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26 avril 2025
«CETTE GUEGUERRE RISQUE D’EMAILLER TOUT LE MANDAT»
La guéguerre qui fait rage dans l’Alliance pour la République (Apr) ne déteindra-t-elle pas sur le mandat en cours du président Macky Sall ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative au vu des éclairages de Momar Diongue
La guéguerre qui fait rage dans l’Alliance pour la République (Apr) ne déteindra-t-elle pas sur le mandat en cours du président Macky Sall ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative au vu des éclairages du journaliste analyste politique, Momar Diongue, qui semble attester la thèse du mandat piégé pour le chef de l’Etat. Après avoir listé les nombreuses choses qui ont commencé à «chahuter» le mandat du président, dès sa réélection, Momar Diongue a estimé que cette affaire du troisième mandat «risque d’émailler tout le mandat», avec notamment la chasse à l’homme qui a démarré contre ceux qui ne seraient pas disposés à accompagner Macky Sall jusqu’au bout de l’aventure, éventuellement pour un 3ème mandat.
«Le mandat du président Macky Sall a commencé à être chahuté par beaucoup de choses, avant même le débat sur le troisième mandat. On aura remarqué que, aussitôt après sa réélection, quand il a fini de faire sa prestation de serment, en dégageant un certain nombre de priorités dont le dialogue national, la question de l’emploi des jeunes, l’amélioration du cadre de vie avec les opérations de désencombrement et la réforme de l’administration pour sa modernisation, il a été rattrapé par l’affaire BBC et Aliou Sall sur le pétrole. Cela a installé une crise au sommet de l’Etat, avec des prises de position contradictoires qui l’avaient même amené à se débarrasser de son porte-parole.
Ensuite, il y a eu les syndicats d’enseignants qui ont repris le cri de guerre et qui demandent à l’Etat de respecter tous les engagements qu’il avait souscrits. Il faut y ajouter le démarrage tardif du dialogue national et toute l’incertitude que cela avait installé dans le pays. S’y ajoute aussi la crise qui était déjà née au sein de l’Apr avec l’échange de propos très durs entre Yakham Mbaye et Moustapha Cissé Lo au sujet de la campagne arachidière et de la distribution de l’engrais. Donc, vous avez-là 4 éléments qui avaient déjà commencé à chahuter le mandat du président ».
LA CHASSE A L’HOMME A DEMARRE
« Maintenant, au-delà de ces 4 éléments, il vient s’y ajouter le 5ème élément qui est la question du mandat. Il a commencé déjà à faire ses effets, parce que ce qu’on a remarqué, c’est que ceux qui ont dit que le président n’avait pas droit à un troisième mandat ont vu le courroux du président s’abattre sur eux. Il y a d’abord Sory Kaba et ensuite Moustapha Diakhaté qui lui était solidaire. Par contre, ceux qui défendent la position contraire, comme Boun Abdallah Dionne et Mbaye Ndiaye n’ont pas été jusque-là touchés par la cravache du président de la République. Qu’est-ce que cela renseigne ? Cela veut dire tout simplement que, aujourd’hui, le président de la République Macky Sall est en train de débusquer tous ceux qui ne sont pas prêts au sein de son parti et du gouvernement, à l’accompagner jusqu’au bout de l’aventure, éventuellement pour un 3ème mandat.
Il y a un certain nombre de personnes qui ont été cités comme n’étant pas disposés à accompagner le président jusqu’à un troisième mandat, qu’on accuse d’avoir des ambitions, et qu’on est en train de traquer. Ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, Amadou Ba et Aminata Touré apparaissent comme des cibles principales pour ceux qui sont favorables à un troisième mandat de Macky Sall. C’est cela qui est en train de se dessiner au sein du parti et ça risque d’émailler tout le mandat. Il y aura une chasse à l’homme contre tous qui ne semblent pas disposés à accompagner le président Macky Sall pour un troisième mandat. Malheureusement, ça ne fait que commencer et au fur et à mesure qu’on va s’avancer dans le mandat, il y aura un règlement de comptes de cette nature ».
GUERRE DES TRANCHEES ENTRE DEUX CAMPS
« C’est ce qui explique ce qui s’est passé aux Parcelles assainies contre Amadou Ba. C’est aussi cela qui explique les attaques contre Aminata Touré. Non seulement, leurs noms ont été cités nommément par Mame Mbaye Niang et Bara Ndiaye, mais aussi vous avez vu qu’on a sorti une histoire de voitures commandés au Conseil économique, social et environnemental. Tout cela entre dans le cadre de la guéguerre déclenchée au sein de l’Apr entre tous ceux qui sont prêts à accompagner le président Macky Sall jusqu’au bout pour avoir un troisième mandat, quitte à violer la Constitution, quitte à faire un forcing, et ceux qui ne seraient pas disposés à le faire. C’est la guerre des tranchées qui est enclenchée entre ces deux camps ».
CE MOT COMPLOT QUI TRAHIT LE SENTIMENT DE MBAYE NDIAYE ET CIE !
« Vous devez remarquer d’ailleurs qu’il y a un terme qu’on utilise de la part de ceux qui défendent le président, ceux qui sont considérés comme les plus fidèles. Ils parlent de complot concernant ceux qu’ils visent. Ils disent qu’Amadou Ba et Aminata Touré sont en train de comploter contre le président Macky Sall. Le mot là trahit leur intention. Comment peut-on comploter contre un président qui a fini de faire un premier mandat, qui en fait un second, et qui normalement ne devrait pas se représenter à une élection présidentielle ? Pourquoi on comploterait contre lui ? Pour empêcher quoi ? Donc, cela veut dire que si on parle de complot, le mot là trahit le sentiment réel de ceux qui, comme Mame Mbaye Niang, Mbaye Ndiaye, comme Boun Abdallah Dionne croient que le président devrait aller vers un troisième mandat, quel qu’en soit le prix. Parce qu’ils parlent de complot de la part de ces gens pour entraver la volonté du président d’aller vers un troisième mandat. Sans quoi, ils n’auraient pas utilisé le mot de complot, parce qu’on ne peut pas comploter contre un président qui fait son second et dernier mandat et qui ne doit pas se représenter ».
VERS UNE SITUATION PARTICULIEREMENT DIFFICILE
« Les réalisations ont commencé à connaitre un coup de frein parce que la situation économique est tendue, depuis longtemps. Jusque-là, on a engagé beaucoup d’argent dans des projets qui ne sont pas automatiquement productifs. Vous avez entendu récemment la polémique après la sortie de l’ambassadeur de France pour dire que le TER ne serait pas fonctionnel, d’ici avril. Cela avait soulevé une levée de boucliers au sein du camp du pouvoir. Mais, il en sera de même pour les autres projets. Le BRT qui n’a même pas commencé et énormément de projets qui risquent de connaitre une difficulté surtout que le Fmi vient d’enjoindre l’Etat du Sénégal qu’il faut faire attention avec son volume de dette et qu’actuellement on est en train de se rapprocher dangereusement du seuil autorisé par l’Uemoa. L’Uemoa dit, par rapport aux critères de convergences, que tous ses pays membres devraient avoir un taux d’endettement au maximum équivalent à 70% du PIB. Or, le Sénégal est aujourd’hui à 64,5% du PIB. Cela veut dire que la situation financière est difficile. On est parti pour avoir une situation particulièrement difficile. Donc, ça va impacter sur le panier, ça va s’ajouter au mécontentement populaire. Il faut admettre que Macky Sall, lors de son premier mandat, était parvenu à maitriser les prix des denrées de première nécessité, contrairement à ce qu’on a vécu avant lui. Mais, vous avez remarqué que depuis sa réélection, tous les prix sont partis à la hausse. Il y a eu d’abord la hausse du prix du carburant, puis celle du prix du ciment. Il y a la valeur de la douane qui va augmenter et qui va se traduire donc par une hausse des prix des produits importés par les commerçants. Il y a aussi le prix de l’huile, tout comme celui du riz qui ont flambé, sans oublier celui de l’électricité. Donc, tout cela se traduit par un mécontentement des Sénégalais. Maintenant, au lieu d’apporter des réponses à cela et de soulager les Sénégalais, le camp du pouvoir est en train de se crêper le chignon, ça va ajouter au climat général de mécontentement, de désespoir et de découragement».
MACKY A L’EPREUVE DU "MANDAT-PIÈGE" !
Un coup d’épée dans l’eau. C’est ainsi que l’on serait tenté de qualifier les efforts entrepris par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour apaiser l’espace politique sénégalais, en ce début de quinquennat.
Alors qu’il s’était engagé par divers actes à pacifier l’environnement politique, le chef de l’Etat semble aujourd’hui avoir perdu ce combat du fait de la persistance du débat sur le troisième mandat qui a pris une proportion énorme au sein même de son parti, allant même jusqu’à créer une véritable bataille de succession à l’Apr, entre seconds couteaux notoires, au détriment de présupposés dauphins qui peinent à se départir des ambitions présidentielles qu’on leur prête, à tort ou à raison.
Un coup d’épée dans l’eau. C’est ainsi que l’on serait tenté de qualifier les efforts entrepris par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour apaiser l’espace politique sénégalais, en ce début de quinquennat. En effet, après son premier mandat fortement marqué par plusieurs tensions politiques du fait, entre autres, de la traque des biens supposés mal acquis et de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, le chef de l’Etat avait opté au lendemain de sa réélection pour son second et dernier mandat pour la décrispation totale de la scène politique en vue de créer les conditions d’une bonne exécution de son programme quinquennal, sous label PSE Pour autant, il a commencé par un appel à un «dialogue sans exclusive, constructif et ouvert » lancé à son opposition et à toutes les forces vives de la Nation dans la foulée de la confirmation de sa victoire par le Conseil constitutionnel.
Au lendemain de sa prestation de serment, il a également à la surprise générale annoncé la suppression du poste de Premier ministre, une mesure que certains observateurs avaient même qualifiée de stratégie visant à effacer toute velléité de dauphinat au sein de l’équipe gouvernementale et assoir ainsi directement son autorité sur les membres de l’attelage gouvernemental. Toujours, dans cette démarche de décrispation, il a invité les responsables de son parti et de la coalition au pouvoir notamment les ministres à se concentrer sur le travail pour lequel ils sont nommés et à ne pas perdre du temps sur le débat concernant son 3ème mandat. Et Macky Sall est même allé jusqu’à prendre un décret pour débarquer de leurs fonctions des responsables de son parti qui ont donné leur avis sur son dernier mandat présidentiel.
À ces actes posés par le chef de l’Etat, il faut également ajouter les retrouvailles scellées avec son ancien mentor et prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, sous l’égide du Khalife général des mourides ainsi que la libération par grâce présidentielle de Khalifa Ababacar Sall et autres personnes condamnées dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.
Seulement, en dépit de tous ces efforts du chef de l’Etat pour créer les conditions d’un climat apaisé, son second mandat actuel semble piégé par le débat sur la succession. Alimenté pour la plupart du temps par les propres partisans du président, ce débat est en train de prendre aujourd’hui des proportions énormes. En effet, outre les appels lancés à des responsables qui ont l’ambition de succéder au Président à se déterminer, le débat de succession est aujourd’hui alimenté par des accusations contre ces responsables de l’Apr de comploter dans le dos du chef de l’Etat. C’est ainsi que la présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré,0 et l’actuel ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, sont accusés de mener des activités subversives par certains de leurs camarades de parti. Il faut dire que cette situation contraste avec l’ambition du Président Sall de pacifier l’environnement politique en vue de dérouler son programme de gestion quinquennale du Sénégal. Pour dire que le mandat en cours peut être un véritable cadeau empoisonné pour Macky Sall !
Tests Adn de Dieyna Baldé et Diop ISEG
L’affaire du Président directeur général(Pdg) de l’ISEG avance à grands pas. Les enquêteurs de la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité ont poursuivi hier les auditions de Dieynaba Baldé, Ali Baldé et Boundaw Diop pour bien cerner ce dossier complexe. Des sources proches du dossier révèlent à «L’As» que Mamadou Diop et Dieynaba Baldé ont été conduits dans une structure sanitaire. Les enquêteurs veulent avoir des preuves scientifiques si vraiment Mamadou Diop est l’auteur de la grossesse de la jeune artiste de Kolda. Ils ont fait des tests d’Adn et un prélèvement a été effectué sur le fœtus. Et le résultat des tests est attendu dans 15 jours. En outre, les policiers sont effectués une sortie de reconstitution des faits. Après une journée laborieuse, Dieynaba Baldé et Cie ont été libérés. Quant au patron de l’ISEG, il est toujours en garde à vue. Il passe sa quatrième nuit au commissariat du Plateau. Pour le moment, on ignore s’il sera présenté au procureur de la République ou non ou s’il sera libéré avant le retour des résultats des tests.
Audition de 3 policiers de Fatick
A Fatick, le dossier du défunt conducteur de moto jarkarta, Lamine Koita, bouge. Des sources de «L’As» renseignent que le juge d’instruction de Fatick va entendre aujourd’hui les trois policiers du commissariat de Fatick qui étaient accusés par la famille du défunt et ses amis d’avoir bastonné le Jakartaman Lamine Koita qui est décédé par la suite à l’hôpital. Lors de l’enquête préliminaire, un chauffeur de taxi et un ami de Lamine Koita avaient formellement identifié les policiers visés. Depuis lors, pour des raisons de sécurité d’ailleurs, les policiers avaient été mutés. Mais ils reviennent aujourd’hui pour répondre aux questions du juge d’instruction qui boucle pratiquement l’instruction du dossier. Ainsi, à la fin des auditions, le juge instructeur a la latitude de les placer sous mandat de dépôt ou les inculper et leur accorder une liberté provisoire. Aussi, ils peuvent bénéficier d’une libération.
Affaire de l’étudiante tuée à Thiès
L’affaire Marième Diagne, du nom de cette étudiante de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Thiès, atrocement tuée par son ex-petit ami, continue d’alimenter les discussions dans ladite ville. En attendant l’inhumation aujourd’hui, c’est toujours la consternation et la tristesse au quartier Médina Fall Extension et la maison mortuaire ne désemplit. Hier, le corps de la victime a été transporté à Dakar pour les besoins de l’autopsie. C’est vers 18 heures le même jour qu’il est revenu de cette opération, pour être évacué à nouveau à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène. C’est ce mardi que Marième Diagne sera inhumée au cimetière de Médina Fall situé sur la voie du chemin de fer où elle reposera aux côtés des siens. En ce qui concerne Assane Guèye le supposé meurtrier, il a été déféré hier au parquet de Thiès.
Un mort, 4 blessés graves à Allou Kagne
Un accident de la circulation d’une rare violence s’est produit hier à Allou Kagne à Thiès. Le bilan provisoire fait état d’un mort, de 4 blessés graves et de 19 blessés légers. Il s’agit d’une collision entre un véhicule particulier et un car Ndiaga Ndiaye immatriculé LG 5660-B. Selon les témoins, le véhicule particulier immatriculé SL 8756-B roulait dans le sens Dakar-Thiès tandis que le car Ndiaga Ndiaye immatriculé LG 5660-B était dans le sens contraire. Devant la violence du choc, le véhicule particulier est devenu un amas de ferraille. D’ailleurs les sapeurs-pompiers ont dû recourir à des moyens drastiques pour extraire le corps sans vie qui était coincé dans cet amas de ferraille. Sitôt informés, les éléments des sapeurs-pompiers de Thiès ont débarqué pour secourir les blessés avant de les évacuer aux services des urgences du Centre Hospitalier Régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène.
Le Saes décrète une grève de 48h
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fini de mettre en colère le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES). Les responsables syndicaux, qui n’ont pas apprécié l’attitude du ministre Cheikh Oumar Hanne lors de la dernière rencontre, ont décrété une grève de 48h (lundi et mardi) dans toutes les universités du Sénégal. Malick Fall et Cie dénoncent le «comportement vat-en guerre» du ministre de l’Enseignement supérieur. Il s’agit ainsi, pour ces enseignants du supérieur, de protester contre l’échec des négociations et marquer leur désaccord sur l’attitude de Dr Hanne. Le Saes demande aux enseignants de suspendre leurs activités pédagogiques et les formations payantes.
La Gambie pille la forêt du Sénégal
C’est un secret de Polichinelle de dire que les dernières réserves du massif forestier du Sénégal sont pillées par la Gambie. Nos confrères de BBC confirment l’ampleur du business du bois entre le Sénégal et la Gambie. Des chiffres obtenus par la BBC montrent que la Gambie a exporté plus de 300 000 tonnes de bois de rose vers la Chine depuis l’arrivée au pouvoir du Président Adama Barrow en 2017. Et ce, malgré le fait que le pays ait épuisé ses propres réserves de ce bois précieux et rare, il y a des années. Une enquête a révélé que la plus grande partie de ce bois provient du Sénégal voisin, où les forêts sont pillées à un rythme alarmant malgré la protection internationale du bois de rose d’Afrique de l’Ouest.
Coup de gueule de Me Djibril War
Le député Djibril War a poussé un coup de gueule hier en marge de la plénière de l’Assemblée nationale. Le député apériste proteste contre les attaques entre responsables de l’APR qui sont en train d’exploser le parti. Pour le parlementaire, les actes et propos de certains responsables à l’encontre de leurs frères ne font pas honneur au parti et ne participent pas à donner du respect au Président Macky Sall. «C’est également un manque de respect aux alliés du parti présidentiel», indique Me Djibril War qui se désole des diatribes et autres vociférations. Il appelle ses frères de parti à siffler la fin de la récréation et à se respecter. Le responsable libéral de Grand Dakar fustige l’attitude de certains apéristes qui profitent de leur proximité avec le Président Macky Sall pour faire croire aux gens que ce qu’ils sont en train de colporter, c’est le vœu du chef de l’Etat. Me Djibril War précise que le Président Macky Sall est quelqu’un qui sait prendre ses responsabilités.
Mort d’une déficiente mentale
Une dame âgée d’une trentaine d’années, répondant au nom d’Aïssatou, a été retrouvée morte dans une fosse septique à l’Unité 11 des Parcelles Assainies. Il s’agit d’une déficiente mentale. Le corps sans vie a été repêché par les sapeurs-pompiers. Pour le moment, les causes du drame restent inconnues. Cependant, la Police des Parcelles Assainies qui a ouvert une enquête a ordonné une réquisition pour l’évacuation de la dépouille par les sapeurs-pompiers dans un hôpital de la place pour les besoins de l’autopsie.
Un homme retrouvé mort par pendaison
Emoi et consternation au village de Keur Demba Ngoye Diakhaté, dans la commune de Fandène, qui s’est réveillé hier dans la stupeur. En effet, le nommé Gora Mboup, âgé de 50 ans et père de famille, a été retrouvé mort par pendaison. La découverte macabre a eu lieu tôt le matin et ce sont les sapeurs-pompiers de Thiès qui ont récupéré le corps, pour le déposer à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Gora Mboup était marié et père de 8 enfants. Pour l’heure, les supputations vont bon train en ce qui concerne le mobile de cet acte extrême. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
Baux maraîchers
Zone de grande affluence, la gare interurbaine des Baux maraîchers va être renforcée sur le plan sécuritaire et sanitaire avec l’apparition du Coronavirus au Sénégal. L’annonce a été faite par le Préfet de Pikine, en marge d’un Comité départemental de développement sur les épidémies. Il promet également des séances de sensibilisation des acteurs du transport.
Les étudiants de l’Uasz en grève illimitée
Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ne décolèrent pas contre les autorités universitaires. En assemblée générale hier, les étudiants maintiennent la grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Ils sont allés plus loin hier en réclamant les départs du Recteur et du Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Ziguinchor (Crouz) qui ont fini de montrer leur incapacité à résoudre leurs problèmes. Les étudiants menacent de chauffer Ziguinchor. A ce propos, ils ont demandé aux populations et forces de l’ordre de se tenir prêtes, parce qu’ils vont descendre dans les rues pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Coronavirus et acteurs culturels
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale multiplie les rencontres avec les acteurs des différents secteurs pour les sensibiliser sur le coronavirus. Hier, Abdoulaye Diouf Sarr a été reçu au Grand Théâtre par son collègue de la Culture, Abdoulaye Diop et les acteurs de la culture. Le ministre de la Santé a lancé à leur endroit que dans le cadre de cette lutte contre le coronavirus, tout le monde est concerné et les acteurs culturels ne sauraient être en reste. A l’en croire, les artistes ont, de par leurs chansons, sketchs, pièces de théâtre, œuvres d’art, toujours permis de sensibiliser la population, participant ainsi à un changement de leurs comportements et contribuant aussi à une amélioration de nos indicateurs. Abdoulaye Diouf Sarr rappelle que la lutte contre cette épidémie n’est pas l’affaire du seul secteur de la santé, mais elle nécessite une approche multisectorielle et inclusive.
Le Réseau des Universitaires Républicains (Rur)
Le Réseau des Universitaires Républicains (Rur)lance un appel à la mobilisation générale des acteurs, à la vigilance et à l’application stricte des mesures d’hygiène pour endiguer, voire arrêter tout risque de propagation du coronavirus. Ces universitaires félicitent le Ministère de la Santé et l’ensemble du personnel médical pour les premiers succès contre la maladie et les encouragent à continuer le combat dans la sérénité, la rigueur et la transparence. Leurs félicitations vont aussi à l’endroit du Professeur Moussa Seydi, chef de service des maladies infectieuses du CHU de Fann, qui fait aujourd’hui la fierté de l’université sénégalaise. Le Coordonnateur du réseau, Pr Moussa Baldé, se réjouit par ailleurs des mesures académiques et sociales prises par le président de la République en faveur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et encourage le Gouvernement à accélérer l’achèvement des importants chantiers des universités publiques. Il lance un appel à la communauté universitaire pour une année académique paisible et performante, au regard des efforts énormes consentis par le Gouvernement en termes d’infrastructures, d’équipements, de salaires et de bourses pour les enseignants chercheurs, les personnels administratifs, techniques et de service et les étudiants.
Le ministre français de la Culture positif au coronavirus
Le coronavirus a causé quatre décès supplémentaires en France hier, portant le bilan total à 25 morts et 1 412 cas confirmés. Parmi les personnes décédées, quinze sont des hommes et dix des femmes. Le ministre français de la Culture, Franck Riester, a par ailleurs été contaminé par le coronavirus, mais se porte bien, selon son cabinet. Cinq députés sont également contaminés.
KEEMTAAN GI : CONTORSIONS
Après que de folles enragées ont forcé la main du Chef à signer la loi criminalisant le viol, voilà que des voix s’élèvent de partout pour pointer du doigt les incohérences de cette hérésie judiciaire. Et après de larges secteurs de l’opinion — dont votre canard préféré, premier à avoir dénoncé cet instrument d’émasculation des hommes qu’est cette loi —, ce sont les magistrats et avocats qui se plaignent de la précipitation du Chef à vouloir faire plaisir à cette minorité de femmes aigries et acariâtres. Car l’écrasante majorité des femmes est dans les rangs depuis belle lurette et, svp, dans des ménages polygames où ces braves dames font des courbettes et génuflexions à leur Aladji Ass. Bien entendu, elles ne veulent pas mourir idiotes ni vieilles filles sans avoir gouté aux délices de la vie, et finir acariâtres comme nos féministes enragées, voyant en tout homme un danger public. Grand bien leur fasse à ces femmes que nous respections et vénérons contrairement à leurs sœurs « libérées » ! Ceux qui disaient que la loi criminalisant le viol serait dissuasive doivent se demander ce qui explique cette folie qui s’est subitement emparée des violeurs. Une starlette du très décrié « Sen Petit Galé », une émission dans laquelle des mômes se livrent à des contorsions canailles, cette starlette, donc, vient d’être victime de la petite attention d’un mec. Est-il coupable ? C’est aux juges de le dire. Mais une chose est certaine : on ne loue pas un appartement à une fille qui aurait pu loger dans la cellule familiale pour lui conter des histoires afin qu’elle trouve le sommeil. Il y a anguille sous roche. Quand de petites filles sont ainsi exposées offrant à un public d’adultes des danses salaces, il y a toujours dans le groupe de spectateurs des mecs qui se pourlèchent les babines, rêvant de lendemains canailles quand le fruit sera mûr. Et le moins que l’on puisse dire est que cette émission, plutôt que de produire des sages, est en passe de nous offrir des dévergondées. Où est donc la petite Mame Diarra ? A faire la canaille aux Usa. Pendant que l’on célébrait donc la femme, un mec dépité achevait son ex alors qu’un autre qui a tout l’air d’un drogué violait l’enfant de 3 ans de son épouse. Croyez- nous, plutôt que de prisons, il faut construire des asiles d’aliénés. Car ce pays est devenu fou.
KACCOOR BI.
AFFAIRE KARIM WADE DES FAUCONS DE L’APR RECLAMENT L’AUDIT DE LA CREI
Pour avoir réactivé la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) afin de traquer Karim Wade, l’ancienne ministre de la Justice et Garde des sceaux, Mme Aminata Mimi Touré, n’a qu’à surveiller ses arriérés. Après le énième revers international de l’Etat, qui vient encore d’être débouté cette fois-ci par le tribunal de première instance de Monaco, les détracteurs de Mimi Touré comptent revenir à la charge pour réclamer, cette fois-ci, l’audit de la Crei où des de milliards de francs ont été dépensés sans aucun recouvrement significatif, ni résultat dans l’affaire Karim Wade. Bien qu’il n’aime pas ce genre, « Le Témoin » est obligé de faire cette délation : des pontes du parti au pouvoir préparent un mémorandum dans lequel ils vont lister les milliards dépensés par l’Etat durant quatre ans, pendant la traque aux biens dits mal acquis. Ces gorges profondes tiennent à rappeler les 30 missions rogatoires jugées exagérées envoyées à travers le monde, les honoraires faramineux des avocats sénégalais, français et américains estimés à plusieurs milliards cfa. Sans oublier la mise à contribution de nombreux magistrats, gendarmes, conférenciers, policiers, hommes d’affaires, notaires, banquiers, pourfendeurs et experts financiers qui se sont frotté les mains. « Le président Macky Sall a été abusé dans l’affaire de la Crei et sa bonne foi trompée par son entourage d’alors. Et les jours à venir, on va tout démontrer ! » nous souffle un faucon de la République. Comme quoi, attention au retour de flammes !
AFFAIRE DES DIPLOMATES SIERRA LEONAIS ARRETES A L’AIBD LE PROCUREUR DE MBOUR ECARTE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » avait révélé l’histoire de ces diplomates sierra-leonnais et libyens arrêtés à l’aéroport Blaise Diagne de Diass en possession de 90.460 dollars soit 45 millions cfa. Il s’agit des nommés Mohamed Ottmane Mohamed Ameth, Ismaila Ibrahima Koroma et Mohamed Samura. En dehors du délit de sortie illégale de devises, les douaniers les prenaient aussi pour des membres d’un réseau de financement du terrorisme. Entendus, ils ont tour à tour déclaré que les fonds provenaient de l’Association mondiale de l’appel islamique (Amai) sise en Libye pour le paiement des enseignants et prédicateurs partenaires en Sierra-Léone et Libéria. C’est dans ce cadre que les mis en cause ont été remis à la Division des investigations criminelles (Dic) pour continuation d’enquêtes et faire la lumière sur cette affaire. Sur la base des investigations de la Police, le Procureur du Tribunal de Mbour a finalement décidé d’abandonner les poursuites pour blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Par contre, le délit de transport de devises sans autorisation est avéré car les mis en cause ont trouvé un règlement transactionnel avec l’administration des douanes. Ouf, tout est bien qui finit bien !
DIVISION DE LA JUSTICE MILITAIRE CONCOURS DE PLAIDOIRIE POUR LE RECRUTEMENT D’AVOCATS MILITAIRES
Dans le cadre de la formation permanente du personnel des forces de défense et sécurité, la Division Justice Militaire organise à partir de ce mardi 10 mars 2020 un concours de plaidoirie au profit des différents corps assujettis au code de justice militaire. Il s’agit de l’Armée, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale des Sapeur-pompiers, la Police nationale, les Eaux et forêts, l’Administration pénitentiaire, la Douane et les Parcs nationaux. Cette activité se tiendra au cercle mess mixte de la Gendarmerie nationale (caserne Samba Diery Diallo) qui sera transformé en Tribunal militaire devant lequel plaideront les candidats issus des différents corps. Chaque corps va présenter deux candidats qui, au-delà du Code de procédure civile, doit normalement maitriser le Code de justice militaire. Les lauréats issus de ce concours de plaidoirie auront l’honneur et le privilège d’être agrées devant toutes les juridictions militaires comme avocats. « Le Témoin » quotidien est convaincu que le concours sera âprement disputé, mais dans le fair-play, entre frères d’armes. Lesquels auront l’occasion de pratiquer l’art oratoire, avoir le plaisir de s’amuser avec les mots, et convaincre le jury pour atteindre les demies-finales ainsi que la finale. De la concurrence en perspective pour les avocats professionnels membres du barreau présidé par notre ami le Bâtonnier Pape Leyti Ndiaye !
GUEGUERRE A L’APR LA REPONSE DE AMADOU BA
Le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, était à l’Assemblée nationale ce lundi pour l’adoption d’une convention évitant la double imposition entre le Sénégal et la Turquie. Il n’a pas échappé aux journalistes qui l’ont interpellé en tant que responsable politique aux Parcelles Assainies sur la guéguerre qui mine ces derniers jours la coordination APR des Parcelles Assainies. Amadou Ba a condamné fermement les actes (Ndlr, une attaque contre ses partisans qui tenaient une conférence de presse) qu’il juge d’une autre époque et clarifie. ‘’C’est le champ politique, nous avons quelques problèmes internes que nous réglerons aux Parcelles Assainies. Nous sommes tous de la même famille. Il y a quelques militants qui ne sont pas contents et nous les recevrons pour trouver des solutions. L’objectif est de renforcer le parti au niveau des Parcelles Assainies. L’objectif, c’est, au-delà du parti, de renforcer tous les alliés du président de la République’’, a indiqué le ministre hier à la sortie de l’Assemblée nationale. Interpellé sur son « exclusion » du parti présidentiel décrétée par certains responsables, Amadou Ba a répondu ce qui suit. ‘’Ce qu’il faut retenir, et je l’ai toujours rappelé, c’est que le président de la République m’a fait confiance et m’a demandé de faire de la politique et je continuerai à faire de la politique tant qu’il me le demandera’’. Sous ce rapport, il a soutenu que ‘’dans tout parti, il peut y avoir des frustrations ça et là, justifiées ou pas. Nous tenterons, maintenant, d’apporter des éléments de solution. Je pense que c’est ce que nous devrions faire tout en déplorant ce qui vient de se passer » a-t-il conclu.
LUTTE CONTRE L’EVASION FISCALE LES ASSURANCES DU MINISTRE AMADOU BA
La double imposition n’existe plus entre le Sénégal et la Turquie. Ce lundi, le Sénégal a élargi davantage son champ de partenariat avec l’adoption en session unique du projet de loi No2/2020 autorisant le président de la République à ratifier la convention entre le gouvernement de la République du Sénégal et le gouvernement de la République de Turquie en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signé à Antalya, le 14 novembre 2015. L’examen de ce texte vient ainsi porter à 18 le nombre de conventions de non double imposition et de lutte contre l’invasion fiscale conclu par notre pays. La convention ratifiée hier a pour but, d’une part, d’éviter la double contribution fiscale des nationaux des 2 états et d’autre part, de prévenir la fraude et l’évasion fiscale internationale qui sont évolutives, multiformes et complexes et qui menacent la préservation de l’assiette fiscale. Pour le Sénégal, les différents impôts concernés par la convention sont entre autres l’impôt sur les sociétés, l’impôt minimum forfaitaire sur les sociétés, l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la contribution forfaitaire à la charge des employeurs et la taxe de plus-value sur les terrains bâtis ou non bâtis. S’agissant de la Turquie, les impôts visés sont l’impôt sur le revenu et l’impôt des sociétés.
INSOLITE AU STADE CAROLINE FAYE LE MAIRE FALLOU SYLLA VICTIME D’UN PICKPOCKET LORS DE LA HADRATOUL JUMMAH POPULAIRE
La scène se passe de commentaires. C’est de l’insolite à nous arracher à tout prix un brin de raillerie. Le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, venu rehausser de sa présence la cérémonie de la Hadratoul Jummah populaire de la fédération des jeunes Tidianes de Mbour vendredi dernier au stade Caroline Faye, a été victime de pickpockets. En effet, au moment de se payer des livrets sur la Tariqa Tidjanya auprès d’un commerçant qui avait exposé sa marchandise, l’édile de la ville s’est vu soutirer son calepin qui contenait une somme d’argent ainsi que ses pièces d’identité et autres. Certains fidèles mis au parfum de cette note discordante dans cette Hadratoul Jummah ont vite fait de crier à «l’infiltration». «Da nou nio rax» (Des éléments étrangers se sont invités à notre affaire), ont-ils pesté. Prions tout simplement pour que le ou les indélicats fidèles — des infidèles, devrait-on dire — , soient démasqués au plus vite pour que notre maire puisse retrouver au moins ses pièces administratives. Après l’épisode de sa condamnation en première instance à deux ans de prison dont trois ferme dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la place publique de Mbour, notre pauvre maire, qui a le mental éprouvé, a besoin quand même de sérénité pour continuer de gérer les affaires de la capitale de la Petite côte.
ACCIDENT SUR L’AXE POUT-THIES UN MORT, 24 BLESSES DONT 4 GRAVES
La route poursuit sa série macabre. Elle continue de tuer. Et ce lundi 9 mars 2020, sur l’axe Thiès-Pout, à hauteur de Allou Kagne, une collision frontale s’est produite entre un véhicule particulier Berlingo immatriculé SL 8756-B en partance pour Dakar et un car «Ndiaga Ndiaye» immatriculé LG 5660-B. Un violent choc qui s’est soldé par un mort sur le coup et 24 blessés dont quatre graves. « Nous avons été informés de cet accident de la circulation à 8h 52mn, et nous sommes arrivés sur les lieux à 9h 07. Quand nous sommes arrivés, nous avons constaté que le corps était coincé dans le véhicule mais avec nos matériels et les différentes techniques nous avons pu l’extraire du véhicule », explique le capitaine commandant de la 21e Compagnie d’incendie et de secours de Thiès, Mouhamed Bobo Diallo. Lequel exhorte les chauffeurs à la prudence et à éviter « les excès de vitesse » qui sont, à son avis, à l’origine de beaucoup d’accidents sur cet axe Thiès-Pout. Aussi l’officier des sapeurs-pompiers a invité les conducteurs à se conformer au code de la route pour mettre un terme à la recrudescence des accidents de la route. Le corps sans vie de la victime et les blessés ont été acheminés au centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès par les soldats du feu.
KEEMTAAN GI : CONTORSIONS
Après que de folles enragées ont forcé la main du Chef à signer la loi criminalisant le viol, voilà que des voix s’élèvent de partout pour pointer du doigt les incohérences de cette hérésie judiciaire. Et après de larges secteurs de l’opinion — dont votre canard préféré, premier à avoir dénoncé cet instrument d’émasculation des hommes qu’est cette loi —, ce sont les magistrats et avocats qui se plaignent de la précipitation du Chef à vouloir faire plaisir à cette minorité de femmes aigries et acariâtres. Car l’écrasante majorité des femmes est dans les rangs depuis belle lurette et, svp, dans des ménages polygames où ces braves dames font des courbettes et génuflexions à leur Aladji Ass. Bien entendu, elles ne veulent pas mourir idiotes ni vieilles filles sans avoir gouté aux délices de la vie, et finir acariâtres comme nos féministes enragées, voyant en tout homme un danger public. Grand bien leur fasse à ces femmes que nous respections et vénérons contrairement à leurs sœurs « libérées » ! Ceux qui disaient que la loi criminalisant le viol serait dissuasive doivent se demander ce qui explique cette folie qui s’est subitement emparée des violeurs. Une starlette du très décrié « Sen Petit Galé », une émission dans laquelle des mômes se livrent à des contorsions canailles, cette starlette, donc, vient d’être victime de la petite attention d’un mec. Est-il coupable ? C’est aux juges de le dire. Mais une chose est certaine : on ne loue pas un appartement à une fille qui aurait pu loger dans la cellule familiale pour lui conter des histoires afin qu’elle trouve le sommeil. Il y a anguille sous roche. Quand de petites filles sont ainsi exposées offrant à un public d’adultes des danses salaces, il y a toujours dans le groupe de spectateurs des mecs qui se pourlèchent les babines, rêvant de lendemains canailles quand le fruit sera mûr. Et le moins que l’on puisse dire est que cette émission, plutôt que de produire des sages, est en passe de nous offrir des dévergondées. Où est donc la petite Mame Diarra ? A faire la canaille aux Usa. Pendant que l’on célébrait donc la femme, un mec dépité achevait son ex alors qu’un autre qui a tout l’air d’un drogué violait l’enfant de 3 ans de son épouse. Croyez- nous, plutôt que de prisons, il faut construire des asiles d’aliénés. Car ce pays est devenu fou.
KACCOOR BI.
AFFAIRE KARIM WADE DES FAUCONS DE L’APR RECLAMENT L’AUDIT DE LA CREI
Pour avoir réactivé la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) afin de traquer Karim Wade, l’ancienne ministre de la Justice et Garde des sceaux, Mme Aminata Mimi Touré, n’a qu’à surveiller ses arriérés. Après le énième revers international de l’Etat, qui vient encore d’être débouté cette fois-ci par le tribunal de première instance de Monaco, les détracteurs de Mimi Touré comptent revenir à la charge pour réclamer, cette fois-ci, l’audit de la Crei où des de milliards de francs ont été dépensés sans aucun recouvrement significatif, ni résultat dans l’affaire Karim Wade. Bien qu’il n’aime pas ce genre, « Le Témoin » est obligé de faire cette délation : des pontes du parti au pouvoir préparent un mémorandum dans lequel ils vont lister les milliards dépensés par l’Etat durant quatre ans, pendant la traque aux biens dits mal acquis. Ces gorges profondes tiennent à rappeler les 30 missions rogatoires jugées exagérées envoyées à travers le monde, les honoraires faramineux des avocats sénégalais, français et américains estimés à plusieurs milliards cfa. Sans oublier la mise à contribution de nombreux magistrats, gendarmes, conférenciers, policiers, hommes d’affaires, notaires, banquiers, pourfendeurs et experts financiers qui se sont frotté les mains. « Le président Macky Sall a été abusé dans l’affaire de la Crei et sa bonne foi trompée par son entourage d’alors. Et les jours à venir, on va tout démontrer ! » nous souffle un faucon de la République. Comme quoi, attention au retour de flammes !
AFFAIRE DES DIPLOMATES SIERRA LEONAIS ARRETES A L’AIBD LE PROCUREUR DE MBOUR ECARTE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » avait révélé l’histoire de ces diplomates sierra-leonnais et libyens arrêtés à l’aéroport Blaise Diagne de Diass en possession de 90.460 dollars soit 45 millions cfa. Il s’agit des nommés Mohamed Ottmane Mohamed Ameth, Ismaila Ibrahima Koroma et Mohamed Samura. En dehors du délit de sortie illégale de devises, les douaniers les prenaient aussi pour des membres d’un réseau de financement du terrorisme. Entendus, ils ont tour à tour déclaré que les fonds provenaient de l’Association mondiale de l’appel islamique (Amai) sise en Libye pour le paiement des enseignants et prédicateurs partenaires en Sierra-Léone et Libéria. C’est dans ce cadre que les mis en cause ont été remis à la Division des investigations criminelles (Dic) pour continuation d’enquêtes et faire la lumière sur cette affaire. Sur la base des investigations de la Police, le Procureur du Tribunal de Mbour a finalement décidé d’abandonner les poursuites pour blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Par contre, le délit de transport de devises sans autorisation est avéré car les mis en cause ont trouvé un règlement transactionnel avec l’administration des douanes. Ouf, tout est bien qui finit bien !
DIVISION DE LA JUSTICE MILITAIRE CONCOURS DE PLAIDOIRIE POUR LE RECRUTEMENT D’AVOCATS MILITAIRES
Dans le cadre de la formation permanente du personnel des forces de défense et sécurité, la Division Justice Militaire organise à partir de ce mardi 10 mars 2020 un concours de plaidoirie au profit des différents corps assujettis au code de justice militaire. Il s’agit de l’Armée, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale des Sapeur-pompiers, la Police nationale, les Eaux et forêts, l’Administration pénitentiaire, la Douane et les Parcs nationaux. Cette activité se tiendra au cercle mess mixte de la Gendarmerie nationale (caserne Samba Diery Diallo) qui sera transformé en Tribunal militaire devant lequel plaideront les candidats issus des différents corps. Chaque corps va présenter deux candidats qui, au-delà du Code de procédure civile, doit normalement maitriser le Code de justice militaire. Les lauréats issus de ce concours de plaidoirie auront l’honneur et le privilège d’être agrées devant toutes les juridictions militaires comme avocats. « Le Témoin » quotidien est convaincu que le concours sera âprement disputé, mais dans le fair-play, entre frères d’armes. Lesquels auront l’occasion de pratiquer l’art oratoire, avoir le plaisir de s’amuser avec les mots, et convaincre le jury pour atteindre les demies-finales ainsi que la finale. De la concurrence en perspective pour les avocats professionnels membres du barreau présidé par notre ami le Bâtonnier Pape Leyti Ndiaye !
GUEGUERRE A L’APR LA REPONSE DE AMADOU BA
Le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, était à l’Assemblée nationale ce lundi pour l’adoption d’une convention évitant la double imposition entre le Sénégal et la Turquie. Il n’a pas échappé aux journalistes qui l’ont interpellé en tant que responsable politique aux Parcelles Assainies sur la guéguerre qui mine ces derniers jours la coordination APR des Parcelles Assainies. Amadou Ba a condamné fermement les actes (Ndlr, une attaque contre ses partisans qui tenaient une conférence de presse) qu’il juge d’une autre époque et clarifie. ‘’C’est le champ politique, nous avons quelques problèmes internes que nous réglerons aux Parcelles Assainies. Nous sommes tous de la même famille. Il y a quelques militants qui ne sont pas contents et nous les recevrons pour trouver des solutions. L’objectif est de renforcer le parti au niveau des Parcelles Assainies. L’objectif, c’est, au-delà du parti, de renforcer tous les alliés du président de la République’’, a indiqué le ministre hier à la sortie de l’Assemblée nationale. Interpellé sur son « exclusion » du parti présidentiel décrétée par certains responsables, Amadou Ba a répondu ce qui suit. ‘’Ce qu’il faut retenir, et je l’ai toujours rappelé, c’est que le président de la République m’a fait confiance et m’a demandé de faire de la politique et je continuerai à faire de la politique tant qu’il me le demandera’’. Sous ce rapport, il a soutenu que ‘’dans tout parti, il peut y avoir des frustrations ça et là, justifiées ou pas. Nous tenterons, maintenant, d’apporter des éléments de solution. Je pense que c’est ce que nous devrions faire tout en déplorant ce qui vient de se passer » a-t-il conclu.
LUTTE CONTRE L’EVASION FISCALE LES ASSURANCES DU MINISTRE AMADOU BA
La double imposition n’existe plus entre le Sénégal et la Turquie. Ce lundi, le Sénégal a élargi davantage son champ de partenariat avec l’adoption en session unique du projet de loi No2/2020 autorisant le président de la République à ratifier la convention entre le gouvernement de la République du Sénégal et le gouvernement de la République de Turquie en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signé à Antalya, le 14 novembre 2015. L’examen de ce texte vient ainsi porter à 18 le nombre de conventions de non double imposition et de lutte contre l’invasion fiscale conclu par notre pays. La convention ratifiée hier a pour but, d’une part, d’éviter la double contribution fiscale des nationaux des 2 états et d’autre part, de prévenir la fraude et l’évasion fiscale internationale qui sont évolutives, multiformes et complexes et qui menacent la préservation de l’assiette fiscale. Pour le Sénégal, les différents impôts concernés par la convention sont entre autres l’impôt sur les sociétés, l’impôt minimum forfaitaire sur les sociétés, l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la contribution forfaitaire à la charge des employeurs et la taxe de plus-value sur les terrains bâtis ou non bâtis. S’agissant de la Turquie, les impôts visés sont l’impôt sur le revenu et l’impôt des sociétés.
INSOLITE AU STADE CAROLINE FAYE LE MAIRE FALLOU SYLLA VICTIME D’UN PICKPOCKET LORS DE LA HADRATOUL JUMMAH POPULAIRE
La scène se passe de commentaires. C’est de l’insolite à nous arracher à tout prix un brin de raillerie. Le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, venu rehausser de sa présence la cérémonie de la Hadratoul Jummah populaire de la fédération des jeunes Tidianes de Mbour vendredi dernier au stade Caroline Faye, a été victime de pickpockets. En effet, au moment de se payer des livrets sur la Tariqa Tidjanya auprès d’un commerçant qui avait exposé sa marchandise, l’édile de la ville s’est vu soutirer son calepin qui contenait une somme d’argent ainsi que ses pièces d’identité et autres. Certains fidèles mis au parfum de cette note discordante dans cette Hadratoul Jummah ont vite fait de crier à «l’infiltration». «Da nou nio rax» (Des éléments étrangers se sont invités à notre affaire), ont-ils pesté. Prions tout simplement pour que le ou les indélicats fidèles — des infidèles, devrait-on dire — , soient démasqués au plus vite pour que notre maire puisse retrouver au moins ses pièces administratives. Après l’épisode de sa condamnation en première instance à deux ans de prison dont trois ferme dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la place publique de Mbour, notre pauvre maire, qui a le mental éprouvé, a besoin quand même de sérénité pour continuer de gérer les affaires de la capitale de la Petite côte.
ACCIDENT SUR L’AXE POUT-THIES UN MORT, 24 BLESSES DONT 4 GRAVES
La route poursuit sa série macabre. Elle continue de tuer. Et ce lundi 9 mars 2020, sur l’axe Thiès-Pout, à hauteur de Allou Kagne, une collision frontale s’est produite entre un véhicule particulier Berlingo immatriculé SL 8756-B en partance pour Dakar et un car «Ndiaga Ndiaye» immatriculé LG 5660-B. Un violent choc qui s’est soldé par un mort sur le coup et 24 blessés dont quatre graves. « Nous avons été informés de cet accident de la circulation à 8h 52mn, et nous sommes arrivés sur les lieux à 9h 07. Quand nous sommes arrivés, nous avons constaté que le corps était coincé dans le véhicule mais avec nos matériels et les différentes techniques nous avons pu l’extraire du véhicule », explique le capitaine commandant de la 21e Compagnie d’incendie et de secours de Thiès, Mouhamed Bobo Diallo. Lequel exhorte les chauffeurs à la prudence et à éviter « les excès de vitesse » qui sont, à son avis, à l’origine de beaucoup d’accidents sur cet axe Thiès-Pout. Aussi l’officier des sapeurs-pompiers a invité les conducteurs à se conformer au code de la route pour mettre un terme à la recrudescence des accidents de la route. Le corps sans vie de la victime et les blessés ont été acheminés au centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès par les soldats du feu.
Sénégal / Guinée-Bissau : Abou Cissé et Bâ avec les Lions
Ce n’est pas encore officiel puisque le sélectionneur national Aliou Cissé devrait publier sa liste le 18 ou le 19 mars prochain, mais des noms commencent à fuiter dans la presse. En effet, pour la doublé confrontation avec la Gui- née-Bissau dont la manche aller se jouera le 28 mars à Thiès (retour à Bissau, le 31 mars), deux joueurs d’un même club, évoluant au même poste, seraient convoqués. Il s’agit d’abord de Pape Abou Cissé, qui revient en sélection après la fin de la CAN 2019. Cependant la grande nouveauté sera la première convocation d’Ousseynou Bâ. Les deux défenseurs centraux de l’Olympiakos ont fait forte impression en Europa League en écartant Arsenal en 16èmes de finale grâce aux buts marqués à l’extérieur (défaite 1-0 à l’aller et victoire 2-1 au retour). et en championnat, ils tiennent leur place en aidant le club grec à se maintenir en tête avec 66 points et 7 unités d’avance sur le dauphin, PAOK (59 pts).
Liverpool : «Mané et Salah ne s’aiment pas»
Sadio Mané et Mohamed Salah «ne s’aiment pas profondément» et pourraient tous deux quitter Anfield cet été, selon l’ancien présentateur de Sky Sports Richard Keys. Des rumeurs ont commencé à circuler sur une querelle entre Mané et Salah, qui forment un formidable trio avec Roberto Firmino. Néanmoins, Keys insiste sur le fait que Mané et Salah ne sont pas sérieux dans leurs déclarations. «Ne croyez pas ce qu’ils vous disent. Mané et Salah n’ont pas beaucoup de temps l’un pour l’autre», a-t-il dit. «C’est pire que ça. Ils se détestent profondément. Les deux seraient beaucoup plus heureux de jouer dans une équipe sans l’autre», ajoute le journaliste de Sky Sports.
Lampard : «regardez Mané…»
Le manager de Chelsea, Frank Lampard, invite Callum hudson-Odoi à copier sur les stars de Liverpool, Mohamed Salah et Sadio Mané, afin d’atteindre son plein potentiel. «Regardez autour de vous, Mané, Salah, et demandez-vous pourquoi ils accumulent des buts. Si vous voulez jouer en tant qu’ailier dans un club de haut niveau, vous devez obtenir des buts», lance l’entraîneur des Blues. L’international sénégalais et l’Égyptien sont les deux attaquants les plus redoutés en Premier League. Sadio Mané comme Salah marquent des buts et font des passes décisives. La palette complète que veut voir Lampard chez Callum hudson-Odoi.
Watford : Ismaïla Sarr «joueur du mois»
Ismaïla Sarr a été élu «Joueur du mois» de février à Watford. L’international sénégalais a été choisi par les supporters sur Facebook après une superbe démonstration contre Liverpool en mettant deux buts et une passe décisive. Les Hornets avaient dans la foulée mis fin à une séquence de 44 matchs sans défaite de Liverpool. Sarr devance dans les votes Adam Masina arrivé deuxième et Troy Deeney qui finit sur la dernière marche du podium.
Rayo Vallecano : Laye Bâ va signer à la Corogne
En difficulté au Rayo vallecano, le défenseur central Abdoulaye Bâ devrait vite trouver une issue heureuse à sa galère. Ce dernier est très proche d’être transféré au Deportivo la Corogne dansles prochaines heures. Même si le marché destransferts est fermé depuisle 31 janvier dernier, la Corogne bénéficie d’une autorisation de la part de la Ligue espagnole pour recruter un joker médical en raison de la blessure à long terme de l’axe central Michele Somma.
Valdo ne veut pas lutter le 22 mars
Serigne Modou Niang prépare une journée de lutte, le 22 mars prochain, au stade municipal de Bargny. Valdo de Kaye Bakh doit normalement disputer un combat. Le lutteur de Rufisque ambitionne d’aller à Touba pour les besoins du Magal de Serigne Fallou Mbacké, prévu le 22 mars. Mouniang Productions lui ordonne de respecter son engagement.
Petit Baye Fall 2 tombe en transe
À la suite de la victoire de son homonyme, samedi, au stade de Bargny face à Saloum 2 de Yeumbeul Marin, Petit Baye Fall est tombé en transe. Tenaillé par une forte émotion, ce lutteur a exprimé sa joie de façon brutale. Il a fallu l’intervention de ses partenaires d’écurie pour éviter qu’il ne se blesse.
Abdou Guèye prépare son combat du 4 avril
Abdou Guèye de Kaye Bakh est à fond dans la préparation de son combat contre John Cena de l’écurie les Ressortissants de Fatick, le 4 avril prochain à Rufisque. Ce partenaire de Petit Baye Fall 2 respire la grande forme. Ce fils de Rufisque promet la victoire à sa localité en plus de faire une très grande mobilisation.
Pape Diagne Séras a vu juste
Pape Diagne Séras ne s’est pas trompé lorsqu’il analysait, pour Sunu Lamb, le combat entre Franc (Parcelle Mbollo) et Bébé Saloum (Djimbori). Le manager avait indiqué que Franc était le favori. Pape Diagne soutenait qu’il attendait de voir comment Franc allait battre Bébé Saloum et non le contraire. Il a vu juste parce que Franc a battu Bébé Saloum, dimanche, à l’arène nationale.
Terrain Gaal-Gui: Hyacinthe Sarr mise 2.500.000
2.500.000 FCFA est la grande cagnotte que va miser Hyacinthe Sarr, patron de Cardy Productions, le dimanche 22 mars 2020, au terrain Gaal-Gui de Khar Yalla. Le jeune promoteur et fils d’Ambroise Sarr coopte à cette occasion Mbayang Loum et Momo Ngom pour assurer le show de sa manifestation. Amateurs et lutteurs sont d’ores et déjà prévenus, une grosse mise appelle une grande journée.
Mamady Ndiaye toujours populaire
Dimanche, le lutteur Mamady Ndiaye a mesuré le degré de sa popularité chez les amateurs de lutte simple. Ce fils de Robert Ndiaye, très doué, reste toujours populaire. Cela s’est démontré, dimanche passé, à l’arène Adrien Senghor de Grand-Yoff. Dès son entrée dans l’arène, le public s’est levé pour l’accueillir. Les pas de danse du lutteur ont encore ravi les férus de lutte simple.
Les reporters de Wassaré ont passé la nuit à la Police
Bassirou Diouf et ses deux confrères du site WassaréTv, Djily Kébé et Ouzin Diop, ont été cueillis par la Police de Golf, dimanche, après le combat Franc / Bébé Saloum. Nos jeunes confrères étaient à bord d’un scooter. Ils estiment qu’un limier, en civil, ne leur aurait même demandé leurs pièces pour les mettre dans le véhicule et les acheminer à la Police de Golf où ils ont passé la nuit.
Fallou Ndiaye et Gor Productions à Adrien le 31 mai
Fallou Ndiaye et Gor Productions seront en coproduction le 31 mai 2020, à Adrien Senghor de Grand-Yoff. Les deux promoteurs vont miser 1.000.000 FCFA. Un événement qui promet. Car Fallou Ndiaye et son partenaire sont prêts à tout pour offrir un spectacle inédit aux puristes de la lutte sans frappe.
Gor Productions mise 3 millions, le 14 juin 2020
Gor Productions va revenir après le Ramadan. Cette structure va organiser une grande manifestation de lutte simple au terrain Gaal-Gui de Khar Yalla. Gor Productions, qui est une structure dirigée par Mamecor Diouf, mettra ainsi en jeu la rondelette somme de 3 millions FCFA. Ce sera le 14 juin 2020.
Sur la corniche des Almadies, à Dakar, très prisées des touristes et des surfeurs, les lieux de restaurations poussent comme des champignons et les résidences privées s’érigent à une rythme effréné. Une frénésie immobilière perçue comme « une agression » de la part des Dakarois, et que la mairie de Dakar a bien du mal à endiguer.
Une dizaine de surfeurs taquine la vague avant le coucher du soleil sur la corniche des Almadies. Mor Mbengue, lunettes fumées et casquette sur la tête, est accoudé au comptoir de la boutique de surf qu’il a ouverte il y a un peu plus d’un an. Ce Sénégalais de 37 ans a grandi ici et vu le paysage se transformer radicalement. « Ca se construit dans tous les sens. Avant, c'était vide. Maintenant, il y a plein de restaurants, plein de choses. »
S’il encourage les établissements touristiques, il déplore néanmoins l’installation de nombreuses résidences privées. « Ce n'est pas une bonne chose de donner au privé, car quand c'est privé, tu ne vois plus personne. Je ne suis pas d'accord qu'ils construisent des trucs pas vraiment nécessaires pour le tourisme. »
Constructions, privatisations, remblais ou encore occupation anarchique sont autant d’agressions au littoral que la mairie peine à combattre. Mbacké Seck, adjoint au maire, est également président du Réseau national des organisations communautaires pour la protection de l’environnement. « Les gens profitent des failles du système, des failles sur la loi sur le domaine public maritime pour faire déclasser des pans de plage. La loi est ainsi contournée par les promoteurs qui aujourd'hui empêchent le grand public d'aller sur ces plages, mais surtout rendent plus vulnérables Dakar. »
Ainsi, des dizaines de terrains seraient octroyés chaque année. Le ministère de l’Urbanisme, en charge de ces questions, n’a pas répondu à nos sollicitations.
LUNDI NOIR SUR LES MARCHÉS MONDIAUX
Emportée par un krach pétrolier et la crainte exacerbée d'une dépression économique mondiale à cause du nouveau coronavirus, la séance sur les marchés financiers lundi rappelait le cataclysme financier de la fin 2008
Une marée de rouge sur les écrans boursiers, des plongeons inédits, des supensions de séance: emportée par un krach pétrolier et la crainte exacerbée d'une dépression économique mondiale à cause du nouveau coronavirus, la séance sur les marchés financiers lundi rappelait le cataclysme financier de la fin 2008.
"C'est l'une des pires journées que j'ai vécues en Bourse", confie à l'AFP Oliver Roth, stratège chez Oddo Seydler Bank, à Francfort, où le Dax a connu sa plus lourde chute depuis 2001 (-7,94%).
Comme la Bourse allemande, les marchés européens ont connu des décrochages spectaculaires: -8,39% pour le CAC 40 parisien, -7,69% pour l'indice londonien FTSE-100, deux variations qui n'avaient pas eu lieu depuis 2008. La Bourse de Milan a perdu plus de 11%, celle de Madrid 7,96%.
A la Bourse de New York, l'effondrement des indices en début de séance a même déclenché une interruption automatique des échanges pendant 15 minutes, le temps que les investisseurs reprennent leurs esprits et que l'argent puisse un peu circuler sur le marché.
Son indice vedette, le Dow Jones, a finalement perdu 7,79%, encaissant sa pire séance depuis 2008.
Les grandes places européennes, comme le Dow Jones, cumulent des pertes tournant autour de 20% depuis leurs récents pics.
Les investisseurs étaient déjà échaudés ces dernières semaines par la propagation du coronavirus. Mais s'y est ajouté le stress lié à l'or noir, qui a connu lundi sa pire chute depuis la première guerre du Golfe en 1991 en s'effondrant d'environ 25% à Londres comme à New York.
La chute de plus de 30% des prix des barils de brut en tout début de séance a fait se lever un vent de panique qui des Bourses d'Asie s'est propagé à l'Australie puis à celles du Golfe, avant de rejaillir sur les marchés européens et de contaminer Wall Street.
L'indice de volatilité VIX, traditionnellement surnommé "indice de la peur", évolue au plus haut depuis fin 2008.
Les marchés ont passé "un cap psychologique" avec ce déclin boursier "d'une violence absolue", observe Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
Seules les obligations souveraines américaines et allemandes, considérées comme des valeurs refuge, profitaient de la panique boursière, les taux d'intérêt à dix ans tombant à des plus bas niveau de leur histoire.
"La férocité du mouvement de vente des actifs risqués reflète une réévaluation massive concernant la croissance mondiale", les investisseurs passant en un peu plus de deux semaines "d'une certaine complaisance généralisée à l'intégration d'une probable récession", commente Paul O'Connor chez Janus Henderson Investors.
Seules les obligations souveraines américaines et allemandes, considérées comme des valeurs refuge, profitaient de la panique boursière, les taux d'intérêt à dix ans tombant à des plus bas niveau de leur histoire.
"La férocité du mouvement de vente des actifs risqués reflète une réévaluation massive concernant la croissance mondiale", les investisseurs passant en un peu plus de deux semaines "d'une certaine complaisance généralisée à l'intégration d'une probable récession", commente Paul O'Connor chez Janus Henderson Investors.
"Les investisseurs sont incertains quant à la nature du virus, son impact économique potentiel et sa réponse politique. Le choc pétrolier a ajouté à la confusion et à l'incertitude", ajoute-t-il.
En cause, la décision de l'Arabie saoudite d'adopter une politique de la terre brûlée en baissant drastiquement le prix de son or noir, après l'échec de négociations en fin de semaine dernière avec la Russie.
- Double choc -
Les marchés se raccrochent désormais à l'espoir d'une réponse coordonnée à la fois des banques centrales et des gouvernements aussi bien en terme de politique monétaire que de politique budgétaire.
Plusieurs milliards ont d'ores et déjà été débloqués aux Etats-Unis et en Italie pour répondre à cette crise sanitaire inédite, et l'Allemagne a annoncé des mesures, mais des intervenants de marché relèvent que ces plans manquent d'ambition et de coordination.
D'autant que cette épidémie intervient à un moment où de nombreuses entreprises sont endettées. Le marché craint un assèchement du financement de l'économie réelle.
Les gouvernements doivent apporter "une réponse internationale coordonnée" pour atténuer l'impact économique de l'épidémie du coronavirus, souligne lundi l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), les exhortant à prendre des mesures budgétaires, monétaires et financières "importantes".
Les dirigeants européens tiendront mardi une visioconférence pour coordonner leurs actions face au coronavirus.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé lundi que la Chine (plus de 80.700 cas) était "en train de maîtriser l'épidémie", mais elle a parallèlement averti que "la menace d'une pandémie" à l'échelle de la planète était "devenue très réelle".