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25 avril 2025
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SUR LES TRACES DE LA MARIANNE NOIRE
Non, Marianne n’a pas toujours été une femme blanche... Une Marianne noire existe aussi. Elle est exposée au musée de la résistance de Toulouse. Et ne date pas d’hier…
Non, Marianne n’a pas toujours été une femme blanche...
Une Marianne noire existe aussi. Elle est exposée au musée de la résistance de Toulouse. Et ne date pas d’hier… Représentée sous les traits d’une femme africaine, elle a vu le jour en 1848 pour célébrer l’abolition de l’esclavage et les valeurs de la Seconde République.
Aujourd’hui, elle nous interpelle par son absolue modernité et le mystère qui l’entoure : qui est son créateur ? Quelle est sa véritable histoire ? Et qui a voulu la détruire et pourquoi ?
AWA DIAKHATÉ, FOOTBALLEUSE ET ÉPOUSE ÉPANOUIE
La meneuse de l’équipe nationale féminine, a demandé à ses jeunes compatriotes voulant s’adonner à la pratique du football de vivre à fond leur passion qui n’est pas incompatible avec la création d’un foyer
Awa Diakhaté, la meneuse de l’équipe nationale féminine, a demandé à ses jeunes compatriotes voulant s’adonner à la pratique du football de vivre à fond leur passion qui n’est pas incompatible avec la création d’un foyer.
‘’Nous devons faire ce qu’on aime le plus, car je suis convaincue qu’il est plus facile d’y réussir, parce que nous sommes prêts à tous les sacrifices’’, a dit l’internationale sénégalaise transférée en France depuis novembre dernier.
‘’Les efforts fournis’’ par la Fédération sénégalaise de football (FSF) ont rendu plus aisée la pratique du football féminin, a estimé la joueuse de Puy Foot (D2 française) dans un entretien publié sur le site officiel de la Confédération africaine de football (CAF).
Devenue professionnelle après avoir joué longtemps sur le plan local, la native de Richard-Toll (nord) considère que ‘’la pratique du football n’est pas antinomique à la féminité’’.
‘’Certains ont pensé que j’allais mettre fin à ma carrière quand je me suis mariée’’, a-t-elle confié, soulignant qu’au contraire, elle est plus épanouie depuis son mariage.
‘’Et avec l’aide de Dieu, je vais fonder une famille’’, a dit la jeune dame de 25 ans. En France, déclare-t-elle, les joueuses allient leur vie de famille à la pratique du football.
‘’Nous voyons des joueuses se faire accompagner de leur époux et de leurs enfants et rentrer avec eux à la fin de la rencontre’’, fait-elle remarquer. Pour réussir, dit-elle, il faut accepter de faire des sacrifices.
Celle qui s’est mariée avec un ancien joueur du championnat local devenu entraîneur de football, confie avoir ‘’de graves blessures’’.
‘’J’ai vécu la solitude loin de la famille mais je me suis accrochée jusqu’à atteindre le niveau professionnel’’, a-t-elle fait savoir. Elle précise que l’objectif est d’atteindre le carré d’as de la CAN 2022, synonyme de qualification en Coupe du monde.
‘’Il y a de la qualité dans ce groupe, il y a des professionnelles comme dans les autres équipes’’, a-t-elle fait savoir. Selon elle, le Sénégal va respecter tout le monde mais ne craint personne.
‘’Nous allons mettre toutes les chances de notre côté’’, a-t-elle poursuivi, se souvenant avoir beaucoup souffert à ses débuts en France, à cause du froid.
La CAN 2022 aura lieu en juillet, au Maroc. Le Sénégal jouera dans le même groupe que le pays organisateur, l’Ouganda et le Burkina Faso.
ON NE PEUT PAS INVESTIR TOUT LE MONDE SUR LES LISTES
Le Secrétaire national chargé de la mobilisation et membre du comité directeur du PDS, Assane Ba, réagit aux grognes et démissions de responsables non investis ou mal classés sur la liste nationale de la « Grande coalition Wallu Sénégal »
Le Secrétaire national chargé de la mobilisation et de la propagande et membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Assane Ba, réagissant aux grognes et démissions de responsables non investis ou mal classés sur la liste nationale de la « Grande coalition Wallu Sénégal » pour les Législatives du 31 juillet prochain, leur demande de savoir raison garder.
Le responsable libéral, joint au téléphone, soutient qu’« on ne peut pas investir tout le monde sur les listes (proportionnelle et majoritaire). Tous les responsables ne peuvent être investis candidats à la députation ». En outre, poursuit-il, « notre alliance avec Yewwi Askan Wi participe à notre volonté et notre engagement de ne pas répéter les « erreurs du passé en travaillant ardemment avec nos amis des autres forces politiques et citoyennes, à travers leurs états-majors, pour unir nos forces et nouer des accords politiques pour des alliances au niveau des structures de base pour la mise en place d’une grande coalition de partis politiques ». En prenant part à ce grand pôle de l’Opposition ouverte à tous, le Pds, qui reste mobilisé, aura « un rôle prépondérant à jouer pour le changement, pour gagner les élections et abréger les souffrances des populations sénégalaises ».
Sur le gap de parrains à combler par la « Grande coalition Wallu Sénégal sous peine de forclusion, il n’en fait pas cas. « Le Pds est un grand parti et une grande machine électorale. Pour avoir participé à toutes les élections depuis sa création en 1974, ce ne sont pas 5000 signatures qui nous posent problème. Ce sont de petits couacs qui sont à l’origine de ces impairs que nous allons vite corriger avec l’énorme réserve de parrainages à notre disposition pour nous conformer à l’article L 149 du Code électoral, qui exige de disposer au minimum de 34 580 signatures ou au maximum 55.327 parrains et marraines ».
…Saignée dans les rangs des libéraux
D’éminents responsables du parti démocratique sénégalais (Pds) dont le président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie à l’Assemblée nationale, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly et le chargé de veille, de la communication et Mayoro Faye ont gelé leurs activités ou démissionné de la formation libérale. Respectivement investis aux 13e et 19e places de la liste nationale de la « Grande coalition Wallu Senegal » pour les législatives du 31 juillet prochain, M. Mbacké, tête de liste départementale du Pds de Mbacké lors des dernières Législatives de 2017 et M. Faye, patron des libéraux de Saint Louis, ont voulu à travers cet acte, dénoncer leurs positions sur la liste.
Tout en arguant s’être battu pour récolter au finish « humiliation et trahison de la part de Karim Meïssa Wade », ils ont toutefois réitéré leur disponibilité à servir leur « père », l’ancien président Me Abdoulaye Wade secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (Pds).
par Nioxor Tine
LE ROC DE LA RÉSISTANCE POPULAIRE
La frénésie électorale dans laquelle sont les hommes du pouvoir empêche l’opposition de cerner les véritables enjeux de la nation. Pas étonnant, dès lors, qu’ils s’emmêlent les pinceaux, dans la confection de leurs listes
L’actualité politique récente interpelle, encore une fois, l’ensemble de la classe politique sénégalaise, pouvoir et opposition.
Le pouvoir de Macky Sall reste, bien sûr, à l’origine de la chienlit, qui caractérise la vie politique de notre pays, se traduisant par une agitation sociale permanente et le délitement progressif de l’État de droit, ces dix dernières années. Sa gouvernance autoritaire a fini de fissurer la vitrine démocratique, que notre pays a longtemps constitué sur le continent africain.
Outre les tares bien identifiées qu’ont toujours constitué l’hyper-présidentialisme, l’atonie parlementaire et une justice enchaînée, le régime de Benno Bokk Yakaar a accentué la déliquescence de notre système électoral amorcée sous l’ère Wade et caractérisée par la remise en cause des acquis du code consensuel de 1992.
C’est ainsi, qu’en plus de renouer avec l’ère des ministres de l’Intérieur politiciens et partisans, on a observé une absence totale de fair-play, de même qu’une obsession morbide de la victoire électorale, fut-ce au prix d’évictions aussi inélégantes qu’illégales d’adversaires politiques.
Mais le comble du comble, situé entre la démence politicienne et l’amoralité suprême est le débauchage effréné et déloyal (frisant l’adultère politique), des nouveaux maires de l’opposition, fraîchement élus lors des récentes locales de janvier dernier.
Encore une toute dernière chose, le président de l’APR, ancien pourfendeur de mandats indus, actuel président de l’Union Africaine, non content de ses comportements politiciens inappropriés et blâmables, qui risquent d’exercer une influence néfaste sur ses pairs africains, a osé plaider pour la suppression de la limitation des mandats ...
Et pourtant, il est à seulement à une encablure d’entrer dans l’Histoire, en tant que premier chef d’État sénégalais à organiser une élection présidentielle sans y participer.
Si personne ne peut disputer au pouvoir actuel le trophée peu glorieux de l’infamie politique, l’opposition sénégalaise n’en est pas pour autant, blanche comme neige.
Nous n’en voulons pour preuve que la consternation dans laquelle sont plongées de larges franges de notre peuple, au vu des réactions de certains leaders de premier plan de Yewwi Askan Wi, après la publication de la liste des candidats aux prochaines législatives.
C'est justement ce concept de "leader" qu’il faudrait revisiter, car dans son acception actuelle, il porte préjudice à l'opposition sénégalaise. Il n’est pas question, ici, d’user de leadership pour élaborer des contenus programmatiques, en vue de faire aboutir les revendications populaires mais, très souvent, d’initier des stratégies de positionnement individuel (ou d’appareil). Or, ces prétentions émanent souvent de dirigeants de partis de dimension modeste voire de groupuscules peu représentatifs, aux prétentions démesurées.
Par ailleurs, la frénésie électorale dans laquelle sont les hommes du pouvoir empêche l’opposition de cerner les véritables enjeux que constituent la défense des droits économiques et sociaux des travailleurs des villes et campagnes ainsi qu’une véritable refondation institutionnelle inspirée des conclusions des Assises nationales.
Pas étonnant, dès lors, qu’ils s’emmêlent les pinceaux, dans la confection de leurs listes, prêtant ainsi le flanc devant un adversaire, dont la détermination ne fait l’objet d’aucun doute, mais qui se heurtera très certainement sur le roc de la résistance populaire.
ACTE DE VANDALISME SUR LE TER, ANTIONE DIOME PRÉVOIT DES SANCTIONS
Le sectionnement de câbles sur le tracé du Train express régional (TER) ne restera pas impuni, a assuré, jeudi, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.
Le sectionnement de câbles sur le tracé du Train express régional (TER) ne restera pas impuni, a assuré, jeudi, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.
« Cet acte criminel qui a mis en danger des centaines de vies ne restera pas impuni. L’État poursuivra ses auteurs et les livrera à la justice pour que force reste à la loi« , a soutenu le ministre de l’Intérieur dans des propos rapportés par la Rfm.
La circulation sur le tracé du TER a connu lundi des perturbations après que des individus ont sectionné et emporté 60 mètres de câble du système de signalisation du train entre Keur Mbaye Fall et Yeumbeul (banlieue de Dakar).
Dans un communiqué, le procureur de la République dit avoir demandé à la Section de recherches de la gendarmerie nationale de mener « toutes les investigations utiles » à l’élucidation des « actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme » constatés sur le tronçon du Train express régional (TER) et « susceptibles d’être qualifiés d’actes de terrorismes« .
UNTJ EN CESSATION DE TRAVAIL CE VENDREDI
L’union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ), regroupant les greffiers et interprètes va observer un arrêt de travail demain vendredi 13 mai 2022 à partir de 11h suivi d’une adresse à la presse.
L’union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ), regroupant les greffiers et interprètes va observer un arrêt de travail demain vendredi 13 mai 2022 à partir de 11h suivi d’une adresse à la presse.
Cela rentre en droite ligne de leur sortie précédente relative à la situation délétère dans laquelle se trouvent plongés ces braves pères et mères de famille. Dans un communiqué paru le 6 mai dernier, l’UNTJ avait fait part de ses doléances au Président Macky Sall. Il s’agit du montant dérisoire des traitements dans ce secteur qui a fini d’installer une précarité endémique. La seule source de revenus qui leur permet de survivre est constituée des montants perçus au titre du fonds commun des greffes…
Malheureusement, depuis de longues années les travailleurs de la Justice souffrent de la gestion nébuleuse de ce fonds. Les versements ne sont pas réguliers ; La traçabilité de ces fonds au niveau du Trésor, des Impôts et Domaines est un mystère ; Quant au fonctionnement du comité de gestion au niveau du Ministère de la Justice, nous avons le plus gros nœud à dénouer. Tout se déroule entre quelques mains. Et les travailleurs dans leur désarroi n’ont aucun droit de regard ou simplement d’information sur leurs revenus. Et depuis quatre mois, ces braves femmes et hommes de l’institution judiciaire vivent une situation dramatique identique à celle d’il y’a deux années. Ils étaient alors restés plus de quatre mois sans percevoir leurs revenus trimestriels.
Cette fois- ci, la coïncidence de la korite a rendu la situation plus que dramatique et certains pères et mères de famille l’ont passée dans le dénuement total. Et au moment où nous rédigeons ce texte, bon nombre de nos camarades n’ont pas encore perçu leur salaire. En effet, la fin du trimestre consacre aussi les échéances de prêts au niveau des banques et ceux qui reçoivent leur traitement dans le même compte en sont privés, le montant perçu ne pouvant couvrir la dette. En faisant l’économie des autres difficultés qui assaillent nos camarades et pour la préservation de la quiétude sociale dans le landerneau Judiciaire, l’union Nationale des Travailleurs de la Justice en appelle à la sagesse du Président de la République.
UCAD, LES ETUDIANTS EN MEDECINE, PHARMACIE ET ODONTOLOGIE DÉTERRENT LA HACHE DE GUERRE
L’Amicale des Étudiants de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), qui exige le respect des engagements pris par leur ministère de tutelle a décrété 24 heures de grève, ce jeudi 12
L’Amicale des Étudiants de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), qui exige le respect des engagements pris par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a décrété 24 heures de grève, ce jeudi 12 mai.
Dans leur communiqué, les étudiants avertissent qu’ils n’hésiteront pas à passer à la vitesse, si leur revendication n’est pas prise en charge « dans un court délai ». Selon eux, le département piloté par le ministre Cheikh Oumar Anne s’était engagé à rendre « effective » la rémunération des douze mois de stage cliniques des étudiants en Doctorat 2, la « prise en charge » de la couverture vaccinale contre l’hépatite B des étudiants de la FMPO et « sa pérennisation », ainsi que « l’accompagnement » de la Faculté dans le projet de construction d’un nouvel amphithéâtre.
En revanche, pestent-ils, « depuis le début de l’année universitaire, dans notre politique anticipative, nous avons tenu à prendre les devants pour que ces engagements puissent être honorés. Cette démarche de notre part est restée vaine ».
CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN, L’UE SALUE LA POSITION DU SÉNÉGAL
L’Union européenne (UE) salue la position du Sénégal en faveur de la paix en Ukraine, a déclaré, jeudi, son ambassadrice au Sénégal, Irène Mingasson.
Dakar, 12 mai (APS) - L’Union européenne (UE) salue la position du Sénégal en faveur de la paix en Ukraine, a déclaré, jeudi, son ambassadrice au Sénégal, Irène Mingasson.
’’L’Union européenne salue la position sénégalaise en faveur de la paix, du respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et du droit international. Nous avons besoin de vous’’, a fait savoir la représentante de l’UE au Sénégal.
Dans le cadre de la résolution de la crise ukrainienne, l’Europe s’est tournée vers tous ses partenaires, dont le Sénégal, pour agir ensemble en soutien au droit international, a indiqué Mme Mingasson
’’Cette guerre nous invite à faire un front commun pour que les principes du droit international soient respectés et que cesse cette agression unilatérale. Nous nous tournons pour cela vers tous nos partenaires pour agir ensemble en soutien au droit international’’, a-t-elle dit.
Mme Irène Mingasson s’exprimait lors de la conférence de presse organisée au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la ’’Quinzaine de l’Europe 2022’’.
La rencontre s’est déroulée en présence de la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssta Tall Sall, et des ambassadeurs des Etats membres de l’UE au Sénégal.
Selon elle, si l’Union européenne se tourne vers le Sénégal, c’est parce que le pays est un ’’partenaire majeur’’ de l’Europe. Elle a insisté sur ’’son rôle moteur et stabilisateur sur la scène régionale, continentale et internationale pour faire respecter le droit’’.
’’L’Union européenne salue la position Sénégalaise en faveur de la paix, du respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et du droit international. Nous avons besoin de vous’’, a t-elle dit.
De son côté, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a rappelé que le Sénégal souhaite la fin de cette guerre, soulignant que l’Afrique n’a pas les moyens militaires de le faire.
’’Nous ne pouvons le faire que par le dialogue et la diplomatie, car le continent n’a pas les moyens militaires de participer à la guerre’’, a dit la ministre.
C’est dans ce sens, selon elle, que le président Macky Sall a eu des discussions avec les présidents de la Russie, Vladmir Poutine, et de la l’Ukraine, Volodymir Zelynski.
Elle a ajouté que le chef de l’Etat, président en exercice de l’Union africaine (UA) aura également des discussions avec le chancelier allemand Olaf Schol et le président des États-Unis, Joe Biden en vue de trouver une solution à cette crise.
Un communiqué de presse rappelle que le 9 mai marque le 72ème anniversaire de la signature de la Déclaration Schuman qui ’’est l’acte fondateur de l’UE, un projet ambitieux qui visait à instaurer une paix durable dans un contexte d’après-guerre’’.
’’Aujourd’hui, alors que l’Europe et le monde entier font face aux conséquences dramatiques de la guerre en Ukraine, il est essentiel de réaffirmer cet engagement de l’UE à œuvrer pour la paix, la démocratie, la solidarité et la coopération, en Europe et dans le monde entier’’, souligne t-on dans la même source.
Au Sénégal, l’UE ’’commémore la Journée de l’Europe en célébrant son partenariat solide et constant’’ avec le pays, ’’ainsi que son engagement envers la jeunesse sénégalaise’’.
Pendant quinze jours, sous le thème ’’Jeunesse au présent, amoul bayi’’ (ne rien lâcher), la Délégation de l’UE organise une série d’évènements et de rencontres avec des jeunes sénégalais et sénégalaises de divers horizons.
Selon le document de presse, ’’cette Quinzaine de l’Europe s’inscrit dans le cadre de l’Année européenne de la jeunesse, qui vise à amplifier la voix et l’action portée par la jeunesse en Europe et à travers le monde une jeunesse actrice de paix au quotidien et contributrice incontournable à la construction d’un avenir meilleur pour toujours’’.
UN GALA CARITATIF DE L’ASSOCIATION "FOR HOPE" AU PROFIT DES ENFANTS MALADES
L’association "For Hope" de l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye organise ce jeudi, à Paris, un gala caritatif au profit des enfants atteints du Cancer et du VIH Sida en Afrique, a appris l’APS de source médiatique.
Dakar, 12 mai (APS) - L’association "For Hope" de l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye organise ce jeudi, à Paris, un gala caritatif au profit des enfants atteints du Cancer et du VIH Sida en Afrique, a appris l’APS de source médiatique.
De nombreuses stars européennes et africaines du football ainsi que des artistes comme Maître Gims, Richard Orlinski et Boubou Design, participeront à ce dîner de gala, indique le quotidien sportif français L’Equipe.
Des objets collectionnés seront mis aux enchères pendant la soirée, rapporte la même source, citant un ballon de la finale de la CAN signé par les joueurs sénégalais, des maillots dédicacés de certains joueurs et des crampons de Sadio Mané.
Le milieu du Paris Saint-Germain (PSG, élite française, avait fondé, en juin 2021, l’association "For Hope" (pour l’espoir).
Elle intervient en France et au Sénégal dans les domaines de l’alimentation, l’éducation, la santé, le développement durable et l’environnement.
En novembre dernier, Guèye avait offert un important don de matériels médicaux au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ce don comprenait 45 extracteurs d’oxygène, 6000 tests antigéniques, 20.000 masques FFP2, 2000 masques chirurgicaux et 2280 flacons de gels hydroalcoolique.
L'ULTIME DÉFI DE MIMI TOURÉ
La désignation d'Aminata Touré comme tête de liste nationale de Benno Bokk Yaakaar lors des élections législatives du 31 juillet, est le dernier acte couronnant le parcours d’une femme de Gauche peu adepte de la soumission
Elle aura tout connu depuis l’installation du régime de Macky Sall en 2012. Aminata Touré aura savouré les délices du pouvoir en tant que ministre de la Justice jusqu’à la Primature. Elle a aussi goûté à l’amertume de plusieurs limogeages (à la Primature et comme présidente du Conseil économique, social et environnemental). Pas ferme, droite dans ses bottes, Aminata Touré marche sur le tapis rouge de l’hôtel King Fahd Palace. Regard franc, elle a l’allure d’un général qui fait une revue des troupes. La présidente d’alors du Cese vient de quitter la réunion des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) en ce 12 juillet 2019. Une rencontre qui marquait l’installation de Ndèye Saly Diop Dieng, présidente des femmes du parti présidentiel. Devant ses sœurs de parti, celle qui est désormais chargée de conduire la liste nationale de la coalition Benno bokk yaakaar affiche son soutien total à celle qui succède à Ndèye Marième Badiane. Sa popularité se mesure à l’applaudimètre. Un discours de circonstance qui est dicté par la discipline de parti. Cependant, au regard de sa trajectoire politique, on voit mal comment l’ancienne Première ministre pourrait suivre Ndèye Saly Diop Dieng. Car Aminata Touré, c’est l’incarnation du leadership. Ou rien. Tout simplement.
«Mimi n’est pas du genre à se soumettre»
Dans le syndicalisme, la politique, le sport, Mimi comme l’appellent familièrement les Sénégalais, a toujours voulu jouer les premiers rôles. Sidiki Daff est un ancien camarade de parti de Aminata Touré à l’époque d’And jef/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads). Vieillesse tatouée sur le visage, marqué par des années de lutte dans la Gauche, il relate la personnalité de Mimi en 1993 : «C’était la première fois que l’on avait une femme porte-parole. Elle est très combattive, la tête sur les épaules. Ce n’est pas un hasard si elle en est là aujourd’hui. C’est une dame qui n’a pas sa langue dans sa poche. J’ai toujours dit que c’était une erreur de voir Mimi Touré Première ministre parce qu’elle n’est pas du genre à se soumettre. Macky l’a finalement enlevée. C’est une forte tête avec des convictions chevillées au corps. Elle accepte difficilement qu’on la dirige parce qu’elle est trop autonome. Mimi est une femme courageuse», a témoigné M. Daff le 21 septembre 2019, lors de la journée d’hommages aux ex-militants de la Gauche à la Maison de la Culture Douta Seck.
Le courage, le combat, les convictions, Aminata Touré les a appris dans le mouvement de Gauche. A 14 ans, la dame à la voix rauque tel un homme, tombe amoureuse de l’idéologie véhiculant les principes de justice sociale, de soutien au monde rural, de la répartition de richesses… Elle intègre le Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) avant les années 1990. Et lors de la Présidentielle très contestée de 1993, elle est directrice de campagne du candidat Landing Savané, leader d’Aj/Pads. Elle avait 31 ans. «Ce qui nous surprenait, c’est que la contestation est telle que nous pensions que le pouvoir sortant ne pouvait jamais gagner. Finalement, on voyait que ce que nous croyions n’avait rien à voir avec le verdict des urnes», se souvient Mimi Touré qui a reçu Le Quotidien en août 2019 au siège du Cese.
Au lycée Van Vo, devenu lycée Lamine Guèye, la jeune Aminata est aux avant-postes des combats. Puis l’université va prendre le relais. En France, Mimi est en chevelure afro, avec blue-jeans, liquettes, baskets et passionnée de sports. Elle avale les différents bréviaires révolutionnaires, à commencer par le Manifeste du parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels, son livre de chevet à la résidence universitaire. «Mimi la rouge» -pas le «tyran rouge»- est-elle ainsi surnommée par ses camarades étudiants. Elle n’hésite pas à monter parfois à Paris à l’occasion des grandes manifestations du Parti communiste, dont la traditionnelle fête de l’Humanité. Tour à tour, elle milite dans l’Association des étudiants sénégalais en France (Aesf), la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (Feanf) et l’Union nationale des étudiants de France (Unef). «Elle pouvait parler pendant des heures de politique, d’idéologie et de marxisme-léninisme sans se fatiguer», racontait une amie dans un portrait réalisé par Rfi en 2013. Malgré ses années dans la Gauche, Aminata Touré a décidé de diluer son engagement. La dame, qui a aura 60 ans le 12 octobre, a migré vers le Centre. «Je n’ai jamais été libérale. L’Apr n’est pas un parti libéral. C’est un parti dans lequel il y a tous les courants. Je me définis comme une sociale-démocrate. Il faut que la politique sociale soit affirmée, surtout dans nos pays en voie d’émergence, tout en respectant les règles du marché : la propriété privée, le droit d’être dans un environnement qui favorise les affaires dans le respect des droits aussi bien des travailleurs que des autres segments de la société», théorise-t-elle.
«Je ne suis pas Margaret Thatcher»
Cette audace et ce refus de se soumettre, Aminata Touré les a forgés au cours de son enfance. Mais elle réfute l’étiquette de «garçon manqué» que lui collent ses détracteurs. «Si j’étais un homme, je pense que ce débat ne se poserait pas. Il y a des rôles qu’on a assignés aux femmes, d’autres aux hommes. Or, ça n’a pas toujours été comme ça. Dans l’histoire du Sénégal, les femmes ont toujours joué un rôle important. Dans le Walo, Dieumbeuth Mbodj et sa sœur Ndatté Yalla ont tenu tête à l’envahisseur français et ça s’est soldé par des négociations. Dans le Sud, il y a Aline Sitoé Diatta contre la colonisation française. Dans la religion, il y a de grandes figures comme Mame Diarra Bousso, une des rares femmes qui occasionnent de grands rassemblements religieux, à travers le magal de Porokhane. Au Sénégal, les femmes ne rasent pas les murs et n’ont jamais rasé les murs», se justifie-t-elle.
Malgré tout, Mimi est aussi comparée à Margaret Thatcher, ancienne Première ministre britannique, caricaturée dame de fer à cause de son intransigeance. Une comparaison qu’elle rejette : «Je ne suis pas Margaret Thatcher. Elle était de droite et je suis du centre. Je suis une progressiste. Cela n’a plus de sens de parler de Droite et de Gauche.» Après des années aux Etats-Unis durant le régime de Wade, c’est le Libéral Macky Sall qui la convainc de faire son retour au bercail. «Mimi est une femme de Gauche. Je l’ai rencontrée il n’y a pas longtemps et elle me l’a réaffirmé. Son ambition est de porter haut les couleurs de la Gauche», précise Amadou Vieux Ndiaye, également membre du comité de pilotage de la journée d’hommages aux ex-militants d’Aj/Mouvement pour la révolution et la démocratie nouvelle. Au sein de la Gauche, Mimi a également été très tôt amoureuse du sport. Elle va pratiquer à l’école : le football, le handball, le judo. Elle était ailière aux Gazelles de Dakar alors que le foot féminin en était à ses premiers balbutiements au Sénégal.
«Le sport m’a appris la discipline, la rigueur, le sérieux»
Au début des années «80», elle ambitionne même de faire carrière dans le sport. Elle intègre l’Equipe nationale d’athlétisme. Déterminé à voir sa fille auréolée de diplômes, son père refuse. Mais chassez le naturel, il revient toujours au galop. En France, la jeune étudiante est très active dans les milieux sportifs. Lors d’une compétition de judo, elle se fracture le coude. Un accident qui va définitivement sonner le glas de sa pratique sportive. «Le sport m’a appris qu’une victoire peut arriver après une défaite dans quelque domaine que ce soit. Dans le sport, j’ai appris la discipline, la rigueur, le sérieux. J’essaie d’appliquer ces principes en politique et dans ma vie en général», dit Aminata Touré. Pour suivre son regard, il faut aller au ministère de la Justice.
Garde des sceaux du premier gouvernement de Macky Sall, Aminata Touré imprime sa marque dès le début et assume la politique de la traque des biens mal acquis. Les dignitaires du Pds sont poursuivis, dont son ex-mari, le Trotskyste devenu Libéral, Oumar Sarr, qu’elle a connu en France en tant qu’étudiant. Ils ont une fille : Dior. Comment cette dernière a vécu cet épisode ? «Je ne raconte pas ma vie privée en public. Cela fait 7 ans que les gens me posent la question, j’ai toujours refusé d’y répondre. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais étaler ma vie privée sur la place publique», confie-t-elle. De sa vie privée, on ne connaît que très peu de choses. Après ses divorces avec Oumar Sarr et Momar Wade, Mimi Touré est actuellement en couple avec Oumar Wade, un entrepreneur.
Mimi de défiance
Par ailleurs, Mimi adore les défis. On ne sait pas si elle va diriger avec succès la liste de Bby mais l’ancienne Pm a la niaque. Lors de la campagne électorale des Locales, au moment où Barthélemy Dias commençait à prendre le dessus sur Diouf Sarr, Aminata Touré a pris la parole à deux jours du scrutin. Au siège de l’Apr, c’est elle qui pilote la conférence de presse devant Amadou Ba et Aliou Sall. «Personne ne peut nous impressionner. On a connu l’opposition. Les menaces ne passeront pas. Les élections vont se passer paisiblement», tonne-t-elle, le ton rageur. Mais parmi les défis, il y en a un qu’elle n’a pu relever et qui compte et comptera dans sa carrière : sa candidature à Grand-Yoff face à un mammouth socialiste nommé Khalifa Sall, maire sortant de Dakar. 2014 a donc été un rendez-vous manqué pour elle. Et en politique, ça se paie cash. Elle finira Envoyée spéciale du président de la République, faute d’avoir une institution. Toutefois, les mauvaises langues soupirent que Aminata Touré a toujours été «obnubilée» par le Cese, que c’est de cette ambition «débordante» que serait né le froid avec sa prédécesseure, Aminata Tall.
Mimi aime également les défiances. Quand elle mord, elle ne lâche pas. Quitte à faire saigner ! Le Président Sall a dû lui donner le Cese, après ses «performances» dans la quête de parrains et dans le directoire de campagne de la Présidentielle de 2019. Même pas deux années, et puis s’en va ! Pis, un homme qu’elle digère difficilement prend sa place : Idrissa Seck. C’est un affront que Macky Sall lui avait lancé ! Une humiliation tout court. A l’époque, elle semblait consommer la rupture avec le chef de l’Etat et de l’Apr qu’elle n’a même pas daigné confondre dans ses remerciements, le jour de son départ. Une autre défiance. Elle était pourtant déjà en guerre depuis la publication de l’article de Libération faisant état de «mauvaise gestion» comme mobile de son limogeage. «Nul ne saurait, à cette étape de ma vie administrative et politique, ternir ma réputation et mon intégrité», avait-elle averti sur sa page Facebook, le 3 novembre 2019. Ce «nul» indéfini ne serait que des adversaires politiques. Et surtout quand elle ajoute qu’elle se réservait le droit d’ester en justice contre «toute tentative de diffamation ou d’intimidation». Elle a envoyé là un message à ceux qui voudraient l’envoyer au «cimetière politique». Finalement, Mimi n’est pas morte et est prête pour l’accélération de la cadence le 31 juillet 2022.