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25 avril 2025
Développement
par Ciré Clédor Ly
SONKO GARDE LE MORAL AU PLUS HAUT ET UN ESPRIT ENCORE PLUS ALERTE
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel. Cependant, j’ai été surpris de m’entendre dire, en présence du technicien qui m’accompagnait, que le dossier serait incomplet.
Je n’ai pu arracher aucune précision sur cette incomplétude, la réponse du président de la commission de parrainage étant que cette dernière aurait reçu toutes les pièces et correspondances déposées et que je recevrais signification de la décision, ce que je trouve inadmissible et incompréhensible, parce que s’il y a eu une vérification du dossier déposé sans la présence du représentant du candidat, c’est une violation de la loi électorale et un recours sera déposé lorsque la décision et les motifs de l’invalidation de la candidature me seront notifiés.
En ma qualité de mandataire, je précise que mon mandant garde toujours ses droits civiques, reste électeur et éligible parce que la condamnation dans l’affaire Adji Sarr est tombée dans la trappe et celle dans l’affaire Mame Mbaye Kane Niang ne le prive d’aucun droit. Mon mandant Monsieur Ousmane Sonko garde le moral au plus haut et un esprit encore plus alerte.
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LE CAMP SONKO CRIE À L'ENTOURLOUPE
Il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef, selon les leaders des Forces alliées de Sonko. L'équipe de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/01/2024
Réunis en conférence de presse vendredi soir, les leaders des Forces alliées de Sonko (LACOS) sont revenus sur l'invalidation de la candidature de leur candidat à l'élection présidentielle du 24 février 2023. Ils ont également dénoncé de graves irrégularités dans le processus de vérification des parrainages.
Parmi les dossiers soumis, le Conseil constitutionnel a rejeté en masse des parrains "non identifiés sur le fichier électoral", selon les informations fournies. Ainsi, le candidat Bassirou Diomaye Faye a vu 12 375 de ses parrains rejetés. Dr Abdourahmane Diouf a eu plus de 10 000 parrains "fantômes". Même constat pour Aminata Touré.
Selon les leaders de LACOS, dont les informaticiens ont analysé les données, "il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef". Ainsi, 48% des rejets concernent Ziguinchor, le fief de Sonko, 26% Sédhiou et 24% Dakar.
Plus grave, l'équipe de parrainage de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste initiale transmise au Conseil constitutionnel. "Pendant une semaine qu'ils ont gardé notre clé USB, ils nous doivent des explications", a déclaré El Malick Ndiaye.
Fustigeant des "irrégularités massives", les leaders de LACOS demandent la transparence sur ce processus de vérification, soupçonnant une volonté délibérée d'éliminer les candidats de l'opposition, dont Ousmane Son
ABDOURAHMANE DIOUF RÉCLAME UN NOUVEAU TIRAGE AU SORT POUR LES PARRAINAGES
Alors que son dossier est soumis à l'épreuve décisive de la régularisation de ses parrains, le candidat refuse de se plier sans réagir au calendrier établi lors du premier tirage au sort
El Hadji Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a déclaré vendredi avoir demandé au Conseil constitutionnel un second tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats concernés par la régularisation des parrains.
‘’Je viens de déposer une requête auprès du Conseil constitutionnel pour l’organisation d’un second tirage au sort déterminant l’ordre de passage des candidats convoqués pour la régularisation de leurs parrains’’, a déclaré M. Diouf dans une note parvenue à l’APS.
Dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, l’opposant a rappelé ‘’la décision de la juridiction suprême rendue publique le 24 novembre 2023 et portant sur les règles relatives au contrôle des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
Dans cette décision, le Conseil constitutionnel mentionne que ‘’toute nouvelle convocation […] pour la régularisation [des parrains] doit s’appuyer sur un nouveau calendrier’’.
Il ajoute qu’‘’un autre tirage au sort suivant les mêmes formes que le premier est donc nécessaire’’.
M. Diouf fait partie des candidats concernés par la régularisation des parrains.
LE DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO INVALIDÉ
Selon Me Ciré Clédor Ly, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a définitivement rejeté vendredi la candidature à la présidentielle du 25 février de l'opposant emprisonné Ousmane Sonko, a rapporté l'AFP. Cette décision vient clore un bras de fer judiciaire entre l'opposition et les autorités qui a tenu en haleine le pays ces derniers mois.
Selon Me Ciré Clédor Ly, avocat de l'opposant, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré. Lors de la vérification du dossier, "la commission a été dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification devait se faire en présence du candidat ou du mandataire", a-t-il également estimé, dénonçant une "farce électorale".
Cette décision vient entériner l'invalidation de la candidature de l'opposant, déjà largement compromise par sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation, rendue quelques jours plus tôt par la Cour suprême. Figure de la contestation politique au discours souverainiste et panafricaniste, très populaire auprès de la jeunesse sénégalaise, Ousmane Sonko cumule les ennuis judiciaires depuis 2021. Emprisonné depuis fin juillet notamment pour "appel à l'insurrection", il dénonce des complots visant à l'écarter du scrutin présidentiel.
Ce rejet définitif risque d'accentuer les tensions dans le pays, où de précédents épisodes de troubles meurtriers avaient suivi les démêlés judiciaires de l'opposant. Ses partisans ont d'ores et déjà annoncé le dépôt de "recours prévus par la loi", dénonçant une "volonté d'aller vers des élections qui dès le départ manquent de transparence".
CONDAMNATION CONFIRMÉE POUR SONKO FACE À NIANG
La peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et le paiement de 200 millions de Fcfa de dommages et intérêts sont maintenus par la Cour suprême. La Haute juridiction casse néanmoins la contrainte par corps à l'encontre du leader de Pastef
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
La bataille judiciaire opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang dans l'affaire de diffamation touche à sa fin. En effet, la Cour suprême s'est prononcée ce jeudi 4 janvier 2024 sur le recours formé par Ousmane Sonko contre l'arrêt de la Cour d'Appel qui l'avait condamné à 6 mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Selon les termes de la décision rendue publique tard dans la nuit, la plus haute juridiction du pays a dans un premier temps "déclaré irrecevable l'irrecevabilité" soulevée par la défense d'Ousmane Sonko. Par cette formule, la Cour suprême juge qu'il n'y a pas lieu de déclarer le pourvoi irrecevable comme le demandait la partie adverse.
Elle a ensuite "cassé l'arrêt rendu seulement sur la contrainte par corps par voie de retranchement". Cela signifie que seul le dispositif lié à la contrainte par corps en cas de non paiement des dommages et intérêts est annulé.
Enfin, la Cour suprême a estimé que "toutes les autres dispositions de l'arrêt restent exécutoires", à savoir "la condamnation à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et le paiement de la somme de 200 millions de Fcfa à la partie civile Mame Mbaye Niang ainsi que les frais de procédures".
Ainsi, seule la contrainte par corps a été supprimée, le reste de la décision de la Cour d'Appel est maintenu. Ousmane Sonko devra donc s'acquitter des 200 millions de francs CFA tout en voyant la menace d'emprisonnement en cas de non paiement être écartée.
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MIMI CRIE À LA FRAUDE
La candidate de Mimi24 monte au créneau après la vérification de sa liste au Conseil constitutionnel ce jeudi 4 janvier 2024. Elle dénonce la disparition soudaine de 10 451 parrains et exige des explications
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
La candidate à l'élection présidentielle Aminata Touré a tenu ce jeudi un point de presse pour dénoncer de graves irrégularités dans la vérification de ses parrainages par le Conseil constitutionnel.
D'emblée, Mme Touré a brandi le récépissé délivré par le greffe du Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature, le 25 décembre dernier. Ce document, signé par le greffier en chef Ousmane Dia, atteste que la candidate a présenté les 58 975 parrains requis sur un support papier et une clé USB, répartis sur 14 régions dont Saint-Louis.
Or, selon la candidate, "lors de la vérification au Conseil Constitutionnel, ce jeudi 4 janvier 2024, notre mandataire a été informé que toute la région de Saint-Louis ne figure pas sur notre clé USB qui est restée au niveau du greffe du Conseil Constitutionnel. Ceci est la preuve manifeste de la manipulation frauduleuse de notre clé USB", a-t-elle déclaré.
Plus grave encore, 10 451 parrains de la candidate ont été déclarés comme "non identifiés dans le fichier" par le Conseil constitutionnel, alors même que ceux-ci "nous ont, tous après nous avoir parrainés, volontairement remis copie de leur carte d’électeur dont la validité ne souffre d’aucun doute", a affirmé Aminata Touré.
Citant nommément le greffier en chef Ousmane Dia, la candidate a estimé que "le Conseil Constitutionnel n’a pas daigné nous dire qui sont ces parrains non identifiés qui pourtant disposent de leur carte d’électeur en bonne et due forme".
Pour Aminata Touré, "tout ceci constitue une atteinte grave à la crédibilité du processus de contrôle du parrainage encours qui semble être pour ce qui nous concerne un processus fallacieux d’élimination pure et simple de ma candidature".
Elle a appelé "tous les démocrates à se mobiliser contre toutes ces agressions démocratiques du régime finissant de Macky Sall et à éliminer son candidat de la continuité Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle du 25 février 2024".
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DAKAR, CAPITALE ANARCHIQUE
Garages et commerces sauvages s'étendent à l'infini tandis que citoyens et piétons sont cantonnés aux marges de la ville. Quand la loi cède face au désordre dans la capitale
La capitale sénégalaise est le théâtre d'un désordre croissant. Le code de la route n'est qu'une vague recommandation pour des conducteurs qui slaloment entre les embouteillages monstres et les accidents fréquents. Sur les trottoirs, plus personne ne marche : ils sont devenus le domaine exclusif des vendeurs à la sauvette.
L'espace public se réduit comme peau de chagrin, accaparé par des garages sauvages et des commerces illégaux. Même un lieu symbolique comme le parking du stade de l'Amitié est devenu méconnaissable, envahi de toutes parts par une anarchie tentaculaire.
Face à ce chaos, des citoyens se mobilisent. Dans le quartier de la VDN, ils aménagent un parc pour rendre un espace viabilisé aux habitants. Mais leur action se heurte à l'inertie des autorités et au manque de moyens.
Car les lois ne manquent pas pour sanctionner ces occupations illégales et actes d'incivilité. Le Code pénal prévoit des peines contre l'encombrement des voies publiques. Mais faute d'application, l'anarchie prospère en toute impunité.
Il est temps de faire respecter les lois existantes avant que Dakar ne s'enlise dans le chaos. Des sanctions claires pourraient dissuader les contrevenants. Et rendre enfin la capitale aux piétons, ses vrais propriétaires légitimes.
LA DOUBLE PEINE DES CULTIVATEURS DANS LES NIAYES
Dans ce grenier agricole du Sénégal, les cultures ne peuvent se passer d'engrais tant les sols sont pauvres. Pourtant, leur coût ne cesse d'augmenter, fragilisant un secteur déjà dépendant des importations
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/01/2024
Comme le souligne l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, et à en croire un article du 2 janvier 2024 publié sur le site d'information Le Monde, les engrais représentent un enjeu majeur de sécurité alimentaire pour l'Afrique, illustrant la dépendance du continent aux importations de produits essentiels à l'agriculture mais vulnérables aux chocs planétaires. Cette dépendance se fait cruellement ressentir au Sénégal, où les sols peu fertiles des régions agricoles comme les Niayes nécessitent des apports réguliers en engrais pour rester productifs, selon Le Monde.
"Sans engrais, on ne peut pas du tout cultiver ici", témoigne Amar Sall, agriculteur de 66 ans installé à Diogo, dans la région des Niayes, comme le rapporte le journal Le Monde. En effet, comme il l'explique à ce média, "compte tenu de la nature très pauvre de ce sol, la plante ne couvre pas ses besoins, donc les apports en engrais sont décisifs".
Pourtant, le coût de ces engrais importés n'a cessé d'augmenter ces dernières années au Sénégal. "C'est allé jusqu'à 40 000, 45 000 francs CFA [environ 60 à 70 euros] le sac, c'était très difficile de s'approvisionner", rapporte Adama Beye, gérant d'une boutique d'engrais à Diogo, selon les informations publiées par Le Monde. Avant 2020, le prix tournait autour de 12 000 francs CFA pour les engrais les plus utilisés, comme l'urée et le NPK, d'après le même journal.
Les conséquences sont lourdes pour les agriculteurs sénégalais. "Quand on réduit les quantités d'engrais achetées, ça se ressent tout de suite dans les rendements", observe Amar Sall. Avec pour effet une baisse de la production agricole et donc des revenus, compliquant l'accès à l'alimentation. Face à ce défi, le Sénégal tente de développer la production locale d'engrais, comme au sein du groupe Industries Chimiques du Sénégal, ou de promouvoir les engrais organiques, plus adaptés aux sols. Mais la dépendance aux marchés mondiaux reste une réalité difficile à surmonter pour une agriculture fragilisée.
UN CANDIDAT ARRÊTÉ AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Alors qu'il s'apprêtait à passer le contrôle de ses parrainages, Thierno Cissé a été interpellé par la Division des Investigations Criminelles sur place. Il est soupçonné d'avoir présenté une fausse liste de parrainages de députés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/01/2024
L'information fait grand bruit aux alentours du Conseil Constitutionnel. Selon les sites d'informations Seneweb et PressAfrik, le candidat Thierno Cissé a été arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) dans les locaux de l'institution, lors de la séance de vérification des parrainages du jeudi 4 janvier 2024.
Le candidat de la coalition Major 2024 est soupçonné d'avoir commis une fraude au parrainage à travers une fausse liste de 13 députés qui auraient dû le parrainer. C'est ce qu'indiquent des sources proches du dossier.
Cette arrestation inattendue a suscité la stupéfaction sur les lieux, où les candidats et leurs mandataires patientaient dans l'attente d'être reçus par la commission chargée de valider les parrainages.
Selon nos informations, Thierno Cissé et son mandataire ont immédiatement été emmenés de force par les éléments de la DIC.
SY AU SERVICE DE SONKO
Dans un aveu sans nuance, le mandataire de Habib Sy révèle le véritable objectif de cette candidature : apporter son soutien à la course à la magistrature suprême d'Ousmane Sonko
Habib Sy, s’il est candidat à la présidentielle de février prochain, ne visera nullement à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Son mandataire a admis que sa candidature est une stratégie politique. Il ne sera là que pour servir les intérêts d'Ousmane Sonko dont les députés ont permis de valider son parrainage. Et pour le compte de qui il pourrait se retirer en cas de nécessité.
«Notre candidat, c’est Ousmane Sonko, s’il passe les parrainages, Habib Sy va se désister !» C’est une déclaration rarement entendue en politique, celle faite de franchise. Ibrahima Diakhité, le mandataire de Habib Sy, a reconnu que l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais est le cadet de leurs soucis. Son candidat ne cherche pas à briguer le suffrage des Sénégalais et ce, bien qu’il ait soumis ses dossiers au Conseil constitutionnel qui les a validés. Sans le déclarer, Ibrahima Diakhité reconnaît implicitement que son candidat est le faire-valoir des «Patriotes».
En effet, Habib Sy, qui a quitté le Parti démocratique sénégalais en refusant de se mettre derrière Karim Wade, accepte pour Sonko ce qu’il avait refusé à Wade en 2017. Il s’est rangé derrière le maire de Ziguinchor. Après les Législatives de 2017, il avait prétexté son absence de la liste du Pds pour claquer la porte du parti de Wade.
Bénéficiant du parrainage des parlementaires «Patriotes», l’ancien ministre et ancien maire de Linguère n’est finalement qu’un faire-valoir. Mais ce statut ne semble pas le gêner. Hier, il a passé l’étape de vérification des parrainages. En optant pour la signature des députés, il n’a pas eu de mal à franchir l’étape. Faut-il le rappeler, Habib Sy avait parrainé Bassirou Diomaye Faye.
Seulement cette annonce pose des interrogations sur sa finalité. Sachant que c’est avec l’argent du contribuable que l’élection est financée, toute candidature devrait normalement être motivée par l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais. Habib Sy, qui connaît le fonctionnement de l’Etat pour avoir été ministre de la République, n’est-il pas en train de manifester son irrespect par rapport à ce peuple qui lui a tout donné ? Comment un individu peut-il engager l’argent du contribuable à des fins strictement personnelles ? Comment Habib Sy pourra-t-il demain prétendre défendre les intérêts des Sénégalais ? Ou bien, élu président, ira-t-il à tout moment prendre ses instructions auprès de la personne qui l’aurait fait roi, à savoir Ousmane Sonko ?