, se retrouve à une étape décisive de son règne.
Pour la première fois au cours de sa présidence débutée en 2012, avec le déboulonnage du troisième président du Sénégal, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade, Macky Sall qui a toujours réussi à réduire son opposition à « la plus simple expression » en gagnant toutes ses élections (Législatives de 2012 et 2017, Locales de 2014, élections territoriales de 2016, Présidentielle de 2019), fait face à une force politique qui pourrait lui faire très mal.
Dans ce «mortal kombat» pour les élections législatives, ce n’est pas seulement Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle et tête de liste nationale de Yewwi Askan Wi, qui ira à l’assaut du « Macky », en compagnie de toute l’opposition. Le facteur x pourrait bien l’entrée en lice de Me Abdoulaye Wade qui serait pressenti comme tête de liste nationale de Wallu Sénégal.
Quoique comptant 95 ans, le «Pape du Sopi» qui avait boycotté la dernière présidentielle comptabilise un électorat naturel qui pourrait lui être encore fidèle, le 31 juillet prochain. Et du coup, faire tanguer la balance au niveau de certains départements où le pouvoir en place régnait sur le fil du rasoir.