Quand Mamoudou Ibra Kane reçoit Mactar Sylla, le Directeur général de la chaîne Label Tv, devant le Jury du dimanche (JDD), sur iRadio et Itv, ce 21 juin, ce sont les enjeux de l’heure, du secteur audiovisuel, qui sont passés au crible. L’enfant de la télé dissèque les forces et faiblesses d’une véritable industrie culturelle et audiovisuelle africaine, qui génère une importante manne financière, entre 12 et 14 milliards de dollars, en publicité, passant sous le nez des médias du continent.
La consommation culturelle par les médias
Fort de sa riche expérience, l’ex patron de la Rts, de Tv5, de Stv au Cameroun, aujourd’hui Directeur général Label Tv au Gabon, et membre du comité exécutif de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), entre autres aventures médiatiques, prône le panafricanisme dans la couverture et les contenus. Afin qu’il y ait, explique-t-il, "toute l’Afrique de manière transversale, multilatérale et plurielle", et en plusieurs langues.
"Depuis TV5, j’ai toujours dit, comme ils l’ont fait, il était important de fédérer les best of, les meilleurs contenus, le meilleur personnel africain autour de ce projet. L’audiovisuel est important aujourd’hui. Pourquoi ? Les modes de domination du monde contemporain passeront de plus en plus par la manière de façonner les consciences. Les habitudes de consommation notamment de notre jeunesse, quand vous voyez dans nos accoutrements, ce que nous mangeons, etc. Plein de choses sont aujourd’hui incrustées dans le mental des populations, des citoyens, grâce aux médias. Vous l’avez dit en rappelant ce journalisme d’aujourd’hui citoyen avec ses dérapages. Mais en raison de tout cela, je fais partie des gens qui croit que pour que nos pays s’en sortent, la Culture au sens le plus large, qui inclut la Communication, est la base essentielle de la pyramide qui va aider à aller vers l’émergence et au partage du bien-être."
L'AFRIQUE ASSEZ PEU COUVERTE DANS LES JT EN FRANCE
L'Afrique est assez peu représentée dans les journaux télévisés des grandes chaînes françaises, selon une étude de l'Ina publiée dimanche
De 2011 à 2019, la médiatisation du continent africain représente 5,4% de l’offre globale d’information de TF1, France 2, France 3, Canal+, Arte et M6. Le continent apparaît ainsi moins médiatisé que l’Asie (12%), mais plus que l’Amérique latine (2%), selon l'InaStat, baromètre statistique de l'Institut national de l'audiovisuel, qui épluche les JT.
Si tous les pays d’Afrique sont mentionnés au moins une fois (sauf Sao Tomé-et-Principe), plus de la moitié des citations se concentrent sur seulement 5 pays : l’Égypte, la Libye, le Mali, la Tunisie et l’Algérie.
Sur ces neuf années, c’est France 2 qui consacré le plus de sujets à l’Afrique, avec 3.312 sujets, devant Arte (3.169), TF1 (2.593), M6 (2.003), France 3 (1.995), et Canal+ (1.527). Si l'on rapporte ces chiffres à l'offre de chaque chaîne, c'est Arte qui est en tête, en ayant consacré 10,8% de son JT au continent, devant Canal+ (7,4%) et France 2 (5,1%).
La personnalité africaine la plus médiatisée (en prises de paroles au JT) a été le chef d’État libyen Mouammar Kadhafi, entre 2009 et octobre 2011, date de son décès, suivi du président égyptien Abdel Fattah Al Sissi.
L'Ina remarque également l'absence de femmes parmi ces personnalités, comme l'ex-présidente de la Commission de l’Union africaine (2012-2017), la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui n’a fait que 5 passages sur la décennie.
LE RACISME SYSTÉMIQUE EN FRANCE EST LE PLUS INSIDIEUX DE TOUS
Les pays africains s'abritent derrière le multilatéralisme pour ne pas hausser le ton quand il le faut - A quand une commission d'enquête indépendante sous la bannière onusienne ? René Lake et Mireille Fanon-Mendès-France en débat sur VOA
René Lake et Mireille Fanon-Mendès-France en débat sur VOA.
Une résolution condamnant le racisme systémique et les violences policières a été unanimement adoptée vendredi par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à l'issue d'un débat et après le retrait d'une mention ciblant spécifiquement les États-Unis, provoquant la colère de plusieurs ONG des droits humains.
L'initiative portée par l'Union Africaine aura-t-elle un impact sur le problème des discrimnations raciales toujours en cours dans plusieurs pays au monde, y compris en Afrique ? Qu'en est-il des pays occidentaux toujours réfractaires à lidée d'ouvrir le débat sur le racisme ? Les invités de l'Amérique et vous donnent leurs avis sur le sujet.
REVENDICATIONS SOCIALES ET ‘’HOSTILITÉS’’ ENTRE L’ARMÉE ET LE MFDC À LA UNE
Dakar, 20 juin (APS) – De l’actualité commentée par les quotidiens reçus samedi à l’APS fait partie la menace brandie par certains médecins déployés dans les centres de traitement du coronavirus d’aller en grève à cause du non-paiement de leurs salaires et primes de motivation.
En raison du ‘’non-paiement de leurs salaires et primes de motivation’’, et de ‘’mauvaises conditions de travail’’, écrit L’As, ‘’les médecins contractuels menacent de quitter les centres de traitement du Covid-19’’.
‘’En plus de la grosse équation que constituent la propagation fulgurante du coronavirus et la hausse [du nombre] de décès, les autorités du ministère de la Santé doivent faire face à un autre souci. Il s’agira pour elles de gérer la révolte des médecins contractuels qui menacent d’aller en grève si on ne leur verse pas leurs primes de motivation’’, lit-on dans le journal.
Selon L’As, les médecins contractuels ‘’au-devant de la guerre contre le Covid-19 (…) sont très remontés contre leur ministre de tutelle’’ pour la raison déjà invoquée.
Il y a une ‘’reprise des hostilités’’ en Casamance (sud), entre l’armée et les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), selon Sud Quotidien. ‘’L’Armée en opération de sécurisation, le MFDC dénonce une provocation’’, écrit-il, ajoutant que le bruit des ‘’tirs à l’arme lourde’’ parvient aux populations vivant près de la frontière du Sénégal avec la Guinée-Bissau.
‘’A l’origine des combats, le contrôle de ces localités à l’abandon depuis vingt-huit ans’’, explique Sud Quotidien, soulignant que ‘’cette reprise des hostilités intervient au moment où de profondes dissensions minent [le] Mouvement des forces démocratiques de Casamance’’.
Tribune pose la question de savoir qui va ‘’étancher la soif des Sénégalais’’. ‘’Aujourd’hui comme hier, les Sénégalais ont soif. (…) Comment comprendre le fait que les pauvres [citoyens] paient des factures exorbitantes alors qu’ils n’ont pas d’eau ?’’ commente Tribune.
Et selon le journal, les Sénégalais n’auraient pas soif que… d’eau. ‘’La soif de bonne gouvernance et de justice sociale est venue s’ajouter au calvaire des populations. Malgré les pouvoirs qui se sont succédé, et qui leur avaient promis d’étancher leur soif, celle-ci reste inextinguible (…) Même si cette soif ne date pas de l’ère Macky Sall, il convient quand même de reconnaître qu’elle s’est aggravée sous son magistère alors qu’il avait promis d’y remédier’’, lit-on dans Tribune.
EnQuête est préoccupé par l’‘’OPA (offre publique d’achat) sur le poumon de Dakar’’, c’est-à-dire, le ‘’déclassement de la forêt de Mbao’’, à Dakar. ‘’Sortie de terre en 1908, la forêt de Mbao est classée depuis le 7 mai 1940. Aujourd’hui, alors qu’elle constitue le seul poumon vert encore debout de Dakar, son déclassement alimente une grosse polémique’’, écrit le journal.
Les quotidiens se sont également intéressés à l’adieu fait par Aloyse Waly Diouf au ministère de la Santé. Le fonctionnaire sénégalais, directeur de cabinet du ministre de la Santé et porte-parole du ministère, va désormais travailler pour l’Organisation mondiale de la santé.
Selon Source A, il y a eu ‘’des larmes’’ lorsque M Diouf, l’un des membres du comité national chargé de la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sénégal, faisait ses adieux au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.
Il a rendu ‘’de bons et loyaux services’’ au ministère de la Santé, selon le même journal, qui ajoute que M. Diouf ‘’était plus qu’un collaborateur pour le ministre, un fédérateur, un allié sûr, un homme de confiance’’. Mais M. Sarr est ‘’obligé de laisser son fidèle [collaborateur] saisir l’occasion en or massif qu’il y a à l’Organisation mondiale de la santé’’, écrit Source A.
Les écoles privées réclament le paiement de toutes l’année scolaires
Les parents d’élèves vont devoir s’acquitter des trois mois de vacances forcées dues à la covid19. Ainsi en ont décidé les écoles privées regroupées autour d’un collectif. Dans une déclaration de presse, ces organisations ont d’abord salué la décision du gouvernement de rouvrir les classes le 25 juin prochain. Cependant, elles demandent le respect du protocole sanitaire. Aussi, ont elles appelé le gouvernement à rallonger et à libérer immédiatement la subvention promise dans le cadre du plan de riposte contre la covid-19. D’après les acteurs de l’enseignement privé catholique ceux de l’enseignement arabo-islamique ainsi les parents d’élèves, une année scolaire s’étend du 1er octobre au 31 juillet. Par conséquent, ils demandent aux parents d’élèves de payer les mensualités dues.
Repris des travaux de la VDN3 en septembre
Enfin ! Les travaux de la Vdn3 vont reprendre, du moins si l’on en croit le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Le chantier est bloqué à hauteur de Cambérène par les populations qui exigent de l’Etat le respect de certains aspects liés notamment à l’environnement. Mais la situation est décantée, selon le ministre Me Oumar Youm qui informe que la prise en compte des doléances des populations a impacté le coût des travaux. Il fallait alors convaincre le bailleur de rallonger le financement à hauteur de 7 milliards Fcfa. A l’en croire, la Banque Islamique pour le Développement (BID) a marqué son accord et il ne reste qu’à donner son avis de non-objection qui ne va pas tarder. Me Youm espère la reprise des travaux en septembre et leur réception en décembre.
Le fils de Cheikh Béthio Thione libre
Le fils de Cheikh Béthio Thioune s’est tiré d’affaire. Seydina Saliou Thioune a été arrêté avant-hier et placé en garde à vue à la gendarmerie de Mbour. Il était poursuivi pour coups et blessures volontaires (Cbv) sur le vigile de Sokhna Bator (4e épouse du défunt guide des thiantacounes). Au terme d’une nuit, la montagne a accouché d’une souris. Il fallait trouver un compromis pour sauver les meubles, car aucun des camps n’avait intérêt à ce que cette procédure aboutisse. D’autant que le fils aîné d’Aïda Diallo, Ibrahima Ndoye et ses acolytes Saliou Mbow et Abdoulaye Mbaye (proches de la veuve et 3e épouse du défunt Cheikh), ont été aussi arrêtés par les pandores pour avoir saccagé la voiture et la maison de Khadim Thioune. Dès lors, il fallait trouver une issue heureuse pour éviter à tout ce beau monde un séjour carcéral. Finalement, une médiation pénale a été entamée entre les deux parties. Selon une source proche du dossier, Seydina Saliou Thioune d’un côté et Ibrahima Ndoye, Saliou Mbouw et Abdoulaye Mbaye de l’autre, ont rejoint leur domicile. Toutefois, renseigne la même source, l’enquête suit court.
Dr Cheikh Kanté soulage Fatick
Les choses s’emballent à Fatick où le coronavirus poursuit son bonhomme de chemin. Des tests réalisés sur les 244 contacts de l’élève-gendarme, 5 sont revenus positifs. Le cas de Gossas a aussi contaminé son épouse. Ce quifait 6 nouveaux cas de plus en 24 heures dans la région de Fatick. Au total, 18 cas dont deux guéris sont répertoriés dans la région. L’état de santé de l’enseignant testé positif est assez délicat, renseigne une source médicale qui informe par ailleurs qu’un homme de 47 ans, décédé mercredi dernier chez lui, a aussi été déclaré positif à la Covid-19 après un test post mortem. Une situation devenue préoccupante pour le Comité Régional de Gestion de la pandémie qui a décidé de renforcer son dispositif de riposte pour limiter la contamination. Les forces vives de la région ont, à cet effet, mis la main à la pâte pour appuyer les populations. C’est le cas de Dr Cheikh Kanté qui a dégagé une importante somme d’argent pour soutenir les populations. Il a remis 50 tonnes de riz au comité départemental de gestion de la pandémie à distribuer dans la commune afin de limiter les déplacements. Le ministre en charge du suivi du PSE a aussi mis à la disposition des populations 6 000 masques.
Un nouveau cas importé à Fatick
Restons dans la région de Fatick qui est en passe de devenir un bastion des cas de Covid-19 importés. Selon nos sources, un homme âgé de 52 ans a été testé positif à la covid-19. Il habite le village de Senghor dans la commune de Nioro Alassane Tall, département de Foundiougne. Le cas importé est revenu récemment de la Sierra Leone, plus précisément de Freetown (capitale). Il sera sans doute comptabilisé aujourd’hui par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ce qui porte à trois le nombre des cas importés, recensés dans la région de Fatick, en une semaine. Ils viennent tous de Freetown. Les deux premiers cas sont tous des employés de la CSE.
Abdourahmane Sow du Cos/M23 testé positif
Le coronavirus a chamboulé l’agenda de Abdourahmane Sow, leader du Cos/M23. Il ne pourra pas prendre part à beaucoup d’activités. Pour cause, Abdourahmane Sow a chopé le virus alors qu’il était en pleine campagne de sensibilisation contre la pandémie. Il est interné dans un centre de prise en charge. Il risque de rater cette année la célébration de la journée du 23 juin. «(…) Tout se fera sans nous, parce que Seul Allah est indispensable», admet-il dans un post sur Facebook.
Caisse des Dépôts et Consignations
Des projets de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) vont bientôt sortir de terre. En effet, le Directeur Général de la CDC, Cheikh Ahmed Tidiane Ba et le représentant Afrique du Groupe chinois TBEA, Ren Hang, ont signé mardi dernier un protocole d’entente (MOU) pour le financement et le développement de programmes et projets structurants développés par la CDC. D’après le communiqué parvenu à «L’AS», d’importants projets en cours de développement ou en phase d’étude à la CDC sont visés par cet accord, notamment dans les secteurs de l’immobilier, de la santé et de l’énergie. A cet effet, le groupe TBEA basé à Beijing, qui a une ligne de financement de plus de 10 milliards de dollars en Afrique, va mettre à la disposition de la CDC les ressources nécessaires pour la finalisation de quelques projets déjà entamés, mais aussi pour le développement de nouveaux projets. Il s’agit d’un Partenariat Public-Privé pour financer des projets structurants de l’Etat du Sénégal.
Les propositions des enseignants de And-Jëf/Pads
Les enseignants de And-Jëf/Pads alertent sur le danger que constitue la reprise des cours. Selon les membres de la Fédération des Enseignants Follistes, c’est au moment où ils sollicitent une rencontre avec le ministre de l’Education nationale pour lui soumettre leurs propositions que le gouvernement a décidé de rouvrir les écoles le 25 juin. A les en croire, une analyse concrète de la situation actuelle montre que les conditions qui avaient entraîné le renoncement à l’ouverture des classes le 2 juin 2020 n’ont pas évolué positivement. La pandémie reste en expansion avec, tout dernièrement, 19 décès en 4 jours, ce qui n’était jamais arrivé depuis le début de la maladie. A cela s’ajoute l’hivernage qui est déjà installé dans de nombreuses localités avec parfois d’énormes dégâts touchant de très nombreux abris provisoires (sur les 6 000 que compte le pays), des écoles inondées sans compter la stigmatisation dont les enseignants sont victimes. Autant de choses qui ne militent pas, à leurs yeux, en faveur d’une reprise correcte des cours le 25 juin 2020. Sans compter le sort des élèves des classes intermédiaires pour qui rien de très précis n’a été proposé. Les enseignants follistes proposent la reprise des cours en début octobre.
Un élève tombe avec 500 grammes de chanvre indien
La Brigade de recherche (Br) de la Police des Parcelles Assainies a mis fin aux agissements d’un élève dealer du nom de Mouhamodou W. Diop. Le quidam, âgé de 24 ans, s’activait dans le trafic de chanvre indien. Selon nos sources, tout est d’un appel anonyme reçu par la Police des Parcelles Assainies faisant étant d’un vaste réseau de trafic de chanvre indien à Patte d’oie. Sans tarder, les hommes du Commissaire Diop investissent les lieux pour y voir un peu plus clair. Les limiers trouvent alors une planque avec un dispositif particulier. Sur ce, les flics qui surveillent les moindres recoins aux lieux indiqués aux abords de l’école Patte d’oie interpellent le sieur Mouhamodou W . Diop avec 02 cornets de chanvre indien. Une perquisition effectuée à son domicile par les limiers permet de trouver 02 paquets en vrac de chanvre indien et un 01 autre paquet de sachets en plastique destinés probablement au conditionnement de la drogue. La drogue pesée a été estimée à 500 grammes. Cueilli et conduit au poste de Police, Mouhamodou a reconnu être détenteur des 02 cornets de chanvre indien pour les besoins de sa consommation personnelle, qu’il aurait acquis auprès d’un autre trafiquant établi au niveau des champs de Soprim. Quant aux 500 grammes trouvés dans sa chambre, le quidam a tout simplement refusé d’en être le propriétaire pour nager dans le clair-obscur. Finalement, Mouhamodou W. Diop placé en garde à vue, a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
L’INQUIÉTUDE DES ENSEIGNANTS POUR LA RÉOUVERTURE DES CLASSES À LA UNE
Les quotidiens reçus vendredi à l’APS semblent douter de la capacité du gouvernement à rouvrir convenablement les classes d’examen dès la semaine prochaine et à organiser des examens scolaires sans couacs.
Dakar, 19 juin (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS semblent douter de la capacité du gouvernement à rouvrir convenablement les classes d’examen dès la semaine prochaine et à organiser des examens scolaires sans couacs.
‘’Alors que le ministre de l’Education est déterminé à faire reprendre les cours pour les classes d’examen, jeudi prochain, les syndicats d’enseignants traînent les pieds et multiplient les préalables’’, écrit Le Témoin Quotidien. Il ajoute que ‘’les syndicats d’enseignants dénoncent une reprise ‘précipitée’‘’ des enseignements suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus qui a fait 76 morts au Sénégal, selon le ministère de la Santé.
Certains syndicats d’enseignants reprochent au gouvernement d’avoir choisi unilatéralement la date du 25 juin pour la reprise des cours dans les classes d’examen.
Le Témoin Quotidien estime que le gouvernement ne cherche qu’à ‘’tout faire pour organiser les examens, mais pas de finir le programme scolaire’’. Et ce qui pourrait découler de cette attitude, poursuit le même journal, c’est que les enseignants en arrivent à ‘’bachoter pour préparer intensément les élèves dont l’unique objectif est de réussir à l’examen, bien sûr, au détriment du savoir’’.
Source A relaye les complaintes du G7, une fédération de syndicats d’enseignants, qui déclare que ‘’le gouvernement sera tenu comme seul et unique responsable de tout ce qui peut arriver’’ à la suite de la décision jugée unilatérale de rouvrir les classes d’examen dès la semaine prochaine.
‘’Au sortir de sa réunion d’hier, le G7 retient que cette date n’engage que le gouvernement du Sénégal’’, lit-on dans le journal.
WalfQuotidien estime que la reprise des cours, le 25 juin, ‘’est partie pour être hypothétique’’. ‘’Nous avons déjà rencontré Monsieur le ministre [de l’Education] à la date du vendredi 12 juin 2020. Et lors de cette rencontre, il était question qu’on mette en place un comité stratégique pour (…) trouver ensemble la meilleure période qui pourrait nous permettre de reprendre les enseignements et apprentissages dans un cadre scolaire sein et sécurisé’’, écrit le même journal, citant Malick Youm, responsable d’un syndicat d’enseignants.
Le hic, selon M. Youm, c’est que, ‘’aujourd’hui (…) on nous dit que le ministre a déjà proposé une date’’. ‘’C’est vraiment une surprise’’ pour les enseignants, dit-il.
Selon Tribune, la question que ‘’tout le monde se pose est de savoir si toutes les conditions sanitaires sont remplies pour éviter une vague de contaminations en milieu scolaire’’, puisque la pandémie de coronavirus continue de se propager au Sénégal.
‘’Cette interrogation vient (...) à son heure, quand on sait que des enseignants avaient choppé le virus, poussant les autorités à reporter la rentrée qui était prévue le 2 juin dernier’’, poursuit le même journal.
Les ministres chargés de l’Education et de la Formation professionnelle semblent répondre à la question en affirmant dans un communiqué conjoint relayé par EnQuête que ‘’la volonté de tous les acteurs de sauver l’année scolaire sera toujours sous-tendue par le respect strict du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies, afin de garantir la sécurité sanitaire des apprenants et des enseignants’’.
Mieux, Mamadou Talla et Dame Diop assurent que ‘’les ministères concernés ont pris les dispositions nécessaires pour reprendre les enseignements et apprentissages dans les meilleures conditions possibles, à travers une démarche inclusive’’.
Le G7, selon L’As, se désole pourtant de la démarche ‘’unilatérale’’ du gouvernement. Il n’y a donc pas eu de ‘’démarche inclusive’’, selon ses dirigeants. Le résultat, selon L’As : ‘’Les enseignants rejoignent les classes en colère.’’
‘’Le secrétaire général du Sels/A (un syndicat d’enseignants), Abdou Faty, a tenu à clarifier que la date du 25 juin a été prise unilatéralement par le gouvernement sans concertation avec les partenaires sociaux’’, rapporte L’As.
Paysage idyllique au pays de l’Emergence. Et le must, ça se passe au cœur de la capitale. Ce qui conforte l’idée que nous sommes déjà dans le train de ladite Emergence. Il ne resterait plus qu’à faire rouler le Train Express régional (Ter) en attendant le Bus Rapid Transit (BRT). Pas de doute, le chef nous a bien eus. Vous vous souvenez de son opération de charme lors de la présidentielle, nous promettant de l’eau à gogo et que Dakar ne souffrirait plus jamais à cause de l’absence du liquide précieux ? Tant pis pour ceux qui ont cru à ses promesses et tant d’autres ! Si c’était pour chasser des nationaux et les remplacer par des Toubabs besogneux, on aurait préféré les premiers qui eux, franchement, se débrouillaient pas mal. On commence d’ailleurs à les regretter. A voir cette procession humaine errant dans les rues de la capitale comme des âmes en peine à la recherche d’eau, on se dit que nous avons été bien naïfs. Ces images nous renvoient loin, et pas dans un pays où l’on parle d’émergence avec des projets pour le moins loufoques dont beaucoup sont à l’arrêt. Ce liquide si précieux en ces temps de crise sanitaire, on nous promettait de nous le rendre plus accessible et à moindre coût. Mais voilà subitement que son prix prend l’ascenseur. Souffrons et geignons comme d’habitude. Les élèves en classe d’examen vont ainsi reprendre les cours. Qu’est ce qui a changé depuis l’ouverture avortée ? Apparemment rien ! Les choses ont même empiré. C’est ça gouverner en tâtonnant. Toujours les yeux rivés sur paris, écoutant la voix du maître. En tout cas, les coïncidences sont pour le moins troublantes. Et puis, le chef s’est bien conduit dans la gestion de la covid- 19. Déjà 76 morts. Un exploit ! Ses états-majors se disent satisfaits de son bon boulot. En attendant, les contaminés se comptent chaque jour par centaine. Et ça ne risque pas de s’arrêter de sitôt. Adieu, les belles vacances les pieds dans l’eau ! Vous avez dit pieds dans l’eau ? Vite un terrain de quelques hectares sur le Littoral !
KACCOOR
AFFAIRE BATIPLUS DEMISSION SURPRISE DU DG CHRISTIAN SAMRA.
Rebondissement dans l’affaire Batiplus. Le Dg Christian Samra a annoncé à la grande surprise sa démission. Inculpé et mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du scandale de près de 2,8 milliards qui secoue Batiplus, filiale du groupe Farès dont l’ancienne responsable des coffres, Rachelle, est en prison, Christian Samra a informé de sa démission. « Après un parcours professionnel réussi à l’étranger et au Sénégal, mon nom « Christian Samra » associé à celui de « Batiplus » dont j’assure la Direction Générale depuis 10 ans, se retrouve éclaboussé et calomnié sur la place publique depuis plus de trois mois. Cette campagne de diffamation orchestrée pour orienter l’opinion sur des sujets mensongers, outrageants, calomnieux et diffamatoires, fait suite à ma plainte contre X déposée en tant que Directeur Général le 6 Mars 2020 pour vols, détournements et tout autre délit que les enquêtes en cours permettront de déterminer suite au constat de malversations au sein de la société. Cette campagne de dénigrement et de désinformation visant à porter préjudice à mon intégrité, aux intérêts de Batiplus, à l’ensemble de ses employés et aux intérêts de ses actionnaires, est réalisée par des personnes qui expriment clairement leur volonté de nuire » indique Christian Samra dans sa lettre de démission. « Avec l’assistance de mes avocats constitués afin de faire éclater toute la vérité par les moyens de l’enquête en cours, afin de protéger la totalité des salariés qui subissent actuellement eux aussi les calomnies en conséquence de ma plainte, j’ai décidé de mettre fin à ma fonction de Directeur Général de Batiplus en proposant ma démission au conseil d’administration, qui l’a acceptée » conclut le désormais ex-dg de Batiplus. Pour rappel, avant d’atterrir à Batiplus, Christian Samra a fait une brillante carrière à l’international, notamment en France où il a dirigé la société décathlon, eh oui ! c’est de là-bas que les frères Farès étaient allés le chercher pour qu’il prenne la direction de la société Batiplus dont on sait ce qu’il en a fait puisque cette société à elle seule, à l’exception des autres filiales du groupe Farès, réalise un chiffre d’affaires annuel de 40 milliards de francs. En la personne de Christian Samra, le « Témoin » salue un grand manager que la mesquinerie de quelques Libanais et de sénégalais, hélas, a poussé à jeter l’éponge. car dans ce pays, on n’aime pas ceux qui réussissent !
A PROPOS DU PREMIER GOUVERNEUR DU SENEGAL : UN LECTEUR RECTIFIE LE COLONEL-ECRIVAIN MOUMAR GUEYE
dans notre édition d’hier, notre ami et sympathique lecteur-contributeur le colonel (Er) Moumar Guèye a fait une pertinente contribution intitulée : « Attaquer la statue de Faidherbe : non, Saint-Louis a d’autres priorités ! » dans son texte, le lanceur d’alertes Moumar Guèye déplorait et condamnait le fait que la clameur populaire alimentée par des activistes inspirés persiste à vouloir diaboliser la statue du général Louis Faidherbe. Néanmoins, l’écrivain a demandé ceux qui s’attendent à ce qu’il prenne la défense de Louis Faidherbe qu’ils se désillusionnent. « Je ne serai l’avocat de personne! Ce qui m’intéresse, c’est mon pays le Sénégal. ce qui m’intéresse c’est l’image et le destin de Saint-Louis du Sénégal, la plus belle ville du monde ! » Écrit-il. « (…) ce qui m’intéresse ce sont les Saint-Louisiens eux-mêmes, mais surtout ceux d’entre eux qui correspondent réellement à cette célèbre description du Saint-Louisien par le duc de Lauzun, premier gouverneur du Sénégal nommé en 1779 par le roi de France » lit-on dans sa contribution. Justement, c’est cette phrase qui a fait réagir certains de nos lecteurs. Dans le lot, un commandant de l’Armée en activité. « de grâce, il faut préciser que Poncet de La rivière était le premier gouverneur de Gorée et du Sénégal (1763-1768) et non duc de Lauzun. si je tiens à rectifier mon doyen et frère d’armes Moumar Guèye, c’est parce que « Le Témoin » est un journal très sérieux et très bien lu. Et cela peut induire en erreur pour ne pas dire en faute les élèves et étudiants en histoire » précise cet officier. « Le Témoin » est convaincu que l’honorable colonel Moumar Guèye va prendre note ! En tout cas, nous-mêmes, c’est une leçon qui vient de nous être donnée — ou rappelée — par cet officier très cultivé…
MOUSTAPHA TAMBADOU FELICITE PAR LE MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
On le surnommait l’ « âme du ministère de la culture » pour avoir servi plusieurs ministres de ce département. Admis à faire valoir ses droits à la retraite, il n’en est pas moins resté actif à travers son cabinet. Nommé rédacteur général du rapport quadriennal sur la mise en œuvre de la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (convention Unesco de 2005), Moustapha Tambadou a été chaleureusement félicité par le ministre de la culture et de la communication, m. Abdoulaye Diop. Ceci pour la qualité du travail de son équipe et pour le respect de la date initiale du 30 avril fixée comme délai aux Etats - parties pour la fin de leurs travaux. Et malgré le report à cause de la pandémie. La rigueur, l’engagement et le sens abouti de l’organisation ont permis à m. Tambadou une telle performance. Il faut dire que m. Tambadou est formé à l’école de Senghor. Méthode et rigueur ! Salut à un éminent compatriote, très grand ami du « Témoin » de surcroît…
« LICI REW MI »
L’émission « Lici rew mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 20 juin, m. Moussa Baldé, économiste au ministère du plan et de la coopération. Il est membre de la cellule de communication de benno bokk yakaar, ancien chargé de la formation de la cojer et ancien président du comité scientifique des jeunesses bbY. Vous pouvez suivre l’émission sur la bande 97.8. L’émission est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater.
ECLAIRAGES POUR LE JOURNAL « LE TEMOIN » SUR L’ARTICLE DU CANAL 6
Dans la presqu’île du cap Vert, les déchets plastiques envahissent les plages avec les rejets domestiques drainés par les canaux à ciel ouvert de Fass, Soumbedioune, Rufisque, Bargny et Hann. Depuis 1955, date de sa création, le canal 6 long de 4 km entre Colobane et Hann déverse des milliers de tonnes d’ordures sur la plage de Hann. Les déchets solides organiques provenant des quartiers spontanés, les rejets mécaniques des garages, des ateliers, des industries et les plastiques de toutes tailles sont directement versés dans le canal 6 (…) Aujourd’hui 79 milliards Cfa ont été mobilisés pour dépolluer cette baie. Avec le soutien des autorités (ministre, préfet, maire, dg Onas ), le réseau de la baie de Hann regroupant plusieurs associations citoyennes et professionnels de la pêche a conçu, financé et construit un dégrilleur pour freiner le déversement des ordures à la mer en attendant l’assèchement définitif du canal dans 5 ans. Un dégrilleur est un ouvrage mécanique statique ou mobile qui retient les déchets solides pour protéger un système d’assainissement ou pour empêcher les déchets de finir en mer. Dans les différents bassins de rétention de la zone de captage de Dalifort, les dégrilleurs existent et sont même renforcés par des filets de pêche. Un dégrilleur sur le canal 6 trouve toute sa pertinence pour 3 raisons : participation financière des populations dans la dépollution de la baie de Hann après la signature du contrat de démarrage des travaux avec une collecte de plus de 2 millions Cfa. Exemple de participation à la préservation et à l’utilisation optimale des infrastructures d’ assainissement que sont les égouts, canaux , bassins, stations d’épuration, station de relèvement et dégrilleurs qui sont les objets de dégradations multiples avec leurs éventails de nuisances. L’autre raison, c’est l’atténuation des pollutions des plages par les canaux à ciel ouvert qui drainent les déchets solides surtout plastiques, une expérience qui peut être reproduite à Rufisque et Soumbédioune Un dégrilleur conçu par les techniciens locaux, réalisé par les ouvriers du quartier financé par une collecte est un exemple de co-construction qui est la voie pour un assainissement de qualité. Pour toutes ces raisons, notre réseau est convaincu que la bonne foi du journal « Le Témoin » a été abusée par les détracteurs.
Mbacke SECK Écologiste Sentinelle de la baie
Seydina Saliou Thioune en garde à vue
Le feuilleton du partage de l’héritage du défunt guide des «Thiantacounes», Cheikh Béthio Thioune, est en train de prendre une tournure dangereuse. Après l’incident qui s’est produit devant son domicile, Sokhna Bator, 4e épouse de Cheikh Béthio Thioune, a déposé une plainte sur la table du commandant de la brigade de gendarmerie de Mbour, Insa Seck. La plainte de Sokhna Bator vise le fils de sa coépouse, en l’occurrence Seydina Saliou Thioune, pour violation de domicile et coups et blessures volontaires portés sur son vigile. Convoqué par la gendarmerie, Seydina Saliou Thioune s’y est rendu hier. Seulement, il n’en ressortira pas de sitôt. Puisqu’il se trouvait dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Mbour jusqu’au moment où on écrivait ces lignes. Selon nos sources, Seydina Saliou Thioune qui est placé en garde à vue y passera sa première nuit. Cette plainte de Sokhna Bator n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car les fils du défunt guide des «Thiantacounes» ont décidé d’inventorier les avoirs de leur père et de procéder au partage de l’héritage comme le prévoit l’Islam. Ce qui ne sera pas une tâche aisée, parce que les fils de Cheikh Béthio accusent déjà les trois dernières épouses de leur père de vouloir faire main basse sur sa richesse. Ce n’est que le lancement du feuilleton.
Mamadou Talla en tournée au sud du pays
Le ministre de l’Éducation veut bien sauver l’année scolaire. Mamadou Talla, qui avait visité 8 régions lors de la reprise avortée, va reprendre son bâton de pèlerin pour constater de visu les mesures prises au niveau des établissements scolaires. Il entend vérifier de lui-même que les mesures sanitaires édictées par le comité national de gestion et de lutte contre la covid-19. Ainsi, il se rendra à Ziguinchor, Kolda et Sedhiou. Cette fois-ci, le gouvernement a décidé de reprendre les cours. Une excellente mesure du reste quand on sait qu’ailleurs dans certains pays les cours n’ont pas été arrêtés. Après l’économie, ce serait une grave erreur de perdre une année scolaire qui serait une tâche noire dans la gestion de Macky Sall.
Reprise des cours dans les universités en septembre ou octobre
Les étudiants vont prolonger leurs vacances. Le scénario le plus optimiste de la reprise des cours dans les universités est prévu entre les mois de septembre et d’octobre, d’après le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Selon Cheikh Oumar Hann, la photographie de la situation dans les différentes universités montre qu’il est possible de reprendre en septembre pour finir au 31 décembre, soit 19 semaines pour sauver le second semestre. Les conditions pour une reprise optimale des cours sont en train d’être étudiées, a-t-il dit. Il a engagé les directeurs d’Ufr et les instances académiques à trouver un dispositif qui sera capitalisé pour les années futures.
Marième Faye Sall chez Khalifa Sall et Mimi Touré
L’ancien maire de Dakar a eu la surprise hier de recevoir la Première Dame Marième Faye Sall, à la tête d’une délégation. Faisant fi du contentieux qui avait opposé son époux et Khalifa Sall, la Première Dame est allée présenter ses condoléances à l’ancien édile de Dakar suite au décès de sa mère. Marième Faye Sall a été accueillie par Khalifa Sall et ses camarades politiques. L’épouse du chef de l’Etat s’est rendue, par la suite, chez la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) pour également présenter ses condoléances. Aminata Touré a perdu aussi sa mère.
Le Frn apporte son soutien à Aïda Mbodj
Le Front de Résistance Nationale (Frn) s’indigne des menaces de mort contre la députée Aïda Mbodj. Cette coalition de l’opposition pensait que ces pratiques d’une autre époque étaient révolues au Sénégal. D’après le coordonnateur Mouhamadou Moctar Sourang, le Frn a été informé par la députée Aïda Mbodji qu’elle a fait l’objet d’une menace de mort au téléphone, mercredi, par un individu ayant utilisé un numéro privé suite au dépôt de sa question orale à l’Assemblée Nationale pour interpeller le Gouvernement sur la gestion de la «Force Covid-19». Aïda Mbodj peut compter sur le soutien du Front, si toutefois elle décide de porter plainte. Selon Mouhamadou Moctar Sourang, le Frn est prêt à l’accompagner dans toutes les procédures judiciaires qu’elle jugera utiles pour identifier, interpeller, poursuivre et sanctionner les responsables de tels actes indignes de notre démocratie. Pour Moctar Sourang, la démocratie fait partie de l’Adn de notre pays, et signifie notamment un débat et une compétition libre entre les différents acteurs, sans menace aucune ou autre procédé pour museler des adversaires.
Sabodala gold offre un iflash au gouvernement
La société Sabodala Gold Operations (SGO), filiale sénégalaise de la compagnie minière canadienne Teranga Gold Corporation, a procédé à la remise de don d’un appareil de sérologie qu’elle a offert au Centre hospitalier universitaire (CHU) de FANN, afin de renforcer ses capacités à tester les cas suspects dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 18 juin 2020 dans l’enceinte de l’établissement hospitalier, en présence des autorités. Cet appareil appelé automate iflash réalise environ 200 tests par heures et vient en complément au test classique (la RT-PCR). L’acquisition de cet outil va renforcer la capacité de riposte du Sénégal à la Covid-19 et relève le niveau du plateau technique médical du Sénégal, lit-on dans une note parvenue à L’As.
Le cadre unitaire de l’Islam offre 150 kits à la Grande Mosquée
En perspective de la réouverture aujourd’hui de la Grande Mosquée de Dakar, le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cuius) a remis hier 150 kits de lavage des mains équipés de pédales, à la mosquée et aux daara. Le don est remis par le président du Cuis, Cheikh Tidiane Sy Al Amine, pour participer à la lutte contre la Covid-19. A l’en croire, on ne doit pas laisser le virus envahir les mosquées. Il s’agit d’un geste symbolique parce qu’il n’est pas question de relâcher, même s’il y a eu assouplissement de l’état d’urgence. Le coût des kits est estimé à 10 millions Fcfa. Conscients de leurs responsabilités, ces hommes de Dieu, dit-il, ont choisi de rouvrir les portes de la mosquée tout en prenant des précautions. Dans la même optique, l’imam Adama Lo, président du collectif des daara du Sénégal, magnifie l’acte parce que le don est arrivé au bon moment.
Soutien des cadres de BBY à Macky Sall
La coordination nationale des cadres de Benno Bokk Yaakaar (Bby) a salué le souci d’équilibre affiché, à tout moment, par le Président Macky Sall dans la gestion de la pandémie. Le coordonnateur du cadre, Alpha Bayla Guèye, magnifie la gestion proactive, d’anticipation et dynamique du chef de l’Etat, qui constitue le gage d’une victoire proche contre la Covid-19 au plan national. Toutefois, les cadres de la mouvance présidentielle souhaitent qu’une communication particulière soit élaborée envers les personnes vivant avec une comorbidité et qu’un dispositif de prise en charge précoce soit mis en place dans les meilleurs délais. Quand au bradage du littoral, les cadres de Bby marquent leur étonnement par rapport à cette tension subite sur l’emprise du littoral. A les en croire, toutes les agressions du littoral remontent à la gestion du régime de Me Abdoulaye Wade, c’est-àdire sur la période 2000-2012. Ils prennent la défense du Président Macky Sall qui, disent-ils, n’a jamais encouragé des projets à caractère spéculatif. Les cadres demandent une application stricte des textes organisant l’occupation du littoral et encouragent le Gouvernement dans sa volonté de valoriser le littoral pour le bien de toute la communauté.
Un réseau de faux monnayage et trafic de véhicules démantelé
L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) a encore frappé fort le milieu interlope. Cette fois-ci, c’est la brigade régionale des stupéfiants (Brs) de Thiès qui a fait tomber une bande de trafiquants de faux billets de banque et de véhicules. En effet, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé, la Brigade régionale des stupéfiants (Brs) de Thiès a saisi une importante quantité de billets noirs. D’après le bureau des relations publiques de la police (Brp) qui donne l’information, dans la nuit du 17 au 18 juin 2020, les éléments de la brigade régionale des stupéfiants (Brs), exploitant une information sur le trafic de drogue, ont démantelé un réseau de faux monnayage et de trafic de véhicules volés. Les policiers ont réussi à interpeller deux individus et saisi 21,080 millions Fcfa, un véhicule de marque Range Rover déclaré volé et un arsenal de fabrication de faux châssis de véhicules. Les deux mis en cause sont en garde à vue en attendant que l’enquête soit bouclée.
Remise par visioconférence du prix Macky Sall pour la recherche
Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) procédera le 26 juin, par visioconférence, à la remise publique du prix Macky Sall pour la recherche, annonce un communiqué transmis jeudi à «L’APS». La remise publique du prix aura lieu par visioconférence le 26 juin 2020 à 14 h, et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel. Selon le communiqué, ce prix, sous sa première édition, est décerné au «Programme thématique de recherche-santé » (Ptr-Santé), pour son projet fédérateur intitulé «African Life Story Of Covid-19 (Also-Covid19)». «Le prix Macky Sall pour la Recherche, doté cette année d’un montant total de 60 millions Fcfa, a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des programmes thématiques de recherche du Cames (Ptrc) liés à la pandémie de Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’espace Cames, à travailler en réseaux multi-pays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international», précise le communiqué. Le Ptr-Santé s’est distingué pour son projet pluridisciplinaire et fédérateur (coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeur titulaire à l’Université de Thiès), visant à mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes.