SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 11 mai 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Alexandre NGOM, Ingénieur Polytechnicien, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société Réseau Gazier du Sénégal (RGS) ;
- Monsieur Abdoulaye TOURE, Conservateur, est nommé dans les fonctions de Directeur de la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour une période de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Papa Arona NDIAYE, admis à la retraite ;
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à compter du 1er octobre 2021 :
• Monsieur Maguèye NDIAYE, spécialité : Civilisation et histoire des idées islamiques."
LE CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION SOCIALE EN GESTATION
Il s'agit d'un groupe consultatif (de concertation et d’écoute non permanent) sur les politiques sociales, qui se réunira chaque année, en présence des représentants des forces vives de la Nation, selon Macky Sall - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 11 mai 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, au Palais de la République, ce mercredi 11 mai 2022.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la préparation des élections législatives du 31 juillet 2022, après les dépôts des candidatures, le 08 mai 2022.
Le Président de la République invite, à ce propos, le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Intérieur, Ministre en charge des élections, à prendre toutes les mesures et dispositions requises, en relation avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), en vue du déroulement adéquat du processus lié aux élections législatives du 31 juillet 2022.
Le Chef de l’Etat salue le respect du calendrier républicain et demande aux acteurs politiques et aux électeurs, de veiller, en tout lieu et en toute circonstance, à la consolidation de la stabilité sociale et du rayonnement démocratique international du Sénégal.
Sur le renforcement de la supervision et du suivi évaluation des politiques d’inclusion sociale et de solidarité nationale, le Président de la République est revenu sur la cérémonie nationale de lancement du programme exceptionnel de Cash transfert, qu’il a présidé le mardi 10 mai 2022, pour un montant global de 43 milliards de francs CFA, aux 542 956 ménages répertoriés dans le Registre national Unique (RNU), institué par le décret n°2021-1052 du 02 août 2021.
Le Chef de l’Etat se félicite du succès de cet évènement historique pour la solidarité nationale et de souligner que cette manifestation marque un tournant majeur dans l’ancrage de l’inclusion et de l’équité comme principes directeurs de mise en œuvre des politiques.
Le Président de la République remercie, à cette occasion, les partenaires du Sénégal qui nous accompagnent de cette vision d’un Sénégal émergent, dans la solidarité avec le déploiement de filets sociaux complémentaires, en cohérence avec la stratégie nationale d’inclusion sociale.
Le Chef de l’Etat demande au Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, d’envisager, dans chaque région et dans chaque département, l’organisation de cérémonies symboliques, lançant effectivement, dans les territoires, les transferts pour les cibles retenues.
Le Président de la République demande, par ailleurs, au Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, de veiller, chaque semestre, à l’actualisation du RNU, à partir des remontées ajustées dans les 46 départements du Sénégal, afin de renforcer la fiabilité du répertoire national des personnes vulnérables.
Le Chef de l’Etat invite, le Ministre des Finances et du Budget et les Ministres concernés (Travail, Santé, Développement communautaire, etc.), à finaliser, avant fin mai 2022, un mémorandum exhaustif du Gouvernement sur les différentes interventions sociales de l’Etat.
Le Président de la République informe, enfin, le Conseil, de sa décision de mettre en place un groupe consultatif (de concertation et d’écoute non permanent) sur les politiques sociales, "le Conseil national de la Protection sociale (CNPS)", qui se réunira chaque année, en présence des représentants des forces vives de la Nation.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil, avoir reçu, le mardi 10 mai 2022, les rapports de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).
Le Président de la République salue le travail remarquable accompli par la Présidente de l’OFNAC, Madame Seynabou Ndiaye DIAKHATE, et l’ensemble des membres de l’Assemblée de la structure.
Le Chef de l’Etat rappelle son attachement particulier à l’éradication de la corruption à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption (2020-2024), stratégie validée le 16 septembre 2020 en Conseil des Ministres pour un coût évalué à 5.764.000.000 de francs CFA.
Le Président de la République demande, au Gouvernement, d’accentuer le soutien au déploiement intensif et au suivi-évaluation de cet instrument consensuel de pilotage, impliquant tous les acteurs.
Le Chef de l’Etat demande, enfin, aux membres du Gouvernement, chacun en ce qui le concerne, d’examiner avec attention, et de prendre en charge avec diligence les recommandations des rapports de l’OFNAC.
Sur la veille stratégique sur la politique nationale d’investissement, le Président de la République est revenu sur l’Observatoire national des investissements (ONI), crée par décret n°2018-1100 du 07 juin 2018, dans le cadre de la montée en puissance du PSE, et de rappeler son rôle majeur dans le dialogue économique permanent entre l’Etat et le secteur privé national et international.
Le Chef de l’Etat demande, à cet égard, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération en liaison avec le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre en charge du Commerce, le Ministre en charge de l’Industrie et le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, d’engager avec l’ONI et APIX SA, la finalisation d’un rapport consolidé sur la capitalisation des investissements publics et privés réalisés au Sénégal, depuis 2012.
Dans le même élan, le Président de la République demande, au Ministre des Finances et du Budget, d’accélérer le processus d’actualisation du Code des investissements.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de préparer, en relation avec APIX SA, la relance du Conseil présidentiel de l’investissement.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1 - la gestion des foirails et abattoirs dans plusieurs localités du pays : sur ce point, le Chef de l’Etat invite le Ministre de l’Elevage et des Productions animales, à engager dans les meilleurs délais, des concertations avec les organisations d’acteurs impliqués, en vue d’améliorer l’établissement et la gouvernance des différents foirails et abattoirs officiels ;
2 - les préparatifs du Pèlerinage aux lieux saints de l’Islam : à ce sujet, le Président de la République demande, au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur et à la Délégation générale du Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, de consolider un partenariat dynamique avec les opérateurs privés du Hajj, en vue de l’accomplissement du Pèlerinage 2022, dans les meilleures conditions de transport et de séjour pour les pèlerins du Sénégal.
A l’occasion du Conseil des ministres, le Ministre des Finances et du Budget a présenté le Projet de loi de finances rectificative (LFR) pour l’année 2022.
Ledit projet est arrêté à la somme de 5.556,7 milliards de FCFA.
Comparativement à la loi de finances initiale, il enregistre une hausse de 357,7 milliards FCFA en valeur absolue et de 6,9 % en valeur relative.
Suivant les orientations du Président de la République, le projet de LFR prend notamment en compte l’amplification des transferts monétaires aux populations vulnérables, les subventions à l’énergie et le soutien aux prix des produits alimentaires en vue de renforcer le pouvoir d’achat des ménages.
Il intègre également les besoins prioritaires en matière de dépenses de souveraineté, et l’ensemble des engagements financiers du Gouvernement pour améliorer, significativement et dans l’équité, les rémunérations des agents dans les différents secteurs de l’Administration, conformément à la volonté du Chef de l’Etat.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la loi rectificative 2022 ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et sur le prochain pèlerinage à la Mecque ;
- Le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur le contrôle technique des véhicules automobiles ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur l’évolution des cours mondiaux des produits de base en relation avec le conflit en Ukraine ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les nouvelles orientations de la vaccination contre le Covid-19 ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide et sur la préparation de la campagne agricole 2022-2023 ;
- Le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur la mise en œuvre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint- Louis (SERRP) et le financement du Pacasen-Rural ;
- Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur le projet phare "Zones touristiques intégrées dans son volet Aménagement de la station touristique de Pointe Saréne".
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Alexandre NGOM, Ingénieur Polytechnicien, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société Réseau Gazier du Sénégal (RGS) ;
- Monsieur Abdoulaye TOURE, Conservateur, est nommé dans les fonctions de Directeur de la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour une période de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Papa Arona NDIAYE, admis à la retraite ;
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à compter du 1er octobre 2021 :
• Monsieur Maguèye NDIAYE, spécialité : Civilisation et histoire des idées islamiques."
AFFAIRE DES 94 MILLIARDS, L'OFNAC DÉCÈLE 4 IRRÉGULARITÉS DANS LA PROCÉDURE
L’Ofnac a déposé, entre les mains du chef de l’Etat, ses rapports 2019, 2020 et 2021. En effet, dans le rapport 2019, l’organe a rendu son verdict sur la plainte de Ousmane Sonko dans l’affaire des 94 milliards de francs Cfa.
iGFM - (Dakar) L’Ofnac a déposé, entre les mains du chef de l’Etat, ses rapports 2019, 2020 et 2021. En effet, dans le rapport 2019, l’organe a rendu son verdict sur la plainte de Ousmane Sonko dans l’affaire des 94 milliards de francs Cfa.
Dans sa plainte, déposée le 10 avril 2018 à l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption, Ousmane SONKO évoquait des faits supposés de «transactions immobilières irrégulières et de détournements de deniers publics» portant sur un montant de 94 783 159 000 FCFA.
Après avoir mené ses investigations, l’Ofnac a relevé des «entorses à la procédure régulière». Entorses qui «pourraient faire penser à une volonté inavouée des fonctionnaires concernés de tirer le maximum de profit pour Sofico et Cfu dans une seconde procédure d’indemnisation, tout en sachant qu’il y a eu un premier cas d’expropriation ayant abouti à une indemnisation portant sur le montant de 605.853.850 frs CFA.»
Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté et ses collègues estiment que les infractions suivantes devraient être retenues contre Mamour Diallo, Tahirou Sarr et Cie : «Association de malfaiteurs, fait prévu et réprimé par les articles 238 à 240 du Code Pénal ; escroquerie portant sur des deniers publics, fait prévu et réprimé par les articles 152 à 154 du Code Pénal ; tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics ; complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics.» Le dossier a été transmis au procureur.
Par Tony Euloge NDIONE
ILS NE NOUS EMPÊCHERONT PAS DE DIRE LA VÉRITÉ AUX SÉNÉGALAIS …
Une forme de violence verbale inhabituelle et dangereuse caractérise aujourd’hui l’espace politique sénégalais. Cela est l’œuvre de gens à la culture politique restreinte, désireux de réduire au silence toute idée contraire et de faire régner une anarchie
Emédia |
Tony Euloge Ndione |
Publication 11/05/2022
Une forme de violence verbale inhabituelle et dangereuse caractérise aujourd’hui l’espace politique sénégalais. Cela est l’œuvre de gens à la culture politique restreinte, désireux de réduire au silence toute idée contraire et de faire régner une anarchie ou dictature devant conduire à nous imposer un groupe d’individus, qui, loin d’être des modèles de Leader, se sont toujours distingués par la même violence verbale peinte d’une bonne dose de mensonges et par ses frasques et libertinages dans des salons de massage-sexe, par leur aptitude à manipuler l’opinion et par leur mépris de la moralité. Non ! Personne ne nous astreindra au silence et ce ne sont surtout pas les derniers venus en politique qui nous empêcheront de dire au Sénégalais que le Président Macky SALL a fini de mettre notre Pays sur la voie du progrès durable.
Nous étions là en 2012 et dix années plus tard, personne ne peut objectivement nier qu’il y a eu des avancées significatives dans tous les domaines. Nous sommes champions d’Afrique de Football, et cela n’est que le prolongement d’autres succès glanés au plan international tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique, en passant par une excellente politique sociale inclusive et des infrastructures qui inspirent au respect de notre Pays et atteste de son progrès.
Le vacarme irrationnel et démesuré de l’opposition qui aura chanté sur tous les toits que ces projets n’étaient pas rentables ou étaient couteux, cède aujourd’hui la place à une appréciation positive et à une appropriation par les sénégalais du TER, du Stade Abdoulaye WADE de Diamniadio, du Pont de Foundiougne… Et personne ne nous empêchera de dire aux sénégalais que cela est le fruit de la vision futuriste du Président Macky SALL et que ces ouvrages, outre leur qualité, sont destinés aux sénégalais de même que les importantes ressources qu’ils génèrent. Ces réalisations rejoignent un chapelet déjà bien garni d’infrastructures matérialisant l’élan de développement pris par le Sénégal.
Au-delà de l’ambition, il fallait une volonté sérieuse, une vision certaine, un leadership imposant et ces attributs caractérisent l’homme qui, contre vents et marrées aura réussi à poser les jalons crédibles d’un Sénégal Emergent avec à la clé, du concret. Oui, le Président Macky SALL a le mérite d’avoir réussi à changer le visage du Sénégal. Les réalisations le démontrent et les perspectives nous édifient davantage sur la portée de sa Vision pour le Sénégal. Non, ils ne nous empêcheront pas de dire à nos concitoyens du Sénégal et du Monde que nous flirtons enfin avec le Progrès que nous désirions depuis les indépendances et que le gage le plus fiable de sa pérennisation consiste à opter pour la Continuité avec le Président Macky SALL et la stabilité.
Ils savent par exemple pertinemment que la hausse du cout de la vie est universelle et est étroitement liée aux conséquences de la pandémie à Covid 19 et au conflit en Ukraine, mais la mauvaise foi leur interdira de le dire aux sénégalais car ils trouvent tout bonnement une opportunité à saisir dans la souffrance conjoncturelle des sénégalais, pour charger le régime du Président Macky SALL, sans jamais proposer des alternatives crédibles. Stresser, angoisser les sénégalais, semer le doute au point d’empêcher une analyse lucide et une appréciation à juste titre des efforts consentis par le Président Macky SALL depuis son accession au pouvoir pour améliorer nos conditions de vie. L’option d’une amnésie voulue justifiera peut-être que certains soient dans le déni et la calomnie. Mais la vérité, est que ce Pays manquait presque de TOUT en 2012 et aujourd’hui, parce que, le Président SALL aura tracé le chemin du Progrès durable, chacun veut faire prévaloir ses ambitions personnelles, certains allant jusqu’à vouloir bruler le Pays pour y parvenir.
Ils ne parleront pas de l’impact des bourses de sécurité familiale, encore moins de celui de la CMU ; Ils ne parleront pas de la situation sécuritaire du Pays qui s’avère salutaire comparée à ce qui se passe dans la sous-région avec les ravages du terrorisme et de l’extrémisme ; Ils ne parleront pas des efforts faits pour revaloriser l’enseignement supérieur avec un élargissement effectif de la carte universitaire et une nette amélioration des conditions d’étude dans les universités et jusque dans la Diaspora ; Ils ne parleront pas des infrastructures scolaires acquis sous le magistère du Président Macky SALL et des actes posés dans le sens d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants mais seront prompt à nous pomper l’air avec les clichés des rares abris provisoires encore existants, parce qu’ils trouvent une opportunité à saisir dans la souffrance conjoncturelle des sénégalais, pour essayer de saboter le travail élogieux du Président Macky SALL ; Ils ne parleront pas des centaines de localités aujourd’hui désenclavées, des opportunités nouvelles dont elles bénéficient et des objectifs atteints en terme d’accès à l’électricité et à l’eau potable : ils ne parleront pas des progrès connus dans le domaine du transport aérien, celui terrestre et celui maritime et ou de la reprise du chemin de fer Dakar-Bamako ; Ils ne se soucient guère des préoccupations des sénégalais et ne vivent que de leur obsession démesurée du Pouvoir, celui qui obstrue tout sens de la mesure et qui passe inéluctablement par la manipulation des masses en masse et l’instauration de la violence comme règle de principe.
Pape Alé le scénariste mythomane y ira de ses UNES à même d’inspirer à l’Etat de catastrophe universelle, la mafia « KATHIEU KATE YI » (Menteurs) s’illustrera encore par ses montages et fictions destinés à confondre les sénégalais de l’internet et des réseaux sociaux, d’autres brilleront par des perspectives ténébreuses, ils érigeront un incohérent de la trempe de ce Mollah ou d’autres racailles de son espèce en personnalité publique, avouant s’inscrire dans la logique de promouvoir et de récompenser la médiocrité, mais ils ne nous empêcheront pas de dire à nos parents, frères et sœurs sénégalais que nous n’avons pas tort de croire en la vision du Président Macky SALL et que vu l’ampleur des réalisations de 2012 à nos jours, nous sommes optimistes et croyons fermement que nous aurons d’autres Stades comme celui construit à Diamniadio, que le TER traversera d’autres régions, que les accès universels à l’eau, à l’électricité, aux soins et à l’internet seront davantage une réalité, que nous atteindrons l’autosuffisance alimentaire, que nos enfants étudieront dans des universités d’excellence au Sénégal, que nous aurons dans tous les départements des hôpitaux de niveau…
Telle est notre conviction et vu que l’« on n’arrête pas la mer avec ses bras », nous sommes persuadés que l’aventure continuera, avec Macky, Par Nous Sénégalais et Pour Nous Sénégalais.
La reprise imminente du chemin de fer Dakar Bamako, la concrétisation progressive des engagements pris par le Président de la République pour ce qui est de la formation et de l’emploi des jeunes, la réception du BRT, le port futuriste de Ndayane … Autant de perspectives à même de mettre le Sénégal à jamais sur la voie du progrès durable.
Face à ce bilan élogieux, ils n’ont pas d’arguments et veulent nous museler, rendre notre dialogue impossible avec le peuple destinataire de ces projets. A nous qui sommes avec le Président de continuer à communiquer autour de sa vision et des réalisations, d’être la lanterne des populations et de les orienter davantage vers une plus grande appropriation des politiques publiques. En 2019, elles ont élu au 1er tour le Président Macky SALL et la logique voudrait qu’elles lui concèdent une majorité stable afin de réussir sereinement ce quinquennat et de mieux préparer l’avenir.
Je lance un appel à la jeunesse engagée avec le Président Macky SALL, celle consciente et éprise de progrès. Il est temps et c’est le moment ou jamais de nous mettre au travail pour une victoire éclatante de BBY au soir du 31 juillet 2022. Nous sommes majoritaires dans toutes les localités du Pays et dans l’unité et l’entente, portons la Coalition BBY à la victoire et renouvelons au Président Macky SALL une majorité confortable à l’assemblée nationale pour le bien du Sénégal et des sénégalais.
Vive le Président Macky SALL, Vive BBY
LA FSF ANNONCE LE RETOUR À LA VENTE PHYSIQUE DES TICKETS
La Fédération sénégalaise de football (FSF) va revenir à l’ancienne formule de vente physique des billets d’entrée au stade lors des prochains matchs de l’équipe nationale, a annoncé son porte-parole, Seydou Sané.
Dakar, 11 mai (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) va revenir à l’ancienne formule de vente physique des billets d’entrée au stade lors des prochains matchs de l’équipe nationale, a annoncé son porte-parole, Seydou Sané.
"Nous sommes pour la modernité mais il faut y aller pas à pas. Il y a des soucis dans la vente des billets électroniques et pour le prochain match contre le Bénin, nous avons décidé de revenir à l’ancienne méthode’’, a expliqué le porte-parole de la FSF en rendant compte d’une décision de son comité exécutif réuni mardi à Dakar.
La Fédération va approfondir la réflexion sur le digital, mais nous allons, en attendant, revenir à la vente des billets physiques’’, a expliqué Sané dans des propos rapportés par le site de l’instance dirigeante du football national.
Contre l’Egypte en barrage retour de la Coupe du monde 2022, la Fédération avait signé un accord de partenariat avec une entreprise qui avait mis en vente les billets de la rencontre majoritairement en ligne. Ce procédé avait dérouté beaucoup de supporters qui s’étaient plaints de n’être pas parvenu à disposer de tickets d’entrée au stade Abdoulaye Wade.
Contre le Bénin le 4 juin prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2023, la Fédération de football a ainsi décidé de revenir à l’ancien système.
Par ailleurs, la FSF compte organiser mardi prochain une réunion qui sera consacrée aux matchs amicaux de la sélection nationale qualifiée en Coupe du monde, a ajouté son porte-parole.
’’D’ici à cette date, nous aurons plus de choses concrètes sur les offres qu’on attend d’Europe, d’Amérique et d’Asie’’, a-t-il fait savoir.
MOUSSA DIOP ACCUSE KHALIFA ABABACAR SALL ET OUSMANE SONKO
Aucun responsable de la formation politique de Me Moussa Diop n’a été investi sur les listes électorales de la coalition Yewwi Askan WI en vue des prochaines élections législatives du 31 juillet 2022.
Aucun responsable de la formation politique de Me Moussa Diop n’a été investi sur les listes électorales de la coalition Yewwi Askan WI en vue des prochaines élections législatives du 31 juillet 2022. Le constat a été fait par le président de AG/Jotna qui souligne être » membre fondateur de la coalition YAW ».
Cette « forfaiture » regrette Me Moussa Diop n’est que l’oeuvre Khalifa Ababacar Sall. Selon l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, « depuis ses déboires dans le dossier de la Caisse d’avance, Khalifa Sall n’a jamais digéré la position véridique du Président d’AG/JOTNA sur sa légèreté dans la gestion de ces fonds et plus récemment sur son inéligibilité face à sa volonté de diriger la liste proportionnelle nationale. »
Donc, affirme Me Moussa Diop, il s’est dit : « Je ne figurerai pas sur les listes, Maître Moussa DIOP non plus ». Telle est la revancharde et indigne attitude d’un prétendu homme d’Etat adoptée par monsieur Khalifa Sall pour l’écarter des listes », selon l’avocat.
Me Moussa Diop invite tous les responsables, militants et sympathisants d’AG/JOTNA à la mobilisation et à faire face à ce qu’il appelle « forfaiture inélégante de la part de quelqu’un qui aspire à la magistrature suprême pour une dernière fois en 2024 s’il est amnistié mais qui agit suivant son cœur par pure rancune. »
Aussi, indique le responsable politique de Matam « cette forfaiture inique n’aurait jamais prospéré sans la complicité de Monsieur Ousmane SONKO qui ne répondra pas à la demande d’explications que je lui ai adressée par message écrit et lu ».
Me Moussa Diop fait savoir à ses détracteurs que ses ambitions politiques pour 2024 restent « intactes et ne sont pas négociables. »
YAW MENACÉE D'IMPLOSION
La liste de Yewwi Askan Wi pour les législatives est aux antipodes de nos valeurs. Une minorité s'est arrogée la totalité des postes électives. Nous refusons de cautionner cette dérive qui heurte l'éthique politique - DÉCLARATION DE PARTIS MEMBRES
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de plusieurs partis membres de la coalition Yewwi AskanWi, datant du 11 mai, à propos de la constitution des listes pour les législatives.
« Nous partis signataires de cette déclaration et membres de la coalition Yewwi Askan Wi rejetons avec la dernière énergie la procédure antidémocratique, non transparente et teintée d'ostracisme avec laquelle les investitures de Yewwi Askan Wi ont été faites.
L'esprit partisan et les calculs politiciens ont prévalu durant cet exercice et les valeurs de solidarité, de partage, de justice et d'équité qui sont inscrites dans notre charte ont été bafouées par un esprit stalinien, clanique de copinage qui a fait qu'une minorité s'est arrogée la totalité des postes électives reléguant des partis et des
leaders qui ont par leur crédibilité, leur représentativité et leur combativité construit l'écosystème attractif qu'est devenue la coalition Yewwi Askan Wi.
Cette coalition est une œuvre commune. Une co-construction pour offrir aux Sénégalais une meilleure qualité de vie, plus de justice et de transparence dans la gouvernance publique.
Elle doit rester une plateforme de solidarité où toutes les parties prenantes seront traitées avec respect et considération dès lors que nous avons admis ensemble que les acquis de chaque formation politique seront conservés et même valorisés.
Malheureusement, la liste de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives est aux antipodes des valeurs que nous revendiquons. La procédure de sa mise en place a violé les principes de transparence. Cette liste a trahi les fondements de notre organisation. Elle réveille les vieux démons de la politique. Un esprit tortueux, inique et hégémonique qui n'est pas tolérable dans une coalition comme la nôtre qui a réveillé l'immense espoir d'un avenir radieux pour tous les Sénégalais.
Lorsque des acteurs politiques de l'opposition sont capables d'une telle forfaiture, on peut légitimement être inquiet quant à leur capacité à mettre en œuvre les attentes légitimes du peuple sénégalais pour que l'équité, le mérite et la compétence soient au cour de la gouvernance publique.
Le débat ici posé n'est pas une querelle de poste ou de préséance. Il porte sur le fond, sur la sincérité de notre engagement et sur notre aptitude à nous y conformer. C'est la raison profonde de cette déclaration qui est une alerte à l'endroit de tous les Sénégalais afin qu'ils soient les témoins de la sincérité et du caractère patriotique de notre démarche.
Nous sommes d'éminents membres de l'opposition et notre ancrage dans Yewwi Askan Wi ne souffre d'aucune contestation. Nous avons fait le choix depuis des années de nous battre contre le régime despotique de Macky Sall. C'est pourquoi nous ne pouvons accepter que les comportements que nous dénonçons chaque jour deviennent les armes favorites d'une partie de Yewwi pour asservir à des fins politiciennes une coalition qui doit être au service du Sénégal et de sa grandeur.
Nous refusons de cautionner cette dérive qui heurte l'éthique politique et la solidarité qui nous avaient réunis. Demain au pouvoir, elle sera la source de beaucoup de désagréments du type népotisme, clientélisme et corruption.
C'est ce combat de principe que nous entendons mener dans la
Coalition Yewwi Askan Wi et nulle part ailleurs. Jamais nous n'accepterons que la frustration, le ras-le-bol des Sénégalais soient captés par des politiciens pour servir un dessein hégémonique.
Nous donnons rendez-vous aux Sénégalais à la conférence de presse
que nous comptons tenir ce vendredi 13 mai 2022 au siège du FSD-BJ sis à BOPP rue 4 numéro 130 à 11h.
Vive Yewwi Askan Wi
Vive le Sénégal
Ont signés :
AG/Jotna de maître Moussa Diop
PNG Parti Nouvelle Génération de Mamadou Lamine Thiam
Appel 3J de madame Aminata Lo Dieng
Bess du Nak de Serigne Mansour Sy
CREDI du professeur Hamidou Dathe
FPRS de Djibril Diop
FSD-BJ de Cheikh Bamba Dieye
SET de Moustapha Mamba Guirassy
PARE SUXXALI SENEGAL de Abdou Karim Fall »
AVENIR SENEGAAL BI NU BEGG ACCUSE YEWWI DE FAVORITISME
La plateforme exprime sa désapprobation "face au procédé de constitution des listes des candidats de YAW, qui a eu pour résultat de reléguer Cheikh Tidiane Dieye et Ndeye Fatou Diop Blondin aux 28ème et 29ème place sur la liste nationale"
Le secrétariat politique national de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg a exprimé sa désapprobation « face au procédé inique et injuste utilisé lors de la constitution des listes des candidats de Yewwi Askan WI, qui a eu pour résultat de reléguer le Docteur Cheikh Tidiane DIEYE et Madame le Ministre Ndeye Fatou Diop Blondin aux 28ème et 29ème place sur la liste nationale contre toute attente », note le secrétariat politique.
La plateforme regrette la non prise en compte des critères de choix sur les listes. Des critères qui reposent sur l’engagement politique et l’image politique positive.
Elle accuse Yeewi de mettre en place d’autres acteurs qui avaient mis en place des listes parallèles lors des locales.
VIDEO
PPDA, VINGT FEMMES PRENNENT LA PAROLE
C’est une émission exceptionnelle : 20 femmes ayant accusé l’ancien présentateur star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles et de comportements problématiques témoignent
C’est une émission exceptionnelle de Mediapart : vingt femmes ayant accusé l’ancien présentateur star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles et de comportements problématiques témoignent sur notre plateau.
Elles ont entre 28 et 63 ans. Elles sont journalistes, autrices, mais aussi employées de magasin, enseignante, conseillère aux entreprises, bibliothécaire, etc. Certaines témoignent pour la première fois à visage découvert.
Jamais celles dont vous allez entendre les récits n’avaient été réunies. Les faits présumés qu’elles racontent remontent aux années 1980 ou à quelques années.
La plupart ne se connaissaient pas avant le début de l’affaire. Certaines se sont rencontrées pour la première fois sur notre plateau. Toutes ont en commun d’avoir témoigné dans l’enquête judiciaire contre Patrick Poivre d’Arvor, qui a déposé une plainte en « dénonciation calomnieuse » contre seize d’entre elles.
Présentateur du 20 heures de TF1 pendant vingt ans, Patrick Poivre d'Arvor « conteste », selon son avocat, « toute violence, sexuelle ou non, à l’égard des femmes qui l’ont accusé ».
GESTION DE LA COVID, L'OFNAC DÉCOUVRE DES POT AUX ROSES
L’Ofnac a dévoilé un gros scandale dans l’acquisition de vivres et autres produits et prestations de services de transport dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19
L’Ofnac a dévoilé un gros scandale dans l’acquisition de vivres et autres produits et prestations de services de transport dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 et dans le but de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables, le Sénégal a mis en place un fonds de riposte et de solidarité dénommé « Fonds Force COVID », doté de crédits d’un montant de 1000 milliards FCFA. Dans la clé de répartition dudit fonds, un montant de 69 milliards est destiné à l’appui aux populations en vivres et en détergent, afin de les soulager des conséquences nées des mesures restrictives prises pour faire face à ce fléau. C’est ainsi que le Président de la République a donné instruction au Gouvernement, notamment au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST), d’organiser cet élan de solidarité. Après acquisition de ses produits de consommation courante, la distribution a été engagée.
Le 17 avril 2020, l’OFNAC a reçu deux dénonciations à l’initiative du sieur Guy Marius SAGNA, mandataire du mouvement « FRAPP/France Dégage » et du professeur Babacar DIOP, secrétaire général du parti politique « FDS ». Tous les deux dénoncent la violation des règles de transparence dans l’attribution des marchés de fourniture de riz et de transport des denrées. Ils estiment, notamment, que cet état de fait constitue un « conflit d’intérêts » et dénote d’une situation de « favoritisme » par l’octroi d’avantages injustifiés à certaines personnes. Ils imputent ces faits à monsieur Mansour FAYE, ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et à Rayan HACHEM, gérant de « Avanti Suarl » et d’« Afri & Co Suarl » ainsi qu’au député Demba DIOP SY, Directeur général de « Urbaine d’Entreprise » (UDE).
Selon leurs dires, le ministre aurait accordé un marché à monsieur Demba DIOP SY, député de son état, dont la qualité est incompatible avec celle de chef d’entreprise. Il convient de signaler que cette incompatibilité avait été dénoncée par monsieur Abdoulaye FALL « Mao », président du parti politique « Alliance Patriotique Diambar pour la République » (APDR), dans le cadre du marché relatif à la gestion des ordures ménagères attribué à la même société.
Quant à l’homme d’affaires Rayan HACHEM, il serait attributaire de deux marchés pour la fourniture de riz d’un montant de 17 milliards de FCFA alors que son entreprise « Afri & Co » n’est pas enregistrée dans le registre de l’APIX. A cela s’ajouterait le fait qu’il n’y aurait pas eu de mise en concurrence pour les marchés attribués à messieurs DIOP SY et HACHEM. • et de blanchiment de capitaux faits prévus par la loi n° 2018 – 03 du 23 février 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ( article 7, a et b). NB : Le rapport d’enquête sera soumis à l’Assemblée des membres. RAPPORT D’ACTIVITÉS 2021 64 II.
L’ENQUÊTE Dans le cadre des investigations, il a été procédé à des auditions, des réquisitions aux banques, une revue documentaire et à une demande de communication du rapport des activités du Comité de Suivi de la Mise en Œuvre des Opérations du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID-19). Ainsi les personnes ci-après ont été entendues : • Demba DIOP dit DIOPSY, unique propriétaire de la société « UDE », créée en 1998 ; • Marième DIOP, fille de Demba DIOP, désignée Directrice générale de UDE ; • Rayan HACHEM, unique fondateur et administrateur des sociétés « Avanti Suarl » et « Afri & Co SUARL », créées respectivement en 2016 et 2019 et ayant le même siège social ; • Aliou SOW, DAGE du MDCEST ; • et Karamoko Cheikh Oumar ADJ dit « Papis », coursier de Rayan HACHEM. L’exploitation des documents comptables, bancaires, statutaires, des dossiers de marchés, du Rapport final du Comité « FORCE COVID-19 » ainsi que les pièces fournies par le Tribunal de commerce hors classe de Dakar et la Cour d’appel de Dakar, ont permis d’aboutir à la conclusion suivante. CONCLUSION De ce qui précède, il résulte que monsieur Rayan HACHEM a satisfait au marché de fourniture de riz à travers ses sociétés « Avanti Suarl » et « Afri & Co Suarl », dont la constitution semble conforme à l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
Cependant, la procédure relative au contrat de gré à gré n° Riz-005/2020 est entachée d’une irrégularité relevée chez l’adjudicataire. En effet, le contrat en question a été signé par Karamoko Cheikh Oumar ADJ dit « Papis » de Avanti SUARL, sur demande verbale du gérant. Ainsi, des présomptions de faux en écritures privées et de complicité par instigation sont relevées contre ce dernier et Rayan HACHEM, faits prévus et punis par les articles 132 et 45 du Code pénal. Par ailleurs, il existe des présomptions de banqueroute frauduleuse contre Demba DIOP « Sy » telle que prévue à l’article 230 de l’Acte uniforme sur les procédures collectives et d’apurement du passif, a de mauvaise foi, « exercé la profession de dirigeant en violation d’une interdiction prévue par un Acte uniforme ou par toute disposition légale ou réglementaire d’un Etat partie » (article 233, 4°). En effet, en sa qualité de député, il a, dans le cadre du marché en question, exercé la fonction de Directeur général de UDE, en violation d’une disposition réglementaire, en l’occurrence le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, il est ressorti des investigations que monsieur Demba DIOP « Sy » et sa fille Marième DIOP, auraient usé de manœuvres frauduleuses (dissimulation, au moment de la soumission, du véritable statut de la société pourtant déclarée en faillite et objet d’une liquidation judiciaire prononcée le 19 avril 2019 par la Chambre des Procédures collectives du Tribunal de Commerce hors classe de Dakar (jugement n° 577/19). RAPPORT D’ACTIVITÉS 2021 65 Ces faits révèlent des présomptions d’escroquerie portant sur des deniers publics (article 153 du Code pénal). En ce qui concerne les faits de violation du Code des marchés publics, il convient de souligner que, dans le cadre de la politique de riposte contre la pandémie, les procédures de dépenses liées à la lutte contre le Covid-19 ont été exclues du champ d’application dudit code par le décret n° 2020 – 780 du 18 mars 2020 portant dérogation au code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre le COVID-19. En conséquence, ces faits n’ont pas été retenus par les enquêteurs.