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3 mai 2025
L’EGLISE CATHOLIQUE REPORTE SES GRANDS RASSEMBLEMENTS
Il s’agit des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) prévues le 29 mars à Diourbel (centre), des kermesses diocésaines et paroissiales, et des pèlerinages
Les évêques du Sénégal annoncent dans un communiqué avoir annulé ou reporté, ‘’jusqu’à une date plus favorable’’, les manifestations de la communauté catholique ‘’de nature à drainer beaucoup de monde’’.
Il s’agit des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) prévues le 29 mars à Diourbel (centre), des kermesses diocésaines et paroissiales, et des pèlerinages catholiques.
‘’Nous portons à la connaissance de toutes les communautés chrétiennes (…) du Sénégal les mesures suivantes : la suppression ou le report, jusqu’à une date plus favorable, des Journées mondiales de la jeunesse, des kermesses diocésaines et paroissiales…’’ déclare le communiqué de la province ecclésiastique de Dakar, constituée de tous les archevêchés du Sénégal.
Selon le texte signé par l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, ces mesures concernent les ‘’différents pèlerinages (décanal, diocésain et national)’’ et les ‘’autres rassemblements folkloriques (fêtes foraines, par exemple) de nature à drainer beaucoup de monde’’.
‘’Ces présentes mesures prennent effet à compter du lundi 16 mars 2020’’, précise le communiqué.
Les évêques invitent la communauté catholique à ‘’une journée spéciale de jeûne et de prière, vendredi 20 mars 2020’’.
La province ecclésiastique de Dakar dit vouloir, par ces mesures, ‘’participer à la lutte contre l’expansion de la maladie due au coronavirus’’.
‘’Nous, les évêques du Sénégal, sommes très attentifs à la situation sanitaire qui prévaut dans notre pays, avec la présence de la maladie [à coronavirus], qui menace la santé et la vie des populations’’, souligne le communiqué.
‘’Pour cette raison, nous respectons toutes les consignes données par les services compétents du ministère de la Santé et de l’Action sociale de notre pays pour la maîtrise de la pandémie de coronavirus’’, ajoute la même source.
Une vingtaine de cas confirmés de coronavirus ont été recensés au Sénégal, selon le dernier bilan publié vendredi 13 mars par les autorités sénégalaises.
La plupart des cas ont été recensés à Touba (centre), la ville la plus peuplée du pays après Dakar.
Un Sénégalais rentré récemment d’Italie a contracté de ce pays le coronavirus. Une dizaine de cas déclarés positifs à Touba (centre) découlent de la contamination de cet émigré, a précisé samedi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Deux des cas de coronavirus signalés au Sénégal ont été guéris, selon les services de M. Sarr.
L’épidémie de maladie à coronavirus a fait plus de 5.300 morts dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
100 LITS D’HÔPITAL PRÉVUS À DIAMNIADIO POUR LA MISE EN QUARANTAINE
Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé cette décision à l’ouverture d’un conseil présidentiel sur l’épidémie de maladie à coronavirus, au palais présidentiel
Le ministre de la Santé a annoncé samedi l’installation prochaine de 100 lits à l’hôpital pour enfants de Diamniadio (ouest), en vue de la mise en quarantaine des cas suspects de coronavirus.
Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé cette décision à l’ouverture d’un conseil présidentiel sur l’épidémie de maladie à coronavirus, au palais présidentiel.
Les services du ministère de la Santé ont annoncé vendredi la construction, dans les prochains jours, à Touba (centre), d’un centre de traitement des patients infectés par le coronavirus.
Les patients infectés par le coronavirus se font soigner pour la plupart au service des maladies infectieuses du centre hospitalier national universitaire de Fann, à Dakar.
Deux cas, parmi une vingtaine déclarés positifs au Sénégal, ont été guéris, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
L’épidémie de maladie à coronavirus a fait plus de 5.300 morts dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Par Thierno Bocoum
DU KHAR YALLAH DE L’ETAT, NOUS PASSONS AU FLOTTEMENT
Quand nous alertions, il y a un mois, sur l’arrivée imminente du coronavirus et pour une anticipation de sa gestion, nous avions été vertement attaqués.
Quand nous alertions, il y a un mois, sur l’arrivée imminente du coronavirus et pour une anticipation de sa gestion, nous avions été vertement attaqués. Puis quand le virus a pénétré cette porte de l’Afrique qu’est notre pays, nous avons préféré contribuer modestement à la sensibilisation. Et nous en avons appelé à l’implication de tous nos compatriotes. Cependant, l’idée de vouloir installer l’omerta sur cette question sous prétexte qu’elle devrait être un sujet de cohésion nationale ou qu’elle serait réservée aux initiés, ne peut prospérer face aux impairs d’un État complètement en déphasage avec les attentes de l’heure.
C’est la vie de tous les Sénégalais et des étrangers qui vivent parmi nous qui est en jeu. Il est temps que l’Etat se ressaisisse. La question de moyens n’était pas la plus importante au début de l’épidémie en Chine et en Europe. Il fallait anticiper en mettant l’accent sur la sensibilisation et les mesures préventives. Aujourd’hui que l’épidémie commence à prendre forme dans notre pays, nos moyens limités seront davantage sollicités sans qu’une gestion efficace de l’épidémie ne soit évidente au rythme où vont les choses. Il ne s’agit pas de gérer une question exclusivement médicale.
La stratégie doit prendre en compte énormément de facteurs qui vont au-delà des compétences des valeureux spécialistes de la santé. Il ne faudrait pas attendre tranquillement que les différents stades de l’épidémie soient atteints sous nos yeux. Il faudra anticiper puisque ni nos moyens financiers ni nos moyens humains encore moins nos moyens techniques ne pourront faire face au dernier stade de l’épidémie.
Déjà que les patients qui n’ont rien à voir avec le Covid-19 ont du mal à être convenablement pris en charge. Le fait que le président de la République décide de ne pas serrer la main est plutôt une bonne chose contrairement a beaucoup d’autres avis. Il doit donner l’exemple mais il doit savoir qu’il est plus un vecteur de décision qu’un agent publicitaire. Les décisions attendues doivent aller dans le sens d’éviter tout contact à risque. La période d’incubation et les formes de transmission permettent au Covid-19 de passer entre les mailles des filets des techniques de contrôle et de prévention.
Contrairement à certains pays, nous sommes encore vulnérables à partir de nos frontières sans compter les déplacements inter régionaux qui font courir des risques aux zones non infectées. Les cas testés positifs peuvent apparaître partout et à tout moment. Nous devons veiller à mettre en place des mécanismes de gestion locaux et mettre totalement le focus sur le contact physique. Tous les pays qui ont résisté au début de la menace de l’épidémie ont fini par prendre certaines décisions majeures. Ce sont des cas d’école à suivre face à une épidémie qui garde encore ses mystères. Les rassemblements politiques, sportifs, religieux, culturels bref toute sorte de rassemblement doit être interdit.
Les écoles et universités doivent êtres fermées en anticipant les vacances de Pâques. Des mesures provisoires qui devraient nous permettre de circonscrire l’épidémie et d’arrêter sa progression. Nous ne devons pas attendre de cogner le mur pour savoir qu’il se dresse devant nous. Cette forme de gestion à l’aveuglette aurait des conséquences catastrophiques pour notre pays si l’on y prend garde.
Thierno Bocoum
Président du mouvement AGIR
Par Amadou Lamine Sall
ENTRONS TOUT DE SUITE DANS LE VIF DU SUJET !
Après Senghor, Dakar pour ne parler que de cette pauvre capitale, a été dépecée comme un mouton. On s’est servi sans respect et sans souci ni du cadre de vie et d’habitat, ni du plus grand nombre
Nous nous sommes tous ici réveillés ce matin en prenant notre douche, nous brossant les dents, choisissant les habits les plus appropriés pour venir ici échanger sur la thématique de ce jour. Nous sommes dans la normalité humaine. Bien sûr, le plus grand nombre de nos populations ne vivent pas dans la normalité, faute d’assez d’eau encore moins de brosse à dents ou de costumes ou de boubous et de chemises propres. C’est dans cette diversité qui implique aisance et pauvreté, éducation et errance, que nous devons installer notre sujet. Nous appartenons tous en majorité à des religions, pour ceux qui croient, des religions qui nous enseignent la propreté, même si nous sommes démunis du minimum.
Pour les musulmans, le rituel des ablutions cinq fois par jour est la meilleure des hygiènes. Il s’y ajoute que l’on nous enseigne, en un mot, à éviter toutes souillures et nous ne retenons ici de ce mot « souillure » que ce qu’il désigne comme saleté, malpropreté, peu soigneux. Si les religions qui sont les lits de notre accomplissement sur terre et dans l’au-delà nous poussent vers le beau et le sain, nous devrions avoir peu à faire pour faire de nos espaces de vies un paradis. Ce qui ne veut pas dire que les paradis n’ont pas de poubelles mais qu’elles y sont invisibles !
L’État légifère, adopte des lois. Les citoyens sont tenus de les respecter. L’État peut sévir quand le citoyen désobéit. Mais l’État, souvent, laisse faire plus qu’il ne sévit. L’État avait échoué. Nous disons « avait », parce qu’il s’est admirablement repris quand nous regardons le travail qui est en train d’être accompli par le département ministériel en charge de l’hygiène au Sénégal.
Puisse t-il rester offensif, dissuasif, car rien ne dure chez nous. Là est le vrai défi. Il n’existe pas que l’État pour relever ce défi. Nous sommes tous concernés. La puissance publique ne doit rien céder. Le citoyen doit être le propre moteur de son développement. Les architectes aussi ont échoué. La commande dicte sa loi anarchique à l’esthétique et à l’harmonie. Certains de nos architectes ont cependant beaucoup travaillé. Ils ne sont pas écoutés.
Puisse le président de la République mettre l’Ordre des architectes comme Conseil au cœur de la validation de cette nouvelle ville de Diamniadio qui émerge si admirablement chaque jour mais si dangereusement menacée également par des mitoyennetés disparates. Après Senghor, Dakar pour ne parler que de cette pauvre capitale, a été dépecée comme un mouton. On s’est servi sans respect et sans souci ni du cadre de vie et d’habitat, ni du plus grand nombre. Douloureux et inacceptable est l’exemple du CICES amputé de son espace d’oxygène et de mobilité.
Intolérable l’occupation de la corniche. Et puis vint le béton, partout du béton dans un désordre dépressif. Chaque goute de terrain libre dans Dakar, arraché, occupé, construit. Aucun lieu végétal n’émerge dans cette mer de ciment gris et triste. C’est cela le visage de la mort. Nous sommes dans la mort d’une cité si nous restons dans nos salons, alors que nous n’avons même plus de rue par où passer ni de qualité d’air. Il nous faut tout redéfinir a t-on envie de crier.
Mais il n’y a rien à redéfinir à y regarder de près. Il s’agit juste de respecter notre code de l’urbanisme. Il faut aller le lire pour voir que tout est écrit mais que rien n’est respecté. L’indiscipline serait notre hymne national. Nous avons besoin d’autorité. Il faut que l’autorité s’exerce ! Le Président Macky Sall doit mettre ses bottes et garder longtemps son épée loin du fourreau.
Notre chère armée nationale, cette grande dame aimée et chantée, parée de légende et de bravoure, malgré ses missions régaliennes, doit être souvent sollicitée pour apporter sa part d’autorité dans l’élaboration d’un cadre de vie qui soit le vrai signe du développement. L’hygiène durable c’est d’abord l’homme qui pense son futur.
La démographie et l’explosion urbaine ont tout bouleversé de nos jours. Le laissez faire et le laissez aller ont la vie belle. C’est maintenant que nous devons y mettre un terme. Nous n’y perdrons rien d’autre que nos faiblesses et lamentations !
Les maires d’arrondissement doivent être rappelés à l’ordre, malgré l’insoutenable misère de leur budget. Nous assistons, voit-on, à un bon partenariat avec la tutelle de l’hygiène publique. C’est encourageant. Le ministre Fofana est dans les poubelles et non dans les bureaux climatisés. Cela compte beaucoup. Les temps doivent changer. Les chefs de quartiers doivent être de plus en plus responsabilisées car ils sont au cœur de la vie des populations. Les jeunes des quartiers doivent être impliqués dans la politique de veille et d’hygiène durable de leur cœur de vie au lieu de les laisser s’enivrer à longueur de journée de thé et de café Touba.
Le ramassage des ordures s’accompagne dans nos quartiers au petit matin par d’infernaux effets sonores de camions hystériques et des familles qui courent dans tous les sens avec sachets, sceaux, sacs qui dégoulinent. On laisse la moitié des ordures dans la rue avant d’arriver aux camions aux éboueurs sans masque. Il faut réorganiser ce ramassage, le rendre propre, digne. Les marchés publics doivent faire l’objet de lavage à grandes eaux, chaque soir à la fermeture. De même pour tous ces marchés aux puces le long des marches et des canaux d’évacuation. Il faut occuper l’espace médiatique avec des films sur ce qu’il ne faut pas faire ! La RTS le fait bien. Elle doit faire mieux. Il faut conquérir l’espace scolaire avec des slogans répétés chaque matin en salle de classe. Planter des arbres par des écoliers.
Chaque écolier ou lycéen serait responsable de l’arbre qu’il a planté et serait également noté avec un fort coefficient sur la bonne tenue ou non de la vie de l’arbre planté. Ce serait bâtir chez nos jeunes une admirable conscience citoyenne, écologique et environnementale. Oui, il faut végétaliser nos cadre de vie ! La jeunesse y a sa part! C’est cela aussi le rôle de l’école ! Les artistes ont également leur place dans notre politique d’hygiène publique durable. Le fameux et légendaire mouvement dit « Set-Sétal » des années 90 était bien l’œuvre d’artistes plasticiens dont notre regretté Issa Samb dit Jo Ouakam !
Le plan d’aménagement de la VDN imaginé par l’artiste Ousmane Ndiaye Dago, mériterait notre attention et d’abord, en premier, celle du ministre compétent. Originalité, audace créative, coût presque inexistant, le caractérise. Tenez encore, pendant que nous y sommes, confions aux artistes le parvis de la gare de Dakar actuellement laissé en ciment brut. On verrait une merveille !
Confions également les bus Dakar-Dem-Dikk aux artistes peintres. Vous assisterez à un éblouissement de tons et de couleurs dans Dakar dont le monde entier se fera l’écho.
Rêvons un peu, osons un peu, sortons des bureaux et des parapheurs, respirons un peu, vivons avec les créateurs ! Les tramways dans certains pays européens sont de véritables chefs d’œuvre qui passent sous vos yeux ! Il faut innover ! Ayons l’audace d’innover ! Nous devons faire de l’hygiène durable plus qu’un discours, plus qu’une discipline de vie : faisons-en un art social et collectif qui met en valeurs nos identités, nos génies, nos talents, nos intelligences. C’est une problématique sociale que nous devons gérer ensemble en regardons loin non avec des balais mais avec un esprit nouveau, triomphant et conquérant.
Puisse le département de l’hygiène publique dirigé par le pratique ministre Fofana étudier l’idée d’installation d’un comité ad-hoc d’artistes, plasticiens, sculpteurs, designers, poètes, écrivains, architectes, géographes, historiens, scénaristes, paysagistes, cinéastes, chorégraphes, comédiens, pour que tous échangent, s’enrichissent ensemble autours des idées et des projets pour créer un pays authentique, des villes nouvelles qui nous distingueraient des autres. Un pays, une ville n’ont de valeur que par ce qui les distinguent des autres. C’est à nous de donner une identité à nos cités. Le Sénégal ne manque pas de prophètes. « Ce qui manque, ce sont des prophètes prêts à porter la croix » ! Macky Sall porte sa croix ! Cela fait du bien !
Nous sommes le pays dont on dit que même le miel n’est pas assez sucré ! Nous devons tuer ce Sénégalais en nous et cesser de n’être que des témoins polis, souriants et courtois, mais des acteurs responsables, justes st engagés qui changent leur pays ! Ce qui est en jeu désormais, ce sont de nouvelles valeurs, ce par quoi une société est digne d’être une référence ! Arrêtons d’être des charmeurs de serpents et agissons !
ROKIA TRAORÉ A ENTAMÉ UNE GRÈVE DE LA FAIM
L'artiste malienne est actuellement incarcérée à Paris après l'émission d'un mandat d'arrêt européen par la Belgique pour « enlèvement, séquestration et prise d'otage » dans le cadre d'un litige avec son ex-compagnon au sujet de la garde de leur fille
Rokia Traoré annonce qu'elle est en grève de la faim depuis son arrestation à Paris mardi 10 mars. L'artiste malienne est actuellement incarcérée en France après l'émission d'un mandat d'arrêt européen par la justice belge pour « enlèvement, séquestration et prise d'otage » dans le cadre d'un litige avec son ex-compagnon au sujet de la garde de leur fille. L’avocat du père de l'enfant dénonce une offensive médiatique pour détruire la réputation de son client.
« J’ai entamé une grève de la faim le mardi 10 mars 2020 à partir de 6H30 du matin afin que me soit accordé un procès équitable en Belgique et pour que le mandat d’arrêt européen ne soit pas injustement appliqué ». Dans un message publié sur son compte Facebook, et dans une lettre relayée par son avocat, Rokia Traoré continue de dénoncer la décision du tribunal de Bruxelles. Les juges ont accordé à l'ex-compagnon belge de la chanteuse la garde exclusive de leur fille.
Or, selon l'avocat de Rokia Traoré, le père est toujours visé par une plainte pour attouchement sexuel sur son enfant en France et au Mali. Une autre plainte a déjà été classée sans suite en Belgique.
« Il s'agit bien d'un enlèvement… »
« Il s'agit d'une offensive médiatique pour tenter d'échapper à la prison », affirme Franck Berton, l'avocat du père de la fillette. Il soutient que Rokia Traore « accuse à tort son ex-compagnon pour détruire sa réputation » et rejette les accusations d'attouchement sexuel.
« Il s'agit bien d'un enlèvement », poursuit l'avocat qui rappelle que Rokia Traoré est partie avec son enfant au Mali alors que la justice belge avait donné la garde exclusive au père.
Une audience est prévue à Paris mercredi prochain, 18 mars, pour décider de l’extradition ou non vers la Belgique de Rokia Traoré.
En attendant son passage devant la justice, la chanteuse organise sa défense dans les médias. Sur Facebook, Rokia Traoré reçoit beaucoup de messages de soutien et sur Twitter, elle a lancé jeudi depuis son compte, le hashtag #FreeRokia (Libérez Rokia).
«EN ESPAGNE, J'ETAIS LE SEUL NOIR DU COIN»
Dans cet entretien accordé à Francefootball, Keita Baldé Diao y parle de son enfance, sa formation au Barça, son passage en Italie ou encore l’équipe nationale du Sénégal.
Personnage franc et attachant, l'attaquant sénégalais de Monaco se confie à France Football cette semaine. Dans cet entretien accordé à Francefootball, il y parle de son enfance, sa formation au Barça, son passage en Italie ou encore l’équipe nationale du Sénégal.
SON AMOUR POUR L'ITALIE
«J'ai passé beaucoup de temps en Italie. Les étapes les plus importantes de ma vie, c'était en Italie. Je suis parti là-bas, j'avais seize ans. J'ai eu ma première maison là-bas. Mon permis de conduire et ma première voiture, c'était encore en Italie. Ma copine est italienne, je suis devenu footballeur professionnel en Italie. Mon pays préféré pour manger, c'est l'Italie. Mais en même temps, je suis de partout à la fois. Je suis un homme du monde, comme je dis.»
SON ENFANCE EN Espagne
«Quand j'étais petit, j'étais le seul noir du coin. Je n'en ai jamais vu un autre. Jamais. Mais je n'ai jamais eu le moindre problème de discrimination. Jamais. Je dis les choses clairement. Mais on était les seuls enfants noirs avec ma sœur et mon frère.»
SON NON AU BARÇA
«Normalement, un petit signe le contrat du Barça tout de suite. Moi, j'ai dit non. Je leur ai dit que j'allais poursuivre mon chemin sans eux. Que peut-être on se reverrait plus tard. J'avais besoin d'autre chose. À l'époque, j'étais énervé contre eux. Le club m'avait tout donné, j'étais leur petit, j'avais marqué plus de 300 buts chez les jeunes. Mais je n'ai pas aimé le comportement de certaines personnes.»
SON PASSAGE à LA LAZIO
«J'étais une idole noire. Tu dis ça en Italie, ils te disent que c'est impossible. À la Roma c'est possible. Au Milan AC, à l'Inter, à la Juve, aussi. À la Lazio, c'est impossible. J'ai vu des gens pleurer parce que je partais. Des petits, des grands avec mon maillot qui pleuraient. J'étais une idole, j'ai enflammé le stade.»
L'AS MONACO
«Je suis bien à Monaco. J'aime les gens qui travaillent dans ce club. J'aime l'équipe, j'aime ce club, j'aime les supporters, la ville, je suis bien ici. Si tu me demandes où je veux aller demain, je ne saurais même pas répondre. Je vis sans penser au lendemain. Je n'avais même pas fait attention que le mercato d'hiver était passé.»
LE SÉNÉGAL
«Je ne connais pas la réalité de l'Afrique comme Gana Guèye. Je ne connais pas la vérité de l'Afrique comme Sadio Mané. Ils savent ce qu'est la vraie Afrique. Ils connaissent la terre, ils savent ce que c'est de jouer sans crampons. Les émotions que tu peux donner là-bas sont incroyables.»
VIDEO
COVID-19, LES FAUSSES NOUVELLES PULLULENT SUR LE WEB
Le président Macky Sall, s'est-il vraiment montré avec un masque chirurgical sur le visage, aux côtés de tout son gouvernement ? Des habitants de la capitale de la Mauritanie ont-ils vraiment eu peur d'un malade chinois ?
Le président du Sénégal, Macky Sall, s'est-il vraiment montré avec un masque chirurgical sur le visage, aux côtés de tout son gouvernement ? Des habitants de la capitale de la Mauritanie ont-ils vraiment eu peur d'un malade chinois ?
Des photos et des vidéos concernant le coronavirus circulent largement sur les réseaux sociaux en Afrique. Elles sont souvent truquées ou sorties de leur contexte, comme le montre [à vrai dire] cette semaine
Le chef de l'Etat a convoqué ce samedi, plusieurs responsables étatiques au palais en vue de décider de mesures d'urgence pour endiguer la propagation du coronavirus, dont 19 cas avérés sont aujourd'hui en observation dans le pays
Le chef de l’Etat, Macky Sall, vient de convoquer une nouvelle réunion d’urgence au palais de la République, ce samedi. Des mesures d’urgence en vue de limiter la propagation du coronavirus sont attendues à la suite de cette concertation.
À Touba, l’épicentre de l'épidémie où le ministre de la Santé s’est rendu, hier vendredi, l’idée de la fermeture des écoles publiques est agitée. Le préfet de Mbacké a déposé un rapport dans ce sens sur la table du ministère de l’Éducation nationale. Cette proposition est à l’étude, selon Mouhamadou Moustapha Diagne, Directeur de la Formation et de la Communication, au niveau de ce département ministériel dirigé par Mamadou Talla. « C’est une idée que nous sommes en train d’étudier. Il faut rappeler que 85% des élèves de Mbacké proviennent de Touba », a reconnu M. Diagne.
Déjà, les élèves du lycée de Mbacké ont anticipé sur cette éventuelle mesure en décrétant une grève illimitée. Selon eux, les deux fils de l’émigré sénégalais qui est contaminé sont dans cet établissement. Interpellé sur la question, le coordinateur du mouvement syndical, le G20, Dame Mbodj salue la proposition du réfet de Mbacké. Mais, il estime que la mesure ne devrait pas, pour le moment, concernée les autres villes du pays.
TOUBA EN ZONE ROUGE
C’est désormais tout le centre de santé de Darou Marnane de Touba qui est confiné pour la prise en charge des personnes touchées par le coronavirus.
Denise Zarour MEDANG, Brian M. Précieux et Adama NDIAYE |
Publication 14/03/2020
Au lendemain de l’annonce du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, d’un appui de 200 millions francs CFA en guise de contribution à la lutte contre la maladie à coronavirus au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action sociale enregistre 11 nouveaux cas de personnes positives de Covid-19 portant désormais à 19 le nombre de cas de contamination au coronavirus. Ces nouveaux patients ont été en contact avec un émigré sénégalais rentré récemment d’Italie et contrôlé positif mercredi dernier à Dakar. Ce qui installe la ville religieuse de Touba dans une zone rouge.
C’est désormais tout le centre de santé de Darou Marnane de Touba qui est confiné pour la prise en charge des personnes touchées par le coronavirus. Le ministère de la Santé et de l’Ac tion sociale a annoncé hier, vendredi 13 mars, 11 nouveaux cas confirmés de Covid-19. Le plus lourd bilan enregistré depuis l’apparition de l’épidémie au Sénégal le 02 mars dernier. Ces cas sont des sujets contacts du patient sénégalais, revenu d’Italie et déclaré positif à la date du 11 mars dernier dans la localité de Touba, nous informe le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à l’occasion de son traditionnel point de presse.
Le directeur de Cabinet du ministre, Dr Aloyse Waly Diouf, a fait savoir que les 11 cas déclarés sont internés au centre de santé de Darou, site dédié à la prise en charge des cas positifs. Avec les 11 nouveaux cas enregistrés hier, la ville de Touba, située dans la région de Diourbel, totalise 17 cas confirmés sur 21 enregistrés au Sénégal en l’espace de 48 heures depuis la date de l’épidémie. C’est dire que la ville religieuse semble désormais être dans une zone rouge en raison du nombre important ayant été en contact avec l’émigré contrôlé positif.
Selon le ministère, il s’agit de 71 personnes exposées aux risques. Le directeur de cabinet du ministre, Dr Aloyse Waly Diouf, s’est aussi prononcé sur l’Etat de santé du 2ème patient contaminé par la maladie. Il a annoncé que «le premier test de contrôle réalisé sur le patient, hospitalisé au service des maladies infectieuses et tropicales de Fann est revenu négatif. Il s’agit du résident français de 80 ans, vivant en banlieue parisienne et déclaré positif le 03 mars dernier. Un second contrôle est prévu dans les 48 heures».
Non sans indiquer que : «l’Etat de santé des patients hospitalisés à Dakar et à Touba évolue favorablement». Face à la propagation rapide de la maladie au Sénégal, le ministère réitère son appel au calme, à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées.
DR ABDOULAYE BOUSSO, DIRECTEUR DU CENTRE DES URGENCES SANITAIRES : «Il est fort possible que nous ayons d’autres cas positifs»
Le Sénégal devient le deuxième pays en Afrique, à avoir plus de cas positifs à la Covid-19. Avec les 11 nouveaux cas de coronavirus confirmés hier, vendredi 13 mars, le Sénégal compte officiellement 19 personnes malades de la Covid 19, sans compter les deux patients déjà guéris. Mais la situation peut se dégrader dans les jours à venir, si l’on en croit les autorités sanitaires. «Il est fort possible que nous ayons d’autres cas positifs», a prévenu Dr Abdoulaye Bousso, directeur du centre des urgences sanitaires au ministère de la Santé, lors d’un point de presse sur la situation de la maladie.
Pour autant, le spécialiste explique qu’il n’y a pas à s’alarmer. «Tant que nous sommes dans les contacts, pour nous, la situation est encore sous contrôle. (…) Ce qui est important pour nous, c’est que tous les nouveaux cas restent dans les contacts individualisés. Nous aurons des craintes si on avait un cas positif qui n’a aucun lien avec le patient qui vient d’Italie», a-t-il précisé. Et de poursuivre que : «les contacts à haut risque sont des personnes qui peuvent développer la maladie».
Autrement dit, les 71 personnes annoncées avant-hier peuvent toutes développer la maladie. À noter qu’à ce jour, le «Modou Modou» venu d’Italie a contaminé 16 personnes. A ce sujet, le docteur Bousso informe que le ministère a pris «l’option de faire le traitement à Touba même. Et le centre de santé de Darou Marnane a été complètement isolé et, est maintenant réservé à la prise en charge des patients qui sont testés positifs».
TOUBA / CRD SUR LA LUTTE CONTRE L’EPIDEMIE DE CORONAVIRUS : Un hôpital mis en place pour la prise en charge des patients
Le gouverneur de la région de Diourbel Gorgui Mbaye a convoqué hier, vendredi, dans l’après-midi un Comité régional de développement spécial sur l’épidémie à Covid-19 d’autant que onze nouveaux cas ont été testés positifs au niveau de Touba. Des mesures ont été retenues au cours de cette rencontre. Il s’agit, selon Mamadou Dieng, le médecin-chef de région de Diourbel, de la création d’un centre de traitement des personnes contaminées par le Centre des opérations d’urgence, au niveau de la zone de l’héliport de Touba. Selon le médecin, il s’agira d’un hôpital qui va prendre en charge toutes les personnes confirmées et qui va aménager des espaces pour les cas en instance de confirmation. A cela vient s’ajouter la mise en quarantaine des 28 personnes de la famille ayant été en contact avec l’émigré sénégalais vivant en Italie, le premier à avoir été testé au nouveau coronavirus. Il faut rappeler que le Khalife Général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké qui a remis une enveloppe de 200 millions à titre de contribution dans la lutte contre la pandémie du coronavirus a reçu hier, vendredi, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’action sociale.