SYDNEY, 10 juil 2013 (AFP) - En prévision d'un nombre record de candidats aux prochaines législatives, l'Australie a commandé des milliers de loupes pour s'assurer que tous les électeurs puissent lire correctement leur bulletin de vote, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Des loupes seront mises à disposition dans les Etats les plus peuplés de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria (sud) pour faciliter le déchiffrage du nom des candidats qui risque d'être imprimé en tout petits caractères.
Alors que 25 partis s'étaient enregistrés pour les sénatoriales de 2010, la commission électorale en a recensé une cinquantaine cette année. Une loupe sera installée dans chaque isoloir, soit 60.000 loupes pour la seule Nouvelle-Galles du Sud.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres, est candidat dans l'Etat de Victoria. Voter est obligatoire en Australie, sous peine d'amende. Les électeurs doivent numéroter les candidats dans leur ordre de préférence.
USA: Jim Carrey présente ses excuses aux défenseurs du port d'armes
LOS ANGELES, 08 juil 2013 (AFP) - L'acteur américain Jim Carrey, qui avait pris la parole publiquement pour critiquer les armes après une série de fusillades meurtrières aux Etats-Unis en 2012, a présenté ses excuses aux partisans du port d'armes sur son compte Twitter.
Dans deux messages publiés dimanche sur son compte de micro-messages, l'acteur écrit: "Fans de fusil d'assaut, je ne suis pas d'accord avec vous, je n'ai pas peur de vous, mais je vous aime et je suis désolé de vous avoir insulté quand j'étais scandalisé. J'avais tort". Quelques minutes plus tard, il ajoutait:
"D'ailleurs, je n'ai pas besoin d'un gestionnaire de crise, juste d'une conscience. Insulter les gens n'est pas correct, mais ma position sur les armes d'assaut n'a pas changé".
L'acteur avait multiplié les messages très critiques envers les défenseurs des armes, notamment après la fusillade dans une école de Newton (Connecticut, nord-est), qui avait fait 26 morts dont 20 enfants en décembre dernier.
Sur Twitter, il les avait notamment traités de "gros cons sans coeur, refusant de changer d'avis pour la sécurité de nos enfants". Il avait également écrit: "20 fusillades par an aux Etats-Unis. Vous êtes OK avec ça ? Moi non".
Le mois dernier, l'acteur comique de 51 ans avait annoncé qu'il n'assurerait pas la promotion de son dernier film, "Kick-Ass 2", le jugeant beaucoup trop violent. "J'ai fait Kick-Ass un mois avant (la fusillade de Newton) et désormais, en toute conscience, je ne peux tolérer ce niveau de violence", écrivait-il.
"Toutes mes excuses aux autres personnes impliquées dans le film. Je n'ai pas honte (du film), mais les événements récents ont changé des choses dans mon coeur", ajoutait-il.
Le ministre de la Justice du Tchad demande aux banques sénégalaises de rendre compte…
Après une partie de l’opposition qui a demandé la démission du chef du gouvernement de Macky Sall, voilà que le ministre de la Justice du Tchad vient de demander des comptes à toutes les banques sénégalaises qui ont accueilli l’argent de l’ancien président, inculpé et placé récemment sous mandat de dépôt, pour crime de guerre, crime contre l’humanité et torture, par les Juges d’instruction des Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises.
«Le gouvernement du Tchad va aller jusqu’au bout»
Croyant dur comme fer que l’argent de Hissène Habré ne peut et ne saurait être licite, Jean Bernard Padaré demande aux banques sénégalaises de rendre compte. «Qu’un dictateur de la taille de Habré puisse ouvrir un compte et y déposer plus d’une dizaine de milliards de F Cfa, cela paraît suspect. Soit il fait du trafic illicite ou c’est un blanchiment. Donc, ces banques qui sont des professionnelles doivent savoir à quoi s’en tenir», a déclaré le ministre tchadien de la Justice, hier, sur la Rfm. «Ce n’est pas une affaire de personne, c’est une affaire d’institution donc, je n’entends pas rentrer dans une polémique. Je veux dire que ces banques, d’une certaine manière, doivent logiquement s’attendre à rendre des comptes», a-t-il renchéri avant de clamer que «le gouvernement du Tchad va aller jusqu’au bout».
De l’argent à récupérer «pour indemniser les victimes du régime de Habré»
Il faut cependant préciser que parmi ces banques, dont fait allusion M. Padaré, l’une a été dirigée à l’époque par Abdoul Mbaye, actuel Premier ministre. En outre si l’on se réfère aux autorités tchadiennes, Hissène Habré est parti de ce pays avec 7 milliards de F Cfa. A cette somme, s’ajoutent 3 milliards de F Cfa. Et après le calcul, le gouvernement d’Idriss Déby estime, qu’après 23 ans en exil au Sénégal, que la fortune d’Hissène Habré a atteint les 20 milliards grâce à des investissements qu’il a faits dans ce pays. Et face à cette situation, l’actuel Président tchadien demande à la justice de récupérer cette «somme d’argent pour indemniser les victimes du régime de Habré».
…Me El Hadj Diouf rassure : «Abdoul Mbaye ne peut nullement être inquiété»
Cette sortie du ministre tchadien de la Justice demandant aux banques sénégalaises de rendre compte de la fortune d’Hissène Habré a suscité des réactions chez les conseils de l’ancien Président tchadien. Et c’est le tonitruant avocat Me El Hadj Diouf qui est monté au créneau pour dénoncer un complot. «Les poursuites qui sont engagées contre Hissène Habré sont considérées comme des infractions imprescriptibles. Nous avons cité les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et tortures. Il n’y a pas de prescription pour ces infractions, mais pour des histoires d’infractions contre les biens, détournements, abus de confiance… la prescription est acquise depuis très longtemps», a-t-il d’emblée précisé. Non sans manquer de lancer, à qui veut l’entendre, «c’est ridicule d’attendre 23 ans pour réclamer des sommes. Cela veut dire que tout cela relève du complot, de la fantaisie, de la vengeance».
Pour l’avocat, «il y a quelqu’un qui veut être à la place d’Abdoul Mbaye et qui serait dans un complot réel avec ce ministre de la justice du Tchad et qui tire les ficèles».
Rassurant le Premier ministre du régime de Macky Sall, Me El Hadj Diouf de dire : «Abdoul Mbaye ne peut nullement être inquiété parce que les infractions qui sont imprescriptibles n’ont absolument rien à voir avec l’argent. C’est le délire de Déby».
Voici le Monde en bref du mercredi 10 juillet à 2013 :
LE CAIRE - La principale coalition d'opposition laïque en Egypte a rejeté mercredi le plan de transition prévoyant des pouvoirs étendus pour le nouveau président par intérim et un calendrier pour de nouvelles élections présidentielles dans six mois, en se plaignant de ne pas avoir été consultée pour son élaboration. Au même moment, des attaques par des militants armés contre une base de la police et deux points de contrôle ont fait deux morts dans plusieurs endroits de la péninsule du Sinaï. Ces violences sont survenues le jour même où les Frères musulmans enterraient les dizaines de manifestants tués lundi au cours d'un rassemblement en faveur du président évincé Mohamed Morsi au Caire, après avoir appelé au "soulèvement" pour ce "massacre". Mardi a aussi été annoncée la nomination d'un nouveau Premier ministre, Hazem Beblawi, chargé de former un gouvernement de transition. Cet économiste de tendance libérale âgé de 76 ans aura la lourde tâche de redresser une économie en particulier en proie à la chute du tourisme, à un effondrement des investissements étrangers et à une baisse importante de ses réserves en devises. Un porte-parole de la présidence a annoncé mardi que "quelques postes au gouvernement seront offerts au Parti de la Liberté et de la Justice" (PLJ), le bras politique des Frères musulmans.
MOSCOU - Edward Snowden n'a pas "encore officiellement accepté" l'offre d'asile politique du président du Venezuela, a affirmé mardi soir WikiLeaks, qui a ainsi contredit les propos tenus auparavant par un parlementaire russe, ajoutant à la confusion sur le sort de cet ex-consultant du renseignement américain. De son côté, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a confirmé mardi soir que "jusqu'ici, (Snowden) n'avait pas confirmé son intention de demander asile au Venezuela", en réponse à l'offre faite par Caracas de l'accueillir.
LAC-MEGANTIC (Canada) - La police de Québec a indiqué mardi que l'hypothèse d'une "négligence criminelle" dans l'explosion d'un train transportant du pétrole à Lac-Mégantic était "envisagée", alors que le bilan de l'accident s'est alourdi à 15 morts. Une quarantaine de personnes sont toujours portées disparues.
LOS ANGELES - Le Boeing 777 d'Asiana Airlines qui s'est écrasé samedi à San Francisco était tellement incliné vers l'arrière que l'un des pilotes ne pouvait pas voir la piste d'atterrissage, ont annoncé mardi les autorités américaines après avoir interrogé une partie de l'équipage. Le crash du vol 214 d'Asiana Airlines, qui a fait deux morts et 182 blessés, est survenu après que la queue de l'appareil a heurté une digue qui séparait la piste d'atterrissage des plans d'eau alentour, sur la baie de San Francisco.
GROSSETO (Italie) - Le procès contre l'ex-commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement, s'est ouvert mardi au tribunal de Grosseto (Toscane) mais a été immédiatement reporté au 17 juillet en raison d'une grève des avocats. Le naufrage du paquebot de croisières avait fait 32 morts le 13 janvier 2012.
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont rejeté mardi les affirmations de Moscou à l'ONU selon lesquelles les rebelles syriens auraient utilisé des armes chimiques, estimant ne pas en avoir la "preuve".
BEYROUTH - Une cinquantaine de personnes ont été blessées par l'explosion d'une voiture piégée mardi matin dans un parking d'une banlieue chiite du sud de Beyrouth, le plus sérieux incident dans le fief du Hezbollah depuis son implication dans le conflit syrien.
BRUXELLES - L'Union européenne a entériné mardi l'adhésion de la Lettonie à l'euro à partir du 1er janvier. Les 28 ont "adopté ce jour une décision autorisant la Lettonie à adopter l'euro comme monnaie à partir du 1er janvier 2014", a indiqué le Conseil précisant que le taux de conversion serait de 0,702804 lats pour un euro.
WASHINGTON - Le FMI a abaissé mardi ses prévisions de croissance économique sur le globe en pointant le risque "accru" d'un tassement des grands pays émergents (Brésil, Russie, Chine...), tout en réitérant ses craintes sur la crise persistante en zone euro.
WASHINGTON - La Nasa a dévoilé mardi le cadre de sa prochaine mission sur Mars, en 2020, dont l'objectif principal sera de trouver d'éventuelles traces de vie après les premières découvertes faites par le robot Curiosity sur la planète rouge.
KANDAHAR (Afghanistan) - Les talibans ont "provisoirement" fermé le bureau politique qu'ils avaient ouvert à Doha pour tenter de trouver un règlement au conflit afghan, accusant Washington et Kaboul de ne pas avoir été "honnêtes", a annoncé mardi un responsable des insurgés.
OSIWA PLAIDE POUR LE REPORT DE LA PRESIDENTIELLE AU MALI
L’Open society initiative for west africa(Osiwa) a appelé à un report de la présidentielle au Mali. Dans un rapport rendu public le lundi 8 juillet dernier par son programme gouvernance politique, l’ong a indiqué que les conditions de la tenue d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies au Mali et qu’il serait même illusoire d’espérer la mise en place d’autorités politiques légitimes de conduire le processus de recherche de solutions aux défis actuels du Mali.
“Il est capital que les autorités maliennes examinent de près le calendrier qu’elles ont adopté, afin de voir s’il laissera suffisamment de temps pour s’assurer que les élections contribueront bien à favoriser la stabilité et la réconciliation nationale». C’est par cette remarque du secrétaire général des nations unies aux autorités maliennes dans un rapport de l’Onu, rendu public le 10 juin 2013 sur la situation au Mali, que l’Open society initiative for west africa(Osiwa) est monté au créneau à son tour, pour plaider le report de la prochaine présidentielle prévue pour le 28 juillet prochaine.
Pour cause, Osiwa note que le pays de Modibo Diarra «ne réunit pas aujourd’hui toutes les conditions pour la tenue d’une libre et transparente élection. Et dont les résultats seraient acceptés par tous les acteurs engagés dans le processus ». Mieux, cette organisation non gouvernementale basée à Dakar, indique que la tenue de cette échéance à la date du 28 juillet prochaine pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la stabilité de ce pays. «Il serait, en effet, illusoire d’espérer la mise en place d’autorités politiques légitimes, mieux à même de conduire le processus de recherche de solutions aux défis actuels du Mali, si les résultats des élections devraient souffrir de contestations tous azimuts», note Osiwa dans ce document.
Dans ce document, l’Ong note plusieurs disfonctionnements qui constitueraient, selon elle, une menace potentielle à la crédibilité du processus électoral. Il s’agit, entre autres, du retard dans la mise à la disposition des organes en charge de la gestion du processus électoral de moyens financiers et humains nécessaires à une bonne organisation du scrutin. Du délai très court dont dispose les acteurs en charge du processus électoral pour la distribution de près de 7 millions de cartes d’électeurs en moins d’un mois sur un territoire aussi vaste. Et de la problématique de la liste électorale, utilisée pour l’impression des cartes d’électeurs. Pour Osiwa, cette dernière dressée dans le cadre d’un recensement à vocation d’état civil et non électorale. Ce qui lui fait dire que cette liste porte en elle-même des germes d’une éventuelle contestation.
«Cette liste pourrait se révéler un véritable casse-tête au cas où le taux des personnes qui ne se retrouveraient pas sur la liste, de ceux inscrits hors de leurs lieux de vote, de ceux qui ont atteint la majorité après l’établissement de la liste (estimé à environ 400 000) serait non négligeable. Sans oublier le vote des populations déplacées qui malgré les retours sont aujourd’hui estimées à plusieurs centaines de milliers», a tenu à alerter Osiwa.
L’autre facteur plaidant pour le report de cette élection dont, Osiwa fait état dans ce document, est la situation sécuritaire dans la partie nord du pays. Pour elle, la situation demeure toujours préoccupante dans cette partie nord du Mali, surtout à Kidal, malgré l’accord d’Ouagadougou. Pour cause, «les autorités administratives (gouverneur, préfets et autres) n’auraient le contrôle que des centres villes à Gao et à Tombouctou et que "l’insécurité continuerait de régner dans les zones rurales».
La justice sud-africaine va décider si elle poursuit le petit-fils de Mandela
JOHANNESBURG, 09 juil 2013 (AFP) - La justice sud-africaine décidera d'ici vendredi si elle engage ou non des poursuites contre Mandla, le petit-fils de Nelson Mandela, accusé par sa famille de violation de sépultures pour avoir déplacé les tombes des trois enfants du héros de la lutte anti-apartheid, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
"Nous avons reçu le dossier de plainte (transmis par la police, ndlr). Le parquet va regarder ce qu'il y a dedans et sur cette base, décider dans le courant de la semaine s'il engage ou non des poursuites", a déclaré à l'AFP un porte-parole régional du parquet Luxolo Tyali, joint par téléphone à Mthatha (sud).
En 2011, Mandla a déplacé les dépouilles de trois enfants de Nelson Mandela à Mvezo, le village du Transkei (sud) où est né Nelson Mandela le 18 juillet 1918, et dont Mandla est devenu le chef traditionnel en 2007.
Ce transfèrement --dûment raconté par la presse locale-- n'a pas troublé outre mesure les Mandela jusqu'à ce que la famille réalise que Nelson Mandela, hospitalisé entre la vie et la mort, risquait de ne pas pouvoir être enterré près de ses enfants, puisque lui-même a demandé à reposer à Qunu, à 30 km de là.
La famille a donc exigé que Mandla rende les corps mais elle a dû aller en justice et l'assigner en référé pour qu'il s'exécute et pour que les trois corps soient remis en terre jeudi dernier à Qunu, le village où Nelson Mandela dit avoir passé les plus belles années de son enfance.
Dans la foulée de cette première action en justice, une plainte a été déposée dans un commissariat des environs pour "violation de sépultures" contre Mandla, qui à 39 ans fait de plus en plus figure de paria et voit sa chefferie contestée.
Son frère Ndaba, 30 ans, le successeur direct de sexe masculin dans la lignée, était mardi à Johannesburg en compagnie du roi thembu Buyelekhaya Dalindyebo, qui a autorité sur la famille Mandela, les deux hommes apparaissant au vu et au su de tous dans le jardin de la maison de Nelson Mandela, et visiblement en bons termes.
Mali: deux blessés graves à Kidal, évacués sur Gao
BAMAKO, 09 juil 2013 (AFP) - Deux civils ont été grièvement blessés par balles dans des circonstances encore inconnues à Kidal, ville du nord-est du Mali où la situation est très tendue depuis l'arrivée de soldats maliens il y a cinq jours, a appris mardi l'AFP de source médicale
"Deux civils gravement blessés par balles par des hommes armés ont été transférés mardi à Gao. Ils sont vraiment dans un état grave", a indiqué cette source médicale à Gao, plus grande ville du nord du Mali, située à environ à 300 km au sud de Kidal.
Les circonstances dans lesquelles ces personnes ont été blessées n'ont pas été précisées. Depuis l'arrivée vendredi à Kidal de quelque 150 soldats maliens, conformément à un accord avec la rébellion touareg qui occupait la ville depuis février et dont les combattants ont été cantonnés, les tensions sont très vives entre partisans et opposants à la présence de l'armée malienne.
Des manifestations des deux camps ont lieu quotidiennement et au moins deux militaires de la force de l'ONU au Mali (Minusma) ainsi qu'un soldat français présents dans la ville ont été blessés par des jets de pierres pendant le week-end.
Plusieurs dizaines de civils ayant soutenu l'arrivée de l'armée malienne à Kidal étaient toujours réfugiés mardi dans un camp militaire, "parce que les éléments du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), veulent leur faire la peau et la situation est très critique sur place", a affirmé une source sécuritaire malienne.
Ces tensions à Kidal surviennent à moins de trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet, un scrutin censé mettre fin à la crise sans précédent qu'a traversé en 2012 le Mali, dont toute la partie a été occupée pendant neuf mois par des jihadistes, en grande partie chassés début 2013 par une intervention armée internationale emmenée par la France.
"Le gouverneur de Kidal, qui devait quitter mardi Bamako pour regagner son poste, n'est pas parti pour des raisons de sécurité", a appris l'AFP auprès d'un fonctionnaire du ministère de l'Administration territoriale. "Or il faut qu'il soit sur place pour organiser l'élection", a-t-il ajouté.
Selon un haut responsable malien, "si la situation continue à se dégrader à Kidal, on peut se demander si on peut envisager sur le terrain une campagne électorale, et même des élections".
Complot contre Boni Yayi : la société civile et l'opposition demandent la libération des accusés
COTONOU, 09 juil 2013 (AFP) - Des membres de la société civile et de l'opposition réclament la libération des accusés dans l'affaire de tentative d'empoisonnement du président béninois Thomas Boni Yayi, toujours incarcérés malgré la confirmation de non-lieu prononcée par la cour d'appel.
Un juge avait demandé en mai la mise en liberté des présumés complices de l'homme d'affaires Patrice Talon dans la tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat, faute de preuves sur le mystérieux complot d'octobre dernier, suite à quoi la défense de M. Boni Yayi avait immédiatement fait appel.
Malgré la confirmation de ce non-lieu en appel, la semaine dernière, les quatre personnes incarcérées, dont la nièce et collaboratrice du président et son médecin personnel, sont toujours emprisonnés, la partie civile ayant décidé de se pourvoir en cassation, selon le procureur.
"Dans ce cas il y a eu non-lieu, on ne comprend plus leur détention" a déclaré a l'AFP le président du centre de défense des droits de l'hommes Afica Obota, Urbain Amegbedji.
"Si la cour d'appel a rendu sa décision et qu'il n'y a pas d'action directe on a l'impression que le pouvoir ne veut pas libérer ces personnes", s'indigne Judes Lodjou, membre de la coalition d'opposition l'Union fait la Nation.
Pour le procureur de la République, Justin Gbenameto, joint par l'AFP, les accusés doivent rester en prison "puisque la partie civile s'est pourvu en cassation ce qui est suspensif de la décision du juge".
Un non-lieu a également été prononcé puis confirmé en appel dans l'affaire de tentative de coup d'Etat de mars dernier, dans laquelle M. Talon avait été à nouveau cité comme un des instigateurs et deux personnes avaient été incarcérées.
Le colonel Pamphile Zomahoun et l'homme d'affaires Johannes Dagnon sont toujours détenus et le resteront jusqu'au pourvoi en cassation, selon le même principe.
Patrice Talon, un magnat du coton et ancien proche - tombé en disgrâce - du président Boni Yayi, se trouve à Paris, sous le coup d'un double mandat d'arrêt et fait l'objet d'une demande d'extradition.
Un proche collaborateur de M.Talon, Olivier Bocco, fait aussi l'objet d'un double mandat d'arrêt international, pour complicité dans les mêmes affaires.
Mandela toujours dans un état critique mais stationnaire
PRETORIA, 09 juil 2013 (AFP) - L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus d'un mois, est "toujours dans un état critique mais stable", a indiqué mardi la présidence sud-africaine dans un bref communiqué, sans livrer d'autres détails médicaux.
L'actuel chef de l'Etat, Jacob Zuma, a aussi remercié les anonymes venus devant la clinique soutenir le héros de la lutte anti-apartheid, bientôt âgé de 95 ans, ou qui prient à travers tout le pays. Il a également remercié la communauté internationale pour "le flot continu de messages de soutien à Madiba et sa famille".
Nelson Mandela, que tous ses compatriotes appellent affectueusement "Madiba", son nom de clan, est hospitalisé au Mediclinic Heart Hospital, une clinique privée de Pretoria, depuis le 8 juin. Les autorités invoquent le secret médical pour en dire le moins possible.
Plus diserts, amis et famille ont assuré que Nelson Mandela continuait de réagir à la présence de ses proches. "Il ne reste plus que deux semaines avant que le vieil homme fête ses 95 ans le 18 juillet, c'est le moment de fêter sa vie.
Le vieil homme est tout à fait vivant", a déclaré à la presse son petit-fils Ndaba Mandela, à sa sortie d'une visite à l'hôpital. "Lorsque je lui parle, il répond. Ne nous laissons pas aller à un sentiment de tristesse mais plutôt de fête car le vieil homme est encore avec nous aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Sur leur compte Twitter commun, ses petites-filles Zaziwe et Zamaswazi ont également assuré que Nelson Mandela communique: "Il communique avec nous, nous restons positives", ont-elles écrit, et "il sourit".
Nelson Mandela respirait sans assistance lors de son admission en urgence dans un état grave le 8 juin, ce qui n'est plus le cas désormais. Depuis le 23 juin, son état s'est dégradé. Il est depuis lors invariablement qualifié de "critique".
Le 26 juin, un avocat des Mandela a écrit dans un document judiciaire qu'il était dans un "état végétatif permanent" et que la famille avait envisagé, sur les conseils des médecins, de débrancher les appareils le maintenant artificiellement en vie.
"Ils attendent d'enterrer leur père et grand-père", concluait l'avocat. M. Zuma a fait état d'une amélioration dans l'après-midi du 27 juin qui n'a cependant pas permis au président Barack Obama, en visite officielle, de se rendre à son chevet.
Les rares communiqués de la présidence répètent depuis que l'état de santé de Nelson Mandela est "critique mais stable" et les autorités refusent d'en dire plus, invoquant "la confidentialité patient-médecin".
Les problèmes pulmonaires à répétition de Mandela sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour au bagne de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d' apartheid.
Il doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, journée baptisée "Mandela day" par l'ONU qui appelle les citoyens du monde à faire ce jour une bonne action en son honneur.
LE CAIRE - Plus de 50 personnes ont été tuées lundi au Caire lors d'une manifestation pro-Morsi, les Frères musulmans appelant au "soulèvement" à la suite de ce "massacre", tandis que les nouvelles autorités promettaient la tenue de législatives au plus tard début 2014. Ces nouvelles violences aggravent le climat d'extrême tension qui prévaut en Egypte depuis la destitution par l'armée du président islamiste à l'issue de manifestations monstres réclamant son départ. Le président par intérim, Adly Mansour, a décrété dans la nuit que l'organisation des élections législatives serait lancée avant la fin de l'année, relançant la transition politique, un temps bloquée par de difficiles tractations qui se poursuivent sur la nomination d'un Premier ministre faisant consensus.
WASHINGTON - Les Etats-Unis, comme la France et de nombreux autres pays, ont condamné l'appel à la violence de la puissante confrérie et demandé aux militaires le "maximum de retenue".
NEW YORK - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lui aussi "condamné" les violences et demandé une enquête impartiale.
LAC-MEGANTIC (Canada) - L'explosion d'un train de wagons-citernes transportant du pétrole dans la nuit de vendredi à samedi dans la petite ville québécoise de Lac-Mégantic a fait 13 morts, selon un nouveau bilan de la police. En outre, 50 personnes - dont les 13 morts - sont portées manquantes et les secours craignent que les 100.000 litres de pétrole qui se sont écoulés des wagons-citernes atteignent le fleuve Saint-Laurent dans la soirée.
DAMAS - Le président syrien Bachar al Assad a écarté lundi tous les dirigeants de son parti, le Baas, dont le vice-président critique Farouk al-Chareh, un "coup de balai" qui s'explique par les "nombreuses critiques venues de la base du parti Baas sur les mauvais résultats de la direction avant et durant" le conflit, a affirmé Bassam Abou Abdallah, directeur du Centre de Damas pour les études stratégiques. Dans le même temps, le Premier ministre rebelle syrien Ghassan Hitto a annoncé lundi qu'il démissionnait, sans avoir pu former de gouvernement d'opposition, près de quatre mois après sa nomination lors d'une réunion à Istanbul.
MOSCOU - L'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden a entamé lundi une troisième semaine dans la zone de transit d'un aéroport moscovite, dans l'attente d'un éventuel départ pour un des pays d'Amérique latine qui lui offrent l'asile avec le soutien de Cuba. La Bolivie, le Venezuela et le Nicaragua se sont dit prêts à l'accueillir, et Cuba les a assurés de son soutien. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé lundi avoir reçu une demande d'asile de Snowden.
LAMPEDUSA (Italie) - Le pape François a fustigé lundi à Lampedusa "l'indifférence" du monde face à la mort de centaines de migrants venus d'Afrique qui tentaient de traverser la Méditerranée en quête d'"une vie meilleure". "La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d'autrui" et "aboutit à une mondialisation de l'indifférence", a déploré le pape.
BRUXELLES - Les Européens et le FMI ont donné leur accord lundi soir pour débloquer 6,8 milliards d'euros en faveur de la Grèce, dont la majeure partie sera versée sous peu, à condition que le pays engagé dans une réduction drastique de son secteur public respecte ses engagements. Ces versements dépendront toutefois des efforts d'Athènes en matière de réformes. La Grèce doit encore supprimer 4.000 emplois publics d'ici la fin de l'année et imposer des mutations à 25.000 agents.
PARIS - Après huit ans d'instruction et un mois de procès, le tribunal correctionnel de Paris a rendu lundi un jugement spectaculaire dans l'affaire des détournements du programme de l'ONU en Irak "pétrole contre nourriture", en relaxant tous les prévenus, dont le groupe Total et l'ancien ministre Charles Pasqua. Au procès, le parquet avait requis la relaxe de Charles Pasqua, mais demandé une amende de 750.000 euros contre le groupe pétrolier français Total, lui reprochant d'avoir versé des pots-de-vin aux dirigeants irakiens et acheté du pétrole dans des conditions non conformes au programme "pétrole contre nourriture".
WASHINGTON - Les États-Unis et l'Union européenne ont donné lundi à Washington un coup d'envoi discret aux négociations visant à créer l'une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde, dans un climat assombri par l'affaire de l'espionnage américain qui fait l'objet d'une réunion distincte dans la capitale fédérale.
ROME - Le procès du commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, s'ouvre mardi à Grosseto (Toscane), mais pourrait être aussitôt reporté en raison d'une grève nationale des avocats, un an et demi après le naufrage du paquebot qui avait fait 32 morts. Plus de 400 témoins et 250 parties civiles seront cités pour ce procès fleuve, prévu pour durer des mois.
TOKYO - Quatre compagnies d'électricité japonaises ont demandé lundi à l'autorité de régulation nucléaire d'examiner 10 réacteurs atomiques, dans le but de les relancer le plus vite possible après l'entrée en vigueur de nouvelles normes de sûreté. Par ailleurs, le gérant de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé mardi avoir constaté une multiplication par 90 en trois jours du niveau de césium radioactif dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.
LISBONNE - Le président portugais a entamé lundi des consultations avec les partis représentés au Parlement avant d'apporter son prévisible soutien au remaniement ministériel qui doit permettre à ce pays sous assistance financière internationale de surmonter une crise gouvernementale majeure.