Doucement, tout doucement ! Il faut qu’on se calme et pas d’affolement. Calmos, les gars ! Le pays est déjà sens dessus- dessous pour qu’on en rajoute avec des étincelles. Surtout au moment où le chef désengorge nos prisons en libérant des faussaires et des bandits de grands chemins, fossoyeurs de notre économie. C’est une gigantesque balafre pour la démocratie sénégalaise de voir un activiste qui a l’habitude de faire dans le show sans gros effet, en prison. Bref, le garçon n’a aucune capacité de nuisance si ce n’est faire du bruit. Et depuis hier, c’est un journaliste qu’on a privé de liberté pour des broutilles. Même si le Monsieur a l’habitude de faire dans l’exagération, ce n’est pas une raison de l’envoyer en prison pour si peu. Y a d’autres méthodes plus diplomatiques, surtout en cette période de grande contamination. Rien n’explique la présence de notre confrère en prison. D’ailleurs, le chef en avait fait sa profession de foi, jurant qu’aucun journaliste ne serait en prison pour ses écrits. Plutôt que de priver d’honnêtes gens de leur liberté, le pouvoir et ses alliés doivent s’occuper d’autres urgences. ce au moment où ils sont les seuls à se satisfaire de la gestion du covid-19 par leur champion alors que le nombre de morts s’allonge et que la pandémie a complètement attaqué le pays. ces gens poussent le ridicule jusqu’à insinuer que le chef a payé de sa poche pour rapatrier nos compatriotes bloqués à l’étranger ! En tout cas, la campagne agricole est hypothéquée et les populations attendent désespérément l‘aide alimentaire promise. La famine, une vraie bombe qu’il faut vite désamorcer. Sans compter cette eau qui manque mais qui manque ! Fâcheux, au moment où on nous demande de nous laver les mains à tout instant, surtout en cette période de canicule… Pendant donc que tout est urgence, ces messieurs qui ne voient pas plus loin que leur bout de nez, se mettent dans l’intimidation. Du calme, messieurs et dames !
KACCOOR BI
L’ETAT D’URGENCE FRAGILISE : DEMAIN, LE COUVRE-FEU A PARTIR DE…04 H DU MATIN
Les dernières manifestations sociales à Dakar, Mbour, Mbacké, Touba, Thiès etc. ont complètement fragilisé l’état d’urgence. Pour cause, le président Macky sall a allégé le couvre-feu nocturne et ordonné la reprise des transports en commun entre les régions. Le couvre-feu qui entrait en vigueur à 20h, d’abord, a été repoussé à 21 h puis 23 h jusqu’à 5 h du matin. Malgré cette heure tardive que « Le témoin » quotidien avait qualifiée de « couvre-sommeil », les populations continuent de repousser les « 23 h » au-delà par des violations flagrantes en cette période chaleur. Allez-vous aventurer dans les quartiers de grand-Dakar, Niary-Tally, Pikine, Thiaroye-gare, Parcelles Assainies, Guédiawaye etc. (voir notre article sur la banlieue), les gens déambulent dans les rues jusqu’au petit matin. A la Sicap Liberté, on nous souffle qu’un bar-dancing fonctionne nuitamment. Dès que les derniers clients et mélomanes entrent à 23 h, on ferme les portes pour que plus personne ne sorte jusqu’ 05 heures du matin. A ce rythme, il y a de quoi instaurer le couvre-feu de 04 h à 05 h du matin c’est-à-dire à l’heure où les dancings ferment et où les clients noctambules rentrent chez eux. Encore, encore, le constat est triste et amer à l’hôpital Idrissa Pouye de grand-Yoff ex-cto et au samu-Municipal de Dakar où les personnels de santé ne portent pratiquement plus de masques. Dans les couloirs comme dans les salles de consultation, la plupart des médecins, infirmiers et brancardiers se sont débarrassés de leurs masques. Et les rares porteurs les mettent sur le menton c’est-à-dire au-dessous du nez et de la bouche. Partout à Dakar, la vie reprend en toute insécurité sanitaire. Sans oublier les plages où les vacanciers se rebellent contre les forces de l’ordre pour réclamer leur liberté de baignade. Autrement dit, que les maillots de bain se substituent aux masques de la covid19. Les gestes de défiance se multiplient alors que dans certains pays aux citoyens disciplinés et militarisés comme en Guinée-equatoriale, en Mauritanie etc., il suffit d’un drapeau-rouge ou d’un simple panneau « Baignade interdite » pour que tout le monde s’exécute! Pendant ce temps au pays de Macky sall, c’est le recours aux grenades lacrymogènes pour disperser les récalcitrants. Comme disait notre dirpub MON, il nous faudra un jour un président comme Yaya Jammeh !
JUSTICE CHEIKH YERIM SECK EDIFIE CE MERCREDI, LE PARQUET VEUT UN MANDAT DE DEPOT
cela ne sent pas bon pour cheikh Yérim Seck. Le patron de « Yérim Post » pourrait retourner en prison ce mercredi puisque le Parquet a demandé le mandat de dépôt. Il connaîtra son sort aujourd’hui. Selon les informations de Libération online, le parquet, qui a sollicité l’ouverture d’une information judiciaire, a requis le mandat de dépôt. Pourtant déféré tôt au Parquet hier matin par les hommes en bleu de la Brigade de recherches, l’ancien journaliste de Jeune Afrique n’avait pas pu être entendu par le doyen des juges qui a reçu un réquisitoire du Procureur de la République pour l’ouverture d’une information judiciaire dans ce dossier. si le doyen des juges n’a pas pu entendre cheikh Yérim Seck, c’est parce que, selon Libération online, il interrogeait les parties civiles dans le cadre de l’affaire Olivier Brice sylvain. Cheikh Yérim Seck est ainsi poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie entre autres. Il avait aussi mouillé le ministre de la Justice Me Malick sall et certains magistrats dans ce dossier qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.
CDEPS : L’EMPRISONNEMENT DE YERIM SECK, UN ACTE D’UN AUTRE AGE
Prenant les devants, le conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal «CDEPS » a indiqué qu’un emprisonnement de cheikh Yérim Seck serait un acte d’un autre âge dans une société démocratique. Mamadou Ibra Kane et Cie ont exigé la libération immédiate de cheikh Yérim Seck pour qu’il puisse comparaître libre devant un tribunal en cas de jugement. « Le CDEPS considère que l’emprisonnement d’un journaliste, alors que les faits ne sont pas encore établis, suscite une inquiétude quant à la liberté de la presse et la liberté d’expression. Dans cette période de pandémie du coronavirus, l’emprisonnement semble encore plus inadapté. L’arsenal juridique sénégalais comporte de nombreuses dispositions attentatoires à la liberté de la presse et la liberté d’expression comme la diffusion de fausses nouvelles, la diffamation, le secret défense, la fermeture administrative d’un organe de presse, etc. Cette situation pose encore aujourd’hui la nécessité de la dépénalisation ou déprisonnalisation des délits de presse » souligne le document parvenu à la Rédaction
GAGNER THIES PAR MACKY SALL : HABIB NIANG SE DIT PRET A RELEVER LE DEFI.
S’il y a un homme politique qui aime relever les défis, c’est bien le président du Mouvement And suxxali Sénégal, Habib Niang. Malgré la puissance de Idrissa Seck à Thiès qui reste incontestablement la base politique de ce dernier, Habib Niang se dit prêt à relever le défi de donner la victoire à la prochaine élection locale au président Macky sall dans la capitale du Rail. En tout cas, c’est ce qu’a soutenu le patron du cadastre de Guédiawaye ce dimanche à Thiès lors de l’émission sortie de Walf tv. « Si on dit qu’Idrissa Seck est en territoire conquis à Thiès, c’est que les gens n’ont pas bien regardé la cartographie de Thiès. Prenons l’exemple des jeunes de Thiès qui sont éveillés maintenant et savent ce qui est bien pour eux. Le mouvement And Suxxali Sénégal est venu à Thiès en amenant une autre manière de faire de la politique. Une rupture totale avec ce qui se faisait jusqu’ici dans la ville de Thiès » indique Habib Niang. interpellé sur les défaites successives de Macky sall depuis 2012 à Thiès malgré la nomination d’une pléthore de responsables politique à différentes fonctions, le leader de And suxxali Sénégal, entouré de ses fidèles, tout en reconnaissant une telle situation estime cependant qu’il y a un vrai changement de la donne. « A mon humble avis, le président est prêt à donner à un fils de Thiès des responsabilités importantes ou des postes sensibles dans les affaires du pays. Toutefois si ce dernier ne parvient pas à renverser la donne politique à Thiès, il sera chassé par le président. C’est indéniable. En tout cas, ceux qui sont avec moi sont prêts à redonner Thiès au président Macky Sall. Ce qui est déplorable chez des responsables politiques thiessois proches du président Macky Sall, c’est qu’ils ne cherchent que du buzz. Certains d’entre eux entrent au palais la nuit pour essayer d’amadouer le chef de l’Etat » souligne avec verve Habib Niang. ce dernier se dit disposé à accompagner Macky sall jusqu’en 2024. et même laisser la politique éventuellement lorsque le président quittera le pouvoir.
Le Procureur corse l’addition pour Cheikh Yérim Seck
Le journaliste Cheikh Yérim Seck a été déféré hier devant le procureur. Visiblement, Serigne Bassirou Guèye veut l’ouverture d’une information judiciaire contre lui en lieu et place d’un flagrant délit. Il a visé les chefs d’accusation de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation contre la Gendarmerie. Hier, notre confrère n’a pu faire face au juge d’instruction. Il a donc bénéficié d’un retour de parquet. Avec la levée de boucliers, espérons que le monstre reculera. Il lui est reproché d’avoir déclaré sans preuve que dans l’affaire Batiplus, la Gendarmerie a mis la main sur 4 milliards en espèces et non près de 700 millions comme indiqué par les enquêteurs. Aussi, a-t-il ajouté que pour faire décompte, les pandores ont dû recourir au service d’une dame travaillant dans une banque. Ce qui est faux d’après des gendarmes de la Section de Recherche dont l’audition est attendue.
Le Cdeps exige la libération de Cheikh Yérim Seck
Notre confrère Cheikh Yérim Seck, arrêté par la Gendarmerie dans l’affaire Batiplus, a le soutien de tous les acteurs des médias sans exception. Ces derniers engagent la lutte pour sa libération au moment où Cheikh Yérim Seck fait l’objet d’un retour de parquet. Le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (Cdeps) considère que l’emprisonnement d’un journaliste, alors que les faits ne sont pas encore établis, suscite une inquiétude quant à la liberté de presse et d’expression. A les en croire, dans ce contexte de pandémie du coronavirus, l’emprisonnement semble encore plus inadapté. Les patrons de presse considèrent l’emprisonnement du journaliste Cheikh Yérim Seck comme un acte d’un autre âge dans une société démocratique. Parce que l’arsenal juridique sénégalais, clament-ils, comporte de nombreuses dispositions attentatoires à la liberté de la presse et la liberté d’expression comme la diffusion de fausses nouvelles, la diffamation, le secret défense, la fermeture administrative d’un organe de presse, etc. Pour le Cdeps, cette situation pose encore aujourd’hui la nécessité de la dépénalisation ou dépersonnalisation des délits de presse. Le Conseil exige la libération immédiate de Cheikh Yérim Seck.
Le Synpics rue dans les brancards
Restons dans l’affaire Cheikh Yérim Seck pour dire que le Synpics n’est pas en reste dans le combat pour la libération de notre confrère. Le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, qui a pris langue avec les avocats de M. Seck, marque sa solidarité au confrère avant de rappeler que la protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent, précise Bamba Kassé, il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources. Donc demander à Cheikh Yérim Seck les preuves de ses propos reste à ses yeux en totale contradiction avec la liberté de la presse. Pour Bamba Kassé, il s’agit d’une démarche inopportune d’autant que l’affaire pour laquelle Cheikh Yérim Seck est entendue est pendante devant la justice et fait déjà l’objet de plusieurs traitements dans les médias.
La Convention des Jeunes Reporters dans tous ses états L
a Convention des Jeunes Reporters du Sénégal s’y met. Les jeunes reporters s’inquiètent des atteintes répétitives et dangereuses orchestrées par le régime actuel contre la liberté de la presse. Pour eux, l’arrestation de Cheikh Yérim Seck pour diffusion de fausses nouvelles n’est qu’une dernière et honteuse illustration. Puisque, disent-ils, les atteintes à la liberté de presse ne cessent de s’empirer depuis l’avènement de Me Malick Sall à la tête du département de la Justice. Mais au-delà de la personne de Cheikh Yérim, la convention des jeunes reporters craint que ses membres qui travaillent sur des dossiers sensibles et relatifs à la bonne gouvernance, à la justice et à la corruption, ne soient les prochaines victimes de cette jurisprudence inique.
Macky Sall chez Mimi Touré
Malgré la psychose, le chef de l’Etat s’est rendu hier au domicile de la présidente du Conseil économique social et environnemental pour lui présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de la mère de cette dernière. Sans tambour ni trompette, Macky Sall y a débarqué avec seulement deux gardes. Lorsqu’il a pris la parole, il a surtout rappelé son compagnonnage avec Aminata Touré pour la préservation du pays depuis 2011. Lui renouvelant sa confiance, le chef de l’Etat a également salué son engagement. Dans le même sillage, le Président a indiqué que la défunte fut aussi sa mère qui lui prodiguait des conseils. Au nom de la famille, l’ancien ministre Madieyna Diouf a remercié le chef de l’Etat avant de magnifier les relations qu’il entretient avec Aminata Touré. En définitive, Mimi Touré qui lui a présenté ses collaborateurs, parents et alliés, a remercié son hôte pour la spontanéité de son geste qui atteste des relations fraternelles qui les lient. Mimi Touré a perdu sa mère Nafissatou Sow avant-hier. Elle a été enterrée à Yoff. L’AS présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
Abdou Diouf chez Mimi
Dans une de nos précédente éditions, nous vous révélions que Me Wade était à Dakar depuis plus d’un an et était en train de rédiger ses mémoires. Eh bien ! Il n’est pas le seul parce que son prédécesseur Abdou Diouf est également dans la capitale sénégalaise depuis plusieurs mois. D’ailleurs hier, il a été aperçu au domicile familial d’Aminata Touré où il était venu présenter ses condoléances à l’ancienne Première ministre qui a perdu sa mère. Il a été précédé par Macky Sall qui y est allé vers 15 heures. Dire que pour la première fois, nous avons deux anciens présidents qui vivent discrètement dans le pays. C’est rare pour être souligné.
Le Dc de Aly Ngouille Ndiaye et huit autres testés positifs
Le ministre de l’Intérieur a bien fait de se mettre en quatorzaine. Heureusement d’ailleurs qu’il a été testé négatif à la covid-19. En revanche, L’AS a appris que son directeur de cabinet et huit autres personnes contacts du major testé positif en fin de semaine dernière ont été contaminées. Pour la plupart, ce sont des asymptomatiques. D’ailleurs, le cabinet a été désinfecté. Prompt rétablissement à ce beau monde.
Crépitement d’armes à Adéane
Le retour des populations déplacées à cause du conflit casamançais ne sera pas une chose aisée pour l’Armée nationale. Après deux accidents liés à l’explosion de mines antichar qui a fait des victimes dans les rangs de l’armée, les hostilités ont repris hier dans la commune d’Adéane. En effet, les populations de cette commune du département de Ziguinchor ont été réveillées hier par des détonations à l’arme lourde. Pendant plusieurs heures, elles ont entendu des crépitements et détonations d’armes provenant, d’après des sources concordantes, de la zone de Bilass, un village abandonné par les populations. Il faut rappeler que l’armée est déterminée à mener jusqu’au bout l’opération pour le retour des déplacés.
Un magistrat, un greffier et un agent de sécurité chopent le virus
Le coronavirus se propage dans le temple de Thémis. Après le magistrat du tribunal du Travail, d’autres travailleurs de la justice ont chopé le covid-19. Le Secrétaire général de la Cour d’appel de Dakar informe à travers un communiqué que trois cas positifs à la covid-19 sont découverts parmi les membres du personnel du Tribunal Hors Classe de Dakar. Il s’agit, d’après nos sources, du magistrat cité alors dans un communiqué du Ministère de la Justice, d’un greffier et d’un agent de sécurité. Pour éviter la propagation du virus, les autorités judiciaires ont décidé de suspendre les audiences publiques au Palais de Justice, à l’exception de celles des flagrants délits. Ce, jusqu’au vendredi 03 juillet.
Radicalisation des travailleurs de la Justice
Les travailleurs de la Justice en mouvement d’humeur depuis lundi se radicalisent pour contraindre le ministre de la justice à accéder à leur requête. Le Bureau Exécutif National du Sytjust, qui a évalué les deux jours de grève, s’est félicité que dans la quasi-totalité des juridictions, les audiences ne se sont pas tenues, faute de greffiers. Malgré cette crise, le Sytjust constate pour le déplorer que la chancellerie est restée de marbre, continuant d’ignorer royalement les préoccupations des travailleurs de la Justice. Pour le secrétaire général du Sytjust, cette posture de dédain ne correspond pas au sens des responsabilités attendu de la part d’un Garde des Sceaux. Face à cette attitude qu’ils trouvent inadmissible, les travailleurs de la Justice n’ont d’autres choix que «la radicalisation du combat pour défendre leur dignité». Le bureau appelle les travailleurs à la mobilisation pour la réussite de la marche pacifique vendredi prochain à Dakar.
Incendie d’une mosquée à Mbodiène
La mosquée de Mbodiène, village situé dans l’ouest de la commune de Nguieniène (Mbour), a été ravagée par un incendie. L’autel a complètement été consumé par les flammes. Sur les lieux, les taches noirâtres témoignent à suffisance de la violence du feu. Face à cette situation dont l’origine de l’incendie n’est pas encore élucidée par les éléments de la gendarmerie de Joal, l’imam soupçonne un acte prémédité. Moussa Sène racont : « Vers 5h du matin, j’ai trouvé la porte entrouverte. J’ai regardé pour voir s’il y avait quelqu’un et j’ai vu les flammes. Je suis allé réveiller les riverains. Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu, puisqu’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines», a t-il témoigné.
Distribution de vivres à Mbour Enfin !
La distribution de l’aide alimentaire destinée aux familles démunies a commencé dans le département de Mbour. Hier, lors de la cérémonie de lancement de la distribution des vivres qui s’est tenue à Joal, le préfet Mor Talla Tine a rassuré que l’opération se passera dans la transparence. L’opération va durer au maximum une semaine dans les 16 communes du département. Pour éviter l’affluence des bénéficiaires, 80 sites ont été mis en place sur l’ensemble du département.
Démarrage des vols intérieurs
Les vols intérieurs ont repris depuis lundi comme annoncé par le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Mais cette reprise était conditionnée par une mise en place d’un dispositif sanitaire. Ainsi, à cet effet, le ministre Alioune Sarr a visité les aéroports Blaise Diagne et de Ziguinchor pour vérifier le dispositif installé, visant à réduire les risques de contamination et de propagation de la Covid-19 dans l’environnement aéroportuaire. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens se dit satisfait de la mise en œuvre effective des règles sanitaires applicables au transport aérien, édictées par le Ministère de la Santé et recommandées par les organisations internationales de l’aviation civile et de la santé. Il invite les passagers à s’approprier ces règles.
EXCLUSIF SENEPLUS - Doit-on célébrer les héros de la colonisation au Sénégal ? Doit-on célébrer les leaders racistes de la guerre civile aux Etats-Unis ? Héritage historique ou célébration de l'horreur ? Néo-colonialisme ou universalisme ?
René Lake et Ousseynou Nar Guèye |
Publication 17/06/2020
Lu Bees avec René Lake à Washington et Ousseynou Nar Gueye à Dakar.
Ousseynou Nar Gueye revient sur la demande de certains membres de la société civile à Saint-Louis de débaptiser le pont Faidherbe et de déboulonner sa statue trônant dans la ville. Et il s'interroge : quelle place pour les noms des personnages sénégalais et africains à donner aux rues, places et monuments ?
De son côté, René Lake indique que ce même débat d'actualité au Sénégal est également à l'ordre du jour aux Etats-Unis et encore plus depuis le meurtre de George Floyd. Il est contre le fait d'honorer les auteurs de crimes contre l'humanité que ce soit le colonisateur français ou encore les sudistes racistes en Amérique.
La réalisation et le montage de ce talk hebdomadaire du mercredi sont assurés par Boubacar Badji.
Amadou tient à son Akilee
La réunion de haut niveau entre les responsables de Senelec et ceux de Akilee, sous la houlette de l’Agent judiciaire de l’Etat, s’est tenue hier dans une atmosphère cordiale. D’après des sources de «L’AS», le Pca Khalifa Dia et le Dg de Senelec Papa Mademba Bitèye, appuyés par l’agent judiciaire Antoine Diom, ont notifié à Amadou Ly la volonté du chef de l’Etat de faire acheter par Senelec toutes les parts de Akilee. Un vœu qui ne trouve pas l’assentiment du fondateur de Akilee qui entend, quelle que soitl ’issue, poursuivre la vision stratégique de son entreprise qui s’étend au-delà de nos frontières. En tant qu’entrepreneur passionné de son métier, il dit avoir fondé la société pour matérialiser une vison et servir l’Afrique et le Sénégal qui lui tiennent à cœur. Pendant presque trois tours d’horloge, chacun a exprimé son opinion, mais visiblement, c’est le statu quo ante. Rien de concret n’est sorti de la rencontre. Reste désormais au chef de l’Etat de faire résilier le contrat en indemnisant Akilee ou se préparer à un autre feuilleton devant les tribunaux. Ce qui est sûr, c’est que Amadou Ly ne lâchera pas son Akilee, commente une source.
Affaire Batiplus
L’étau se resserre autour du petit ami de Rachelle Sleylati du nom de la caissière de Batiplus placée » sous mandat de dépôt pour détournement de fonds. Comme annoncé hier par L’AS, Alex Rabih Kfoury a été placé sous contrôle judiciaire. L’ancien actionnaire de Platinum qu’il partageait avec Aziz Mbaye de la Présidence a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire pour complicité de détournement et blanchiment de capitaux par le juge d’instruction Samba Sall. Sleylati aurait cité son copain et ses parents comme les bénéficiaires du vol. D’après nos sources, ces derniers sont attendus devant le Doyen des juges incessamment.
Cheikh Yérim Seck déféré aujourd’hui
Le journaliste Cheikh Yérim Seck a été placé en garde à vue après son audition à la Brigade de Recherches de Dakar. Il a été acheminé à la rue Thionk. Selon nos informations, toutes les questions posées au journaliste tournaient autour d’un seul point. Il s’agit de sa déclaration télévisée selon laquelle 4 milliards de Fcfa auraient été saisis dans l’affaire Batiplus par les gendarmes, mais seule une partie aurait été consignée. Des sources autorisées révèlent à «Libération online» que, prié de s’expliquer, Cheikh Yérim Seck a persisté dans ses déclarations, indiquant toutefois qu’il ne pourrait pas dévoiler ses sources. Il s’en est suivi un jeu de pingpong entre lui et les enquêteurs qui réclamaient une preuve attestant cette déclaration. Un compte rendu a été fait au procureur de la République qui a ordonné le placement en garde à vue de Cheikh Yérim Seck pour diffusion de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie nationale etc. Selon des sources dignes de foi, le journaliste sera déféré au parquet aujourd’hui à moins d’un rebondissement spectaculaire.
Plainte
Encore des dérives graves sur les réseaux sociaux. Un internaute s’est permis d’insulter la famille Omarienne et toute la communauté Al Pulaar, à travers les réseaux sociaux. Des propos qui ont choqué la famille Omarienne qui souhaite que l’auteur soit puni par la justice. Pour que justice soit faite, Thierno Cheikhou Oumar Bachir Tall a déposé une plainte contre X à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Dans sa plainte, le chef religieux dit avoir constaté via les réseaux sociaux, notamment par Instagram, un individu qui a insulté les peuls, particulièrement les familles religieuses et principalement la famille Omarienne.
Antichar
Même s’il y a une accalmie en Casamance, les mines continuent de faire des victimes. L’armée a perdu deux soldats hier, lors d’une opération pour accompagner le retour des populations dans le secteur de Mbissine et lutter contre les trafics illicites et les bandes armées. Pendant la patrouille, un véhicule de l’armée a sauté sur une mine antichar entre Diagnon et Mbissine. Le bilan est de deux morts sur le coup et deux autres se sont retrouvés avec des blessures graves. D’après la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), les victimes sont évacuées à l’hôpital de Ziguinchor. En dépit de l’accident mortel, les opérations se poursuivent, dit-on, conformément aux objectifs planifiés.
Un proche de Mbackiou Faye interdit l’accès à une plage
La lutte pour la sauvegarde du littoral est loin d’être gagnée. Alors qu’on n’en a pas encore fini avec la polémique sur la plage de Mermoz, un autre quiproquo est noté à la plage de Ngor. N’eût été l’intervention d’un certain Ady Guèye, le pire allait se produire hier à la plage deNgor située non loin d’une banque, sur la route des Almadies. A en croire M. Guèye, un vigile est posté à l’entrée de cette petite plage pour interdire aux jeunes l’accès. Choqués par l’attitude du vigile qui s’oppose à l’accès à la plage sur ordre d’un proche de Mbackiou Faye, les sportifs ont voulu lui faire sa fête. Pour se défendre, le vigile a sorti sa machette devant le groupe de jeunes déterminés à le corriger. C’est dans ces circonstances que Ady Guèye s’est interposé entre les deux parties. Il a raisonné le vigile avant de calmer les jeunes furieux. Mais à tout moment, cela peut dégénérer puisque les jeunes ne sont prêts pas à abandonner cette plage où ils s’entraînent. Une mobilisation est prévue dans les prochains jours pour s’opposer à la volonté de privatiser les plages.
Macky Sall
Le Président Macky Sall compatit à la douleur des familles des soldats décédés hier au cours d’une opération entre Diagnon et Mbissine. Il a fait un post pour s’incliner devant la mémoire des deux Jambars tombés sur le champ de l’honneur, en Casamance. Au nom de la Nation, le chef de l’Etat adresse ses condoléances à leurs familles et aux Forces Armées. Par la même occasion, il souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Accident
La Direction de la Police des Airs et des Frontières (DPAF) a perdu un agent hier. Il s’agit de l’agent de police Mamadou Diédhiou qui est décédé par accident le dimanche à 23h, à Moussala, à la frontière entre le Sénégal et le Mali. Il est décédé suite à un accident de moto. Mamadou Diédhiou dit Diadio est de la 40e promotion de l’Ecole Nationale de Police. Il sera inhumé aujourd’hui dans sa ville natale, Kolda.
2e décès lié à la Covid-19 de Diourbel
L’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel a enregistré deux cas de décès liés au Coronavirus, en moins de 48 heures. En effet, après le décès vendredi passé d’un patient, un vieillard âgé de 95 ans et domicilié au quartier Médinatou, un autre patient de sexe masculin âgé de 70 ans, atteint de Covid-19 et interné la veille, est décédé ce dimanche. Les deux habitaient le même quartier. Il faut toutefois souligner qu’à Diourbel, à l’instar de Touba la capitale du Mouridisme, beaucoup de gens refusent de croire à l’existence réelle de la maladie de Covid-19.
Bambey
Le département de Bambey, qui n’avait pas enregistré le moindre cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie, a connu un premier cas, hier lundi. Il s’agit d’un jeune homme, la quarantaine, qui d’après certaines sources, serait un employé du Port Autonome de Dakar (Pad). Le patient avait quitté Dakar pour rejoindre sa famille à la commune de Réfane, dans le département de Bambey, où il a été testé positif. Il faut noter que 13 membres de la famille du jeune homme ont aussitôt été mis en quarantaine à Réfane.
Diourbel Serigne
Mor Sène. C’est le nom d’un jeune ouvrier décédé dans un chantier de construction situé au quartier Keur Gou Mack, de la commune de Diourbel. Le drame a eu lieu hier après-midi, alors que la victime s’activait pour remonter des briques. La chute a été d’une telle violence qu’il est mort immédiatement. Et les sapeurs-pompiers qui ont été alertés aussitôt n’ont pu que constater les dégâts. Le corps sans vie a été transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke tandis que les travaux ont été suspendus sur le site.
Touba
La lutte contre le trafic de drogue dans la cité dite religieuse de Touba, n’est pas encore gagnée. En atteste la énième saisie opérée hier par les éléments de la brigade de recherches du commissariat de police de Touba Gouye-Mbinde. Ces derniers ont fait tomber un dealer présumé qui avait par devers lui un kilogramme de l’herbe qui tue et 17 cornets prêts pour l’usage. Cordonnier de son état, l’individu, la cinquantaine, qui a passé la nuit en garde à vue, sera présenté au procureur de la République, ce mardi.
Oumar Sarr
Le maire de Dagana, Oumar Sarr, interné à l’hôpital de Fann après avoir chopé le virus, est déclaré guéri hier. C’est lui-même qui a donné l’information. Le responsable politique a renseigné hier dans la matinée qu’il venait d’être testé négatif à la Covid-19 pour la deuxième fois consécutive. Oumar Sarr remercie toutes les personnes qui ont montré leur attachement à son égard, particulièrement les populations du Walo qui ont organisé des prières pour son rétablissement. Le responsable libéral a tenu à remercier les autorités publiques du pays, en particulier le président de la République qui l’a appelé, à l’en croire, dès les premiers moments de son hospitalisation et exprimé sa solidarité. Le leader de Suqali Sopi associe aux remerciements le personnel médical de l’hôpital de Fann et les responsables des partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition. Oumar Sarr demande, par ailleurs, aux populations de continuer à se protéger avec les mesures-barrières pour en finir définitivement avec la pandémie.
Reprise de la ré-immatriculation
Après une pause de trois mois à cause de la pandémie de Covid19, le Bureau des relations publiques de la Police nationale annonce dans un communiqué, que les opérations de contrôle pour la ré-immatriculation des véhicules importés au Sénégal reprennent à partir d’aujourd’hui. Seulement, les déplacements au service sont encore interdits pour se prémunir d’une propagation de la covid-19.Ainsi, pour éviter des rassemblements en cette période de pandémie de Covid-19, les demandeurs du document sollicité sont invités à prendre un rendez-vous. Pour rappel, les opérations de contrôle pour la ré-immatriculation des véhicules importés au Sénégal se font au Bureau central national (BCN-INTERPOL)
Rien, absolument rien ne semble marcher dans ce charmant pays, pas comme les autres. Un gouvernement qui se sent déjà dépassé par une situation qu’il a lui-même créée, pendant qu’il est rattrapé par plusieurs scandales. Un gouvernement à terre, extenué pour barrer la route à un minuscule virus qui a fini de se propager dans tout le pays et particulièrement dans la capitale et la cité religieuse de Touba. Un virus contre lequel il faudra mener combat titanesque où il faudra des mesures courageuses et draconiennes pour qu’on enlève, enfin, les masques et goûter à la belle vie sans aucune distanciation. Vous voulez un croquis ? De la République des voyous, on passe à celle des faussaires, magouilleurs, ripoux, falsificateurs, insulteurs, mégalomanes, mythomanes, racoleurs. Hélas, ils gravitent dans le cercle des décideurs. Un gangstérisme d’Etat sans nom avec des hommes sans loi ni foi. C’est à croire que toutes les valeurs de ce pays sont à terre, piétinées par des hommes et femmes guidés par la quête effrénée de richesses et de plaisirs charnels. Et par tous les moyens quitte à tuer. En parlant de terres, celles - ci sont cédées et vendues par des gens qui sont souvent prompts à se poser en donneurs de leçons alors qu’ils sont à la limite de la répugnance par les actes qu’ils posent au quotidien. De véritables tartuffes qui voguent au gré de leurs intérêts. Et tant pis pour ceux qui croient à la fin d’un système.
KACCOOR BI
CASAMANCE MACKY SALL S’INCLINE DEVANT LA MEMOIRE DES 2 JAMBARS TUES
Le chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des 2 Jambars tués hier en Casamance après leur véhicule ait sauté sur une mine antichar. D’autres soldats ont été grièvement blessés par cet incident. « Je m’incline devant la mémoire de 2 de nos Jambars tombés sur le champ de l’honneur, en Casamance. Au nom de la Nation, j’adresse mes condoléances à leurs familles et aux Forces Armées. Prompt rétablissement aux blessés » a indiqué le président Macky Sall en cette triste occasion.
COVID19 OUMAR SARR PARMI LES 80 GUERIS DE CE LUNDI
L’ancien ministre d’Etat et ancien coordonnateur général du Pds Dr Oumar Sarr testé positif à la covid19, a retrouvé la santé ce lundi 15 juin. Il avait été déclaré asymptomatique, c’est-à-dire qu’il ne développait pas la forme grave de la maladie. Après deux semaines de traitement au Centre hospitalier universitaire de Fann, il a été testé négatif à deux reprises. Ce qui signifie tout simplement qu’il est guéri et peut regagner son domicile. Avant de sortir de l’hôpital, le maire de Dagana a tenu à remercier le chef de l’Etat qui l’a appelé dès les premiers instants de son hospitalisation, le personnel médical pour son professionnalisme, ses proches et tous les anonymes qui lui ont apporté soutien et réconfort moral durant cette épreuve.
LEVÉE DU CORPS DE ADJA NAFISSATOU SOW LA REPUBLIQUE COMPATIT AVEC MIMI
Rappelée à Dieu ce dimanche, la défunte Nafissatou Sow a été inhumée hier lundi vers les coups de 15h au cimetière musulman de Yoff. Même si Mme Aminata Touré avait, la veille, dispensé de déplacement tous ceux qui envisageaient de le faire, à cause du contexte sanitaire actuel, les gens ont tenu à se déplacer massivement à la Mosquée Omarienne de Dakar, mais également à la maison familiale à Sacré-Coeur. D’ailleurs, lors de la cérémonie de levée du corps qui s’est déroulée à la mosquée Omarienne, des autorités gouvernementales notamment Mahammad Boun Abdallah Dione, Augustin Tine, Me Oumar Youm, Mor Ngom, Abdou Mbow, Modou Diagne Fada, des magistrats avec à leur tête le Président de l’Ums, des opposants dont le Pr Malick Ndiaye, des amis et des proches parents de la Présidente du Conseil économique, social et environnemental ont effectué le déplacement pour compatir avec elle en cette douloureuse circonstance. Selon certains, «la défunte Nafissatou Sow était une éducatrice, une personne pieuse et accueillante à la fois». Serigne Pape Malick Sy, le porte-parole du Khalife général des tidianes, a témoigner des bons rapports que la défunte entretenait avec la famille Sy de Tivaouane. «Elle était tout pour nous. Elle était plus qu’une sœur. Et Aminata Touré est une nièce pour nous» témoigne-t-il. Après l’enterrement de la défunte au cimetière de Yoff, il a été aussi noté un ballet d’autorités dont des ambassadeurs, des politiques, des hommes d’affaires entre autres pour venir présenter leurs condoléances à la «Mimi de la République». Le Témoin en profite pour présenter ses condoléances à la Présidente du Conseil, Économique, Social et Environnemental et prie pour le repos de l’âme de sa chère mère. Que Dieu accueille la défunte dans Son Paradis !
AFFAIRE BATIPLUS ALEX RABIH KFOURY SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Alex Rabih Kfoury, le fiancé de Rachelle Sleylati, est sorti libre de son face-à-face avec le doyen des juges. Selon les informations de Libération online, il a été inculpé pour complicité de blanchiment présumé, mais sous le régime du contrôle judiciaire. Les auditions des parents de Rachelle Sleylati, prévues le même jour, ont été reportées à une date ultérieure. A rappeler qu’avant Alex Rabih Kfoury, le juge du premier cabinet avec inculpé Christian Chamra, directeur de Batiplus.
CABINET «SAMADE & NDIÉGUENE» DÉMENT ET PRÉCISE ME MALICK SALL N’EST PLUS AVOCAT !
Lors de sa dernière sortie sur l’affaire Batiplus, le journaliste Cheikh Yérim Seck avait fait des déclarations fracassantes. Sans retenue, il a « révélé » que les gendarmes auraient saisi 4 milliards CFA en espèces mais qu’« à l’arrivée, seuls 650 millions CFA ont été confisqués et consignés car tout le reste a été restitué à la famille Farès ». Pis, il avait accusé les ex-associés et collaborateurs de Me Malick Sall de conflit d’intérêts alors que ce dernier n’est plus avocat depuis sa nomination comme ministre de la Justice. D’où la colère de Mes Samade et Ndiéguène qui ont non seulement démenti ces informations qu’ils qualifient de « mensonges » mais aussi disculpé le ministre de la Justice, Me Malick Sall ayant définitivement tourné le dos à son cabinet. Et un avocat qui cédé son cabinet à d’autres associés, ce n’est pas une première au Sénégal et dans le reste du monde. Comme ce fut le cas des Mes Souleymane Ndéné Ndiaye, Aïssata Tall Sall, feu Jacques Baudin, Amadou Sall, Sidiki Kaba, El Hadj Diouf, Ousmane Ngom, Madické Niang, Oumar Youm etc. Tous ces éminents avocats, une fois nommés ministre, ont légué leur cabinet.
INFRASTRUCTURES LA SONATEL CHERCHE 100 MILLIARDS SUR LE MARCHE OBLIGATAIRE
La Sonatel a décidé d’aller sur le marché obligataire pour chercher un montant de 100 milliards de nos francs. Cet emprunt obligataire est une dette émise pour se financer auprès d’investisseurs, appelés les obligataires. Un palier de nouveau pour la Sonatel qui, depuis sa création, s’est distinguée de par son excellence technologique, sa capacité d’anticipation et d’adaptation, renseigne un communiqué parcouru par la Rédaction. ‘’Le programme d’investissements financé par cet emprunt obligataire sera dédié, aux investissements sur les infrastructures permettant de soutenir le segment voix’’ ; à ‘’l’accélération des principaux relais de croissance ainsi que le lancement de nouveaux métiers (Energie, Banque, contenus multimédias) ; à la poursuite de ‘’la modernisation et l’extension du réseau Sonatel tout en renforçant le rôle de pionnier du Groupe Sonatel en termes d’innovation et de technologie dans le secteur des télécommunications’’. Cet emprunt obligataire a été approuvé par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf) pour l’émission de 10 000 000 obligations au prix unitaire de 10 000 F CFA. Document dans lequel il est aussi relevé que ‘’cet emprunt sera amorti sur une maturité de 7 ans à un taux d’intérêt facial de 6,50% / an. La période de souscription sera ouverte du 15 juin au 15 juillet 2020’’. À noter que Sonatel, dans sa note d’information, dit avoir ‘’toujours su, de par sa gouvernance et sa politique d’investissement soutenue, impulser ses relais de croissance et diversifier son modèle économique face aux évolutions de son secteur’’. D’ailleurs, dit-elle, ‘’c’est dans l’objectif de diversification des sources de refinancement que le Conseil d’administration a voté une résolution de recours à un emprunt obligataire par appel public à l’épargne lors de son assemblée générale 2020. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du financement de son plan d’investissement 2020 au Sénégal, principal marché du groupe Sonatel.
POTOU DEUX FRERES SONT MORTS NOYES CE DIMANCHE
Deux frères Sidy Yaly (37 ans) et Modou Yaly (26 ans) sont morts noyés dans la zone maritime de Potou ce dimanche. Les deux frères, qui tentaient de sauver leur beau-frère qui se noyait, ont finalement trouvé la mort par noyade après avoir sauvé le mari de leur sœur. Les frères Yaly faisaient partie d’une caravane organisée par le quartier Touba Seras de Louga. Ils étaient partis pour une partie de baignade devant la forte canicule qui pesait sur toute la région...
PECHE AFFRONTEMENTS EVITES ENTRE PECHEURS DE LOUMPOUL ET DE GUET NDAR
Des affrontements ont été de justesse évités ce dimanche entre des pécheurs de Lompoul et ceux de Guet Ndar de Saint Louis pour des raisons d’utilisation par les Guet Ndariens de filets de pêche non autorisés dans la zone de Lompoul. En effet, les pêcheurs de Lompoul ont reproché à leurs collègues de Saint Louis de venir pêcher nuitamment et clandestinement dans leurs zones en utilisant des filets qui détruisent les leurs appelés « mbaalu rog » à la place des filets mobiles appelés « mbaalu fél-félé » autorisés dans la zone en cette période. C’est ainsi qu’après avoir surpris leurs collègues saint-louisiens en pleine activité de pêche, ils les ont interpelés pour discuter avec eux mais une altercation s’en est suivie au cours de leurs échanges de propos. La gendarmerie alertée est descendue sur les lieux pour apaiser les esprits des protagonistes en les invitant à la raison et en leur demandant chacun en ce qui le concerne de respecter les textes en vigueur. Puis les autorités administratives et municipales ont tenu une séance de travail avec le comité local de pêche artisanale (CLPA). Au cours de leur entretien, le préfet de Kébémer Mamadou Lamine Mané et les maires des communes de la zone concernée sont parvenus à calmer les esprits. C’est ainsi que, grâce a cette intervention des autorités, le pire a été évité car les protagonistes qui avaient tous les nerfs tendus ont failli de peu à en venir aux mains. Mais avec la présence de la gendarmerie et des autorités l’irréparable a été vite évité et les protagonistes en sont finalement venus à de meilleurs sentiments et se sont donnés la main à la suite d’un conciliabule… normes en vigueurs dans ce domaine en utilisant les filets autorisés.
ERRATUM IL FALLAIT LIRE THIERNO AHMADOU BALNDE…
Dans la précédente édition de votre canard le Témoin, une confusion nominale s’était glissée dans l’article consacré à la réouverture de la grande mosquée de Madinatoul Houda après 3 mois de fermeture. Ainsi, il s’agissait plutôt de Thierno Ahmadou Balndé, le khalife du Fouladou qui, à l’occasion de la prière du vendredi passé, avait enjoint tous les imams de la région de Kolda sous son égide de renouer avec les mosquées. Une décision qui tombe un mois après la levée de l’interdiction de la fermeture des lieux de culte. C’est au regard de l’amélioration de la situation sanitaire notée ces derniers jours à Médina Gounass, la zone la plus touchée dans le Sud du pays, que le saint homme a décidé d’inviter ses fidèles à célébrer la prière en groupe suivant le respect des normes édictées par les autorités sanitaire.