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30 avril 2025
Développement
SONKO DÉFINITIVEMENT HORS-JEU POUR CAUSE D'INÉLIGIBILITÉ
Le Conseil constitutionnel estime que la condamnation de l'opposant pour diffamation en mai 2023 dans l'affaire Mame Mbaye Niang le met dans l'incapacité de se porter candidat pendant 5 ans
Le Conseil constitutionnel a confirmé ce samedi 20 janvier 2024, son refus d'entériner la candidature d'Ousmane Sonko à l'élection présidentielle de février. Au-delà des irrégularités administratives soulevées, c'est bien une raison juridique qui scelle le sort de l'opposant.
Reconnaissant les dysfonctionnements ayant entravé le dépôt du dossier de Sonko, l'instance aurait pu s'en tenir là. Mais elle a exhumé sa condamnation pour diffamation de mai 2023 dans l'affaire Mame Mbaye Niang.
Et pour cause, aux termes de l'article L.30 du Code électoral, toute personne ayant fait l'objet d'une telle condamnation pénale se trouve dans l'incapacité de se porter candidat pendant 5 ans. Or le délai court à partir du jugement définitif, soit jusqu'en 2028 pour l'opposant.
Sur cette base juridique, le Conseil a clos le débat. Peu importe les irrégularités initiales, Sonko est tout simplement inéligible au regard de la loi.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL INVALIDE KARIM WADE POUR UNE QUESTION DE NATIONALITÉ
L'ancien ministre avait toujours la nationalité française lorsqu'il s'est déclaré candidat. Or, comme le rappellent les Sages, la Constitution exige d'être "exclusivement" de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême
Dans sa décision rendue ce samedi 20 janvier 2024, le Conseil constitutionnel a invalidé la candidature de Karim Wade à l'élection présidentielle pour une raison cruciale : sa double nationalité au moment du dépôt de sa candidature.
En effet, comme l'ont soulevé ses détracteurs dont Thierno Alassane Sall (TAS), l'ancien ministre avait toujours la nationalité française lorsqu'il s'est déclaré candidat. Or, comme le rappelle le Conseil, la Constitution exige d'être "exclusivement" de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême.
C'est là où le bât blesse pour Karim Wade. Dans un considérant déterminant, les sages ont estimé que sa déclaration sur l'honneur attestant du contraire était "inexacte". Car il n'a perdu la nationalité française qu'en janvier suite à un décret, après son dépôt de candidature.
Le Conseil a donc jugé qu'au moment crucial de sa déclaration, l'ancien ministre n'était toujours pas éligible du fait de sa double appartenance nationale. Sa perte de nationalité française quelques semaines plus tard ne pouvait avoir d'effet rétroactif.
Cette question de la nationalité, sur laquelle la requête de TAS était centrée, a finalement eu raison des ambitions présidentielles de Karim Wade.
20 CANDIDATS RETENUS POUR LA PRÉSIDENTIELLE
A l’exception de Karim Wade, dont la candidature a été déclarée irrecevable pour cause de double-nationalité, tous les autres postulants qui avaient passé l’étape du parrainage vont participer au scrutin du 25 février
Le Conseil constitutionnel a publié, samedi soir, lune liste définitive de vingt candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
A l’exception de Karim Wade, dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel, tous les autres postulants au fauteuil présidentiel qui avaient passé l’étape du parrainage vont participer au scrutin du 25 février.
Il s’agit de :
1) Boubacar CAMARA
2) Cheikh Tidiane DIEYE
3) Dethie FALL
4) Daouda NDIAYE
5) Habib SY
6) Khalifa Ababacar SALL
7) Anta Babacar NGOM
8) Amadou BA
9) Rose WARDINI
10) Idrissa SECK
11) Aliou Mamadou DIA
12) Serigne MBOUP
13) Papa Djibril FALL
14) Mamadou Lamine DIALLO
15) Mahammed Boun Abdallah DIONNE
16) El Hadji Malick GAKOU
17) Aly Ngouille NDIAYE
18) El Hadji Mamadou DIAO
19) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
20) Thierno Alassane SALL
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UCAD FERMÉE, LA COLÈRE GRONDE
L'avenir de toute une génération d'étudiants sénégalais compromis par la fermeture de l'Université depuis huit mois. Certains ont même déjà quitté le pays, désespérant de pouvoir terminer leurs études
L'université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis 8 mois, plongeant ses 90 000 étudiants dans l'incertitude. Cette fermeture pour raisons politiques est vécue comme un sacrifice de toute une génération par les autorités sénégalaises.
Étudiants et professeurs ne décolèrent pas. Ils réclament à cor et à cri la réouverture immédiate de l’université afin de sauver l’année académique. Leur mot d'ordre : que cessent les manipulations politiciennes avec l'avenir de la jeunesse sénégalaise.
Certains étudiants, désabusés, ont déjà quitté le pays, considérant leur avenir irrémédiablement compromis. Tandis que d'autres manifestent dans le calme leur profond mécontentement. Leur message est clair : l'université n'est pas un jouet entre les mains des politiques. Elle doit redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un sanctuaire du savoir ouvert à tous.
SAINT-LOUIS, BABYLONE OUBLIÉE DE LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINE
Avec sa saison 2023-2024, « Timeless. Rêveries d’Hier, songes du présent et promesses des lendemains », le MuPho entend rappeler le rôle central de Saint-Louis dans l’histoire de la photographie du continent
« Les Saint-Louisiens ont une fierté et une identité très forte. Ce sont les enfants de Ndar.» Entouré des oeuvres de Mous Lamrabat ou d’Alun Be qui tapissent les murs du Musée de la photographie de Saint-Louis (MuPho), son fondateur, le collectionneur Amadou Diaw, évoque avec tendresse les multiples charmes de sa ville. Natif de Saint-Louis (Ndar en wolof), il connaît mieux que quiconque le potentiel de cette ville côtière, ex-capitale de l’Afrique occidentale française, dont les maisons à balustrade rappellent le faste passé colonial. Une ville-carrefour, longtemps centre de multiples circulations, inextricablement liée à l’aventure de l’Aéropostale, et où résonnent encore les noms de ses légendaires pilotes, Jean Mermoz en tête.
Cette histoire, partagée entre mythes et réalité, émerge à nouveau aujourd’hui avec la lente renaissance de Saint-Louis amorcée depuis les années 2000 et son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Une renaissance à laquelle le MuPho entend apporter sa pierre avec, depuis son inauguration en 2017, une prolifération de lieux ouverts – aujourd’hui au nombre de neuf – qui quadrillent l’île historique. Ceux-ci, installés dans des bâtisses de style colonial entièrement rénovées, proposent, selon les espaces, un éclairage sur les pionniers de la photographie sénégalaise – Mama Casset et Meïssa Gaye, entre autres –, sur la nouvelle génération ou même sur la peinture sous-verre saint-louisienne, très réputée.
Une autre histoire
Face au passé colonial et aux légendes auxquelles est souvent réduite Saint-Louis, c’est un autre récit que défend Amadou Diaw à travers le MuPho. Une histoire plus intime, que cet homme d’affaires plutôt discret a lui-même redécouverte un jour en fouillant dans de vieilles malles de la maison familiale, emplies de photos de studio des années 1930. « J’ai toujours été fasciné par les archives », confie-t-il.
Il décèle alors toute la valeur historique mais aussi plastique de cette photographie saint-louisienne, comme celle si spécifique des Xoymet dans lesquelles de futures mariées, en une mise en abyme délicate, se faisaient photographier dans leurs intérieurs tapissés de portraits. On en trouve une allusion à Kër Lahlou, l’un des sites du MuPho autrefois habité par une famille marocaine, preuve du cosmopolitisme de Saint-Louis.
FORMATION DES AMBASSADEURS DE L'UA POUR LA RÉUSSITE DE LA ZLECAF
Les ambassadeurs et diplomates accrédités auprès de l’Union africaine prendront part en février à Addis Abeba (Ethiopie) à une formation sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre échanges continental africaine (ZLECAF).
Dakar, 20 janv (APS) – Les ambassadeurs et diplomates accrédités auprès de l’Union africaine prendront part en février à Addis Abeba (Ethiopie) à une formation sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre échanges continental africaine (ZLECAF) pour être à l’avant-garde de la réalisation de l’intégration commerciale et économique africaine.
La formation des ambassadeurs et diplomates africains permettra ‘’d’obtenir des informations précieuses et des recommandations politiques susceptibles de faire avancer la zone de libre-échange continentale africaine’’.
Il s’agit ‘’d’accroître de manière significative le commerce intra-africain, promouvoir l’intégration régionale, la croissance économique, la création d’emplois et enfin, améliorer les conditions de vie des populations du continent’’, selon le communiqué transmis à l’APS.
La formation vise à améliorer leur compréhension de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) afin qu’ils aient les connaissances et les compétences nécessaires pour accélérer efficacement sa mise en œuvre.
‘’Leur participation peut aider à créer un consensus et à mobiliser le soutien pour les réformes et les ajustements politiques nécessaires aux niveaux national et régional’’, selon les initiateurs de la formation.
L’idée est de ‘’relever les défis, échanger les meilleures pratiques et synchroniser les stratégies’’.
Cette session permettra d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine et de libérer son énorme potentiel en matière d’intégration économique, de facilitation du commerce et de développement durable dans toute l’Afrique, renseigne la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF).
Prévue les 20 et 21, la formation pour la mise en œuvre réussie de la ZLECAF est à l’initiative de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en partenariat avec le Département chargé du Développement Economique, du Commerce, du Tourisme, de l’Industrie et des Mines (ETTIM) de la Commission de l’Union africaine.
‘’Les gouvernements devraient profiter de la ZLECAf pour promouvoir une transformation inclusive et structurelle dans les pays africains afin d’augmenter le volume du commerce Intra-Africain’’, explique le communiqué.
Les représentants du secteur privé des pays qui ont déjà commencé à commercer dans le cadre de la ZLECAf et qui participent actuellement à l’Initiative de Commerce Guidé (GTI) vont également prendre part à la formation. Il s’agit du Cameroun, de l’Égypte, du Ghana, du Kenya, de l’île Maurice, du Rwanda, de la Tanzanie et de la Tunisie.
En faisant appel aux ambassadeurs et diplomates africains, cette formation offre l’occasion idéale de promouvoir la collaboration entre les États membres et d’améliorer la coordination nécessaire pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf, selon les organisateurs.
LES PRÉLATS SÉNÉGALAIS RÉAFFIRMENT LEUR REJET DES COUPLES HOMOSEXUELS
Le clergé dit non à la tolérance du Vatican. Dans un communiqué cinglant, les évêques de l'Église catholique locale ferment la porte à toute évolution sur la question des couples de même sexe
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 20/01/2024
Les évêques catholiques du Sénégal ont confirmé leur refus de bénir des couples homosexuels, prenant le contre-pied d'une décision récente du Vatican. Selon un communiqué de la Conférence épiscopale sénégalaise daté du 18 janvier et relayé par l'AFP, "dans nos diocèses, aucune forme de bénédiction liturgique ou extra-liturgique ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande en tant que couple".
Pourtant, dans un document de doctrine publié le 18 décembre dernier et approuvé par le pape François, le dicastère pour la Doctrine de la Foi avait autorisé la bénédiction des couples "irréguliers" aux yeux de l'Eglise, incluant les couples homosexuels, à condition qu'elle soit donnée en dehors des rituels liturgiques. Cette évolution, qualifiée de changement doctrinal majeur, avait néanmoins provoqué la réprobation de nombreux dignitaires catholiques en Afrique.
Dans leur communiqué, les évêques sénégalais qualifient l'homosexualité de "déviation morale" contraire à "la volonté de Dieu". Ils rejoignent ainsi l'avis du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, qui représente les évêques catholiques du continent, lequel avait jugé le 11 janvier dernier que la bénédiction des couples homosexuels "n'était pas appropriée" en Afrique.
Au Sénégal, où l'homosexualité demeure largement considérée comme une déviance et est punie par la loi, la communauté catholique vit dans une grande concorde avec la population musulmane ultra-majoritaire.
Texte Collectif
POUR UN PACTE NATIONAL DE BONNE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
Un consensus qui permettra ainsi de réguler durablement le jeu politique, électoral, économique et social de façon à en garantir la transparence, l’équité et le caractère pacifique du vivre-ensemble au bénéfice de toute la société
En tant que membres de mouvements citoyens engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN) et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), nous œuvrons pour leur prise en charge effective dans les enjeux et projets de l'élection présidentielle de 2024.
Les larges discussions menées lors de ces rencontres ont convergé sur l’actualité et la pertinence des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI. En effet, au regard des défis majeurs du contexte actuel, en particulier les graves reculs enregistrés quant au respect de la démocratie et de l’État de droit, les réponses des AN et de la CNRI, si elles avaient été appliquées, auraient certainement permis au pays de les relever et, mieux, d’affirmer : plus jamais ça dans notre pays !
Aujourd’hui, notre conviction profonde est qu’elles nous permettent plus positivement de promouvoir un vivre-ensemble de cohésion sociale, de paix et de liberté basé sur des principes républicains et démocratiques dont :
L’exercice effectif des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels par chaque citoyenne et chaque citoyen,
La promotion d’une démocratie participative mettant au centre du système le citoyen,
L’effectivité de la séparation et l’équilibre des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif ainsi que dans la primauté du Droit,
L’égalité et le traitement équitable des citoyennes et des citoyens,
La sacralité du bien public au service de l’intérêt général,
Une bonne gouvernance à tous les niveaux publics,
La garantie d’une administration publique compétente, non-partisane et dévouée au service public et à l’intérêt général,
La décentralisation assurant une dévolution effective de pouvoirs significatifs et de ressources conséquentes du sommet vers la base et une meilleure responsabilisation des acteurs-terrain dans la définition des politiques, la planification, la budgétisation et la mise en œuvre aux niveaux les concernant,
La gestion rationnelle et responsable des ressources naturelles, notamment foncières et minières,
Le bannissement conséquent de l’impunité sous toutes ses formes, de la corruption, du détournement de deniers publics et de l'enrichissement illicite ainsi que des crimes et délits voisins ou assimilés…
Pour y parvenir, nous devons construire, sur la base des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI, les règles consensuelles régissant notre vie commune dans les domaines essentiels partagés tout en laissant à chacun la liberté de ses appartenances idéologiques et de son identité politique.
Ce Pacte national permettrait ainsi, par des consensus forts, de réguler durablement le jeu politique, électoral, économique et social de façon à en garantir la transparence, l’équité et le caractère pacifique du vivre-ensemble au bénéfice de toute la société.
C’est dans cette perspective que nous allons engager, dans les tout prochains jours, un dialogue inclusif avec tous les candidats qui vont concourir à la prochaine élection présidentielle pour élaborer ensemble ce Pacte national inspiré des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI pour un Sénégal prospère et en paix.
Une fois leur accord obtenu, ils le signeront et s’engageront à l’appliquer dans les deux cents premiers jours suivant leur élection. Outre les candidats et pour accompagner leur engagement, nous comptons informer, sensibiliser et mobiliser les citoyennes et les citoyens et l’ensemble de la population à travers des messages ciblés en langues nationales en collaboration avec les médias, y compris les radios communautaires. Car il s’agit, au-delà des élections de 2024, de promouvoir une citoyenneté consciente et active en tant que force nationale synergique capable de sauvegarder nos acquis en matière de droits et de libertés et de soutenir la perspective d’une refondation de nos institutions en direction de l’approfondissement de la démocratie et d’un authentique État de droit où le vivre-ensemble est préservé par tous.
Paul Dominique Corréa, président de Présence chrétienne
Thiaba Camara Sy, présidente de Demain Sénégal
Mamadou Ndoye, coordinateur de Sursaut citoyen, ancien ministre
Mamadou Lamine Loum, modérateur des travaux des AN, ancien Premier ministre
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LES LIONS AU RENDEZ-VOUS
L'affiche au sommet entre le Cameroun et le Sénégal a tourné en faveur de ces derniers. Grâce à un succès 3-1 plein de maîtrise, les partenaires de Mané se sont ouvert les portes des 8es et affirment leurs ambitions dans cette CAN
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/01/2024
Les Lions de la Teranga ont enfin réussi à battre le Cameroun en Coupe d'Afrique des Nations, 34 ans après leur dernière victoire contre leur prestigieux adversaire, selon une dépêche de l'AFP. Vendredi à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), le Sénégal s'est imposé 3-1 contre les Indomptables camerounais pour se qualifier pour les 8e de finale.
"L'histoire a basculé", commente l'AFP. Le premier but de cette rencontre, inscrit par l'attaquant marseillais Ismaïla Sarr d'une reprise dans la surface face à une défense camerounaise apathique, "symbolise ces courbes en train de se croiser" entre les deux rivaux de toujours. Le Sénégal a fait preuve de plus de réalisme devant le but que le Cameroun, qui a manqué de hargne selon l'agence française.
Pourtant, le Cameroun partait favori en tant que tenant du titre. Mais les Lions indomptables sont "encore loin du deuxième tour et de leur glorieux passé", note l'AFP. Hormis une victoire 2-0 en Algérie en 1990, les Lions de la Teranga s'étaient toujours inclinés face aux Camerounais: défaite 1-0 à Dakar en quarts de finale de la CAN 1992, revers aux tirs au but en finale 2002 et en quarts en 2017, où Sadio Mané avait raté son penalty.
Cette fois, c'est le Sénégal qui a fait la loi, sous l'impulsion de son capitaine défensif Kalidou Koulibaly, "solide comme un roc" face aux attaquants adverses selon l'agence. Le Cameroun n'a réagi qu'en fin de match avec un but de Jean-Charles Castelletto, avant que Mané n'assure la victoire sénégalaise dans le temps additionnel.
Grâce à ce succès de prestige 3-1, le Sénégal efface enfin son "complexe camerounais" et se qualifie pour les 8e de finale, où il affrontera le Cap-Vert. Le Cameroun est quant à lui éliminé dès le premier tour.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
MULTIPLE PHOTOS
LES ATOUTS DU PARTENARIAT CUBA-SÉNÉGAL
À l'heure où la Révolution cubaine souffle sur ses 65 bougies, son ambassadeur au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, dresse le bilan d'un demi-siècle de liens tissés entre les deux nations dans divers domaines clés - ENTRETIEN
À l'occasion des 50 ans de relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, ambassadrice de Cuba à Dakar, revient dans cet entretien, sur le riche héritage de coopération qui unit les deux pays frères. Elle rappelle l'importance de la formation des professionnels sénégalais à Cuba, ainsi que l'aide médicale cubaine apportée face au Covid-19. L'ambassadrice détaille également les opportunités économiques à saisir dans des secteurs clés comme l'agriculture ou la santé. Elle évoque par ailleurs le leadership cubain récemment exercé avec succès au sein du G77.
Comment la Révolution Cubaine de 1959 a-t-elle influencé la politique et la société cubaines actuelles ?
L'histoire de Cuba est riche en luttes de notre peuple pour l'indépendance et la souveraineté.Nous dirons plutôt les luttes et les victoires du peuple cubain.Il faudrait remonter aux batailles de José Martí, notre héros national ;Antonio Maceo, Máximo Gómez et bien avant José de la Luz y Caballero qui nous ont appris à penser. Fidel Castro, Raúl Castro et bien d’autres combattants, guérilleros à leur époque, ont été très clairs sur le projet de Révolution que voulaient les Cubains.Je souligne seulement le plaidoyer d’autodéfense, appelé « l’histoire me reverra », dans lequel sont rassemblés les problèmes les plus urgents de l’époque.Il fallait résoudre les problèmes de la terre, de l’industrialisation, du logement, du chômage, de l’éducation et de la santé.
Et justement avec la Révolution, une solution a été trouvée.Logiquement, le processus révolutionnaire cubain est chaque jour renforcé, enrichi, à la recherche de solutions soutenables et inspiré par la grande définition de la Révolution donnée par Fidel : « La Révolution est un sentiment du moment historique ;Cela change tout ce qui doit être changé ;c'est la pleine égalité et liberté ;C’est être traité et traiter les autres comme des êtres humains ;C’est s’émanciper par nous-mêmes et par nos propres efforts ; c’est de défier les puissantes forces dominantes à l’intérieur et à l’extérieur de la sphère sociale et nationale ;C’est défendre des valeurs auxquelles on croit au prix de tout sacrifice ;c'est la modestie, l'altruisme, la solidarité et l'héroïsme ;c'est combattre avec audace, intelligence et réalisme ;Il ne s’agit jamais de mentir ou de violer les principes éthiques ;C’est une conviction profonde qu’il n’existe aucune force au monde capable d’écraser la force de la vérité et des idées.La révolution est unité, elle est indépendance, elle lutte pour nos rêves de justice pour Cuba et pour le monde, qui est la base de notre patriotisme, de notre socialisme et de notre internationalisme. » Comme justement Martí disait « Avec tous et pour le bien de tous »
Nous maintenons la révolution depuis 65 ans, malgré des années de blocus génocidaire qui, malgré la Poursuite et recrudescence de la politique de blocus ; les Effets de l’inscription de Cuba sur la liste unilatérale des États commanditaires de terrorisme, les Préjudices causés au secteur extérieur de l’économie cubaine Préjudices causés au commerce extérieur. Il faut souligner que Le blocus viole le droit international. Et il a une application extraterritoriale que provoque le rejet universel ainsi que l’opposition aux États-Unis.
A ce propos, nos remerciements au Sénégal pour son soutien au sein des Nations Unies ainsi que de l’Union Africaine.
Quels ont été les moments clés dans les 50 ans de relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal ?
Cinquante ans est une période très importante dans la vie. Un demi-siècle d'histoires partagées, de progrès et de renforcement de ce qui a été accompli jusqu'à présent. En ce qui concerne les étapes qui ont marqué les relations entre Cuba et le Sénégal, je me limiterai à citer quelques-unes :
L'ouverture de l'Ambassade de Cuba à Dakar en 2001, qui a maintenant 23 ans de façon ininterrompue.
La formation de jeunes professionnels sénégalais dans divers domaines de la science tels que la culture physique et le sport, la médecine vétérinaire, l'histoire de l'art, l’ingénierie mécanique, et l’agronomie.
Des échanges de visites de haut niveau, à savoir de niveau ministériel des Affaires étrangères, ainsi que de la Culture et d’autres secteurs.
La signature d'un accord-cadre de coopération en 2020 ainsi que l'entrée en vigueur de l'accord d'exemption de visa pour les passeports diplomatiques, officiels et de service en juillet 2022.
Des réunions des consultations politiques et inter-chancellerie, dont la dernière a eu lieu en février 2023.
Je sais que beaucoup des lecteurs pourront penser que les différentes visites de l’orchestra Aragon de Cuba rentrent dans ce cadre et je suis d’accord car ça fait partie aussi de la diplomatie culturelle.
Quelles sont les principales formes de coopération économique et culturelle entre Cuba et le Sénégal aujourd'hui ?
J'ai l'habitude de dire que la culture est la porte d'entrée de toute coopération bilatérale. Si nous définissons la culture, il n'y a pas de dictionnaire pour cela. Certainement, le secteur dans lequel Cuba et le Sénégal ont consolidé leurs liens historiques est la culture. Il n'y a pas un Sénégalais, quelle que soit sa génération, qui ne connaisse pas la musique cubaine. Sa similitude avec les rythmes sénégalais, et bien d'autres choses sont bien partagées.
Il existe des perspectives sur différents aspects du point de vue culturel qui peuvent contribuer à dynamiser le secteur économique commercial, fondamentalement ce qu'on appelle les industries culturelles. Il existe de grands potentiels des deux côtés, ainsi que la volonté de les concrétiser.
Nous avons mis à la disposition des autorités sénégalaises et d'autres acteurs intéressés les événements culturels internationaux qui auront lieu à Cuba. Il existe une offre commerciale attractive dans le secteur culturel dont nous envisageons d'élargir la diffusion.
Comment Cuba et le Sénégal collaborent-ils dans les domaines de l'éducation et de la santé publique ?
Comme je l'ai déjà mentionné, il y a des diplômés sénégalais à Cuba dans différents secteurs. De même, les deux pays ont signé des accords de coopération dans les secteurs mentionnés dans votre question, qui doivent être traduits en actions.
Il est gratifiant pour Cuba de pouvoir former des jeunes Africains et des jeunes des pays du Sud. Depuis notre ambassade, nous répondons aux demandes de soins médicaux à Cuba, car la reconnaissance internationale du système de santé cubain et la solidarité manifestée à cet égard sont bien connues. Je saisis cette occasion pour rappeler que les universités cubaines accueillent favorablement les demandes individuelles ou des gouvernements et d'autres institutions qui souhaitent contribuer à la formation des jeunes générations.
Quels sont les objectifs principaux de Cuba en tant que président pro-tempore du G77 et la Chine, et comment cela impacte-t-il les relations avec le Sénégal ? La révolution numérique et la transition énergétique furent les thèmes au coeur des débats de ce sommet. Quels en sont les succès et écueils rencontrés jusque-là ?
Le 15-16 septembre 2023, La Havane accueillait le Sommet des Chefs d'État et de gouvernement du G77 et de la Chine sur "Les défis actuels du développement : le rôle de la science, de la technologie et de l'innovation" a eu des résultats extrêmement positifs. Ce fut un grand succès.
Il a réuni plus de 1300 participants de 116 pays et de 12 organisations, agences et programmes du système des Nations unies. La Havane a accueilli des représentants de haut niveau de 33 pays d'Amérique latine et des Caraïbes, de 46 pays d'Afrique, de 34 nations d'Asie et de 3 pays d'Europe. Au total, 31 chefs d'État et de gouvernement, 12 vice-présidents, un grand nombre de ministres de différents portefeuilles et de nombreux autres dignitaires de haut niveau ont été accrédités.
Le G77 ne s'était pas réuni à haut niveau depuis longtemps. Vingt-trois ans s'étaient écoulés depuis le premier sommet historique du Sud à La Havane et dix-huit ans depuis le deuxième sommet du Sud au Qatar. Les résultats du sommet montrent qu'il s'agissait d'un événement nécessaire qui ne pouvait être reporté.
Ce fut un sommet austère, sans luxe ni gaspillage d'aucune sorte. Il a été organisé avec des ressources minimales en raison des graves limitations financières et matérielles que connaît notre pays, dans le contexte d'un blocus qui s'est intensifié à des niveaux sans précédent. Malgré cela, l'événement a été très productif.
C'était un événement transparent. Un débat approfondi, substantiel, sérieux et orienté vers l'action a eu lieu, impliquant plus de 100 chefs de délégation.
Les défis auxquels sont confrontées les nations du Sud ont été discutés de manière réaliste, ainsi que les moyens de remédier aux conséquences désastreuses de l'ordre économique international injuste actuel.
Les effets de la crise mondiale multidimensionnelle ont suscité une grande inquiétude : augmentation de la pauvreté, nombre croissant de personnes souffrant de la faim, flambée des prix due à une inflation galopante, multiplication des catastrophes climatiques.
Lors de cette réunion à La Havane, les membres du G77 ont clairement indiqué que le groupe ne resterait pas inactif face à la gravité de la situation actuelle.
Il ne s'agissait pas d'un simple sommet diplomatique ou protocolaire de plus, mais d'une réunion d'action pratique et d'une plateforme visant à promouvoir la réalisation des objectifs de développement durable.
La réunion a insisté sur la nécessité d'une réforme urgente et profonde de l'architecture financière internationale afin de permettre aux nations du Sud d'accéder équitablement aux financements nécessaires à la réalisation des objectifs de développement durable.
Les mesures coercitives unilatérales prises à l'encontre de plusieurs membres du groupe ont été fermement condamnées.
Les membres du groupe se sont engagés à redoubler d'efforts pour exiger l'élimination de ces mesures, qui sont contraires au droit international et à la Charte des Nations unies.
De nombreuses délégations ont fermement rejeté le blocus imposé par les États-Unis à Cuba et ont demandé l'exclusion de notre pays de la liste fallacieuse des États soutenant le terrorisme. Cuba est reconnaissante pour ces précieuses déclarations.
La déclaration finale adoptée reflète les principales questions abordées et les actions pratiques convenues. Elle constitue un guide pour l'action du G77 et de la Chine.
La déclaration comprend des actions pratiques, parmi lesquelles le 16 septembre est déclaré Journée de la science, de la technologie et de l'innovation dans le Sud. Et en ce sens, nous pouvons nous féliciter de la récente adoption par consensus à l'Assemblée générale des Nations Unies de la résolution qui fait du 16 septembre la Journée internationale de la science, de la technologie et de l'innovation pour le Sud.
- Les projets et programmes de coopération triangulaire visant à améliorer l'accès des pays en développement à des ressources plus nombreuses et de meilleure qualité pour la mise en œuvre d'initiatives techniques et scientifiques seront encouragés.
Le groupe est sorti du sommet plus uni, plus fort et donc mieux à même de renforcer sa position en tant qu'acteur pertinent dans les discussions internationales.
De nombreuses expressions de gratitude ont été adressées au peuple cubain pour son hospitalité, à Cuba pour son leadership et la conduite réussie de la présidence du G77, ainsi que pour la solidarité et la vocation humaniste de la Révolution.
Nous apprécions profondément ces expressions de soutien à Cuba.
Quelle est la position de Cuba sur les défis mondiaux tels que le changement climatique et la pandémie de Covid-19 ?
Les défis mondiaux sont divers.Plus que de faire référence à ce qui pourrait arriver, nous pouvons aujourd'hui montrer avec fierté l'immense capacité de Cuba à faire face à des défis de l'ampleur d'une pandémie, comme celui du Covid-19. Cuba a réussi à créer 5 candidats vaccins et à en immuniser notre population avec 3. Nous sommes le premier pays au monde à réussir à vacciner la population pédiatrique.Tout cela grâce à nos hommes de science et à tous les efforts du gouvernement et du peuple cubains pour réussir à affronter ce moment difficile qu'a vécu l'humanité et dont nous ne sommes pas encore sortis.Cela prend une importance encore plus grande si l’on tient compte du fait que Cuba est un pays dont la population vit depuis plus de 60 ans sous un blocus économique, commercial et financier strict, sans précédent.Malgré le blocus, Cuba a maintenu sa solidarité avec les pays qui ont demandé notre aide.Sur le continent africain, 12 brigades médicales du contingent « Henry Reeve » étaient présentes.Et gardez précieusement ce nom car il pourrait faire l’objet d’une autre interview.
Sur la base des demandes formulées par certains gouvernements face à l'épidémie de COVID-19, Cuba a préparé 58 brigades pour faire face au Covid-19 dans 42 pays. Le Covid-19 a laissé de nombreuses leçons.Mais l'une d'entre elle était sans aucun doute la validité de la pensée de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, lorsqu'il déclarait très tôt : « L'avenir de notre pays doit nécessairement être un avenir d'hommes de science ».
Quelles opportunités d'investissement et de commerce existent actuellement entre Cuba et le Sénégal ?
Cuba et le Sénégal disposent tous deux d'une offre commerciale variée, ainsi que d'un portefeuille très diversifié d'opportunités d'investissement étranger, de sorte que les opportunités pour les deux pays d'élargir et de diversifier leurs relations commerciales sont totalement viables, en mettant en valeur les secteurs de la culture, de l'agro-industrie, l’industrie manufacturière, la pharmacie, la cosmétique, la construction et les énergies renouvelables. Chaque année, Cuba organise la Foire Internationale de La Havane, un espace commercial d'excellence où se rencontrent plusieurs pays, des entreprises de premier plan et des hommes d'affaires, non seulement intéressés par le marché cubain.La foire est l'un des caractéristiques les plus importants de la région. La participation des acteurs économiques sénégalais est la bienvenue.En 2022, la Chambre de Commerce, d'Agriculture et d'Industrie de Dakar était présente à l'événement.Nous espérons que d'autres seront motivés.Nous devons travailler ensemble pour renforcer les liens également d’un point de vue économico-commercial.
Comment voyez-vous l'évolution future de la politique étrangère de Cuba, en particulier en relation avec l'Afrique ?
Les liens historiques qui unissent Cuba et l’Afrique sont anciens.
Lorsque l'on dit que les relations de Cuba avec l'Afrique sont de sang, on fait allusion à deux dimensions: celle qui provient des gènes laissés par les Africains et leurs descendants à Cuba et celle qui réside dans le sang généreux que nous avons versé ensemble pour libérer l'Afrique du colonialisme et de l'apartheid.
Plus d'une fois, par la voix de Fidel, nous nous sommes déclarés fièrement latino-africains. Et conformément à la reconnaissance de cette identité, le gouvernement a activement promu des initiatives en faveur des peuples de ce continent et de la défense de l'Afrique dans tous les cas de figure possibles.
Plus d'un million d'enfants africains ont été emmenés à Cuba pour devenir des esclaves forcés, qui ont apporté des singularités au génome cubain et ont également contribué de manière décisive à la formation de notre identité en tant que peuple. Leur culture ancestrale, leurs religions, leurs coutumes apportent force, couleur, résistance et créativité au puissant « ajiaco » que nous sommes.
"Cuba est la fille du sang africain, et nous avons reçu d'elle des valeurs fondamentales qui expliquent notre propre existence ; je pense surtout à la résistance face à l'adversité, qui a été prouvée tant de fois tout au long de notre histoire".
Nos dirigeants ont toujours regardé les nations africaines avec le respect, l'admiration et l'affection des frères. Il est indéniable que, parallèlement au processus révolutionnaire cubain, dans les années 50 et 60 du siècle dernier, ait émergé une génération de jeunes dirigeants africains, de brillants intellectuels et presque tous partisans radicaux de l'indépendance, qui ont ouvert la voie au l'indépendance de leurs pays, des nations avec une pensée émancipatrice très proche de leurs contemporains cubains.
En 2023, le chef de l'État s'est rendu en Angola, au Mozambique, en Namibie et en Afrique du Sud, où il a participé, en sa qualité de président intérimaire du groupe G77 plus Chine, au 15ème Sommet BRICS, dans le cadre du Dialogue BRICS Plus. Au cours de sa tournée sur le continent africain, le président cubain a eu des entretiens officiels avec ses pairs, avec lesquels il a souligné les liens historiques entre les pays et a confirmé la volonté de les renforcer.
De meme notre vice-président, Salvador Valdez Mesa a visité le Ghana, la Guinée Bissao, le Rwanda et l’Ethiopie. Ça montre la continuité de nos relations historiques avec les nations sœurs africaine.
Comment expliquez-vous la barbarie humaine qui se déroule au xxi siècle à Gaza ? On a vu l’Afrique du Sud porter le combat juridique contre Israël. Quelles perspectives envisage Cuba ? Le G77+ -Chine ?
De la minute que l’Afrique du Sud a fait sa déclaration, les autorités cubaines ont soutenu cette demande. Je me permets de vous partager des informations publiques qui valident notre position.
Le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba a réitéré sa vive inquiétude devant l’escalade de violence continue que mène Israël dans les territoires palestiniens illégalement occupés, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et du droit international, dont de nombreuses résolutions de l’ONU.
Egalement, condamne énergiquement, une fois de plus, l’assassinat de civils, notamment de femmes, d’enfants et de travailleurs humanitaires de l’Organisation des Nations Unies, les bombardements systématiques visant la population civile palestinienne et la destruction de logements, d’hôpitaux et d’infrastructures civiles.
Chaque minute d’impunité, de passivité, de double standard ou de silence coûtera encore plus de vies innocentes.La communauté internationale doit agir maintenant. Cuba réitère sa solidarité invariable avec la cause palestinienne et réaffirme qu'elle ne fera jamais partie des indifférents. Dans les circonstances actuelles, la protection de la population civile est une priorité absolue.