Dis donc, Kàccoor Bi était où là ? A reluquer certainement ce que nos charmantes dames ne cachent plus depuis l‘apparition de ce salaud de Covid-19. De charmantes dames qui nous privent de leurs jolis minois, hélas. Pour cause, elles portent des masques ! Le temps de revenir sur terre, Kàccoor apprend ainsi qu’un débat fait rage. Il s’agirait de déboulonner des statues. Chiche alors! Et certains voudraient aller jusqu’à la bonne vieille ville de Ndar pour déboulonner la statue de Faidherbe après avoir fait certainement un tour à Dakar, plus précisément à l’ex-Primature. Depuis que l’ancien gouverneur trône à l’entrée de Saint Louis, dévoilant la magnificence de la ville des gracieuses dames à la démarche unique au monde, ce n’est que maintenant que l’on pense qu’il n’est pas à sa place. L’homme serait haineux, un sanguinaire qui aurait fait souffrir notre peuple et commis d’autres crimes particulièrement crapuleux. On aurait même eu tort de nous l’enseigner à l’école tellement il fut sadique. Bon, ce pays à un réel problème avec ses élites qui ont ouvert ce débat pour le moins nauséabond et improductif. Que Faidherbe trône à l’entrée de la ville de Ndar ou qu’il soit déboulonné en quoi cela changera-t-il le quotidien des NdarNdar ? Qu’on nous débarrasse de celui qui trône dans la cour de l’ex- Primature, ça changera quoi à notre statut d’éternels assistés ? On veut gommer tout ce qui nous renvoie au colonialisme ? Pourquoi ne pas commencer à écrire dans nos langues nationales et déchirer tout ce qui se décline en français à commencer par nos journaux. Parce que des enragés d’autres pays ont subitement découvert que des noms renvoient à des personnages racistes, il nous faut les suivre et saccager tout ce qui rappelle cette période. Pour être sérieux, s’il nous faut détruire tout ce qui renvoie au colonialisme, avant d’aller à Saint-Louis, il faudra raser le palais présidentiel et beaucoup d’autres édifices. A commencer par le très célèbre pont…Faidherbe de Saint-Louis lui aussi construit par les colons ! Il nous faut d’autres combats plus sérieux et productifs que de penser à déboulonner des statues. Notre indépendance économique d’abord. Ça, c’est du sérieux, le seul combat qui vaille !
Kaccoor bi
REPRISE DES COURS MAMADOU TALLA PROPOSE LA DATE DU 25 JUIN
Le ministre de l’Education nationale a proposé mercredi en Conseil des ministres la date du 25 juin pour la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen. "Le ministre de l’Education nationale a fait une communication dans laquelle il a proposé la reprise des cours pour les classes d’examen le 25 juin 2020", rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Mamadou Talla "a fait un appel à une mobilisation des acteurs, des partenaires, des collectivités territoriales, de la société civile, des syndicats, des enseignants et des élèves. Cette proposition a été adoptée par le Conseil", ajoute la même source. La réouverture des classes d’examen initialement prévue le 2 juin dernier avait été reportée en raison de contaminations au Covid-19 chez les enseignants. La rentrée des classes d’examen (CM2, troisièmes et terminales) et des écoles d’enseignement technique et professionnel devrait permettre aux élèves concernés de se présenter aux examens scolaires et académiques, dans les prochains mois. Les enseignements scolaires, techniques, professionnels et universitaires sont suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus, qui continue de se propager au Sénégal, faisant 73 morts.
PENURIE D’EAU MACKY SALL INTERPELLE SERIGNE MBAYE THIAM
La pénurie d’eau en cours dans plusieurs endroits du pays a poussé le chef de l’Etat à interpeller hier le ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam. Macky Sall a rappelé en Conseil des ministres au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, au titre de la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national. Il a, en outre, invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à finaliser l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydraulique urbaine en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
MESURE INDIVIDUELLE
M. Alphonse SENE, Docteur Vétérinaire, matricule de solde n° 615 763/F, précédemment Chef de la Division des Activités Hippiques, est nommé Directeur du Développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Docteur Amadou Bassirou FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
POSE D’UNE GRILLE À LA BAIE DE HANN UN CANAL A HAUTS RISQUES D’EXPLOSION !
Pour avoir une visibilité par rapport au projet de dépollution de la baie de Hann, une opération dont le coût est estimé à plus de 200 milliards de francs CFA, des activistes et ouvriers « gorgorlus » se sont signalés. Ils se sont aventurés à poser un soi-disant dégrilleur ayant pour but, prétendent-ils, de filtrer les eaux usées et industrielles du canal 6 de la baie de Hann. La cérémonie de pose de ce machin a été présidée, hier, par le directeur général de l'Onas (Office national de l’Assainissement du Sénégal), Lansana Gagny Sakho, et le représentant du maire de Hann. L’initiative est belle, l’acte est citoyen. Mais malheureusement, nos activistes sont tout sauf des experts et techniciens puisqu’ils ignorent les codes de l’environnement et de l’assainissement. Pour cause, les observateurs et experts présents à la cérémonie se sont scandalisés de la pose de ce « dégrilleur » qui n’est en réalité qu’une grille à l’image d’une « dibiterie mboté ». En réalité, la « grille » officielle posée dans le canal 6 est un matériel « sauvage » en ce sens qu’il a été conçu sans études ou termes de références. Conséquences : cette grille de bricolage peut à tout moment bloquer les déchets solides à la sortie des égouts pluviaux. Ce qui entrainera inévitablement des débordements d’eaux en amont tout au long du canal c’est-à-dire de Hann à Colobane. Pis, le canal, une fois sous pression hydraulique, peut faire exploser le pont de Hann et la route de Rufisque compte tenu des volumes d’eaux drainés lors des pluies diluviennes. Flairantsans doute les conséquences dramatiques de la pose d’une tel « dégrilleur de bricolage, le directeur général de l'Onas Lansana Gagny Sakho, qui a pourtant procédé hier à l’intégration en grande pompe de ce « machin », a fait savoir à ses proches, qui ont attiré son attention sur les graves dangers qu’il fait courir aux populations, qu’il ordonnera la destruction immédiate de l’infrastructure sauvage aujourd’hui même. Autrement dit, elle n’aura tenu que moins de 24 heures ! « Le Témoin » quotidien est convaincu que l’honorable Gagny Sakho ignorait avoir affaire à une grille de… dibi haoussa et non pas à un dégrilleur !
CORONAVIRUS ALIOU SALL ANNONCE SA GUERISON ET SA SORTIE D’HOPITAL
Le maire de Guédiawaye Aliou Sall a annoncé sa guérison et sa sortie d’hôpital. « Chers compatriotes, je reviens, par le Seul Pouvoir d’Allah SWT, vous informer qu’après plusieurs tests négatifs successifs, des membres de ma famille auparavant positifs à la covid19 (4 au total) et moi-même, avons été déclarés guéris à différentes dates. C’est l’occasion pour moi de remercier les administrations et surtout le personnel médical et paramédical de l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye et de l’Hôpital Principal de Dakar (le service de réanimation). Ils ont été disponibles, généreux et professionnels malgré des conditions de travail visiblement extrêmes » a indiqué l’édile de Guédiawaye dans un post sur sa page Facebook. Le président de l’Association des maires du Sénégal ajoute une série de remerciements pour tous ceux qui les ont accompagnés, lui et sa famille, dans cette épreuve. « Le professeur Seydi a agi envers ma famille et moi-même, quotidiennement, comme le frère qu’il est. Sa disponibilité vis à vis de ses patients et vis à vis de ses propres collègues m’a confirmé sa générosité exceptionnelle. Je saisis aussi l’occasion pour remercier ma famille proche et mes amis pour la très grande solidarité qu’ils m’ont manifestée tout au long de cette difficile épreuve. Entre tous, je distingue le Président Macky Sall, que Dieu a distingué Ma Cha Allah. Des Sénégalais de tous bords, les chefs religieux en tête, mais aussi de nombreux autres compatriotes souvent même à l’opposé de mon engagement politique, ont également tenu à m’exprimer régulièrement leur soutien affectif. J’ai aussi été impressionné par l’émotion exprimée par des amis étrangers, du proche voisinage du Sénégal et au-delà. Leurs différentes marques de réconfort m’ont profondément touché. Je prie profondément Allah SWT, Seul Détenteur des Remèdes, par la grâce de Son Prophète Mouhamad SAS, de soulager l’humanité de ce chaos planétaire. Amine ! ».
AFFAIRE BATIPLUS CHEIKH YERIM SECK INCULPE ET PLACE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Après son face à face avec le doyen des juges d’instruction, le journaliste Cheikh Yerim Seck a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Pour rappel, le chroniqueur a été auditionné et placé en garde à vue suite à sa sortie télévisée dans le dossier Batiplus. Depuis lundi dernier, l'ancien journaliste de Jeune Afrique était mis en position de garde à vue dans le cadre de l'enquête sur ses déclarations faisant état de 4 milliards de Fcfa et non 650 millions qui auraient été saisis dans l’affaire Batiplus par les gendarmes. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions. Autrement dit, un mandat de dépôt ne lui sera pas décerné. Il pourra ainsi rester chez lui et à la disposition de la Justice qui peut le convoquer à tout moment pour les besoins de l'enquête. Selon le journaliste, libéré après trois jours de garde à vue, ces trois jours ont été rudes. « Maintenant, j'ai envie de rentrer chez moi car je suis trop fatigué. Les conditions sont très difficiles ici. Je tiens à remercier tout le monde. Je ferais une déclaration sous peu. » Ce sont les premiers mots du patron de Yerimpost à sa sortie de la cave du tribunal de Dakar, ce mercredi après-midi. Sur le site YerimPost, il promet de revenir avec une déclaration. « Je vais faire une déclaration dans les heures à venir », a-t-il répété face à l'insistance des reporters qui étaient à ses trousses. Cheikh Yerim Seck remercie tous les Sénégalais qui l’ont soutenu dans cette rude épreuve.
Cheikh Yérim Seck libre
La pression de la presse a eu raison du réquisitoire du procureur de la République qui avait demandé au doyen des juges de placer sous mandat de dépôt notre confrère Cheikh Yérim Seck. Ce dernier était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire. Le doyen des juges d’instruction n’a pas suivi la volonté du parquet. A la suite de son face-à-face avec l’ancien journaliste de «Jeune Afrique», le juge l’a placé sous contrôle judiciaire. Mais l’instruction du dossier va se poursuivre. Le Synpics réitère sa solidarité agissante à notre confrère dont la qualité et le travail de journaliste lui ont valu cette épreuve. Pour le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé le journalisme ne pouvant aucunement s’exercer sans le respect des principes sacrosaints qui le guide, il en appelle à l’implication de toutes les forces vives de la nation pour que les espaces de liberté durement acquis par les doyens de la profession soient préservés. Yérim Seck qui s’est fendu d’un petit mot promet de se reposer avant de revenir sur ces deux jours d’épreuves.
L’armée lutte contre le trafic de bois
L’armée nationale est désormais engagée dans la lutte contre le trafic de bois. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) renseigne que dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites de bois, une patrouille des soldats de la zone militaire 6 (Kolda) a saisi hier à 11h45 à Diamaye Kandialon, un village situé à 2 km au Sud-Est de Kabeum, deux motos, une tronçonneuse, deux bidons d’essence, un sac d’outillage et 4 troncs d’arbres découpés. Les trafiquants ont pris la fuite dès qu’ils ont aperçu la patrouille. La saisie a été remise à l’inspecteur des Eaux et Forêts de Sédhiou dans l’après-midi.
L’eau pour l’accès universel
Les populations de Dakar souffrent de la pénurie d’eau. Le chef de l’Etat a évoqué la question hier en conseil des ministres, précisément la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel. A ce propos, Macky Sall a rappelé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises, afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national. Aussi, le chef de l’Etat demande la finalisation de l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydrauliques urbains en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
Le chef du village de Yeumbeul à la barre
L’affaire de démolition qui oppose le promoteur immobilier Mbaye Fall aux 234 habitants de la cité de Gadaye va connaître un autre rebondissement. Alors que le promoteur a déjà été condamné, L’AS a appris que Mbaye Fall a porté plainte contre le chef de village de Yeumbeul Ibrahima Diop qui lui aurait vendu le site litigieux qui lui a valu les déboires judicaires. On en saura davantage.
Lettre au Dgid
Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral qui regroupe une vingtaine d’associations et d’organisations de la société civile des banlieues de Guédiawaye, Yeumbeul, Malika et Tivaouane-Peul a saisi d’une lettre le directeur des Impôts et Domaines. Il proteste avec la plus grande détermination « contre l’accaparement du foncier et du littoral de leurs communes respectives». D’après ce collectif, « une certaine élite constituée de magistrats, syndicat des inspecteurs des domaines, maires, conseillers municipaux, politiciens et autres promoteurs, profitant des privilèges que leur offre une position au sein de l’administration, a fait main basse sur le foncer au détriment du reste de la population alors que ces dernières jouissent fondamentalement du droit d’accès aux terres de leur localité ». La gratuité du foncier pour cette oligarchie constitue, d’après les signataires, « une injustice et une violation sérieuse des dispositions légales. Par ce fait, la spéculation foncière prend une ampleur dramatique avec comme conséquence la détérioration de l’environnement et du cadre de vie durable. Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral informe Bassirou Samba NIASS qu’il usera de toutes les voies légales afin d’obtenir l’annulation de l’attribution de ces hectares de terre et qu’il mènera le combat pour que la démocratisation foncière soit une réalité partout au Sénégal.
Aliou Sall guérit du Covid-19
L’édile de Guédiawaye a été déclaré, hier, guéri du coronavirus. C’est lui-même qui a donné l’information sur Twitter en écrivant qu’il revient par le seul pouvoir d’Allah. A l’en croire, après plusieurs tests qui sont revenus négatifs, les quatre membres de sa famille malades et lui-même sont déclarés guéris du covid-19 à différentes dates. Aliou Sall adresse ses remerciements au personnel médical et paramédical, de l’hôpital Dalal Jam et de l’hôpital Principal de Dakar, notamment le service de réanimation. Le frangin du président de la République salue la générosité et le professionnalisme du personnel. Il n’a pas oublié, dans ses remerciements, le travail du Pr Moussa Seydi.
La Douane saisit 11 000 boîtes de faux médicaments
L’essentiel des faux médicaments en vente au Sénégal proviennent de la République de Guinée. Mais la douane est en train d’éradiquer le trafic avec les nombreuses saisies. La dernière opération remonte à mardi dernier à Dialadiang, dans le département de Vélingara, région de Kolda. En effet, les agents des Douanes en service au poste de Dialadiang ont intercepté, mardi à 17h, un camion transportant des faux médicaments d’une valeur de 72 millions Fcfa. La marchandise prohibée est composée de 11 000 boîtes de divers médicaments que les trafiquants ont stockées en vrac dans des cachettes spécialement aménagées sur le plancher du camion. Dans un passé récent, la même unité douanière avait découvert de faux médicaments d’une valeur de 131 millions Fcfa dans le double de fond d’un autre camion. A signaler que les Douanes de Vélingara mènent sur trois fronts les opérations spéciales Covid-19 à savoir la surveillance des frontières avec les deux Guinées et avec celle de la Gambie. Aussi, les douaniers ont-ils refoulé 400 ressortissants étrangers qui voulaient entrer au Sénégal, malgré la fermeture des frontières.
Riposte contre la COVID-19 à Mékhé
Il y a quelques jours, la ville de Mékhé s’était réveillée avec un cas de contamination au coronavirus pas comme les autres. Il s’agissait en fait d’un mareyeur ayant contracté le virus à Dakar, et qui était décédé avant que les résultats du test ne tombent. Mais les mesures préventives ont donné leurs résultats, car depuis lors, la maladie est sous contrôle. C’est dans ce cadre que Mamadou Guèye Mbengue, Président du Conseil d’Administration du Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec), par ailleurs responsable local de l’Alliance Pour la République (Apr), s’investit dans la prise en charge des effets socioéconomiques, pour mieux cerner tous les contours de sa progression. A cet effet, il a distribué 2 000 gants dans toutes les structures de santé de la ville et des denrées alimentaires dans les 37 daara pour éviter que les talibés, qui constituent une couche vulnérable, ne soient dans la rue où ils risquent de rencontrer le virus. Il s’y ajoute la mise en place d’un dispositif pour accompagner les familles mises en quarantaine chez elles.
ASBEF placée sous administration provisoire
C’est la fin du contentieux qui oppose la Directrice Exécutive de l’ASBEF, Myriam Makéba Mingou et le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) de l’ASBEF. Ce différend qui avait atterri à la justice a été vidé hier. Le juge a tranché en faveur du comité en éjectant Myriam Makéba Mingou de son fauteuil après son inculpation avec Mme Ndaw Sy pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écritures privées. Ainsi le juge place l’ASBEF sous administration provisoire. Cette page tournée, le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) se relance désormais sur la gouvernance afin de rétablir la crédibilité entachée de l’ASBEF auprès de ses partenaires techniques et financiers.
Le Sytjust décrète encore une grève de 48h
Le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) remet ça. Les travailleurs de la justice qui sont très remontés contre le Garde des Sceaux se radicalisent dans leur lutte pour la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Après un mouvement d’humeur de 72h, décrété depuis lundi, le syndicat qui fustige le mutisme de la chancellerie décrète à nouveau un mot d’ordre de grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui. Me Aya Boun Malick Diop et Cie continuent d’exiger encore du ministre de la Justice, Me Malick Sall, la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018 portant sur le paiement des primes, la publication des décrets sur le fonds commun des greffiers et l’organisation des formations au CFJ pour les reclassements des différents agents.
Les instructions au ministre de la Justice
Le président de la République a eu écho du mouvement d’humeur des travailleurs de la justice qui ont paralysé toute la semaine le fonctionnement des tribunaux. En réunion de conseil des ministres hier, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, Me Malick Sall, de veiller à l’instauration d’un dialogue social permanent et à la stabilité, avec toutes les composantes et acteurs du secteur.
Absence de dispositif de lavage des mains dans les tribunaux
Le nouveau Syndicat des travailleurs de la justice se signale également en regrettant l’absence d’un dispositif sanitaire préventif de lavage des mains et des thermo flashs à l’entrée des tribunaux, notamment au Palais de Justice Lat Dior de Dakar, face à la recrudescence des cas de malades à Coronavirus. Le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice, Me Atab Goudiaby, qui souhaite un prompt rétablissement aux travailleurs infectés, pense que cette situation contraste avec la reprise des activités, quasiment à plein régime, des juridictions. Le syndicat invite les ministres de la Justice et de la Santé à prendre des mesures de sécurité sanitaire dans les meilleurs délais pour ramener la confiance dans les rangs des travailleurs. Toutefois, Me Goudiaby rappelle que malgré cette situation alarmante, ils ont eu à tenir presque toutes les audiences jusqu’à ce que, par communiqué du 16 juin 2020, le secrétaire général de la Cour d’Appel de Dakar ait suspendu toutes les audiences dans ledit Palais. L’Untj félicite les travailleurs pour le sens élevé de responsabilités dont ils ont toujours fait montre, eu égard aux obligations qui pèsent sur eux.
Littoral de Malika
Le mouvement citoyen «Malika d’abord» dit halte au bradage du littoral. Son coordonnateur, Mamadou Malcom Fall, demande aux fils du terroir de se mobiliser pour un combat citoyen face aux spéculateurs fonciers qui se sont déjà partagé le butin en complicité avec de gros pontes du régime. Les jeunes de Malika invitent d’ailleurs le chef de l’Etat, Macky Sall à prendre des mesures fortes, notamment en faisant démolir toutes les constructions irrégulières sur le littoral.
Kaffrine affiche zéro cas de covid-19
La région de Kaffrine retrouve la zone verte. Depuis hier, elle affiche au compteur zéro cas de coronavirus à l’instar de celle de Tambacounda, Kolda et Kédougou. Les tests des derniers cas suspects sont revenus négatifs. Etles 04 malades que comptaitla région sont déclarés guéris. Ainsi, la région n’a plus de malades hospitalisés. Toutefois, le maire deKaffrine Abdoulaye Wilane appelle les populations à la vigilance.
CHEIKH YÉRIM SECK PLACÉ SOUS CONTRÔLE JUDICIAIRE
Il est notamment reproché au journaliste d’avoir divulgué des informations contradictoires avec le contenu d’un procès-verbal d’enquête portant sur une affaire de détournement à ‘’Batiplus’’
Le journaliste Cheikh Yérim Seck a été placé sous contrôle judiciaire après son inculpation pour ‘’diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire dans l’exercice de ses fonctions’’, a appris l’APS du syndicat national des journalistes, le SYNPICS.
Il est notamment reproché au journaliste d’avoir divulgué des informations contradictoires avec le contenu d’un procès-verbal d’enquête portant sur une affaire de détournement à ‘’Batiplus’’, une entreprise privée gérée par des ressortissants libanais
Le patron du site d’information YerimPost en garde à vue à partir de lundi et auditionné à la Brigade de recherche après une sortie médiatique durant laquelle il avait affirmé que les gendarmes auraient saisi 4 milliard de francs Cfa dans cette affaire et que seule une partie de cet argent avait été consignée.
Le journaliste a été placé en garde à vue après son audition à la Brigade de recherche de Dakar après une déclaration dans laquelle il avait affirmé que les gendarmes auraient saisi 4 milliards de francs Cfa dans l’affaire Batiplus et que seule une partie de cet argent aurait été consignée. Le lendemain il a fait l’objet d’un retour de parquet.
Il avait déclaré sur la télévision 7TV (privée) que les gendarmes avaient saisi 4 milliards de francs Cfa et non 650 millions de francs.
Cheikh Yérim Seck, propriétaire du blog YerimPost, avait été convoqué lundi devant la section judiciaire de la Gendarmerie.
Le SYNPICS, le CDEPS, RSF, etc, ont dénoncé l’arrestation du journaliste, invoquant les principes de la liberté des journalistes et de la protection des sources.
Selon l’article 16 du Code de la presse, ‘’le journaliste et le technicien des médias doivent garder le secret professionnel et protéger leurs sources d’information, sauf en cas de manipulation’’.
AFFRONTEMENTS ARMÉS EN CASAMANCE, ‘’SILENCE’’ DES DÉPUTÉS ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE
Dakar, 17 juin (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS mettent en exergue des sujets très variés dont la ‘’reprise des hostilités en Casamance’’ (sud) et ‘’le silence’’ de l’Assemblée nationale’’, évoqués par EnQuête et L’As.
‘’L’armée pilonne les sanctuaires rebelles’’ en Casamance, selon le journal cité en premier lieu. ‘’Très tôt, hier matin, les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées par des détonations d’armes lourdes. L’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane. Un acte qui résonne comme une reprise des hostilités en Casamance’’, lit-on dans EnQuête.
Trois incidents ‘’graves’’ à l’origine de la mort de deux soldats ont déclenché les ‘’hostilités’’, explique-t-il, précisant que les bases rebelles visées se trouvent dans la commune d’Adéane, où l’armée mène la lutte contre les trafics illicites de bois et les bandes armées.
L’As semble s’inquiéter du ‘’silence’’ de l’Assemblée nationale, ‘’qui ne fait plus de bruit’’. ‘’Les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale (…) Mais la déclaration de l’état d’urgence [et le] vote de la loi d’habilitation semble[nt] avoir douché leurs ardeurs’’, écrit-il.
Il constate toutefois que ‘’le député d’AJ/PADS, Mamadou Diop Decroix, aura sauvé la face’’ de l’Assemblée nationale en interpellant le gouvernement sur l’attribution des licences de pêche.
Pourtant, il ne manque pas de sujets pour les débats parlementaires, au moment où les députés ne se font plus entendre, selon le même journal.
Les conditions d’attribution des marchés d’acquisition des denrées alimentaires distribuées aux ‘’ménages les plus pauvres pour réduire les effets socioéconomiques de la crise’’ sanitaire, par exemple. Et de ‘’nombreux autres aspects de la gestion sanitaire de cette pandémie’’ de Covid-19, dont ‘’les conditions exécrables d’organisation de la distribution du pain par la ministre du Commerce, et des vivres par Mansour Faye’’, le ministre du Développement social, ‘’ainsi que la reprise ratée des enseignements et apprentissages’’.
Le silence des députés n’est vraisemblablement pas total, car Aïda Mbodj a interpellé le gouvernement sur l’usage qui a été fait des fonds destinés à la résolution de la crise sanitaire, selon Source A.
‘’Des coupes sauvages’’
Mme Mbodj, membre du groupe des Libéraux et démocrates, dénonce ‘’l’acquisition, dans des conditions douteuses, de matériel médical par le ministère de la Santé, et non par la Pharmacie nationale d’approvisionnement qui est habilitée à le faire’’.
‘’Concernant l’aide alimentaire d’urgence, dont la distribution a démarré le 29 avril dernier, elle était censée se dérouler pendant deux semaines. Or, la grande majorité des ayants droit n’a toujours pas reçu leurs kits alimentaires’’, ajoute Source A.
La lenteur de la distribution des denrées alimentaires préoccupe la députée élue de Bambey (centre), qui a interpellé le gouvernement dans une correspondance adressée à Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale.
‘’Le Fmi encore sur le dos du Sénégal’’, lit-on sur la une de WalfQuotidien, selon lequel le Fonds monétaire international s’apprête à ‘’faire appliquer des mesures de rigueur’’ à l’Etat du Sénégal.
‘’Dans un réquisitoire écrit en termes diplomatiques, l’institution de Washington (le FMI) notifiera bientôt au gouvernement sénégalais le plafonnement de certaines dépenses publiques, avec notamment des coupes sauvages’’, ajoute-t-il.
‘’Pis, l’institution financière internationale aurait demandé au gouvernement de faire des économies substantielles (…) de l’ordre de 45 à 50 milliards de francs CFA’’, poursuit WalfQuotidien.
Selon Tribune, l’‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence décrété dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 a engendré des ‘’accidents mortels’’, des ‘’agressions’’, des ‘’embouteillages monstres et [des] regroupements non autorisés, sans [respect] d’une quelconque mesure barrière’’.
Sud Quotidien est préoccupé par la pénurie d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar. ‘’SEN’EAU assoiffe Dakar’’, écrit-il, faisant remarquer que ‘’les populations font face à un manque criant d’eau’’, à Ouakam, Ouest-Foire, Keur Damel, etc. Les habitants de ces quartiers ‘’tirent à boulets rouges sur SEN’EAU et (…) interpellent le président de la République, Macky Sall’’, rapporte Sud Quotidien. SEN’EAU est la société chargée de la distribution de l’eau à Dakar.
Les quotidiens évoquent également l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck. Le patron du site d’information YerimPost ‘’pourrait retourner en prison ce mercredi, puisque le parquet a demandé le mandat de dépôt’’, selon Le Témoin Quotidien.
‘’Il connaîtra son sort aujourd’hui’’, ajoute-t-il, précisant que Seck est poursuivi pour ‘’diffusion de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie’’, etc.