SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
30 avril 2025
International
PAR Yann Gwet
LE CRÉPUSCULE DES OPPOSITIONS EN AFRIQUE FRANCOPHONE
La greffe du principe d’opposition dans le corpus politique de maints pays africains a toujours été une gageure. Nombre de nos sociétés fonctionnent encore sous un mode colonial
Longtemps nous avons vécu dans l’illusion de la « fin de l’Histoire ». Nous avons pensé que les indépendances et, surtout, l’ouverture de la parenthèse démocratique des années 1990 marquaient le début d’une transition vers une Afrique plus juste, plus prospère ; que l’Histoire serait une longue marche vers un progrès inéluctable.
Mais alors que l’année 2020 vient de s’achever, que voyons-nous ? Sur le plan politique, elle aura été d’un cru plus que douteux. À coups d’arrestations arbitraires, de harcèlement des partis d’opposition, de répression des manifestations, de tripatouillages constitutionnels, les « mauvais élèves » de la zone francophone ont tenu leur rang. L’impunité dont ils jouissent a fini par inspirer des pays à la réputation moins entachée. Le résultat est un paysage démocratique considérablement dégradé. Cette dégradation mérite toute notre attention, car elle survient trente ans après les conférences nationales souveraines censées mettre l’Afrique (francophone) sur le chemin de la démocratie.
Rôle de faire-valoir
Nous en sommes plus loin que jamais. Les élections sont à tel point décrédibilisées par la fraude que l’on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de poursuivre cette fiction. L’abstention ne cesse de croître. Les partis au pouvoir fusionnent avec des États dont ils se servent des ressources et des institutions pour écraser toute velléité de contestation, entérinant le retour de facto à des systèmes de partis uniques. Asphyxiés par une répression féroce, trop souvent fragilisés par leurs propres incohérences, les partis d’opposition qui rejettent le rôle de faire-valoir qui leur est assigné sont soumis à un régime de persécution qui leur laisse peu de chances d’émerger.
Dans ces conditions, et en l’absence du soutien d’une communauté internationale qui oscille entre realpolitik et défense de prétendues valeurs universelles, il n’est pas absurde d’acter la mort du principe de l’opposition politique en Afrique francophone et de préparer la prochaine étape.
Bien sûr, la fiction persistera un moment. L’économie de la « démocratie » est importante. S’y mêlent des ONG vivant du business des élections, des activistes financés par divers organismes pour réciter le catéchisme démocratique, des think tanks instrumentalisant la démocratie pour servir des desseins politiques, des médias moralisateurs, des opposants opportunistes en quête d’un statut, d’un strapontin ministériel ou de quelque prébende, de sincères militants réclamant une véritable démocratie, et, bien entendu, des autocrates en quête permanente d’une fausse mais nécessaire « légitimité ».
Des partis vieillissants
La greffe du principe d’opposition dans le corpus politique de maints pays africains a toujours été une gageure. Nombre de nos sociétés fonctionnent encore sous un mode colonial. La raison d’être des États, dont les structures sont souvent héritées de cette époque, est d’imposer un ordre unique. Lesdits États ont rarement été reconfigurés pour servir un projet démocratique. Dès lors, il n’est guère étonnant qu’ils s’accommodent mal d’un modèle politique qui repose sur l’idée que la dissension est fertile.
Toubab est employé en Afrique de l'Ouest, dans le sens noble originel ou alors, avec une nuance péjorative, dans celui d'homme blanc tout-puissant. Le mot vietnamien nhà quê désigne la campagne et, avec une forte couleur péjorative, celui qui en vient :
Avec Maudits mots, la linguiste et sémiologue Marie Treps publie une enquête originale : l'origine des insultes racistes. Peu de pays sont épargnés. Cette prose purulente, qui prospéra sur le fumier de l'Histoire, continue d'irriguer le discours des extrêmes. Un ouvrage salutaire.
D'emblée, Marie Treps avoue une crainte : " Je ne voudrais pas que mon ouvrage alimente la rigolade et qu'il devienne comme une bible".
Aucun risque.
Avec Maudit mots (Tohubohu éditions), la linguiste a mené l'enquête. Sérieusement. Avec sa curiosité en guise de lampe-torche, elle est partie explorer la forêt dangereuse des insultes racistes.
Elle nous éclaire sur les racines du mal, qu'elle exhume avec précaution pour mieux les porter à notre connaissance. "Je m'intéresse aux mots et à ce qu'il y a derrière. Les mots sont le miroir de notre société. Ils apparaissent dans un certain contexte" dit-elle. Son champ exploratoire concerne les mots outrageants et humiliants, les mots qui blessent, les mots qui tuent.
L'insulte xénophobe, publiée ou non, est un poison. Elle attaque le tissu sain de la démocratie jusqu'à la pourrir. En cas d'intoxication majeure, dans les périodes de crise aiguë, en cas de guerre par exemple, elle peut même banaliser l'irréparable. On ne rafle pas des hommes mais des "youpins". On ne fait pas monter au front des tirailleurs Sénégalais mais des "bamboulas".
L'être humain a disparu. On envoie à la mort sa caricature.
Pour le raciste, être différent, c'est être contraire.
Pendant la Première Guerre mondiale, la France coloniale utilisait des tirailleurs sénégalais, forcément "joviaux" et "disponibles" pour la grande boucherie. La marque Banania s'empara de leur image afin de promouvoir la marque d'un chocolat en poudre. Ce qui fit dire à Léopold Ségar Senghor, poète et chantre de la décolonisation : "Je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France".
Insultes adressées au Noirs, aux Arabes...
Voici donc quelques insultes et leurs origines dévoilées. L'auteure a pris soin, pour chacun de ces mots, de l'illustrer avec des extraits d'ouvrage où l'on trouve les "mots maudits". Les exemples empruntés relèvent de textes signés parmi les écrivains les plus fameux de la langue française : Maupassant, Cendrars, Céline, Pérec etc. Marie Treps compartimente ses chapitres avec un catalogue d'insultes adressées aux Allemands, aux Arabes, aux Asiatiques etc. Nous ne donnons ci-dessous, en guise d'amuse-bouches, que quelques précisions sommaires.
Bamboula
Terme culturel africain devenu appellation raciste à l'égard des personnes noires, des Africains en particulier. Ka-mombulon, kam-bumbulu, "tambour", emprunté aux langues sarar et bola, parlées en Guinée portugaise, est introduit par Michel Jajolet La Courbe, de la Compagnie du Sénégal, dans Premier voyage fait par le sieur La Courbe a la coste d'Afrique en 1685. (...) Entre 1914 et 1918, par l'intermédiaire de l'argot militaire des tirailleurs algériens, bamboula en vient à désigner une fête exubérante, notamment dans l'expression faire la bamboula. Il désigne dans un même temps un tirailleur sénégalais
Boucaque
Terme injurieux raciste, récemment apparu. Il est notamment utilisé dans le sud de la France à l'encontre de personnes dont la peau est sombre. Ce mot-valise, association de bougnoul, mot raciste appliqué aux Arabes, et de macaque, mot raciste appliqué aux Noirs, surgit à la fin des années 1990. (...) Toute référence raciale ou culturelle particulière étant gommée, boucaque est une sorte de terme générique, une injure raciste passe-partout.
Toubab
Le mot vient de loin. Son ancêtre, toubib, emprunté à l'arabe, est relevé au Maroc au cours d'un voyage exploratoire et glosé comme "médecin". (...) Toubab est employé en Afrique de l'Ouest, dans le sens noble originel ou alors, avec une nuance péjorative, dans celui d'homme blanc tout-puissant. (...) Dans les années 1990, quand la jeunesse française s'approprie toubab, en inventant au passage une forme en verlan, babtou, elle ne retient que le sens péjoratif du mot
Youpin, youpine
Désignations injurieuses et racistes appliquées aux personnes juives.
C'est dans le Tam Tam, revue créée en 1867 par le caricaturiste Alfred Le Petit, que youpin apparaît en 1878. ainsi vouée d'emblée à un usage dépréciatif, il a été créé par déformation de l'hébreu yëhûdî "Juif", selon certains, de youdi ou de youtre, selon d'autres. Et au moyen du suffixe argotique - pin, que l'on retrouve également dans Auverpin, désignation péjorative de l'Auvergnat.
Niakoué (e), Niaqué (e), Niaquoué (e)
Désignation péjorative et raciste appliquée aux Asiatiques, en particulier à ceux originaires de l'Asie de l'Est ou du Sud-Est. Le mot vietnamien nhà quê désigne la campagne et, avec une forte couleur péjorative, celui qui en vient : "paysan", "villageois", "péquenaud". Dans le contexte de la colonisation, le mot a d'abord été employé par les Français d'Indochine, pour se moquer des paysans vietnamiens, puis appliqué à l'ensemble des Indochinois.
Christiane Taubira, la ministre-guenon
Du passé tout cela ? Pas du tout. Christiane Taubira est originaire de Guyane. Quand elle était Ministre de la justice, une ex-candidate frontiste l'avait comparé à une "guenon". Minute, un hebdomadaire d'extrême-droite, affirma en "une" que la ministre était "maligne comme un singe" et qu'elle avait "retrouvé la banane". L'ex-candidate et l'hebdomadaire ont été condamné.
Mais est-ce bien suffisant pour décourager toute récidive ? Comme l'indique Marie Treps dans la préface de son ouvrage "L'injure raciste est portée sur la place publique via la presse, les médias audiovisuels et l'Internet. Or, ces lieux médiologiques de transmission et de mémoire assurent la circulation des insultes spontanées secrétées dans la sphère prive et ils les pérennisent. (...) En face de l'arsenal des sanctions propres à punir, on esquive. Les mots de répertoire sont soigneusement évités par les ténors du racisme et de l'antisémitisme, mais il suffit à chacun d'eux de parler par insinuation, d'user de périphrases, pour que tout le monde comprenne ce qui a été dit en réalité, car nous sommes dans une culture du racisme anciennement installée".
Cet ouvrage n'est pas un vaccin contre le racisme mais il permet de mieux appréhender les racines du mal.
Un mal, des mots.
par Hamidou Anne
LE COMPLOT CONTRE L'AMÉRIQUE
Une nation a autant besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. Des hommes forts dans leur capacité à se soumettre aux lois et à gouverner dans la vertu et la décence. Les lois ne sont pas à l’abri de la dérive humaine
Je suis un admirateur de l’écrivain Philip Roth et du cinéaste David Simon. Leur observation fine de l’Amérique nourrit ma compréhension de ce pays. Simon a adapté l’année dernière Le complot contre l’Amérique, un roman chronique de Roth dans lequel il peint l’arrivée au pouvoir en 1941 de l’aviateur sympathisant nazi Charles Lindbergh, qui fait basculer son pays dans l’antisémitisme et le fascisme.
La présidence Trump, qui s’achève dans le chaos d’une foule qui envahit le Capitole, a l’air d’un complot de l’Amérique blanche contre ses institutions légitimes. Les rideaux de cette mésaventure de quatre ans, ponctuée de centaines d’actes tragiques, sont tombés sur un pays devenu la risée du monde.
C’est la fin du mandat unique de Donald Trump. Mais ses idées nauséeuses n’en sont qu’à leurs prémices. On ne peut tirer un trait sur 75 millions de voix qui se sont prononcées sur un suprémaciste blanc. Quatre ans auront suffi à Trump pour banaliser et disséminer via les réseaux sociaux la haine, le mensonge, le conspirationnisme et la division. Il a structuré autour d’une plateforme politique tout ce que l’Amérique compte de militants fascistes, et pris en otage le Parti républicain dans lequel il a promu de dangereuses figures. Parmi eux, des parlementaires qui, jusqu’au bout, ont refusé de reconnaître la défaite de leur mentor. Les sénateurs Josh Hawley du Missouri et Ted Cruz du Texas, le gouverneur DeSantis de Floride, tous présidentiables en 2024, sont les héritiers politiques qui vont poursuivre l’œuvre du «Trumpisme».
Le «Trumpisme», sorte de national-populisme des années 30, va demeurer après avoir exacerbé la fracture d’une Amérique déjà divisée entre progressistes et conservateurs. Le «Trumpisme», héritage de la révolution conservatrice de Newt Gingrich de 1994, est la traduction institutionnelle du Tea party, branche populiste du Parti républicain, la consécration des idées du média néonazi Breitbart de l’ancien conseiller Steve Bannon et le géniteur de la mouvance QAnon, flopée de «complotistes» ouvertement fascistes.
La horde armée du drapeau confédéré, symbole de l’esclavage, qui a occupé durant quelques heures le Capitole, défiait l’Etat le plus puissant au monde afin de maintenir un Président mauvais perdant. Les cinq morts dans ce baroud d’honneur de Trump sont la conséquence d’une extrême-droite qui n’accepte pas le jeu démocratique quand celui-ci lui est défavorable. La honte de l’Amérique, diffusée en direct sur les écrans du monde entier, infirme les propos de Obama tenus en 2009 à Accra. Une Nation a autant besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. Des hommes forts dans leur capacité à se soumettre aux lois, à préserver et renforcer l’Etat de droit et à gouverner dans la vertu et la décence.
Les lois ne sont pas à l’abri de la dérive humaine. Même les solides institutions américaines ont vacillé face à un putsch commandité par celui qui doit en être le garant.
En regardant les images de l’humiliation de l’Amérique, j’ai pensé à la lame de fond d’un boulangisme du 21ème siècle qui émerge en Afrique, générant un danger pour la cohésion sociale et la paix civile.
Je demeure convaincu de la nécessité de ne pas affaiblir nos institutions, de les défendre malgré leur imperfection, pour que demain les Trump que nous ne manquerons pas d’avoir à notre tour échouent à nous faire basculer dans la guerre civile. Partout, la défiance vis-à-vis des institutions croît. L’absence de complexité, la polarisation des chapelles, la facilité de l’injure, voire la violence physique à l’encontre des élus, constituent un danger pour la démocratie.
Chez Trump comme ailleurs, le courant dit anti-système nourrit un anti-élitisme et une défiance vis-à-vis des élus et de tous les symboles de la démocratie représentative. Il ne recule devant aucun mensonge par opportunisme politique et par calcul électoral afin d’exciter sa base militante et hystériser le débat public. Voilà un danger de l’époque qui appelle à une plus grande exemplarité des élus et à une sacralisation de la République comme rempart face aux dogmes et aux passions tristes.
Trump a fait vaciller l’Amérique, mais elle a généré en trois siècles les moyens de résister à un coup d’Etat d’une foule excitée sur internet par un Président qui refuse de reconnaître sa défaite. La démocratie peut mourir. Elle tient à un fil : celui, nous rappelle Souleymane Bachir Diagne, de la confiance qu’on peut accorder à nos institutions.
GOODLUCK JONATHAN A BAMAKO POUR LE SUIVI DES RECOMMANDATIONS DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO
Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ancien chef de l’État nigérian Goodluck Jonathan, arrivé lundi, à Bamako, a été reçu en audience par le Premier ministre, Moctar Ouane.
Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ancien chef de l’État nigérian Goodluck Jonathan, arrivé lundi, à Bamako, a été reçu en audience par le Premier ministre, Moctar Ouane.
Le tête-à-tête entre les deux personnalités a été suivi d’une séance de travail élargie aux autres membres de la délégation de la CEDEAO et aux collaborateurs du Premier ministre. À la fin de la rencontre qui aura duré une heure, Goodluck Jonathan s’est confié à la presse.
« Nous aurions pu venir ici au mois de décembre, mais en raison de certaines préoccupations particulières, nous n’avons pas pu le faire. Je suis venu, en ce début d’année, avec le président de la Commission de la CEDEAO et le Commissaire en charge de la paix, de la sécurité et des affaires politiques pour faire le suivi des recommandations », a déclaré Goodluck Jonathan,
« Il s’agit de suivre des actions qui sont censées être mises en œuvre pour résoudre la crise qui a éclaté l’année dernière. Comme vous le savez, il y avait des agitations, des remous dans le pays qui ont finalement conduit à l’intervention des militaires », a-t-il rappelé, tout en se réjouissant de la mise en place de tous les organes de la Transition, à savoir le président, le vice-président, le gouvernement et le Conseil national de Transition (CNT).
M. Jonathan a indiqué que le gouvernement doit faire face, dans un temps très limité, non seulement aux défis du moment mais aussi à l’organisation des élections. « Ce qui n’est pas du tout aisé », a admis l’ancien président du Nigeria. Expliquant pourquoi il commencé ses rencontres avec le Premier ministre, il a dit que le chef du gouvernement chargé de la conduite des actions de la Transition, « doit définir le rythme de la musique à jouer ». « Dans ce cadre, il a beaucoup de responsabilités », a ajouté Goodluck Jonathan, assurant que la CEDEAO travaillera à trouver une solution aux problèmes que le Premier ministre a évoqués au cours de la rencontre, notamment le front social.
Sur sa page Facebook, le chef du gouvernement a précisé que la visite du médiateur de la CEDEAO s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations du mini-sommet tenu en octobre 2020 à Accra, au Ghana.
Moctar Ouane a ajouté que la rencontre avec Goodluck Jonathan a permis de discuter des questions telles que l’élaboration de la feuille de route de la Transition qui aborde l’organisation des élections, les réformes politiques, la sécurité nationale, la gestion du front social, l’inclusion et la question relative à l’arrestation de certaines personnalités, ces dernières semaines.
“Sur ces points, j’ai tenu à rassurer que mon gouvernement est engagé à la tâche et reste attentif à l’évolution des affaires judiciaires qui suivent un cours parfaitement légal”, a révélé le Premier ministre.
M. Ouane a annoncé que dans les semaines à venir, le Programme d’action gouvernemental, assorti d’un chronogramme sera validé et une conférence sociale sera organisée, afin d’écouter et prendre en compte toutes les parties prenantes pour la bonne marche de la Transition et pour la tenue des élections libres et crédibles.
Mardi, l’émissaire de la CEDEAO sera reçu par le président de la Transition, Bah N’Daw, le président du CNT, le colonel Malick Diaw, et d’autres parties prenantes du processus de la transition.
Depuis le déclenchement de la crise sociopolitique au Mali, la CEDEAO s’est impliquée dans la recherche de solution. C’est ainsi que l’organisation sous régionale a nommé de l’ancien chef d’État nigérian Goodluck Jonathan comme médiateur. Ce dernier a effectué plusieurs missions de haut niveau à Bamako, la capitale malienne, pour apaiser la situation.
Goodluck Jonathan séjourne au Mali pour une mission de deux jours au cours desquels il rencontrera les hautes autorités et toutes les parties impliquées dans le processus de transition.
À sa descente d’avion, Goodluck Jonathan a déclaré à la presse qu’il est venu au Mali « poursuivre les discussions avec les parties prenantes de la Transition jusqu’à l’organisation des élections ». Le médiateur a ajouté que la CEDEAO se donne comme devoir de suivre le déroulement de la Transition au Mali, de «voir quelles sont les avancées qui ont été enregistrées et quel concours elle peut apporter» pour la réussite du processus.
Bamako, 12 Janv (AMAP)
OD/MD (MD)
VIDEO
NOUS VOULONS L'ANNULATION DE LA DETTE
Youssou Ndour, a participé par visioconférence au sommet "One Planet Summit » Il a profité de cette rencontre consacrée à la biodiversité pour demander aux dirigeants européens de soutenir l’Afrique à faire face à la pollution.
L’artiste international, Youssou Ndour, a participé par visioconférence au sommet "One Planet Summit », présidé ce lundi 10 janvier, par le président Français Emanuel Macron, à Paris. Il a profité de cette rencontre consacrée à la biodiversité pour demander aux dirigeants européens de soutenir l’Afrique à faire face à la pollution. Il a également plaideé pour l’annulation de la dette des pays africains. «Nous voulons l’annulation de cette dette», a-t-il dit à Macron.
AU MOINS SIX RANGERS TUÉS DANS UNE ATTAQUE
Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette réserve s'étend sur plus de 7 700 km2, parmi les paysages à l'histoire tourmentée de la province du Nord-Kivu, de Goma jusqu'au territoire de Beni, entre monta
Une attaque d'hommes armés a fait au moins six morts, dimanche, dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont annoncé des responsables.
Au moins six éco-gardes ont été tués, dimanche 10 janvier, dans une attaque d'hommes armés dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc et de responsables locaux.
"Six gardes-parc sont décédés aujourd'hui à 9h30 à la suite d'une attaque perpétrée par un groupe armé dans l'espace situé entre Nyamitwitwi et Nyamilima (centre du parc)", a indiqué dans un message électronique à l'AFP Olivier Mukisya, chargé de communication du parc des Virunga. "Un garde-parc a aussi été grièvement blessé", a-t-il ajouté.
Un responsable administratif local a précisé que les rangers avaient été attaqués par des miliciens maï-maï.
Théâtre des conflits dans la région troublée du Nord-Kivu
"Les Maï-Maï ont tendu une embuscade aux éco-gardes dans le fin fond du parc, vers Nyamitwitwi. Le bilan provisoire est de six gardes-parc tués et deux Maï-Maï sont tombés dans ces accrochages", a déclaré Alphonse Kambale, fonctionnaire délégué du gouverneur dans le groupement de Nyamilima.
Ce bilan a été confirmé à l'AFP par le député provincial Elie Nzaghani, un élu de la région de Rutshuru, où est situé le village de Nyamitwitwi.
Des gardes sont régulièrement la cible d'attaques d'hommes armés dans ce sanctuaire des gorilles de montagne.
Maï-Maï est un terme générique qui désigne des miliciens constitués sur une base communautaire et dont les actions vont de la défense des intérêts d'un groupe à la grande criminalité.
Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette réserve s'étend sur plus de 7 700 km2, parmi les paysages à l'histoire tourmentée de la province du Nord-Kivu, de Goma jusqu'au territoire de Beni, entre montagnes et forêts.
Au pied du volcan Nyiragongo, la zone protégée constitue le refuge des gorilles des montagnes.
Joyau naturel, touristique et menacé, les Virunga sont aussi le théâtre des confits de la région troublée du Nord-Kivu, où des groupes armés se disputent le contrôle des richesses du sol et du sous-sol.
Le parc est surveillé par 689 rangers armés, dont au moins 200 ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, dans l'histoire récente du parc, créé en 1925, selon ses responsables.
nsables locaux. Selon un responsable administratif local, ces six éco-gardes ont été attaqués par des miliciens maï-maï.
Par Abdoulaye THIAM
PRESIDENCE DE LA CAF, VERS UN HOLD-UP ELECTORAL
Un coup de massue s’est abattu sur la commission gouvernance de la Confédération africaine de football, l’un des quatre organes indépendants de la CAF, composé d'éminents juristes du continent, reconnus pour leur expertise et leur probité morale
Un coup de massue s’est abattu sur la commission gouvernance de la Confédération africaine de football, l’un des quatre organes indépendants de la CAF, composé d'éminents juristes du continent, reconnus pour leur expertise et leur probité morale. Il s’agit de Michel Brizoua-Bi (Côte d’Ivoire), qui assure la fonction de président, du Vice-Président Happi Dieudonné (Cameroun), et de Maya Boureghda (Tunisie), Monica Musonda (Zambie) et Tumi Dlamini (Afrique du Sud), tous trois membres.
Conformément à l’article 44 des statuts de la Confédération Africaine de football, cette commission créée le 11 avril 2019, dit en effet avoir «analysé scrupuleusement les candidatures reçues en s’appuyant sur le rapport établi par une société internationale et indépendante de services d’investigation, spécialisée dans les contrôles d’intégrité - firme internationale partenaire notamment de la FIFA - de même que sur les informations fournies par les candidats concernés à travers un questionnaire d’éligibilité».
Après un tel travail, ils ont livré leur verdict. Me Augustin Senghor (Sénégal) et Jacques Anouma (Côte d’Ivoire) valident d’office leur candidature. Ahmad (Madagascar), candidat sortant est déclaré «inéligible». Quant à Ahmed Yahya (Mauritanie) et Patrice Motsepe (Afrique du Sud), leurs candidatures ont été jugées recevables. Cependant, la commission a estimé que des vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale. A cet effet, une audition de ces candidats devrait même être organisée au Caire le 28 janvier 2021. Sauf que la plupart des Africains férus de football qui commençaient à applaudir en y voyant une certaine indépendance affichée par l’Afrique de football vont vite déchanter. Et pour cause, le président par intérim de la CAF, Constant Omari, a convoqué une réunion du comité d’urgence ce samedi, soit 72 heures seulement après la décision de la commission gouvernance, lui enjoignant l’ordre de déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF.
Pis, l’édit du comité d’urgence indique que «la Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le poste de président de la CAF, étant entendu que le président de la CAF a vocation à devenir le vice-président de la FIFA». Diantre ! C’est maintenant que le Comité d’urgence se rend compte que le président de la CAF est de facto vice-président de la FIFA. Mieux, est-ce un argument valable pour confier le contrôle d’éligibilité des candidats de la CAF à la FIFA ? En serait-il ainsi en cas d’élection à la présidence de l’UEFA, à la Conmebol, à la Concacaf, à l’AFC et à l’AOFC ? Ce fait inédit porte un sacré coup à l’indépendance de l’instance faitière continentale qui est sous tutelle de Gianni Infantino, depuis l’avènement du Malgache Ahmad. Cette décision du comité d’urgence suscite en effet des interrogations et confortent davantage ceux qui pensaient que Patrice Motsepe est le candidat de Gianni Infantino.
Pourtant, lui qui fait de la gouvernance son cheval de bataille, jusqu’à faire recruter Fatma Samoura afin de remettre de l’ordre dans la FIFA empêtrée dans des scandales sans précédents, ne devrait pas perdre de vue, que la missive de son candidat adressée à certains présidents de fédérations africaines, via son assistante Mme Angélique, pour célébrer les 50 ans de Mamelodi Sundowns FC est plus que troublante. «Le Dr Motsepe est heureux de couvrir les frais de vol, d’hébergement et de suppléments», avait-elle indiqué dans sa lettre envoyée à certains électeurs. D’ailleurs, Sud Quotidien avait relevé que certains présidents de Fédérations qui ont reçu la lettre d’invitation de l’assistante du Dr Motsepe n’ont pas manqué de marquer leur étonnement. «Il y a lieu d’en saisir la CAF et la Fifa» avait pesté un président d’une fédération d’Afrique du Centre, non moins membre du Comité exécutif de la CAF que Sud Quotidien avait joint le 10 décembre de l’an dernier. Et d’ajouter, «le fait de dire qu’il prend en charge notre vol, notre hébergement et autres extras, insinue une forme de corruption ou d’intéressement». Est-ce d’ailleurs une des raisons qui ont poussé la Commission Gouvernance à différer la validation de sa candidature ? Certains observateurs le pensent aussi. D’autres évoquent une opacité dans des transferts de son club. Dans tous les cas de figure, ce sont là des indices suffisants qui autorisent des doutes. Sauf si, Gianni Infantino ne les juge pas suffisamment graves.
Coïncidences troublantes
Quid d’Ahmed Yahya ? Au lendemain de la publication de la note de la commission gouvernance de la CAF, le plus jeune des candidats, 44 ans, avait fait profil bas. Dans un tweet, après être félicité que sa candidature ’’ait été jugée recevable”, il déclarait : “Je répondrai avec enthousiasme à l’audition organisée au Caire le 28 janvier 2021 afin de démontrer la qualité de notre projet, seul à même d’offrir au football africain l’avenir radieux qu’il mérite”. Mieux, Ahmed Yahya avait promis de donner à la Commission «toutes les informations complémentaires dans un dialogue constructif au service du football africain». Qu’est ce qui s’est donc passé entre temps pour qu’il serve un pamphlet à cette même commission dans une lettre de saisine adressée au Secrétaire général par intérim de la CAF,… le 8 janvier 2021, à la veille de la réunion du comité d’urgence. Une volte-face qui suscite aussi des interrogations légitimes. Cette lettre serait-elle en réalité antidatée ; seraitelle postérieure à la décision du comité d’urgence dans le seul et unique dessein de la couvrir ?
Dans tous les cas de figures, les coïncidences sont encore troublantes. Mais que reproche-t-on au jeune président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) par ailleurs membre du Comité exécutif de la CAF. En attendant la divulgation du rapport de la commission Gouvernance, des supputations vont bain train. A tort ou à raison, on l’accuse d’avoir bénéficié des subsides de la CAF en acceptant de se rendre à La Mecque (Oumra). Ce qui est prohibé par l’article 20 du Code d’éthique 2018 de la FIFA (Titre : Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et qui a été appliqué au président sortant Ahmad en plus des articles 15 et 28 du même code. La logique voudrait alors que la même sanction qui a été appliquée au Malgache soit élargie à tous les bénéficiaires. Puisque que, selon un principe général de droit, «nul n’est censé ignorer la loi». A moins là également que la Fifa, désormais seul maitre à bord du football africain, ne déclare que le seul et unique coupable, c’est Ahmad. Ce qui laisserait croire qu’on va vers un hold-up électoral !
Flangrant délit de conflits d'intérêt
Par ailleurs, il importe de relever le flagrant délit de conflits d’intérêt chez les membres du comité d’urgence. Pour rappel, ce dernier est composé de six membres dont le président de la CAF (Ahmad, suspendu), de ses trois vice-présidents, Constant Omari Selemani (Rd Congo), - qui est passé président par intérim -, de Fouzi Lekjaa (Maroc) et de Alexander Danny Jordaan (Afrique du Sud). Hany Abou Rida (Egypte) et Augustin E. Senghor (Sénégal) complètent la liste en tant que membres. Or, ils sont tous candidats pour accéder au Conseil de la Fifa dont le contrôle d’éligibilité est en cours, au niveau des instances de la …FIFA. En prenant part à cette rencontre, ils violent allégrement les statuts qui régissent le principe de la non interférence de l’Exécutif dans les décisions de organes indépendants de la CAF, comme la commission Gouvernance.
Rappelons qu’en application des règles et bonnes pratiques en vigueur, lors de l’examen des candidatures de messieurs Patrice Motsepe, Jacques Anouma, Seidou Mbombo Njoya (Cameroun) et Wadie Jary (Tunisie), chaque membre ayant la même nationalité qu’un candidat, s’est retiré et n’a pas pris part à la décision de la commission Gouvernance. Ce que Danny Jordan, directeur de campagne de Motsepe, aurait dû faire en suivant Me Augustin Senghor qui, selon une source fédérale, a quitté la réunion dès son démarrage. Hélas !
VIDEO
QUE RESTE-IL DE LA REVOLUTION TUNISIENNE ?
Alors que la Tunisie s’apprête à marquer les 10 ans de la chute de Ben Ali, le pays fait face à un chômage endémique, encore aggravé par la crise du Covid-19.
Alors que la Tunisie s’apprête à marquer les 10 ans de la chute de Ben Ali, le pays fait face à un chômage endémique, encore aggravé par la crise du Covid-19.
Un appel à la liberté qui a raisonné à travers toute la région. Dix ans ont passé depuis le mouvement de contestation populaire qui a conduit, le 14 janvier, à la fuite du président Ben Ali. Pourtant, cet événement d’une ampleur inédite en Tunisie, et qui avait lancé une vague de soulèvements à travers le monde arabe, n’a pas permis les avancées sociales tant espérées par la jeunesse.
Le taux de chômage national avoisine les 15 % avec certaines régions particulièrement touchées comme le Gouvernorat de Tataouine, où près de 30 % de la population est sans emploi.
"Rien n’a changé"
Si la production pétrolière tunisienne est modeste, plus de la moitié de l’approvisionnement provient de la région de Tataouine, dans le grand sud tunisien. Une zone qui concentre de nombreuses ressources naturelles notamment de gypse, de marbre et d’eau mais qui souffre pourtant d’un fort degré de marginalisation, notamment parmi la jeunesse qui peine à accéder au marché de l’emploi.
Face à cette dure réalité, certains s’organisent et protestent pour mettre la pression sur les autorités. Des manifestants ont même bloqué, en juin, la principale vanne d’alimentation du site pétrolier d’Al Kamour, premier pipeline desservant la ville de Tatouine. Un bras de fer interminable avec les autorités qui leur a permis d’arracher des dizaines de promesses d’embauche. "Le peuple tunisien, après 2011, n’acceptera plus qu’aucun responsable, quel qu’il soit, utilise les vieilles méthodes. Cette jeunesse est consciente. Ou bien tu me donnes mes droits ou je bloque le pays. On le dit clair et net", lance Tarek Haddad, coordinateur du mouvement citoyen Al Kamour, organisateur de ces manifestations.
En attendant que les promesses soient tenues, Oussama survit en écoulant de l’essence de contrebande libyen. "C’est un business risqué. C’est vraiment risqué. On n‘a pas d’alternatives. Sois-tu fais ça soit tu prends la mer. Rien n’a changé on est passé d’une marginalisation à une autre" déplore-t-il.
Un anniversaire morose
Quelques rassemblements et manifestations ont eu lieu à travers le pays en décembre pour marquer les dix ans du début de la révolte, notamment à Sidi Bouzid où Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant excédé par le harcèlement policier, s'était immolé par le feu le 17 décembre 2010.
10 ans après la révolution tunisienne : une célébration au "goût amer" Le pays s'est doté en 2014 d'une Constitution saluée comme un compromis historique, posant les bases d'un régime semi parlementaire. Il a poursuivi ses avancées politiques, avec des élections équitables, un début de décentralisation et une liberté de parole sans précédent, en dépit de crises politiques et d'une série d'attentats terroristes sanglants en 2015.
Si la démocratisation de la Tunisie est largement saluée, l'espoir a néanmoins cédé la place à la colère au fil des ans, en l'absence de progrès social.
Le chômage continue à ronger les rêves d'une large part de la jeunesse, surtout dans les régions marginalisées, où de nombreux habitants sont toujours entravés par un système d'autorisations kafkaïen, qui les pousse à l'économie informelle, sans droits ni protection sociale.
Une situation encore aggravée par la pandémie de Covid-19 qui frappe durement le tourisme, secteur clé de l’économie tunisienne.
L'HOMME LE PLUS RICHE DU MONDE, N'A (QUASIMENT) PAS D'ARGENT
Endetté, locataire, sans argent liquide, ni salaire, Elon Musk est un milliardaire atypique qui assure ne pas vouloir s'encombrer de biens matériels
Le nouvel homme le plus riche du monde avec un patrimoine de 195 milliards de dollars possède très peu de liquidités et a vendu ses biens immobiliers en 2020.
Fin 2019, Forbes estimait ainsi que ces actions représentaient 99% de sa fortune. Avec la flambée du cours de Tesla de 740% en un an, cette proportion flirte désormais avec les 100%.
Si les fortunes de ces plus grandes fortunes mondiales sont toujours essentiellement composées des parts détenues dans leur entreprise, avec Elon Musk c'est quasiment l'exclusivité. A titre de comparaison, Jeff Bezos possède 9,53 milliards de dollars en cash selon les calculs du site Nairametrics, soit 5% de l'ensemble de son patrimoine. Un matelas confortable que le fondateur d'Amazon s'est constitué en revendant des actions Amazon au fil des années.
Ce qu'Elon Musk n'a quasiment jamais fait. En 2016, il déclarait dans le Wall Street Journal qu'il ne vendrait jamais d'actions Tesla, il l'a fait parfois au compte-goutte pour couvrir les taxes sur les options d'achats et donc pour en acheter encore plus. En cédant des actions, il perdrait en effet du pouvoir chez Tesla, la société ne possède pas comme Facebook une double classe d'actionnariat qui permet à certains d'avoir plus de pouvoir que des actionnaires ordinaires. Musk veut conserver 20% des parts de Tesla pour pouvoir opposer son véto à une prise de contrôle éventuelle.
"Je n'ai pas besoin de cash"
Bref, Elon Musk a une surface financière particulièrement faible pour un tel patrimoine. Lors d'un procès en diffamation en 2019, un avocat chargé de l'affaire avait déclaré qu'Elon Musk était "financièrement illiquide", ce qui veut dire qu'il ne possède quasiment pas de cash. D'où ce message posté sur Twitter à l'annonce ce jeudi de son accession à la première fortune mondiale. "Comme c'est étrange", écrit-il.
AU SÉNÉGAL, LE FRANÇAIS BIEN MOINS PARLÉ QUE LE WOLOF
Le pays est perçu comme un phare de la francophonie en Afrique de l’ouest. Mais attention : la grande majorité des Sénégalais ne parlent pas le français, pourtant langue officielle, de l’enseignement et des communications gouvernementales
Le Sénégal est perçu comme un phare de la francophonie en Afrique de l’ouest. Mais attention : la grande majorité des Sénégalais ne parlent pas le français, pourtant langue officielle du pays, de l’enseignement et des communications gouvernementales. Le wolof est la véritable langue commune.
Avant la pandémie, notre ancien journaliste Étienne Fortin-Gauthier avait visité le Sénégal pour comprendre le phénomène.