L’autre fait qui risque de cristaliser les débats ce matin à l’hémicycle, c’est bien sûr le poste de 8e vice-président jusque-là, occupé par le leader de Bokk Gis-Gis. Et pour cause?
Les femmes parlementaires veulent l’application de la parité dans le bureau de l’Assemblée nationale. Et si cette disposition de la loi est appliquée, c’est l’ancien maire de Dakar et non moins membre du groupe parlementaire “Liberté et Démocratie” Pape Diop qui va perdre son siège de vice-président.
En effet, si le leader de Bokk Gis-Gis a pu accéder à ce poste, c’est parce que la parité n’avait pas été respectée. Le groupe parlementaire des Libéraux qui devait proposer une femme, après avoir été coincé par la majorité s’était cramponné au déjà fait sur Pape Diop. Au final, c’est une sorte de gentelmen agreement qui a été trouvé par les deux camps au détriment des femmes et en violation de la loi sur la parité.
Seulement, cette fois, la gent féminine de l’Hémicycle ne compte pas se laisser faire. Pour la composition du prochain bureau prévu ce vendredi, les femmes exigent l’application stricte de la parité intégrale homme-femme. Et l’Assemblée, du moins la majorité, est décidée à se plier à la volonté des femmes.
LOUISE MUSHIKIWABO, NOUVELLE PATRONNE DE L'OIF
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie pour un mandat de quatre ans par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan
Jeune Afrique |
Pierre Boisselet |
Publication 12/10/2018
Au complexe Karen Demirtchian d’Erevan, il n’aura fallu qu’une heure aux chefs d’État et de gouvernement, réunis à huis clos, pour désigner la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophone (OIF). L’élue, comme cela était prévisible, est la ministre rwandaise des Affaires étrangère, Louise Mushikiwabo, notamment soutenue par les États africains et par la France.
Élue pour un mandat de quatre ans, Louise Mushikiwabo devient la quatrième secrétaire générale de l’organisation, après l’Égyptien Boutros Boutros Ghali (1997-2002), le Sénégalais Abdou Diouf (2002-2014) et la Canadienne Michaëlle Jean (2014-2018).
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AMY PRETE POUR REMPLIR SA MISSION
Ambassadrice de bonne volonté pour l’éducation et la citoyenneté,la directrice d’intelligences magazine veut assurer un appui constant pour un avenir radieux des enfants
C’est avec humilité qu’elle a reçu la distinction faisant d’elle une ambassadrice de bonne volonté pour l’éducation et la citoyenneté. En effet, la directrice d’intelligences magazine a profité de l'occasion qui lui est offerte pour exprimer toute sa gratitude et estimer en même temps qu’elle va se donner à fond pour remplir la mission qui lui est assignée.
Cette tâche consiste pour elle à assister les enfants, à les soutenir et à constituer un appui permanent pour leur réussite.
Voir la vidéo.
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FABIENNE DIOUF EN TOUTE COMPLICITÉ
Dans un cadre fun, au détour d’un verre de limonade, la fille de l’ancien président de la République s'est confiée sur ses affaires, son mariage, la retraite de son père, sa foi, la gouvernance de Macky Sall - ENTRETIEN
Fabienne Diouf, de nature taiseuse, s’est confiée en exclusivité à IGFM. Dans un cadre fun, au détour d’un verre de limonade, la fille de l’ancien président de la République, Abdou Diouf, s’est prêtée à nos questions. De ses affaires à son mariage, en passant par la retraite de son père, sa foi, la gouvernance de Macky Sall…, elle parle sans tabou.
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ERRANCE IMMOBILE EN PAYS SONINKÉ
À travers son film, "La Mort du dieu serpent", le réalisateur Damien Froidevaux retrace l’histoire d’une jeune fille expulsée de France
Le Monde Afrique |
Thomas Sotinel |
Publication 10/10/2018
Une jeune fille de 20 ans, qui a grandi à Paris, est mêlée à une bagarre. Elle est arrêtée mais ne comparaît pas devant un tribunal. Koumba Tandjigora est expulsée vers le Sénégal, où elle est née, qu’elle a quitté à l’âge de 2 ans, sans avoir jamais ensuite eu l’envie d’y retourner.
Quand le réalisateur de La Mort du dieu serpent, Damien Froidevaux, a décidé de raconter l’histoire de Koumba Tandjigora, celle-ci vivait depuis deux ans au Sénégal, d’abord à Dakar, puis aux confins du Mali et de la Mauritanie, en pays soninké, dans le village de sa famille, sur les rives du fleuve Sénégal. Le cinéaste le confesse, il pensait filmer un combat, celui de l’exilée pour rentrerchez elle auprès de ses parents, de ses frères et sœurs, en espérant qu’il serait victorieux.
Très vite, le film s’est transformé en un dialogue, qui vire souvent à la dispute, entre le filmeur et la filmée, et la défense d’une noble cause est devenue le portrait d’un êtrecomplexe frappé par un malheur imprévu, doublé de l’histoire de la réalisation de ce portrait.
De toute façon, Koumba fait une piètre victime : colérique, de mauvaise foi, elle soupçonne ouvertement Damien Froidevaux de vouloir s’enrichir à ses dépens. Dans les ruelles du village, elle semble souvent traquée par la caméra, désireuse de dire l’injustice dont elle se sent victime, mais aussi réticente à montrer sa situation. Au fil des séjours du cinéaste au Sénégal, on voit se dessiner une histoire terrible – Koumba perd un enfant, une petite fille dont on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aurait été sauvée si elle était née en France – et parfois douce.
Résignation et renonciation
La Mort du dieu serpent est un récit d’apprentissage d’une grande cruauté. Ce qu’apprend Koumba devant l’objectif, c’est la patience. Mais la République française et les aînés du village soninké ont fixé d’autres matières à son programme : la résignation et la renonciation.
Damien Froidevaux filme cette errance immobile (Koumba va et vient entre deux villages, avec une simple incursion dans un chef-lieu) sans chercher à mettre en évidence ce qu’il y a d’exemplaire dans ces situations. Le film attendu – un réquisitoire contre la double peine qui frappe les délinquants qui ne sont pas nés au bon endroit – laisse place au portrait d’une femme qui souffre et se débat. Cette densité fournit plus de matière à réflexion que bien des films-tracts.
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LE LOOKBOOK DE MELANIA TRUMP EN AFRIQUE
Lors de sa visite sur le continent, la première dame américaine s’est fait remarquer pour ses tenues, notamment un casque colonial arboré lors d’un safari au Kenya - L'ancienne top model a déploré qu’on s’intéresse plus à ses vêtements qu'à ses actions
Melania Trump, l’épouse du président américain, a effectué du 3 au 6 octobre une tournée « diplomatique et humanitaire » en solitaire sur le continent africain, qui l’a conduite au Ghana, au Malawi, au Kenya et en Egypte.
L’ancienne top model s’est fait remarquer pour ses tenues, notamment un casque colonial arboré lors d’un safari au Kenya. Melania Trump, qui était venue saluer le travail de l’USAID, l’agence de développement des Etats-Unis, a déploré qu’on s’intéresse plus à ses vêtements qu’à ses actions.
Donald Trump avait annoncé qu’il réduirait considérablement l’aide accordée aux pays en développement, notamment en Afrique.
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COMMENT EST MORT PAPE BABACAR MBAYE ?
La femme de Pape raconte le film du décès de son mari
Face à la presse, le procureur de Pikine Amadou Seydi est revenu en détail sur les circonstances de la mort de Mariama et écarte toute connotation politique. Voir la vidéo.
ENTRE FOI ET FOLKLORE
Forte présence de jeunes filles et de « driankés » dans les mosquées
A une certaine époque, les mosquées étaient les lieux privilégiés des grandes personnes. Il était rare d’y rencontrer des jeunes à fortiori des dames. Aujourd’hui, ces lieux de culte ont des espaces réservés aux femmes. Conséquence de leur fort intérêt pour leur religion. et si certaines y vont avec la foi en bandoulière, ce n’est pas le cas pour d’autres. Le Témoin s’est promené dans les dédales de certaines mosquées. Reportage
Un vendredi en début de soirée, jour communément appelé « Khadratoul Djouma » par la confrérie des Tijane, hommes et femmes dans des espaces séparés se retrouvent pour implorer la clémence de Dieu à travers les écrits des sages de cette confrérie. Sur l’avenue Ababacar Khalifa Sy de la Sicap Liberté V, ça grouille de monde. Une procession d’hommes et de femmes se dirige à l’intérieur de la mosquée qui fait face au domicile du regretté Khalife des Tidiane Serigne Mansour Sy que ses descendants ont fait raser, peut- être pour y édifier un espace plus accueillant. Dans ce lieu de culte, beaucoup de disciples de cette confrérie de la Tijania se retrouvent les vendredis pour la prière de Timis. De rutilantes voitures sont garées tout le long de l’avenue. Mais ce qui saute aux yeux, c’est la forte présence féminine. Des dames de tous âges et de toutes les classes sociales avec une majorité de jeunes. Malgré leur sobre habillement en blanc, on est obligé d’apprécier l’élégance et la beauté de certaines d’entre elles. a une trentaine de minutes du début de la prière de Timis, l’espace qui leur est réservé est archicomble si bien que certaines d’entre elles sont assises sur les allées qui mènent à l’enceinte de la mosquée. Toutes concentrées et psalmodient les sourates du Saint Coran.
PRESENCE MASSIVE DE JEUNES DAMES
Beaucoup de mosquées de la ville présentent, les vendredis en fin de soirée, le même décor. Si dans certaines mosquées, à l’instar de celle de Sacré Cœur 3, elles ont des espaces qui leur sont dédiés, loin des yeux des hommes et où leur intimité est protégée par des paravents, ce n’est pas toujours le cas dans plusieurs mosquées de la capitale. « Franchement, y en a certaines d’entre –elles qui auraient pu rester chez elles. Elles attendent l’approche de la prière pour se faufiler entre les fidèles, qu’elles indisposent », se désole un vieil homme qui ne cesse de maugréer quand ces dames se présentent devant elles pour pouvoir accéder à leur espace. «L’idéal serait qu’elles viennent tôt pour ne pas déranger la quiétude des fidèles », préconise un autre. Ousmane qui ne peut garder l’esprit tranquille quand l’odeur de l’encens titille ses sens, a pris la bonne précaution de s’éloigner de l’espace dédié aux femmes. « J’ai eu la malchance de venir en retard au moment où l’imam débutait la prière. J’étais obligé de me mettre à une place qui faisait face à la porte du lieu de prière réservé aux femmes. Ce jour-là, à mon corps défendant, je n’ai pas pu me concentrer à ma prière. Le supplice a continué quand elles ont commencé à quitter les lieux. Elles étaient de tous les âges et les unes plus belles que les autres », confie Ousmane, la soixantaine, le regard concupiscent tout en lâchant d’interminables « Astafiroulah », comme pour implorer la clémence de Dieu d’avoir la pensée égarée par ces visions coupables. Depuis lors, il a pris la précaution de se mettre loin de l’espace réservé aux femmes en plus de venir tôt à la mosquée pour ne pas les croiser sur son chemin. Il faut reconnaitre que certaines ne peuvent laisser indifférent l’homme le plus blasé. Mais cette subite religiosité des femmes jusqu’à fréquenter avec assiduité les mosquées est loin d’être feinte. elles vivent leur confession avec la foi en bandoulière. Si certaines se font le devoir de ne pas rater la grande prière du vendredi et celle du soir, d’autres en revanche y sont régulières. Dans certaines mosquées, ces femmes prient même à l’intérieur tout en se mettant à l’entrée, loin des hommes.
LA FOI EN BANDOULIERE
La mosquée des HLM située près du quartier Sante Yalla à Rufisque grouille de monde en ce jour de vendredi. Tout est calme, on n’entend que les voix des fidèles psalmodiant des sourates à la gloire du Tout- puissant. pendant que sa mère fait ses incantations ( Douas), le tout petit Mouhamed joue à coté avec son chapelet, ignorant ce qui se passe autour de lui. « Je viens chaque vendredi à la mosquée faute de ne pouvoir m’y rendre tous les jours. C’est très important pour moi d’avoir la quiétude et la paix intérieure» dit aicha, une jeune fille à peine âgée de 25 ans, mariée et déjà mère de deux bouts de choux dont la dernier à ses côtés. « Rien ne m’interdit d’accomplir mes devoirs religieux, ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne dois pas fréquenter les mosquées. J’y viens pour l’adoration de mon Créateur et rien d’autre », se justifie-t-elle avec sincérité. D’ailleurs, elle avoue que cette habitude de fréquenter la mosquée, elle l’a acquiert très jeune grâce à sa grand-mère qui était régulièrement à la mosquée. Mariée et loin de la maison familiale, elle a continué à être présente à la grande prière du vendredi et pour le « khadratoul djouma ». Coumba Gueye, une vieille dame, assise tranquillement sur une natte, est entourée de ses petits-enfants. elle a par-dessus elle une calebasse contenant du riz qu’elle trie machinalement, cette vieille dame approuve la forte présence des femmes dans les mosquées tout en saluant leur intérêt pour la religion avec l’apprentissage du Saint Coran. pour cette vieille dame, il ne faut pas attendre d’avoir un certain âge pour fréquenter les mosquées, mais acquérir très tôt cette habitude. Cependant, fait-elle souligner, cela doit se faire avec sincérité sans aucune arrière-pensée. «Chaque matin, je fais ma prière du fadjr à la mosquée. Je me lève à 4h30 du matin pour préparer la première prière qui revêt une importance capitale pour moi. Je m’y rends tous les jours avec mon mari avant d’aller au bureau» confie Maguette, la trentaine, qui travaille dans une banque dans la capitale. elle soutient que sa religion est son arme et son bouclier. De ce fait, la pratique constitue pour elle un devoir. La plupart d’entre ces dames sont de la confrérie Tijane.
C’est le cas de Astou qui fait partie de cette confrérie. « Je suis Tijane et depuis toute petite, j’ai acquiert l’habitude d’aller à la mosquée chaque vendredi soir pour le khadratoul djouma. » Astou est étudiante en licence 2 de Droit. Habillée en blanc pour l’occasion, la jeune fille fait ses incantations en attendant les autres membres de son dahira qui fréquentent la même mosquée. « Allier études et religion en tant que femme, ce n’est pas difficile. Il suffit juste de le vouloir. En plus, mes ainés sont mes références. Ils ont commencé très jeune à fréquenter les mosquées. J’ai vécu dans un environnement fortement imprégné par la religion musulmane et les enseignements de la confrérie Tidiane » soutient la jeune fille.
LA FEMME EST VALORISEE EN ISLAM
a une époque où elle est en proie à des influences diverses visant à la faire douter de ses valeurs et de ses principes, la femme musulmane a plus que jamais besoin de repères. L’islam est une religion qui témoigne à la femme un réel respect. Ces femmes s’y reconnaissent si bien que certaines d’entre elles n’attendent plus d’être vieilles ou l’âge de la retraite pour faire le pèlerinage à La Mecque. elles vont très tôt à La Mecque tout en continuant de vivre avec foi leur religion. La femme, en Islam, a donc un statut de pleine majorité, de pleine responsabilité. elles doivent, au même titre que les hommes, être correctement édifiées sur tout ce que leur religion exige d’elles en termes de bonne conduite, d’actes méritoires, de dévotion, bref de pratiques cultuelles. Certaines choisissent de montrer leur dévotion en fournissant leur savoir et leurs connaissances sur l’islam. Surnommées Ya Seyda, ces femmes consacrent leur vie au Tout puissant en donnant des cours sur le DIIN (la religion). Elles transmettent ainsi leur savoir-faire à d’autres femmes. aux alentours du quartier de Castors, plus précisément au centre de son légendaire marché, se trouve une jeune fille surnommée Khady. Âgée de 24 ans, elle a ses propres ambitions « Je donne des cours d’arabe à domicile pour les femmes plus âgées. Cependant, celles qui ont mon âge viennent chez moi pour en bénéficier. Je dispense ces cours gratuitement, je n’attends rien venant d’elles. Seulement la bénédiction d’Allah et sa grâce. » déclare-t-elle, tout en sourire.
Selon l’imam Ndiour, c’est très normal que les jeunes femmes s’impliquent dans la religion, car elles sont concernées autant que les hommes et cette religiosité est un très grand affermissement pour la société musulmane. Leur présence à la mosquée est-elle obligatoire ? « Une femme musulmane est libre de faire ses prières à la mosquée, mais le mieux est de les accomplir chez elle. L’islam est très protecteur à l’égard de la femme. La religion évite tout contact et tentation éventuels entre l’homme et la femme. Mais si cette dernière est venue avec une bonne intention, on n’y voit pas d’inconvénient. La plupart font du folklore et c’est ça qui est contraire à l’islam.», souligne l’imam Ndiour, confortablement assis sur son transat, égrenant les boules de son chapelet.
Se prononçant sur la forte présence de jeunes femmes aux Lieux Saints de l’Islam, l’imam souligne que le pèlerinage à La Mecque constitue un cas à part. « Chaque musulman, l’homme autant que la femme, a le devoir de s’y rendre s’il a les moyens. Mais en islam, la femme musulmane à l’obligation d’être accompagnée par quelqu’un de sa famille, de préférence une personne qui lui est indifférente. Quelqu’un avec qui elle ne pourra jamais se marier ou avec son mari» fait savoir l’imam. Ainsi donc, la femme musulmane quelles que soient ses origines ou sa nationalité, qu’elle soit jeune ou vieille, doit rechercher la tranquillité et la stabilité dans l’apprentissage du Coran et s’efforcer de s’éloigner le plus possible des interdits.
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"IL FAUT ARRÊTER D'ÊTRE CONDESCENDANT VIS-À-VIS DE L'AFRIQUE"
Chimamanda Ngozi Adichie considère que le France doit assumer sa responsabilité dans l’état de l’Afrique post-coloniale, alors qu’elle « contrôle encore la monnaie de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest »
L’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie s’est imposée comme l’un des grands noms de la littérature anglophone avec ses romans L’Hibiscus pourpre (Anne Carrière, 2004), L’Autre Moitié du soleil (Gallimard, 2008) et Americanah (Gallimard, 2015). Celle qui vit aujourd’hui entre les Etats-Unis et son Nigeria natal était l’invitée du Monde Festival, qui s’est tenu du 5 au 7 octobre à Paris. La discussion était animée par Maryline Baumard, rédactrice en chef du Monde Afrique.
Chimamanda Ngozi Adichie considère que le France doit assumer sa responsabilité dans la crise des migrants et dans l’état de l’Afrique post-coloniale, alors qu’elle « contrôle encore la monnaie de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest » et qu’« elle soutient le président camerounais, qui passe plus de temps à Genève que dans son pays ».