BISSAU, 06 juil 2013 (AFP) - Le président de transition de Guinée-Bissau, Manuel Serifo Nhamadjo, a inauguré samedi un nouveau palais présidentiel à Bissau, financé par la Chine à hauteur de huit millions de dollars, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ancien palais, datant de l'époque coloniale portugaise, avait été en grande partie détruit pendant la guerre civile de 1998 et 1999 qui avait abouti à la chute du président Joao Bernardo Vieira Nino.
"La Chine vient encore une fois de laisser une marque inoubliable par la rénovation et l'extension de l'ancien palais devenu tout neuf", s'est réjoui le président Nhamadjo lors de la cérémonie d'inauguration du palais, en présence de l'ambassadeur de Chine à Bissau, Li BaoJun.
Les travaux de reconstruction et de rénovation du palais, dans le respect de son architecture coloniale initiale, ont duré 18 mois. Les relations entre Pékin et Bissau sont anciennes, puisqu'elle remontent à l'époque de la lutte de libération ayant abouti à l'indépendance de la Guinée-Bissau du Portugal en 1974.
Depuis, plusieurs grands travaux ont été financés par la Chine à Bissau, en particulier l'Assemblée nationale, le siège du gouvernement, le palais de justice, un hôpital de 200 lits et un stade de 20.000 places.
"La Chine est le seul partenaire qui n'exige pas de contreparties quand elle finance des travaux dans notre pays. C'est un partenaire incontournable", a affirmé lors de la cérémonie d'inauguration le Premier ministre bissau-guinéen, Rui Duarte Barros.
Cependant, notent les observateurs, la Chine est très intéressée par les énormes ressources de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest - halieutiques, forestières, minières - ainsi que par ses réserves de pétrole non encore exploitées.
JOHANNESBURG, 07 juil 2013 (AFP) - Toujours dans un état critique, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela est soigné depuis un mois pour une infection pulmonaire dans un hôpital privé de Pretoria, et les autorités invoquent le secret médical pour en dire le moins possible.
Hospitalisé en urgence et dans un état grave aux premières heures du 8 juin, Nelson Mandela, 94 ans, avait été souffrant les jours précédents. Il respirait alors sans assistance. Depuis, la chaîne américaine CBS a affirmé à deux reprises qu'il avait dû être "ressuscité" à son arrivée à l'hôpital, une information jamais confirmée de source officielle.
On sait en revanche que l'ambulance qui le conduisait vers Pretoria était tombée en panne sur l'autoroute, l'obligeant à attendre une quarantaine de minutes dans le froid de la nuit d'hiver. Alors que des envoyés spéciaux commençaient à arriver du monde entier, croyant à une fin proche, le pays s'est assez vite résigné.
Et l'ancien archevêque anglican Desmond Tutu, autre prix Nobel de la paix, a publiquement prié pour son bien-être, et non pour sa guérison. Le président Jacob Zuma a commencé à se montrer rassurant le 12 juin, expliquant que le plus illustre patient du pays commençait enfin à répondre aux traitements.
Dans les jours suivants, il a fait état de "progrès". L'Afrique du Sud s'est alors surprise à espérer que son premier président noir pourrait rentrer chez lui, comme après ses quatre précédentes hospitalisations depuis décembre. Et nombre d'envoyés spéciaux sont repartis dans leurs pays.
Puis, le soir du 23 juin, la présidence a annoncé que la santé de Nelson Mandela s'était subitement dégradée, que son état était désormais "critique" et sa fille Makaziwe a admis que "tout (pouvait) arriver d'un instant à l'autre".
Les envoyés spéciaux sont revenus, d'autant que le président Zuma avait annoncé le 26 juin au soir qu'il annulait un voyage au Mozambique. Il venait de rendre visite à un Nelson Mandela désormais sous assistance respiratoire.
C'est ce jour-là qu'un avocat des Mandela a écrit dans un document judiciaire que l'aïeul était dans un "état végétatif permanent" et que la famille avait envisagé, sur les conseils des médecins, de débrancher les appareils le maintenant artificiellement en vie. "Ils attendent d'enterrer leur père et grand-père", concluait l'avocat.
Le pays se préparait alors à une annonce imminente de la mort de son héros national. Mais Jacob Zuma a fait état d'une amélioration dans l'après-midi du 27 juin. Cette rémission n'a pas été suffisante pour que le président américain Barack Obama, de passage à Pretoria, puisse rendre visite à son "héros" le 29 juin.
Mais sa visite en Afrique du Sud a pris la forme d'un long hommage à Mandela, sa "source d'inspiration", de Soweto au bagne de Robben Island. "très peu souffert" L'état de santé de Nelson Mandela est depuis toujours "critique mais stable", selon une expression officielle qui n'a pas changé.
La présidence refuse d'en dire plus, invoquant "la confidentialité patient-médecin". "Même s'(il) n'a pas toujours été bien, il n'a que très peu souffert", a assuré jeudi l'épouse de l'ancien président, Graça Machel.
Denis Goldberg, un proche ami, a noté vendredi que les médecins excluaient de débrancher les appareils le maintenant en vie tant que ses organes fonctionnaient. La grille de l'hôpital de Pretoria a été transformée en vaste mémorial, des passants apportant petits mots, affiches, photos, fleurs, ballons, etc.
Une armada de journalistes a transformé la rue en campement. Puis, le décès attendu ne venant pas, la plupart des reporters sont à nouveau repartis. L'attention s'est entre-temps portée sur les déchirements de la famille Mandela.
Quinze de ses membres ont saisi la justice pour faire réenterrer les dépouilles de trois enfants de Mandela à Qunu (sud), son village d'enfance où il avait souhaité lui-même être inhumé. Ils s'opposaient au petit-fils Mandla, qui avait fait transférer les sépultures dans son propre village en 2011.
Les problèmes pulmonaires à répétition de Mandela sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d' apartheid.
Il doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, journée baptisée "Mandela day" par l'ONU qui appelle les citoyens du monde à faire ce jour une bonne action en son honneur.
Voici le Monde en bref du dimanche 7 juillet 2013 :
LE CAIRE - Mohamed ElBaradei, ténor de l'opposition à Mohamed Morsi, a été pressenti dans la nuit de samedi à dimanche pour diriger un gouvernement de transition en Egypte où le camp islamiste poursuivait sa démonstration de force face à l'armée qui a évincé le chef d'Etat islamiste Mohamed Morsi. Dans un climat de vives tensions alourdi par une flambée de violences qui a fait 37 morts en 24 heures, le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), proche de M. ElBaradei et à l'origine des manifestations monstres contre M. Morsi, a appelé à une nouvelle mobilisation massive dimanche. M. ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est le "choix le plus logique" pour former un gouvernement de transition avant des élections générales à une date non précisée, a indiqué un conseiller du président intérimaire Adly Mansour. Toutefois, sa nomination n'a pas encore été actée, a-t-il ajouté.
SAN FRANCISCO - Un Boeing 777 de la compagnie sud-coréenne Asiana Airlines en provenance de Séoul a raté son atterrissage et pris feu à l'aéroport de San Francisco samedi, faisant au moins deux morts et 181 blessés parmi les 307 passagers, en majorité asiatiques, une personne étant encore recherchée par les services de secours. Les télévisions américaines ont montré des images impressionnantes de l'avion, entouré de débris, la queue qui aurait heurté la piste, selon le ministère sud-coréen des Transports, séparée du reste de la carlingue, et toute la partie avant du toit manquante. L'appareil semble avoir touché les barrières qui séparent l'aéroport des plans d'eau voisins, sur la baie de San Francisco. Les raisons exactes de l'accident restent cependant inconnues. L'agent du FBI David Johnson a affirmé à la presse "que pour l'instant, il n'y a aucune indication d'un quelconque acte de terrorisme. L'aéroport de San Francisco a été fermé jusqu'à nouvel ordre
MONTREAL - Au moins une personne est morte et une autre a été blessée tandis que 80 autres étaient portées disparues dimanche après l'explosion d'un convoi de wagons-citernes qui a ravagé une partie du centre de la petite ville québécoise de Lac-Mégantic, a indiqué à l'AFP un pompier revenant du coeur du brasier.
LONDRES - Un avion transportant l'islamiste radical Abou Qatada a décollé dimanche matin de la base de Northolt à l'ouest de Londres pour la Jordanie mettant un terme à des années de bataille par plusieurs gouvernements pour son extradition.
MOSCOU - Trois pays latino-américains sont désormais prêts à accorder l'asile politique à Edward Snowden, la Bolivie s'étant jointe samedi au Venezuela et au Nicaragua pour dire qu'elle était disposée à accueillir l'ex-consultant du renseignement américain, bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.
SEOUL - Les deux Corées sont tombées d'accord dimanche à l'issue de plus de 12 heures de délicates discussions sur le principe de la réouverture du site industriel commun de Kaesong, fermé en avril sur fond de vives tensions entre Séoul et Pyongyang.
JOHANNESBURG - L'état de santé du héros de la lutte anti-apartheid, qui doit avoir 95 ans le 18 juillet, reste inchangé, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence Mac Maharaj alors que l'ancien président sud-africain Nelson Mandela a entamé samedi sa cinquième semaine de séjour à l'hôpital.
ISTANBUL - Ahmad Assi Jarba a été élu samedi président de la Coalition de l'opposition syrienne, le principal mouvement réunissant les adversaires du président syrien Bachar al-Assad, a annoncé à Istanbul son porte-parole, Khaled Saleh.
BEYROUTH - Les troupes loyales au président Bachar al-Assad ont pris plusieurs immeubles en bordure des quartiers rebelles à Homs, au huitième jour d'une offensive dans cette ville centrale de Syrie, ont indiqué samedi des militants.
ISTANBUL - La police turque a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau samedi soir pour disperser plusieurs milliers de personnes qui se rendaient sur la place Taksim d'Istanbul, le bastion de la fronde contre le gouvernement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
ROME - Le chef de la mafia italienne Roberto Pannunzi, considéré comme le plus grand trafiquant de cocaïne du monde, est arrivé sous escorte policière samedi à Rome après son arrestation la veille à Bogota, puis son expulsion par le gouvernement colombien, ont annoncé des médias italiens.
KANO - Quarante-deux personnes, des élèves pour la plupart, ont été tuées la nuit de vendredi à samedi dans l'attaque d'un lycée du nord-est du Nigeria par des hommes armés présentés comme des islamistes de Boko Haram, en conflit frontal avec les forces de sécurité nigérianes.
LONDRES - La Française Marion Bartoli a remporté le tournoi de Wimbledon en surclassant l'Allemande Sabine Lisicki en deux sets, 6-1, 6-4, samedi en finale.
Malgré les inégalités, rares sont les Noirs à critiquer Mandela
JOHANNESBURG, 06 juil 2013 (AFP) - Nelson Mandela a-t-il bradé la cause des Noirs lors des négociations avec le régime d'apartheid? La question, qui va à l'encontre de son image d'icône de la réconciliation, vaut une volée de bois vert aux rares Sud-Africains qui osent la formuler.
Le héros de la lutte anti-apartheid a passé vingt-sept ans (1963-1990) dans les geôles du régime raciste, puis a négocié une transition pacifique qui n'allait pas de soi et, une fois à la présidence, à partir de 1994, n'a cessé de tendre la main à la minorité blanche.
Champion de la liberté, de la paix et du pardon, il jouit tout naturellement d'une admiration sans borne de la part de ses concitoyens. Mais quelques rares voix auraient aimé qu'il fasse encore plus.
Notant que les inégalités entre Noirs et Blancs restent criantes, avec des écarts de revenus moyens de un à six, certains lui reprochent d'avoir négligé le volet économique lors des négociations à la fin de l'apartheid.
Les nationalistes africains, des mouvements extrêmement minoritaires, sont les plus critiques. "Il nous a vendus", a déclaré récemment le leader du mouvement de la jeunesse du Congrès panafricain d'Azanie (PAYCO), Amukelani Ngobeni.
Et d'ajouter: "Mandela et ses amis étaient impatients d'occuper l'espace politique mondial aux dépens du combat pour une émancipation politique, sociale et économique totale."
Son homologue du Congrès panafricain (PAC), Sello Tladi, a été plus loin: "c'est à cause de Nelson Mandela et de ses amis que (...) les colons juifs et blancs exploitent nos richesses et notre force de travail."
Mais, alors que le père de la Nation sud-africaine se trouve entre la vie et la mort, ces propos ne passent plus, même en interne. Le PAC s'est ainsi "distancié" de son jeune dirigeant qualifié de "grincheux". "Mandela nous a laissé tomber" Il y a quelques années, l'ancienne femme de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, s'était déjà retrouvée dans cette situation.
Selon un article publié dans la presse britannique en 2010, elle avait déclaré: "Mandela nous a laissé tomber. Il a accepté un mauvais accord pour les Noirs. Economiquement, nous sommes toujours sur la touche." Face au tollé général, "la pasionaria des townships" avait ensuite assuré ne jamais avoir "donné d'interview" à l'auteur de l'article, Nadira Naipaul, épouse du prix Nobel de littérature V.S. Naipaul.
Selon la presse locale, elle avait bien reçu le couple Naipaul mais pensait que leur entretien avait un caractère privé. Car il est quasiment impossible de critiquer publiquement le héros national.
Même dans le township d'Alexandra, le plus vieux de Johannesburg, où la population vit dans des abris de fortune à quelques kilomètres du quartier des affaires de Sandton et de ses boutiques de luxe.
"Les Noirs n'ont pas encore la liberté économique, les Blancs sont toujours avantagés, c'est évident si vous comparez Alex et Sandton", souligne Khetha, un technicien de 22 ans qui vit dans le township. "Du coup, il y a de petits groupes qui disent que Mandela nous a vendus. Mais ils sont très minoritaires."
Outre la décence, qui empêche de critiquer un mourant, les Sud-Africains passent à Mandela ses petites faiblesses parce qu'il leur a beaucoup donné, explique de son côté Mark Dons, un autre résident d'Alexandra, âgé de 46 ans.
"Même s'il y a des choses qu'il a mal faites, on n'en parle pas parce qu'on l'idéalise tous", analyse-t-il. "Mandela a certainement fait des erreurs, mais parce qu'il est l'homme qu'il est, les gens n'y prêtent pas attention".
Quant à Joseph Mulaudzi, un chômeur de 46 ans, il justifie l'action du Nobel de la Paix. "Il a dû faire des compromis pendant la phase de réconciliation. Il a été critiqué, mais ces compromis étaient nécessaires", rappelle-t-il.
Mandela lui-même avait expliqué avoir renoncé à nationaliser une partie de l'économie pour éviter une fuite des capitaux et un effondrement de l'économie.
Au début des années 1990, "il y avait beaucoup de tensions. Sans lui, on aurait eu une guerre civile, ajoute M. Mulaudzi. Si on peut profiter de notre liberté, c'est parce qu'il a fait des compromis".
LE CAIRE - Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations "pacifiques" en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée, au lendemain d'une journée de violences en Egypte au cours de laquelle 25 personnes ont péri, dont 19 en marge de manifestations. Des dizaines de milliers de partisans et d'opposants des Frères musulmans se sont mobilisés vendredi en Egypte, deux jours après le coup militaire contre le président Mohamed Morsi. Au Caire, des affrontements ont éclaté dans la soirée aux abords de la place Tahrir entre pro-Morsi et anti-Morsi, faisant deux morts. L'armée égyptienne a envoyé des blindés pour séparer les protestataires. Dans la deuxième ville du pays, Alexandrie (nord), des affrontements similaires ont fait 12 morts et 460 blessés. Le président par intérim égyptien Adly Mansour a décidé vendredi de dissoudre la chambre haute du Parlement (Choura), dominée par les islamistes et qui assumait la totalité du pouvoir législatif, et de nommer un nouveau chef des services de renseignement.
CARACAS - Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, ont tous deux affirmé vendredi qu'ils étaient disposés à accorder l'asile à l'ex-consultant de l'Agence de la sécurité américaine Edward Snowden, au moment où celui-ci, bloqué depuis 13 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, voyait sa situation s'enliser, le forçant à solliciter six nouveaux pays.
LISBONNE - Les deux partis de la coalition de droite au pouvoir au Portugal sont parvenus vendredi à un accord et se réuniront samedi pour assurer la survie du gouvernement, déstabilisé depuis le début de la semaine par une crise politique majeure qui inquiétait ses créanciers internationaux.
WASHINGTON - L'économie des Etats-Unis a créé davantage d'emplois que prévu en juin rapprochant l'échéance, aux yeux des analystes, du début d'un ralentissement de la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque centrale américaine dès cette année. Même si le chômage a stagné en juin à 7,6%, selon les chiffres publiés par le département du Travail vendredi, les créations nettes d'emplois se sont établies à 195.000, dépassant largement les attentes des analystes. Leur prévision médiane tablait sur 166.000 nouvelles embauches.
JOHANNESBURG - Les médecins de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela ont exclu de débrancher les appareils qui le maintiennent en vie tant qu'il n'y a pas de "réelle défaillance des organes" vitaux.
KIROV (Russie) - Le Parquet russe a requis vendredi six ans de camp contre Alexeï Navalny, l'opposant numéro un au président russe Vladimir Poutine, jugé pour détournement de fonds dans une affaire qu'il estime fabriquée de toutes pièces.
PARIS - L'ex-président français Nicolas Sarkozy est revenu vendredi sur le devant de la scène politique, au lendemain de l'invalidation de ses comptes de campagne 2012, se posant à la fois en victime et en possible recours à droite en dépit des "affaires" l'impliquant.
BAMAKO - L'armée malienne est entrée vendredi pour la première fois depuis plus d'un an dans Kidal, ville du nord du Mali auparavant occupée par des jihadistes puis des rebelles touareg, devant ainsi permettre que le premier tour de la présidentielle du 28 juillet s'y tienne comme dans le reste du pays.
CITE DU VATICAN - Le pape François a décidé vendredi de proclamer "saints" deux de ses prédécesseurs, Jean XXIII et Jean Paul II, et publié la toute première encyclique écrite à quatre mains par deux pontifes en reprenant et complétant une première version écrite par Joseph Ratzinger.
PARIS - Avec Qwant, le moteur de recherche lancé jeudi soir dans la jungle internet, ses fondateurs français veulent proposer une alternative au géant Google en affichant sur un seul écran plusieurs domaines de réponses pour la même requête, dont les réseaux sociaux et le shopping.
Les tchadiens manifestent à N'Djamena pour célébrer l'arrestation de Habré
N'DJAMENA, 05 juil 2013 (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont défilé vendredi à N'Djamena, pour célébrer l'arrestation et l'inculpation de l'ex-président Hissène Habré, incarcéré à Dakar depuis le début de la semaine, a constaté un journaliste de l'AFP.
Exhibant des pancartes à l'effigie de victimes du régime Habré et scandant "Justice ! Justice !", les manifestants ont sillonné quelques artères de la capitale tchadienne avant d'arriver place de la Nation. "Mon père a été arrêté en 1984. Mais nous ne savons même pas où il est enterré.
C'est Hissène Habré mon problème. Il faut qu'il soit jugé et qu'il nous dise où il a fait enterrer mon père", a expliqué à l'AFP Virginie Manga, 53 ans, en montrant la photo de son père, un ancien officier de l'armée tchadienne.
Parmi les manifestants figuraient de nombreux anciens prisonniers de la tristement célèbre Direction de la documentation et de la sécurité (DDS, police politique). "C'est avec joie que j'ai appris la nouvelle de l'arrestation de Hissène Habré.
Aujourd'hui malgré mon handicap occasionné par 4 années de tortures que j'ai subies, je suis réconforté (...) Maintenant, nous attendons la condamnation à mort de Hissène Habré et tous ses complices", a affirmé Mahamoud Issa, 62 ans et paralysé des deux jambes.
Devant les manifestants, Mariam, la veuve d'Hassan Djamous qui était l'ancien chef d'Etat major de l'armée tchadienne retrouvé mort en cellule après la fuite de l'ex-dictateur, s'est également exprimée. "Hissène Habré et ses hommes ne connaissaient pas le mot +pitié+, ils étaient pire que des sauvages
(...) Depuis 23 ans, nous vivons sans espoir, en voyant les bourreaux de la DDS se promener allègrement à N'Djaména. Aujourd'hui l'espoir renaît, nous allons enfin savoir pourquoi nos maris, frères et soeurs ont été tués", a-t-elle lancé, visiblement émue.
Agé de 70 ans, Hissène Habré a été inculpé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, pour des faits présumés commis pendant ses huit ans de pouvoir, de 1982 à 1990, et placé mardi en détention préventive.
Une "commission d'enquête sur les crimes et détournements" commis pendant les années Habré, créée par le gouvernement tchadien après sa chute, a estimé à plus de 40.000, dont 4.000 identifiées, le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées au cours de sa présidence.
Pékin accorde à Dakar une subvention de 4 milliards pour des projets à détreminer
Dakar, 5 juil (APS) - La République populaire Chine a accordé au Sénégal une subvention de cinquante millions de yuans (4,100 milliards de francs CFA) destinée au financement de divers projets à déterminer par les deux pays.
Un accord de coopération économique et technique relatif à ce sujet a été signé vendredi, à Dakar, par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, et l'ambassadeur de Chine au Sénégal, Xia Huang.
''La Chine reste un pays en voie de développement avec une population nombreuse, avec des défis énormes. Mais tout en gérant les dossiers internes, soyez-rassurés que l'Etat et le peuple chinois sont là pour faire le maximum dans le cadre de l'aide publique au développement pour aider les pays du Sud en particulier les pays africains", a déclaré le diplomate chinois.
Pour sa part, Amadou Kane a magnifié la "coopération fructueuse" sino-sénégalaise, rappelant "le rôle essentiel" joué par la Chine dans le développement économique et social du Sénégal.
Selon lui, les interventions de la Chine au Sénégal ont "un impact positif considérable" dans l'amélioration des conditions de vie des populations.
Amadou Kane a cité différents financements octroyés par la Chine au Sénégal, consistant en des "accords de prêts qui ont permis la réalisation d'infrastructures de dernières générations dans tous les domaines sociaux".
''Au regard de ces importants acquis réalisés en si peu de temps, le gouvernement du Sénégal a d'excellentes raisons d'être satisfait de sa coopération avec la République populaire de Chine", a-t-il dit.
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Prénom, sexe, poids? Le bébé royal inspire les parieurs
Alexandra, Diana, George, Wayne? L'arrivée imminente du "bébé royal" au Royaume-Uni inspire les parieurs qui misent sur le prénom, le sexe, le poids et même la couleur des cheveux du futur nouveau-né.
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MOHAMED MORSI PEUT COMPTER SUR SES PAIRS AFRICAINS : L’Union africaine suspend l’Egypte
Moins 48 heures après le renversement de Mohamed Morsi, désormais ex-chef de l’Etat, l’Union africaine a décidé de suspendre l’Egypte. La décision, qui est tombée ce vendredi, sanctionne le coup de force de l’armée égyptienne. C’est une mesure de principe. L’Ua faisant sienne la règle qui tout régime inconstitutionnel mérite d’être condamné.
Même si les militaires n’ont pas pris le pouvoir, officiellement, ils ont suspendu la constitution du pays. Ce qui fait que leur pays devra rester à la marge de l’organisation panafricaine jusqu’au rétablissement de la loi fondamentale.
JOHANNESBURG, 04 juil 2013 (AFP) - L'ancien président sud-africain Nelson Mandela est dans "un état végétatif permanent" et sa famille a envisagé de débrancher la machine qui le maintient en vie, selon un document judiciaire daté du 26 juin.
"Il est dans un état végétatif permanent. (...) Les médecins ont conseillé à la famille Mandela de débrancher la machine qui le maintient artificiellement en vie (et) la famille Mandela envisage cette option", indique ce document présenté la semaine dernière par la famille au tribunal de Mthatha (sud) dans l'affaire du transfèrement des tombes des enfants du grand homme.