Le chauffard du camion interpellé par la police…
Les conducteurs de véhicules doivent faire très attention sur les routes avec l’avènement des réseaux sociaux. En se permettant un certain comportement sur les routes, on risque de se retrouver en prison. Le chauffeur d’un camion l’a vérifié à ses dépens. En percutant volontairement une camionnette vers Thiaroye occasionnant sa chute, le conducteur du camion G. Sané ne savait pas que son acte a été filmé par un autre qui suivait la scène. Hier, la vidéo était devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit un camion qui tente de dépasser une camionnette avant de se déporter vers la droite. A vive allure, G. Sané dépasse la camionnette par la droite et lui donne un coup de volant occasionnant sa chute.Il a continué son chemin comme si de rien n’était. Mais l’identification de son immatriculation a permis aux limiers de l’interpeller hier, dans l’après-midi au Port de Dakar précisément au Môle 1. Le conducteur du camion est mis à la disposition des gendarmes de la brigade de Thiaroye.
La Gendarmerie démantèle la bande des Sierra Léonais
Restons avec la gendarmerie nationale pour dire que les éléments de la brigade de Diamniadio ont interpellé vendredi 11 individus pour détention de chanvre indien et de Khush, vagabondage, séjour irrégulier et menaces de violences envers des particuliers. D’après la maréchaussée, le groupe, principalement composé de Sierra Léonais, serait à l'origine de plusieurs actes d'agression et de petits larcins entre Sébiponty, Deny Malick et Deny Demba Codou. Les fouilles de leur refuge ont également permis de saisir 10 téléphones portables. Les investigations se poursuivent.
Des sites d’orpaillage clandestins et 4 bars clandestins démantelés
Ne quittons pas la gendarmerie sans signaler qu’elle poursuit les opérations de sécurisation dans la région de Kédougou. Les pandores ont déroulé une vaste opération dénommée «Fanganta 3» depuis le 18 avril 2025 dans la partie Sud-Est du pays, plus précisément dans la région de Kédougou. Il s’agissait de poursuivre et de renforcer l'assainissement des niches criminogènes répertoriées dans ces localités, notamment au niveau des sites d'orpaillage clandestins. A cet effet, les pandores ont démantelé plusieurs sites d’orpaillage clandestins (diouras) de Bougouda et Bantaco et 4 bars clandestins. Ils ont saisi 72 groupes électrogènes, 55 marteaux piqueurs ; 05 panneaux solaires ; 10 bidons de 20 litres de gasoil ; 01 motocyclette ; 4,5 kilogrammes de chanvre indien ainsi que plusieurs caisses de cannettes de boissons et de cigarettes.
Trafiquant interpellé avec 30 kepas de kush
Les limiers de la brigade de recherches du commissariat des HLM biscuiterie ont mis hors d’état de nuire un présumé trafiquant de drogue. Les policiers ont interpellé dimanche un individu pour offre et cession de drogue (kush), au cours d’une patrouille. Il avait par devers lui 30 kepas de kush, dissimulés dans un sachet. Le mis en cause a été placé en garde à vue et l’enquête suit son cours en vue d’interpeller toute personne impliquée dans cette affaire.
Les acteurs de la Pêche réitèrent leur confiance à Dr Fatou Diouf
Le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf peut compter sur les acteurs de la pêche pour dérouler sans anicroche son programme. Les acteurs de la Pêche lui réitèrent leur confiance alors que certaines voix, semble-t-il, tentent de dénoncer le maintien de Dr Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires. Dans une note reçue à «L’As», les syndicats et organisations professionnelles tiennent à exprimer leur soutien à leur ministre de tutelle. Faisant allusion à la sortie du syndicat des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS), Mamadou Mbaye, président du collège des ligneurs, estime que la décision de Mme la ministre Dr Fatou Diouf est non seulement légitime, mais nécessaire. A l’en croire, l’usage des filets en mono filament nylon doit être combattu aussi fermement que le trafic de drogue, en raison de leur nocivité. Une position également partagée à Mbour où les pêcheurs, par la voix de Mbaye Ndiaye, expriment leur soulagement. Selon lui, ces filets en mono filament nylon ont gâché le travail qu’ils exercent depuis plus de 50 ans. Grâce à cette politique, dit-il, « nous voyons enfin une volonté claire de rupture».
Gallo Diao rompt les amarres avec le PS
Entre Abdoulaye Gallo Diao et le Parti Socialiste, c'est fini. Il a annoncé, hier dans un communiqué de presse rendu public, sa démission de la formation socialiste. Celui qui était jusque-là Secrétaire national adjoint chargé des TIC et membre du Bureau politique dit ainsi tourner une page après vingt-trois années de militantisme actif, jalonnées de sacrifices, de don de soi et d’un engagement constant pour la sauvegarde de l’intérêt général du Parti Socialiste, dans la perspective de la reconquête et de l’exercice du pouvoir. Dans sa lettre adressée à la Sg du PS, Aminata Mbengue Ndiaye, Abdoulaye Gallo Diao a expliqué les raisons de son départ de la maison des Verts. Je pars car, à mes yeux, l’ambition du Ps de reconquête et d’exercice du pouvoir, mission fondamentale que je m’étais assignée pour contribuer au bien-être du peuple sénégalais, s’est définitivement éteinte, a-t-il indiqué. Mais, même s'il a quitté le Parti socialiste, il n'a pas pour autant renoncé à porter haut le flambeau du socialisme démocratique et d'en raviver les flammes. Pour ainsi dire qu'il a choisi donc d’autres horizons politiques, plus ambitieux et plus audacieux. Car sa démission, explique-t-il, obéit à une volonté ferme et réfléchie d’emprunter une nouvelle dynamique politique, plus conforme à ses convictions profondes et à l’idéal qu’il s'est fait du socialisme démocratique. Dans cette perspective, Abdoulaye Gallo Diao a invité tous les Socialistes de cœur et de raison à le rejoindre dans les prochains jours à un grand rassemblement pour un pacte d'avenir, de confiance de travail, d'éthique et de reconquête du pouvoir.
Spécial Amadou Mahtar Mbow
«Pr Amadou Mahtar Mbow, un homme de conviction». C’est l’intitulé de la table ronde dédiée, ce samedi, au premier africain Directeur général de l’Unesco. Pour Pr Penda Mbow, l’histoire, enseignée par Pr Amadou Mahtar Mbow, a été une discipline de décolonisation mentale de l’homme des assises. La paneliste a listé, dans son propos, les combats menés jadis par le défunt. Combat pour la souveraineté des États du tiers-monde. L’Unesco était pour lui un pôle de conscientisation. Il a permis au Pr Amadou Mahtar Mbow de plaider pour le retour des biens culturels du continent. Il a aussi œuvré pour la protection du patrimoine de l’humanité. Il a en outre remis en cause l’ordre mondial. Il a, pour ce faire, prôné la démocratisation de la communication pour favoriser les échanges et la diversité qui est une richesse pour l’humanité. La vie de Pr Amadou Mahtar Mbow, c’est l’éducation. L’initiative Jazz’Afrika, a conclu l’administratrice de la place du souvenir africain, Ngakane Gningue, est une plateforme qui permet de revisiter l’œuvre et le vécu d’illustres personnalités de l’Afrique et sa diaspora afin de les ériger en exemples pour les jeunes ; et a terminé l’échange avec un concert de Jazz animé par l’Orchestre Jam Jazz.
Moustapha Ndiaye, un cas suspect
Il y a une question qui intrigue bien des observateurs de l’espace public depuis le déclenchement des poursuites dans l’affaire des fonds force covid-19. Quasiment tous les fournisseurs et entrepreneurs mis en cause, soit ont été écroués soit ont cautionné le montant du préjudice à l’exception du magnat du riz Moustapha Ndiaye qui, on ne sait pas quelle opération du saint esprit a réussi à échapper au glaive du juge. Il a certes la réputation d’être proche du maître des poursuites, mais son cas intrigue, quand nos confrères de l’Observateur ont révélé que c’est une faille du rapport de la cour des comptes qui lui a été favorable. Qu’en est-il alors du Dage Aliou Sow poursuivi pour les mêmes faits qu’il a contestés depuis le début en invoquant l’arrêté fixant le prix du riz de 2013 ? Honni soit qui mal y pense…
La Fgts/B bande les muscles
Un an après son congrès, la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B est montée au créneau pour s’en prendre à l’administration du travail. Dans un communiqué, le syndicat dénonce «la confiscation de son récépissé, la non-jouissance de ses droits malgré sa victoire et une tentative d’isolement». En réalité, la direction de la FGTS/B est actuellement disputée entre Mballo Dia Thiam et Moussa Sissokho Guèye, chacun revendiquant la légitimité de sa position. La Fgts accuse l'administration du travail Depuis son congrès, elle court derrière son récépissé « après avoir remplitoutes les conditions et formalités requises pour l'obtention du sésame». Le syndicat accuse l’administration de vouloir «l'isoler de certaines centrales». Pour la petite histoire, la direction de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B) est actuellement revendiquée par deux figures syndicales : Mballo Dia Thiam : élu secrétaire général lors du congrès ordinaire tenu le 20 avril 2024 à Rufisque, en présence de près de 300 délégués. Il est également à la tête du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) et a été reconnu par plusieurs syndicats affiliés comme le leader légitime de la centrale. Moussa Sissokho Guèye : il revendique également la direction de la FGTS/B, affirmant avoir été désigné lors d’un congrès extraordinaire tenu le 9 mars 2024 à Dakar. Cependant, cette prétention est contestée par Mballo Dia Thiam, qui qualifie cette assemblée de «mascarade» et remet en question sa légitimité. Cette situation a entraîné une crise interne au sein de la FGTS/B, avec des accusations croisées entre les deux camps. Les autorités, notamment le ministère du Travail, ont été interpellées pour clarifier la reconnaissance officielle de la direction de la centrale syndicale.
Plainte du ministère de la Santé contre Arona Niang
Le ministère de la Santé va traîner en justice Arona Niang pour des propos diffamatoires. Dans un communiqué, la cellule de communication indique que mardi dernier, sur le plateau de la Web TV «Sénégal 7», Arona Niang a accusé le personnel de santé d'avoir volontairement transmis le coronavirus aux populations par le biais des masques, des prélèvements par écouvillonnage nasopharyngé et des vaccins anti-Covid. Compte tenu de la gravité et du caractère dangereux de ces allégations fallacieuses, le département de la Santé dément et précise que ces propos sont inexacts, infondés et contraires aux principes éthiques et déontologiques qui encadrent la pratique médicale. D’après la même source, les prélèvements profonds (nasopharyngés) sont privilégiés pour les tests PCR permettent de diagnostiquer le COVID-19. Il ajoute que tous les vaccins anti-Covid, y compris ceux de typeARN, administrés aux populations étaient inoffensifs et disposaient de toutes les autorisations nécessaires, tant au niveau national qu'international. Le ministère exhorte «Sénégal 7» à faire preuve davantage de responsabilité dans le choix de ses invités, chroniqueurs et journalistes, et demande à ce dernier de présenter ses excuses au personnel soignant, accusé de faits graves et répréhensibles. En outre, le ministère a mobilisé ses services compétents afin de donner une suite appropriée à cette affaire.
LE RIS AL WAHDA APPELLE A UNE PLUS GRANDE REGULATION DES RESEAUX SOCIAUX
Le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS AL WAHDA) appelle les autorités à une plus grande régulation contre les dérives fréquentes consécutives à l’usage abusif des réseaux sociaux au Sénégal, afin de préserver la vie privée des citoyens.
Le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS AL WAHDA) appelle les autorités à une plus grande régulation contre les dérives fréquentes consécutives à l’usage abusif des réseaux sociaux au Sénégal, afin de préserver la vie privée des citoyens. Cette recommandation du RIS AL WAHDA a été formulée à l’occasion de son 4éme congrès ordinaire tenu, dimanche, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.
Placé sous le thème « le RIS AL WAHDA dans une dynamique d’actions innovantes à l’heure des enjeux de souveraineté et de justice sociale au Sénégal », ce quatrième congrès marque un tournant décisif pour ce mouvement islamique de réaffirmer sa mission et de redéfinir ses priorités stratégiques.
Créé en 2000, le Rassemblement Islamique a toujours joué un rôle crucial dans la promotion des valeurs islamiques et la cohésion sociale. Ainsi, l’organisation de ce congrès est non seulement pour renouveler ses instances mais également pour procéder à une introspection large par rapport à la situation du pays mais également à la situation du monde. Dans cette optique, le congrès considérant les dérives fréquentes consécutives à l'usage abusif des réseaux sociaux au Sénégal, appelle les autorités étatiques à une plus grande régulation des réseaux sociaux afin de préserver la vie privée des citoyens, leur dignité, leurs croyances et garantir la cohésion nationale.
Aussi, les congressistes invitent le peuple sénégalais à davantage promouvoir le vivre ensemble et à lutter contre toute tentative d'instrumentalisation des identités ethniques et religieuses. Le Ris s’est par ailleurs félicité de la création de la Direction des affaires religieuses et a invité à plus d'implication des acteurs religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale.
S’agissant de la vision de souveraineté empruntée par les nouvelles autorités le mouvement islamique du Sénégal encourage l'État à travailler à la nationalisation des secteurs stratégiques pour une véritable souveraineté et à renforcer les politiques et programmes d'insertion professionnelle des jeunes pour redonner espoir aux candidats à l'émigration irrégulière. A cet égard, il invite la jeunesse sénégalaise à un engagement citoyen et à une participation active au développement du pays.
Le congrès n’a pas manqué d’exprimer sa préoccupation face à ce qui se passe en Palestine. Condamnant avec vigueur le massacre génocidaire à Gaza, le congrès exige le respect du pacte de paix et la création d'un Etat palestinien viable. Par ailleurs, invitant les États africains à promouvoir l'intégration africaine et à développer leurs systèmes agricoles afin de garantir la souveraineté alimentaire du continent, le RIS AL WAHDA appelle les dirigeants africains à respecter les institutions républicaines et à accepter et préserver les règles du jeu démocratique.
Pour conclure, le mouvement exhorte la Oummah islamique et la communauté internationale à travailler pour le retour de la paix au Soudan, afin de faire face au désastre humanitaire.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE : MARDI 22 AVRIL 2025
Plusieurs journaux consacrent leur une à des figures religieuses disparues, alors que la scène politique reste agitée par des affaires judiciaires de grande envergure. En parallèle, les colonnes sportives offrent un vent de fraîcheur
(SenePlus) En ce mardi 22 avril 2025, l'actualité nationale s’ouvre sur une tonalité profondément marquée par le recueillement et l’émotion. Plusieurs journaux consacrent leur une à des figures religieuses disparues, alors que la scène politique reste agitée par des affaires judiciaires de grande envergure. En parallèle, les colonnes sportives offrent un vent de fraîcheur avec l’émergence de jeunes talents prometteurs.
DEUILS RELIGIEUX : LE SENEGAL ET L’AFRIQUE EN PRIERE
Une atmosphère de tristesse collective plane sur les unes ce matin. Le Soleil ouvre la marche avec un vibrant hommage intitulé « Adieu, Saint humaniste », saluant la mémoire d’un homme d’Église qui a marqué de son empreinte spirituelle et humanitaire la vie nationale. La photo de l’ecclésiastique célébrant une messe illustre la profondeur de l’émotion.
Sud Quotidien parle d’un « guide » que le monde vient de perdre, tandis que L’AS titre sur « Les mots forts de Khazri, le général des Tiaroyens », soulignant l’importance de la voix religieuse dans la vie communautaire.
EnQuête, quant à lui, adopte une perspective continentale avec cette une poignante : « L’Afrique perd une âme généreuse », illustrée par un grand sourire du pape François. Dans la même veine, Quotidien résume l’émotion ambiante en deux mots : « Tristes Pâques », tandis que WalfQuotidien évoque à la fois les « mises en garde de la LD » et les célébrations pascales teintées de deuil.
TOURMENTS POLITIQUES : LES AFFAIRES S’ACCUMULENT
Sur le plan politique, l’étau judiciaire semble se resserrer autour de l’exécutif actuel et de son entourage. Le Témoin Quotidien fait une révélation fracassante avec ce titre : « Ce que l’on reproche à dix ministres de Macky Sall », dans le cadre de l’enquête sur la gestion des 1000 milliards du fonds Covid.
Le journal Libération, très offensif, consacre deux unes au même sujet en martelant : « Le parquet financier fouille le projet d’Agropole Nord », pointant une vaste opération de reddition des comptes. Les détails restent à venir, mais l’ampleur de l’enquête semble considérable.
24 Heures, plus analytique, s’interroge sur « l’épineuse question des responsabilités », alors que L'Éveil évoque un « Scandale Covid-19 » lié à une mauvaise gestion des fonds d’urgence.
Du côté de L’Observateur, le ton est politique également avec ce titre : « Mansour Faye et Moustapha Diop vont ouvrir le bal », annonçant une série d’auditions ou de sorties attendues de personnalités de premier plan.
FAITS DIVERS ET JUSTICE : ENTRE ARRESTATIONS ET SAISIES
L’actualité judiciaire s’élargit aux faits divers. Antenne Quotidien rapporte une saisie spectaculaire : « 250 kg de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud saisis en France ». Cette découverte pourrait avoir des ramifications transfrontalières et suscite des interrogations sur les circuits de trafic.
L’Obs revient avec un sujet mêlant people et justice : « La fille de Fatou Laobé arrêtée ». L’affaire n’a pas encore livré tous ses secrets mais agite déjà les réseaux sociaux et la presse people.
SPORT : JEUNESSE ET PROMESSES AFRICAINES
Heureusement, l’espoir vient du terrain sportif. Record, Stades et Rewmi Sports font la part belle au jeune talent Assane Diao, présenté comme « le Lion de Côme ». Sa trajectoire, déjà suivie par plusieurs recruteurs européens, séduit par sa précocité et sa maturité.
Dans le cadre du Championnat africain scolaire, Rewmi Sports annonce : « Le Sénégal connaît ses adversaires ». Une nouvelle étape dans la valorisation des talents locaux.
Point Actu Sport, de son côté, met à l’honneur Luis Enrique, entraîneur du PSG, avec ce titre combatif : « Son plan pour rester invaincu toute la saison ». Enfin, Le Dakarois met en lumière l’initiative « Football Mission », un programme de promotion des jeunes talents locaux.
À L’INTERNATIONAL : VATICAN EN TRANSITION
La presse revient aussi sur la gestion de la transition au Vatican. Le Témoin Quotidien informe que « Le cardinal Kevin Farrell assurera l’intérim », dans un contexte de deuil et d’incertitudes au sein de l’Église catholique.
RP DU 19 AVRIL 2025 : TENSIONS POLITIQUES, AFFAIRES JUDICIAIRES ET HOMMAGES NATIONAUX AU MENU DE L’ACTUALITE
La Presse met en lumière une actualité nationale vibrante, entre justice, politique, développement social et effervescence culturelle. Le Sénégal semble à un tournant important, à la croisée des chemins entre transition politique, redressement économique
(SenePlus)Ce samedi, la presse sénégalaise se fait l’écho d’une actualité nationale dense, marquée par des développements politiques majeurs, des dossiers judiciaires retentissants, des initiatives gouvernementales en éducation et des hommages vibrants à des figures de la culture et du sport. Voici ce qu’il faut retenir des principaux titres.
POLITIQUE : FIN DE DEBAT SUR LE 3E MANDAT ET PRESSIONS SUR LE POUVOIR
La question de la candidature de Macky Sall continue d’alimenter les débats. Sud Quotidien annonce en une : « Le Conseil constitutionnel clôt le débat », mettant fin aux spéculations sur une éventuelle troisième candidature du président sortant. Une décision lourde de conséquences pour l’échiquier politique sénégalais.
De son côté, WalfQuotidien sonne l’alerte sur les tensions croissantes entre le pouvoir et les syndicats, titrant : « Pression sur le pouvoir », alors que les grèves se multiplient dans divers secteurs, exacerbées par un contexte économique tendu.
EnQuête, quant à lui, évoque les silences pesants autour de ces grandes décisions institutionnelles avec un titre évocateur : « La loi du silence », mettant en lumière les non-dits et le verrouillage de la parole publique dans les hautes sphères de l’État.
JUSTICE ET GOUVERNANCE : LES SCANDALES S’ACCUMULENT
Sur le front judiciaire, Libération publie une révélation explosive : « Le directeur vide les comptes de clients de la diaspora », évoquant un détournement massif de plus de 500 millions de FCFA. Un scandale financier de plus qui alimente les soupçons de mauvaise gouvernance dans certaines administrations.
Dans la même veine, Rewmi Quotidien revient en force avec une double parution affichant le même gros titre en rouge : « Ce que risquent les épinglés », un dossier spécial sur les personnes impliquées dans des affaires judiciaires sensibles, notamment liées à la gestion des fonds publics.
Le Quotidien creuse aussi dans les archives troubles avec un sujet sur l’affaire Force Covid : « Le parquet ouvre les sacs de riz », métaphore claire pour désigner le début de perquisitions ou d’enquêtes approfondies sur des détournements présumés liés à l’aide alimentaire pendant la pandémie.
DIPLOMATIE ET INSTITUTIONS : MACKY A BERLIN, LES SAGES INTERPELLES
Sur le plan diplomatique, Le Peuple titre avec fierté : « Le Président Macky Sall accueilli avec les honneurs à Berlin », soulignant la reconnaissance internationale dont bénéficie encore le chef de l’État, en pleine transition politique interne.
Pendant ce temps, Les Échos attire l’attention sur la gestion stratégique de la façade maritime ouest-africaine : « La Côte d’Ivoire se taille la part du lion, le Sénégal loin derrière », un constat alarmant sur la perte d’influence économique du pays dans la région.
ÉDUCATION ET SOCIETE : RECRUTEMENTS ET RELANCE DES CHANTIERS
Bonne nouvelle pour l’enseignement : 24 Heures Chrono annonce que « Guirassy signe l’admission de 2 432 enseignants », renforçant ainsi les effectifs du système éducatif sénégalais à un moment où les revendications sont nombreuses.
Dans les régions, L’Éveil s’intéresse au développement local avec : « Les chantiers de Fatick, Oussouye, Kaffrine et Kédougou relancés », témoignant d’un regain d’activités dans des zones longtemps marginalisées.
Scoop met en lumière le parcours d’un homme engagé : « Dembo Sakho retrace un parcours engagé pour la justice et la démocratie », soulignant le rôle des intellectuels et militants dans la consolidation de l'État de droit.
CULTURE ET HOMMAGES : UNE FIGURE DU THEATRE A L’HONNEUR
L’unanimité se fait dans les hommages à une grande figure sénégalaise. Le Soleil, dans deux éditions différentes, revient longuement sur le parcours de feu Abdou Anta Kâ, homme de théâtre et ancien ministre : « Trajectoire d’un seigneur du théâtre ».
Record, quant à lui, consacre sa une au dirigeant de la Fédération sénégalaise de football avec : « Maître Senghor en maître du jeu », saluant la longévité et la stratégie de cet homme influent du sport sénégalais.
SPORTS : SELECTIONS EN MARCHE ET AMBITIONS NATIONALES
Dans l’actualité sportive, Rewmi Sports annonce : « Serigne Saliou Dia dévoile sa liste » pour les U20. Le journal met en avant les préparatifs du Sénégal en vue des prochaines échéances internationales.
Stades et Le Dakatopresse soulignent quant à eux le lancement du championnat national U17 avec : « Le Sénégal lance son championnat national U17 », une initiative pour dynamiser le football de base. Le même journal se réjouit de l’énergie culturelle à travers : « La ministre galvanise les troupes » et célèbre les performances de l’ASFA : « L’ASFA célébrée ».
Ces 5 ministres filent vers la Haute Cour de justice
On en sait un peu plus sur les 5 ministres passibles devant la Haute Cour de justice. Il s’agit de l’ex ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, de l’ancien ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, de l’ex ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, de l’ex ministre du Développement industriel, Moustapha Diop et de l’ancien ministre des Sports, Matar Ba. Ces anciens ministres de Macky Sall sont visés par la justice à propos de la gestion des fonds dédiés à la lutte contre le Covid-19. Pour leurs comparutions, l’Assemblée nationale va engager la procédure en vue de les mettre en accusation devant la Haute Cour de justice. Les prochains jours seront décisifs pour eux devant le Parlement.
Un militaire blessé et un porté disparu
L’armée qui a engagé la guerre contre les bandes armées en Casamance dénombre un militaire blessé et un porté disparu. D’après la Dirpa, suite aux exactions commises dans la localité de Djinaki (Département de Bignona, Ndlr) par des individus armés, dans la nuit du 13 avril 2025, les soldats de la zone militaire n°5 ont lancé une vaste opération dans le secteur pour traquer les assaillants. Selon la même source, au cours des actions de ratissage, un détachement militaire a été pris à partie par un groupe armé dans le secteur de Mongone, le 16 avril. Le bilan de l'accrochage s'établit comme suit : un militaire blessé et un porté disparu. Pour l'heure, l’armée a déployé tous les moyens nécessaires pour retrouver le militaire disparu. En même temps, les opérations se poursuivent dans la zone en vue de sécuriser les populations et leurs biens.
L'ex-DAGE du ministère de la Santé consigne 220 millions et un immeuble
Ousseynou Ngom, ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a aussi recouvré la liberté après que le doyen des juges d’instruction l’a inculpé pour détournement de deniers publics pourtant sur 353 700 000 F CFA. Il a contesté les faits qui lui sont reprochés, mais a néanmoins cautionné la totalité du montant réclamé. Seneweb renseigne qu’il a consigné 220 millions F CFA et un immeuble bâti (R+2) d'une superficie de 204 m², sis à la zone de recasement de Ouakam, expertisé à la somme de 224 909 624 F CFA, à la date du 17 avril 2025 par un expert immobilier. Après quoi, le juge, qui a ouvert une information judiciaire, a pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous le régime du contrôle judiciaire.
Le Directeur de l'hôpital Dalal Jamm et deux comptables libérés sous caution de 138 millions FCFA
Le Directeur de l'hôpital Dalal Jamm, Moussa Sam Daff ainsi que l’ancien comptable de l’établissement Alioune Badara Diop et Lamine Diallo, comptable à l’hôpital de Rufisque ont été placés sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Ils ont consigné 138 millions FCFA. Abdou Aziz Mbaye cautionne 4 millions Président des communicateurs traditionnels, Abdou Aziz Mbaye a obtenu une liberté provisoire après sa comparution devant le juge d’instruction du 5e cabinet du tribunal de Dakar. Poursuivi pour détournement présumé de 150 millions FCFA dans le cadre de l’enquête sur les Fonds Force Covid-19, il a contesté vigoureusement les accusations, selon des informations de seneweb. Assisté par ses avocats, Me Seydou Diagne et Me Alioune Badara Fall, Abdou Aziz Mbaye a fourni des justificatifs pour 146 millions FCFA. Il a ensuite consigné les 4 millions FCFA restants, ce qui a conduitle juge à lui accorder une mise en liberté provisoire.
L'ex-DAGE du ministère de la Culture en liberté provisoire
Poursuivi pour 530 000 000 F CFA, Léon Nzally, ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Culture a justifié l'utilisation des fonds. Sous l’assistance de ses conseillers, dont Maitres Oumar Youm et Sally Mamadou Thiam, il a déclaré qu’une partie a été remise à des artistes de renom et une autre a servi à payer des salaires à des agents contractuels impactés. Il a précisé que la Cour des comptes l’avait déjà déchargé totalement à travers un rapport du 12 octobre 2023. Il a aussi fait noter qu'il n'a jamais géré le moindre centime du 1,120 milliard F CFA. Il n'a été ni gestionnaire ni comptable, encore moins ordonnateur des dépenses. Son rôle se limitait à vérifier la régularité et à centraliser les justificatifs. À la suite de ses contestations, le juge du 5e cabinet l’a inculpé de détournement de deniers publics avant de le mettre sous liberté provisoire.
15 personnes en garde à vue à Thiès
Le procureur de la République financier, El Hadji Aliou Abdoulaye Sylla, a annoncé la couleur lors de la conférence de presse hier, consacrée à l’actualité judiciaire. Selon des informations de Seneweb, la Section de recherches de Thiès a procédé hier à une vague d'arrestations sur instruction du parquet financier. Plus de 15 mis en cause sont en garde à vue pour le délit d’escroquerie sur les deniers publics. Nos sources affirment que certaines affaires concernant l’Agence nationale de la maison de l'outil (ANAMO). Le groupe sera présenté au procureur de la République financier au terme de l’enquête.
Le chroniqueur Abdou Nguer en prison
Le sort du chroniqueur Abdou Nguer a été scellé hier par le juge d’instruction du 3e cabinet qui a hérité du dossier. Après un retour de parquet hier, Abdou Nguer a été présenté au magistratinstructeur qui l'a placé sous mandat de dépôt.Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, d’après son avocat Me El Hadj Diouf. Le chroniqueur a été convoqué à la Section de recherches (SR) après son émission sur SourceA Tv ainsi que les animateurs de l’émission matinale. Mais les enquêteurs ont ajouté sur le dossier une vidéo diffusée sur une page TikTok du nom de « Abdou Nguer Seul ». Le chroniqueur a déclaré devant les enquêteurs ne pas être le propriétaire de ladite page. Dans la vidéo il réclamait une autopsie du magistrat Mamadou Badio Camara décédé récemment.
Le cautionnement permet aux citoyens de saisir l’Ofnac
Le cautionnement de plusieurs dizaines millions des personnes interpellées dans l’enquête sur les fonds Force-Covid-19 est un couteau à double tranchant. Du moins selon le député de Pastef, Amadou Ba. D’après le parlementaire, le cautionnement permet aux citoyens de saisir l’Ofnac pour enrichissement illicite présumé de fonctionnaires ne pouvant pas justifier l’origine les biens immobiliers colossaux et les montants faramineux cautionnés. A l’en croire, tout fonctionnaire qui cautionne 500 millions de FCFA en numéraire et biens immobiliers pour éviter la prison, mais en même temps, il divulgue, à l’insu de son plein gré, de fortes présomptions d’enrichissement illicite. Il est d’avis qu’il y a alors de longs feuilletons judiciaires en perspective.
Saint-Louis a besoin de 220 000 moutons pour la Tabaski
À moins de deux mois de la fête de la Tabaski, les autorités administratives de la région de SaintLouis comptent mettre tout en œuvre pour approvisionner correctement le marché en mouton. Les besoins s’élèvent à 220 000 têtes sur l’étendue du territoire régional. Selon le gouverneur, si les mesures prises sont appliquées, le mouton ne manquera pas etla région pourra même approvisionner Dakar et d'autres localités. Des mesures ont été également prises, en collaboration avec les services techniques et les Collectivités territoriales, notamment pour la stabilisation des sites de vente. Le gouverneur plaide pour une facilitation à l'accès aux financements pour les opérateurs pour que les prix des moutons soient accessibles.
Sortie de 24 nouveaux pharmaciens à Thiès
L’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR/Santé) de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès s’est parée hier de ses plus beaux atours, pour célébrer la sortie de la première promotion de pharmaciens. Ils sont au nombre de 24, dont 11 femmes et 13 hommes et la cérémonie a été rehaussée par la présence de Dr Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.Il voit d’ailleurs dans la célébration de la sortie de cette promotion des avancées du système national d’enseignement supérieur et de la politique de formation de ressources humaines de qualité, en phase avec les objectifs de la Vision Sénégal 2050. « Vous avez accepté de vous engager dans une formation naissante, encore en cours de structuration, avec tout ce que cela implique de défis et d’incertitudes, mais aussi d'opportunités. La pharmacie n'est pas seulement une discipline scientifique, c'est une vocation au service de la santé publique. Elle demande rigueur, éthique, humanité », a-t-il lancé aux récipiendaires. La cérémonie a également permis de rendre hommage aux enseignants récemment admis aux concours d’agrégation de 2023 et 2024.
Khadim Niang risque 2 ans de prison
Le 29 mars 2025, la jeune femme Sophie Ndao se rendait au commissariat spécial de police de Touba pour porter plainte contre son ex-petit ami Khadim Niang pour les délits de collecte de données à caractère personnel, attentat à la pudeur et publication d'images contraires aux bonnes mœurs. Dans sa déposition, elle se plaint de Khadim Niang avec qui elle est sortie quatre ans avant de se marier. Selon elle, ce dernier qui s'est marié avant elle l'a jointe au téléphone pour lui dire qu'il était en possession de vidéos toutes récentes et dans lesquelles elle était en train de commettre un adultère dans une auberge. Immédiatement, Sophie l'interrompt en lui précisant qu'elle n'a jamais trompé son mari et que par conséquent, ce n'était pas elle dans les vidéos. Mais Khadim Niang revient à la charge et se donne la peine d'envoyer lesdites vidéos dans lesquelles une femme et un homme faisait l'amour dans une chambre d'auberge. Puis, il menace la jeune femme de publier les vidéos si jamais elle n'acceptait pas de se donner à lui pour un plan cul. Joignant l'acte à la parole, Khadim Fall se rend chez Sophie en l'absence de l'époux de cette dernière. Mais puisqu'elle refusait de se plier à ses exigences, il montre les vidéos à ses cousines Ndèye Sène et Saly Sène, et sa grand-mère et son fils de neuf ans, selon Sophie Ndao. Le verdict sera rendu le jeudi 24 avril 2025.
La SODAV distribue 75 836 857 F aux artistes
La SODAV a informé les ayants droit du démarrage du paiement des réparations portant sur un montant global de soixante quinze millions huit cent trente six mille huit-cent cinquante-sept francs CFA (75 836 857 Frs CFA). Le paiement, poursuit la société des droits d’auteurs et droits voisins, démarre le vendredi 18 avril 2025 à 9h précises au siège de la société de répartition. Le montant global des réparations aux ayants droit est de 75 836 857 F CFA. Et les assiettes de distribution sont ainsi indiquées. Les droits numériques Crbt année 2023 musique bénéficient de 35 035 796 F CFA. Les droits étrangers Sacem musique sont reversés à hauteur de 10 446 447 F CFA. Les droits numériques autres musiques engrangent 18 692 954 F CFA, a indiqué le communiqué de la Société des droits d’auteurs et droits voisins à l’endroit des ayants droit et du grand public.
32 techniciens en régie son et lumière
Le programme de découverte et de professionnalisation des jeunes talents de la musique a livré 32 diplômes à des jeunes, après 1 600 heures de cours théoriques et pratiques, à la maison des cultures urbaines, Dakar. Intitulé Impact Talents, le projet a permis de former 32 techniciens qualifiés en régie son et lumière. Composée de 40% de femmes, la cohorte coordonnée par Amadou Fall Bâ met sur le marché des travailleurs qualifiés dont le diplôme est reconnu par l’État, en prélude aux Jeux olympiques de la Jeunesse qui se tiendront au Sénégal dans 18 mois. La formation bilingue, français et anglais est soutenue par l’Unesco, British Council, Goethe... et s’inscrit dans le développement durable centré sur l’humain. Pour le réaliser, Amadou Fall Ba et ses partenaires ont mobilisé 100 mille Euros. La qualité des œuvres de spectacles vivants dépendent en grande partie de la professionnalisation des techniciens en régie son et lumière et le programme Impact Talent est une opportunité pour les bénéficiaires impactés, le secteur des Industries Culturelles et créatives, qui a une carence en techniciens qualifiés répondant aux exigences de qualité et standard international.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 18 AVRIL 2025 – LA JUSTICE SENEGALAISE ENCLENCHE LA VITESSE SUPERIEURE
Les journaux du jour, dans une rare unanimité, braquent leurs projecteurs sur les multiples fronts judiciaires ouverts contre d’anciens dignitaires du régime Macky Sall
(SenePlus) L’actualité sénégalaise de ce jeudi est dominée par une effervescence judiciaire inédite. Les journaux du jour, dans une rare unanimité, braquent leurs projecteurs sur les multiples fronts judiciaires ouverts contre d’anciens dignitaires du régime Macky Sall. Une série d’arrestations, d’auditions et de poursuites semble annoncer une nouvelle ère de reddition de comptes au sommet de l'État.
Tsunami judiciaire : les anciens ministres rattrapés par la Haute Cour
Plusieurs titres reviennent en une sur les derniers développements liés à la Haute Cour de Justice. Le quotidien L’Info titre sans détour : « 5 ex-ministres envoyés à la Haute Cour de Justice ». Selon le journal, les nouvelles autorités souhaitent solder les comptes du passé et imprimer une rupture ferme avec les pratiques antérieures.
Dans le même registre, Yoor-Yoor annonce que « Bientôt cinq ministres de Macky Sall [seront] devant la Haute Cour de Justice », confirmant une accélération du processus judiciaire contre les anciens dignitaires.
WalfQuotidien, quant à lui, évoque « La machine judiciaire [qui] s’emballe », notamment autour des malversations présumées liées aux fonds Covid-19. Le journal parle d’une mobilisation sans précédent de la justice pour recouvrer près de 200 milliards de francs CFA.
Sud Quotidien rapporte que « Les procureurs sortent du bois », traduisant ainsi une forme de mobilisation collective du parquet pour défendre l’honneur de la magistrature face aux critiques. Le Quotidien confirme cette tendance en titrant : « Les procureurs montent au créneau », dénonçant ce qu’ils perçoivent comme des attaques ciblées contre la justice.
EnQuête, dans une mise en page dramatique, parle de « Grand affrontement », décrivant une tension croissante entre anciens responsables, opinion publique, et système judiciaire.
Traques financières et accélération des procédures
Sur le terrain de la reddition des comptes, Grand Panel met en lumière des résultats concrets : « Le double pari du Sénégal : 15 milliards FCFA recouvrés ». Le journal souligne les efforts notables entrepris pour récupérer les fonds publics détournés, en pleine opération de moralisation de la vie publique.
Les Échos note avec insistance que « Tout le monde consigne et sort », confirmant que les procédures sont désormais plus rapides : « Les dossiers accélérés à une grande vitesse », selon le journal.
Plus direct encore, Bès Bi Le Jour révèle des détails sur les opérations récentes de la Division des investigations criminelles (DIC), titrant : « Tout sur l’opération “Dakar Dem DIC” », en référence aux nombreuses interpellations liées à des détournements présumés.
Dans la même dynamique, Le Peuple dénonce un « prétendu rapport de la Cour des Comptes » qui serait utilisé à des fins politiques, selon le parti au pouvoir qui se défend contre des accusations jugées infondées.
Climat politique : remaniement, recomposition et inquiétudes
Le journal 5 sur 5 s’attarde sur « Ce qui est reproché à Macky et Cie », évoquant un « remaniement acté » avec la formation du premier gouvernement de la transition.
Dans ce contexte de recomposition, Direct News préfère mettre en avant le volet institutionnel et administratif, en consacrant sa Une au PROCASEF, qualifié de « clé de l’innovation foncière », une initiative destinée à moderniser et sécuriser la gestion du foncier au Sénégal.
L’Éveil évoque pour sa part un autre défi national : l’urbanisme sauvage. Le journal met en avant la formation de jeunes à la prévention routière et au civisme, tout en soulignant le rôle actif de la DER/FJ dans « la lutte contre l’installation anarchique ».
Sécurité : des menaces dans l’ombre
Sur un tout autre registre, Dakar Times alerte sur un danger nouveau : « Penser la menace terroriste dans l’espace ». Le journal explore l’éventualité d’attaques non conventionnelles, voire cybernétiques ou orbitales, dans un contexte géopolitique marqué par l’instabilité sous-régionale.
Sport : entre enjeux et tension dans l’arène
L’actualité sportive n’est pas en reste. Record se penche sur l’attaquant vedette des Lions de la Téranga, en posant la question : « Sadio va-t-il se muer en buteur ? », à quelques jours d’une échéance internationale.
Rewmi Sports revient sur les résultats de la 66e journée de la Coupe de la Ligue : « Guédiawaye et CNEPS se hissent en demi-finales », alors que Wiwsport donne la parole au sélectionneur des U17, dans une interview titrée : « Cette campagne ne sera pas un échec ».
Enfin, Le Dakar Sport braque les projecteurs sur la lutte sénégalaise, où une fronde éclate autour des heures de combats. Le quotidien parle d’un « Bras de fer autour des horaires » avec les Aigles de la Médina qui, selon le journal, « tiennent la barre » dans ce rapport de force.
REVUE DE LA PRESSE SENEGALAISE DU 17 AVRIL 2025 – ENTRE TEMPETES JUDICIAIRES, TENSIONS POLITIQUES ET LUEUR ECONOMIQUE
L’actualité nationale est particulièrement dense ce jeudi, marquée par une justice en ébullition, des remous au sommet de l’État, des inquiétudes économiques persistantes et une scène sportive sous haute tension.
(SenePlus) L’actualité nationale est particulièrement dense ce jeudi, marquée par une justice en ébullition, des remous au sommet de l’État, des inquiétudes économiques persistantes et une scène sportive sous haute tension. Tour d’horizon des titres phares de la presse sénégalaise.
Justice : des dossiers explosifs secouent le landerneau politico-financier
La presse est quasi unanime : les affaires judiciaires dominent largement l’actualité.
Le journal Le Quotidien résume la situation d’un ton solennel : "La justice au temps des hommes", une manière de souligner que le temps de l’impunité semble révolu. Les enquêtes ouvertes sur la gestion des fonds Covid-19 révèlent chaque jour de nouveaux rebondissements. Sud Quotidien affiche en une : "Tous à la DIC", soulignant les nombreuses convocations à la Division des Investigations Criminelles.
Dans le même registre, Libération parle d’un "Gros déballage à la DIC", avec des témoignages et révélations qui nourrissent l’intérêt de l’opinion publique. L’Observateur va encore plus loin et annonce : "Ce qui s’est passé chez le juge", un titre qui évoque l’intensité des échanges dans les prétoires.
De son côté, Le Soleil tente de rassurer en mettant en exergue l’aspect collaboratif du processus judiciaire : "Plus de 200 millions de FCFA déjà consignés", signalant que certains mis en cause ont déjà commencé à rembourser les sommes présumées détournées.
Gouvernance et tensions politiques : le président sous pression
La scène politique n’est pas en reste. Plusieurs journaux soulignent l’isolement croissant du président Bassirou Diomaye Faye dans un contexte de contestation feutrée au sein même de sa majorité.
Grand Panel titre avec force : "Ils lâchent le président sans le contester", révélant les non-dits et les tensions latentes dans les rangs de la coalition au pouvoir. Une lecture partagée par WalfQuotidien qui affiche : "Macky lâché par les siens", évoquant la défiance de certaines figures influentes de l’ancien régime.
En réponse à ces critiques, Teral Quotidien met en lumière la réplique de l’ex-parti au pouvoir : "La contre-attaque de l’ex-parti au pouvoir", signalant une conférence de presse offensive organisée par d’anciens dignitaires politiques.
Économie : entre avertissements du FMI et ambitions numériques
Sur le front économique, la presse ne cache pas ses inquiétudes. Le journal EnQuête tire la sonnette d’alarme : "Le Sénégal perd du terrain", pointant du doigt les difficultés budgétaires, la dette croissante et la fragilité des équilibres macroéconomiques.
Une analyse partagée par Direct News, qui cite un rapport du FMI : "Sortir du piège budgétaire et bâtir une souveraineté économique durable". Le journal insiste sur la nécessité de réformes structurelles pour retrouver la maîtrise des finances publiques.
Mais tout n’est pas sombre dans ce tableau : En-Relief préfère mettre en avant les avancées technologiques avec ce titre optimiste : "Le Sénégal brille à Gitex Africa 2025". Il y est question de la participation sénégalaise au salon africain du numérique, avec un intérêt croissant pour la cybersécurité et l’intelligence artificielle.
Sécurité : une criminalité en progression
Rewmi Quotidien alerte sur l’insécurité croissante : "Les chiffres de la criminalité en 2024". Le journal fait état d’une hausse des délits liés au trafic de drogue, au braquage et aux violences urbaines. Il cite notamment le trafic de cocaïne, dont les saisies explosent selon les derniers chiffres de la police.
Sport : Ligue des champions et inquiétudes pour les Lions
Côté sport, la presse est partagée entre excitation européenne et doutes sur la sélection nationale.
Record s’inquiète pour les Lions : "Boulaye, Niakhaté et Sarr, ça s’annonce compliqué", à quelques semaines de la prochaine fenêtre internationale. Des blessures et baisses de forme pourraient fragiliser l’équipe nationale.
Pendant ce temps, les clubs européens brillent en Ligue des champions. Point Actu Sport titre : "Arsenal l’emporte à Madrid et rejoint le PSG en demi-finales !", tandis que Rewmi Sports confirme : "L’Inter et Arsenal filent en demi-finales". Des affiches alléchantes se profilent entre géants du football continental.
Société : les syndicats haussent le ton
Enfin, L’Info met en lumière la grogne sociale : "Les syndicalistes haussent le ton", évoquant des revendications salariales et des grèves dans plusieurs secteurs essentiels, notamment la santé et l’éducation.
Cette revue de presse dessine les contours d’un Sénégal sous tension, tiraillé entre exigences de justice, exigences économiques et pression politique. Toutefois, des signaux positifs émergent aussi bien dans l’innovation numérique que dans les perspectives sportives. Le pays semble engagé dans un tournant décisif où la transparence, la rigueur et le dialogue seront indispensables pour restaurer la confiance.