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26 avril 2025
LES ACTEURS DU DIALOGUE POLITIQUE EN QUÊTE DE CONSENSUS
Les acteurs du dialogue politique n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la Société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias
Lors de la session d’hier, mardi 10 mars, les acteurs prenant part au dialogue politique n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la Société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias. Ce sont les avis de Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, et de Djibril Gningue Secrétaire exécutif de la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte), tous représentants de la société civile au dialogue, qui gardent tout de même espoir car estimant que le pôle de la majorité reste ouvert à l’amélioration de l’existant.
La commission cellulaire du dialogue politique s’est réunie hier, mardi 10 mars, pour discuter sur les différentes propositions faites par les pôles concernant les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias. Encore une fois de plus, les acteurs ne sont pas tombés d’accord sur aucune des propositions faites par les représentants de la société civile tout comme ceux de l’opposition. En effet, Djibril Gningue du Pacte informe que le débat a été engagé après la présentation de leur proposition faite à la suite de celle de l’opposition. Concernant les échanges, il indique que «le débat a été très argumenté». Ce qui n’a pour autant pas permis de trouver un consensus. Il dira à cet effet qu’«en fin de compte, il n’y a pas eu de consensus». Même son de cloche du côté du Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, qui informe qu’en l’absence de points de convergence, il a été demandé aux pôles de réfléchir sur les différentes propositions, dans le but de trouver un consensus lors de la prochaine plénière.
LA MAJORITE OUVERTE A TOUTE AMELIORATION
Quel a été le point d’achoppement ? Sur ce point, M Gningue dira que « même si les débats se sont déroulés dans les règles de la «bienséance», il y a eu tout de même «quelques frémissements». En effet, l’expert électoral explique que cela est dû aux propos de certains représentants de la majorité qui estimaient que les propositions de la société civile étaient pertinentes et méritaient d’être étudiées. Mieux, poursuit-il, au nom du pôle du pouvoir, le coordonnateur Benoit Sambou avait fait comprendre que leur camp est ouvert à toute amélioration de l’existant institutionnel et non de tout remettre en cause. En termes clairs, la majorité ne semble pas emballée par la proposition faite par l’opposition.
L’OPPOSITION POUR LA MISE A L’ECART D’ALY NGOUILLE NDIAYE
Que propose, en réalité, l’opposition ? Dans le document présenté par le coordonnateur du pôle de l’opposition Déthié Fall de Rewmi, il ressort que les adversaires du régime de Macky Sall veulent «une Haute Autorité Indépendante chargée d’organiser et de gérer les élections, afin de redonner la confiance entre acteurs». C’est-à-dire, de retirer la gestion des élections des mains du ministère de l’Intérieur. Pour ce qui est de l’autorité en charge de la gestion des médias «publics», l’opposition propose «une haute autorité des médias, un organe indépendant doté de pouvoirs et de moyens, impliqué dans la procédure de nomination (proposition de liste de dirigeants potentiels parmi lesquels l’Exécutif fera son choix)».
Les membres de la société civile ont mis sur la table deux suggestions. La première, considérée comme «la proposition minimale» par Djibril Gningue porte sur la création d’un «Ministère chargé des Elections et de la Modernisation du système partisan». La société civile pense que ce département ministériel devra être conduit par une personnalité consensuelle sur la base des critères de neutralité et d’impartialité. La deuxième option «plus avancée», informe M. Gningue, concerne l’instauration d’un modèle de gestion tripartite et mixte. Ce modèle tripartite consiste à repartir la gestion électorale entre les trois structures suivantes : le ministère de l’Intérieur, la Délégation générale des élections et enfin une Direction du Fichier Electoral (Dfe). A noter, par ailleurs, que les membres de la société civile restent optimistes quant à l’obtention d’un consensus demain, jeudi. Si le Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, se limite à garder espoir, son collègue M Gningue du Pacte explique que «l’espoir est permis». Cela, dès l’instant que le coordonnateur de la majorité n’a pas rejeté formellement, ni les propositions de la majorité ni celles de la société civile. Rendez-vous est donné pour la session de jeudi prochain.
BULLETIN UNIQUE, ELECTION DES ADJOINTS AU MAIRE ET AU PRESIDENT DE CONSEIL DEPARTEMENTAL : Général Niang opte pour des concertations inter-pôles
Les nombreux blocages notés sur certains points au niveau du dialogue politique seraient-ils à l’origine du changement d’approche au sein de la Commission cellulaire du dialogue politique ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Général Mamadou Niang, président de ladite commission cellulaire et son équipe semblent opter pour une autre approche, afin de rapprocher les positions, lors de la plénière d’hier. En effet, renseigne Djibril Gningue Directeur exécutif du Pacte, «sur les questions se rapportant à l’élection des adjoints pour les collectivités locales, sur le bulletin unique et sur la proposition des non-alignés pour une Haute autorité pour l’Observatoire de la démocratie, il a été retenu de faire des concertations inter-pôles jusqu’au 19 mars». Il en est de même pour le Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, qui renseigne qu’il a été décidé de permettre aux acteurs d’arrondir les angles, d’ici la prochaine session. Il indique que «entre temps, ils (dialogueurs) ont demandé à ce qu’on réfléchisse sur les différentes propositions pour arriver à une proposition consensuelle, jeudi prochain. Mais, c’est en dehors des plénières. L’idée, c’est d’arriver à un consensus sur les organes de gestion des élections».
AMADOU BA «CALME» LES JEUNES DISSIDENTS
Dans une note parvenue à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, le responsable apériste aux Parcelles, Toumany Diallo, révèle que «Amadou Ba calme les frustrés»
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rencontré avant-hier, tard dans la soirée, les jeunes de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) des Parcelles qui étaient pour sa destitution de la tête de la coordination de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune. Dans un communiqué parvenu à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, Toumany Diallo, responsable politique Apr aux Parcelles informe que le coordonnateur de l’Apr aux Parcelles est parvenu à calmer les «frustrés».
Du nouveau dans l’affaire de la supposée destitution du ministre Amadou Ba de la coordination de l’Alliance pour la République (Apr) aux Parcelles. Dans une note parvenue à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, le responsable apériste aux Parcelles, Toumany Diallo, révèle que «Amadou Ba calme les frustrés». Dans la note, M. Diallo informe que l’actuel ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rencontré «une partie des jeunes de la Cojer des Parcelles, qui étaient frustrés». A son avis, le ministre est parvenu à aplatir les angles. Dans la note, il est indiqué que lors du face-à-face avec cette frange de la Cojer des Parcelles, le ministre «a promis de reprendre les choses politiques en main, dans la commune». Mieux, il y est dit que le ministre «a garanti à ces jeunes plus de présence sur le terrain politique des Parcelles pour participer à la redynamisation du parti».
Le texte informe également que le ministre Amadou Ba ne s’est pas uniquement limité à prendre des engagements devant ses camarades de parti de la commune des Parcelles. Selon le communiqué, «Amadou Ba n’a pas manqué de faire comprendre à ces jeunes que, non seulement, ils sont de la même famille du président Macky Sall, mais surtout que l’essentiel est de travailler à renforcer le chef de l’Etat pour mettre en œuvre sa vision, à savoir le Plan Sénégal Emergeant (Pse)». L’ancien ministre des Finances a aussi invité les jeunes de la Cojer à travailler «la main dans la main, dans le but de permettre au président, durant les 5 ans du mandat, de réaliser ce qu’il a promis aux Sénégalais, mais aussi, de mieux vulgariser toutes ses réalisations». Le Coordonnateur de la Cojer des Parcelles assainies, Moustapha Cissokho contactés par non soins, a préféré s’abstenir de tout commentaire sur la question.
PANIQUE A TAMBA ET A KOLDA
Les trente employés du campement de Gouloumbou et 10 touristes mis en quarantaine, après le décès d’un français de 70 ans.
Les trente employés du campement de Gouloumbou et 10 touristes mis en quarantaine, après le décès d’un français de 70 ans. Pour ne pas prendre de risques liés au coronavirus, les autorités sanitaires ont envoyé les tests de toutes ces personnes à l’Institut Pasteur de Dakar pour examen. Le médecin-chef de Tamba a tenu à rassurer les populations, hier sur la Rts.
Un septuagénaire d’origine française a été mis en isolement dans sa chambre d’hôtel à Kolda. Selon le médecin chef de la région médicale, il présente des symptômes tendant à faire croire qu’il pourrait être atteint du Coronavirus.
UNE SAISIE DE 248 KILOGRAMMES DE CHANVRE INDIEN À RUFISQUE
Le Bureau des relations publiques de la Police nationale annonce dans un communiqué parvenu à l’APS la saisie de 248 kilogrammes de chanvre indien
Dakar, 11 mars (APS) - Le Bureau des relations publiques de la Police nationale annonce dans un communiqué parvenu à l’APS la saisie de 248 kilogrammes de chanvre indien, mardi, à Rufisque (ouest), chez un individu de nationalité étrangère.
La drogue a été saisie par la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (DOCRTIS), selon le communiqué.
‘’Le parquet a été avisé, la drogue consignée, et l’enquête se poursuit’’, ajoute la même source.
LES QUOTIDIENS METTENT EN EXERGUE LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS
Dakar, 11 mars (APS) - Le coronavirus reste le principal sujet d’actualité dans les quotidiens, qui reviennent sur les détails du plan de riposte concocté par le Sénégal et l’apparition de deux cas suspects à Kolda (sud) et Tambacounda (est).
Concernant la lutte contre la maladie à coronavirus, EnQuête affirme que le ministère de la Santé est ‘’à la recherche’’ d’un montant de 1,44 milliard de francs CFA pour financer le plan de riposte du Sénégal contre cette maladie. Selon le même journal, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a rencontré mardi les partenaires financiers pour ‘’discuter’’ de ce plan mis en place par le gouvernement sénégalais.
Le Soleil livre, lui aussi, les détails de ce plan de riposte et écrit que ‘’le Sénégal a besoin de ressources financières supplémentaires’’. ‘’Il est ressorti’’ de la rencontre avec les partenaires au développement ‘’un besoin de ressources additionnelles pour mettre en œuvre le plan de riposte évalué à 1,44 milliard de francs CFA’’.
Le quotidien L’As signale la mise en quarantaine, à Kolda, d’un Français arrivé à Dakar le 27 février. L’homme séjourne dans cette ville depuis le 3 mars.
Le Quotidien relève qu’en plus de ce ressortissant français, qui ‘’présentait des symptômes du coronavirus’’, un touriste français est décédé dans la région de Tambacounda. Le défunt a ‘’quitté la France il y a moins de dix jours’’, raison pour laquelle ‘’les gens ont tout de suite pensé au Covid-19’’, le virus à l’origine de l’épidémie partie de la Chine depuis fin 2019, selon Le Quotidien.
‘’Au centre hospitalier de Tambacounda, c’est la peur bleue qui se lit sur les visages’’, après la mort du ressortissant français, ajoute le même journal.
Selon Vox Populi, les villes de Kolda et Tambacounda sont désormais ‘’sous la hantise du coronavirus’’. En attendant les résultats des tests de ces deux cas suspects, le coronavirus a eu un impact sur les dons de sang au Centre national de transfusion sanguine, qui ont connu une baisse de 25 %, signale Vox Populi.
Sud Quotidien évoque également cette baisse et affirme que, selon le directeur du CNTS, plusieurs séances de don de sang ont été ‘’annulées’’ depuis l’apparition de la maladie à coronavirus au Sénégal.
Ce journal se fait par ailleurs l’écho d’une déclaration du ministre de l’Economie, Amadou Hott, lequel affirme que ‘’le coronavirus aura un impact sur nos économies’’.
Pour sa part, Le Quotidien annonce que ‘’des enquêtes sont en cours auprès des opérateurs économiques pour quantifier l’impact de cette crise’’ au Sénégal.
De son côté, WalfQuotidien estime que l’effondrement des cours du pétrole, causé par cette épidémie, ‘’est un couteau à double tranchant pour le Sénégal’’.
Le coronavirus éclipse presque le dialogue politique qui bute, selon certains journaux, sur la question de l’organisation des élections par une personnalité neutre. ‘’L’impossible consensus’’, titre EnQuête.
Sud Quotidien, quant à lui, relève que les acteurs ‘’n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias’’.
WalfQuotidien s’intéresse à tout autre sujet et révèle que ‘’21 meurtres’’ ont été commis au Sénégal’’ en 14 mois’’. Il précise qu’avec la mort de Marième Diagne, tuée à Thiès (ouest) par son ex-amant, ‘’c’est le 5e féminicide depuis début janvier 2020’’.
VIDEO
MOI, MARIE MADELEINE
Ses fausses couches, son amour pour Jacob, sa carrière…Marie Madeleine Diallo se livre
Elle a fait les beaux jours de la comédie, avant de disparaitre de la scène pendant un bon moment. Récemment, elle est réapparue sur le petit écran, à travers la série «Idoles». Des séquences qui ont eu le don de replonger les amoureux du théâtre dans les années 90, où la troupe «Bara Yégo» faisait tabac dans les ménages sénégalais.
IGFM est allé à la rencontre de Marie Madeleine Diallo à Saint-Louis. Dans cette interview, elle nous parle de sa longue absence, du décès de son époux, de ses fausses couches et de ses enfants mort nés, de ses 8 grossesses alors qu’elle n’a que deux enfants (un garçon et une fille), de sa carrière, de son amour pour Jacob, entre autres…
Rappelons que Marie Madeleine Diallo est née en 1948 à Saint-Louis du Sénégal, actrice sénégalaise et ancienne animatrice de la radio Rts, elle commence à se faire remarquer lors des spectacles de fin d’année organisés à l’école Saint Joseph de Cluny à Saint-Louis. À 16 ans, elle intègre la section théâtrale de l’association culturelle et sportive « La Saint-louisienne ».
En 1975, elle devient animatrice sur la radio RTS Saint-Louis, puis rejoint en 1983 la troupe théâtrale du même média. Elle interprète plusieurs pièces radiophoniques sur les ondes. En 1990, sa prestation dans le téléfilm « Bara Yegoo » lui offre une renommée nationale au Sénégal.
Elle est la veuve de l’artiste peintre Jacob Yakouba, décédé en 2014. Elle est la sœur des musiciens sénégalais Edouard Valfroy et Benjamin Valfroy. En 2014, Marie Madeleine Diallo est élevée au grade d’officier de l’ordre national du mérite par le président de la République sénégalaise, Macky Sall.
En 1992, le chanteur Youssou Ndour lui avait dédié une chanson intitulée Marie – Madeleine, la Saint-Louisienne dans l’album «Eyes Open ». A l’occasion de la journée internationale de la femme, elle a accepté de recevoir chez elle à Saint-Louis, une équipe de IGFM.
Diop, Dieyna Baldé et Cie déferrés aujourd’hui
Les enquêteurs de la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (Dsc) ont bouclé les investigations dans cette rocambolesque affaire de mœurs. La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (Dsc) va déférer au parquet les protagonistes. En effet, nos sources renseignent que Mamadou Diop a passé sa cinquième nuit au commissariat de Dakar Plateau alors que Dieyna Baldé et compagnie ont été libérées. Toutefois, elle et sa suite sont convoquées aujourd’hui dans la matinée par la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (Dsc). Car elles seront présentées au procureur de la République en même temps que Mamadou Diop. Ce dernier est poursuivi pour détournement de mineure suivi de grossesse et incitation à la débauche. Quant à Dieyna Baldé et compagnie, elles sont visées pour collecte illicite de données personnelles. Le procureur décidera de leur sort. Par ailleurs «L’As» a appris que la jeune demoiselle a été conduite dans une structure sanitaire et qu’il a été constaté un début d’ouverture du col de l’utérus. Mais puisqu’elle va bientôt amorcer son neuvième mois, son accouchement serait imminent.
Le président de Guinée Bissau au Sénégal
Le président nouvellement élu de la République de Guinée Bissau, le Général Umaro Sissoco Embalo, effectue une visite d'amitié de deux jours au Sénégal. Il a été accueilli hier à l’aéroport par le Président Macky Sall. La visite entre dans le cadre du raffermissement des liens d'amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée Bissau. Un banquet officiel est offert en l'honneur du Président Bissau guinéen, au Palais de la République. Le Président Macky Sall se dit heureux d’accueillir à Dakar le président Umaro Sissoco Embaló pour sa première visite officielle au Sénégal. Leurs échanges porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale et les liens d’amitié entre les deux pays.
5e Plan d’actions du G7
Les syndicats d’enseignants poursuivent sans tambour ni trompette leur mouvement d’humeur. Les sept syndicats les plus représentatifs de l’éducation (Groupe 7) déroulent leur 5e plan d’actions à partir de demain. Les enseignants observent le jeudi 12 et vendredi 13 des débrayages à partir de 9h qui seront suivis par des visites dans les écoles. Ils vont corser la lutte la semaine prochaine en décrétant une grève totale le mardi 17 mars. Le mercredi 18 mars, ils reprennent les débrayages à partir de 9h. Et des assemblées générales seront tenues ce jour dans les tous les départements du Sénégal.
Auditions dans l’affaire Lamine Koïta
L’instruction de l’affaire du conducteur de moto Jakarta, Lamine Koïta décédé à Fatick, se poursuit de plus belle. Hier, «L’AS» annonçait l’audition des quatre policiers par le juge d’instruction de Fatick. Finalement le magistrat n’a pas pu entendre les limiers qui avaient fait le déplacement. D’après nos sources, le juge d’instruction entendait les témoins et les parents de Lamine Koïta. Selon des sources judiciaires, les limiers seront entendus dans la semaine par le juge qui va ainsi boucler l’instruction.
L’OCRTIS saisit 248 kg de chanvre indien
L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a mis la main sur un présumé trafiquant de drogue. Les limiers ont opéré une importante saisie de chanvre indien dans le département de Rufisque. D’après le bureau des relations publiques de la Police, la Section opérationnelle de l’OCRTIS de Rufisque a interpellé un individu de nationalité étrangère, trouvé en possession de 248 kilogrammes de chanvre indien. Le Parquet a été avisé de l’arrestation du présumé trafiquant. La drogue est consignée et l’enquête se poursuit.
Message de Idy à la Diaspora sénégalaise
Le président du parti Rewmi est profondément préoccupé par la situation de nos compatriotes de la diaspora qui vivent dans les pays où sévit l’épidémie du coronavirus. Idrissa Seck exprime son soutien à la diaspora sénégalaise qui est confrontée aux risques et difficultés résultant du confinement dans certains pays comme la Chine et l’Italie. Le président du Conseil départemental de Thiès leur exprime sa totale solidarité et encourage leurs familles et proches qui, sans doute, vivent quotidiennement dans la peur et l’inquiétude. Ainsi Idrissa Seck salue les efforts des autorités sanitaires des pays hôtes et prie pour qu’ils soient couronnés de succès.
Le procès de Pape Alé Niang renvoyé au 24 mars
Le procès opposant l’ancien Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Hanne au journaliste Pape Alé Niang a été renvoyé au 24 mars prochain par le tribunal correctionnel de Dakar, pour le paiement de la consignation fixée à 50 000 F Cfa. Dr Cheikh Oumar Hanne veut en découdre avec Pape Alé Niang qui a écrit un livre intitulé : «Scandale au cœur de la République : le dossier du COUD». Le ministre de l’Enseignement supérieur veut laver son honneur. Il faut souligner que la gestion de l’ancien directeur général de Coud a été épinglé par l’OFNAC. Pour la réparation du préjudice, Cheikh Oumar Hanne réclame 10 milliards de F Cfa.
Le maître coranique écope 10 ans
Le verdict de l’affaire Samba Ndao, le maître coranique qui avait battu à mort son talibé de 12 ans, est tombé hier. Il a été déclaré coupable de coups et blessures et de violence sur une personne de moins de 13 ans suivis de mort, par la chambre criminelle de Dakar. Il écope ainsi une peine de 10 ans de réclusion criminelle. Quant à Cheikh Sylla, qui était poursuivi pour non-assistance à une personne en danger, il ramasse 5 ans de prison ferme et une amende de 500 mille francs. Leurs acolytes Alioune Guèye et Ousmane Sylla ont été acquittés.
Gora Wade se saoule et saccage 05 bus
L’attitude de Gora Wade suscite moult interrogations dans la banlieue. Ivre comme un Polonais, ce chauffeur de bus Aftu (Tata) de la ligne 24 n’a pas trouvé mieux que de saccager 05 bus. En effet, dans la nuit du 04 au 05 mars, vers 01 heure du matin, Gora, qui s’est enivré comme pas possible, s’est mis au volant du véhicule immatriculé «DK 2031 AP», avant de percuter un des pylônes de l’échangeur de la VDN 3. Après son forfait, il a pris la fuite avant de se pointer au niveau du terminus 24 de Guédiawaye. Sur place, il a ramassé de gros cailloux qu’il a balancés sur les parebrises des véhicules garés sur les lieux. Résultat des courses : 5 bus ont été endommagés. Les vigiles qui assistaient à la scène sont intervenus pour maîtriser Gora Wade et le conduire à la Police de Guédiawaye. D’ores et déjà, on peut dire que le bonhomme risque gros. Arrêté pour conduite en état d’ivresse, destruction et saccage de biens appartenant à autrui, le sieur Wade a été déféré au parquet. C’est devant la barre qu’il devra s’expliquer sur le mobile de ses agissements.
Autopsie de Aïssatou Sy
On en sait davantage sur les circonstances exactes du décès d’Aïssatou Sy, retrouvée avant-hier morte dans une fosse septique à l’Unité 11 de la commune des Parcelles Assainies. D’après les résultats de l’autopsie, la dame, qui souffrait de troubles psychiques, serait morte par asphyxie. Nos sources renseignent qu’il n’y a eu aucune blessure apparente sur le corps de la victime.
Dialogue politique
Les acteurs du dialogue politique se sont retrouvés encore hier autour du Général Mamadou Niang pour discuter des propositions de la fédération nationale des handicapés du Sénégal, et des organes en charge de l’organisation des élections. Les acteurs ont adopté plusieurs points des propositions de la fédération des handicapés. Par exemple, leur faciliter l’exercice de leur devoir civique, la mise en place de bureaux de vote facile à accéder, mentionner dans le fichier électoral le type de handicap (moteur, visuel, sourd) etc. Quant à la question des organes en charge de l’organisation des élections, rien n’a été retenu, puisque les discussions vont se poursuivre jeudi prochain. Ils vont débattre des prérogatives de la Cena, du CNRA, du ministère de l’intérieur etc..
Boughazeli auditionné vendredi
Le doyen des juges d’instruction a entamé l’audition dans le fond dans l’affaire des faux billets de banque impliquant l’ex-député de Guédiawaye, Seydina Fall Boughazelli. Le juge Samba Sall a entendu hier certains co-accusés de Boughazelli. Il va auditionner le reste du groupe aujourd’hui à l’exception de Seydina Fall. L’audition dans le fond de ce dernier est programmée pour vendredi prochain, d’après des sources de «L’As».
Doutes autour du corps sans vie d’un Français de 77 ans
Le corps sans vie d’un citoyen français âgé de 77 ans déposé, hier, à la morgue du Centre hospitalier régional de Tambacounda, suscite la curiosité dans la ville. Selon Le Soleil online, cet originaire de Bordeaux était en séjour à Gouloumbou, à la frontière entre les régions de Tambacounda et de Kolda. Devant la presse, le médecin-chef de région, Dr Bayal Cissé précise que « c’est un corps sans vie qui a été reçu. Il n’est pas possible à cet instant de dire que cet homme est décédé de ceci ou de cela ». Il informe que des prélèvements ont été faits et envoyés à Dakar pour analyses et en avoir une réponse nette sur les causes du ce décès de ce ressortissant français. «Demain matin, nous ferons face à la presse pour donner une réponse claire», promet le médecin-chef. Néanmoins, a tenu à préciser Dr Cissé : «Nous sommes résolument prêts à faire face à un quelconque cas de Coronavirus qui se déclarerait dans la région de Tambacounda. Toutes les dispositions sont prises par le comité régional de gestions des épidémies, coordonné par le gouverneur de région. Cela veut dire qu’au niveau de Tambacounda, ce comité est en train de faire son travail». Donc, la vigilance est de mise, fait-il savoir. La région de Tambacounda, selon Dr Bayal Cissé, est prête avec du matériel à suffisance. « Les frontières ont été visitées par le comité d’alerte et tout est mis en oeuvre pour faire face à toute épidémie qui se déclare » a rassuré Dr Cissé.
KEEMTAAN GI : Ces midinettes-là
On ne parle plus du coronavirus qui continue de tuer dans le monde faisant toussoter l’économie de ce même monde pendant qu’en Italie la population est priée de rester à la maison jusqu’au 3 avril. Parait que sa population est vieille. Un baby-boom en perspective… Dans notre charmant pays, il est établi que grâce à nos saints qui y sont enterrés rien de fâcheux ne pourrait nous arriver. Qu’il en soit ainsi… En tout cas, personne ne se préoccupe de cette épidémie. On continue de se serrer les pinces et de s’encanailler. L’actu qui fait vendre pour le moment, c’est l’affaire qui oppose le directeur d’un réputé établissement à une prétendue mineure. Oui, pour ceux qui en doutaient encore, la gonzesse n’a pas encore atteint l’âge légal qui autorise les mecs à lui tourner autour. Du moins, c’est ce qu’elle prétend. Juste que chez nous, dans ce beau pays qui se nomme Sénégal, nos midinettes sont si délurées qu’elles se sentent offensées quand on leur rappelle leur statut d’impubères. Très tôt affranchies, certaines d’entre elles fréquentent les mêmes endroits que leurs daronnes et s’échangent même des amants, ne se gênant pas pour leur jouer de vilains tours. Bien entendu, l’argent est en jeu. C’est pour la bonne cause, soutirer le maximum de thunes à l’infortuné. Il faut bien faire vivre la famille. Elles savent comment consumer l’homme le plus placide. Ils sont nombreux dans ces assemblées souvent païennes à chercher l’occasion pour déshabiller ces demoiselles loin d’être des innocentes. Derrière l’histoire de la « petite » Dieyna se cache toute la misère qui s’est emparée de ce pays. Et puisque certaines émissions vous font entrer par effraction dans le monde des célébrités… Tous ces parents qui veulent sortir de la crasse y poussent leurs enfants ainsi livrés à des prédateurs et pédophiles. M. Diop doit en tout cas prier le Seigneur de bénéficier de la même baraka que d’autres célébrités qui, empêtrés dans des scandales comme celui dans lequel il se trouve, avaient eu la chance de s’en sortir. Sans avoir trop duré en prison.
KACCOOR BI
CONCOURS DE PLAIDOIRIE LA GENDARMERIE ET LA POLICE EN FINALE !
Dans notre édition d’hier, nous avions révélé la tenue du concours de plaidoirie organisé par la Division de la Justice militaire pour le recrutement d’avocats destinés aux Cours et Tribunaux militaires. Un concours qui s’est d’ailleurs tenu hier au Cercle mess mixte de la Gendarmerie nationale (caserne Samba Diery Diallo) transformé en prétoire pour l’occasion avec comme acteurs des juges et des prévenus militaires. Chaque corps militaire et paramilitaires avait présenté deux candidats : l’Armée, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale des Sapeurs pompiers, la Police, les Eaux et forêts, l’Administration pénitentiaire, la Douane et les Parcs nationaux. Au finish, la Gendarmerie et la Police vont disputer la finale. Cela n’est pas surprenant puisque policiers et gendarmes sont de grands procéduriers, une maîtrise qu’ils tirent de la rédaction quotidienne de procès-verbaux qu’ils dressent au quotidien. Seulement voilà, la surprise est venue d’ailleurs car personne n’aurait imaginé que les Parcs nationaux et les Eaux & forêts regorgent de brillants officiers voire de cracks alors qu’on les considérait comme des corps « marginaux ». A preuve, les Eaux & Forêts ont crée la surprise en éliminant l’Armée et les Sapeurs-pompiers ! En effet, c’est une brillante femme officier du nom de Mme Seynabou Fall qui a porté l’estocade verbale aux militaires et aux soldats du feu avec une plaidoirie de très haute facture qui a laissé bouche bée presque tous les participants. C’est d’ailleurs de peu que cette « forestière » a raté la finale ! Les colonels Moumar Guèye et Mame Balla peuvent être fiers de cette dame, assurément ! Quant aux Sapeurs-pompiers, ils ont été éliminés dès le premier tour. Une élimination qui s’explique puisque tout le monde se demandait comment comme les pompiers ont-ils pu présenter un lieutenant presque « sourdmuet ». En ce sens que personne n’entendait ce que disait ce sapeur-plaideur ! Rappelons-le, les lauréats issus de ce concours de plaidoirie auront l’honneur et le privilège d’être agréés devant toutes les juridictions militaires comme avocats. Mais des avocats en tenues !
COVID 19 MACKY S’INQUIETE DU SORT DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR…
Le chef de l’Etat Macky Sall s’est dit ‘’affecté’’ par la situation des compatriotes vivant dans les pays touchés par l’épidémie du Coronavirus notamment l’Italie, la France et la Chine. « Nous vivons une crise mondiale provoquée par le Covid 19. Nos compatriotes de la diaspora confrontés au confinement et autres contraintes en souffrent. Cela nous affecte directement», a-t-il écrit dans un tweet posté ce mardi. Macky Sall a tenu à leur témoigner le « soutien » et la « solidarité » de toute la nation face à l’épreuve. Et il ne se trouve personne pour demander le rapatriement de tous ces compatriotes ? Où sont donc ceux qui réclamaient le rapatriement de nos 13 malheureux étudiants de Wuhan ?
…IDY SECK AUSSI…
Le président de Rewmi Idrissa Seck a aussi affiché son soutien à nos compatriotes vivant à l’extérieur. « Je suis profondément préoccupé par le risque et les difficultés résultant du confinement, auxquels sont confrontés nos compatriotes de la Diaspora dans certains pays comme la Chine et l’Italie. Je leur exprime ma totale solidarité et encourage leurs familles et proches qui, je l’imagine, vivent quotidiennement dans la peur et l’inquiétude. Je salue les efforts des autorités sanitaires des pays hôtes et prie pour qu’ils soient couronnés de succès » indique l’ancien Premier ministre.
SUSPICION DE CORONAVIRUS DECES D’UN TOURISTE FRANÇAIS A TAMBA
Un ressortissant français du nom de Serge Moulinier âgé 78 ans est décédé, hier, à l’hôpital régional de Tambacounda où il avait été évacué par des hôteliers. Est-il décédé de Covid-19 ? Personne ne saurait vous le dire ! Mais selon les premières informations cliniques, le défunt ne présentait aucun symptôme du coronavirus (fièvre, mal de gorge et toux). Son décès pourrait plutôt être lié à une crise cardiaque. Toujours est-il que le préfet de la commune, le médecin-chef de la région et le chef du Service d’Hygiène ont fait des prélèvements pour ensuite les acheminer vers l’Institut Pasteur de Dakar pour des tests Covid-19. En attendant les résultats, tous les autres touristes et hôteliers qui ont accompagné le défunt font actuellement d’un confinement dans le campement touristique de Tamba.
INSTITUT PASTEUR
Les journalistes étaient curieux de savoir hier pourquoi seul l’Institut Pasteur peut analyser les prélèvements pris sur les patients suspectés de coronavirus. Quid de nos autres établissements de santé ? La réponse est venue hier de la directrice générale de la Santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. Devant les patrons de presse, elle a expliqué que ce n’est pas parce que les autres structures hospitalières n’ont pas ces compétences médicales mais c’est tout simplement parce que c’est l’Organisation mondiale de la santé qui a choisi les Instituts Pasteur du continent ou du moins dans la zone Ouest-africaine pour une homologation. D’ailleurs, c’est à ce titre que l’Union africaine a désigné l’Institut Pasteur de Dakar comme un des deux centres de référence en Afrique pour la détention du nouveau coronavirus apparu en Chine. C’est ainsi que l’Institut Pasteur avait organisé en début février (du 06 au 08) une grande rencontre de riposte africaine. Pendant trois jours, des experts venus d’Ethiopie, d’Afrique du Sud, du Ghana, de Zambie, de Côte d’Ivoire avaient échangé avec leurs collègues du Sénégal. D’ailleurs, le premier cas burkinabé a été confirmé à Dakar où des prélèvements avaient été envoyés.
COLLECTE DE SANG 25 % DE DEFICIT A CAUSE DU CORONAVIRUS
La pandémie du virus Covid-19 installe le Centre National de Transfusion Sanguine (Cnts) dans la peur. Sur la période du 15 février au 10 mars, un déficit de 25 % a été enregistré sur les collectes de sang. Une inquiétude soulevée par le directeur du Cnts, Pr Saliou Diop, qui s’exprimait, ce mardi, en prélude au 10e congrès de la Société Africaine de Transfusion Sanguine (Sats) qui se tiendra cette fois-ci à Dakar du 20 au 23 avril. «Nous avons constaté que depuis la communication qui est faite pour éviter les attroupements, on a une réduction importante du nombre de donneurs de sang. D’ailleurs, les collectes que nous devions faire le 8 mars ont été annulées. Quand on fait la comparaison sur ce que nous attendions en termes de don de sang et ce que nous avons obtenu, il y a eu moins de 25 %. Et c’est sur la période du 15 février au 10 mars. Donc effectivement il y a des conséquences avec la propagation du coronavirus» précise le Professeur Saliou Diop. Mais à en croire le directeur du Cnts, les populations doivent savoir que toutes les dispositions ont été prises pour que les collectes se fassent sans aucun risque de contamination. « Nous avons fait attention à ce que les lieux de collecte soient des lieux très aériens, que ça ne soit pas dans des lieux très confinés. Également des mesures d’hygiène ont été mises en place, des médecins veillent à cela. De ce fait, il n’y a pas de raison de reporter ou d’annuler les collectes. Parce que ça aggrave le déficit de sang», alerte le Pr Diop qui annonce une campagne d’information et de sensibilisation suivie de Journées portes ouvertes, et d’une randonnée pédestre.
LE PRESIDENT EMBALO A DAKAR «LE SENEGAL A OBLIGATION D’AIDER LA GUINEE BISSAU...»
Rendant la monnaie au président Macky Sall pour son soutien, le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a effectué ce mardi sa première visite officielle à Dakar. Accueilli en terre sénégalaise ce mardi 10 mars par son homologue Macky Sall, le président Embalo a explicité le choix porté sur le Sénégal comme première destination de cette tournée. «Comme vous le savez, la Guinée et le Sénégal, c’est deux pays frères. C’est pour réaffirmer la volonté du gouvernement (bissau-guinéen) de coopérer et de renforcer les relations qui lient les deux pays», a indiqué le chef de l’Etat bissau-guinéen. Umaro Sissoco Embalo a profité de l’occasion pour renseigner qu’un nouveau gouvernement vient d’être mis en place et qu’il a besoin du soutien de la communauté internationale. À ce sujet, l’appui du Sénégal est attendu. «On a connu beaucoup de guerres et à chaque fois, le Sénégal en souffre. (Donc), on ne peut mettre le Sénégal en second plan. Il a l’obligation de veiller et d’aider la Guinée Bissau et d’être son porte-parole auprès de la Communauté internationale», a ajouté le président Embalo qui s’est aussi adressé à ses compatriotes qui sont à l’extérieur. Il leur a demandé de rentrer car il appartient aux Bissau-guinéens de travailler pour le développement de leur pays. Le président de la République de Guinée Bissau passera 24 heures à Dakar avant de s’envoler pour Niamey. Abuja est la troisième étape de cette tournée africaine entamée après son investiture le 27 février dernier...
COMMUNE DE DJILASSE, UN SEUL VILLAGE ELECTRIFIE
Venu s’enquérir de la situation des étudiants de la commune de Djilasse (région de Fatick) dans leur appartement à Grand Dakar, le président du mouvement Doolel Sunu Gokh a promis d’accompagner les étudiants de sa localité dans leurs très difficiles conditions de restauration. Le cadre au ministère de l’Urbanisme Djiby Thiam s’engage à octroyer une ration alimentaire mensuelle aux étudiants dont un sac de riz, un bidon d’huile de 20 litres, du sucre et du café. Les étudiants appellent la jeunesse à s’unir pour le changement de leur localité tout en dénonçant les autorités qui ne viennent jamais à leur secours malgré leurs conditions difficiles et la cherté de leur appartement. Selon eux, les cadres de la commune négligent les étudiants qui vivent dans des conditions difficiles. « Les autorités n’ont de considération pour les étudiants que pour leurs intérêts au lendemain des élections », déploré Babacar Ndour. Selon ces étudiants, l’écriture même du nom de Djilasse cause problème dans les actes d’état civil. Les étudiants déplorent que dans toute la commune de Djilasse composée de 12 villages et 10 hameaux, seul le chef-lieu de la commune soit électrifié. Le président Djiby Thiam s’engage à s’investir pour le changement de Djilasse. Fustigeant le retard dans le processus de développement de cette commune, Djiby Thiam, candidat à la mairie de Djilasse déclare « Quand on refuse de faire la politique, on subit les conséquences de la politique »
DETENTION ILLEGALE D’ARME
Le vigile Cheikh Ahmed Tidiane Bâ a été appréhendé à bord d’une voiture alors qu’il détenait une arme. Interrogé par les limiers, il déclare ne pas détenir de permis de port d’armes mais qu’il avait déposé une demande pour l’obtenir. A la barre, le prévenu a soutenu qu’avec l’insécurité galopante qui règne actuellement dans le pays, il a estimé nécessaire d’avoir une arme même si par ailleurs il reconnait avoir enfreint la loi. Le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à un mois de prison assorti du sursis.
Ouverture à Dakar de la deuxième édition du Conseil présidentiel Sénégalo-gambien
Le Sénégal et la Gambie ont ouvert, ce mardi à Dakar la 2ème édition du Conseil présidentiel entre les deux pays. Cette rencontre a débuté avec la réunion des experts préparatoire. Il s’agit de passer en revue toutes les questions d’intérêt commun. Il sera également question de développer de nouveaux projets, renforcer la coopération bilatérale dans les domaines comme le commerce, le transport, le tourisme, l’éducation, l’environnement, la paix et la sécurité, entre autres. « C’est la réunion des experts préparatoires à la réunion ministérielle du conseil présidentiel Sénégalo-Gambien, laquelle réunion est elle-même préparatoire à la réunion des chefs d’Etat. La première réunion du conseil présidentiel Sénégalo-Gambien avait eu lieu en 2018 en Gambie. C’était l’occasion pour les deux chefs d’Etat de donner un nouvel élan d’intérêt commun entre les deux parties, mais avec la plupart des ministres sectoriels. C’est un cadre novateur qui permet aux deux pays de développer des champs nouveaux, de nouveau projet pour développer la coopération entre les deux pays », a soutenu l’Ambassadeur Mame Bamba Cissé, Secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et des Gambiens de l’extérieur. Selon lui, la coopération sénégalo-gambien est au beau fixe.
Coronavirus : aucun nouveau cas n’a été détecté au Sénégal
Aucun nouveau cas de coronavirus n’a été détecté sur l’ensemble du territoire national. L’assurance est du Directeur de Cabinet du ministère de la santé qui fait faisait ce mardi le point de la situation de l’épidémie du coronavirus au Sénégal. «Ce mardi 10 mars, nous avons reçu un test de l’Institut Pasteur effectué sur un cas suspect qui s’est révélé négatif. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas un nouveau cas de coronavirus. La prise en charge des trois patients qui sont hospitalisés aux services des maladies infectieuses et tropicales du Chu de Fann se poursuit», a fait savoir Docteur Alyose Diouf. L’état de santé des trois patients précédemment déclarés positifs est stable, a déclaré le Docteur qui ajoute qu’un deuxième test de contrôle se fera sur l’un des patients. «Et comme pour le premier malade qui a été guéri, il nous faut un deuxième contrôle pour tester son état de santé», précise-t-il. Toutefois le ministère de la Santé et de l’Action Sociale continue d’inviter les acteurs à persévérer dans la vigilance. «Il faut le reconnaître, que de moins en moins, le coronavirus occupe le devant de l’actualité. On note un certain relâchement. On voudrait que tout le monde continue dans la même dynamique en poursuivant cette lutte que nous sommes en train de mener ensemble contre le coronavirus, car elle nous permettra de gagner cette bataille», a-t-il préconis.
Idrissa Seck exprime sa «totale solidarité» aux Sénégalais de la diaspora
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a exprimé, ce mardi, sa «totale solidarité» aux Sénégalais vivant à l’étranger suite à la propagation du coronavirus. «Je suis profondément préoccupé par le risque et les difficultés résultant du confinement, auxquels sont confrontés nos compatriotes de la diaspora dans certains pays comme la Chine et l’Italie», a-t-il lancé dans une note parvenue à Seneweb. Idrissa Seck ajoute : «Je leur exprime ma totale solidarité et encourage leurs familles et proches qui, je l’imagine, vivent quotidiennement dans la peur et l’inquiétude». Il a, par ailleurs, «salué» les efforts des autorités sanitaires des pays hôtes et «prié» pour qu’ils soient couronnés de succès.
Coronavirus : Le CNTS enregistre un déficit de 25% enregistré sur les collectes
La pandémie du virus Covid-19 effraie le Centre National de Transfusion Sanguine ( Cnts). Sur la période du 15 février au 10 mars, un déficit de 25% a été enregistré sur les collectes de sang. Une inquiétude soulevée par le directeur de Cnts, Pr Saliou Diop, qui s’exprimait, ce mardi, en prélude du 10e congrès de la Société Africaine de Transfusion Sanguine ( Sats) qui se tiendra cette fois ci à Dakar du 20 au 23 avril. "Nous avons constaté que depuis la communication qui est faite pour éviter les attroupements on a une réduction importante du nombre de donneur de sang. D'ailleurs les collectes que nous devrions faire le 8 mars derniers ont été annulées. Quand on fait la comparaison sur ce que nous attendions en termes de don de sang et ce que nous avons obtenu, il y a eu moins de 25%. Et c'est sur la période du 15 février au 10 mars. Donc pour vous dire que effectivement il y a des conséquences avec la propagation du coronavirus", soutient le Professeur Saliou Diop. Mais en à croire le Directeur du Cnts, les populations doivent savoir que toutes les dispositions ont été prises pour que les collectes se fassent sans aucun risque de contamination.
Diop Iseg déféré aujourd’hui et Dieyna réentendue
Selon les informations de Libération online, les enquêteurs de la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (Dsc) ont conclu que Dieynaba Baldé était bel et bien mineure contrairement à ce que prétendaient les conseils de Mamadou Diop. Les réquisitions effectuées dans ce sens établissent formellement qu’elle est née le 20 février 2003, comme mentionné dans le rapport d’enquête qui vient d’être rédigé. Mamadou Diop sera déféré ce mercredi pour détournement de mineure suivi de grossesse et incitation à la débauche. Le même jour, le parquet statuera sur le sort de Dieynaba Baldé et Cie- visés pour collecte illicite de données personnelles- qui ont été convoqués par la Dsc aux fins de conduite devant le représentant du ministère public.
Kédougou : Une épidémie de grippe sème la panique
C’est la panique à Népène, un village dans la région de Kédougou, proche des frontières du Mali et de la Guinée. Une épidémie de grippe s’est déclarée dans cette ville du sud-est du Sénégal ce lundi. Quarante- cinq (45) personnes, tous âges confondus, sont atteintes en moins de 48 heures. Ces patients souf- frent de fièvre, de céphalée, de toux et d’écoulement nasal. Selon la Rfm qui donne l’information, des prélèvements effectués sur les patients sont ache- minés à Dakar, à l’Institut Pasteur pour des tests. « D’emblée, je dis que ce n’est pas des cas de Coro- navirus. On n’a pas de cas suspect ni de cas confirmé dans le département de Salémata. C’est une épidémie de grippe qu’on avait même l’habitude de voir », a ex- pliqué Docteur, Djibril Diène, du district sanitaire de Salémata. Une équipe médicale a été déployée sur les lieux en appuie au chef district de Salémata.
Cheikh Oumar Hann vs. Pape Alé et Cie : Le procès renvoyé
Le procès mettant aux prises l’ancien directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), le journaliste Pape Alé Niang, l’ancienne directrice de l’Ofnac Nafi Ngom Keita et l’ancien agent de l’Ofnac Mody Niang, a été renvoyé au 24 mars prochain. Le juge a renvoyé l’affaire car il veut per- mettre aux parties de faire la consignation des dossiers, a-t-on appris ce matin.
Deuxième cas mondial de guérison d’un patient atteint du sida
Pendant que l’épidémie Coronavirus fait le tour du monde et occupe les médias, un patient atteint du VIH SIDA est déclaré "guéri". Selon une dépêche de l’AFP, visitée par Emedia.sn, le patient a bénéficié d’une gr- effe de cellules souches qui a donné des résultats fa- vorables, de l’avis de ses médecins puisqu’il n’a montré aucun signe du virus depuis 30 mois, selon les résultats publiés dans la revue The Lancet HIV. Connu comme le "Patient de Londres", il est ainsi le deuxième au monde à se remettre de cette maladie, près de dix ans après le premier cas confirmé d’un pa- tient souffrant du VIH ayant réussi à s’en débarrasser.
Naples : Le PSG enclenche la vitesse pour KK
Sûr de quitter Naples en fin de saison, Kalidou Koulibaly n’aura pas de problème à trouver preneur. Chaque jour, la presse occidentale l’envoie un peu partout dans les plus grosses écuries européennes. Hier, on parle d’une accélération de la cadence du Paris Saint Germain à propos du Lion. «Il existe effectivement des discussions entre Leonardo, Nasser Al-Khelaïfi et la direction de Naples au sujet de Kalidou Koulibaly. Mais pour l’heure, le club italien réclame toujours une somme supérieure à 100 millions d’euros (65.8 milliards FCFA) pour lâcher son roc sénégalais de 28 ans», écrit ll Mattino indiquant que le président napolitain Aurelio de Laurentiis était disposé à vendre son défenseur contre la somme de 80 millions d’euros (52.6 milliards FCFA). Mais, passé le 30 juin prochain, la clause libératoire de Kalidou Koulibaly passera officiellement à 150 millions (98milliards FCFA). D’où sans doute la démarche du PSG à presser le pas.
Watford : Pourquoi iso sera dangereux face à Leicester
L’ailier de Watford, Ismaïla Sarr, a toujours été une réelle menace dans les matchs à domicile sous Nigel Pearson. Quatre des cinq buts de Sarr en Premier League ont été marqués lors de ses cinq matchs à Vicarage road depuis la nomination de l’entraîneur chef, et il en a créé trois autres. il a en moyenne 9,4 points par match à domicile. Cela met en évidence son influence croissante dans l’attaque de Watford depuis l’arrivée de Pearson lors de la 17ème journée. Sarr a produit 20 tirs dans la surface de réparation et créé sept grandes occasions, le classant parmi les six meilleurs milieux de terrain de la FPL depuis cette 17ème journée, malgré trois matchs ratés entre-temps à cause d’une blessure aux ischios. La réception de Leicester City est une occasion pour le Lion de maintenir son élan à Vicarage road.
Dame Ndoye : «je connais Başakşehir»
Prochain adversaire de Bbaşakşehir en quart de finale de l’Europa League, demain jeudi, dame Ndoye pour- rait être d’une utilité sans commune mesure pour ses coéquipiers, lui qui a évolué à Trabzonspor. «Ce sera très agréable d’être en Turquie. J’ai beaucoup d’amis en Turquie et je parle toujours avec eux. Başakşehir a de très bons joueurs et j’en connais certains. Compte tenu des chances, ce sera un beau match entre deux bonnes équipes. J’espère que la chance sera avec nous», confie la vedette de Copenhague. et d’ajouter: «Le football turc est à un très bon niveau, il existe donc en Europe. Il y a de bonnes équipes et de bons joueurs en Turquie. L’ambiance est très agréable et les fans sont également très bons (dans les gradins)», conclut l’ancien joueur de Hull CitY.
Schalke o4 : Salif Sané pense toujours à la Ligue 1
Présent le week-end dernier en tribunes poursuivre le match nul (1-1) entre Saint-Étienne et bordeaux, Salif Sané n’oublie pas cependant son ancienne formation des Girondins, et n’exclut pas un retour Ligue 1. «Ça m’arrive de suivre encore un peu la Ligue 1, oui. Cela fait toujours plaisir de les voir, et de voir qu’ils n’ont pas perdu, c’est bien (sourire). Si j’ai encore un peu le cœur là-bas ? Vu que cela fait sept ans que je suis en Allemagne, le championnat français, je ne le suis plus trop…Il ne faut jamais dire jamais à un retour en Ligue 1, peut-être un jour (rires)», dit-il.