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28 avril 2025
Politique
THIERNO ALASSANE SALL DÉNONCE UNE DÉRIVE AUTORITAIRE À L’ASSEMBLÉE
L’opposition parlementaire s’en prend à Malick Ndiaye, l’accusant de partialité flagrante et de violations répétées du Règlement intérieur. Le leader de la République des Valeurs fustige un climat délétère, préjudiciable au débat démocratique.
L’opposition parlementaire a, lors de son point de presse, critiqué le président de l’Assemblée nationale pour son attitude qui s’associe à des entreprises visant « à saborder l’initiative d’un député de l’opposition ».
Selon Thierno Alassane Sall, Malick Ndiaye montre une arrogance et un dévouement pour les volontés de l’exécutif qui se matérialisent par la violation du Règlement intérieur. À l’en croire, « le président de l’Assemblée nationale, avec un sarcasme et de façon répétée, a multiplié les violations du règlement intérieur » avec un recul noté dans la marche de l’Assemblée à la place d’une rupture positive et transformatrice.
« Le président de l’Assemblée nationale qui viole au quotidien les droits de l’opposition, en leur refusant quasi-systématique la parole quand des députés font appel au règlement ne serait-ce que pour expliciter le bien-fondé de leur démarche, ne s’est pas privé, lors d’une séance, d’accepter pour un député de la majorité ce qu’il venait de refuser à un député de l’opposition. Les passages du Premier ministre, loin d’être de grands moments d’échange d’idées contre idées, se transforment en des joutes et attaques crypto-personnelles, de procès de députés, sans que ces derniers n’aient la possibilité de lui répondre, déplore le député des non-inscrits », a affirmé le leader de la République des Valeurs.
Pour lui, El Malick Ndiaye, qui est par ailleurs secrétaire général à la communication du PASTEF, « se prend pour un surveillant de camp plutôt que la 2e personnalité de l’Etat ».
LE SALL COUPLE DE L’ASSEMBLÉE
Au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef, l’opposition essaie de faire entendre sa voix à travers Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui tentent de s’ériger en contre-pouvoir
Au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef, l’opposition essaie de faire entendre sa voix à travers Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui tentent de s’ériger en contre-pouvoir. Mais, les haies sont nombreuses pour arriver à incarner une forme d’alternative au régime dans cet Hémicycle.
Après les résultats de la Présidentielle du 24 mars 2024 et des Législatives du 17 novembre 2024, l’ordre politique a complètement changé dans ce pays. Alors que l’actuel parti au pouvoir et ses associés se représentent la politique comme un grand échiquier, où des blocs amis et des blocs hostiles cherchent à obtenir un avantage, l’opposition se retrouve dans un grand jeu de Monopoly, où de multiples rivaux luttent pour leur existence. En menant des luttes communes dans certains dossiers, l’opposition parlementaire montre que les ententes ne doivent pas reposer sur des fantasmes idéalistes ou idéologiques, mais sur des alliances pragmatiques, pour offrir une alternative à Diomaye-Sonko. Avec le triomphe de Pastef, supervisé pour le compte de la majorité par Ousmane Sonko, l’Assemblée nationale a complètement changé de visage. Et de pratiques ? C’est une autre histoire.
ATS, muse de Takku
Aujourd’hui, l’alarmisme surjoué ou non de Takku Wallu et des députés non inscrits est amplifié par Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui incarnent une forme de résistance dans l’Hémicycle. L’ex-ministre de la Justice, qui dirige l’unique groupe parlementaire de l’opposition, est devenue une sorte de muse, une voix dissonante au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef avec ses 130 députés. Avec son bagout d’avocate, avec plus de 30 ans de barreau, ministre des Affaires étrangères et de la Justice sous le régime Sall, l’ancienne maire de Podor fait l’unanimité pour occuper le poste de présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu Senegaal. Macky Sall ne s’est pas trompé en portant son choix sur elle alors que le député Abdou Mbow dirigeait le Benno bokk yaakaar, qui avait plus de moyens. Mais, elle a le «matos» pour surnager dans cette Assemblée aux couleurs de Pastef. Cette expérience étatique, couplée à son savoir-faire judiciaire, permet à Me Sall de sortir son épingle du jeu. Lors de la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom et du vote du projet de loi portant interprétation de la loi d’amnistie, Aïssata Tall Sall a remis sa robe d’avocate pour faire une plaidoirie, qui rappelle ses heures devant les prétoires. Bien sûr, il s’agit d’une existence parlementaire qui permet au groupe d’entretenir une version réchauffée de la théorie d’une opposition républicaine servie aux populations.
TAS d’engagement
Au même titre que Thierno Alassane Sall ? Le président de la République des valeurs, qui a opté pour être un député non inscrit, reste dans le sillage de son dernier mandat. Depuis le début de la 15ème Législature, il a revêtu le costume de l’opposant pour dénoncer les «dérives» du régime Pastef. Au sein de l’Hémicycle, sa voix porte haut pour faire des critiques sur la bonne gouvernance et le «non-respect» de la rupture promise par le tandem de l’Exécutif. Il a tenté de parrainer la loi portant sur l’abrogation de l’amnistie du 13 mars 2024 en déposant son projet sur la table de l’Assemblée nationale. Elle a été retoquée par Pastef qui a préféré soumettre, par le biais du député Amadou Bâ, une interprétation votée finalement le 2 avril dernier.
Passablement agacé par la tournure des évènements, le président de la République des valeurs a remis son écharpe parlementaire pour continuer à s’écharper avec le pouvoir. ATS et TAS dirigent la fronde en cours en annonçant le boycott de la prochaine plénière prévue le 14 avril, avec la venue du Premier ministre, et le recours en annulation de la loi interprétative devant le Conseil constitutionnel. TAS enrage : «L’opposition a donc décidé de boycotter les travaux initialement prévus demain. Par respect pour nos électeurs et l’opinion nationale, nous tenons cette séance d’information afin que nul n’en ignore le sens et le bien-fondé. Que se passe-t-il à l’Assemblée nationale pour que nous en arrivions là ? Deux raisons, aussi graves l’une que l’autre, motivent ce boycott. La première réside dans les violations répétées et délibérées du Règlement intérieur par la majorité, sous l’impulsion du président de l’institution, qui agit comme s’il était le président du Groupe parlementaire Pastef.»
Aujourd’hui, c’est un Sall «couple» qui tente de réanimer l’opposition, dans le coma depuis la déroute du 24 mars, au sein d’une Assemblée fortement sonkorisée. A 4 ans des grandes échéances politiques, personne ne pourra estimer les futurs dividendes électoraux. Qui sait ?
Par Ibou FALL
ADJI RABY SARR, SUISSE ET PAS FINIE
Entre De Gaulle qui dégage, Macky Sall qui s'incruste chez Mo Ibrahim, et Ndèye Khady Ndiaye qui s'autoproclame "patronne du pays", l'affaire Sweet Beauté continue de nous offrir un spectacle plus rocambolesque qu'une série Netflix
L’affaire Sweet Beauté, par laquelle tout nous tombe sur la tête depuis quatre interminables années, ne fait pas que des malheureux : entre-temps, le contumax voit sa condamnation annulée, sort de prison - où il glande pour des accusations bien plus graves que la corruption de la jeunesse - et se retrouve Premier ministre. D’ailleurs, le président de la République en personne, Bassirou Diomaye Faye, face aux journalistes, l’évoque en passant, affirmant que tout le monde sait que cette affaire est un complot.
Personne n’osera lui demander de précisions : vous savez bien, l’article quatre-vingts…
Ben, c’est pile-poil le moment où, dans la presse, tombe l’annonce : l’héroïne de l’affaire Sweet Beauté, Adji Raby Sarr, que la voiture de Madiambal Diagne conduit à l’aéroport pour quitter le pays à destination de la Suisse, bannie du peuple de Pastef dont la malédiction lui prédit la pire des fins, vient d’en être une honorable citoyenne.
Voilà donc, en résumé, une dame qui, dorénavant, en bonne Helvète qui apprend les leçons de la vie, n’aura plus besoin de visa pour bien des destinations agréables… Elle risque de skier dans les Alpes, de préférence à Gstaad en hiver, engoncée dans du vison. Elle a toutes les chances d’y croiser, comme le dirait Félix Houphouët-Boigny, des gens assez sérieux pour confier leur argent aux banques suisses. L’été, elle pourra se laisser glisser sur le lac Léman avec juste un bikini pour seul habit sans que l’inénarrable Mame Matar Guèye n’en fasse une affaire nationale.
Rien que le bonheur de ça… Y’a des malédictions qu’on appelle de tous ses vœux !
Avec ses formes voluptueuses, que le fromage et le chocolat suisse ne manqueront pas de rembourrer, qui ont mis en émoi son pays natal, ça promet des émotions fortes pour l’économie mondiale si elle s’invite d’autorité au Sommet de Davos, à une réunion de la Fifa en direction de la Coupe du monde, ou du Cio qui prépare les Jeux Olympiques…
Assez divagué, revenons à nos moutons ?
Au moment où les accusations de falsifications de chiffres de la comptabilité publique - à propos desquelles le Fmi exige des éclaircissements circonstanciés - s’accompagnent des déclarations guerrières sur les exactions dont est victime le peuple du Pastef entre 2021 et 2024, Macky Sall force la porte du Conseil d’administration de la Fondation Mo Ibrahim ; celle-là même qui distribue les bons points sur le continent en matière de respect de droits de l’Homme, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
C’est fait exprès ?
Etonnez-vous, par la suite, que l’image du Sénégal, selon Mo Ibrahim et les sommités mondiales de la bienséance, fasse un plongeon supplémentaire dans les abysses des pays les moins fréquentables. Après les agences de notation qui influencent les bailleurs de fonds, voilà que l’on risque de voir des gloses salées à l’international sur le respect des droits de l’Homme, la bonne gouvernance de ces bons messieurs du tandem «Diomaye môy Sonko»…
Quand le président Bassirou Diomaye Faye, devant un parterre de journalistes, évoque les mystérieuses actions souterraines de son prédécesseur, il sait sans doute de quoi il parle… Y’avait pas moyen de lui tirer les vers du nez sans risquer de tomber sous le coup du tristement célèbre article quatre-vingts ?
Soit dit en passant, le président de la République se sédentarise subitement depuis quelque temps : ça fait une paye que l’on ne nous annonce plus un de ses périples autour de la planète. Rien de grave, au moins ?
Il n’y a pas que les mauvaises nouvelles dans la vie : la France dégage, le Général de Gaulle aussi, pour céder un boulevard au président Mamadou Dia, le premier chef de gouvernement du Sénégal. On appelle ça, à l’époque, un président du Conseil de gouvernement. Rien à voir avec un Premier ministre : Mamadou Dia comme Léopold Sédar Senghor, en 1960, au sortir de la crise qui explose la Confédération du Mali, sont élus par les députés.
Question impie : il n’y a pas moyen d’honorer Mamadou Dia sans dégager De Gaulle ?
Si ce n’était que ça… Ça apprend également dans la presse à quat’ sous que le célébrissime salon Sweet Beauté renaît de ses décombres. Le p’tit local à la devanture couleur de menstrues, niché à Sacré-Cœur, qui dispense jusqu’en 2021 de fracassantes thérapies contre les maux de dos insupportables, rouvre ses portes dans un quartier tout ce qu’il y a de chic. Curieusement, Ndèye Khady Ndiaye, son entreprenante proprio, n’en est pas heureuse malgré tout : il y a de cela quelques semaines, elle se trouve même une tribune pour évoquer la suite de son procès en appel qui semble s’égarer dans le dédale des affaires judiciaires délicatement refermées sans verdict définitif. Elle se fâche aussi de n’avoir pas la reconnaissance de la République, alors qu’elle juge son rôle déterminant dans l’avènement du régime Pastef : les tridents de la présidence et de la Primature n’ont pas eu un soupir de reconnaissance à son endroit, s’énerve-t-elle dans une vidéo… Toutes ces années, pourtant, Madame tient tête au régime de Macky Sall malgré ses pistolets, ses renseignements généraux, ses juges ; elle se vante même d’être capable, quand elle a besoin d’argent frais sans trace ni témoin, d’avoir au téléphone «le président»…
Allez savoir lequel.
Sa sortie pourtant détonante ne suffit pas à son bonheur : la créature divine d’exception remet ça au micro d’un influenceur qui s’indigne en même temps qu’elle de l’article publié par de vulgaires journalistes jaloux de sa réussite. Il y a surtout l’illustration par «l’ancienne photo» qui l’énerve alors qu’elle a actuellement un totem quatre fois plus grand aux Almadies… Ndèye Khady Ndiaye doit avoir des problèmes de difficulté avec le français : «pourquoi ils ne montrent pas l’ancienne nouvelle photo ?», s’agace-t-elle. Avec Sweet Beauté version 2025, prévient celle qui s’autoproclame la patronne du pays, on va voir ce qu’est «un vrai salon de beauté».
J’en ai la cinquième lombaire qui tremble.
NIASSE CEDE SON FAUTEUIL LE 12 AVRIL PROCHAIN
Le vent de la transition générationnelle souffle enfin sur l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) qui a confirmé la date du 12 avril prochain pour son assemblée générale.
Le vent de la transition générationnelle souffle enfin sur l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) qui a confirmé la date du 12 avril prochain pour son assemblée générale. S’exprimant hier, mercredi 9 avril lors d’un point de presse en prélude de cet événement, Marcel Diana Ndiaye, Secrétaire national chargé de l’administration de la permanence du parti, a révélé que cette rencontre sera marquée par des changements majeurs dont l’élection du successeur de Niasse qui va quitter son poste de Secrétaire général, 27 ans après.
L’Alliance des Forces de Progrès (AFP) se prépare à franchir un nouveau cap dans la scène politique sénégalaise. 27 ans après sa fondation par son leader charismatique, Moustapha Niasse à travers son appel du 16 juin 1998 à ses camarades socialistes à la suite du congrès sans débat qui était sanctionné par l’ascension parrainée de feu Ousmane Tanor Dieng au poste de Secrétaire général du Parti socialiste, l’Afp va tenir son congrès le 12 avril prochain. Ce rendez-vous entre militants progressistes qui se tient dans le contexte politique national marqué par la troisième alternance avec l’arrivé au pouvoir des jeunes sera marqué par une ambiance tout à fait particulière. En effet, la transition générationnelle tant attendue va enfin se concrétiser avec le départ de Moustapha Niasse de son poste de Secrétaire général de l’Afp.
S’exprimant hier, mercredi 9 avril lors d’un point de presse en prélude de cet événement, Marcel Diana Ndiaye, Secrétaire national chargé de l’administration de la permanence du parti, a confirmé le départ de Niasse à la tête de l’Afp. « Il est en retrait, mais loin de la retraite », a-t-il indiqué avant de préciser au sujet du successeur de Niasse que le parti travaille pour l’instant à trouver le consensus.
Poursuivant son propos, Marcel Diana Ndiaye a également annoncé d’autres changements majeurs lors de cette assemblée générale. Le porte-parole du jour du comité d’organisation de cette rencontre, a notamment annoncé un renouvellement de la direction à travers le rajeunissement des cadres et le renforcement de la collégialité. « Nous allons installer une nouvelle direction fortement rajeunie », a insisté Marcel Diana Ndiaye qui souligne que cette approche collective vise à éviter les divisions internes tout en capitalisant sur l’expérience des anciens.
L’ASSEMBLEE NATIONALE REPORTE SON FACE A FACE AVEC LE GOUVERNEMENT
L’Assemblée nationale a annoncé hier, mercredi 9 avril le report au lundi 14 avril prochain à 10 heures de la séance de questions d’actualité du Premier ministre, initialement prévue pour ce jeudi 10 avril.
L’Assemblée nationale a annoncé hier, mercredi 9 avril le report au lundi 14 avril prochain à 10 heures de la séance de questions d’actualité du Premier ministre, initialement prévue pour ce jeudi 10 avril. Dans un communiqué rendu public, la Direction de la communication de l’Assemblée nationale a précisé que le report de ce rendez-vous tant attendu est lié au rappel à Dieu du vénéré guide la communauté religieuse des Layènes, Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye.
Le deuxième déplacement du Premier ministre à l’Assemblée nationale pour y répondre aux questions d’actualité de la représentation nationale et initialement prévue pour ce jeudi 10 avril n’aura finalement pas lieu. En effet, en raison du rappel à Dieu du vénéré guide la communauté religieuse des Layènes, Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye, la Direction de la Communication de l’Assemblée nationale a annoncé le report de ce rendez-vous tant attendu au lundi 14 avril prochain à 10 heures. « La plénière consacrée aux questions d’actualité au gouvernement initialement prévue jeudi est reportée au lundi 14 avril à 10heures », a indiqué cette source qui ajoute dans la foulée. « Au nom de l’Assemblée nationale, nous réitérons nos sincères condoléances à sa famille, à la communauté Layène, ainsi qu’à l’ensemble du peuple sénégalais. Puisse le Tout-Puissant lui accorder Sa miséricorde infinie et l’accueillir dans les plus hauts degrés de Son Paradis »
Annoncé par le président du groupe parlementaire de la majorité Pastef, Ayib Daffé, en marge de leur conférence de presse tenue le 20 mars dernier, ce deuxième face à face du chef du Gouvernement, Ousmane Sonko avec la représentation devrait permettre aux députés d’interpeller ce dernier sur divers sujets qui ont marqué l’actualité nationale. Mais avec ce report, ce n’est que partie remise.
LA FRANCE S'APPRÊTE À RECONNAÎTRE L'ÉTAT PALESTINIEN
Le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un État palestinien dès juin 2025, à l'occasion d'une conférence internationale coprésidée avec l'Arabie saoudite à New York
(SenePlus) - Selon l'AFP, le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait franchir le pas de la reconnaissance d'un État palestinien "en juin", à l'occasion d'une conférence internationale qu'elle coprésidera avec l'Arabie saoudite à New York.
"On doit aller vers une reconnaissance et donc dans les prochains mois on ira", a déclaré le chef de l'État dans une interview à l'émission "C'est à vous" sur France 5, donnée à son retour d'Égypte et diffusée mercredi.
Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large visant une reconnaissance réciproque entre Israël et plusieurs pays. "Notre objectif c'est, quelque part en juin, avec l'Arabie saoudite de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs", a précisé Emmanuel Macron.
Le président français a justifié cette démarche en soulignant qu'elle permettrait d'amener certains pays défendant la Palestine à reconnaître à leur tour l'État d'Israël. "Je le ferai [...] parce que je pense qu'à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d'entre eux ne font pas", a-t-il expliqué.
Dans une région marquée par des tensions croissantes, Emmanuel Macron a également souligné l'importance de cette initiative pour "être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d'Israël à exister, ce qui est le cas de l'Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région".
LE GOUVERNEMENT CONFIRME LE SCANDALE À LA SÉCU
Selon le ministre du Travail Abassi Fall une instruction judiciaire est en cours concernant des détournements estimés à plus d'un milliard de francs CFA à la Caisse de Sécurité sociale. Plusieurs personnes inculpées sont déjà en détention
(SenePlus) - Dans une réponse officielle adressée au président de l'Assemblée nationale, le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions (MTERI), Abassi Fall, a confirmé qu'une instruction judiciaire est en cours concernant les allégations de détournement à la Caisse de Sécurité sociale, estimé à plus d'un milliard de francs CFA.
Cette réponse fait suite à une question écrite posée par le député Guy Marius Sagna le 6 mars dernier, qui s'inquiétait non seulement de l'illégalité des conseils d'administration de la Caisse de Sécurité sociale et de l'IPRES, dont les mandats ont expiré depuis 2016, mais également des soupçons de malversations financières.
"Le dossier sur l'affaire du détournement à la Caisse de Sécurité sociale a d'abord été confié au juge d'instruction du 3ème cabinet qui a déjà procédé à l'audition au fond de toutes les parties concernées", précise le ministre dans sa lettre. Il ajoute que "les inculpés sont, pour la plupart, dans les liens de la détention."
Un développement juridique important est survenu le 14 mars 2025, avec l'ordonnance de dessaisissement rendue par le Procureur de la République au profit du Pôle Judiciaire Financier (PJF), désormais compétent en raison de l'importance du montant en jeu.
Concernant la gouvernance des institutions de prévoyance sociale, le ministre a assuré que le gouvernement est "préoccupé par la question du renouvellement des mandats" et qu'un processus a été enclenché depuis plusieurs mois. Ce processus a abouti à la désignation de nouveaux représentants au sein des Collèges des représentants et des Conseils d'administration des deux institutions. Le renouvellement des membres des instances dirigeantes de ces institutions devrait être finalisé avant le 1er mai 2025.
PAR Makhtar Diouf
CES AGENCES DE NOTATION FINANCIÈRE ET NOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Les investisseurs directs étrangers et les bailleurs de fonds ont d’autres références que ces notes. On peut présumer que le Sénégal de l’après 24 mars 2024 est devenu plus attractif
Moody’s et Standard & Poors sont des Agences de Notation Financière (Anf) devenues familières aux Sénégalais depuis leur note (pas bonne) attribuée au nouveau régime. Est-ce la sanction d’une gestion catastrophique de ‘’ces incompétents’’ au pouvoir depuis près d’un an ? Des éclairages sont nécessaires.
J’avais écrit un article sur ces Anf (‘’ Euros, dollars, en veux-tu en voilà’’, 6/09/2021) dans ‘’Sud Quotidien’’. Il m’a paru opportun d’y revenir avec de nouvelles données.
Présentation des Anf
Les Anf (Credit Rating Agencies) sont créées aux Etats-Unis au début du 20èmesiècle avec la clientèle de grandes entreprises. Après la grande crise de 1929 leurs services sont orientés en direction des Etats. Les trois plus grandes Anf sont américaines : la pionnière Moody’s (de John Moody), Standard & Poors (de Henry Poors) qui interviennent en Afrique, et Fichte (de John Fichte). Elles contrôlent 95 pour cent du marché financier. Des Anf de moindre envergure sont présentes en Chine, en Inde, en Afrique du Sud, dont les clients sont des entreprises. Bloomfield opère à Abidjan avec représentation à Douala au Cameroun.
L’Anf intervient sur l’endettement sur les marchés financiers internationaux, surtout sur le marché des obligations. Elle se place entre l’emprunteur (une firme ou un Etat) et un prêteur potentiel appelé investisseur. Lorsqu’un Etat désireux de financer des projets émet une obligation sur les marchés financiers, l’Anf se base sur une évaluation de son degré de solvabilité : situation économique, financière, remboursement de dettes antérieures, stabilité politique. Elle donne une note censée indiquer son aptitude à rembourser le prêt sollicité, et à décider les investisseurs directs.
L’Anf est payée par l’émetteur d’obligation lorsque c’est une entreprise, parfois par l’investisseur qui cherche à placer ses liquidités dans un lieu sûr. Elle vend ses notes à la presse financière et à des institutions comme Bloomberg (agence d’informations financières et économiques) qui les publient.
Les notes des Anf sont données en lettres selon le système de notation en vigueur dans le système américain d’enseignement. Elles se présentent dans l’ordre décroissant, de ‘’excellent’’ à ‘’médiocre’’(en équivalent numérique à peu près de 20 à 1).
Bien des déboires ont jalonné le parcours de ces Anf dans leurs notations de grandes entreprises et de gouvernements.
En 2001, la firme américaine d’énergie Enron, après avoir reçu une bonne note tombe en faillite 4 jours après. En 2003, la banqueroute de World Com est précédée d’une bonne note. En 2003, Parmalat (société laitière italienne du groupe français Lactalis) est déclarée en faillite après une bonne note 18 jours avant. En septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers est en faillite après la bonne note A- de Standard&Poors. La même note est attribuée à la compagnie d’Assurance AIG qui n’est sauvée de la faillite que par un renflouement financier.
Certains financiers prêteurs sont actionnaires dans le capital des Anf, ce qui donne lieu à des conflits d’intérêts. Lorsqu’une firme paie les services d’une Anf, ce n’est pas pour recevoir une mauvaise note. Ce qui pose des doutes sur l’objectivité de ces notations.
Les Anf ont été accusées de grande responsabilité dans la crise financière des années 1990 ayant affecté des pays asiatiques (Corée Sud, Indonésie, Thailande). Les Anf sont aussi culpabilisées dans la crise financière de 2008-2009, en donnant de bonnes notes à des établissements financiers fautifs de la crise des ‘’subprimes’’ (crédits hypothécaires consentis à des personnes sans garantie).
Les Anf n’ont pas bonne presse en Europe, accusées d’avoir arbitrairement dégradé certains pays. La Commission économique de l’Union européenne envisage de créer sa propre Agence de notation financière.
Pourquoi alors le maintien de ces Anf ? Pour certains Européens, c’est parce qu’elles sont américaines. Elles font preuve d’un part pris flagrant en faveur des gouvernements américains. Leurs erreurs ne sont pas sanctionnées, car elles prétendent n’exprimer que des opinions, passibles de la liberté d’expression, comme le leur garantit le premier amendement de la Constitution.
S’y ajoute que bon nombre d’institutions financières (compagnies d’assurance, fonds de pensions, banques commerciales …) pour intervenir sur le marché des dettes sont tenues d’exiger de leurs clients d’être notés par les Anf.
En juin 2010, Obama, décide d’introduire un peu de discipline dans le comportement spéculatif des institutions financières, dont les Anf. Son projet de loi introduit au Sénat par le député Barney Frank et le sénateur Chris Dodd, est adopté comme ‘’Frank- Dodd Act’ qui s’attaque aux conflits d’intérêt. Mais cette pratique ne concerne que les entreprises et non les gouvernements. Le Frank-Dodd Act reconnaît que les notations des Anf sont de nature commerciale sans rapport avec la liberté d’expression et que le chaos financier créé devrait relever de la responsabilité civile. Mais aucune mesure n’est prise à cet effet.
Une méthode de notation inadéquate
La méthode de notation utilisée par les Anf consiste à ne tenir compte que des seules caractéristiques économiques les plus stables, les plus permanentes du pays emprunteur. Ce qui néglige les changements les plus récents survenus dans le paysage économique et politique. C’est la méthode dite ‘’Notation étalée sur le cycle’’ (through the cycle rating)
La méthode différente est dite ‘’Evaluation ponctuelle’’ (Point-in time-rating) qui intègre les caractéristiques permanentes et les changements. Elle permet une notation basée sur une évaluation stable et exacte. C’est la méthode utilisée par les banques pour apprécier le degré de solvabilité de leurs emprunteurs. On comprend ainsi que le dernier eurobond du Sénégal en 2025 ait été souscrit entièrement par la banque américaine J P Morgan.
Il est reproché aux Anf de continuer à utiliser la première méthode, avec retard à l’allumage, ne tenant compte que des informations qui leur viennent des pays via le Fmi, la Bm et d’autres sources.
L’Afrique et les Anf
C’est à partir de 2000 que les gouvernements africains sont poussés vers les Anf. L’argument est que l’aide au développement et les prêts concessionnels (avec faible taux d’intérêt) ont fortement baissé, et dans la nouvelle situation de mondialisation, l’alternative pour le financement des projets est le recours aux marchés financiers des titres obligataires. Les prêteurs ne peuvent plus être seulement les banques, mais aussi d’autres intervenants, avec intermédiation des Anf.
es pays africains commencent à s’endetter en termes de euro-obligation, ou euro-bond mais en fait en dollars. L’euro-obligation est une dette remboursable avec une certaine maturité à un certain taux d’intérêt. Ce type de dette est plus flexible, moins contraignant que la dette des bailleurs traditionnels comme le Fmi et la Bm avec leur lenteur et leurs conditionnalités. Surtout qu’avec les réductions et annulations de dettes qui ont suivi la crise de la dette des années 1980, le niveau d’endettement ayant baissé, pour financer des infrastructures, les pays africains ont opté pour les euro-bonds jusqu’à 20 pour cent de leur endettement total.
L’Etat du Sénégal se lance sur le marché des euro-bonds en 2009 avec 7 opérations à ce jour : 2 sous Wade, avec un taux d’intérêt de 9,25 pour cent ; 4 sous Macky dont 1 avec un taux d’intérêt record de 5, 375 pour cent ; 1 sous Diomaye, au taux de 7,75 pour cent.
Les notes des deux Anf qui interviennent sur le Sénégal se présentent ainsi :
Avec Moody’s :
Sous Wade, une seule note B1 en 2011.
Sous Macky, les notes sont : B1 en 2014 ; Ba3 en 2017, 2020 et 2022.
Sous Diomaye, la note est B1 en octobre 2024, et B3 en février 2025.
Avec Standard & Poors :
Sous Wade (2000,2006,2009,2010) la note est B+
Sous Macky (2013,2018,2019) la note est B+
Sous Diomaye, la note est B+ en octobre 2024, et B en février 2025.
Le niveau d’endettement le plus élevé en eurobond est réalisé sous Macky, avec aussi le taux d’intérêt le plus bas en 2021. C‘est avec lui que les notes des Anf sont ‘’meilleures’’ (en fait moins mauvaises). Cela tient à la confiance due à deux raisons : le Sénégal est perçu comme un prochain exportateur de pétrole et de gaz ; les clignotants économiques conjoncturels présentés sont au vert, rassurants.
Le rapport de la Cour des Comptes en février 2025 révèle que les statistiques présentées sous Macky étaient faussées. Ce qui explique la dégradation de la note du Sénégal par les Anf sous le régime Diomaye qui a hérité de cette situation financière désastreuse.
Les pays africains sont mal notés par les Anf, abonnés à la tranche des B. Les notes du Sénégal se situent en moyenne entre 8 et 9 sur 20.
L’exception est constituée par le Botswana qui flirte avec la note A2, grâce à ses exportations d’or et de diamant.
Le Nigeria et le Kenya ont rejeté les notes qui leur ont été attribuées par Moody’s, estimant que ces agences n’ont pas une claire compréhension de leur situation économique qui n’est pas aussi alarmante.
La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (Addis Abeba) reproche aux Anf de décourager les investissements étrangers en Afrique et recommande de mettre en place une Anf africaine.
La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (Cnuced, Genève) est aussi très critique à l’égard des Anf suspectées de discrimination à l’encontre des pays en développement.
Les institutions de Bretton-Woods ne figurent pas parmi les critiques des Anf. La Banque mondiale crée en 2002 le mécanisme ‘’Doing Business’’ avec l’objectif de comprendre et améliorer l’environnement réglementaire des affaires. Il s’agit d’attribuer des notes aux Etats et d’établir un classement annuel sur lequel se baseront des investisseurs. Comme le font les Anf. En 2021 la Banque mondiale met fin au projet ‘’Doing Business’’ qui faisait doublon et concurrence avec les Anf. La Banque mondiale est cliente de Moody’s pour ses levées de fonds. Le FMI suggère seulement aux Anf d’améliorer leurs procédures.
Moody’s comporte plusieurs divisions dont une collabore avec le Bureau d’Etudes Mc Kinsey qui a confectionné d’inutiles et coûteux Plans Emergents à 37 pays africains. Le Plan Sénégal Emergent avait permis à Mc Kinsey d’encaisser du Sénégal 2,5 milliards F cfa. Pour quels résultats ?
Et maintenant
Les Anf avec leurs notes ne doivent ni faire peur, ni alimenter la politique politicienne. Elles ne sont pas aussi importantes et décisives. Les investisseurs directs étrangers et les bailleurs de fonds ont d’autres références que ces notes. On peut présumer que le Sénégal de l’après 24 mars 2024 est devenu plus attractif.
La dette est inséparable de la vie des gouvernements et des entreprises. Les dettes souveraines des pays les plus développés sont de l’ampleur de leur produit intérieur brut, mais ils sont considérés solvables. Les plus grandes entreprises du monde affichent au Passif du Bilan des postes ‘’Dettes à long, moyen et court terme’’ qui financent des investissements dont la rentabilité figure au Compte d’Exploitation.
Les pays africains aussi sont solvables. Walter Wriston, un influent directeur de Citibank l’avait laissé entendre : Countries don’t go out of business (‘’Les pays ne tombent pas en faillite’’). Parce que les infrastructures, la productivité de la population, les ressources naturelles ne quittent pas le pays. Ainsi l’Actif excède le Passif. Les bailleurs de fonds ne perdent pas de vue les ressources naturelles des pays pour s’y engager.
La dette ne devrait financer que des opérations rentables, en rapport direct avec le développement. Ce qui doit aller de pair avec la rationalisation des dépenses publiques, la chasse aux ‘’faux frais’’ et la mobilisation autant que possible des ressources internes.
Dans leurs rapports avec l’extérieur, la sagesse africaine doit être en sentinelle de vigilance :
Lorsqu’on est tiré à la traîne pour marcher on ne choisit pas son chemin et sa destination.
Ou encore :
Lorsque quelqu’un te prête des yeux, tu ne peux regarder que dans la direction qu’il t’indique.
par Aminata Touré
MACKY SALL COOPTÉ PAR MO IBRAHIM, UN POISSON D'AVRIL ?
Soit la Fondation ignore la réalité de la gouvernance sous Macky, révélant une grave défaillance dans ses vérifications préalables ; soit il s'agit d'un arrangement entre élites qui compromet sérieusement la crédibilité de l'indice Ibrahim
Lorsque j’ai appris que Macky Sall siégerait au Conseil d’Administration de la Fondation Ibrahim qui a bâti sa renommée sur la promotion de la bonne gouvernance sur le continent, j’ai d’abord cru à un poisson d’Avril.
Pour rappel, la fondation Ibrahim créée par le milliardaire anglo-soudanais Mohamed Ibrahim (qui a fait fortune dans les télécommunications) a lancé avec succès l’indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique. Communément appelé IAG, il s’agit d’un outil théorique de mesure de la performance des 54 pays africains en matière de Gouvernance.
Alors que nous sommes en plein scandale de la dette cachée de 4000 milliards sans compter les nombreux scandales à milliards dont celui des fonds Covid que je ne me lasserai jamais de rappeler, le principal responsable de ces pratiques de mal-gouvernance maximales dans son propre pays, Macky Sall himself va attribuer bonus et des malus en matière de bonne gouvernance.
Nous sommes ici face à deux hypothèses :
1/ ou la Fondation Ibrahim ne connait absolument rien de la situation de la gouvernance sous Macky Sall, ce qui serait une faute grave dans son processus de “due diligence” et de vérification préalable.
2/ ou alors, tristement, il s’agit du fameux service-camarade entre riches qui porte sérieusement atteinte à la crédibilité de l’indice de bonne gouvernance Ibrahim.
En état de cause, shoking ! comme on dit au pays d’adoption de Sir Mo Ibrahim.
SONKO ANNONCE LE REPORT DE LA SÉANCE DE QUESTIONS D’ACTUALITÉ À L’ASSEMBLÉE
Initialement prévue ce jeudi 10 avril, la séance a été reportée au lundi 14 avril, en raison du décès de Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye, Khalife général des Layènes.
La séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, initialement prévue ce jeudi 10 avril, a été officiellement reportée au lundi 14 avril à 10h. L’annonce a été faite par le Premier ministre, M. Ousmane Sonko, qui a précisé que cette décision a été prise en concertation avec les autorités parlementaires.
Ce report intervient dans un contexte de deuil national, marqué par le rappel à Dieu de Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye, Khalife général des Layènes, survenu dans la nuit du mardi au mercredi. Une figure emblématique de l’islam au Sénégal, le défunt guide religieux était unanimement respecté pour son engagement en faveur de la paix, du dialogue et de l’unité nationale.
Dans une publication sur sa page Facebook, le Premier ministre a rendu un hommage appuyé au Khalife, saluant la mémoire d’un homme de foi profondément attaché aux valeurs spirituelles et républicaines. Il a également exprimé ses condoléances émues à la communauté layène ainsi qu’à l’ensemble du peuple sénégalais.
Ce report témoigne de la volonté des autorités de marquer leur respect envers une haute autorité religieuse dont l’influence dépasse largement le cadre confessionnel, incarnant des idéaux de cohésion et de fraternité nationale.