Disons-le sans œillères. Nous sommes en train de creuser notre propre tombe où pourraient être ensevelis de milliers de Sénégalais. (A Dieu ne plaise. On se voit comme un pays à part, avec un peuple béni des dieux, différent des autres. Les plus beaux, les plus civilisés, les plus intelligents, les plus roublards, vaniteux…c’est nous. On pourrait même pousser l’hérésie jusqu’à dire que Dieu est Sénégalais. Certains n’ont pas hésité à le proclamer sans avoir été conduits à l’asile. Pendant que le monde se barricade, interdisant des rassemblements, chez nous, au Sénégal, l’Etat laisse faire sans montrer son autorité. En France, les écoles et universités sont fermées pour circonscrire la propagation de l’épidémie. Emasculé qu’il est par le pouvoir religieux, l’Etat du Sénégal n’ose pas broncher pour s’opposer à une oligarchie religieuse. La santé publique est menacée. Il y a quelques semaines, l’Italie en était à trois cas, aujourd’hui tout est à l’arrêt dans ce pays avec une population mise en quarantaine. Le cap des 1000 morts vient d’y être franchi. Dans ce charmant pays qu’est le nôtre où vivent les meilleurs hommes de l’humanité, rien de grave ne pourrait arriver nous arriver à nous qui sommes protégés par ces vénérés hommes de Dieu. Même si nous avons déjà 10 cas confirmés dont 2 déjà soignés. Et malgré ces chiffres pour le moins alarmants, quatre communautés religieuses s’apprêtent à tenir des rassemblements dits religieux. Et personne ne sait ce que cela donnera. L’Etat, garant de notre sécurité, ne doit pas faillir. C’est le Chef, lui-même, qui doit se faire entendre. Chausser ses babouches pour aller faire entendre raison à ces chefs religieux qui se préoccupent peu de la santé de leurs ouailles. L’heure est grave. L’Etat ne doit pas assister impuissant à l’extermination de sa population où croiser les bras pour assister au vacillement de l’économie du pays. Déjà que tout est morose avec des entreprises qui ferment, des jeunes en chômage. L’argent va également se raréfier. L’Europe qui nous sert de perfusion ayant d’autres chats à fouetter. C’est dire…
Kàccoor bi
SAR
La démission de Khadim Ba de ses fonctions d’administrateur à la Société africaine de raffinage (SAR) s’est faite sur fond de conflit familial. Plus exactement, elle est la prolongation de la bataille à mort qui l’oppose à son propre père pour le contrôle de la holding familiale « Locafrique ». D’ailleurs tiens ! Puisque dans l’œil qui suit nous parlons du PRODAC, il est intéressant de rappeler que « Locafrique » était justement l’un des principaux bailleurs de fonds du PRODAC. Khadim Bâ, donc, est à couteaux tirés avec son propre père pour le contrôle de Locafrique, et chacun d’eux a porté plainte contre l’autre pour une foultitude de crimes financiers. Si nous évoquons le conflit à la SAR, c’est pour révéler que le père de Khadim a servi… par voie d’huissier une lettre par laquelle il révoque son fils Khadim de ses fonctions d’administrateur, de même d’ailleurs que l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr, qui est administrateur pour le compte de Locafrique. Et parmi ceux qu’il a « nommés » pour les relancer il y a devinez qui ? Eh bien, Me Mamadou Diop, l’ancien directeur général du Groupe Futurs médias (GFM) et ancien proche collaborateur de Serigne Mboup CCBM ! Le monde est petit…
BAMBOULA FAMILIALE
En l’espace de quelques semaines, Pape Malick Ndour, coordonnateur national du PRODAC, a supprimé plus d’une cinquantaine d’emplois au motif de dégraisser l’effectif et a aussi servi des pelles de notifications de ponctions sur salaires à des agents. Au même moment, renseignent nos interlocuteurs, il recruterait à tort et à travers ses propres parents de Nguinguinéo. Il aurait, selon les mauvaises langues, promu deux retraités avec des salaires mensuels faramineux qui pourraient permettre de recruter une vingtaine de jeunes. Il aurait ainsi nommé son ancien instituteur comme conseiller spécial, un poste qui n’existe nulle part dans l’organigramme du programme. Ce même conseiller se permet de notifier des ponctions allant jusqu’à 18 jours sur les salaires des agents comme mesure disciplinaire, des mises à pied et d’autres sanctions qui ne figurent dans aucune convention dans ce pays. Sur les lettres envoyées à tous les agents qui ont vu leurs salaires ponctionnés ou bloqués, est apposée la signature du conseiller spécial qui signe à la place du coordonnateur national. Au niveau de SEFA, l’activité piscicole dirigée par des jeunes est tombée à l’eau et les sociétaires des GEA (Groupements d’Entrepreneurs Agricoles) sont au chômage. Le coordonnateur serait le seul détenteur du rapport d’audit du B.O.M, dont il refuse de partager les conclusions. D’après une information fuitée de ce rapport, les auditeurs lui suggèreraient de supprimer le poste de conseiller spécial qu’il a créé dès son arrivée au PRODAC mais il s’entête à maintenir ce poste de complaisance. Il a nommé l’ancien DAF Boucar Diouf à ce poste récemment. Toujours dans le rapport d’audit du B.O.M, on lui aurait notifié de supprimer aussi le poste de SPM 2 (Spécialiste de passation des marchés). Parmi les agents dont les contrats ont été bloqués, figure un jeune de Kolda qui travaille au DAC de Fafacoura (Kolda). Il percevait un salaire mensuel de 200.000 F CFA, mais dès que Mame Boye DIAO (DG des Domaines) a été mis au parfum, le coordonnateur a non seulement renouvelé le contrat de l’agent, mais encore a augmenté son salaire à hauteur de 750.000 FCFA et l’a nommé comme Responsable Suivi-évaluation affecté à Matam, puis en un temps record muté à Kolda. Depuis qu’il est arrivé au PRODAC, Pape Malick Ndour a recruté 13 personnes dont ses propres frères et cousins à travers les DAC (domaines agricoles communautaires).
LA GAMBIE IMPLIQUEE DANS LE TRAFIC ILLICITE DE BOIS MACKY SALL OUBLIE DE RAILLER ADAMA BARROW
Le conseil présidentiel mixte entre le Sénégal et la Gambie s’est tenu hier dans le contexte d’un reportage de la BBC (encore elle !) sur une spoliation de 300.000 tonnes de bois rose provenant de la forêt casamançaise vers la Chine. Ce depuis seulement l’arrivée au pouvoir d’Adama Barrow en 2017. L’on ne sait pas si, en privé, Macky Sall a remonté les bretelles à Adama Barrow, mais on sait qu’en public, le chef de l’Etat a esquivé le dossier. Il n’a pas mis son homologue gambien devant ses responsabilités à propos de ce fléau qui menace l’écosystème de la Casamance. Il a estimé qu’une collaboration s’imposait aux deux pays pour mettre un terme au trafic illicite de bois. Devant Adama Barrow, Macky Sall a seulement agité l’éventualité d’un alourdissement des peines encourues par trafiquants de bois et leurs complices (il va encore criminaliser ?) afin de mieux combattre le trafic illicite de bois, à l’origine de la dégradation des forêts et de la mise en péril des conditions de vie des populations. ‘’Nous continuerons de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mettre fin à cette pratique néfaste, y compris par un alourdissement des peines prévues à cet effet’’, a-t-il indiqué. Selon le président de la République, le trafic illicite de bois est en train de décimer les forêts, d’appauvrir la biodiversité et de mettre en péril les conditions de vie des populations des deux pays. ‘’Je veux dire fermement aux coupeurs de bois, aux trafiquants et à leurs complices que nous ne leur laisserons aucun répit’’, a averti le chef de l’Etat sénégalais. Les trafiquants doivent trembler et faire dans leurs « thiayas » !
MACKY SALL INVITE A REPORTER LES EVENEMENTS RELIGIEUX
De plus en plus de voix se lèvent un peu partout dans le pays pour demander au président de la République de reporter les événements religieux à venir. D’autant que l’explosion de 5 cas nouveaux à laquelle on assiste actuellement est venue d’un talibé revenant du magal de Porokhane tenu la semaine dernière. Le Dr Mamadou Mansour Diouf, anesthésiste-réanimateur basé en France, est persuadé que le laxisme est le meilleur allié du virus. Dans une lettre adressée au président de la République du Sénégal, il lui demande solennellement « de prendre la décision régalienne et souveraine d’interdire la tenue du Daaka de Medina Gounass, de la Ziarra générale de Tivaouane, du Kazou Rajab à Touba, de l’Appel des Layènes à Yoff, des multiples gamous et magals et de toutes les manifestations sportives, culturelles, politiques qui n’ont aucun caractère vital, sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre pour des raisons sanitaires et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ». Le médecin-réanimateur rappelle que « les pays occidentaux, qui sont passés en phase épidémique et qui ont largement plus de moyens que nous en termes d’infrastructures sanitaires, ont du mal à faire face à l’épidémie. Dans ce contexte, le Sénégal n’a pas le droit d’offrir au virus sur un plateau d’argent les conditions de sa propagation exponentielle. En votre qualité de Père de la Nation, la préservation de l’intérêt supérieur de cette Nation vous incombe au premier chef. À bon entendeur.... ». Seydi Gassama a aussi embouché la même trompette. Il a invité l’Etat à faire «annuler» ou «reporter» les événements religieux. «L’Etat doit avoir le courage de demander aux chefs religieux d’annuler ou de reporter tous les grands rassemblements prévus pendant ce mois de mars (...) Dans la plupart des États en lutte contre ce virus, ces mesures sont déjà en vigueur », a écrit Seydi Gassama, sur Twitter.
MACKY SALL INVITE A REPORTER LES RASSEMBLEMENTS RELIGIEUX (BIS)
Moustapha Diakhaté, l’ancien président du Groupe parlementaire Bby a aussi jeté son grain de sel dans ce débat en votant lui aussi pour l’interdiction — du moins le report — des rassemblements religieux qui se profilent à l’horizon. Il a décliné ses propositions sur sa page Facebook. «Compte tenu de l’introduction du Covid-19 à Touba par un compatriote venu d’Italie, un pays fortement impacté par la maladie pour participer à une manifestation religieuse, il convient de prendre les dispositions suivantes, c’est-à-dire interdire pendant 60 à 90 jours : 1. toutes les manifestations religieuses occasionnant des regroupements de masses ; 2. les cérémonies familiales, baptêmes, condoléances, mariages ; 3. l’accès du territoire national à toute personne ayant séjourné dans un pays infecté y compris les touristes ; 4. la mise en quatorzaine de tout Sénégalais (se) ayant séjourné récemment dans un pays impacté par le Covid19. Selon l’ancien ministre, chef de cabinet du président de la République, « en tout état de cause, la responsabilité de tout le peuple est engagée. Ce serait une grave erreur de nous défausser sur le Gouvernement Toutefois, il lui revient de prendre la plénitude de ses responsabilités et prérogatives de garant du bien-être des populations ».
LE MAROC ANNULE TOUS LES EVENEMENTS RELIGIEUX
Au Maroc, on n’a pas hésité à annuler tous les événements religieux, mais aussi à fermer le Zawiya de Fez, haut lieu du tourisme religieux en particulier des fidèles sénégalais de la confrérie des Tidjaanes. Le Maroc, qui comptait 5 cas jusque-là, vient tout juste d’enregistrer son 6ème cas. Il s’agit d’une Française d’origine sénégalaise âgée de 64 ans arrivée à Fès le jeudi 05 mars depuis la France. La décision d’annulation de tous les événements religieux a été prise par le ministère des Habous et des Affaires islamiques ce mercredi. Dans un communiqué, le ministère souligne que cette décision a été prise « conformément aux orientations de la charia relatives à la protection des âmes et des corps contre la ruine et tout dommage, en tenant compte de l’épidémie qui est apparue dans un certain nombre de pays et des conseils médicaux liés à ce sujet, en particulier ceux concernant la prévention des contagions lors des rassemblements ». Sur sa page Facebook consultée par Asfiyahi.org, Chérif Zoubeir Tijaani, Khalife de Fez, a également annoncé la fermeture de la Zawiya où repose Cheikh Ahmed Tijani Chérif.
FRANCE CRECHES, ECOLES, COLLEGES, LYCEES ET UNIVERSITES FERMES A PARTIR DE LUNDI
Emmanuel Macron a annoncé hier la fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités à partir de lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre dans le but de freiner la propagation du coronavirus. Lors de son allocution télévisée d’hier, le président français a également demandé aux plus de 70 ans et aux plus faibles de rester autant que possible chez eux. La classe politique française n’est pas épargnée par le fléau. Neuf députés français sont désormais contaminés. Ce jeudi, quatre nouveaux députés ont annoncé être atteints par le coronavirus.
Touba : Cinq membres de la famille du Modou-Modou testés positifs au coronavirus, 71 personnes à hauts risques
Les chiffres deviennent alarmants, et pour cause. Le Sénégal enregistre officiellement six cas de contamination au coronavirus. Selon les Services du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, cinq autres personnes, dont l’une des épouses et d’autres membres de la famille du patient d’hier, ont également été testés positif au coronavirus. Aussi, renseignent les Services de Diouf Sarr, 71 cas sont suspectés à Touba.
Coronavirus : Le Sénégal développe des « kits de test rapide »
Cette initiative fait partie d’un programme de recherche sur la prévention des coronavirus R980m. Lequel programme est financé par le gouvernement britannique pour l’intervention de contrôle des maladies. Le développement des kits de test est fait en partenariat avec la société de biotechnologie britannique Mologic et l’Institut Pasteur de Dakar au Sénégal, rapporte timeslive.co.za. Les kits de test devraient être des appareils portatifs. Ils seront mis au point à Dakar et devraient être disponibles, à partir du mois de juin.
UABD : Le Saes opposé à une augmentation des effectifs d’étudiants
La coordination du Syndicat autonome des enseignants du Sénégal (SAES), de l’Université Alioune Diop de Bambey (SAED-UADB) a exprimé son opposition à l’idée de porter à 15.000 l’effectif d’étudiants dans cette université, sans au préalable mettre en place de meilleures conditions d’études et de travail. Le syndicat ‘’met en garde le ministre [de l’Enseignement] par rapport à son projet d’augmenter l’effectif des étudiants jusqu’à quinze mille (15000)’’, a déclaré Mouhamadou Ngom, coordonnateur de la section UABD. Il s’exprimait au cours d’un point de presse consécutif à la visite, mardi 03 mars 2020, du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, à l’UABD. Selon lui, les étudiants vivent dans la promiscuité, et la ville de Bambey est confrontée à un déficit de logements. L’Université accueille aujourd’hui 7 à 8 mille étudiants, avec l’arrivée de 3 mille nouveaux bacheliers orientés cette année.
Coronavirus: Premier décès en Algérie
Après l'Egypte, l’Algérie a enregistré son premier décès lié au coronavirus. L'annonce est faite, ce jeudi, par le ministère de la Santé algérien à travers un communiqué. Mieux, il a déclaré que cinq (5) nouveaux cas ont été détectés, ce jour. Face à ce drame, le ministère de la Santé «conseille aux citoyens algériens devant se rendre dans les pays où l'épidémie est active, de différer leur voyage, et aux ressortissants algériens établis dans les pays où l'épidémie est active d'ajourner également leur visite familiale sauf en cas de nécessité absolue».
Gambie : Adama Barrow limoge son chef d’État-major des armées
Le président gambien, Adama Barrow, a limogé, hier mercredi, le chef d’État-major des armées, Masanneh Kinteh, rapporte Enquête. Il a été remplacé par son adjoint, le Général de division Yakuba A. Drammeh. Le Général Kinteh, âgé de 51 ans, a été nommé par Barrow à la tête de l’armée en février 2017, marquant ainsi son deuxième passage à ce poste. Sa démission intervient dans un contexte de spéculation généralisée sur le départ des soldats de l’armée gambienne, apparemment en raison de leur moral bas et de leur mécontentement quant à leurs conditions de travail. Selon un rapport publié la semaine dernière, des militaires gambiens ont quitté l’armée en masse, bien que cela ait été démenti par la suite par un porte-parole de l’armée.
Avec quatre pays touchés par le Covid 19, la Cedeao prend des mesures
Les 15 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont mutualisé leurs forces afin de barrer la route au coronavirus, qui dès son apparition, n’a cessé de se propager à travers le monde. À l’heure actuelle, au moins quatre pays, et pas des moindres, de l’espace ouest africain sont touchés : Sénégal, Nigeria, Burkina Faso et Côte d’Ivoire. Selon Stanley Okolo, le Directeur général de l’organisation ouest-africaine de la santé, dès que le coronavirus a fait son apparition en Chine, la CEDEAO a réagi : « Nous avons immédiatement convoqué une réunion le 14 février, à Bamako, avec les ministres de la Santé. Nous avons profité pour revisiter la situation globale de la sous-région, et avons mis en place une stratégie commune. Laquelle insiste sur la surveillance accrue de nos frontières aériennes et marines. » En plus de la surveillance renforcée dans les frontières, l’organisation ouest africaine de la santé a incité les pays à occuper le champ de la communication pour couper court aux rumeurs, et à la désinformation. La seconde stratégie, c’est de renforcer une communication axée sur le public à travers divers canaux comme les réseaux sociaux afin de s’assurer que le public ait la bonne information.
Abdoulaye Daouda Diallo : «35 % des exonérations fiscales sont détournés»
En marge de la rentrée fiscale, ce mardi, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a révélé que 35 % des exonérations fiscales ont été détournés. Ce chiffre, brandi par le ministre qui procédait au lancement du programme "Yaatal" de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), serait tiré d’une enquête de l’Inspection générale des finances (Igf). Ces détournements d’objectif ont poussé le ministre à bloquer ces titres. Il répondait ainsi à une interpellation du président du Cnp (Conseil national du patronat) Baïdy Agne. Abdoulaye Daouda Diallo d’inviter «toutes les parties à un meilleur civisme fiscal». Selon lui, ses services sont en train de repenser une nouvelle forme d’exonération, pour éviter ces impairs. «Évidemment, je ne peux pas continuer à bloquer indéfiniment ces titres d’exonération», a-t-il signalé. Entre autres solutions préconisées par le ministre, il y a «l’élargissement de la suspension de la Tva et des autres impôts».
Coronavirus : 2281 cas et 48 morts en France
La propagation du coronavirus gagne du terrain en France où le nombre de cas est passé à 2281. Dans le même temps, on note une augmentation des décès qui s’élèvent à 48. A noter que 105 personnes sont en réanimation.
Dame Diop alias Toubab : « Seydou Gueye est mal placé pour donner des leçons… »
C’est la guéguerre à l’Apr. Au sein de la formation du Président Sall, les coups et les contrecoups sont rendus parfois sans autre forme de procès. Et Dame Diop, jeune arpériste de Guediawaye, de répondre à Seydou Guéye sur ces querelles de clochers en cours chez les marrons-beige. « Seydou Gueye, dans une émission télévisée, a déclaré que les querelles politiques ne doivent pas se régler au tribunal », argue Dame Diop. Selon lui, « Seydou Gueye est mal placé pour donner des leçons de morale à qui que ce soit ». A en croire le jeune responsable apériste à Guédiawaye, « Seydou Gueye lui-même envoie ses jeunes insulter sur les réseaux sociaux de hauts responsables politiques. Il fait partie de ceux qui incitent les jeunes à avoir des comportements qui n’honorent pas le parti».
Liste des lions : Aliou Cissé face à la presse le 19 mars
À l’instar de plusieurs sélectionneurs nationaux africains, Aliou Cissé va publier sa liste des joueurs pour la double confrontation avec la Guinée-Bissau, le 28 mars à Thiès et le 31 mars à Bissau. Le face-à-face avec les journalistes est calé au 19 mars prochain à 10 heures à l’hôtel Good Rade. En tournée européenne pour voir ses joueurs évoluant en France, en Angleterre et en Italie, le sélectionneur national est attendu à Dakar dans les prochains jours.
Capoue : « Ismaïla Sarr sera un joueur de haut niveau»
La star de Watford, Etienne Capoue, a classé son coéquipier Ismaïla Sarr parmi les meilleurs joueurs et pense qu’il peut être l’un des meilleurs de la Premier League. L’attaquant très bien noté est arrivé à Vicarage Road l’été dernier en provenance de Rennes. Et depuis, Sarr a marqué six buts et fourni quatre passes décisives toutes compétitions confondues. «Je connaissais Ismaïla depuis qu’il jouait en France. Il sera un joueur de haut niveau. Il peut être l’un des meilleurs de la Premier League», a certifié l’ancien international français. «Il est timide parce qu’il ne parle pas anglais, mais avec nous, les francophones, il est vraiment drôle», révèle Capoue sur l’autre facette de l’international sénégalais.
Salif Sané : Moins de deux semaines pour revenir
En pleine phase de rééducation, Salif Sané a profité de son temps libre pour faire un saut en France. Il a même assisté au match nul entre Saint- Étienne et Bordeaux (1-1). Interrogé par Girondin4ever, il a expliqué comment il a vécu ses premiers mois de blessé. «Au début, c’était dur, mais il y avait ma famille qui m’a soutenu et même mes coéquipiers. C’est le football, parfois il y a des grosses blessures qui arrivent, et on doit aller de l’avant, travailler (…) Dans cette période de blessure, pour moi, il n’y a pas eu forcément de période négative. Après, il y a eu des joueurs qui sont arrivés à mon poste lors du mercato, mais je ne suis pas du genre à souhaiter du mal. Je veux juste que l’équipe aille le plus haut possible, qu’elle joue des places européennes. Ce qui est bon pour eux est bon pour moi aussi», confie le défenseur central des Lions, attendu pour effectuer bientôt son retour sur les pelouses de Bundesliga. «Il faut un petit laps de temps. Les docteurs m’ont dit qu’il fallait que j’attende encore un peu. Je pense qu’il faut encore une semaine et demie avant de reprendre totalement», ajoute Salif Sané.
Abdoulaye Bâ : «je ne veux pas continuer avec Rayo»
Prêté jusqu’à la fin de saison à La Corogne, Abdoulaye Bâ devra se montrer décisif pour espérer rester longtemps au Depor. Surtout qu’il ne veut pas retourner au Rayo Vallecano, son club d’appartenance avec lequel il est sous contrat jusqu’en 2021. «Je ne veux pas continuer avec Rayo». Clame-t-il haut et fort. «Je suis heureux d’être ici (à La Corogne). Venir pour faire ce qui me fait plaisir (le football). Cela fait longtemps. Je ne suis pas Messi, mais je sais quelle est ma valeur et je suis très heureux que Depor m’apprécie. Je vais me surpasser pour le Deportivo afin de le ramener à sa place», poursuit l’ancien capitaine de la sélection olympique de 2012. Concernant sa condition physique puisqu’il n’a joué que 60 minutes avec Rayo avant son prêt, Bâ rassure : «Je ne pense pas que je serais pénalisé pour n’avoir joué que quelques minutes. Je me préparais. Mentalement, ce n’est pas facile, mais je me préparais avec des gens au cas où je devais quitter Rayo».
Les arbitres «plagient» le Collectif des lutteurs
Les arbitres frondeurs ont décidé, au cours de leur réunion de mercredi dernier, de programmer un plan d’action pour obliger le CNG à réintégrer les suspendus. À cela s’ajoute la satisfaction de leurs doléances. Les arbitres vont tenir un point de presse dimanche et programment de faire une marche. Des stratégies qui ressemblent fort à celles du Collectif des lutteurs.
Le ministère des Sports toujours silencieux
Depuis l’éclatement de la contestation des arbitres par rapport à des manquements dans le cadre de leur travail, le ministère des Sports ne s’est pas prononcé de manière officielle. En interne, dès le début de la fronde, le ministre Matar Ba a appelé Sitor Ndour à arrêter le mouvement. Ce dernier, conformément à la volonté de sa base, n’a pas donné une suite favorable.
Boy Lô veut terminer la saison sur une bonne note
Battu par Pape Mbeur (Thiaroye Mbollo), le dimanche 15 décembre 2019, Boy Lô (Tefess Gui) veut effacer cette défaite et terminer la présente saison sur une bonne note. C’est pourquoi il veut trouver un adversaire le plus rapidement possible. Cet adversaire, il l’a identifié : Albarka Kaïré (Reubeuss). Boy Lô veut en découdre avec le poulain de Double Moteur pour relancer sa carrière.
Arène nationale : Ouzin a présenté ses «300 lutteurs»
Ouzin Productions a présenté les 300 lutteurs qu’il a engagés pour disputer sa compétition dénommée «tournoi des 300 lutteurs». Tous les athlètes engagés étaient présents, samedi passé, à l’arène nationale à l’occasion du combat Madj Madji / Angleterre. Ils étaient dans la loge officielle, habillés en tee-shirt avant de descendre près de l’enceinte pour la présentation.
Feugueuleu bou Ngor défie Liss Ndiago
Après sa victoire sur Pape Ndoye 2 (Mor Fadam), le 21 décembre passé, Feugueuleu bou Ngor (Olympique Ngor) veut la peau de Liss Ndiago (Diamaguène Sicap Mbao). Pour lui, Liss Ndiago choisit ses adversaires pour s’offrir un chemin facile. Le poulain de Pape Diagne Séras n’écarte pas Colonel Séras (Bathie Séras) et Franc 2 (Grand-Médine).
Khadim Anta Seck, un jeune qui veut réussir dans l’arène
Il est connu des acteurs de la lutte. Ce jeune homme de quelques centimètres se nomme Khadim Anta Seck. Sa petite taille ne l’empêche pas d’être ambitieux. En effet, il veut devenir un très grand promoteur et ficeler dans l’avenir une affiche de ténors. Pour l’heure, Khadim Seck aide les promoteurs à décrocher les belles affiches. Car il connaît les lutteurs qui drainent un grand public.
Fatma Dia quitte Infos-réwmi
Fatma Dia est une jeune journaliste spécialiste de lutte. Elle était au site Infos-réwmi. Notre jeune consœur nous a indiqué qu’elle a quitté ce groupe de presse. Pour le moment, Fatma a plusieurs propositions. Elle précise qu’elle est en train d’apprécier la meilleure offre pour se décider.
Assane Ndiaye et Baba Diaw en lice ce week-end
Le promoteur Assane Ndiaye va offrir aux amateurs, ce samedi, le combat Fourrière (Grand-Yoff) / Bébé Diène (Soumbédioune). Une affiche très attendue. Le lendemain, dimanche, Baba Diaw va proposer le duel Sokh (Xam Sa Cossan) / Gamou Guèye 2 (Lébougui).
Le silence de Khalifa Sow inquiète
Sitor Ndour a avoué que le silence de Khalifa Sow l’a quelque peu inquiété. M. Ndour n’est pas le seul. D’autres acteurs estiment que le directeur technique national devrait donner sa position sur la grève des arbitres, en sa qualité d’arbitre et d’actuel DTN.
CORONAVIRUS : LES RASSEMBLEMENTS RELIGIEUX EN QUESTION
L'apparition de cas à Touba, deuxième agglomération du pays avec quelque 1,5 million d'habitants et centre religieux important, pose la question du maintien des rassemblements régulièrement organisés par les confréries musulmanes
Cinq nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés jeudi au Sénégal, pays le plus touché en Afrique de l'Ouest, où les autorités examinent la question des rassemblements religieux, dont plusieurs de grande ampleur sont prévus dans les prochains jours à travers le pays. Les cinq nouveaux cas sont des "membres de l'entourage familial" d'un habitant de Touba (centre), ville sainte de la confrérie musulmane des mourides, venu d'Italie la semaine dernière et déclaré positif mercredi, selon le ministère de la Santé.
Ses cinq proches sont hospitalisés, tout comme lui, dans le services des maladies infectieuses de l'hôpital de Fann, un quartier de Dakar. Soixante-et-onze personnes dont il a été établi qu'elles avaient été en contact avec eux sont actuellement recherchées, selon le ministère. Ces nouveaux cas portent à 10 le nombre de personnes atteintes par le nouveau virus au Sénégal depuis le 2 mars. Deux des patients ont été déclarés guéris et huit sont encore sous traitement, a-t-il précisé.
Le Comité national de gestion des épidémies, qui dépend du ministère de la Santé, tenait jeudi une réunion pour préparer des "recommandations au gouvernement relatives aux rassemblements, dont les événements religieux", a indiqué à l'AFP une source au ministère de la Santé. Les conclusions de cette réunion n'étaient pas connues jeudi en début de soirée.
L'apparition de cas à Touba, deuxième agglomération du Sénégal avec quelque 1,5 million d'habitants et centre religieux important, pose la question du maintien des rassemblements régulièrement organisés par les confréries musulmanes du Sénégal, qui comptent des millions d'adeptes. Si les experts disent "qu'il faut que le Sénégal arrête l'ensemble des événements religieux, nous allons poser le problème et prendre une décision en ce sens", a déclaré mardi le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.
Dans ce pays de 16 millions d'habitants, dont 95% sont musulmans, les fidèles, venant du Sénégal, de la sous-région ou d'outre-mer, se pressent à ces rassemblements par dizaines, voire centaines de milliers, tout comme les plus hautes autorités de l'Etat.Deuxième événement en importance à Touba après le "grand Magal", qui commémore le départ en exil de Serigne Touba, le fondateur du mouridisme, le "Kazu Rajab", anniversaire de la naissance du deuxième calife, Serigne Fallou Mbacké, est prévu le 22 mars. Le "Dakka" de Médina Gounass, une retraite spirituelle en pleine forêt, est organisé dans la région de Kolda (sud) du 14 au 23 mars par une branche de la confrérie des Tidianes.
Cette importante communauté doit également se réunir le 22 mars à la "Ziarra générale" dans sa ville sainte de Tivaouane, près de Thiès (centre). La confrérie des Layènes doit pour sa part célébrer son fondateur, Seydina Limamou Laye, à Dakar, les 25 et 26 mars.
En dehors de ces fêtes, des rassemblements religieux de quelques dizaines de personnes sont organisés quasi quotidiennement à travers le pays.
Par Alioune FALL
SERVIR ET NON SEVIR
Servir le sport et non s’en servir, c’est une profession de foi, une vocation. C’est aussi un appel à la sagesse, à la conscience, à la modération et à la moralité.
Il convient de rappeler que l’éducation est le ciment de la société, celui qui scelle une Nation et fait grandir l’individu. Elle offre à chacun l’accès à la connaissance et aux bonnes manières de faire et de procéder.
Le sport est un outil d’intégration privilégié, parce qu’il porte naturellement en lui les valeurs de respect, de tolérance et d’effort. De plus, une pratique sportive favorise l’accès à une vie sociale épanouie. C’est simple de servir le sport. C’est simple de servir un pays ou une communauté. Mais c’est lamentable de servir le sport à l’envers. C’est plus que lamentable de servir un pays ou une société à l’envers.
Servir le sport, c’est s’acquitter de ses devoirs, apporter son aide, mais s’acquitter de ses devoirs dans le bon sens, apporter sainement son appui. Pour être plus clair, servir efficacement, servir dignement, offrir le bon service, les moyens de son édification et favorise l’égalité des chances.
Servir le sport et non s’en servir, c’est une profession de foi, une vocation. C’est aussi un appel à la sagesse, à la conscience, à la modération et à la moralité. Nous invitons les serviteurs du sport à servir le sport et les acteurs du monde sportif par la paix, le dialogue, la tolérance et la cohabitation harmonieuse des divers acteurs du monde sportif.
Le sport ne doit pas diviser, au contraire, il est un facteur d’unification et de raffermissement des liens. Nous exhortons le Cng à créer un environnement sain, pacifique, où toutes les divergences doivent plutôt conduire à une compréhension mutuelle, en boutant hors des pensées et des contrées, l’extrémisme, l’arrogance et la dictature. Une société se construit toujours à travers des valeurs de paix, de tolérance et de solidarité. Nous devons nous inspirer ou apprendre des caractéristiques suivantes qui fondent la démarche et l’attitude d’un serviteur : Un serviteur se rend disponible envers Dieu et sa Nation pour servir ; Un serviteur fait ce qui doit être fait même quand cela est dérangeant ; Un serviteur voit les interruptions comme une opportunité de servir les autres avant lui-même ; Un serviteur s’intéresse aux besoins des autres ; Aucune tâche n’est trop anodine ou insignifiante pour un vrai serviteur. Je trouve inexplicable de radier quelqu’un qui a passé toute sa vie à rendre service au sport, particulièrement à la lutte, je veux nommer l’arbitre international, Sitor Ndour, pour un seul motif : «Nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail.»
C’est injuste, insultant même pour une nation démocratique. «Sénégal wéssou na fi.»
Le ministre des Sports doit prendre le dossier en main.
Ta grandeur cher ministre, recommande que le Cng soit recadré «Li eupp na». Cette décision n’honore pas le sport, la lutte en particulier. Un sa ge ne doit pas réagir com - me ça ! Docteur «Dioume nga» Il faut revenir à de meilleurs sentiments «Nit dou abusé ci pouvoir».
La sanction est un dernier recours. Soyons plus humbles dans la façon de manager nos équipes. Acceptons la contradiction si nous voulons avancer. La vérité ne peut naître que dans une multiplicité d’opinions discordantes. Vive le Sport, vive la lutte
Alioune FALL
Ancien athlète Ndiambour de Louga, Dakar Université Club, AS Douanes Dakar
LE CORONAVIRUS AU MICROSCOPE
Contagiosité, létalité, durée d'incubation, populations à risque, stades de la maladie, foyers épidémiques hors de Chine... Tout savoir à propos de cette nouvelle pandémie et de ses conséquences
Le Monde |
Pascale Santi, Paul Benkimoun, Chloé Hecketsweiler, Aude Lasjaunias et Gary Dagorn |
Publication 12/03/2020
Nous avons sélectionné une trentaine des questions les plus fréquentes que nous posent nos lecteurs, afin de revenir plus en détail sur ce virus et ses conséquences.
L’épidémie de Covid-19 qui s’est répandue, depuis la Chine, dans d’autres pays suscite de nombreuses interrogations. Face à l’évolution rapide de la situation, qui suscite son lot d’inquiétudes, nous répondons à vos questions avec les informations les plus à jour possibles – et qui sont susceptibles d’évoluer rapidement dans les heures ou jours à venir.
Nous avons sélectionné une trentaine de questions les plus fréquentes afin de revenir plus largement sur le virus et ses conséquences. L’ensemble des réponses sont listées ci-dessous. Pour trouver des éléments en rapport avec vos interrogations, vous pouvez utiliser la fenêtre de recherche ci-dessous en utilisant des mots-clés comme, par exemple, « incubation », « Italie » ou « masque ».
Comment attrape-t-on ce virus ?
Le virus se propage lors d'un contact proche entre deux personnes (typiquement moins d'un mètre) par les voies respiratoires (postillons ou éternuement) ou par contact direct (poignées de main, etc.). Le virus peut également se transmettre par contact avec des surfaces infectées par le porteur, mais seulement pendant quelques heures, après quoi le virus meurt, faute d'un hôte pour se répliquer, et plus rarement par la voie oro-fécale.
La prévention concernant le SARS-CoV-2 ressemble à celle de tous les autres virus habituels : se laver les mains plusieurs fois par jour avec une solution hydroalcoolique ou du savon, éviter de toucher ses yeux, son nez et sa bouche sans s'être lavé les mains, couvrir sa toux avec un tissu jetable, éviter le contact avec les personnes malades...
Si vous pensez présenter les symptômes de la maladie après un voyage dans un foyer épidémique ou un contact avec quelqu'un en revenant, les recommandations sont très claires : surtout, ne pas se rendre aux urgences, ni chez son médecin traitant, afin de prévenir la propagation du virus, en particulier parmi les patients déjà fragilisés des salles d’attente. La consigne est donc de rester chez soi et d’appeler le 15 (SAMU) « en faisant état des symptômes et du séjour récent ». Le port d'un masque chirurgical est recommandé pour les personnes qui ont séjourné en Chine (Chine continentale, Hongkong, Macao), à Singapour, en Corée du Sud, ou dans les régions de Lombardie et de Vénétie en Italie, pendant les 14 jours suivant leur retour ainsi que pour les malades symptomatiques, afin d'éviter de diffuser la maladie par voie aérienne, précise le site du gouvernement français.
En revanche, le port de ce type de masque par la population non malade et n’ayant pas voyagé, afin d’éviter d’attraper le coronavirus Covid-19, « n’est pas recommandé et son efficacité n’est pas démontrée », poursuit le site.
Comment différencier ce virus d'autres maladies, comme la bronchite ou la grippe saisonnière ?
Il n'est pas possible de différencier la grippe saisonnière du coronavirus sur la simple base de symptômes. Ils ne sont pas spécifiques, puisque dans les deux cas, le malade sera fiévreux et aura des problèmes respiratoires. Seul un test diagnostic permet de distinguer le SARS-CoV-2 d'une grippe hivernale ou d'une bronchite.
Après un prélèvement cellulaire, un laboratoire d'analyse spécialisé permettra, en quelques heures, de vérifier si la souche virale est celle du SARS-CoV-2.
Que sait-on de la contagiosité de ce virus ?
Le virus est au moins aussi contagieux que son ancêtre, le SRAS-CoV. La majorité des études publiées en janvier 2020 montre que le taux de reproduction de base du virus, c'est-à-dire le nombre moyen de personnes qu'un malade va infecter, est d'environ 2,6 (compris entre 1,4 et 4,13). Le virus a donc un indice de contagiosité qu'on peut qualifier de modéré : il est bien moindre que celui des maladies les plus infectieuses, mais se situe nettement au-dessus de 1, ce qui lui confère un potentiel épidémique certain.
Quelle est la durée d'incubation du SARS-CoV-2 ?
La durée d'incubation est le délai entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes. l'Institut Pasteur, qui se fonde sur les éléments communiqués par les autorités chinoises, estimait en janvier que cette période d'incubation était de l'ordre de sept jours et pouvait aller jusqu'à quatorze jours. Des conclusions proches de celles de l'OMS (1 à 14 jours) et du CDC américain (2 à 14 jours).
Mais de plus longues périodes d'incubation ont été observées depuis, notamment en Chine et en Italie, ce qui laisse craindre une épidémie plus difficile à détecter qu'estimé auparavant. Ainsi, vendredi 21 février, dans la province du Hubei, l'infection d'un homme après 27 jours d'incubation a été confirmée par les autorités chinoises.
Le virus est-il contagieux pendant la phase d'incubation ?
Le cas d'une femme de 20 ans ayant infecté cinq autres personnes alors qu'elle ne montrait aucun signe de contamination, suggère qu'il serait possible d'être contagieux pendant la période d'incubation (délai entre l'infection et l'apparition des premiers symptômes), ce qui n'était pas le cas pour le virus du SRAS. Mais il s'agit du seul cas recensé jusqu'ici et il est vivement débattu entre scientifiques, parce qu'il n'est pas certain que l'infection des cinq personnes provienne de la jeune femme. Il n'est donc pas exclu que le virus se transmette avant de savoir que l'on est infecté, mais les observations du phénomène sont encore rares et les preuves, manquantes. Le CDC (Center for Disease Control and Prevention) estime qu'il ne s'agit pas du mode de transmission principal du virus. Les personnes infectées sont en effet les plus congatieuses au plus fort des symtômes de la maladie.
Après identification du virus, comment soigne-t-on le patient ?
Il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement connu pour être efficace contre ce nouveau virus. Les soins apportés aux malades consistent donc à traiter les symptômes autant que possible, c'est-à-dire faire baisser la fièvre, calmer la toux et les maux de tête, etc. Les auteurs d'une étude publiée dans The Lancet le 24 janvier indiquent cependant qu'un essai clinique a débuté pour tester une combinaison de lopinavir et de ritonavir, deux traitements antiviraux qui ont des effets cliniques positifs contre les coronavirus cousins du SARS-CoV-2 que sont le SARS-CoV et le MERS-CoV.
La chloroquine, un médicament antipaludique, a été récemment mise en avant en France par les médias, à la suite de la publication d'une étude chinoise faisant part de son efficacité. Mais contrairement à ce qu'on peut lire, son efficacité n'est en rien prouvée, et le médicament n'est pour l'heure qu'une piste parmi les dizaines de produits listés par l'OMS comme des pistes thérapeutiques.
#Le virus
Que sait-on de la létalité de ce virus ?
Le taux de létalité du virus, c'est-à-dire le rapport entre le nombre de cas détectés et de personnes décédées, est en moyenne de 3,4 %, ce qui est trois fois moins que le SRAS qui sévissait en 2003 (9,6 %). Mais ce taux varie entre les territoires touchés, il est le plus élevé dans la province du Hubei d'où est partie l'épidémie (3,96 %). Il est également élevé en Italie (3,1 %). Au Japon ou en Corée du Sud, qui sont aussi très affectés, le taux de létalité est par contre plus faible ( < 1 %).
Quelles sont les populations les plus à risque ?
D’après une étude du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (Chinese Center Control and Prevention), publiée le 11 février, les personnes âgées sont une population particulièrement exposée. Elles ont un risque accru de développer une forme grave, voire mortelle, du Covid-19.
Quel est le profil des personnes mortes jusqu'à maintenant ?
Selon l’étude du Centre chinois de contrôle et prévention des maladies, le Covid-19 est particulièrement mortel pour les personnes âgées ou ayant une autre pathologie, comme le diabète, l'asthme ou les maladies cardiaques (comorbidité). Si le nombre de contaminés est plutôt bien réparti entre les tranches d’âges à partir de 30 ans, le taux de létalité est bien plus élevé à partir de 60 ans.
Qu’est-ce qu’un coronavirus ?
Les coronavirus, littéralement « virus à couronne », sont des virus dotés d'une enveloppe entourant un génome constitué d'un simple brin d'acide ribonucléique (ARN). La famille des coronavirus susceptibles d’infecter les humains comptait jusqu’à présent six membres, quatre donnant des infections respiratoires généralement bénignes du type rhume, et deux provoquant des pneumonies, et ayant une origine animale (on parle de zoonose) : le SRAS-CoV, responsable du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), et le MERS-CoV, à l’origine du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Désormais officiellement nommé SARS-CoV-2, le virus identifié en Chine début décembre 2019 est un nouveau coronavirus. Ces virus respiratoires se développent dans le nez, la gorge et les poumons.
Connaît-on tout de ce virus ? Ou existe-t-il encore des zones d'ombre ?
Le virus a été isolé et son génome a été séquencé rapidement et mis à disposition de la communauté internationale dès le 10 janvier. Cela a aidé à mieux le connaître, mais des incertitudes subsistent à son sujet
Sur sa contagiosité : celle-ci est fondée sur le taux de reproduction de base, appelé R0: un R0 de 4 signifie que chaque malade va infecter à son tour en moyenne 4 nouvelles personnes. Pour le SARS-CoV-2, l'OMS estime que le R0 est compris entre 1,4 et 2,5, quand la majorité des publications scientifiques donne une valeur de 2,6 en moyenne.
Sur son origine : elle est également encore débattue, car même si une forte parenté génétique avec des coronavirus prélevés sur des chauves-souris a été constatée, les scientifiques estiment qu'un hôte intermédiaire l'a transmis à l'homme. Alors que dans le cas du SRAS et du MERS, la civette et le dromadaire ont été identifiés comme étant ces porteurs intermédiaires, la question reste en suspens pour le SARS-CoV-2. Le pangolin, porteur d'un coronavirus au profil génétique très proche de celui du SARS-CoV-2, est également mentionné comme le réservoir potentiel du virus.
Sur on pouvoir de transmission : sa capacité à se transmettre avant même l'apparition des symptômes est incertain. Un seul cas a été observé, et il n'a pas fait l'objet d'une validation scientifique, ce qui rend les virologues sceptiques sur la capacité du virus à se propager avant d'infecter son hôte (même s'ils ne l'excluent pas).
Quels sont les stades de la maladie ?
Comme dans les autres maladies infectieuses, un individu qui a contracté le SARS-CoV-2 va connaître plusieurs phases. D’abord l’incubation, puis la phase symptomatique, avec des signes cliniques, et enfin, la guérison ou, dans les formes sévères, dans une proportion de l’ordre de 3 % des cas, le décès, notamment chez des personnes présentant d’autres maladies ou vulnérables du fait de défenses immunitaires affaiblies.
Beaucoup de formes mineures passent certainement inaperçues et ne sont pas prises en compte dans les bilans des cas et des guérisons. La principale question en suspens pour évaluer la propagation du SARS-CoV-2 est sa période de transmission. Enfin, il semblerait que la réinfection par ce virus soit possible chez les personnes n’ayant eu qu’une infection de faible ampleur et qui n’auraient pas développé suffisamment d’anticorps spécifiques. Mais cela reste à confirmer.
Comment les tests de diagnostic fonctionnent-ils ?
En cas de suspicion clinique, le diagnostic peut être confirmé par un test de détection rapide de l’ARN de ces coronavirus, par une technique dite « de PCR en temps réel ». L’examen est réalisé à partir d’un prélèvement respiratoire, et le résultat est obtenu après trois et cinq heures. En France, ces tests sont actuellement pratiqués dans les centres nationaux de référence (CNR) des virus respiratoires, et quelques laboratoires hospitaliers.
Ils peuvent également être utilisés pour rechercher la présence du coronavirus SARS-CoV-2 chez des personnes sans signe clinique mais qui ont été au contact de malades (entourage familial, par exemple). Les CNR développent par ailleurs un test sérologique (analyse de sang) recherchant des anticorps contre les nouveaux coronavirus. Ce test pourra permettre de mener des études de séroprévalence à l’échelle d’une population (ou d’un échantillon), c’est-à-dire d’évaluer la part d’individus qui ont été exposés au SARS-CoV-2 et ont développé des anticorps, sans forcément avoir déclaré de symptômes cliniques.
Quelle est la différence entre Covid-2019 et SARS-CoV-2 ?
L'un désigne le virus quand l'autre désigne la maladie qu'il provoque :
SARS-CoV-2 désigne le virus, c'est-à-dire le pathogène, qui infecte les humains. Ce nom lui a été donné en raison de la famille des virus dans lequel il a été classé.
Covid-19 désigne la maladie provoquée par le virus, c'est-à-dire la pneumonie qui touche les personnes infectées. Ce nom (qui vient de Coronavirus Disease 2019) a été donné par l'OMS.
Comment développe-t-on des médicaments ou des vaccins ?
Le développement d’un vaccin « classique » – à partir d’un virus atténué ou inactivé – est un processus complexe qui prend plusieurs années. La Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), un ensemble d’acteurs publics et privés, a ainsi débloqué 19 millions de dollars (17,2 millions d’euros) pour accélérer quatre projets de vaccins contre le SARS-CoV-2. L’ambition est de disposer d’un vaccin plus rapidement qu'à l'accoutumée, mais même accéléré, le processus reste long.
L’Institut Pasteur mise, de son côté, sur l’adaptation au SARS-CoV-2 d’un vaccin contre la rougeole qui a déjà fait ses preuves : cela consiste à modifier le virus atténué de la rougeole en y insérant des gènes du coronavirus. Une technologie efficace contre 5 épidémies récentes (SRAS, Zika, MERS-CoV, Lassa, chikungunya). L’objectif est de disposer d’un vaccin dans les vingt mois.
La chloroquine est évoquée comme un médicament efficace contre ce virus, qu'en est-il ?
La chloroquine, un médicament ancien bien connu et utilisé contre le paludisme, est en effet évoquée ces derniers jours en France comme une solution thérapeutique viable par le docteur Didier Raoult, directeur de l'Institut Méditerranée infection à Marseille. Mais l'étude chinoise qu'il évoque n'indique un effet que dans un milieu « in vitro » (c'est-à-dire en dehors de l'organisme). L'article étant très court, il ne présente pas de résultats détaillés.
Des essais cliniques ont aussi mis en évidence le mode d'action de la chloroquine, et le docteur Zhong Nanshan, directeur d'un groupe d'experts de la commission chinoise de la santé a aussi fait part d'effets positifs observés de la molécule sur le virus.
Mais pour l’heure, l’OMS n’a pas inclus la chloroquine dans la liste des traitements prioritaires face au Covid-19 mais les études où ce médicament est testé dans cette nouvelle indication figurent bien dans celle des essais en cours dressée par l’institution. Il est donc prématuré de présenter la chloroquine comme un médicament efficace, d'autant que celui-ci a de nombreux effets secondaires connus sur les patients les plus âgés, lesquels sont la population la plus à risque face au virus.
Le coronavirus se transmet-il par les objets (billets de banque, colis) ?
Pour le moment, on ne sait pas combien de temps le SARS-CoV-2 peut survivre sur des surfaces. Selon les infectiologues qui étudient le nombre de cas recensés, le coronavirus serait proche du virus de la grippe sur ce point et résisterait donc quelques minutes. Il est conseillé de se laver les mains le plus souvent possible ou d'utiliser une solution hydroalcoolique. Quant aux colis venant de Chine, ils ne présentent pas de risque sanitaire, mais leur nombre a très fortement diminué, selon La Poste, en raison de la baisse du trafic aérien.
Quels effets sur l'économie mondiale ?
Le Fonds monétaire international a revu à la baisse, samedi 22 février, ses prévisions de croissance mondiale pour 2020. Les pays d’Asie du Sud-Est sont désertés par les touristes chinois ; en Chine, deuxième puissance économique mondiale, les ports, tout comme les usines, tournent au ralenti. « Le reste du monde est exposé, avec une baisse du tourisme mondial au premier semestre 2020 et des perturbations des chaînes d’approvisionnement à court terme », relève l’agence de notation Moody’s dans sa note de conjoncture de février. Au-delà des conséquences sur les secteurs de la distribution, du transport maritime et aérien, ou encore de l’électronique, l’épidémie va laisser des traces profondes sur le nouveau paysage de l’économie mondiale, notamment une plus grande défiance vis-à-vis de l’empire du Milieu.
A quel moment parle-t-on d'une pandémie ?
Selon la définition officielle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), « une pandémie survient lorsqu’un nouveau virus apparaît et se propage dans le monde entier, en l’absence d’immunité dans la grande majorité de la population ». D’après le dictionnaire Larousse, une pandémie (du grec pan = tout et demos = peuple) est « une épidémie qui s'étend à toute la population d’un continent, voire au monde entier ». L’OMS introduit désormais le terme : le monde doit se préparer à une « éventuelle pandémie », a estimé l’organisation, lundi 24 février, jugeant « très préoccupante (...) l’augmentation soudaine » du nombre de nouveaux cas en Italie, en Corée du Sud et en Iran. Mais « pour l’instant, nous n’assistons pas à la propagation mondiale non confinée de ce virus, et nous n'observons pas de cas sévères ou de morts à grande échelle. »
Quels sont les foyers épidémiques hors de Chine ?
Au 25 février, trois foyers épidémiques étaient actifs hors de Chine : la Corée du Sud, l'Italie et l'Iran. La Corée du Sud est le plus important d'entre eux, avec près d'un millier de cas recensés, contre seulement une centaine quatre jours plus tôt. L'Italie, ensuite, qui comptait seulement trois cas le 20 février, mais qui en compte désormais 322. Et enfin l'Iran, où l'on ne recensait aucun cas jusqu'au 19 février, et où pesque 100 cas ont été dénombrés depuis.
Pourquoi la situation en Italie inquiète-t-elle autant ?
C’est l’explosion soudaine du nombre de cas en Italie qui inquiète les autorités transalpines et leurs voisins européens. Le seul examen des chiffres officiels donne la mesure de l’ampleur du problème : vendredi 21 février, en fin d’après-midi, il n’y avait que six cas déclarés sur le sol italien. Mardi 25 février, ils étaient plus de 280, faisant du pays celui qui, de très loin, est le plus exposé en Europe à l’épidémie de Covid-19. Autre source d’inquiétude : le profil des malades déclarés ces derniers jours. En effet, ceux-ci n’ont aucun lien direct avec la Chine, foyer originel de l’épidémie.
Que faire si l'on revient d'Italie ou de Chine ?
La France a émis une série de recommandations pour les personnes revenant des régions italiennes touchées par le nouveau coronavirus, mais aussi de Chine continentale, Hongkong, Macao, Singapour ou de Corée du Sud. Durant quatorze jours, il leur est demandé d'éviter « toute sortie non indispensable ».
Les travailleurs et les étudiants doivent, « dans la mesure du possible », privilégier le télétravail et éviter « les contacts proches », c’est-à-dire réunions, ascenseurs, cantine... Les voyageurs de retour en France doivent, en outre, prendre leur température deux fois par jour et surveiller l'apparition de symptômes d'infection respiratoire (toux, difficultés à respirer).
Il leur est demandé de porter un masque chirurgical lorsqu'elles sont en face d'une autre personne et lorsqu'elles doivent sortir. En cas de signes d'infection respiratoire, ces personnes doivent contacter le 15 (SAMU) et ne surtout pas se rendre chez leur médecin traitant ou aux urgences, pour éviter une potentielle contamination.
Faut-il annuler les séjours touristiques (Italie, Chine, etc.), et si oui, est-on remboursé ?
A ce stade, l’OMS ne préconise pas de restrictions de voyages ni la mise en place de procédures de dépistage pour les pays concernés par l’épidémie de coronavirus, détaille le site du ministère des affaires étrangères français. Toutefois, le Quai d’Orsay déconseille fortement de se rendre dans la province de Hubei et préconise de « reporter tout déplacement non impératif vers la Chine ». Les voyagistes laissent le plus souvent trois options à leurs clients : reporter leur séjour, choisir une nouvelle destination ou bénéficier d’un remboursement. Pour ce qui est de destinations comme l’Italie, les tours-opérateurs maintenaient leurs circuits mardi 25 février.
Cet article prélablement publié par Le Monde le 26 février, liste les principales questions liées à l'épidémie de Covid-19.
GRIBOOUILLE DE LA SEMAINE PAR IBOU LO
HARO SUR SEN PETIT GALE !
EXCLUSIF SENEPLUS - L'affaire de moeurs impliquant depuis quelques jours, une ancienne candidate de l'émission, remet au goût du jour les critiques à l'encontre cette tranche de divertissement promue à la télévision
Sen Petit Galé fait aujourd'hui plus que jamais l'objet de vives critiques. L'émission diffusée sur la TFM et dont l'initiatrice n'est autre que Ngoné Ndour, fait l'objet d'une levée de boucliers depuis le début de l'affaire de moeurs impliquant M. Diop, DG de l'Iseg et Dieynaba Baldé, une ancienne candidate de Sen Petit Galé. D'aucuns accusent en effet, cette émission de promouvoir la dépravation des moeurs et d'être un environnement propice aux histoires de coucheries.
D'où ce coup de griffe de notre illustrateur Iboo Lo qui reprend avec étonnement le proverbe wolof : « Fi kufi danu sa ndey'a'la bëmëx » (ici, on tombe à cause de la bousculade de sa maman).
Retrouver sur SenePlus, chaque semaine la "Griboouille de la semaine" sous la plume de l'illustrateur Iboo Lo.
CINQ NOUVELLES CONTAMINATIONS AU COVID-19
Ces nouvelles infections portent à huit le nombre de patients atteint du coronavirus au Sénégal. Ils sont actuellement internés au service des maladies infectieuses du centre hospitalier et universitaire de Fann
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a confirmé jeudi la contamination de cinq nouvelles personnes au coronavirus, des proches du Sénégalais contrôlé la veille positif au Covid-19 après être rentré d’Italie.
Ces nouvelles infections portent à huit le nombre de patients atteint du coronavirus au Sénégal. Ils sont actuellement internés au service des maladies infectieuses du centre hospitalier et universitaire de Fann, à Dakar, a souligné le porte-parole du ministère de la Santé, le docteur Aloyse Waly Diouf.
Diouf, également directeur de cabinet dudit ministère, a lors d’un point hebdomadaire de la situation, rappelé que le pays a enregistré depuis le 2 mars, dix cas positifs au Covid-19.
Un ressortissant français et une britannique ont été déclarés guéris et ont pu retourner à leurs domiciles, alors que les huit autres sont hospitalisés à l’hôpital de Fann, selon le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale.